Ipsos – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 23 Jul 2024 11:41:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Ipsos – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Pessimisme des Canadiens à l’égard de leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pessimisme-des-canadiens-a-legard-de-leurs-finances/ Tue, 23 Jul 2024 11:41:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101977 Malgré la baisse des taux.

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La récente réduction des taux d’intérêt par la Banque du Canada n’a pas modifié les perceptions négatives des Canadiens à l’égard de leurs finances personnelles, indique un nouveau sondage.

L’indice des dettes à la consommation de MNP, réalisé trimestriellement par Ipsos, a chuté de six points par rapport au trimestre précédent, à 85 points, ce qui, selon le cabinet spécialisé en insolvabilité, témoigne d’opinions de plus en plus négatives sur la situation d’endettement des répondants.

Les deux tiers des personnes interrogées affirment avoir désespérément besoin d’une baisse des taux d’intérêt, tandis que plus de la moitié craignent que les taux ne baissent pas assez rapidement pour leur apporter l’aide financière dont elles ont besoin.

La banque centrale a abaissé son taux directeur d’un quart de point de pourcentage à 4,75 % en juin et les économistes s’attendent à une nouvelle baisse lorsque les responsables se réuniront mercredi pour prendre la prochaine décision sur les taux.

Le rapport de MNP révèle que 46 % des Canadiens sont à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations financières, tandis que trois sur dix se disent incapables de payer leurs factures et leurs dettes.

Le président de MNP, Grant Bazian, affirme qu’avec les prix de nombreux produits de première nécessité toujours élevés, « ils sont nombreux à ne pas avoir encore constaté de diminution importante dans leurs dépenses mensuelles (…) pour alléger le poids financier ».

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Plus de Canadiens inquiets à propos de leurs dettes  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-canadiens-inquiets-a-propos-de-leurs-dettes/ Thu, 20 Jan 2022 13:07:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84731 La moitié des ménages peinent à joindre les deux bouts à la fin du mois. 

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La pandémie, l’inflation et les faibles taux d’intérêt ont fait mal aux finances des ménages et les ont conduits à recourir davantage au crédit en 2021. Résultat, leur confiance au sujet de leurs finances personnelles et de leur capacité à rembourser leurs dettes est à son plus bas, selon MNP.

L’indice des dettes à la consommation produit par le cabinet d’insolvabilité, à partir de données compilées chaque trimestre par Ipsos, affiche un recul de sept points, le pointage le plus bas depuis sa création.

Selon MNP, un plus grand nombre de ménages doutent d’arriver à joindre les deux bouts cette année (55 %, en hausse de 5 points de pourcentage). Ils sont également davantage préoccupés par leur niveau d’endettement (43 %, en hausse de 5 points). Et moins de trois répondants sur dix croient pouvoir tenir le coup sans s’endetter davantage.

Au total, 16 % des répondants estiment que leur endettement est pire aujourd’hui qu’il y a un an, une hausse de quatre points de pourcentage depuis septembre dernier. Les faibles taux d’intérêt sont cités comme des incitatifs à dépenser plus chez six répondants sur dix.

Une dette de plus en plus inquiétante

« La dette des ménages devient de plus en plus inquiétante. Généralement, les Canadiens sont un peu moins optimistes à l’égard de leurs finances lorsque les factures des Fêtes arrivent, mais cette année, leur insécurité est encore plus grande, probablement en raison du variant Omicron et de la lassitude attribuable à la pandémie, mais aussi de la montée de l’inflation et de la hausse potentielle des taux d’intérêt cette année », commente Grant Bazian, président de MNP.

Vous risquez donc de voir le sentiment d’insécurité financière augmenter chez vos clients. Selon MNP davantage de ménages se disent inquiets de leur situation financière au cours des cinq prochaines années, et un plus grand nombre d’entre eux croient qu’ils seront davantage endettés.

Tout événement imprévu est susceptible de mettre à risque ce fragile équilibre financier. Une dépense imprévue, une perte d’emploi, d’une diminution du nombre d’heures de travail, une maladie, un décès, un divorce ou une séparation sont autant d’épées de Damoclès qui renforcent le stress et l’anxiété financière chez les clients.

Mauvaises habitudes financières 

Dans ce contexte, il est devenu plus difficile pour bon nombre d’entre eux d’économiser et ils ont tendance à développer davantage de mauvaises habitudes financières, comme :

  • régler le montant minimum sur leur carte de crédit,
  • emprunter des sommes qu’ils peineront à rembourser;
  • ou se laisser tenter par des aubaines.

Les clients auront donc besoin plus que jamais de conseils pour mieux maîtriser leur situation financière en 2022. Vous pouvez leur suggérer plusieurs solutions, comme revoir leur budget ou effectuer des remboursements automatiques sur leurs cartes de crédit.

« L’aide d’un professionnel en insolvabilité peut également s’avérer utile, car gérer le fardeau de l’endettement seul peut créer un sentiment d’isolement très fort. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide dès les premiers signes de difficulté », soutient Grant Bazian.

Dans tous les cas, un dialogue franc et ouvert avec les clients s’impose en amont, afin de repérer les risques éventuels et mettre une stratégie en place avant que les problèmes financiers surgissent.

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La pandémie pèse lourd sur les finances des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-pandemie-pese-lourd-sur-les-finances-des-canadiens/ Tue, 01 Dec 2020 13:24:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76643 Un tiers d’entre eux avouent qu’ils n’étaient pas prêts.

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Nombre de Canadiens avouent que la pandémie a pesé lourd sur leurs finances et plusieurs craignent devoir renoncer à certains de leurs rêves, révèle le Sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie.

Ainsi, plus du tiers des sondés (36 %) estiment devoir faire une croix sur leur rêve de devenir propriétaire, 28 % craignent de ne pas pouvoir assumer le coût des études postsecondaires de leurs enfants ou de ne pas pouvoir épargner suffisamment pour leur retraite.

Sans compter que plus de la moitié des propriétaires (58 %) et des locataires (54 %) craignent de ne pas pouvoir s’acquitter de leurs paiements.

Concrètement, depuis le début de la pandémie, les Canadiens consacrent en moyenne la moitié de leur revenu dans des dépenses essentielles comme la nourriture et le logement.

« La pandémie a amplifié le sentiment que leurs objectifs financiers sont irréalisables, commente Mario Cloutier, chef de la distribution, région du Québec, de la Banque Manuvie. Cependant, lorsqu’on demande aux Québécois ce qu’ils pensent de leur avenir financier, ils ont tendance à dire qu’ils se sentent en confiance par rapport au reste du pays. »

Pas prêts financièrement

Le sondage de Manuvie démontre que plus du tiers des Canadiens (35 %) n’étaient pas financièrement prêts à faire face à la COVID-19. De plus, la pandémie a eu des répercussions globalement négatives sur 69 % des répondants. Un peu moins de la moitié (42 %) estiment qu’il leur faudra au moins un an pour s’en remettre complètement.

La situation faisant qu’actuellement, un quart des Canadiens peinent à s’acquitter de leurs factures.

Une situation contrastée

Toutefois, la pandémie n’a pas touché tous les Canadiens de la même façon, certains s’en sont ainsi mieux tirés que d’autres et ont même vu leur situation s’améliorer. Les Canadiens de moins de 40 ans semblent être les plus touchés sur le plan financier.

Le sondage de Manuvie souligne de nombreux contrastes. Ainsi, alors qu’en moyenne les Canadiens parviennent à épargner davantage qu’il y a un an, soit 16 % de leur salaire avant impôt contre 14 % en 2019, 24 % d’entre eux ne mettent rien de côté, soit une augmentation de 5 points de pourcentage par rapport à l’an dernier.

Parmi les Canadiens endettés, un autre 24 % indiquent qu’ils le sont en raison de leurs dépenses courantes, une autre augmentation par rapport au sondage de 2019. Cela prouve que davantage d’entre eux ont dû mal à joindre les deux bouts. Pourtant, la proportion de Canadiens endettés a diminué de 6 points de pourcentage, passant de 27 % à 21 % en un an.

La santé mentale pas épargnée

Cette situation pèse sur la santé mentale des Canadiens. Près de la moitié (46 %) des Canadiens endettés affirment que leur endettement nuit à leur santé mentale, une augmentation de 10 points de pourcentage par rapport à 2019.

« À cause de la pandémie de COVID-19, de nombreux Canadiens ressentent plus d’anxiété et de peur. L’endettement amplifie le phénomène et nous rend plus vulnérables à l’incertitude », explique la Dre Georgia Pomaki, chef des spécialistes en santé mentale à Manuvie.

« Pour développer sa résilience et son sentiment de sécurité, on peut notamment réfléchir à ce qu’on peut faire pour mieux se préparer aux dépenses imprévues, ce qui permettra de réagir plus efficacement aux problèmes lorsqu’ils surviendront », ajoute-t-elle.

À votre tour de relever vos manches, car il y a fort à parier qu’un plan financier pourrait en aider plus d’un.

Ce sondage a été mené en ligne par Ipsos auprès de 2001 Canadiens, âgés de 20 à 69 ans, dont le ménage présentait un revenu supérieur à 40 000 $.

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Davantage informés et critiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/davantage-informes-et-critiques/ Sun, 01 Nov 2020 04:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76095 De 2016 à 2019, les investisseurs ont amélioré leurs connaissances en matière de frais et de rendement, mais ont été moins nombreux à se dire satisfaits de la relation avec leur conseiller.

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C’est l’un des constats qui se dégagent d’une étude des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), pour laquelle on a sondé les investisseurs canadiens de 2016 à 2019 pour mesurer les effets de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) et du régime d’information au moment de la souscription sur leurs connaissances, leur attitude et leur comportement.

Selon les ACVM, l’étude «a révélé des améliorations entre 2016 et 2019 pour 40 % des éléments examinés, particulièrement la connaissance des frais».

Tant le pourcentage des investisseurs affirmant connaître le montant des frais qu’ils paient que la proportion de ceux sachant s’ils paient des frais ou non ont augmenté depuis 2016. La connaissance des frais à payer pour l’achat, la possession ou la vente de placements en ce qui concerne le compte (frais associés aux produits) est passée de 48 % en 2016 à 51 % en 2019. La connaissance des frais à payer pour la tenue, la gestion ou l’administration du compte (frais associés au compte) est, quant à elle, passée de 43 % en 2016 à 51 % en 2019.

Or, les ACVM mettent un bémol par rapport à la connaissance sur les frais dans leur rapport : «les investisseurs […] sont plus nombreux à déclarer connaître le montant des frais qu’ils ont payés qu’à savoir que des frais existent sur leurs produits et compte».

Par exemple, en 2019, alors que 72 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé suivant : «Je connais le montant des frais que j’ai payés à ma firme pour mes placements au cours des 12 derniers mois», 52 % ont répondu oui à la question «Avez-vous des frais à payer pour la tenue, la gestion ou l’administration de votre compte ?»

Les ACVM jugent que la dernière mesure est davantage impartiale et estiment que cet écart «pourrait également découler du biais de désirabilité sociale, plus précisément le désir des répondants de se présenter comme adoptant des comportements considérés comme convenables socialement».

Selon le rapport, les investisseurs ont déclaré avoir une meilleure compréhension de l’incidence des frais sur les rendements de leurs placements en 2019 comparativement à 2016.

À la question : «Les frais associés à votre compte ou à vos placements ont-ils un impact sur le rendement que vous procure le capital investi ?», 51 % ont répondu par l’affirmative en 2019, contre 41 % en 2016, écrivent les ACVM. Ils ont été 39 % à répondre qu’ils comprennent l’incidence de tous les frais sur le rendement de leurs placements en 2019, comparativement à 33 % en 2016.

Le biais de désirabilité sociale cause aussi un décalage quant aux connaissances sur l’incidence des frais sur le rendement. En effet, en 2019, 80 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé suivant : «J’ai une bonne compréhension de l’impact des frais sur le rendement de mes placements», par rapport à 75 % en 2016, ce qui est supérieur à la proportion de ceux qui ont dit que les frais ont un impact sur leur rendement.

De plus, bien que la majorité des investisseurs affirment avoir eu une conversation avec leur conseiller sur l’incidence des frais sur le rendement (79 % en 2019), aucune augmentation significative sur ce point n’a été notée de 2016 à 2019.

Il est normal que cette donnée stagne, d’après Jean Morissette, consultant, ancien président de Services financiers Partenaires Cartier et ex-associé fondateur de Talvest : «Cette information a été abordée par les conseillers au début de la relation avec leurs nouveaux clients, mais ce n’est pas quelque chose que nous répétons à chaque rencontre par la suite.»

Bien que le président de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), Flavio Vani, croie que le MRCC 2 «a forcé l’industrie à être plus claire» et qu’un sondage sur l’efficacité de cette réglementation est utile, ce dernier juge que les divulgations ne répondraient que partiellement au besoin de l’investisseur : «Les ACVM abordent la question des frais avec une vision tunnel. La question est beaucoup plus complexe.» L’APCSF conteste, depuis l’implantation du MRCC 2, que les courtiers soient contraints de divulguer les commissions qu’ils reçoivent et non l’ensemble des frais payés par le client, y compris le ratio des frais de gestion.

En outre, l’étude demandait entre autres aux investisseurs de répondre à la question suivante en songeant au rendement et aux frais de leur principal compte de placement : «Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de la relation que vous avez avec votre conseiller ?» En 2016, 88 % des répondants en étaient satisfaits, par rapport à 83 % en 2019. Cette réduction n’était par contre pas uniforme d’une province à l’autre. De 2016 à 2019, la satisfaction a reculé de 90 % à 84 % au Québec, et de 89 % à 81 % en Ontario.

Parmi les trois segments d’investisseurs interrogés sur cette question, soit ceux dont le conseiller détient une autorité discrétionnaire, ceux dont le conseiller n’en détient pas et ceux dont le compte principal se trouve auprès d’une société de gestion de portefeuille, seul le premier a connu une baisse «statistiquement significative», selon les ACVM, soit de 93 % en 2016 à 86 % en 2019.

Selon Jean Morissette, le sondage ne nous permet pas de déterminer les causes de cette baisse de satisfaction. Il émet l’hypothèse d’un lien avec la volatilité des marchés.

«Entre 2016 et 2019, la situation a beaucoup changé. En 2016, nous étions dans un marché haussier depuis environ sept ans. En 2019, nous sommes revenus dans une période de volatilité. Quand les performances sont au rendez-vous, les investisseurs ont rarement des préoccupations par rapport aux frais et aux rendements, et sont satisfaits de leurs courtiers», fait-il valoir.

Le directeur de l’éducation financière à l’Autorité des marchés financiers (AMF), Camille Beaudoin, y voit quant à lui le reflet d’une des préoccupations mises en lumière par L’Indice Autorité de l’AMF, soit que les investisseurs devraient entrevoir davantage leur relation avec leur conseiller comme un partenariat-clé dans leur vie.

«Faire affaire avec un représentant peut entraîner de meilleurs comportements financiers. Cependant, les gens ont de la difficulté à poser des questions à ce dernier, ce qui cause peut-être leur insatisfaction quant à la relation», indique-t-il.

Camille Beaudoin évoque que cet aspect est d’ailleurs un des nombreux maillons qui tissent la toile de la Stratégie québécoise en éducation financière de l’AMF. Le plan d’action 2019-2022 qui en découle vise entre autres l’acquisition de la compétence suivante chez les investisseurs : «Préciser les sources fiables d’information pour prendre des décisions éclairées», sources qui incluent un «professionnel de la finance (représentant) en mesure de leur fournir les services appropriés à leurs besoins».

Camille Beaudoin, Jean Morissette et Flavio Vani se rejoignent sur un point : l’obligation de transmettre l’aperçu du fonds au client a été bénéfique. Le sondage effectué par les ACVM confirme d’ailleurs que ce document est utilisé et que les investisseurs semblent l’apprécier tel quel.

Selon les investisseurs ayant un conseiller sans autorité discrétionnaire et ayant acheté un fonds commun au cours des 12 derniers mois au moment d’être sondés, l’aperçu du fonds était l’outil le plus utilisé, c’est-à-dire à 58 % en 2016 et à 69 % en 2019.

«L’industrie s’est habituée à utiliser ce document qui est relativement bien fait et accessible pour les clients comparativement à ceux que nous avions avant», observe Jean Morissette.

«Je suis persuadé que pour une partie du bassin d’investisseurs, même l’aperçu du fonds demeure trop complexe», nuance quant à lui Camille Beaudoin, dont le service a produit des campagnes publicitaires sur l’aperçu du fonds lancées sur les réseaux sociaux par l’AMF dans les dernières années.

Ces sondages risquent d’orienter les régulateurs provinciaux dans leurs prochaines réformes : «Ce rapport nous fournit des données de référence sur la situation actuelle qui pourraient servir à orienter d’autres projets de réformes à plus long terme, notamment celles qui s’inscrivent dans la continuité des réformes axées sur le client», indique Sylvain Théberge, directeur des relations médias de l’AMF, dans un courriel.

Ces conclusions devraient également orienter les prochaines obligations réglementaires pour les fonds distincts. «Les ACVM et le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance ont annoncé cet été qu’ils collaborent à l’élaboration d’une approche uniforme en matière de communication de l’information pertinente liée aux coûts et au rendement des placements des fonds d’investissement et des fonds distincts», écrit Sylvain Théberge.

Menée par Innovative Research Group, l’enquête des ACVM reposait sur un sondage de base réalisé par Affaires publiques Ipsos en 2016 auprès de quelque 3 500 investisseurs canadiens, suivi de six vagues successives ayant compté environ 2 000 répondants.

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La confiance financière des Québécois s’améliore https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-confiance-financiere-des-quebecois-sameliore/ Fri, 24 Jul 2020 12:05:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67820 Malgré les conséquences de la COVID-19 sur l’économie et les marchés.

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Les Québécois font preuve d’une grande résilience malgré la pandémie, conclut IG Gestion de patrimoine à la suite de la mise à jour semestrielle de son indice de confiance financière IG en partenariat avec Ipsos Canada.

Selon cet indice, la confiance des Québécois a augmenté en 2020 par rapport à novembre 2019 passant de 56 % à 60 %, ce qui montre la détermination des Canadiens.

Plusieurs raisons expliquent cette situation selon Ipsos Canada : en premier lieu, il faut considérer le fait que le sondage a été mené une fois que les effets initiaux de la crise, comme l’anxiété et les pertes d’emplois, se soient estompés et après la mise en œuvre des programmes gouvernementaux d’urgence et le début des discussions sur la réouverture de l’économie. Les Canadiens pouvaient donc imaginer que le pire était derrière eux.

Dans le sondage, les Canadiens se disent plus confiants qu’en 2019 sous plusieurs rapports :

  • Ils se sentent davantage en mesure de sécuriser leur avenir financier (+4 points de pourcentage par rapport à 2019)
  • Ils estiment prendre de bonnes décisions financières (+5 points de pourcentage)
  • Ils pensent pouvoir atteindre leurs objectifs financiers (+5 points de pourcentage)

L’étude révèle également que les personnes faisant affaire avec un conseiller craignent moins l’avenir que celles qui n’en ont pas; leur niveau de confiance est respectivement de 66 % et 56 %.

« D’un bout à l’autre du pays, les Canadiens réagissent avec courage et font preuve d’un optimisme prudent, malgré toutes les épreuves endurées durant la première moitié de l’année, dit Jeff Carney, président et chef de la direction d’IG Gestion de patrimoine et de la Financière IGM. Et bien que le pire de la crise semble appartenir au passé, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve et nous devons donc rester prudents quant à notre santé – et à nos finances personnelles. »

Les jeunes en perte de contrôle

Même si le sondage montre que les répondants semblent généralement confiants en ce qui concerne leurs finances, ils se sentent toutefois moins en mesure de prendre en charge leur situation financière personnelle que l’an dernier. Ce ratio est ainsi tombé à 23 % en 2020 contre 31 % en 2019.

De plus, les jeunes (18 à 34 ans) ont subi de plein fouet les effets de la COVID-19. Plus du quart d’entre eux (27 %) déclarent avoir perdu leur emploi et 29 % ont vu leurs heures de travail être réduites.

« Prendre en charge ses finances personnelles commence par une meilleure compréhension de celles-ci, réagit Jeff Carney. C’est la raison pour laquelle nous croyons que la littératie financière est si importante. »

Ce dernier propose quelques dispositions pour mieux contrôler ses finances :

  • Travailler avec un professionnel pour créer un plan financier et établir des objectifs à court et long terme
  • Revoir son portefeuille de placements pour s’assurer qu’il est adapté à sa tolérance au risque et qu’il est bien diversifié
  • Préparer un budget et le respecter
  • Prévoir un fonds d’urgence en cas d’imprévu

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Les Québécois ne savent pas différencier le REER du CELI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-quebecois-ne-savent-pas-differencier-le-reer-du-celi/ Wed, 29 Jan 2020 13:11:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63801 Près du tiers des Québécois admettent ne pas comprendre la différence entre ces deux comptes d’épargne, selon un récent sondage de la Banque TD.

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Ce manque de connaissance est d’autant plus surprenant que plus de la moitié des Québécois sondés considèrent leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) comme un élément indispensable de leur stratégie d’épargne.

« Que vous planifiiez pour une retraite encore loin dans le temps ou pour un objectif à plus court terme, deux options bien connues du public, les REER et les CELI, constituent des solutions de premier plan quand vient le temps de faire fructifier votre épargne, explique Sylvie Demers, présidente, direction du Québec, Groupe Banque TD. Comme de nombreux Québécois se sont fixé des objectifs à long et à court terme, une combinaison alliant CELI et REER s’avère dans bien des cas la bonne solution. Cependant, il importe de comprendre les principales différences entre les deux. »

À chaque situation, son outil

Quand on leur demande quel est le meilleur véhicule d’épargne en vue de la retraite, nombre de sondés préfèrent le REER (55 %) au CELI (21 %). Cependant la tendance s’inverse, quand il s’agit d’épargne dans le but d’une rénovation résidentielle. À ce moment-là, les sondés préfèrent largement le CELI (46 %) au REER (15 %).

Les résultats sont plus divisés quand la question concerne cette fois le meilleur véhicule pour une mise de fonds sur une première propriété. Un peu plus du quart des sondés (26 %) estiment que le CELI est la meilleure option, contre 35 % pour le REER.

L’incertitude augmente toutefois lorsqu’il est question des retombées fiscales associées à ces deux véhicules d’épargne. Plus du tiers des répondants (35 %) disent ne pas comprendre les conséquences fiscales du CELI et 31 % affirment la même chose par rapport au REER. Plus inquiétant, 17 % des répondants choisiraient un CELI pour réduire son revenu imposable pour l’année suivante. Cela démontre bien le manque de compréhension face à ces véhicules.

« Les données du sondage démontrent que de nombreux Québécois ne comprennent pas tout à fait les caractéristiques d’un CELI et d’un REER, comme les avantages fiscaux et les conséquences associées à un retrait », note Sylvie Demers.

Ce sondage a été réalisé par Ipsos pour le compte de la banque TD du 17 au 19 décembre 2019. Pour les besoins de celui-ci, 1500 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, dont 309 répondants du Québec, ont répondu à un sondage en ligne.

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