Majesco – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 16 Feb 2024 13:34:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Majesco – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Leader dynamique https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leader-dynamique/ Tue, 13 Feb 2024 23:52:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98816 Avec son équipe, il a contribué à la croissance de son secteur.

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Le secteur de l’assurance collective de Beneva a crû de manière importante sous la direction d’Éric Trudel, son ­vice-président exécutif et leader, Assurance collective.

Ses primes ont progressé au rythme annuel composé de 5,5 %, de 2019 à 2022, surpassant la moyenne du marché. Pour les six premiers mois de 2023, le secteur de l’assurance collective affiche un résultat net de 28 M$ et des revenus totaux de 1,8 G$, soit une marge bénéficiaire supérieure à celle des années précédentes.

Entre autres, sa part de marché en primes directes souscrites au ­Québec en assurance et maladies collectives est passée de 26,3 % en 2019 à 27,1 % en 2022, selon le rapport annuel sur les institutions financières de l’Autorité des marchés financiers.

De plus, le taux de rétention de la clientèle existante est passé de 93,2 % en 2020 à 97,3 % en 2023, ce qui est également plus élevé que celui du marché. Tout ça alors que l’assureur opérait une transition ayant mené au regroupement de La Capitale et SSQ Assurance.

« C’est ma grande fierté, ­affirme-t-il. En plein processus d’intégration, on a réussi à maintenir et même améliorer notre service. »

Ces résultats reposent en grande partie sur une discipline de tarification rigoureuse adoptée par Beneva. « ­Nous avons choisi de maintenir nos tarifs plutôt que de les abaisser pour augmenter le volume de vente, une pratique qui peut conduire à des groupes de clients non rentables, explique Éric Trudel. Nous nous sommes ainsi concentrés sur la rétention de clients plutôt que sur l’acquisition de nouveaux clients à tout prix. »

Cette approche a été soutenue par le conseil d’administration afin de trouver un équilibre entre croissance et rentabilité, ­ajoute-t-il. « ­Nous nous sommes assurés de bien communiquer notre stratégie à l’interne pour que tout le monde travaille dans la même direction. Les équipes de vente sont naturellement enclines à vendre plus, alors que l’équipe de tarification veut maintenir les prix. Nous avons également ajusté la rémunération des équipes de vente pour nous baser sur une croissance nette plutôt que sur le volume des ventes. »

Compte tenu de cette performance ainsi que de diverses initiatives sur le plan de l’innovation, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière du Québec nomme Éric Trudel lauréat de la catégorie Leaders/cadres de l’industrie financière.

« ­Il gère une branche d’activité qui connaît une rentabilité impressionnante et une saine gestion. Ses initiatives mises de l’avant en matière d’innovation en vue d’améliorer l’expérience des clients ainsi que sur le plan de la gestion des risques sont remarquables. Bravo ! » souligne le jury.

Éric Trudel est fier que la fusion des deux assureurs ait conféré une position de leadership à Beneva dans le marché québécois. « ­Nous sommes au premier rang, devant Desjardins, qui a autour de 20 % de part de marché. Au ­Canada, nous sommes cinquième avec 6 % environ de part de marché. Comme nous sommes maintenant très bien positionnés sur le territoire québécois, notre prochain axe de développement, ce sera d’attaquer le marché de l’Ontario. »

Éric Trudel gère un secteur de près de 1 500 employés chez Beneva. Lui qui cumule une expérience de plus de 25 ans dans le domaine de l’assurance a toujours privilégié une approche de leadership basé sur la proximité avec ses équipes.

Il a notamment institué des rencontres en petits groupes qu’il a baptisées les « ­Jasettes avec Éric » et qui favorisent un contact direct et constructif avec ses collaborateurs. « Chaque fois, j’en ressors enrichi. Je suis aussi quelqu’un de super optimiste et dynamique. J’essaye de transmettre cette énergie à mes équipes quand il faut trouver des solutions à certains problèmes », raconte-t-il.

Ces dernières années, Beneva a mis en œuvre plusieurs démarches d’innovation. Une fois le regroupement terminé, l’assureur s’est lancé dans un vaste chantier : la modernisation de son écosystème technologique. Un projet ambitieux, mené par Éric Trudel et son équipe, qui vise à établir un système « moderne et performant, le premier du genre au ­Canada », ­dit-il.

Ce nouveau système est construit en assemblant différents logiciels distincts et avancés, entre autres ­Global ­IQX de Majesco pour la soumission et le renouvellement des contrats, V3locity de Vitech pour l’administration des contrats, Telus Santé pour la gestion des prestations de santé et dentaire et Fineos, notamment pour la gestion des prestations vie, maladies graves et assurance salaire.

« ­Cela nous permet de créer un écosystème intégré qui sera relié à l’espace client et à notre application mobile. Ce projet contribue non seulement à l’amélioration de l’expérience client, mais aussi à la simplification des processus pour les employés », précise Éric Trudel, qui détient un baccalauréat en actuariat de l’Université ­Laval et est ­Fellow de l’Institut canadien des actuaires.

« ­Au plus fort des travaux, 275 personnes travaillaient sur ce chantier à temps plein, ­ajoute-t-il. À la fin de 2023, nous avons amorcé un projet pilote avec deux groupes de clients, un au ­Québec et l’autre à Vancouver. Tout se passe bien jusqu’à maintenant. En 2024, notre objectif est d’ajouter d’autres fonctionnalités et de tester le système chez plus de groupes. » ­Le déploiement à grande échelle est prévu en 2025 et vise notamment à simplifier le travail des employés.

La santé mentale, un enjeu sociétal plus présent que jamais depuis la pandémie, préoccupe Beneva. En 2021, sous le leadership d’Éric Trudel, l’assureur a participé à la création de la Chaire de recherche Relief en santé mentale à l’Université Laval, qui a pour mission de développer des connaissances scientifiques sur la santé mentale et les pratiques d’autogestion, particulièrement dans les milieux de travail.

« ­On fait beaucoup d’autogestion en santé physique, à l’aide d’applications qui permettent de suivre son état de santé, par exemple, mais moins en santé psychologique. On a donc décidé d’investir dans ce domaine dans une optique de prévention. »

En septembre 2023, Beneva est devenu le premier assureur collectif à rembourser le service d’accompagnement individuel en autogestion en soins psychologiques offert par son partenaire Relief.

Cette mesure « vient compenser dans une certaine mesure la difficulté d’obtenir des soins psychologiques que l’on vit actuellement ».

Un autre défi qui a mobilisé l’équipe d’Éric Trudel est l’accessibilité et le coût des médicaments, en hausse constante, ce qui se reflète sur les primes d’assurance collective. Beneva a ainsi pris l’initiative de ne plus rembourser les médicaments biologiques lorsqu’un biosimilaire est disponible, sauf en cas d’exception médicale. « ­Selon nos plus récentes données, cela a permis à nos preneurs de générer des économies entre 1,5 % et 2 % sur le coût des médicaments », précise-t-il.

Sous la gouverne d’Éric Trudel, Beneva a également été le premier assureur québécois à offrir la garantie d’affirmation de genre à même son offre d’assurance collective. À cet effet, l’entreprise rembourse, en complémentarité de ce qui est remboursable par l’État, les frais admissibles reliés à la modification des caractéristiques sexuelles d’une personne assurée ayant obtenu un diagnostic de dysphorie de genre dans le but de les harmoniser avec le genre ressenti par ­celle-ci.

Beneva accentue également ses efforts pour prévenir la fraude aux assurances en déployant une solution basée sur l’intelligence artificielle. « ­On a développé un algorithme qui repère des pratiques douteuses. Plutôt que d’y aller de façon aléatoire, cela nous a permis d’avoir des audits mieux ciblés permettant de récupérer plus de sommes pour nos preneurs », se réjouit-il.

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Un fossé se creuse entre les différentes entreprises en assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-fosse-se-creuse-entre-les-differentes-entreprises-en-assurance/ Thu, 05 Mar 2020 13:09:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64490 Alors que certains assureurs se lancent corps et âme dans la technologie, d’autres ne sont pas assez audacieux, selon le cinquième rapport annuel de recherche sur les priorités stratégiques de la Majesco.

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« Trop souvent, la planification stratégique ne produit pas les changements audacieux nécessaires parce que les assureurs ne passent pas rapidement du savoir à l’action, ce qui crée un fossé important entre les leaders, les suiveurs et les retardataires », note Denise Garth, vice-présidente principale du marketing stratégique, des relations industrielles et de l’innovation chez Majesco.

La recherche effectuée par le leader mondial des solutions logicielles d’assurance en nuage pour la transformation des activités d’assurance, Majesco, évalue la façon dont les assureurs répondent aux tendances du marché pour moderniser et optimiser leurs activités.

« Les recherches que nous avons menées sur les priorités stratégiques au cours des cinq dernières années ont permis de clarifier ce défi. Les recherches de cette année montrent un fossé toujours plus grand qui redéfinit une nouvelle ère de leaders », commente Denise Garth.

Le rapport de Majesco montre ainsi qu’un écart se creuse entre les différentes entreprises en assurance. Ils classent celles-ci en trois catégories : les leaders, qui optimisent et nourrissent leurs activités actuelles, pour construire leurs modèles d’entreprise pour l’avenir; les suiveurs, qui tentent de suivre les innovations des leaders et les retardataires.

Pour évaluer la situation des assureurs, Majesco a d’abord divisé les entreprises en deux catégories :

  • plateforme, à savoir ceux ayant des solutions basées sur le nuage, l’API et le SaaS ou la prochaine génération de solutions natives du nuage, l’API et les microservices;
  • et non plateforme, soit ceux ayant adopté des solutions modernes sur site.

Majesco affirme que les entreprises se basant sur des solutions non plateforme sont limitées dans « leur capacité à prendre en charge de nouveaux modèles commerciaux, de nouveaux produits et de nouvelles expériences clients, à tirer parti des écosystèmes, et bien plus encore ». Pour le leader mondial des solutions logicielles d’assurance, il est essentiel à l’ère du numérique d’adopter des solutions de plateforme.

« Les assureurs qui lancent de nouveaux produits et services innovants sont plus susceptibles d’utiliser des solutions basées sur la plateforme dans une proportion de 60 à 70 % », souligne ainsi le communiqué de presse.

Pourtant la majorité des entreprises (60 %) misent sur des solutions non plateforme.

Les « leaders », qui se classent dans la catégorie plateforme, ont remplacé l’héritage, élargi leurs canaux, introduit de nouveaux produits et de nouveaux modèles commerciaux, et connaissent une croissance plus forte. Cette « croissance plus forte » va même encore grandir dans les trois prochaines années, selon le rapport.

Ainsi, l’année dernière les retardataires avaient un écart de 41 % par rapport aux leaders, et les suiveurs, un écart de 15 % au niveau des affaires. Cet écart devrait encore se creuser dans les prochaines années passant respectivement à 62 % et 21 %, selon les chiffres de Majesco.

Cela s’explique car les leaders se concentrent sur la rapidité des opérations et de l’innovation contrairement aux retardataires et aux suiveurs qui misent sur la rapidité des opérations uniquement.

Les leaders créent également de nouveaux produits et modèles commerciaux à un rythme plus soutenu, respectivement de près de 55 % et 47 %, ce qui leur permet de conquérir plus rapidement des parts de marché et des revenus que les suiveurs et les retardataires.

Pour Majesco, pour rester à l’avant-garde de la tendance et du marché, les entreprises en assurance devraient donc miser sur une plateforme basée sur le nuage utilisant des microservices, des API ouvertes et un écosystème numérique.

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