Investissement Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 19 Nov 2024 18:22:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Investissement Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-quebec-met-une-soixantaine-de-ses-employes-a-pied/ Tue, 19 Nov 2024 18:22:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104202 La société d’État réduit la taille de son personnel d’environ 5 %.

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Investissement Québec (IQ) licencie une soixantaine d’employés dans un contexte où le gouvernement Legault demande aux sociétés d’État de réduire leurs dépenses afin de contribuer au retour à l’équilibre budgétaire.

Le bras financier de l’État québécois en a fait l’annonce lundi en fin d’après-midi à l’ensemble de son personnel. Les employés dont les postes seront abolis ont été rencontrés au cours de la journée.

Les licenciements affectent principalement le Bureau de normalisation du Québec ainsi que des emplois de conseillers en matière de maximisation, en stratégie d’affaires et en achat québécois. Les départements de stratégie et de communications et de technologies de l’information sont également affectés par des coupes. La plupart des postes abolis sont dans les grandes régions de Montréal et de Québec.

Ces mises à pied découlent d’une révision des activités d’IQ afin d’être « plus efficace, plus agile et plus performante » dans une conjoncture économique plus difficile, a indiqué la présidente-directrice générale de la société, Bicha Ngo.

« On a tout fait pour essayer de limiter les abolitions de postes », a-t-elle dit en entrevue avec La Presse Canadienne, lundi matin.

Des dépenses liées aux communications, aux activités internationales, aux frais de représentation et aux honoraires ont été supprimées, et certains postes vacants n’ont pas été pourvus. Avec ces différentes mesures, IQ estime pouvoir dégager des économies annuelles d’environ 15 millions de dollars (M$).

Lors du dépôt de son budget en mars dernier, le ministre des Finances, Eric Girard, a appelé les différentes sociétés d’État à identifier l’équivalent de 1 milliard de dollars en réduction de dépenses sur quatre ans afin de participer à l’équilibre budgétaire. En plus d’IQ, cela vise également Loto-Québec, la Société des alcools du Québec, la Société québécoise du cannabis et Hydro-Québec.

Cette demande du gouvernement est un des éléments pris en considération dans le cadre de la révision des opérations d’Investissement Québec, a mentionné Bicha Ngo.

La dirigeante a toutefois surtout souligné le contexte économique actuel pour expliquer cette restructuration. Elle a également rappelé que le nombre d’employés a « crû de façon importante » en quelques années, à la suite de la fusion avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation en 2020, mais aussi en raison des nouveaux besoins qui ont émergé durant la pandémie, amenant l’ajout de services et d’équipes. Résultat : les effectifs sont passés de 500 à près de 1300 salariés.

« Quand je suis arrivée en poste en février, j’ai été très claire avec les équipes. Pour moi, l’une des priorités de l’organisation, c’est de s’assurer qu’on devienne plus efficace, plus agile et plus performante. Pour faire cela, il fallait revoir nos activités et focuser sur nos activités là où on a un impact direct sur la croissance des entreprises », a-t-elle affirmé.

Selon Bicha Ngo, cet exercice « fait partie aussi d’une saine gestion de gouvernance ». D’autres annonces comme celles de lundi ne sont pas prévues, mais l’organisation « va continuer de voir comment on peut optimiser nos opérations », a-t-elle dit.

Dans sa déclaration adressée à l’ensemble du personnel, dont La Presse Canadienne a obtenu un extrait, Bicha Ngo précise que le recrutement de nouveaux talents demeure possible.

« Cependant, toutes les demandes sont étudiées de très près afin de nous assurer que chacune de nos embauches répond à des besoins précis, qui servent nos clients », déclare-t-elle.

Dans son rapport annuel 2023-2024, Investissement Québec rapporte avoir embauché 222 employés permanents et 57 employés temporaires au cours du dernier exercice. Au 31 mars 2024, les salaires et les avantages sociaux représentaient 73 % des frais d’administration de la société pour se chiffrer à 192 M$, soit une hausse de 27 % par rapport à il y a deux ans.

Malgré les coupes, IQ assure maintenir des services d’accompagnement gratuits pour aider les entreprises à identifier et planifier leur stratégie de croissance et leurs projets d’innovation. Certaines activités ont aussi été transférées à d’autres équipes.

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145 M$ investi dans un fonds axé sur la transition énergétique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/145-m-investi-dans-un-fonds-axe-sur-la-transition-energetique/ Fri, 30 Aug 2024 10:50:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102549 Cet argent provient du Fonds de croissance du Canada, de la CDPQ, d’Investissement Québec et de BDC Capital.

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Le Fonds de croissance du Canada (FCC), la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Investissement Québec (IQ) et BDC Capital ont investi 145 millions de dollars (M$) dans le troisième fonds de MKB, une société de capital de croissance québécoise qui investit dans des entreprises pionnières en matière de transition énergétique.

Ce fonds sur lequel MKB travaille actuellement est destiné à soutenir le développement d’entreprises novatrices principalement localisées en Amérique du Nord. Le Fonds III ciblera des entreprises en phase de croissance qui développent des technologies innovantes et éprouvées visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

« Par sa stratégie portant sur les fonds de technologies propres, le FCC souhaite accroître le montant de capitaux à investir auprès de gestionnaires canadiens afin d’accélérer la croissance d’entreprises à l’avant-plan des technologies propres au Canada, souligne Patrick Charbonneau, président et chef de la direction de l’équipe de Gestion d’actifs Fonds de croissance du Canada. Le FCC est heureux d’investir 50 M$ dans ce fonds de MKB destiné à la transition énergétique, qui viendra accroître les retombées de sa stratégie et favoriser la croissance et l’innovation dans le secteur des technologies propres au Canada. »

« Ce nouvel investissement dans MKB, une firme montréalaise qui se consacre à l’accélération de la transition énergétique, permet d’engager notre capital dans un secteur porteur et rentable de notre économie, en plus de réitérer notre volonté d’appuyer la croissance durable des entreprises, ajoute Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec, CDPQ. Pour nous, c’est une occasion de soutenir les technologies climatiques qui auront un impact sur la décarbonation et qui façonneront notre avenir. »

« Aux côtés de partenaires clés de l’écosystème financier québécois, Investissement Québec est fier de prendre part à cette clôture initiale, qui est tout à fait cohérente avec sa mission. Œuvrant dans un secteur stratégique pour le développement durable de notre économie, le Fonds Partenaires MKB III contribuera à consolider la chaîne des capitaux et à accélérer les investissements en transition énergétique », déclare pour sa part Bicha Ngo, présidente-directrice générale, Investissement Québec.

« BDC est ravie de co-ancrer le troisième fonds de MKB, reconnaissant l’engagement de l’équipe envers les entreprises canadiennes en technologies propres et l’alignement avec nos valeurs corporatives, conclut Paula Cruickshank, première vice-présidente, Investissement – Fonds, BDC Capital. L’orientation du Fonds vers les opportunités aux stades avancés et de croissance s’attarde à un besoin critique du marché canadien, en répondant aux exigences en capitaux souvent complexes des entreprises en technologies propres canadiennes et en facilitant ainsi leur expansion. C’est exactement le type de lacunes du marché que BDC souhaite combler. »

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Renouveau à la présidence du c.a. de Revenu Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/renouveau-a-la-presidence-du-c-a-de-revenu-quebec/ Tue, 11 Jun 2024 11:34:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100913 NOUVELLES DU MONDE - Le Conseil des ministres en a fait l’annonce.

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Le Conseil des ministres a procédé à la nomination de Sylvie Pinsonnault à titre de présidente du conseil d’administration de Revenu Québec. Elle amorcera son mandat le 10 juin prochain.

Sylvie Pinsonnault a travaillé dans le milieu financier pendant quelque 35 ans, incluant près de 23 années au sein d’Investissement Québec. Elle y a occupé successivement les fonctions de première vice-présidente et de membre du comité de direction, ainsi que de vice-présidente dans divers secteurs de l’organisation, notamment ceux liés aux fonds d’investissement, au capital de risque, aux mesures fiscales, aux solutions d’affaires, aux stratégies, au développement durable et à l’innovation.

Sylvie Pinsonnault possède également une vaste expérience en administration de sociétés. Elle a siégé à plusieurs conseils d’administration, par exemple ceux de l’Association des femmes en finance du Québec, de Finance Montréal et du Conseil de l’innovation du Québec.

« Au nom des membres du comité de direction et de tout le personnel de Revenu Québec, je souhaite la bienvenue à Mme Sylvie Pinsonnault. Son leadership inspirant et son engagement au service du développement économique du Québec, sans compter son travail pour faire avancer la cause des femmes, témoignent du profil remarquable de la personne qui se joint à notre équipe. Je tiens également à remercier M. Florent Gagné pour sa grande contribution comme président du conseil d’administration de Revenu Québec, et ce, depuis les débuts de l’Agence », a déclaré Christyne Tremblay, présidente-directrice générale de Revenu Québec.

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Bicha Ngo à la tête d’Investissement Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/bicha-ngo-a-la-tete-dinvestissement-quebec/ Thu, 21 Dec 2023 13:17:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98275 NOUVELLES DU MONDE - Elle succède à Guy LeBlanc

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Investissement Québec (IQ) a un nouveau patron. La responsable des placements privés, Bicha Ngo, prendra les rênes du bras financier du gouvernement du Québec.

« Ça ne faisait aucun doute, dans ma tête, Bicha est la personne qualifiée qu’il nous fallait (…) pour suivre l’esprit de la réforme d’Investissement Québec », annonce le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, lors d’une conférence virtuelle, mercredi en fin d’après-midi.

Elle remplacera le président-directeur général d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, dont le mandat était échu depuis le mois d’avril.

Sorti de sa retraite en 2019 pour diriger Investissement Québec, Guy LeBlanc avait exprimé son intention de ne faire qu’un mandat de quatre ans. Il restera en poste « au cours des prochaines semaines » afin d’assurer la transition.

Bicha Ngo est responsable des placements privés chez Investissement Québec depuis octobre 2019. Elle a aussi dirigé le secteur des ressources naturelles et de l’énergie au sein de la société d’État

Au cours de sa carrière, elle a également travaillé chez Domtar, HSBC et Marché mondiaux CIBC.

Le changement de garde survient à un moment critique pour Investissement Québec qui devra encore investir des milliards de dollars (G$) dans la filière batterie. En entrevue en novembre, Guy LeBlanc avait évoqué que la taille des investissements promis dans la filière pourrait doubler d’ici quelques années pour atteindre 30 G$.

Bicha Ngo a dit qu’elle inscrirait son mandat dans la continuité de son prédécesseur. Elle accordera une attention particulière à « la productivité de la main-d’œuvre, à la chaîne d’approvisionnement, à la filière batterie et aux secteurs stratégiques ».

Elle a souligné qu’elle a participé à l’élaboration du plan stratégique 2023-2027 en tant que membre du comité de direction. « On est dans la continuité du plan qu’on a développé ensemble il y a un an. »

La mieux payée

En tant que numéro deux chez Investissement Québec, Bicha Ngo était déjà la mieux payée au sein de l’organisation. Elle avait touché une rémunération de 1,15 M$ au cours de l’exercice terminé le 31 mars dernier. Guy LeBlanc, pour sa part, avait touché 1,06 M$, une somme qui avait fait l’objet de critiques de la part des partis d’opposition.

La présidente du conseil d’Investissement Québec, Geneviève Fortier, a répondu que les conditions de la rémunération de Bicha Ngo seraient similaires à celle qu’a touchée Guy LeBlanc. « Les conditions sont prévues au décret et elles sont les mêmes que Guy LeBlanc. »

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Aider les technologies propres du futur à émerger https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/aider-les-technologies-propres-du-futur-a-emerger/ Fri, 28 Jan 2022 13:07:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84834 DÉVELOPPEMENT - Blue Vision Capital veut lever un fonds de 60 millions de dollars.

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Lancé par deux professionnels de la finance, Blue Vision Capital veut investir dans un pipeline de jeunes pousses québécoises innovantes dans les secteurs de l’électrification des transports, de l’énergie renouvelable, de la valorisation des déchets, de l’agriculture durable et du logiciel.

Sélectionné dans le cadre du concours des fonds d’amorçage du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, le fonds a reçu récemment un financement de 32,5 millions de dollars (M$) provenant d’Investissement Québec, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, du Fonds FTQ et de Fondaction.

« Lancer un fonds constitue un énorme défi. Ce financement nous donne du vent dans les voiles », commente Meir Rabkin, associé directeur de Blue Vision Capital.

Le soutien des partenaires institutionnels permettra au fonds de minimiser le risque et de gagner en crédibilité, estime l’ange investisseur, qui se dit confiant d’atteindre l’objectif de 40 M$ fixé pour la première clôture du fonds, en mars.

Le fonds a rassemblé 38,2 M$ à ce jour, incluant l’apport des partenaires institutionnels, d’investisseurs privés et d’une fondation. Une seconde clôture à 60 M$ est prévue dans 6 à 12 mois.

Le seuil minimal d’investissement est fixé à 250 000 $ pour les particuliers et à un million de dollars pour les investisseurs corporatifs et institutionnels. Le rendement espéré est de 3,5 fois l’investissement, annonce Meir Rabkin.

À court terme, Blue Vision Capital prévoit d’embaucher deux analystes pour mettre en place la stratégie d’investissement, ainsi qu’un directeur général.

Combler une carence dans la chaîne de financement

« Le fonds a pour objectif de répondre aux enjeux climatiques en ciblant les thèmes d’investissement qui vont révolutionner la prochaine décennie d’innovations en technologies propres », explique Meir Rabkin.

Ce secteur offre des opportunités intéressantes, estime-t-il. S’il existe au Québec plusieurs fonds pour soutenir la croissance des jeunes pousses dans l’industrie des cleantechs, il y a très peu de financement pour l’amorçage, l’étape préliminaire menant au prototypage.

« Combler cette carence dans la chaîne de financement est un élément stratégique, car il y a peu de compétition dans ce créneau au Québec. Nous pouvons donc choisir les entreprises les plus performantes. »

Valorisation d’un milliard et plus

Le fonds cible des entreprises susceptibles de générer des marges saines à long terme et d’être valorisées à hauteur d’un milliard de dollars ou plus. Pour les évaluer, Blue Vision Capital travaille notamment avec Oxia, une entreprise montréalaise spécialisée dans l’évaluation de l’impact carbone des stratégies d’investissement.

Blue Vision vise réunir une quinzaine d’entreprises dans ce portefeuille. Les firmes qui ont été retenues à ce jour évoluent dans les secteurs de l’agriculture, de l’économie circulaire, de la capture de carbone et des batteries électriques.

Un premier investissement sera effectué à hauteur de 40 %, puis un autre de 60 % suivra quand l’entreprise aura généré des résultats, précise Meir Rabkin, qui siègera avec son associé aux conseils d’administration des sociétés en portefeuille. « Nous voulons apporter du capital relationnel plutôt que du capital passif », dit-il.

Passionnés par les technologies propres

Meir Rabkin a eu l’idée de lancer un fonds d’amorçage dans les technologies propres il y a deux ans. « Je suis à un point de ma carrière où j’ai envie de m’investir dans un but plus grand que moi, dans un domaine qui me passionne et qui me préoccupe », confie celui qui a travaillé pendant quinze ans dans l’industrie financière, notamment chez Investors, Desjardins, Placements Mackenzie et récemment Henley & Partners.

Après un cours en capital de risque à l’Université Harvard en 2020, il s’est mis à la recherche de partenaires pour créer son fonds. Il a rencontré Lylan Masterman, un Québécois spécialisé en capital de risque directeur du bureau de White Star à New York. Partageant une passion commune pour les technologies propres, ils ont décidé de s’associer pour lancer Blue Vision Capital.

Pierre Fitzgibbon et White Star

En juin 2021, Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation, avait démissionné de son poste après un rapport de la commissaire à l’éthique indiquant qu’il détenait un placement dans un fonds de White Star alors qu’elle avait des relations avec l’État. Cette même firme pour laquelle a travaillé Lylan Masterman, associé de Blue Vision Capital.

Meir Rabkin dément qu’il ait pu y avoir un conflit d’intérêts, alors que Blue Vision Capital vient de recevoir un financement gouvernemental dans le cadre du concours des fonds d’amorçage. « Nous n’avons pas eu de contact avec le ministre. Le concours est géré par un comité de sélection constitué de quatre grands partenaires, dont 3 n’ont aucun lien avec le ministère. De plus, nous avons remporté le concours au mois de juin, alors que le ministre avait déjà démissionné. » (Pierre Fitzgibbon a repris ses fonctions le 1er septembre 2021-NDLR)

À plus long terme, les associés souhaitent lancer un deuxième fonds, qui sera « plus global et international, et qui interviendra dans des cycles de financement plus poussés ». Une chose est certaine : le fonds restera concentré dans les technologies propres, assure Meir Rabkin, un secteur qui possède un fort potentiel de croissance et qui est porteur pour l’avenir.

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Jean St-Gelais au CA de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/jean-st-gelais-au-ca-de-la-cdpq/ Fri, 21 May 2021 12:02:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80015 NOUVELLES DU MONDE – Il siègera à titre d’administrateur indépendant.

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Le Conseil des ministres nomme Jean St-Gelais au conseil d’administration (CA) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) à titre d’administrateur indépendant.

Le Conseil des ministres est d’avis que la riche expérience de Jean St-Gelais à titre de gestionnaire, notamment pour La Capitale, l’Autorité des marchés financiers, Revenu Québec et le ministère des Finances, serait précieuse au CA de la CDPQ.

Jean St-Gelais a d’ailleurs siégé à plus d’un CA au cours de sa carrière. Cet ancien président et chef de la direction de La Capitale, qui a notamment participé à la fusion de cet assureur avec SSQ Assurance pour créer Beneva, est l’actuel président du CA de cette organisation. Il préside aussi le CA de l’Université Laval.

En février 2020, Jean St-Gelais a été nommé à la tête d’Investissement Québec en remplacement de Monique Leroux. Poste qu’il quittera lors de son entrée en fonction au CA de la CDPQ.

« Sur recommandation du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec, le gouvernement a procédé à la nomination de Jean St-Gelais comme membre indépendant du conseil. La nomination de monsieur St-Gelais s’inscrit dans un processus de transition à la présidence, considérant le départ de Robert Tessier au terme de son mandat de président du conseil d’administration le 24 octobre 2021 », a résumé Eric Girard, ministre des Finances du Québec.

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Un an de pandémie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/technologies-financieres/un-an-de-pandemie/ Mon, 22 Mar 2021 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78631 Incursion dans l'écosystème fintech

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La crise sans précédent découlant de la pandémie de COVID-19 a entraîné une série de conséquences fort variables dans tous les secteurs de l’économie, y compris dans l’écosystème fintech.

Si les start-ups qui le composent ont vécu chacune ce parcours de manière différente, avec plus ou moins de succès que ce qui était parfois espéré, bon nombre semblent au final avoir trouvé inutile de se lamenter, cherchant plutôt à tirer le meilleur parti de la situation.

Rappelons que le «Grand Montréal se positionne comme un acteur incontournable des technologies financières», notamment parce que cet écosystème «s’appuie sur un secteur financier imposant», comme le signale Montréal International.

L’agence de promotion économique du Grand Montréal pour les investisseurs et les organisations internationales fait état d’un écosystème favorable au développement des entreprises de technologie financière.

Elle indique que «Montréal accueille une communauté fintech florissante avec des chefs de file locaux tels que Lightspeed, Mobeewave, Nuvei», et évoque la forte présence d’accélérateurs et d’incubateurs en technologie pour soutenir les fintechs, de même que celle de plus de sept chaires de recherche en fintech et finance.

Le gouvernement du Québec, dans le but de soutenir ces activités, a notamment fourni un financement de 10 M$ à Finance Montréal en 2018, afin de mettre en place un pôle d’excellence de ce secteur.

C’est ainsi que le 6 décembre 2019, la Station FinTech Montréal ouvrait ses portes au cœur du quartier des affaires, à la Place Ville-Marie, à titre de point d’ancrage de l’écosystème, proposant notamment un nouvel espace de travail consacré aux start-ups de l’industrie des technologies financières. Le but étant de favoriser leur croissance par l’entremise de synergies et de collaboration entre elles, mais aussi avec les grands acteurs de l’industrie financière montréalaise.

Toutefois, trois mois plus tard, le gouvernement du Québec a été forcé de mettre en place des politiques exceptionnelles en raison de la crise sanitaire provoquée par la maladie à coronavirus 2019. Le 13 mars 2020, le gouvernement a ainsi déclaré l’urgence sanitaire.

Cette décision a entraîné la fermeture de nombreux lieux publics, interdit les rassemblements de plus de deux personnes et, pour tous les secteurs et types d’emplois où il est possible de travailler à distance, introduit le télétravail. Dans la foulée, la Station FinTech Montréal a fermé à ce moment l’accès à ses locaux nouvellement inaugurés, conformément aux directives de la santé publique.

«La préoccupation la plus immédiate a été, pour tout, de gérer l’incertitude et l’évolution de la situation», explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, à Finance et Investissement.

Par conséquent, l’édition 2020 du Forum Fintech Canada, le plus important événement du domaine des technologies financières au Canada et l’activité phare de Finance Montréal, a été annulée. Des rencontres mensuelles «Off du Forum» ont alors été organisées de manière virtuelle. Finance Montréal a aussi développé une initiative basée sur l’une des activités les plus populaires du Forum, soit le Concours de pitch.

C’est ainsi que le Million Dollar Startup est né. Parmi les candidatures, 20 start-ups du Canada, des États-Unis, d’Asie et d’Europe intervenant dans différents domaines, dont la gestion de patrimoine et l’assurance, ont été sélectionnées pour participer à la compétition.

Il s’agit d’une «série-réalité sous forme de podcast, où des startups s’affrontent pour la chance d’obtenir un investissement de 1 M$ de Portag3, notre partenaire principal pour l’initiative. Investissement Québec, Fasken et KPMG ont eux aussi appuyé l’initiative. Les six épisodes ont été mis en ligne en octobre-novembre et plus de 1 000 personnes les ont téléchargés», explique Jacques Deforges.

Sur le terrain

Les fintechs elles-mêmes, bien qu’elles se distinguent par leur agilité et leur approche innovante, n’ont pas été épargnées lorsque l’économie a été paralysée. Elles ont dû revoir, elles aussi, leur manière de faire, ainsi que plusieurs de leurs projets.

Parmi les impacts observés au fil de la pandémie, Jacques Deforges mentionne la diminution des investissements en préamorçage et amorçage, ce qui a probablement retardé le développement de certaines start-ups, et la concentration des capitaux dans les entreprises déjà en portefeuille des investisseurs en capital de risque. Il signale en contrepartie que la robustesse de l’écosystème a permis à beaucoup de ses acteurs de croître plus rapidement.

«La pandémie a accéléré l’adoption de plusieurs technologies, dont notamment les moyens de paiement numériques et la signature électronique. Les fintechs dans ce domaine ont pu tirer profit de ces occasions», illustre-t-il.

Jacques Deforges est aussi d’avis que l’agilité des fintechs leur a permis de se lancer rapidement en mode «réponse à la crise» et de s’adapter à la nouvelle réalité, tirant parti de besoins nouvellement exprimés.

Il fait remarquer que la pandémie a eu pour effet d’accélérer la transformation technologique des institutions financières. Cela, dans un contexte où souvent les budgets TI avaient diminué, soutenant au final une tendance à se tourner vers des solutions externes. Cela aurait donc «poussé bon nombre d’entre elles à faire appel aux fintechs pour les aider dans ce processus».

David Nault, cofondateur et associé directeur de Luge Capital, un fonds de capital de risque qui investit dans des fintechs en démarrage, abonde dans le même sens. La COVID-19 a rapidement accéléré l’adoption par les consommateurs de solutions bancaires en ligne, de devis d’assurance en ligne et d’outils d’investissement.

En conséquence, «de nombreuses entreprises soutenues par Luge Capital ont suscité l’intérêt d’institutions financières importantes, intéressées à voir comment leurs solutions pourraient les aider à innover rapidement».

La demande a ainsi augmenté pour les fintechs susceptibles d’aider les institutions financières à continuer de servir leurs clients dans un environnement virtuel. David Nault cite en exemple Flinks, de Montréal, «qui a connu une croissance exponentielle en raison de sa technologie qui facilite les transactions financières en ligne».

David Nault a lui aussi observé qu’au début de la pandémie, de nombreux investisseurs dans le secteur du financement de fintechs en démarrage ont fait une pause du côté des nouvelles start-ups afin de se concentrer sur le financement d’entreprises existantes. Un an plus tard, il signale toutefois que cela a changé : «Les investisseurs sont de retour à la table», dit-il.

Ils demeurent toutefois prudents et recherchent essentiellement «des entreprises qui bénéficient clairement du vent que peut leur insuffler le marché post-COVID», dit David Nault.

Il ajoute que pour s’engager dans de nouveaux investissements, les accélérateurs et autres incubateurs en technologie doivent nécessairement se sentir suffisamment à l’aise avec l’offre mise de l’avant en matière technologique pour s’engager sans avoir rencontré en personne les entrepreneurs derrière ces fintechs. Il s’agit présentement «du plus grand défi pour le secteur du capital-risque», selon lui.

Un défi que n’hésitent toutefois pas à relever certaines fintechs qui arrivent ainsi à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de la firme montréalaise Bacon Financial Technologies, mieux connue sous le nom de sa marque Hardbacon. Elle a annoncé le 1er mars 2021 qu’elle avait obtenu un financement de 1 166 400$provenant de plus de 800 investisseurs par l’entremise du portail de financement participatif en capital FrontFundr.

L’entreprise commercialise une application de finances personnelles et prévoit avec cet argent continuer à améliorer ses comparateurs de produits financiers, comme celui de cartes de crédit et de courtiers en ligne, et développer une version web de son application mobile.

Autre signe encourageant pour l’écosystème fintech de Montréal, le Centre financier international de Finance Montréal, qui se spécialise dans l’attraction d’entreprises financières internationales à Montréal, a accueilli au cours des derniers mois deux nouvelles entreprises, malgré la crise sanitaire.

Parmi elles, Futures First, une filiale de la multinationale Hertshten, a choisi Montréal pour y installer son premier bureau nord-américain. Futures First Canada fournit des services d’analyse de marché pour divers produits à terme et options dans toutes les catégories d’actifs, y compris les produits à revenu fixe, les matières premières, les actions et les produits énergétiques.

Jacques Deforges, qui se réjouit de la situation, affirme voir maintenant passer beaucoup d’offres d’emploi du côté des fintechs québécoises, ce qui démontre que le secteur demeure en pleine croissance.

«Cela dit, le recrutement de talents technologiques sera une grande préoccupation, tant du côté des fintechs que de celui des institutions financières. Ce sera un long et difficile retour à la normale pour tous, mais l’agilité et la résilience des fintechs nous laissent présager une relance réussie», ajoute-t-il.

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L’intelligence artificielle fait sa place https://www.finance-investissement.com/edition-papier/technologies-financieres/lintelligence-artificielle-fait-sa-place/ Mon, 22 Mar 2021 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78620 Le conseiller doit s'y intéresser.

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Le 8 février dernier, le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) annonçait la sélection de la firme Evovest, de Montréal, pour la gestion d’un mandat en actions mondiales.

Fondée en 2017 par Carl Dussault, son PDG, Evovest a lancé son premier fonds alimenté par l’intelligence artificielle (IA), le fonds Evovest Actions Mondiales, en février 2019.

«Start-up locataire de notre Station FinTech, Evovest, avec sa technologie novatrice, démontre l’immense potentiel de l’intelligence artificielle pour le secteur de la gestion d’actifs. Cette reconnaissance témoigne du dynamisme de l’entrepreneuriat financier au Québec», déclarait Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, en marge de cette annonce.

Ce témoignage de Finance Montréal, qui a contribué à la création du PGEQ, illustre bien dans quelle mesure le recours à l’IA dans le secteur financier se démocratise.

«Montréal est devenue une plaque tournante de la recherche en intelligence artificielle, et son écosystème en IA est en plein essor», affirme Investissement Québec, qui parle du Québec comme d’un pôle mondial de l’IA.

La société d’État en veut pour preuve la présence à Montréal des principaux acteurs du secteur de l’IA, dont DeepMind, Facebook, Google, Microsoft, Samsung et Thales, ainsi que la reconnaissance dont bénéficie la métropole relativement à ses chercheurs émérites en reconnaissance automatique de la parole, en vision par ordinateur, en traitement du langage naturel et en apprentissage par renforcement.

«L’Université McGill et l’Université de Montréal comptent plus de 250 chercheurs et doctorants dans des domaines liés à l’intelligence artificielle, soit la plus grande communauté universitaire en IA au monde», écrit Investissement Québec.

Les domaines d’application de l’IA sont multiples, par exemple celui de la santé, du transport et même militaire. Mais ses utilisations possibles en matière bancaire et financière sont aussi fort nombreuses. Cela inclut le traitement d’énormes masses de données et l’automatisation de diverses tâches répétitives.

«[On] peut avancer que les services financiers constituent un des secteurs à l’avant-garde de la transformation causée par la montée en puissance de l’intelligence artificielle», affirmait le CIRANO dans une étude traitant des incidences de l’IA sur la gestion des compétences dans le secteur des services financiers, publiée en septembre 2020.

Il n’est donc pas surprenant de constater la multiplication des projets de recherche appliqués au domaine financier.

L’Institut de valorisation des données (IVADO) a par exemple conclu un partenariat avec Quantolio en novembre 2019. Cette firme de technologie financière indépendante établie à Montréal se spécialise dans le développement de logiciels axés sur l’IA pour les gestionnaires d’actifs et de risques. Le partenariat, qui implique aussi le réseau Fin-ML (Machine Learning en Finance), cherche à améliorer les processus et stratégies d’investissement en intégrant les dernières technologies en IA.

L’Université de Sherbrooke a elle aussi conclu un partenariat visant à créer de nouveaux algorithmes IA au service de la finance. Elle le fait avec Laplace Insights, une firme émergente en intelligence d’investissements de Sherbrooke, par l’entremise d’une collaboration étroite de la firme avec le professeur Shengrui Wang, chercheur au Département d’informatique de la Faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke.

Depuis 2017, 18 étudiantes et étudiants en informatique, en mathématique, en finance et en génie informatique venant du baccalauréat, de la maîtrise et du doctorat ont contribué à ce projet, dans le cadre de stages coopératifs ou en tant que membres du personnel de recherche.

Pour leur part, les institutions financières, à l’instar des assureurs, ont créé sous différentes formes des équipes spécialisées de chercheurs et d’ingénieurs en IA afin de concevoir des produits compatibles avec l’IA. La Banque Royale du Canada a par exemple créé Borealis AI, dont le réseau de laboratoires est présent à Vancouver, Waterloo, Toronto et Montréal.

«La performance de nos équipes TI, les algorithmes que nous avons développés et l’intelligence artificielle que nous utilisons pour concevoir nos nouveaux produits sont les éléments clés qui permettent à Humania Assurance d’augmenter sa productivité tout en optimisant sa gestion des risques», indique Stéphane Rochon, président et chef de la direction de l’assureur.

Humania, avec le lancement d’HuGO en 2016, est devenue la première compagnie d’assurances au Canada à avoir utilisé l’analyse prédictive pour rendre une décision finale et non seulement stratifier le risque. Grâce à l’IA, HuGO permet d’émettre un dossier en quelques minutes dans la vaste majorité des cas, alors qu’il fallait auparavant 30 jours en moyenne pour le même genre d’émission.

«Au moment même où plus de 75 % des demandes d’assurance reçues au siège social sont traitées de façon automatique et émises en quelques minutes, cette approche numérique nous permet de rapidement supporter une hausse des ventes sans impact majeur sur l’entreprise», affirme Stéphane Rochon.

Pour la portion restante, Humania n’a pas cherché à programmer le dernier élément qui permettrait à l’IA d’agréger suffisamment d’information pour prendre une décision.

«Ce n’était pas logique et ça coûtait trop cher pour les bénéfices potentiels. Il est encore trop tôt pour le faire, à la fois chez Humania et pour l’industrie, alors c’est là que l’humain prend sa place. Cela étant dit, dans quelques années, nous pourrons aller vraiment plus loin», indique Stéphane Rochon.

Et les conseillers ?

Au cours des dernières années, l’attitude et les comportements des consommateurs vis-à-vis des questions financières en relation avec la technologie ont évolué, et la crise sanitaire qui a marqué les derniers mois a certainement accéléré cette tendance.

Une tendance qui s’accentue au moment où le Comité consultatif sur un système bancaire ouvert de Finances Canada poursuit ses consultations amorcées en janvier 2019, la deuxième phase de consultations s’étant tenue à la fin de 2020. La mission de ce comité consiste à examiner les divers aspects de la mise en oeuvre d’un système bancaire ouvert (open banking) au pays.

Dans un tel contexte, où les clients pourraient être en mesure de déterminer comment leurs données personnelles sont partagées depuis des fournisseurs existants, que ce soit leur institution financière, leur assureur ou leur gestionnaire de portefeuille, avec des tiers, comment les conseillers peuvent-ils faire évoluer leur pratique en conséquence ?

Simon Boulet, PDG de Wealthica, estime que la technologie apporte d’emblée de nombreuses possibilités aux conseillers, et que ceux-ci auraient «intérêt à explorer et apprivoiser les outils existants».

À cet égard, Simon Boulet affirme que les conseillers qui ont adopté son application, «qui permet aux conseillers et aux investisseurs d’avoir une vue d’ensemble sur leurs placements, voient la possibilité d’agréger les données de leurs clients comme un avantage compétitif et une façon de se démarquer».

Au sujet de l’open banking, Simon Boulet juge que son adoption au Canada est incontournable. «Ça va se faire, c’est juste une question d’années», analyse-t-il.

L’accès aux données qui sera alors rendu possible et les capacités en matière de traitement apportées par l’IA «vont clairement ouvrir le marché à de nouvelles occasions pour les conseillers, par exemple une plus grande facilité de consolider l’ensemble du portefeuille d’un client».

Bien que certains conseillers observent encore l’IA d’un oeil méfiant, celle-ci peut également s’avérer un «outil d’analyse sophistiqué»présentant d’énormes avantages dans la gestion du portefeuille de leurs clients, indique pour sa part Jean-Marc Patenaude, président de Laplace Insights.

L’IA propose à cet égard au conseiller un volet d’analyse fondée sur les mathématiques et des statistiques reposant sur des milliers d’événements financiers historiques. Un volet qui s’ajoute aisément à des outils bien établis, tels que l’analyse technique, fondamentale ou quantitative.

La capacité d’apprentissage et d’adaptation de l’IA offre ainsi au conseiller un outil de détection de nouvelles tendances et occasions qui, ultimement, complémente son processus d’analyse traditionnelle en lui suggérant une perspective différente fondée sur la combinaison de statistiques et la capacité d’identification des anomalies les plus pertinentes dans les marchés boursiers.

«Ces informations offrent une profondeur d’analyse fondée sur les statistiques et la science plutôt que sur des opinions humaines souvent assujetties aux biais et aux émotions», selon Jean-Marc Patenaude.

Il ajoute toutefois que le conseiller demeure le seul à bien connaître son client. «Son jugement s’avère donc d’autant plus pertinent.»

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Angela D’Angelo récompensée par l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/angela-dangelo-recompensee-par-laffq/ Tue, 16 Mar 2021 12:11:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78533 NOUVELLES DU MONDE - L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a dévoilé les lauréats de ses différents prix.

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Le conseil d’administration de l’AFFQ a décerné le prix Inspiration-Andrée-Corriveau à Angela D’Angelo, vice-présidente, développement et expérience client à la Financière Banque Nationale.

Titulaire d’un baccalauréat en Arts de l’Université Concordia, Angela D’Angelo « est reconnue pour sa vision atypique du leadership », indique l’AFFQ.

Comme gestionnaire, elle aborde les objectifs de l’organisation en développant le talent, le potentiel et les forces individuels des employés. Elle considère chacun d’eux comme une ressource essentielle au succès de l’entreprise, et surtout au succès financier de leurs clients. Femme dynamique, déterminée et résiliente, intègre et leader, elle réussit à se démarquer en tant que femme dévouée par sa capacité à faire rayonner ses employés, ses collègues et son entourage. Elle est une grande ambassadrice pour le rayonnement des femmes dans le milieu financier tant les femmes professionnelles que les investisseuses, signale aussi l’Association.

L’AFFQ tiendra la 2e édition de sa web-célébration sous le thème « l’Unité, une force essentielle des talentueuses », le jeudi 27 mai prochain. C’est à cette occasion que différents prix seront officiellement remis, de même que l’identité d’autres lauréates seront dévoilées.

C’est notamment le cas du Prix Étoile montante, remis à une membre de l’AFFQ dont la carrière est en plein essor et qui s’est illustrée par ses qualités professionnelles dans le domaine de la finance et des affaires.

Les finalistes sont :

  • Caroline Bergeron, directrice principale, développement des affaires et relations investisseurs, Innocap.
  • Aliénor Armand-Linot, directrice en chef, ressources naturelles, Investissements PSP.
  • Natalya Novikov, associée et chef de la direction financière, Cycle Capital.

C’est aussi le cas pour le Prix Leadership, qui est remis à une membre s’étant illustrée par son leadership dans le domaine de la finance et des affaires.

Les finalistes sont :

  • Louise Boivin, vice-présidente, Bureau de projets et Modernisation bancaire, Desjardins
  • Marie-Claude Soucy, vice-présidente des services administratifs, Autorité des marchés financiers
  • Annamaria Testani, première vice-présidente, Banque Nationale Investissements

L’AFFQ a par ailleurs dévoilé d’autres lauréats.

Le Prix Initiative pour l’avancement des femmes en finance, offert pour une initiative visant le développement, la promotion et l’avancement des femmes en finance, est remis à l’initiative : Programme – Femmes en investissement de CFA Montréal.

Le prix Alter Ego, décerné à un homme qui incarne et partage la vision de l’AFFQ, est remis à Guy LeBlanc, président-directeur général chez Investissements Québec.

Quant au Prix Coup de chapeau du jury, il est remis à Mano Malu, directrice principale, Crédit commercial, TD Services aux entreprises. Le jury a tenu à souligner le parcours de cette « femme talentueuse d’exception qui, malgré les embûches qui ont parsemé son chemin, a gravi les échelons pour devenir une leader hors pair ».

Finalement, l’AFFQ a dévoilé les lauréates de prix qui honorent des femmes qui ont excellé au cours de leurs études universitaires en finances.

Le Prix Relève Desjardins 2021 est remis à Chourouk Bouguerra, étudiante à l’Université Laval et à Alycia Brodeur-Charron, étudiante à HEC Montréal.

Le Prix Relève RBC 2021 est remis à Coralie Beaudet, étudiante à l’Université Laval.

Le Prix Relève CDPQ 2021 est remis à Emmie Grégoire-Salmon, étudiante à HEC Montréal.

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Union prometteuse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/actualites-edition-papier/union-prometteuse/ Mon, 01 Feb 2021 00:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77981 Ils ont fusionné deux assureurs performants.

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La naissance de la plus grande mutuelle d’assurance au Canada issue de la fusion d’égal à égal de deux assureurs québécois est méritoire, selon le jury du Top des leaders de l’industrie financière.

C’est pourquoi, pour la première fois de l’histoire de Finance et Investissement, ce jury nomme deux Personnalités financières de l’année 2020, soit Jean-François Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva, la mutuelle issue de la fusion de SSQ Assurance et de La Capitale, et Jean St-Gelais, président du conseil d’administration de Beneva. Ils sont aussi gagnants de la catégorie Assureurs de personnes.

L’audace, la vision, l’ouverture et la volonté des dirigeants ont mené, le 2 juillet 2020, à la création de cette entreprise.

Beneva comptera au total 4 700 employés, aura des actifs sous gestion combinés s’élevant à plus de 20 G$, des primes consolidées de 5 G$et plus de 3,5 millions de membres. «Nous saluons cette réalisation importante. La nouvelle entité, qui gardera son siège social à Québec, pourra ainsi concurrencer d’autres grands groupes pancanadiens. Ils ont réalisé cette fusion tout en continuant d’avoir d’excellents résultats», note le jury.

Le résultat net combiné des deux entités et les primes brutes combinées se sont élevés à 227,8 M$ et à 4,7 G$ respectivement en 2019, d’après un sommaire produit pour Finance et Investissement. Le premier a augmenté de 34 % en un an et à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 13,2% de 2014 à 2019; les secondes ont crû de 9,24 % en un an et à un TCAC de cinq ans de 5,3 %. Pour les six premiers mois de 2020, le résultat net combiné se chiffre à 85,1 M$ et les primes brutes combinées, à 2,4 G$, soit une hausse de 52,5 % et 4,6 % respectivement par rapport à la même période de 2019.

Les ventes en assurances individuelles combinées et les ventes en placement combinées se sont élevées à 50,1 M$ et 1,2 G$ respectivement en 2019. Les premières ont baissé de 1,57 % en un an et ont connu un TCAC de 4,2 % de 2014 à 2019. Les secondes ont crû de 0,6 % en un an et à un TCAC de cinq ans de 6,7 %. Pour les six premiers mois de 2020, les ventes en assurances individuelles se chiffrent à 23 M$ et les ventes en placement, à 673 M$, soit une baisse de 3,7 % et une hausse de 11,8 % respectivement par rapport à la même période de 2019.

Bien que la pandémie n’ait pas trop nui à la performance des assureurs, celle-ci a accru la complexité du regroupement annoncé en janvier 2020, conf irme Jean-François Chalifoux: «Le statut mutualiste de nos organisations est généralement un atout, mais dans ce contexte, il amène une dimension particulière, car nous sommes constitués en vertu de lois privées.»

Outre l’obtention des autorisations de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et du ministre des Finances, cette fusion, pour se réaliser, nécessitait que ces lois privées soient modifiées par l’Assemblée nationale.

Malgré l’incertitude liée à la pandémie, les dirigeants ont poursuivi le regroupement, dit Jean St-Gelais: «Nous avons expliqué au gouvernement que la situation n’avait pas changé et qu’à long terme, les mêmes enjeux se présentaient.»

Parmi ces enjeux, Jean St-Gelais cite principalement les investissements massifs en matière de technologie permettant de nourrir l’innovation, le recrutement de main-d’œuvre qualifiée, la concurrence issue des firmes de technologie financière, ainsi que l’accentuation continue des exigences réglementaires.

«Nous aurions très bien pu continuer chacun de notre côté, car chacune de nos organisations était en bonne situation financière. Mais les enjeux auxquels nous faisions face, il valait mieux les aborder [en étant] regroupés», résume Jean St-Gelais.

L’adoption des deux projets de loi d’intérêt privé requis s’est déroulée le 2 juin à l’Assemblée nationale, et l’annonce officielle de la fusion s’est faite le 3 juillet, après l’obtention des autorisations réglementaires requises.

Organisations résilientes

En mars, les directives de la santé publique ont forcé le passage au télétravail en moins de 10 jours pour 95 % des employés de SSQ et La Capitale. «Rapidement, les gens se sont mis en mode solution, et avec une combinaison d’ingéniosité et d’engagement, on a réussi à envoyer un maximum de travailleurs en télétravail de façon sécuritaire», affirme Jean-François Chalifoux.

Afin d’en gérer les risques, la direction a notamment communiqué de manière constante avec les employés et mené des ateliers d’évaluation des risques de fraude interne avec les gestionnaires.

Jean-François Chalifoux, qui est actuaire, évoque aussi la solidité financière «plus qu’appréciable» des deux entreprises comme un autre des facteurs ayant facilité une continuité des opérations aussi fluide.

Au 30 juin 2020, le ratio de solvabilité de SSQ Assurance était de 154 % et celui de La Capitale, de 166 %, soit un sommet pour les deux entités depuis le 31 décembre 2018.

L’agence de notation A.M. Best a fait passer la cote de SSQ, Société d’assurance vie de «A-» à «A» à l’automne 2019, et l’a confirmée de nouveau en janvier 2020 lors de l’annonce du projet de regroupement, de même qu’en septembre 2020 à la suite de l’analyse annuelle, malgré les enjeux générés par la pandémie.

Le télétravail a favorisé la collaboration entre les travailleurs des deux assureurs qui ne se seraient sans doute pas croisés en d’autres circonstances, dit Jean St-Gelais: «Quand on est dans notre bureau, on regarde nos petits bobos, mais il y avait quelque chose de plus grand qui interpellait tout le monde. Ç’a été positif pour les deux organisations.»

Résultat: on a respecté l’échéancier d’origine, précise-t-il: «Ce type de regroupement d’égal à égal d’entreprises de même taille, des mutuelles de surcroît, c’est pas mal unique dans l’histoire au Canada.»

«Cela implique deux mutuelles d’assurance fondées dans les années 1940 qui s’appuient sur des valeurs humaines très fortes, de taille similaire et aux activités complémentaires, et qui montrent également une volonté forte de croître dans les marchés de l’Ontario, de l’Ouest canadien et des provinces atlantiques», ajoute Jean-François Chalifoux.

La Capitale est reconnue comme un acteur en assurance de dommages et est présente dans le secteur de l’administration publique. SSQ Assurance est davantage reconnue pour son expertise en assurance collective et sa présence dans le secteur public auprès des syndicats et des travailleurs de premières lignes. L’union génère ainsi beaucoup de complémentarité, selon lui.

C’est notamment le cas en assurance individuelle et services financiers. «Bien qu’il soit l’un des plus petits secteurs dans la nouvelle organisation, il a doublé de taille et est celui qui a connu la plus forte croissance en raison de la fusion, autant en nombre de conseillers qu’en pourcentage des ‘en vigueur’ et des actifs», affirme Jean-François Chalifoux.

Beneva compte bâtir sur cette fondation, «qui est beaucoup plus solide qu’elle ne l’était auparavant. C’est assurément un secteur de croissance future sur le marché canadien», ajoute-t-il.

Une fois le regroupement réussi, est-ce que Beneva aimerait que d’autres mutuelles se joignent à elle ? «Que ce soit Humania Assurance, UV Assurance, Promutuel Assurance ou une autre, s’il y a moyen d’arrimer nos stratégies pour croître ensemble dans l’intérêt de toutes les parties prenantes, je ne vois pas pourquoi on ne prendrait pas le temps de regarder cela très sérieusement, avec une bonne ouverture d’esprit», lance Jean St-Gelais.

Projets innovants maintenus

L’innovation occupe une place de choix chez Beneva, en continuité avec les pratiques qui avaient déjà cours au sein de La Capitale et de SSQ Assurance, note Jean-François Chalifoux.

Par exemple, le centre d’expertise en modélisation et en analytique de La Capitale a développé un modèle permettant de déterminer la probabilité d’une perte totale à la suite d’un accident automobile. Ce modèle a permis d’optimiser le processus de gestion des sinistres et d’améliorer la prise en charge des clients victimes d’accidents graves.

Le dirigeant signale aussi, au nombre des projets pilotes de vente d’assurance individuelle, une solution en ligne à émission rapide lancée chez SSQ Assurance en juin 2020. Elle permet aux intermédiaires de marché d’offrir à leurs clients une assurance vie simplifiée, dotée de couvertures pouvant aller jusqu’à 500 000$et de primes compétitives, en 60 minutes après la soumission.

La pandémie est un catalyseur de tendances, dont celle du télétravail, selon Jean-François Chalifoux: «On ne reviendra pas où on en était en février 2020. On va atterrir quelque part où on aura beaucoup plus de flexibilité.

Le virage numérique dans l’industrie s’est accéléré, constate-t-il: «Soudainement ce sont nos clients qui nous disent qu’il serait temps d’éliminer le papier. En deux mois, on a fait plus de progrès qu’on en aurait fait en deux ans.»

Il cite l’adoption du certificat d’assurance électronique, la numérisation de la documentation dans plusieurs secteurs d’activité, la signature électronique, tous des projets qui «se sont déployés rapidement parce que le contexte s’y prêtait».

L’automne dernier, Beneva prévoyait que «d’ici la fin de l’année 2020, tous les placements de l’entreprise regroupée, soit 18 G$, soient gérés selon les principes d’investissements responsables de l’Organisation des Nationales unies. Ceci inclut l’ensemble des placements des fonds généraux ainsi que tous les gestionnaires des fonds distincts», d’après un document de Beneva.

«L’engagement philanthropique de ces deux hommes dans la région de Québec est aussi remarquable ainsi que leur implication au sein de l’industrie, note également le jury du Top des leaders. Notamment, en 2020, Jean-François Chalifoux a été élu président du conseil d’administration de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes.»

Jean-François Chalifoux a été élu président du Centre de développement en assurances et services financiers (Puissance Onze) en novembre 2019, en plus de s’impliquer dans différentes causes. Il a par exemple coprésidé la campagne 2020 de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, et celle du Cyclo-Défi de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Jean St-Gelais est président du conseil d’Investissement Québec et président du conseil de l’Université Laval. Il siège aussi au conseil de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec et s’implique auprès de la Fondation Véro & Louis.

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