JP Morgan Chase – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Dec 2024 19:28:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png JP Morgan Chase – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Perspectives des FNB pour 2025 et au-delà https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/perspectives-des-fnb-pour-2025-et-au-dela/ Wed, 11 Dec 2024 11:27:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104462 ZONE EXPERTS — La croissance et l’innovation devraient se poursuivre.

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Au cours des cinq dernières années, j’ai eu le plaisir de rédiger des articles trimestriels sur les fonds négociés en Bourse (FNB). Depuis que j’ai commencé à inclure des FNB dans mes portefeuilles discrétionnaires, il y a plus de dix ans, beaucoup de choses ont évolué. Dans mes écrits, j’ai eu l’occasion de partager mes réflexions sur l’univers des FNB sous divers angles, allant de la construction de portefeuilles aux méthodologies indicielles, en passant par l’investissement thématique et les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

Dans cette dernière chronique régulière sur les FNB, j’aimerais souligner l’importance de s’entourer d’un comité d’investissement solide, pour débattre des changements de portefeuille et « regarder sous le capot » des produits que nous choisissons pour nos clients.

Au fil des années, j’ai eu le privilège de collaborer avec de nombreux collègues respectés, tant au sein qu’en dehors de ma société, y compris à travers des échanges enrichissants avec mon équipe, afin de prendre des décisions d’investissement pour mes portefeuilles discrétionnaires.

Récemment, j’ai eu l’occasion de collaborer avec Luke Kahnert, spécialiste principal des fonds communs de placement et des FNB chez Raymond James, lors d’une séance de questions-réponses sur les perspectives des FNB pour 2025. Voici quelques-unes de mes questions, ainsi que ses réponses.

Mary Hagerman : Le secteur des FNB a dû faire face à l’émergence d’un plus grand nombre de FNB à gestion active dans un environnement de marché difficile en 2024. Comment le secteur a-t-il réagi ?

Luke Kahnert : Malgré la volatilité des marchés cette année, le secteur canadien des FNB a su relever les défis et se positionne pour une autre bonne année. Selon les données de Valeurs mobilières TD, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 66,3 milliards de dollars (G$) depuis le début de l’année et l’actif sous gestion du secteur a atteint 513,6 G$ au 29 novembre. En fonction des développements à venir, le secteur devrait dépasser le record annuel précédent de 58 G$ en créations nettes établi en 2021.

Au 29 novembre 2024, 768 FNB utilisant une stratégie de gestion discrétionnaire (active traditionnelle, factorielle ou quantitative) géraient un actif total de 157,2 G$, soit 30,6 % de l’actif global des FNB canadiens. Cette proportion a augmenté au cours des dernières années. Pour l’année en cours (du 1er janvier au 29 novembre 2024), les créations nettes de fonds dans les stratégies discrétionnaires représentent 44 % de toutes les entrées nettes de fonds dans les FNB canadiens cotés en Bourse.

Bien que l’avenir reste incertain, le secteur canadien des FNB a fait preuve d’une résilience remarquable au cours des 30 dernières années, soit depuis le lancement du premier FNB au monde au Canada en 1990. Je m’attends à ce qu’il continue de croître dans les années à venir.

Mary Hagerman : Quelles seront les zones géographiques les plus performantes en matière de collecte d’actifs à l’horizon 2025 : le Royaume-Uni, l’Europe, le Canada, les États-Unis ou l’Asie ?

Luke Kahnert : Une étude de JPMorgan Chase & Co. indique qu’à la fin du mois de mai, plus de 12 000 FNB étaient répertoriés dans le monde, avec un actif total d’environ 13 000 G$ US. Ce chiffre comprend approximativement 3 500 FNB aux États-Unis, avec environ 9 000 G$ d’actifs (près de 70 % des actifs mondiaux), 3 800 FNB en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, avec approximativement 2 000 milliards d’euros d’actifs (environ 16 % des actifs mondiaux), et 3 600 FNB en Asie-Pacifique, avec 1 500 G$ d’actifs (environ 12 % des actifs mondiaux). Nous avons certainement assisté à une croissance significative du secteur des FNB, tant en matière de taille que de variété des produits proposés aux investisseurs à l’échelle mondiale.

Le secteur mondial des FNB est bien positionné pour une croissance future et devrait continuer à être dominé par le marché américain en termes de collecte d’actifs en dollars absolus. Bien que le marché canadien des FNB soit plus petit, ce qui me frappe, c’est sa croissance régulière et son esprit d’innovation, année après année. Selon les données de Morningstar du 31 octobre, le Canada offre une large variété de 1 536 titres. L’innovation a toujours été une caractéristique du secteur canadien des FNB, et je prévois que les émetteurs canadiens continueront à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins évolutifs des investisseurs canadiens.

Mary Hagerman : Quelles tendances sectorielles et thématiques domineront les FNB en 2025 ?

Luke Kahnert : Les lancements de produits peuvent fournir des indications précieuses sur la manière dont les émetteurs de FNB se positionnent pour répondre à la demande future des investisseurs. En 2024, nous avons observé l’arrivée d’une large gamme de FNB à revenu fixe et à base d’options, ce qui témoigne de l’attention croissante des émetteurs face au besoin accru de revenus des investisseurs.

Les FNB offrent de nombreux avantages, notamment une exposition ciblée au marché, une liquidité intrajournalière, une négociation et une tarification en continu et la transparence du portefeuille. Il peut être intéressant de tirer parti de la commodité d’une structure de FNB pour les stratégies basées sur les revenus fixes et les options, et je pense que cette caractéristique continuera à soutenir la croissance future de ces stratégies de FNB en 2025 et au-delà.

Mary Hagerman : Le marché propose-t-il suffisamment de couvertures pour les FNB à gestion active ?

Luke Kahnert : Nous commençons à observer que plusieurs fonds communs de placement (FCP) proposent désormais une série FNB de leur fonds, une tendance qui pourrait refléter les orientations stratégiques globales des sociétés de gestion de fonds. Je m’attends à ce que cette tendance se poursuive dans les années à venir, à mesure que ces sociétés s’efforceront de répondre à l’ensemble des préférences des investisseurs. Le lancement de stratégies de FCP sous forme de séries FNB devrait encourager davantage d’entrées nettes vers ces outils de placement, en offrant aux investisseurs des accès à des stratégies qui étaient jusque-là réservées aux FCP. Il s’agit là d’une évolution notable, car l’augmentation des options disponibles permet aux Canadiens de disposer d’un plus large éventail d’outils pour construire des portefeuilles adaptés à leurs objectifs spécifiques. (Il n’est plus nécessaire d’acheter votre crème glacée dans un cornet si vous préférez la déguster dans un gobelet.) Il convient également de souligner que, bien que les FNB soient un instrument d’investissement pratique, dans certains cas, une structure de FCP pourrait se révéler plus adaptée.

La structure d’un FCP dont le règlement des transactions s’effectue à la valeur liquidative de fin de journée peut parfois s’avérer pratique du point de vue de la tarification.

Si le marché sous-jacent est fermé (comme c’est le cas des marchés d’actions internationaux à 14 heures, heure de l’Est), les écarts entre les cours acheteur et vendeur peuvent potentiellement s’élargir pour un FNB dont le prix est fixé tout au long de la journée, alors que le coût d’un FCP est fixé au même prix que tous ceux qui ont acheté et vendu ce jour-là et n’est calculé qu’après la fin de la journée de négociation.

Par exemple, il est conseillé d’acheter un FNB composé d’actions européennes qui se négocie à la Bourse de Toronto entre 10 h et 11 h, heure de l’Est, car la Bourse de Londres est encore ouverte à ce moment-là, ce qui crée un chevauchement d’heures d’ouverture avec la Bourse de Toronto. Ce chevauchement permet de s’assurer que les prix des actions européennes sous-jacentes reflètent les conditions du marché en temps réel, ce qui réduit les écarts entre les cours acheteur et cours vendeur du FNB coté au Canada. En revanche, si le marché sous-jacent est fermé (par exemple à partir de 14 h, heure de l’Est), le prix du FNB canadien composé d’actions européennes peut devenir moins favorable, et les écarts entre les cours acheteur et vendeur peuvent s’élargir. En effet, les mainteneurs de marché de ces FNB peuvent faire face à des risques accrus en raison de l’absence de prix en temps réel. Lorsque le marché sous-jacent est fermé, cette incertitude peut entraîner un élargissement des écarts, les mainteneurs de marché cherchant à se protéger contre les mouvements de prix à la réouverture du marché.

Dans le cas d’un FCP, tous les ordres sont calculés sur la base de la valeur liquidative de fin de journée, de sorte que la tarification peut être plus stable. Il s’agit là d’une nuance mineure qui permet de mieux comprendre les différences entre les deux outils de placement.

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Les gestionnaires d’investissements alternatifs prêts pour la croissance du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-gestionnaires-dinvestissements-alternatifs-prets-pour-la-croissance-du-credit-prive/ Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104061 Les sociétés acquièrent des actifs et s’associent avec des banques.

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L’environnement dans lequel évoluent les gestionnaires d’investissements alternatifs semble prometteur, car le marché du crédit privé se développe et les gestionnaires recherchent des partenariats avec les banques traditionnelles pour alimenter leurs portefeuilles, rapporte Fitch Ratings.

Dans un rapport publié le 4 novembre, l’agence de notation indique que les conditions pour les gestionnaires d’investissements alternatifs s’améliorent parallèlement aux changements stratégiques dans le secteur bancaire traditionnel.

« Les gestionnaires d’investissements alternatifs bénéficieront de la croissance significative du crédit privé, car de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers des capitaux privés, flexibles et non traditionnels, et les banques se débarrassent de portefeuilles non stratégiques ou s’associent de plus en plus avec des sociétés non bancaires dans le cadre d’exigences réglementaires et de capitaux plus élevées », peut-on y lire.

Au cours des 18 derniers mois, les gestionnaires d’actifs alternatifs ont profité du fait que les banques cherchaient à se débarrasser de leurs actifs non essentiels.

Par exemple, le rapport note que :

  • KKR & Co. et Kennedy Lewis Investment Management ont acheté pour 7 milliards de dollars (G$) de prêts pour véhicules de loisirs à la Banque de Montréal ;
  • les filiales d’Apollo Global Management ont acheté pour 8 G$ d’actifs du Crédit Suisse après que celui-ci ait été en difficulté et finalement acquis par UBS AG ;
  • et Blackstone a acquis pour 1,1 G$ d’actifs de cartes de crédit auprès de Barclays plc.

« Le crédit privé s’est développé alors que les banques conservaient leur capital et cédaient des portefeuilles de prêts non stratégiques afin de redimensionner les actifs pondérés en fonction des risques », indique le rapport.

Dans le même temps, les gestionnaires d’actifs se sont associés aux banques pour créer des véhicules de financement conjoints.

Depuis le début de l’année, Apollo a lancé un programme de prêt privé avec Citigroup, de son côté AGL Credit Management s’est associé à Barclays et JP Morgan Chase s’est associé à une poignée de gestionnaires de fonds alternatifs dans le cadre d’un accord de prêt.

« Outre les partenariats de prêts directs, les gestionnaires d’actifs alternatifs ciblent le financement basé sur les actifs et la dette immobilière commerciale, des domaines de plus en plus délaissés par les banques commerciales », constate le rapport.

Les gestionnaires d’actifs forment également d’autres coentreprises, notamment pour faciliter l’accès des investisseurs de détail au capital-investissement et au crédit, ainsi que pour établir des partenariats stratégiques, à l’instar de l’accord entre Brookfield Asset Management et Castlelake, observe Fitch Ratings.

Malgré l’amélioration de l’environnement de croissance, Fitch Ratings estime que les performances d’investissement des gestionnaires de fonds alternatifs « continueront à être remises en question par une concurrence accrue, des risques géopolitiques élevés et l’incertitude entourant les élections américaines ».

« L’assouplissement des conditions de crédit et l’augmentation de la complexité peuvent également peser sur les rendements, les défaillances de crédit privé devant augmenter dans un contexte de ralentissement de la croissance économique et de taux toujours élevés », ajoute l’agence.

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Taxer les millionnaires pour réduire la dette https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taxer-les-millionnaires-pour-reduire-la-dette/ Tue, 27 Aug 2024 11:08:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102444 PLANÈTE FINANCE – La proposition du PDG de JP Morgan Chase.

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Avec une dette nationale atteignant les 35 000 milliards de dollars, les États-Unis sont confrontés à un défi de taille. De nombreux économistes considèrent que la croissance actuelle n’est pas suffisante pour couvrir les futurs remboursements de cette dette.

Ce n’est pas l’avis de Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase. Le ténor de Wall Street propose une solution qui pourrait ne pas plaire aux plus riches du pays : une réforme fiscale qui augmenterait la contribution des plus fortunés, selon Fortune.com.

Dans une récente entrevue accordée à PBS News, le banquier a exposé sa vision pour réduire la dette nationale tout en maintenant la prospérité économique. Selon lui, le chemin vers la réduction de la dette américaine passe par une stratégie en deux volets : stimuler la croissance économique et rééquilibrer le système fiscal pour alléger la charge des familles à revenus moyens.

Cette approche inclut des investissements ciblés dans des domaines clés comme les infrastructures, les crédits d’impôt pour les revenus du travail (EITC) et les dépenses militaires pour créer des emplois, tout en réformant le système fiscal pour le rendre plus équitable.

Une réforme fiscale pour favoriser la croissance

L’homme d’affaires propose de concentrer les investissements sur les infrastructures, qui sont essentielles pour soutenir une croissance économique à long terme. En améliorant les routes, les ponts et les réseaux de transport, les États-Unis pourraient renforcer leur compétitivité mondiale, a-t-il déclaré à PBS News.

Il préconise également d’augmenter les crédits d’impôt pour les revenus du travail (EITC). Ce programme permet de redistribuer des revenus aux travailleurs à faibles et moyens revenus. Selon lui, cette réforme est essentielle pour soutenir les communautés les plus vulnérables du pays, en plus d’instaurer « un système fiscal international compétitif ».

En parallèle, le PDG de JP Morgan Chase plaide pour une augmentation des dépenses militaires. Il estime que les tensions géopolitiques représentent la plus grande menace pour l’économie mondiale. En renforçant les capacités militaires des États-Unis, il pense que le pays pourra mieux se protéger contre les risques externes tout en stimulant des secteurs économiques stratégiques.

La « règle Buffett » : taxer les millionnaires pour alléger la dette

Ces initiatives seraient financées en taxant davantage les plus riches. Jamie Dimon s’appuie sur la « règle Buffett », qui stipule qu’aucun ménage gagnant plus d’un million de dollars par an ne devrait payer en taxes une part de ses revenus inférieure à celle des familles de la classe moyenne.

Cette règle tire son nom de Warren Buffett, le PDG de Berkshire Hathaway, qui a souligné à plusieurs reprises l’iniquité du système fiscal américain. Malgré sa fortune estimée à 138 milliards de dollars selon Bloomberg, le milliardaire a révélé qu’il paie un pourcentage d’impôts similaire à celui de sa secrétaire.

Dans les faits, Buffett paie un taux d’imposition fédéral plus élevé, tandis que sa secrétaire contribue proportionnellement plus en taxes de sécurité sociale. Cette situation crée une disparité fiscale importante entre les classes sociales.

En 2024, le taux de la taxe de sécurité sociale américaine pour les employés est fixé à 7,65 %, tandis que les travailleurs indépendants doivent payer 15,3 %. Au-delà d’un plafond de revenu annuel de 168 000 $, les revenus ne sont plus soumis à cette taxe, signale Fortune.

Les inégalités fiscales se creusent

Les disparités ne s’arrêtent pas là, mentionne l’article. Selon des données de 2023 publiées par l’Internal Revenue Service (IRS), le top 1 % des Américains les plus riches paie 26 % de ses revenus en impôt fédéral, tandis que les 5 % les plus riches en paient 22,4 %. À l’opposé, les 50 % des Américains les plus pauvres ne paient que 3,1 % de leurs revenus en impôts.

Un rapport de la Maison-Blanche publié la même année a révélé que les 400 familles les plus riches du pays ne paient en réalité que 8,2 % de leurs revenus en impôts, grâce à des failles dans le système de taxation des gains en capital.

Une étude du National Bureau of Economic Research, révisée en décembre 2021, a également mis en lumière que l’évasion fiscale parmi les Américains les plus fortunés est largement sous-estimée. En la prenant en compte, la part de contribution fiscale des plus riches augmenterait d’un point de pourcentage.

Le rêve américain en péril

Dans une lettre d’opinion adressée à Donald Trump publiée le 2 août dans le Washington Post, Jamie Dimon a souligné l’importance de préserver le rêve américain en offrant des chances égales à tous. Cependant, les inégalités se creusent : le 1 % des Américains les plus riches gagne 100 fois plus que les 20 % les plus pauvres.

Par ailleurs, il est intéressant de noter que la rémunération de Jamie Dimon a elle-même augmenté de 4,3 % en 2023, atteignant 36 millions de dollars. Sa valeur nette est estimée à 1,7 milliard de dollars, selon Forbes.

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Les banques américaines se lancent dans l’expérimentation de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-se-lancent-dans-lexperimentation-de-la-blockchain/ Tue, 21 May 2024 10:51:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100800 PLANÈTE FINANCE —Le projet vise à rationaliser le règlement des marchés monétaires.

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Le secteur financier américain étudie l’idée de tokeniser divers instruments financiers, notamment les bons du Trésor américain, la monnaie des banques centrales de gros et la monnaie des banques commerciales, ce qui permettrait aux transactions sur ces instruments d’être réglées sur un seul grand livre partagé.

À l’heure actuelle, les transactions portant sur les différents éléments du système financier de gros sont toutes effectuées sur des systèmes distincts. Un nouveau projet examinera le concept de tokenisation de ces instruments afin de faciliter le règlement sur une plateforme unique, dans les cadres juridiques existants.

« S’appuyant sur les résultats d’une précédente [initiative] de l’industrie, ce projet approfondira la recherche sur le règlement des espèces et des titres tokenisés sur un système commun », déclare la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA) dans un communiqué.

La SIFMA assure la gestion du projet, avec la participation de plusieurs grandes institutions financières, dont Citi, J. P. Morgan, Mastercard, Swift, la Banque TD, U.S. Bank, USDF, Wells Fargo, Visa et Zions Bancorp.

Parmi les autres contributeurs au projet figurent la Bank of New York Mellon, Broadridge, DTCC, l’International Swaps and Derivatives Association, Tassat Group et MITRE.

La Federal Reserve Bank of New York sera un observateur technique « pour acquérir des connaissances sur l’utilisation de la technologie du grand livre partagé comme infrastructure pour effectuer des transferts entre les institutions financières réglementées, y compris le règlement de la monnaie de banque centrale de gros tokenisée, de la monnaie de banque commerciale et des titres du Trésor américain », précise la SIFMA.

« Cette exploration de la technologie du grand livre partagé est une initiative importante pour explorer les innovations travaillant avec des formes numériques d’espèces et de titres en dollars américains, alors que les acteurs du marché continuent d’innover pour soutenir des marchés de capitaux efficaces et résilients », souligne Charles de Simone, directeur général de la SIFMA.

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La Banque Scotia recrute chez JP Morgan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-scotia-recrute-chez-jp-morgan/ Mon, 06 May 2024 11:01:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100653 NOUVELLES DU MONDE – Pour diriger sa stratégie mondiale en matière de services bancaires.

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La Banque Scotia a recruté Travis Machen pour occuper le poste de chef de la direction et chef de groupe, Services bancaires et marchés mondiaux (SBMM). À ce titre, il dirigera les services bancaires de l’institution financière en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe et en Asie-Pacifique. Il sera chargé d’élargir l’offre de produits et d’assurer une croissance durable et rentable des SBMM dans une vingtaine de pays.

Auparavant, le gestionnaire était directeur général et chef, Banques, Services diversifiés et Infrastructure financière chez Morgan Stanley. Il a aussi été directeur général et chef de groupe, Services bancaires aux grandes entreprises et commerciaux au sein du groupe Institutions financières de JPMorgan Chase.

« Travis Machen est un leader tourné vers l’avenir, doté d’une vision et d’une expérience qui lui permettront de diriger nos Services bancaires et marchés mondiaux », a affirmé Scott Thomson, président et chef de la direction de la Banque Scotia, à propos de celui qui s’est forgé une réputation de banquier axé sur les relations et orienté vers le client.

Le nouveau chef de la direction de SBMM, qui travaillera depuis New York et Toronto, a accompli de nombreux mandats conseils en fusions et acquisitions. Il maîtrise également le contexte réglementaire encadrant le secteur financier et est membre du conseil consultatif du secteur financier de la Banque fédérale de réserve de Dallas.

« Je suis ravi de me joindre à la Banque Scotia et à l’équipe des SBMM », a assuré Travis Machen.

Le diplômé de l’École supérieure de commerce de l’Université de Stanford s’est dit impressionné par la portée et les capacités des services bancaires de gros de la Banque Scotia à l’échelle mondiale par sa « position unique » notamment dans le corridor nord-américain.

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Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Problèmes de compte chez plusieurs grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/problemes-de-compte-chez-plusieurs-grandes-banques/ Tue, 07 Nov 2023 12:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97244 Nombre de dépôts directs retardés…

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Un accroc de traitement dans un réseau de chambres de compensation multi-banques a causé des retards dans des dépôts directs prévus chez les clients de JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Truist et U.S. Bank le 3 novembre dernier, rapporte Think Advisor.

« Le problème affecte plusieurs banques et clients de banques parce qu’un ou plusieurs fichiers de paie n’ont pas encore été envoyés », affirmait un porte-parole de JPMorgan Chase à ThinkAdvisor par courriel.

« La Clearing House (TCH) (une société qui gère des réseaux de paiement qui compensent et règlent plus de 2 000 milliards de dollars par jour) a rencontré un problème de traitement avec un seul fichier ACH. TCH travaille avec les institutions financières concernées sur la question », renchérissait un porte-parole de The Clearing House à ThinkAdvisor.

Selon le site de surveillance des pannes Downdetector, les dépôts n’étaient pas les seuls problèmes que l’on pouvait constater. Il y aurait aussi eu des erreurs concernant les soldes des comptes et les transactions.

Selon le porte-parole de TCH, le problème, qui était imputable à une erreur humaine, aurait touché moins de 1 % du volume quotidien du réseau de chambres de compensation automatisées, une chambre de compensation automatisée autorisée aux États-Unis qui trie les paiements reçus des banques et les dirigent vers les institutions financières destinataires.

Plusieurs clients ont rapporté sur les médias sociaux qu’ils avaient été informés qu’une chambre de compensation utilisée par de nombreuses banques avait connu une panne pendant la nuit.

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JPMorgan Chase paiera 75M$ aux Îles Vierges américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/jpmorgan-chase-paiera-75m-aux-iles-vierges-americaines/ Wed, 27 Sep 2023 10:29:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96409 PLANÈTE FINANCE - En relation avec l’affaire Epstein

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La banque JPMorgan Chase a accepté mardi de verser 75 millions de dollars américains (M$) aux Îles Vierges américaines pour régler un litige fondé sur des allégations selon lesquelles elle aurait rendu possibles les actes de trafic sexuel commis par le financier Jeffrey Epstein.

JPMorgan a déclaré que 55 M$ du règlement seraient versés à des œuvres caritatives locales et à l’aide aux victimes. Un autre montant de 20 M$ sera consacré aux frais juridiques de l’affaire.

Les Îles Vierges, où Epstein possédait un domaine, ont poursuivi JPMorgan l’année dernière, affirmant qu’une enquête avait révélé que le géant des services financiers avait permis aux recruteurs de l’homme d’affaires de payer les victimes et que la banque était « indispensable au fonctionnement et à la dissimulation de l’entreprise de trafic d’Epstein ».

Les Îles Vierges avaient fait valoir que JPMorgan avait été complice du comportement de Jeffrey Epstein en n’alertant pas les forces de l’ordre ou les régulateurs bancaires du fait qu’il était un client « à haut risque » parce qu’il effectuait des retraits d’argent importants et répétés.

La banque a également déclaré avoir conclu un accord juridique confidentiel avec James « Jes » Staley, l’ancien cadre supérieur de JPMorgan qui gérait le compte d’Epstein avant de quitter la banque.

JPMorgan a poursuivi Jes Staley plus tôt cette année, alléguant qu’il avait dissimulé ou minimisé les actes répréhensibles de son client afin de maintenir son compte lucratif.

JPMorgan avait déjà accepté de payer 290 M$ en juin dans le cadre d’une action collective impliquant des victimes des crimes de trafic d’Epstein.

Ce dernier s’est suicidé dans une prison fédérale en 2019.

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Gestion d’actifs CIBC : changements dans son portefeuille de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gestion-dactifs-cibc-changements-dans-son-portefeuille-de-fonds/ Wed, 06 Sep 2023 12:12:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95963 PRODUITS - Nouveaux responsables de la gestion de portefeuille et révision de la cote de risque sont au menu.

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Gestion d’actifs CIBC a décidé de confier les responsabilités de la gestion de portefeuille à de nouveaux conseillers et sous-conseillers. Les changements, qui seront en vigueur à compter du 30 septembre, concernent les fonds suivants :

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 Mises à jour des cotes de risque

En outre, cinq fonds voient leur niveau de risque être réévalué à la hausse, et ce dès maintenant. Les changements concernent les fonds suivants :

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Les fusions des banques, un sujet controversé aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fusions-des-banques-un-sujet-qui-fache-aux-etats-unis/ Thu, 06 Jul 2023 09:46:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94850 PLANÈTE FINANCE – Après les faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

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Lors d’une récente rencontre avec des PDG de grandes banques américaines, la secrétaire d’État au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, aurait envisagé la possibilité de futures consolidations bancaires, selon des propos rapportés par des sources à CNN et repris par plusieurs médias américains. Cette nouvelle a ravivé le débat sur la concentration des banques au sein de la classe politique.

Janet Yellen aurait tenu ces propos lors d’une rencontre avec les présidents de JP Morgan et de Citigroup ainsi que des membres du Bank Policy Institute, selon des témoignages recueillis par CNN et rapportés par MSN.

Plus tôt, lors d’un entretien avec Reuters, la secrétaire d’État avait affirmé qu’un certain degré de consolidation dans le secteur des banques régionales et de taille moyenne pourrait se produire. « Il pourrait s’agir d’un environnement dans lequel nous verrons davantage de fusions, et je pense que les régulateurs seront ouverts à cette éventualité », avait déclaré la secrétaire d’État à l’agence de presse.

Michael Hsu, contrôleur de la monnaie par intérim, a renchéri en déclarant aux législateurs que son agence serait disposée à examiner rapidement les fusions bancaires. « La consolidation est inévitable », a affirmé pour sa part Ed Mills, analyste de la politique de Washington chez Raymond James, dans des propos rapportés par MSN.

Warren contre Yellen

Ces opinions n’ont pas été du goût de la sénatrice démocrate du Massachusetts Elizabeth Warren, connue pour ses positions critiques à l’égard des grandes institutions financières. Dans une lettre à Janet Yellen, qui a également été envoyée au président de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), Martin Gruenberg, et au vice-président de la Réserve fédérale chargé de la supervision, Michael Barr, elle dénonce ces commentaires qui témoignent selon elle d’une ouverture à la poursuite de la consolidation bancaire, alors que des faiblesses du secteur ont été révélées par l’effondrement de la Silicon Valley Bank et d’autres institutions.

« Permettre une consolidation bancaire supplémentaire serait un manquement à vos responsabilités, qui nuirait aux consommateurs américains et aux petites entreprises, trahirait l’engagement du président Biden à promouvoir la concurrence dans l’économie et menacerait la stabilité du système financier et de l’économie », écrit-elle dans cette lettre, ajoutant que Janet Yellen et Michael Hsu semblaient tirer les mauvaises leçons des faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

Dans un autre article de MSN, elle explique que la concentration accrue du pouvoir dans les grandes banques risque de nuire aux consommateurs et de créer un risque systémique pour l’économie. Elle soutient plutôt la mise en œuvre de réglementations plus strictes pour limiter la taille et l’influence des grandes institutions financières.

Elle est d’avis que le renforcement du système bancaire nécessitera « une réglementation plus stricte et une surveillance plus rigoureuse des grandes banques afin d’éviter qu’elles ne fassent faillite », ainsi que des directives plus strictes en matière de fusions afin de limiter la taille et le nombre des banques « trop grandes pour faire faillite ».

Renforcer la stabilité du système financier

Cette divergence d’opinions sur les fusions bancaires reflète un débat plus large au sein du gouvernement américain et de la communauté financière. Alors que certains estiment que des consolidations supplémentaires pourraient renforcer la stabilité du système financier, d’autres s’inquiètent des risques associés à une concentration excessive du pouvoir dans les mains de quelques grandes banques.

Dans une interview au Wall Street Journal, Janet Yellen se défend de vouloir faire la promotion des fusions bancaires à tout prix. « Nous ne voulons certainement pas d’une concentration excessive et nous sommes favorables à la concurrence, mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas de fusions », a-t-elle déclaré.

Les rachats de First Republic Bank à San Francisco, de Signature Bank à New York et de Silicon Valley Bank à Santa Clara, survenus plus tôt cette année, ont contribué à raviver le débat sur les fusions bancaires. Les trois banques ont fusionné avec des concurrents après avoir fait faillite. MSN suggère que ces banques disparues ne seront probablement pas les dernières à se consolider.

L’auteur s’appuie sur deux raisons avancées par Janet Yellen pour étayer sa théorie : les taux d’intérêt et le travail à distance. L’augmentation rapide des taux de la Réserve fédérale a mis à mal certaines pratiques de prêt qui permettaient autrefois aux banques de gagner de l’argent. Par ailleurs, les banques actives dans l’immobilier commercial sont frappées par la baisse de la demande d’immeubles à bureaux engendrée par le télétravail.

Si les craintes de Janet Yellen se concrétisent, d’autres banques pourraient se consolider pour éviter la faillite ou acheter à bas prix des actifs en faillite, analyse de MSN. L’idée derrière cette théorie est que des banques plus grandes et plus solides pourraient mieux résister aux chocs économiques et offrir de meilleurs services aux consommateurs.

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