JP Morgan Investment – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 13 Jun 2024 11:43:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png JP Morgan Investment – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Emploi en finance : la balance se rééquilibre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/emploi-en-finance-la-balance-se-reequilibre/ Thu, 13 Jun 2024 11:43:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101296 PLANÈTE FINANCE – Les profils spécialisés dans les ESG sont recherchés.

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Après la pandémie, le rapport de force sur le marché de l’emploi dans les services financiers a changé. Fini le temps où les employeurs menaient le bal. Ce sont les candidats qui choisissaient jusqu’à récemment les entreprises pour lesquelles ils voulaient travailler. La situation tend maintenant à se normaliser, rapporte L’Agefi, un média français destiné aux professionnels de la finance.

Laurent Nizard, fondateur et président de Harriston Executive, un cabinet de recrutement parisien spécialisé dans la finance, a indiqué au journal que le marché de l’emploi en finance est certes toujours un marché de candidats, mais que la situation est en train de s’inverser. Il en veut pour preuve les nouvelles offres d’emploi qui sont moins nombreuses que d’habitude à la fin du premier trimestre 2024.

Pour faire face à la diminution du nombre de candidats, les institutions financières ont changé leurs manières de faire. Elles ont élargi les profils auxquels elles faisaient traditionnellement appel, c’est-à-dire principalement des diplômés des grandes écoles telles que Polytechnique et HEC. Elles ont également mis en place des critères de sélection axés davantage sur les aptitudes relationnelles des candidats que sur leur parcours académique, rapporte le recruteur.

Néanmoins, l’industrie n’a pas fini d’évoluer. L’emploi dans le monde de la finance après la pandémie reste profondément transformé. Il n’est ainsi plus question d’exiger d’un collaborateur qu’il soit présent tous les jours au bureau. La flexibilité entre travail à distance et en présentiel est bien ancrée dans la plupart des institutions.

Certaines banques choisissent cependant d’aller à contre-courant. C’est le cas de JPMorgan et Goldman Sachs aux États-Unis, qui ont exigé le retour au bureau de leurs gestionnaires. Cette stratégie n’est pas sans risque, indique un chasseur de têtes, mentionnant le cas d’une entreprise n’acceptant pas le télétravail qui a actuellement du mal à recruter un gestionnaire de haut niveau, « même si le poste est très bien rémunéré ».

Certains candidats recherchent des postes exclusivement en télétravail. Or, pour certaines fonctions, le travail à distance est difficilement compatible avec les exigences en matière de conformité. Une dizaine de banques américaines dont Citigroup, Goldman Sachs, Deutsche Bank ou encore UBS, l’ont appris à leurs dépens lorsqu’elles ont dû verser 1,1 milliard de dollars de pénalités en infraction des lois boursières après que certains de leurs employés ont utilisé leur messagerie personnelle ou WhatsApp pour effectuer leurs communications professionnelles.

Les banques d’affaires, particulièrement exposées aux risques de conformité et qui exigent une implication très forte des recrues ont plus de difficulté à attirer des candidats, qui leur préfèrent les fonds de capital-investissement, constate L’Agefi.

La pénurie de candidats se fait particulièrement sentir dans les postes en relation avec les produits structurés, en vogue actuellement pour lutter contre l’inflation et la hausse des taux, ou dans les métiers ayant trait à l’environnement, les problèmes sociétaux et de gouvernance (ESG) ou l’investissement socialement responsable (ISR), car il existe peu de formations reconnues sur ces pratiques pour répondre la demande des banques. Les candidats avec un profil ESG sont notamment recherchés en raison du développement du thème de la transition climatique et des fonds à impact.

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Un ancien responsable de JPMorgan se défend d’accusations de fraude du FBI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-ancien-responsable-de-jpmorgan-se-defend-daccusations-de-fraude-du-fbi/ Thu, 22 Jun 2023 06:15:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94577 PLANÈTE FINANCE - Il aurait détourné les fonds de clients âgés.

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Kevin Chiu, un ancien responsable des relations d’affaires et banquier privé de JPMorgan, a plaidé non coupable devant le tribunal fédéral de New York, d’accusations de fraude, de détournement de fonds, de blanchiment d’argent et d’usurpation d’identité.

Le banquier de 32 ans se défend contre des allégations du Federal Bureau of Investigation (FBI) selon lesquelles il aurait détourné 1,6 million de dollars des comptes de ses clients, dont plusieurs personnes âgées, alors qu’il était à l’emploi de JP Morgan, et aurait ensuite dépensé la majeure partie de cette somme dans des investissements en bourse et en dépenses personnelles.

Selon la plainte, les faits se sont déroulés entre octobre 2020 et juin 2022. Kevin Chiu aurait demandé à au moins une cliente âgée de signer des formulaires de transaction vierges et lui aurait fourni de faux relevés de compte afin qu’elle ne connaisse pas le solde réel de son compte, siphonné par le conseiller.

Le banquier aurait ensuite tenté de brouiller les pistes en transférant la majeure partie des fonds détournés sur un compte de courtage détenu par sa mère dans une autre institution. La plupart de l’argent dérobé aurait disparu dans l’achat d’actions de différentes compagnies, dont Tesla.

Suspendu par la FINRA

JP Morgan avait mis fin à sa relation d’affaires avec Kevin Chiu le 31 décembre 2021, à la suite d’un examen interne portant sur des allégations selon lesquelles il aurait effectué des retraits non autorisés sur le compte bancaire affilié d’un client de la firme à des fins personnelles. Un an plus tard, l’ancien employé de la banque new-yorkaise avait vu son permis suspendu par la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) pour avoir omis de répondre à ses demandes d’information.

Le financier a été arrêté le 2 mars 2023 à Brooklyn et présenté à la Justice le jour même. Il a été accusé de détournement de fonds par un employé de banque, un chef d’accusation passible d’une peine maximale de 30 ans de prison, de blanchiment d’argent, un délit qui pourrait lui valoir 20 ans de prison, et d’usurpation d’identité aggravée, assortie de deux ans de prison.

Saper la confiance du public

« Pendant des années, Chiu a abusé de sa position de gestionnaire de relations d’affaires dans une institution financière pour voler des millions à ses clients, y compris des clients âgés. Son arrestation est un nouvel exemple de l’engagement de notre bureau à faire répondre de leurs actes les auteurs de fraudes financières, en particulier ceux qui occupent des postes de confiance au sein d’institutions financières », avait déclaré Damian Williams, procureur à la Cour du district sud de New York, lors de l’arrestation.

Le directeur adjoint du bureau du FBI à New York, Michael J. Driscoll, avait ajouté dans un communiqué de presse que « les crimes financiers de ce type sapent la confiance du public dans le système financier », estimant que l’arrestation de Kevin Chiu devait « servir de rappel à toute personne désireuse de profiter de son emploi pour voler des fonds. »

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Dawn Desjardins nommée chez Deloitte Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dawn-desjardins-nommee-chez-deloitte-canada/ Tue, 30 May 2023 12:32:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94191 NOUVELLES DU MONDE – Elle a contribué à l’avancement des recherches sur les femmes sur le marché du travail.

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Dawn Desjardins, l’ancienne économiste en chef adjointe de la Banque Royale du Canada, rejoint Deloitte Canada à titre d’économiste en chef.

Reconnue pour sa vaste expertise en présentation de l’information économique et en conseil, Dawn Desjardins jouera un rôle clé dans la direction du groupe de recherche et de prévisions macroéconomiques de Deloitte Canada. Son mandat sera de fournir des conseils et des solutions aux défis économiques les plus pressants.

Selon Anthony Viel, leader de la direction de Deloitte Canada, cette nomination renforce la capacité du cabinet à fournir des prévisions économiques de pointe et à aborder les enjeux économiques cruciaux de façon à stimuler les conversations à l’échelle nationale sur la croissance de l’économie canadienne.

« Sa connaissance approfondie des marchés financiers et de l’économie canadienne nous aidera à faire face à l’évolution des conditions économiques et sera utile à nos clients et aux décideurs qui cherchent à se prémunir contre les risques nouveaux et actuels, ainsi qu’à planifier un avenir durable », a pour sa part affirmé Trevin Stratton, leader des Amériques et associé, Services-conseils en économie chez Deloitte.

Dawn Desjardins est considérée comme la « championne de l’inclusion ». Tout au long de sa carrière, elle a défendu la place des femmes dans la population active et attiré l’attention sur les enjeux économiques qui touchent les femmes et les groupes sous-représentés.

Elle se dit très fière de joindre Deloitte et son équipe de services professionnels diversifiée.

« Je suis convaincue que la croissance de l’économie repose sur la détermination de résultats tangibles et sur un examen approfondi des défis importants auxquels nous sommes confrontés, tels que l’accessibilité financière, dit-elle. Ensemble, nous pouvons progresser et prospérer grâce à un dialogue ouvert qui mobilise tous les Canadiens et Canadiennes et à des investissements dans des domaines clés comme la main-d’œuvre et l’économie propre. »

Dawn Desjardins a travaillé pour RBC pendant plus de 16 ans, dont 12 ans à titre d’économiste en chef adjointe. Auparavant, elle a occupé la fonction de stratège du marché des obligations pour J.P. Morgan Canada. Elle a également été journaliste pour Bloomberg Financial News, où elle couvrait les marchés des obligations et des devises du Canada.

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Apple lance un compte épargne à intérêt élevé avec Goldman Sachs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apple-lance-un-compte-epargne-a-interet-eleve-avec-goldman-sachs/ Thu, 20 Apr 2023 11:56:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93229 Il n’est pas disponible pour l’instant au Canada.

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Quatre ans après les débuts de sa carte de crédit, Apple a lancé le 17 avril un compte épargne à taux d’intérêt élevé, en partenariat avec la Goldman Sachs. L’offre est pour l’instant réservée aux Américains détenteurs de la carte de crédit (Apple Card), mise sur le marché en 2019, et qui comptait 6,7 millions de détenteurs début 2022, selon Cornerstone Advisors.

Le nouveau compte épargne ne comporte pas de frais, ni de dépôt minimum, ni de solde minimum requis, d’après un communiqué de la société technologique. Ce compte offre un taux de 4,15 % par an, soit plus de 10 fois la moyenne nationale de 0,37 % offerte par la plupart des banques américaines, selon des chiffres de l’Agence de garantie des dépôts (FDIC). Le solde maximum du compte, qui pourra être géré sur l’iPhone à partir de l’application Wallet, est limité à 250 000 dollars américains.

Lire également : Elon Musk veut transformer Twitter en banque numérique

Les utilisateurs peuvent accumuler des récompenses en espèces sur leur compte d’épargne à taux d’intérêt élevé. Ils peuvent également y ajouter des espèces supplémentaires. Toutefois, ils ne peuvent pas retirer directement les fonds du compte. Ceux-ci devront être transférés sur un compte de chèques lié pour être encaissés.

Accessible aux États-Unis seulement

« Notre objectif est de créer des outils qui aident les utilisateurs à mener une vie financière plus saine », a déclaré Jennifer Bailey, vice-présidente d’Apple Pay et d’Apple Wallet, par voie de communiqué.

Pour l’instant, seuls les résidents américains peuvent se procurer une Apple Card, nécessaire pour ouvrir le nouveau compte d’épargne. Cependant, les Canadiens, tout comme les résidents d’autres pays, ont accès à d’autres services bancaires par l’intermédiaire de l’entreprise, notamment à Apple Pay, qui permet aux utilisateurs de régler leurs achats à des terminaux de paiement en reliant leur appareil mobile à un compte de crédit ou de débit.

Cette initiative de l’entreprise technologique pourrait accroître la pression sur d’autres sociétés financières qui tentent de protéger leur financement, a commenté Bloomberg. Les épargnants américains se sont mis en effet à rechercher des rendements plus élevés et à déplacer leur argent vers des refuges sûrs, tels que JPMorgan Chase & Co, dans le sillage de l’effondrement de la Silicon Valley Bank le mois dernier et des difficultés éprouvées par des institutions de plus petite envergure, selon le média.

« De plus en plus de dépôts partent vers les FNB et toutes les formes de liquidités et de fonds du marché monétaire », a déclaré à Bloomberg le président-directeur général de BlackRock Larry Fink, soulignant que sa société en avait bénéficié.

Apple lancera d’autres services

Apple a annoncé l’arrivée du compte d’épargne à intérêt élevé en octobre dernier, dans le cadre du lancement d’une série de nouvelles offres de produits financiers. Le géant américain a déclaré à cette occasion qu’il souhaitait générer davantage de revenus à partir des services afin de fidéliser un plus grand nombre de consommateurs sur sa plateforme.

L’entreprise a généré près de 20 % de son chiffre d’affaires grâce aux services l’année dernière, contre environ 8 % dix ans plus tôt, et d’autres offres sont en cours d’élaboration, rapporte Bloomberg. L’entreprise a commencé à déployer le mois dernier le service « acheter maintenant, payer plus tard ».

Plusieurs entreprises technologiques ont déjà essayé de se lancer dans les services financiers. Google avait tenté de se positionner sur ce marché avec un service de banque en ligne. La firme avait toutefois annoncé qu’elle abandonnait le projet à la fin 2021. Amazon a également fait part de son intention de percer ce marché.

Les lourdes contraintes réglementaires associées à cette activité et les investissements conséquents qu’elle nécessite ont contribué cependant à reporter plusieurs initiatives des géants de la tech dans ce domaine, selon des experts.

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Les baisses d’achat de bons du Trésor inquiètent Wall Street https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-baisses-dachat-de-bons-du-tresor-inquietent-wall-street/ Wed, 15 Mar 2023 11:19:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92039 Certains acheteurs importants, domestiques et internationaux, ont sensiblement réduit leurs achats de bons du Trésor américain au cours de la dernière année.

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Certains y voient un signe avant-coureur inquiétant pour le monde financier, d’autres pas.

La grande banque américaine JPMorgan s’inquiétait le 3 octobre dernier d’une attrition de la demande pour les Treasuries : « Nous demeurons préoccupés par le manque de demande structurelle pour les Treasuries », écrivaient les analystes Jay Barry et Srini Ramaswamy. Ces derniers craignaient que toute baisse sensible de la demande se traduise par une hausse des taux de rendement et, du coup, d’une baisse de la valeur des obligations gouvernementales.

Seulement une semaine plus tard, la banque d’affaires Morgan Stanley donnait une réplique voilée aux craintes de JP Morgan, écrivant : « La dette publique américaine a créé des problèmes par le passé, mais savoir qui en achètera n’en a pas créé, écrivait Matthew Hornbach, chef mondial de la stratégie macro. Historiquement, les rendements des Treasuries sont d’abord déterminés par la politique monétaire de la Réserve fédérale, avec l’appui de politiques fiscales et de politiques monétaires étrangères. »

Des milliards de dollars manquent au rendez-vous

Voici comment se répartissait la dette américaine de 31 billions $US en septembre 2022, selon finmasters. Les investisseurs américains en détenaient 9,8 billions, la Réserve fédérale, 5,3 billions, la Sécurité Sociale américaine, 2,9 billions, le Japon, 1,3 billion, la Chine 1,1 billion, le Civil Service Retirement & Disability Fund, 900 G$. « Si vous comptez les investisseurs américains à côté de la dette intra-gouvernementale, 53,6%, soit plus de la moitié de la dette, est détenue par des entités américaines », écrit Finmasters. En 2022, le coût de la dette fédérale américaine accaparait 400 GUS, soit près de 30% du déficit de 1,38 billion pour cette année-là.

Le phénomène du retrait des acheteurs de Treasuries a commencé à se manifester de façon plus marquante il y a un peu moins d’un an. En mai 2022, pour la première fois depuis 2010, la Chine faisait passer son avoir en Treasuries sous la barre du billion $US à 980 G$ américains, poursuivant une baisse progressive qui avait commencé en mai 2021. Pendant cette période d’un an, la Chine a réduit ses avoirs en Treasuries de 100 G$US, soit 9% de son portefeuille. On juge que c’est la hausse des taux par la Réserve fédérale, commencée en mars 2022, qui a incité la Chine à réduire ses avoirs.

Ainsi, du premier rang parmi les détenteurs internationaux de la dette américaine, la Chine est passée au deuxième rang, derrière le Japon. Mais le pays du Soleil Levant est également en train de réduire ses avoirs en Treasuries, rapportait le Wall Street Journal en novembre dernier

Ayant acheté environ 500 G$US de dette américaine, faisant passer leur portefeuille à 1,2 billions $US, les Japonais en ont retranché près de 40 G$US d’avril à septembre 2022. « Au lieu de compter sur la demande de Treasuries de la part des investisseurs japonais, les investisseurs sont de plus en plus préoccupés par un changement potentiellement déstabilisant des flux de capitaux mondiaux », écrit le WSJ.

La Fed n’achète plus

Évidemment, il n’y a pas que les investisseurs internationaux, asiatiques surtout, qui boudent les obligations de l’Oncle Sam. Deux autres acheteurs importants se retirent. Tout d’abord, de façon bien affichée, la Réserve fédérale a entrepris de réduire son bilan, ce qui l’amène à ne plus se pointer aux enchères du Trésor américain et à vendre des Treasuries dans les marchés financiers. Ensuite, les banques commerciales américaines sont, elles aussi, en mode d’attrition. Le WSJ calcule que la Fed a abaissé ses avoirs de 180 G$US tandis que les banques se sont départies de 60 G$US.

Par ailleurs, on compte sur les investisseurs américains, institutionnels et particuliers, pour absorber une partie de l’offre des Treasuries qui proposent maintenant des rendements plus attrayants.

Ce n’est évidemment pas une déroute. Mais le repli demeure préoccupant. « Le renversement de la demande a été stupéfiant, car il est rare que la demande de chacun de ces trois types d’investisseurs soit négative en même temps », font ressortir les analystes de JPMorgan.

Le WSJ commente : « Bien sûr, ce n’est pas la première fois que l’on s’inquiète de savoir qui va acheter toutes les obligations. Les mises en garde contre une nouvelle génération de ‘justiciers obligataires’ ont déjà atteint un crescendo avant de tomber à plat ces dernières années, les banques centrales du monde entier s’efforçant d’écraser les taux d’intérêt. Mais certains affirment que cela pourrait changer dans un environnement inflationniste où les banques centrales sont contraintes de couper court dans leur assouplissement monétaire. »

Or, Morgan Stanley juge qu’on n’a pas raison de s’inquiéter du retrait des acheteurs de Treasuries parce que ce ne sont pas leurs achats qui déterminent le niveau des taux de rendement, mais les politiques monétaires de la Fed. C’est un étonnant déni de la loi de l’offre et de la demande dans les marchés financiers.

Pourtant, les Treasury yields semblent bel et bien sensibles à ces lois. « Le 22 septembre, écrit le WSJ, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a enregistré sa deuxième plus forte hausse de l’année après que le gouvernement japonais ait déclaré qu’il achetait des yens avec des dollars provenant de ses réserves de devises étrangères pour la première fois depuis les années 1990. »

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Le financement durable connaîtra des chiffres records en 2020 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-financement-durable-connaitra-des-chiffres-records-en-2020/ Fri, 22 Jan 2021 13:02:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77441 De nouveaux sommets pour la dette durable, l'émission d'actions.

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En raison de la vigueur des marchés mondiaux de la dette et des actions l’année dernière, le marché de la finance durable a connu une année record en 2020, a indiqué récemment Refinitiv, une société de données sur le marché.

L’année dernière, les émissions mondiales d’obligations de financement durable ont totalisé 544,3 milliards de dollars (G$), soit plus du double du total de l’année précédente et établissant ainsi un record historique, a précisé Refinitiv.

Le quatrième trimestre de 2020 a également établi un record trimestriel, avec 180,4 G$ d’émissions.

Les émissions d’obligations vertes ont terminé l’année en hausse de 26%, à 222,6 G$, a noté la firme. Un autre record historique.

« Poussées par une augmentation de la levée de capitaux par les souverains, les multilatéraux et les banques pour tenter de contrer les effets négatifs de la COVID-19, les catégories d’obligations sociales et de durabilité ont chacune dépassé pour la première fois les 100 G$ US », a constaté Refinitiv

Les émissions d’actions pour les entreprises durables ont également augmenté de 65 % l’année dernière pour atteindre 13,8 G$ US – un record pour l’activité d’actions durables, selon la firme.

Dans les classements des souscriptions durables, JP Morgan est en tête pour la souscription d’obligations, a déclaré Refinitiv. BNP Paribas et le Crédit Agricole se sont classés respectivement deuxième et troisième. TD Securities s’est classé 11e.

Du côté des actions, Morgan Stanley était le premier souscripteur, suivi par BofA Securities et JP Morgan. La Banque Nationale du Canada s’est classée 13e.

Alors que les marchés des nouvelles dettes et des capitaux propres ont établi des records l’année dernière, d’autres secteurs du financement durable n’ont pas été aussi forts.

Les prêts syndiqués durables ont augmenté de 3 % seulement l’année dernière, pour atteindre 199,4 G$.

De même, les fusions et acquisitions impliquant des entreprises durables ont diminué de 9 %, pour atteindre 32,3 G$ US.

Refinitiv a indiqué que Goldman Sachs était en tête du classement des sociétés de conseil en fusions et acquisitions en 2020, JP Morgan se classant deuxième, et Nomura troisième. Scotia et BMO Capital Markets sont à égalité pour la neuvième place, et RBC Capital Markets se classe 15e.

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Changement de gestionnaire de portefeuille à la Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-gestionnaire-de-portefeuille-a-la-banque-nationale/ Fri, 21 Feb 2020 13:09:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64464 PRODUITS - De nouveaux gestionnaires de portefeuilles s’occuperont du Fonds d'obligations à rendement élevé BNI et du Portefeuille privé d'obligations à rendement élevé BNI.

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Aux alentours du 24 février prochain, Corporation Fiera Capital cédera sa place à Trust Banque Nationale à titre de gestionnaire de portefeuille du Fonds d’obligations à rendement élevé BNI et du Portefeuille privé d’obligations à rendement élevé BNI.

Les décisions de placements seront, quant à elles, déléguées à l’équipe de J.P. Morgan Investment Management, qui agira à titre de sous-gestionnaire de portefeuille des fonds. Trust Banque Nationale s’assurera de la conformité des décisions du sous-gestionnaire avec le mandat octroyé.

Malgré ces changements, l’objectif de placement des fonds demeure le même. Le Fonds d’obligations à rendement élevé BNI modifiera toutefois sa stratégie de placement pour lui permettre d’investir à 100 % dans des fonds sous-jacents.

En plus de ces différentes modifications, le Portefeuille privé tactique de revenu fixe BNI a été fermé.

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