J.D. Power and Associates – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 10 Jun 2022 11:59:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png J.D. Power and Associates – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La négociation sans commission accroît la satisfaction des investisseurs amateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/la-negociation-sans-commission-accroit-la-satisfaction-des-investisseurs-amateurs/ Fri, 10 Jun 2022 11:59:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87201 Plus d'un tiers des boursicoteurs interrogés au Canada ont investi dans des cryptomonnaies.

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La course à la baisse des frais de transaction est à l’origine de la satisfaction des clients et du mouvement dans le secteur des placements autogérés au Canada, selon l’étude J.D. Power 2022 Canada Self-Directed Investor Satisfaction Study.

Les transactions sans commission de Courtage direct Banque Nationale et de Courtage en ligne Desjardins mènent à un « point d’inflexion » dans le secteur des placements autogérés, pointe l’étude.

Ce rapport annuel classe la satisfaction des investisseurs sur une échelle de 1 000 points. La Banque Nationale arrive en tête du classement avec un score de 662, suivie de Questrade (656) et de Desjardins (631).

La Banque Nationale et Desjardins sont passés à la négociation sans frais l’été dernier. La Banque Nationale a expliqué que sa stratégie consistait à impliquer un montant « relativement faible » de ses revenus afin d’accroître sa clientèle et de gagner des parts de marché.

Alors que les maisons de courtage en ligne ont eu du mal à s’adapter à l’afflux de nouveaux investisseurs pendant la pandémie et à la pression exercée sur leur infrastructure, le rapport indique que les frais ont été le facteur le plus important dans les évaluations.

« Les frais de négociation sont quelque chose de très visible et de relativement facile à comprendre et à comparer entre les plateformes », explique Michael Foy, directeur principal et responsable de l’intelligence patrimoniale chez J.D. Power, dans un communiqué.

« Jusqu’à ce que le secteur s’aligne, nous nous attendons à ce que les commissions de négociation – ou l’absence de commissions – soient un facteur de considération et de sélection de la marque parmi les boursicoteurs au Canada. »

La satisfaction des clients a baissé dans les cinq grandes banques, le rapport qualité-prix affichant la plus forte baisse, à 18 points. Cependant, les entreprises sans commission ont vu leur valeur pour les frais augmenter de 69 points.

Selon J.D. Power, les transactions sans commission peuvent également gagner des clients dans un espace où la fidélité à la marque fait défaut. Près des trois quarts (72 %) des clients qui sont avec leur société depuis moins de trois ans se disent prêts à changer de fournisseur. Plus d’un tiers (36 %) de ceux qui ont déclaré avoir l’intention de changer de fournisseur ont cité les coûts élevés comme principale raison.

« Lorsque Schwab a annoncé la négociation sans commission pour les clients américains en octobre 2019, le reste de l’industrie a rapidement suivi », se souvient Michael Foy.

« Nous ne voyons pas cela jouer aussi rapidement au Canada, bien qu’il soit difficile d’imaginer que l’industrie n’y arrivera pas. Une fois que les frais de négociation ne seront plus un moyen de se démarquer de la concurrence, les enjeux seront vraiment de fournir une expérience client supérieure comme moyen essentiel de se différencier. »

L’enquête a également révélé que plus d’un tiers (37 %) des investisseurs autogérés millénariaux au Canada ont investi dans des cryptomonnaies et que 11 % ont investi dans des actions fractionnées.

Les transactions mobiles sont également en hausse, en particulier chez les jeunes investisseurs : les transactions via une application mobile ont augmenté de 8 % d’une année sur l’autre pour les investisseurs millénariaux et ceux de la génération Z.

L’étude de J.D. Power mesure la satisfaction selon sept facteurs :

  • la confiance,
  • les canaux numériques,
  • la gestion de patrimoine,
  • les produits et services,
  • le rapport qualité-prix,
  • le personnel
  • et la résolution des problèmes.

L’étude de 2022 est basée sur les réponses de 2 099 investisseurs qui prennent toutes leurs décisions d’investissement sans l’aide d’un conseiller financier. L’étude a été menée de novembre 2021 à janvier 2022.

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Les cabinets à service complet n’offrent pas de conseils holistiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-cabinets-a-service-complet-noffrent-pas-de-conseils-holistiques/ Thu, 12 May 2022 12:03:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86753 Découvrez comment les cabinets se classent en matière de satisfaction globale des investisseurs.

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Différenciateur souvent vanté des maisons de courtage traditionnel, le conseil holistique n’est peut-être pas si holistique que cela après tout, selon le rapport annuel d’une importante société d’études de marché.

Seulement 7 % des investisseurs à service complet reçoivent tous les éléments d’un conseil complet, selon l’étude sur la satisfaction des investisseurs à service complet de J.D. Power 2022 Canada.

L’étude, menée entre novembre et janvier, s’appuie sur les réponses de plus de 4 000 investisseurs canadiens conseillés. Les critères de J.D. Power pour des conseils complets comprenaient la formulation de recommandations dans le meilleur intérêt du client, la compréhension des objectifs et des besoins du client et l’existence d’un plan financier documenté.

En dehors de ces critères, quatre répondants sur dix pensent que leurs conseillers leur ont fourni des conseils complets, selon l’étude.

Rendre les conseils plus complets est une nécessité si les conseillers veulent stimuler leurs activités en se différenciant réellement sur un marché compétitif, et se démarquer auprès des clients existants, suggère J.D. Power.

Bien que de nombreux investisseurs soient prêts à se contenter de conseils moins complets, « ce sont les investisseurs qui reçoivent des conseils complets qui fournissent systématiquement les recommandations qui stimulent la croissance », affirme Mike Foy, directeur principal de l’intelligence patrimoniale chez J.D. Power, dans un communiqué.

Dans l’ensemble, la satisfaction des investisseurs à l’égard des sociétés à service complet a légèrement augmenté, passant de 666 à 669 l’année dernière (sur une échelle de 1 000 points). Les scores étaient basés sur sept facteurs mesurés par l’étude : la confiance, les personnes, les produits et services, la valeur pour les frais, la capacité de gérer la richesse, comment et quand le client le souhaite, la résolution des problèmes et les canaux numériques.

La société la mieux classée en 2022 est Raymond James, avec un score de 709, suivie par Edward Jones (699) CI Assante (691) et National Bank Financial (683).

Les entreprises qui se sont classées sous la moyenne du secteur, soit 669, comprennent CIBC Wood Gundy (668), ScotiaMcLeod (662), Conseils de placement privés de Patrimoine TD (655) et la Financière Sun Life (637 – le score le plus bas de l’étude).

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Vent de changement appelé ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/vent-de-changement-appele-esg/ Mon, 01 Nov 2021 00:04:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83152 Par rapport à 2020, davantage d'actif est orienté ESG cette année.

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Par rapport à leurs pairs, les conseillers dont la part la plus élevée de l’actif géré est orientée vers les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont davantage susceptibles d’être jeunes, de gérer plus d’actif et de servir plus de clients fortunés.

C’est ce qui ressort des sondages menés au début de 2021 dans le cadre du Pointage des courtiers québécois et du Pointage des courtiers multidisciplinaires.

Chez les conseillers en placement sondés dans le cadre du premier pointage, les répondants ayant les plus fortes pondérations en investissement ESG sont plus jeunes que la moyenne (47,2 ans comparativement à 49,2 ans pour la moyenne générale). Ils gèrent davantage d’actif (207 M$ comparativement à une moyenne de 176M$). Ils ont aussi davantage de clients ayant des actifs élevés (47% de clients ayant 1 MS et plus par rapport à 35 % pour la moyenne). Et les probabilités que ce sous-groupe soit des conseillères sont plus élevées.

Interrogés à ce sujet, les patrons de réseaux font preuve de prudence.

« Chez Gestion privée de patrimoine CIBC, on ne fait pas de corrélation aussi nette entre l’âge du conseiller et l’adoption de l’investissement ESG. A ce chapitre, j’ai des conseillers expérimentés qui se comparent avantageusement à des plus jeunes. La tendance n’est pas aussi nette, non plus, par rapport à la richesse des clients et à l’actif géré », dit Charles Martel, directeur général et chef régional, région du Québec chez Gestion privée de patrimoine CIBC.

Il constate que les comportements changent en faveur de l’ESG. « Cependant, le changement n’est peut-être pas aussi rapide qu’on pourrait le croire », ajoute-t-il.

Même son de cloche chez Denis Gauthier, premier vice-président, directeur national de la Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine. «Il ne faut pas généraliser au sujet de l’âge, du sexe ou de l’actif sous gestion», dit-il en ajoutant que le vent de changement ESG est « réel ». Il y a trois ou quatre ans, poursuit-il, « il fallait expliquer ce qu’était l’investissement ESG. Aujourd’hui, on présente les solutions ».

Dans leurs commentaires, la plupart des conseillers en placement confirment l’intérêt grandissant des clientèles envers l’investissement ESG.

« Il y a une transition dans le marché qui se fait », note un conseiller de BMO Nesbitt Burns. « Les gens commencent à en parler. Mon modèle est récent, avant je ne l’offrais pas. C’est pour ça que ce n’est pas une grosse proportion », précise un conseiller de CIBC Wood Gundy en évaluant à 10% le pourcentage de son actif géré orienté vers des stratégies ESG. Pour sa part, un conseiller de la Financière Banque Nationale dit « commencer à mettre ça en processus en augmentant le pourcentage en ESG», qui s’établit à 20% dans son cas.

Parmi les conseillers en placement ayant répondu au sondage, le pourcentage moyen pondéré en fonction de l’actif qui est orienté ESG s’établit à 20,8%, soit une hausse par rapport à la part moyenne pondérée de 2020 (15,6%).

Toutefois, 3 répondants sur 10 (29%) ne font pas place à l’ESG dans leurs portefeuilles. Parmi ceux-ci, certains sont climatosceptiques, d’autres sont préoccupés par l’absence de critères standardisés pour qualifier les investissements orientés ESG ou disent n’y porter aucun intérêt. «On ne m’a pas encore démontré l’avantage, même si j’ai assisté à des formations. C’est du beau marketing», dit un sondé sans part d’ESG dans son actif géré. «C’est une bulle. Les évaluations des entreprises dans ce secteur n’ont aucun lien avec leur valeur réelle. Le secteur est trop risqué», juge un de ses pairs.

Les données du Pointage des courtiers multidisciplinaires sont du même ordre que celles des courtiers de plein exercice.

Les représentants en épargne collective dont l’actif administré a les plus fortes pondérations en ESG sont plus jeunes (47,2 ans comparativement à la moyenne de 49,8 ans) et susceptibles d’être des conseillères. Ils administrent davantage d’actifs (42,5M$ comparativement à 39,1 M$) et sont légèrement plus susceptibles de servir des clients ayant 1 M$ et plus à investir.

Éric Lauzon, vice-président, développement des affaires de Gestion de patrimoine Assante, exprime également son scepticisme: « Je ne suis pas convaincu que ces chiffres s’appliquent chez nous ou dans l’industrie. »

Maxime Gauthier, directeur général et chef de la conformité de Mérici Services Financiers, ne donne pas son point de vue à l’égard de ces données compilées. Or, selon lui, « l’ESG n’est pas une mode ».

« On en parle dans nos colloques et congrès. Il y a quelques années, les rendements n’étaient pas au rendez-vous. Les produits étaient coûteux. Cela a changé, mais il faut choisir les bons produits. Ce n’est pas parce que le sigle ESG se trouve dans un prospectus qu’un fonds reflétera nécessairement les préoccupations ESG », poursuit Maxime Gauthier.

Dans le cas des représentants sondés chez les courtiers multidisciplinaires, la part moyenne pondérée de l’actif administré qui est orienté ESG s’établit à 9,6%, par rapport à 5,7% en 2020. Un conseiller sur quatre (25%) affirme n’avoir aucune part en ESG dans ses portefeuilles. Parmi ceux-ci, certains n’ont tout simplement pas pris le temps d’étudier l’offre de produits ou la jugent insuffisante. D’autres remettent en question leurs rendements ou disent qu’aucun de leurs clients n’y est favorable.

Conversation nécessaire

Selon Maxime Gauthier, trop de clients ne savent pas que des produits d’investissement rejoignent leurs convictions éthiques ou environnementales.

« Aux conseillers de prendre les devants. Lors de leurs rencontres, ils devraient poser des questions du genre “Est-ce que l’environnement est important pour vous?” Les clients seront heureux de répondre à ces questions. Ils sauront que leurs conseillers maîtrisent cet enjeu et qu’ils peuvent investir en fonction de leurs valeurs », explique Maxime Gauthier.

Bon nombre de représentants en épargne collective signalent s’intéresser depuis peu à l’ESG.

« Avant j’avais des doutes, maintenant j’ai plus de preuves que ce n’est pas un coup de marketing. Il y a une forte tendance vers ça », dit un conseiller de la Financière Sun Life. « Ça commence. J’ai des jeunes qui arrivent et qui sont forts là-dedans. Ça va augmenter, surtout avec la pandémie », signale un conseiller du Groupe financier PEAK. « Ces fonds ont été plus payants en 2020 et les clients sont de plus en plus conscients. Ça va continuer d’augmenter», dit un autre d’IG Gestion de patrimoine. «Les clients commencent à s’y intéresser », affirme un conseiller de SFL Gestion de patrimoine.

Personne n’y perd au change, affirme Éric Lauzon. «Selon un sondage de J.D. Power, les clients qui pensent que leurs conseillers et leurs firmes sont en faveur de l’investissement ESG sont plus satisfaits que la moyenne», dit-il.

Les conseillers qui négligeraient ces conversations jouent gros, prévient Denis Gauthier: « S’ils n’en ont pas déjà parlé, ils risquent de ne pas avoir l’air au courant et d’avoir l’air dépassés. Les nouvelles générations veulent savoir où on se situe. Il y a le danger de les perdre! »

Cependant, les firmes de gestion de patrimoine ne peuvent forcer personne à devenir des ambassadeurs de l’investissement ESG.

« On suggère à nos conseillers de s’informer sur l’ESG et sur les outils à leur disposition. On les encourage à intégrer l’ESG à leurs modèles d’affaires. Si on se dit sélectionneur d’actions [stock picker], ça va. Si on se dit gestionnaire de patrimoine, ça va. Si on se dit spécialiste de l’ESG, ça va aussi! L’important, c’est de prendre de l’ESG ce qui s’harmonise avec sa pratique et qui a fait ses preuves », résume Charles Martel.

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Les clients des banques suivent les conseils, mais n’en veulent pas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-clients-des-banques-suivent-les-conseils-mais-nen-veulent-pas/ Thu, 08 Jul 2021 12:18:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80937 J.D. Power constate que la satisfaction des clients augmente considérablement lorsque ceux-ci reçoivent des conseils qui répondent à leurs besoins.

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Les clients donnent suite aux conseils financiers qu’ils reçoivent de leur banque, même s’ils ne veulent pas en recevoir.

Selon la quatrième étude annuelle de J.D. Power sur la satisfaction à l’égard des conseils bancaires de détail au Canada, 74 % des clients qui ont reçu des conseils financiers de leur banque y ont donné suite. Mais seulement 19 % ont déclaré qu’ils étaient « très intéressés » à recevoir des conseils, et 26 % ont déclaré qu’ils n’étaient « pas du tout intéressés ».

Pourtant, la satisfaction globale des clients à l’égard des banques a augmenté de 235 points (sur une échelle de 1 000 points) lorsqu’ils ont reçu des conseils qui répondaient entièrement à leurs besoins, selon l’enquête.

« Les banques de détail ont l’opportunité de forger des relations plus étroites en aidant les clients avec des choses comme des conseils sur la planification des investissements et de la retraite, ainsi qu’en fournissant des conseils et des informations rapides pour les aider à améliorer leur situation financière ou à respecter un budget », a assuré Paul McAdam, directeur principal de l’intelligence bancaire chez J.D. Power, dans un communiqué.

RBC a obtenu le score le plus élevé (603) pour la satisfaction des clients à l’égard des conseils bancaires de détail, suivie de la Banque de Montréal (583). Le score moyen était de 572.

Le sondage a également révélé que les clients des services bancaires pourraient vraiment utiliser des conseils, même s’ils ne souhaitent pas en recevoir. Seuls 39 % des clients interrogés par J.D. Power étaient en bonne santé financière, 12 % étaient surendettés, 13 % étaient financièrement stressés et 36 % étaient vulnérables.

En outre, seuls 42 % des clients des banques de détail étaient capables de répondre à un test de base sur leurs connaissances financières. Bien que ce chiffre soit supérieur de quatre points de pourcentage à celui des clients des banques de détail américaines, cela reste une minorité.

J.D. Power a indiqué que les conseils étaient mieux dispensés en personne. Les clients ont déclaré que leurs besoins étaient le plus souvent satisfaits lorsqu’ils rencontraient un représentant agréé (69 %), un représentant en agence (63 %) ou un spécialiste des prêts ou des hypothèques (59 %).

J.D. Power a interrogé 2 154 clients de banques de détail au Canada en mars 2021 dans le cadre de son étude sur la satisfaction à l’égard des conseils fournis par les banques de détail au Canada.

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Les entreprises canadiennes risquent de passer à côté des jeunes investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-canadiennes-risquent-de-passer-a-cote-des-jeunes-investisseurs/ Tue, 18 May 2021 12:09:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79844 J.D. Power a classé les sociétés de gestion de patrimoine en fonction de la satisfaction des investisseurs. 

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Les gestionnaires de patrimoine canadiens ne répondent pas aux besoins de nombreux clients et risquent de négliger la prochaine génération d’investisseurs, selon la nouvelle étude de la société de recherche J.D. Power, « 2021 Canada Full-Service Investor Satisfaction Study ».

Seuls 36 % des investisseurs affirment que leur société répond entièrement à leurs besoins en matière de gestion de patrimoine, révèle cette dernière.

L’étude, qui est basée sur les réponses de 3 577 investisseurs qui prennent une partie ou la totalité de leurs décisions de placement avec un conseiller financier, a été menée entre décembre et février. Elle mesure la satisfaction des investisseurs en fonction des personnes, de la confiance, des produits et services, du rapport qualité-prix et de la résolution des problèmes, entre autres facteurs.

Les investisseurs qui se voient proposer des services avancés tels que la planification successorale et les dons philanthropiques sont plus satisfaits, 43 % d’entre eux affirmant que leurs besoins sont satisfaits. Pour cette raison, J.D. Power avertit les sociétés de gestion de patrimoine qu’elles risquent de s’aliéner les jeunes investisseurs, en particulier.

De plus, l’étude montre que moins d’un quart des investisseurs de moins de 40 ans voient un engagement clair de leur société en faveur de l’investissement éthique, tandis que près de la moitié d’entre eux doutent de l’engagement de leur société en matière d’investissement environnemental, social et de gouvernance (ESG).

« Nous sommes au point de basculement d’un transfert de richesse générationnel massif », a souligné Mike Foy, directeur principal et chef de l’intelligence patrimoniale chez J.D. Power, dans un communiqué.

« Les investisseurs au Canada – en particulier les plus jeunes – veulent de plus en plus que leurs placements correspondent non seulement à leurs objectifs financiers, mais aussi à leurs valeurs. Les sociétés de gestion de patrimoine et les conseillers ont un rôle essentiel à jouer pour les aider à le faire, et ils ne peuvent pas se permettre d’attendre que les clients les interrogent à ce sujet. »

Selon l’étude, les jeunes investisseurs qui croient fermement que leur société est engagée dans l’investissement ESG sont beaucoup plus susceptibles d’augmenter leurs investissements et d’agir comme ambassadeurs de la marque.

J.D. Power a également classé les entreprises canadiennes en fonction de la satisfaction des investisseurs.

Gestion de patrimoine Assante CI est arrivé en tête de liste cette année, suivi de Financière Banque Nationale, iA Gestion privée de patrimoine, RBC Dominion valeurs mobilières et Edward Jones.

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Les conseillers encore loin d’être dépassés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-encore-loin-detre-depasses/ Fri, 24 Apr 2020 12:07:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65814 La satisfaction des investisseurs est bien plus haute parmi ceux qui sont capables d’entrer en relation avec un être humain, révèle une récente étude.

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Bien que les outils numériques soient de plus en plus performants, les professionnels de la finance ont encore une place privilégiée dans le cœur des investisseurs, révèle la dernière étude de J.D. Power sur la satisfaction des investisseurs.

Menée auprès des personnes gérant elles-mêmes leurs investissements, l’étude montre que les investisseurs capables de se mettre en relation avec un humain ont un taux de satisfaction supérieur à ceux qui n’utilisent que des outils numériques autogérés.

Les répondants les plus satisfaits utilisent une combinaison d’interaction web, mobile et humaine avec leur entreprise d’investissement. À l’inverse, les moins contents de leurs services n’ont aucune interaction avec un être humain ou n’utilisent que des moyens mobiles pour se connecter.

Il est également intéressant de noter que les sites web semblent être la principale source d’insatisfaction. Plus d’un tiers de tous les problèmes rapportés au cours des deux dernières années concernaient ces derniers.

Les sociétés les mieux notées

Vanguard a détrôné Fidelity et a remporté la première place du 18e indice de satisfaction des clients de J.D. Power. Elle est suivie de près par Charles Schwab, rapporte le Financial Post.

Un porte-parole de Vanguard attribue la place de la firme aux investissements faits dans le personnel, la technologie et les programmes visant à servir les clients plus efficacement. Chez Schwab, le porte-parole souligne la réduction des coûts et les nouveaux produits qui servent un plus grand nombre d’investisseurs.

« Les deux entreprises ont tendance à être fortes en matière de prix et de valeur pour des raisons quelque peu différentes, commente Michael Foy, directeur principal des renseignements sur la richesse et les prêts de J.D. Power. Schwab a toujours été un leader… grâce à des éléments comme la garantie de responsabilité. Elles se sont toujours commercialisées en termes de transparence et de valeur. Vanguard est un leader en matière d’investissements à faible coût. »

Un sondage significatif malgré le coronavirus

Comme l’étude a été menée de novembre 2019 à janvier 2020, les résultats ne prennent pas en compte les bouleversements des dernières semaines, mais Michael Foy estime qu’ils sont tout de même significatifs dans le contexte de la crise mondiale actuelle.

« L’une des choses que nous faisons est d’essayer de penser aux résultats non seulement à travers la lentille de ce qui se passait à l’époque – ce qui semble lointain étant donné la façon dont le monde a changé au cours des dernières semaines – mais aussi de penser à ce que ces résultats signifient dans le monde dans lequel nous sommes maintenant », affirme-t-il.

La volatilité extrême des marchés fin février et début mars a incité les clients à vérifier leurs portefeuilles en ligne mettant ainsi en évidence les fissures qui existaient déjà. Les sites web, qui sont déjà la source principale d’insatisfaction, étaient lents et présentaient de nombreux problèmes techniques. Charles Schwab, Fidelity Investments et Vanguard Group ont connu des interruptions de service, tandis que l’application de courtage Robinhood était complètement hors ligne pendant plusieurs jours, note le Financial Planning.

Si de nombreux problèmes étaient dus à la hausse de la demande et ont été résolus depuis, J.D. Power estime qu’il y aura des retombées sur la satisfaction des investisseurs. Ces épisodes sapent la fidélité des clients, estime Michael Foy.

Les gens réévaluent les marques et les services lorsqu’ils sont incertains ou que leur routine normale est perturbée. Même s’ils ne changent pas immédiatement, ajoute-t-il, une mauvaise expérience peut laisser des traces durables.

« Être capable de répondre aux clients, y compris avec une interaction humaine si nécessaire, est vraiment un moteur essentiel de la fidélité », conclut-il.

L’étude de J.D. Power se fonde sur les réponses de 5 511 investisseurs qui gèrent eux-mêmes leurs investissements ou recherchent une aide supplémentaire, mais n’ont pas recours à un conseiller à part entière.

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Les clients des banques souhaitent recevoir des conseils par voie numérique : étude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-clients-des-banques-souhaitent-recevoir-des-conseils-par-voie-numerique-etude/ Tue, 18 Feb 2020 13:21:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64106 La BMO a obtenu les meilleures notes de satisfaction de la clientèle dans l'enquête de J.D. Power.

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Les clients des banques de détail canadiennes recourent de plus en plus régulièrement aux canaux numériques de leur institution pour obtenir des conseils, selon une nouvelle étude de J.D. Power and Associates.

La satisfaction des clients à l’égard des conseils fournis par voie numérique, tels que les sites web, les applications mobiles et le courrier électronique, a augmenté de 10 points pour atteindre 783 (sur une échelle de 1 000 points) depuis 2019. En revanche, la satisfaction à l’égard des conseils reçus en personne est restée stable au cours des trois dernières années.

La plus forte croissance est observée dans les applications mobiles et les conseils par courrier électronique. La part des clients des banques de détail qui reçoivent des conseils bancaires par voie numérique a grimpé à 25 % (contre 21 % en 2019).

Le nombre de nouvelles ouvertures de comptes numériques a également augmenté, de trois points de pourcentage, pour atteindre 21 % de toutes les ouvertures de comptes. Le volume des ouvertures de comptes en succursale a diminué de 7 %.

Les jeunes générations sont les plus susceptibles d’utiliser les canaux de conseils numériques, 35 % des clients de la génération Z déclarant qu’ils reçoivent des conseils par voie numérique.

Parmi les banques canadiennes, la Banque de Montréal s’est classée au premier rang en matière de satisfaction des clients, avec un score de 806, suivie de la Banque Royale du Canada et de la CIBC, avec des scores de 796 et 795, respectivement. TD Canada Trust a obtenu un score de 787 et la Banque de Nouvelle-Écosse de 786.

Le score moyen de 793 est en hausse par rapport à celui de 789 obtenu l’année dernière, où la Banque Scotia s’était classée en tête.

L’étude 2020 Canada Retail Banking Advice Satisfaction Study a été menée en octobre et novembre 2019 et comprend les réponses de 1 685 clients des banques de détail au Canada qui ont reçu des conseils de leur banque au cours des 12 derniers mois.

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