Meta – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Meta – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’immobilier au banc des accusés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/limmobilier-au-banc-des-accuses/ Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102629 Les fonds de pension se détournent de l’immobilier de bureau au profit du crédit privé.

L’article L’immobilier au banc des accusés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les rendements de certains des plus grands fonds de pension du Canada ont été faibles au cours du premier semestre 2024, leurs investissements immobiliers ayant subi des pertes, indique Morningstar DBRS dans un rapport publié le 27 août dernier.

L’agence de notation indique que la faible performance des actifs immobiliers des grands fonds — qui représentent 10 % à 15 % des portefeuilles des grands fonds de pension canadiens — a freiné les gains provenant des actions et d’autres classes d’actifs avec des rendements positifs.

« Comme en 2023, la faiblesse de l’immobilier s’est poursuivie au cours du premier semestre [de 2024], les taux d’intérêt élevés ayant eu un impact négatif sur les évaluations immobilières et le coût du service des prêts hypothécaires », explique Morningstar DBRS.

« Les tendances macroéconomiques ont exercé une pression sur les taux de capitalisation, affecté la liquidité et maintenu les volumes de transactions du marché à un faible niveau, les impacts les plus négatifs étant observés dans les secteurs des bureaux aux États-Unis et au Canada. »

Cette faiblesse des actifs immobiliers s’est produite face aux rendements « très élevés » des actions publiques, menés par les gains des grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Amazon, Meta, Apple, Alphabet, Nvidia et Tesla.

« Les actions à grande capitalisation dans les secteurs de la communication, de l’énergie et de la santé ont également contribué à la forte performance des actions », continue le rapport.

Les fonds ont également généré des rendements positifs grâce aux actifs de crédit privé, selon le rapport. OMERS, par exemple, a gagné 7,8 % en crédit privé au cours du premier semestre.

Selon Morningstar DBRS, les fonds de pension participent à ce marché à la fois directement et indirectement par le biais de fonds de crédit tiers. « Mais, de plus en plus, nous les voyons se doter de capacités de souscription internes pour améliorer leurs capacités d’investissement et réduire leur dépendance à l’égard des fonds de crédit de tiers afin de garantir de meilleures normes de contrôle », observe le rapport.

En ce qui concerne l’avenir, Morningstar DBRS estime que les fonds de pension devraient continuer à repositionner leurs portefeuilles immobiliers « en délaissant les bureaux et les commerces traditionnels au profit de sous-secteurs immobiliers plus performants ».

Le rapport prédit qu’il pourrait également y avoir une certaine rotation vers des classes d’actifs telles que l’infrastructure et le crédit privé, « stimulée par des rendements plus élevés et la durée plus courte de ces prêts, servant de diversificateur aux allocations d’actifs existantes ».

Cependant, Morningstar DBRS avertit que les performances du capital-investissement « sont mises sous pression par des taux d’intérêt élevés, une croissance des bénéfices plus faible, moins de distributions de la part des sociétés de portefeuille et moins d’opportunités de sortie ». En conséquence, certains grands fonds ont réduit leur exposition à cette classe d’actifs, et l’agence s’attend à ce qu’ils continuent à réduire sélectivement leur exposition tout au long de 2024.

L’article L’immobilier au banc des accusés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Profiter de l’essor de l’IA grâce aux FNB sur l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/profiter-de-lessor-de-lia-grace-aux-fnb-sur-lia/ Wed, 08 May 2024 09:51:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100706 FOCUS FNB — Les gestionnaires d’actifs anticipent une croissance explosive du marché de l’IA.

L’article Profiter de l’essor de l’IA grâce aux FNB sur l’IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’intelligence artificielle (IA) fait parler d’elle depuis que ChatGPT a pris d’assaut l’internet à la fin de l’année 2022. De plus en plus d’investisseurs et d’entreprises se joignent effectivement à la conversation.

L’année dernière, les investisseurs ont vu l’action de Nvidia grimper de 239 % et battre des records chaque trimestre. L’entreprise fabrique des puces qui alimentent des outils d’IA tels que ChatGPT.

Or, toutes les entreprises actives dans le domaine de l’IA ne sont pas vouées à connaître le même succès. Le marché de l’IA n’en étant qu’à ses débuts, la prudence doit être de mise.

C’est là qu’interviennent les fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques sur l’IA. Ces fonds permettent aux investisseurs d’atténuer les risques liés aux entreprises individuelles en investissant dans un fonds détenant des participations dans différents secteurs et entreprises, allant des géants établis de la technologie aux jeunes pousses (startups) innovantes.

« Investir dans les FNB d’IA vous offre vraiment un panier mondial diversifié de titres exposés à l’IA, et ce dans tous les sous-segments du secteur de l’IA », explique Pat Chiefalo, responsable des FNB et des stratégies indicielles chez Invesco Canada à Toronto.

FNB d’IA au Canada

Plusieurs sociétés de gestion d’actifs ont lancé des FNB sur l’IA au cours des dernières années.

Evolve Funds Group fait partie du lot. La firme torontoise s’est associée à la société de logiciels d’IA Gradient Boosted Investment, également connue sous le nom de Boosted.ai, pour lancer le fonds Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) en mars.

La technologie de Boosted.ai, basée sur un modèle de langage étendu, analyse des milliers d’actions afin de déterminer quelles sont les entreprises les plus susceptibles de bénéficier de l’adoption croissante de l’IA à l’échelle mondiale.

En d’autres termes, les humains ne construisent pas le portefeuille.

« Ici, je parle toujours de l’IA au carré parce que l’on utilise l’IA pour choisir des sociétés d’IA », rapporte Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve.

« Boosted.ai se réfère à environ 150 000 sources via sa plateforme pour identifier les types d’entreprises dans lesquelles nous devrions investir — pas seulement les grandes entreprises technologiques, mais aussi les petites entreprises qui se concentrent sur l’IA. »

Le FNB, d’une valeur de 2,8 millions de dollars (M$), comporte des frais de gestion de 0,60 % et détient plus de 50 entreprises. Parmi celles-ci figurent des valeurs sûres comme Apple, Alphabet et Nvidia, mais aussi des sociétés moins connues comme Astera Labs qui vend des puces de haute puissance utilisées dans l’IA, et Aurora Innovation, une société de technologie de véhicules à conduite autonome.

Le Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI), dont les frais de gestion s’élèvent à 0,35 %, est un autre FNB thématique d’IA qui a fait son entrée sur le marché cette année.

Outre les méga-capitalisations telles que Microsoft, Nvidia et Meta, le fonds de 153 M$ comprend des actions de plus petites capitalisations dans des sociétés de données et d’infrastructure d’IA, ainsi que des sociétés de services d’IA telles que des sociétés de conseil. Ce FNB détient 50 titres en portefeuille.

« Notre FNB est très, très liquide. Il est possible d’effectuer de petits ajustements à un portefeuille avec ce fonds ou des transactions de très grandes tailles de qualité institutionnelle », décrit Pat Chiefalo. Cela permet d’effectuer des transactions à moindre coût, affirme-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connue sous le nom de Horizons ETFs Management (FNB Horizons), dispose d’une gamme diversifiée de FNB qui offrent une exposition à l’IA. Il s’agit notamment du Global X Robotics & AI Index ETF (TSX: RBOT), qui a été lancé en novembre 2017.

Ce fonds investit dans un indice de sociétés qui devraient bénéficier de l’adoption accrue de la robotique et de l’IA, moyennant des frais de gestion de 0,45 %.

Il comprend des participations dans des entreprises des technologies de l’information, de services industriels, de soins de santé, de biens de consommation, de la finance et de l’énergie. Parmi ces entreprises figurent Nvidia, Yaskawa Electric, une société japonaise de robotique, et Intuitive Surgical. Il s’agit d’une société américaine qui fabrique des produits robotiques conçus pour améliorer les résultats cliniques des patients.

Selon Naseem Husain, premier vice-président et stratège FNB chez Global X, à Toronto, ces FNB sur le thème de l’IA ont tendance à trouver un écho auprès des personnes férues de technologie qui aiment s’informer sur les technologies novatrices et acheter les derniers gadgets.

Ces produits s’adressent vraiment à eux en leur disant : « Je veux aligner mes investissements pour tirer profit des choses que je considère être en train de décoller et qui vont changer le monde », résume-t-il.

Qui devrait investir dans les FNB sur l’IA ?

Selon Pat Chiefalo, Raj Lala et Naseem Husain, les FNB thématiques sur l’IA conviennent aux investisseurs qui recherchent des placements à haut risque avec une forte croissance du capital sur le long terme.

Toutefois, Raj Lala estime que ces produits ne devraient constituer qu’une petite partie du portefeuille de la plupart des investisseurs, étant donné que le marché de l’IA — et le secteur technologique en général — est assez volatil.

« Je pense qu’il peut s’agir d’une petite composante de votre portefeuille d’actions qui vise réellement une plus grande croissance », recommande-t-il.

Les FNB sur l’IA conviennent également aux investisseurs pressés par le temps, a déclaré Naseem Husain, en précisant que ces fonds peuvent utiliser des règles indicielles, des gestionnaires actifs et des outils d’IA eux-mêmes pour aider à sélectionner les actions qui les composent.

Toutefois, si vous êtes un investisseur très conservateur, l’IA n’a peut-être pas sa place dans votre portefeuille, précise Naseem Husain. Il est d’avis que ces investisseurs feraient mieux d’opter pour une allocation de croissance davantage axée sur les dividendes ou les investissements à faible volatilité.

Les perspectives des FNB sur l’IA

L’IA générative devrait devenir un marché de 1,3 billion de dollars d’ici 2032, selon Raj Lala, citant un rapport de Bloomberg Intelligence.

Compte tenu de ces prévisions, il pense que de plus en plus d’investisseurs chercheront à entrer sur le marché de l’IA.

« Nous n’en sommes qu’au début de la croissance de l’IA. Donc, si vous voulez y participer, c’est la bonne façon de le faire. D’autant plus que l’IA va continuer à se répandre dans un grand nombre d’industries différentes et à se développer », assure Raj Lala.

Pat Chiefalo est du même avis et s’attend à ce que davantage d’émetteurs de FNB cherchent à tirer parti de cette croissance.

La croissance observée sur le marché de l’IA fait déjà sourciller les investisseurs, constate Naseem Husain.

« Certains des FNB de cette catégorie, y compris certains des nôtres, ont affiché des rendements de plus de 60 %. Cela incite donc immédiatement les gens à jeter un coup d’œil et à se dire : “Peut-être que cela va se reproduire” », rapporte-t-il.

« Les performances passées ne signifient pas nécessairement que ces rendements vont se produire, mais elles réveillent les gens », ajoute-t-il.

L’article Profiter de l’essor de l’IA grâce aux FNB sur l’IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-pension-canadiens-laissent-tomber-le-canada/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98331 Selon une analyse de Letko Brosseau.

L’article Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avant 1990, les fonds de pension canadiens devaient investir 90% de leurs actifs au Canada. Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, les huit principales caisses de retraite canadiennes – les notoires Maple 8 – ne possèdent plus que 25% de leurs actifs au Canada. La part des actions publiques languit à 3%, soit le poids du Canada dans l’indice MSCI Monde.

Selon une analyse de Letko Brosseau, il s’agit d’une situation aberrante où le Canada tient place de parent pauvre. Aux États-Unis, les actifs américains dans les fonds de pension de ce pays occupent une part de 75%, en Australie, de 50%, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, de 45%.

Empreinte gigantesque

Or, les Maple 8 occupent une place démesurée dans le paysage d’investissement canadien. Le plus important de ces huit joueurs, le Régime de pension du Canada, équivaut à 19,7% du PIB canadien. Les dix plus importants se découpent une part de 79,4%. C’est une empreinte gigantesque quand on la compare à celle de 11,5% des dix premiers fonds aux États-Unis et à 9,8% dans l’Union Européenne.

Les gestionnaires de caisses fuient-ils le pays parce que les rendements y sont trop mauvais ? Il n’en est rien. À l’échelle internationale, le marché canadien se détache comme une destination de premier choix. Dans la période allant du 1er janvier 2000 au 30 septembre 2023, les rendements au Canada dépassent ceux de tous les autres marchés boursiers, même ceux des États-Unis. Ainsi, ils sont supérieurs de 1,88% à l’indice MSCI Marchés émergents, de 4% à l’indice MSCI EAFE et de 1,3% à l’indice MSCI US.

Au cours des dix dernières années, le marché canadien arrive au deuxième rang mondial après celui des États-Unis, où la performance a été supérieure de 6,74%.

Oublier les réalités économiques

L’exode des capitaux canadiens obéit à « une logique strictement financière », dit Daniel Brosseau, président cofondateur de Letko Brosseau, une logique qui oublie les réalités économiques qui devraient sous-tendre ces affectations de capitaux.

Prenons l’exemple d’un investissement de 1 M$ effectué à l’étranger qui, au bout d’un an, donne un rendement de 10%; rapatrié au pays, ce rendement hausse de 100 000$ le PIB canadien. Le même 1,0 M$ investi dans une entreprise au Canada va permettre l’achat d’une machine au même montant qui va avoir une production de 1,0 M$ et probablement générer un profit de 100 000$. Au bout d’un an, le PIB s’est enrichi de 2,1 M$, non plus seulement de 100 000$.

La logique strictement financière cache toute la réalité sous-jacente à l’investissement initial. Le 1,0 M$ a produit des biens ou des services, payé des salaires, qui ont conduit à l’achat d’autres biens et services. Enfin, à partir de ces salaires, des contributions sont revenues au fonds de pension sous forme de cotisations additionnelles. Effectué à l’étranger, un investissement initial de 1,0 M$ suscite ailleurs un enrichissement de 2,1 M$ au lieu de le voir éclore au Canada.

Économie en perte de vitesse

Or, l’économie canadienne montre des carences d’investissement à tous les détours. Il n’est peut-être pas étonnant que depuis l’autorisation donnée aux fonds d’investir plus de 10% de leurs actifs à l’étranger, le PIB par habitant au pays a fléchi de 10 points de pourcentage par rapport à celui des États-Unis, passant à 75%.

Par ailleurs, « les Américains investissent environ 125% de plus par travailleur, » note Daniel Brosseau, tandis que le Canada sous-investit de façon chronique dans ses entreprises en démarrage. Pour chaque dollar qu’y injecte le Canada, les États-Unis en injectent 39$. « De plus, les Canadiens ne fournissent que 34% du financement de leurs propres ‘startups’, tandis que les 66% restants sont fournis par d’autres », ajoute-t-il.

Une récente étude de l’Institut C.D. Howe confirmait la lecture de Letko Brosseau, révélant que le PIB par travailleur s’élevait à 105 000$ comparé à 149 000 $ aux États-Unis,143 000$ en France et 141 000$ au Royaume-Uni. La productivité du Canada est constamment en déclin surtout à cause de la baisse de l’investissement, juge l’Institut.

Pourtant, « les occasions d’investissement ne manquent pas au Canada », lance Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à Banque Nationale du Canada Marchés financiers. « Le Canada a admis 1,2 million d’immigrants dans la dernière année alors qu’on a une crise du logement. N’y a-t-il pas un rôle social à jouer dans un tel contexte. (…) Ce n’est pas vrai de dire que l’impératif de la diversification justifie l’attitude des fonds de pension. »

Une règle indicielle financière – pas économique

Sous cet impératif de diversification s’en cache un autre, celui de la règle indicielle de 3% : parce que le Canada ne représente que 3% de l’économie mondiale, les gestionnaires devraient limiter leur part d’investissement à cette proportion. C’est ce que les consultants en allocation d’actifs leurs conseillent systématiquement. Appliquer cette règle « laisserait le pays dépendant de la bonne volonté du reste du monde pour combler la part d’investissement de 97% qui manque », affirme Letko Brosseau.

Daniel Brosseau ne porte pas de blâme à l’endroit des gestionnaires de fonds de pension. « Ils accomplissent le mandat qu’ils ont reçu », dit-il. Par contre, il est grandement temps qu’ils corrigent le tir, juge-t-il, et pour y parvenir il propose d’imposer une contrainte semblable à celle qu’on trouve dans le secteur bancaire. Ainsi, rien n’interdit une banque canadienne de financer une hypothèque à Miami ou à San Francisco, mais elle devra appliquer contre ce prêt une réserve de capital supérieure. De même, rien ne devrait interdire un fonds d’investir à l’étranger, mais il devrait le faire au prix d’une réserve de 5% mise de côté.

« Les entreprises et le pays qui n’investissent pas en eux-mêmes risquent de perdre du terrain et de faillir, juge Daniel Brosseau. Le Canada est riche d’opportunités. Il a besoin de gens qui croient en son avenir et qui ne se détournent pas. »

L’article Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
265 millions d’euros d’amendes pour Meta https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/265-millions-deuros-damendes-pour-meta/ Tue, 06 Dec 2022 13:08:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90670 Pour une raison de protection de données.

L’article 265 millions d’euros d’amendes pour Meta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Meta, la société mère de Facebook, écope d’une amende de 265 millions d’euros (370 M$) pour avoir enfreint les règles de confidentialité des données dans l’Union européenne (UE).

La Commission de protection des données irlandaise a souligné que les plateformes de Meta enfreignaient des sections des règles de l’UE, connues sous le nom de Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui exigent des mesures techniques et organisationnelles visant à protéger les données des utilisateurs.

Le régulateur irlandais a ouvert une enquête l’année dernière en lien avec des informations selon lesquelles des données sur plus de 533 millions d’utilisateurs auraient été rendues disponibles en ligne. Les données ont été trouvées sur un site Web pour pirates et comprenaient des noms, des identifiants Facebook, des numéros de téléphone, des lieux, des dates de naissance et des courriels de personnes de plus de 100 pays, selon les informations de certains médias.

Meta a déclaré que les données avaient été « copiées » de Facebook à l’aide d’outils conçus pour aider les gens à trouver leurs amis avec des numéros de téléphone à l’aide de fonctions de recherche et d’importation de contacts. La Commission a indiqué avoir enquêté sur ces copies effectuées entre mai 2018 et septembre 2019.

La société a déclaré avoir « pleinement coopéré » avec le régulateur irlandais.

« Nous avons apporté des modifications à nos systèmes pendant la période en question, a précisé Meta dans une déclaration. La copie de données non autorisée est inacceptable et contraire à nos règles. »

Parallèlement à l’amende, la commission a déclaré qu’elle avait également imposé à Meta une « gamme de mesures correctives », qui n’ont pas été précisées.

C’est la dernière d’une série de sanctions que le régulateur irlandais a infligées à Meta au cours des deux dernières années.

La société, basée à Menlo Park, en Californie, a son siège européen à Dublin, ce qui fait de l’autorité irlandaise son principal régulateur de la protection de la vie privée en vertu du Règlement général sur la protection des données de l’UE, dans un système appelé à guichet unique.

Le régulateur irlandais a infligé une amende de 405 millions (euro) (565 M$) à Instagram, propriété de Meta, en septembre, après avoir découvert que la plateforme avait mal géré les informations personnelles d’adolescents. Meta a été condamné à une amende de 17 millions (euro) (24 M$) en mars pour avoir traité une douzaine de notifications de violation de données.

L’année dernière, l’organisme de surveillance a imposé une amende de 225 millions (euro) (314 M$) au service de messagerie de Meta, WhatsApp, pour avoir enfreint les règles de partage des données des personnes avec d’autres sociétés Meta.

L’article 265 millions d’euros d’amendes pour Meta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Plongeon historique pour Meta https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plongeon-historique-pour-meta/ Fri, 04 Feb 2022 14:48:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85020 La forte augmentation des dépenses de la firme inquiète les investisseurs.

L’article Plongeon historique pour Meta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Meta met beaucoup d’œufs virtuels, et des milliards de dollars, dans le panier du métavers, ce qui semble commencer à inquiéter Wall Street.

Les actions de la société anciennement connue sous le nom de Facebook ont enregistré une chute historique jeudi, après que le géant des médias sociaux a signalé une rare baisse de ses profits en raison d’une forte augmentation des dépenses, d’une croissance fragile des revenus publicitaires, de la concurrence de TikTok et d’une diminution du nombre d’utilisateurs américains quotidiens sur sa plateforme phare.

Dans le même temps, la firme a investi plus de 10 milliards de dollars américains (G$ US) dans le plan ambitieux de son grand patron, Mark Zuckerberg, pour transformer Meta Platforms en une société de réalité virtuelle, en fait, une entreprise « basée sur le métavers ».

Les actions de Meta ont chuté de 26,4 % à 237,76 $ US à la clôture du Nasdaq jeudi, réduisant de plus de 230 G$ US la valeur boursière de la société. Il s’agit de la plus importante perte de valeur jamais enregistrée pour une seule entreprise en une seule journée.

« Meta sacrifie son modèle commercial principal avec sa fascination pour le métavers, a estimé Rachel Jones, analyste de la société de recherche GlobalData. Miser gros sur le métavers n’est pas une mauvaise chose, la technologie devrait être énorme et fournir une multitude d’occasions d’affaires, mais il lui faudra au moins une autre décennie pour vraiment démarrer. »

Alors que les entreprises technologiques ont l’habitude de faire de gros paris sur des idées à l’allure futuriste qui deviennent parfois réalité, et génèrent d’énormes gains lorsque c’est le cas, Wall Street n’aime pas l’incertitude. Sans compter que Meta doit aussi composer avec la gestion des effets toxiques de sa plateforme existante dans le monde réel.

Il existe « une inquiétude persistante quant à la possibilité que les défis existants chez Facebook suivent Meta dans le métavers », a observé Mike Proulx, directeur de recherche chez Forrester Research. « La société a du travail à faire pour convaincre les consommateurs que l’idée qu’a Meta du métavers est une bonne chose. »

Depuis que Meta a adopté son nouveau nom l’automne dernier, l’entreprise a déplacé ses ressources et embauché des ingénieurs, notamment chez ses concurrents comme Apple et Google, qui peuvent aider Mark Zuckerberg à réaliser sa vision.

Il faut s’imaginer le métavers comme un genre d’internet qui prendrait vie, ou du moins qui serait recréé en 3D. Mark Zuckerberg le décrit comme un « environnement virtuel » dans lequel on peut s’immerger au lieu de simplement regarder un écran. Théoriquement, le métavers serait un lieu où les gens peuvent se rencontrer, travailler et jouer à l’aide de casques de réalité virtuelle, de lunettes de réalité augmentée, d’applications pour téléphones ou d’autres appareils.

Cela peut ressembler à de la science-fiction, mais encore une fois, peu de gens s’imaginaient, il n’y a pas si longtemps, que des ordinateurs tiendraient dans une poche de pantalons, que les automobiles se conduiraient toutes seules et que des fours micro-ondes parleraient à leur propriétaire. La technologie progresse, que cela nous plaise ou non et, pour citer une affiche de motivation au siège social de l’entreprise, « la fortune sourit aux audacieux ».

Malgré les contrecoups que subit Facebook pour ses problèmes comme la désinformation, les entorses à la confidentialité, la fragilisation de la santé mentale des adolescents et les discours haineux, Mark Zuckerberg continue de croire que les paris audacieux visant à orienter l’entreprise dans de nouvelles directions ont généralement porté leurs fruits.

Plusieurs priorités d’investissement

Lors d’une conférence téléphonique mercredi, Mark Zuckerberg a déclaré que les investissements de l’entreprise cette année se concentreraient sur Réels, un service de partage de courtes vidéos pour Instagram qui rappelle TikTok, ainsi que sur la messagerie, les publicités, le commerce, la confidentialité, l’intelligence artificielle « et, bien sûr, le métavers ».

« Réaliser des progrès significatifs dans ces sept domaines améliorera les services que nous offrons aujourd’hui et contribuera à alimenter un métavers social, intuitif et divertissant », a-t-il fait valoir. Mais il a reconnu que « cette vision pleinement réalisée est encore loin, et bien que la direction soit claire, le chemin à parcourir n’est pas parfaitement défini ».

Mais alors que l’optimisme métavers de Wall Street semble être bien en deçà de celui de Zuckerberg, les rivaux de Meta intensifient leurs propres projets de métavers. Ceux-ci comprennent Apple, Google et Microsoft, qui ont récemment racheté la société de jeux vidéo Activision Blizzard dans l’espoir d’accélérer ses ambitions pour le métavers.

Mais il n’y a pas que les grandes entreprises. Selon la société d’analyse d’applications SensorTower, 86 applications ont ajouté « métavers » à leur titre ou description depuis le mois de novembre. À ce jour, 552 applications mobiles incluent le terme « métavers » dans leur titre ou leur description.

L’analyste de Stifel, Mark Kelley, a cherché à calmer les investisseurs, notant que Mark Zuckerberg avait défini non pas une, mais sept priorités d’investissement pour l’entreprise cette année. Il a dit qu’il ne pense pas que l’objectif initial de Meta d’atteindre 1 milliard d’utilisateurs du métavers soit exagéré et surtout, il pense que seulement 40 % de ceux-ci seraient des joueurs, signalant que son attrait serait plus large.

L’article Plongeon historique pour Meta est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>