Microsoft – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 06 Nov 2024 18:16:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Microsoft – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Relations parfois inefficaces avec des assureurs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/barometre-de-lassurance/relations-parfois-inefficaces-avec-des-assureurs/ Mon, 11 Nov 2024 05:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103859 Des conseillers déplorent leurs erreurs.

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L’efficacité des conseillers en sécurité financière est mise à l’épreuve en raison des défis auxquels ils sont confrontés lors de leur collaboration avec les assureurs, d’après un segment de sondés à l’occasion du Baromètre de l’assurance. Alors que l’industrie se numérise de plus en plus, des conseillers leur reprochent leurs erreurs administratives, leurs délais de traitement et leurs outils parfois inadaptés.

Certains représentants se plaignent du volume de documents à traiter et des délais administratifs pour qu’un assureur leur réponde ou effectue un suivi demandé. Bien comprendre et utiliser les propositions électroniques, qui varient d’un assureur à l’autre, augmente également cette charge.

« Les suivis de dossier sont déficients. Les assureurs manquent de personnel et ceux-ci sont souvent incompétents », dit un répondant. Cette inefficacité se traduit par un gaspillage de temps. Dans les cas complexes, obtenir une réponse peut parfois prendre jusqu’à 12 jours ouvrables, ce qui nuit au service clients. « Lorsque vous posez des questions difficiles, ils ont tendance à raccrocher », affirme un conseiller. « Corriger les erreurs des assureurs au quotidien est ce qui nous occupe le plus », résume un sondé.

« Les assureurs nous transfèrent des tâches administratives qu’ils géraient autrefois eux-mêmes », déplore un représentant. Cette délégation de travail les ralentit.

Malgré ces défis, certains assureurs se démarquent par leurs efforts pour moderniser leurs systèmes électroniques, comme le montre le tableau ci-dessous. Le télétravail a poussé plusieurs compagnies à améliorer leurs plateformes pour faciliter les transactions en ligne. Par exemple, UV Assurance propose un espace conseiller apprécié pour sa simplicité d’utilisation. Empire Vie, quant à elle, offre un processus de livraison électronique intégré, ce qui simplifie la gestion des polices d’assurance vie. Quand un client opte pour la livraison électronique de sa police, le processus est rapide. Les modifications apportées et la réception de la police se font dans un seul et même processus.

Pour voir ce tableau en plus grand, cliquez ici.

Un conseiller salue l’ajout récent de propositions électroniques en assurance invalidité par RBC.

Tous les assureurs ne sont pas au même niveau en matière de technologie. Certains demandent une signature électronique pour chaque document, rendant le processus plus long et complexe.

« Le système d’iA Groupe financier est plus rationalisé pour les transactions électroniques », note un conseiller.iA utilise la plateforme EvoWeb, qui permet de gérer efficacement les tâches courantes. Samuel Lajoie, vice-président régional, ventes, Agences de carrière chez iA, souligne que cette technologie maintient son entreprise à la pointe, car les clients s’y sont rapidement habitués.

Selon lui, toute erreur d’iA est prise au sérieux. Or, l’avantage des conseillers du réseau carrière est qu’ils n’ont qu’un seul écosystème technologique à maîtriser, ce qui simplifie leurs tâches.

Les conseillers indépendants constatent que l’avancement techno des assureurs pour la signature et les propositions électroniques varie considérablement. Certains ont modernisé leurs outils, tandis que d’autres restent à la traîne. « Certains assureurs n’ont toujours pas de plateforme en ligne », déplore Adrien Legault, vice-président, directeur général pour le Québec du Réseau d’assurance IDC Worldsource. Il cite l’exemple de compagnies qui continuent d’envoyer des informations par courriel dans des fichiers Excel, un procédé devenu obsolète.

Cette différence de maturité techno entre les assureurs frustre des conseillers. Dans certains cas, la rapidité des propositions électroniques engendre des erreurs de synchronisation des informations entre l’assureur et l’agent général. Ce décalage peut créer un sentiment de délai injustifié pour les conseillers, soutient Adrien Legault.

Pour les propositions électroniques, IDC utilise le logiciel APEXA. La firme en est satisfaite et ne prévoit pas y apporter d’améliorations à court terme. Les changements se font plutôt du côté de l’accompagnement des conseillers grâce à la formation des employés de soutien pour aider les représentants à venir à bout des tâches administratives faites avec le logiciel.

« Beaucoup de nouveaux développements s’en viennent et vont nous aider, dont l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) chez les assureurs pour aider au marketing », dit Christian McGuire, vice-président régional, ventes — Québec à Conseils PPI. Pour accroître l’efficacité des conseillers, PPI teste la plateforme Copilot de Microsoft, qui pourrait aider à optimiser le service aux conseillers en automatisant certaines tâches. Cela permettrait aux conseillers de se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée, laissant l’IA gérer les tâches répétitives.

Par ailleurs, plusieurs conseillers se plaignent du manque de personnel et du taux de roulement élevé chez certains assureurs, qui entraînent des erreurs dans la gestion des dossiers. « Nous devons souvent fournir les mêmes informations et documents à plusieurs reprises », affirme un sondé. Ces erreurs nuisent à la productivité des conseillers, qui se retrouvent à corriger des dossiers au lieu de se concentrer sur le service à leurs clients.

Pour limiter ce problème, PPI a mis en place des liens rapides vers les pages web de plus d’une vingtaine d’assureurs sur son portail pour les conseillers qui leur permet de chercher, filtrer et avoir accès aux services les plus demandés, directement sur la plateforme de PPI. Cela permet notamment d’éviter les erreurs de formulaires ou de tomber sur une mauvaise information.

Adrien Legault rappelle qu’il y a dix ans, tous les dossiers étaient soumis au service de tarification des assureurs. Aujourd’hui, beaucoup de dossiers sont automatiquement acceptés à l’étape de la vente. « Les représentants sont peut-être plus impatients à l’égard des dossiers qui vont en tarification, car ils les comparent avec la réalité des nouveaux dossiers », avance-t-il.

Face à ces défis, une question se pose : pourquoi ne pas uniformiser les plateformes transactionnelles des assureurs ? Cela simplifierait les processus pour les conseillers et améliorerait leur productivité, suggère un sondé. « C’est un rêve partagé par tous, mais cela ne se fera jamais », estime Adrien Legault. Selon lui, le modèle d’affaires des firmes indépendantes repose sur l’autonomie des conseillers, qui ne veulent pas être contraints par des outils imposés.

En revanche, les conseillers affiliés à des réseaux carrières bénéficient généralement d’outils adaptés qui permettent de standardiser certaines tâches.

La signature électronique est un autre enjeu dans la transition numérique des assureurs. Pour Samuel Lajoie, il s’agit d’un élément clé pour fluidifier les opérations. « Les clients s’attendent à des processus entièrement électroniques », souligne-t-il. De plus, la signature électronique réduit les risques d’erreurs par rapport à la signature papier, car elle est accompagnée de plusieurs étapes de validation.

Certains conseillers suggèrent également de donner plus d’autonomie aux clients pour effectuer des modifications mineures sur leurs dossiers, comme un changement d’adresse. Patrick Cloutier, président du Groupe Cloutier, a des réserves. « Un changement d’adresse peut sembler anodin, mais s’il n’est pas bien géré, le client pourrait ne plus être couvert s’il ne reçoit pas son avis de prime à temps », explique-t-il.

Une telle autonomie pourrait être envisagée, mais sous certaines conditions. Seules les modifications de base devraient être accessibles aux clients afin de limiter les risques d’erreurs, estime Patrick Cloutier.

L’entourage du représentant est aussi important. Un conseiller qui a un adjoint n’évite pas les erreurs potentielles, mais il peut se concentrer sur des activités à valeur ajoutée et laisser le soin à son adjoint de régler ces ennuis, indique Patrick Cloutier.

Avec la collaboration d’Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer

Pour accéder à ce tableau, cliquez ici.

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Effondrement du Nikkei 225 lundi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/effondrement-du-nikkei-225-lundi/ Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102134 Il a baissé de 12,4 %.

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La quasi-totalité des titres de Wall Street s’effondrait lundi, les craintes liées au ralentissement de l’économie américaine s’aggravant et entraînant une nouvelle chute des marchés financiers dans le monde entier.

L’indice élargi S&P 500 était en baisse de 2,1 % au milieu de la journée, après avoir connu sa pire semaine depuis plus de trois mois. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 763 points, soit 1,9 %, à 12 h 20, heure normale de l’Est, et l’indice composite Nasdaq reculait de 2,4 %.

Ces baisses ne sont que les dernières d’une vague de liquidation qui a balayé la planète. Le Nikkei 225 du Japon a clôturé la journée de lundi en déclin de 12,4 %, ce qui en fait sa pire journée depuis le krach du lundi noir de 1987.

C’était la première occasion pour les négociants de Tokyo de réagir au rapport de vendredi montrant que les employeurs américains ont ralenti leurs embauches le mois dernier, bien plus que ne le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la dernière donnée sur l’économie américaine à être plus faible que prévu, ce qui a suscité la crainte que la Réserve fédérale n’ait trop freiné l’économie américaine pendant trop longtemps en appliquant des taux d’intérêt élevés dans l’espoir d’étouffer l’inflation.

Les pertes subies ailleurs dans le monde ont été presque aussi spectaculaires. L’indice sud-coréen Kospi s’est écroulé de 8,8 %, les marchés boursiers européens perdaient environ 3 % en milieu fin d’après-midi et le bitcoin fondait de 12 %. La bourse de Shanghai a reculé de 1,5 % et le Hang Seng de 2,6 % à Hong Kong. Sydney a culbuté de 3,7 %.

La Bourse de Toronto étant fermée en raison du congé civique l’indice S&P/TSX est resté inchangé.

Même l’or, qui a la réputation d’offrir la sécurité en période de crise, perdait près de 1 %.

Cela s’explique en partie par le fait que les opérateurs se demandent si les dégâts sont si importants que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra réduire ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence, avant sa prochaine décision prévue pour le 18 septembre. Le rendement des bons du Trésor à deux ans, qui suit de près les attentes de la Fed, est tombé à 3,70 %, contre 3,88 % vendredi dernier et 5 % en avril. Il a plus tard rebondi et est remonté à 3,93 %.

« La Fed pourrait monter sur un cheval blanc pour sauver la situation avec une forte baisse des taux, mais les arguments en faveur d’une baisse entre les réunions semblent peu convaincants, a estimé Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. Ces réductions sont généralement réservées aux situations d’urgence, comme la COVID, et un taux de chômage de 4,3 % ne ressemble pas vraiment à une situation d’urgence. »

Bien entendu, l’économie américaine est toujours en croissance et une récession est loin d’être assurée. La Fed a été claire sur la corde raide qu’elle a entamée lorsqu’elle a commencé à relever fortement ses taux en mars 2022 : une politique trop agressive étoufferait l’économie, mais une politique trop molle donnerait plus d’oxygène à l’inflation et nuirait à tout le monde.

Après avoir laissé le taux des fonds fédéraux inchangé la semaine dernière, avant que plusieurs rapports économiques décourageants ne soient publiés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les autorités « disposent d’une grande marge de manœuvre pour réagir si nous devions constater une faiblesse » sur le marché de l’emploi, après avoir porté leur taux principal au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

David Mericle, économiste chez Goldman Sachs, estime que la probabilité d’une récession est plus élevée après le rapport sur l’emploi de vendredi. Mais il n’y voit toujours qu’une probabilité de 25 %, contre 10 % auparavant, en partie « parce que les données semblent bonnes dans l’ensemble » et qu’il ne voit pas de « déséquilibres financiers majeurs ».

Néanmoins, les actions des entreprises dont les bénéfices sont les plus étroitement liés à la vigueur de l’économie ont subi de lourdes pertes en raison des craintes d’un ralentissement brutal. Les petites entreprises de l’indice Russell 2000 ont chuté de 2,8 %, ce qui a encore réduit à néant ce qui avait été une reprise pour cet indice et d’autres secteurs du marché en perte de vitesse.

Pour aggraver la situation à Wall Street, les actions des grandes sociétés technologiques ont également chuté, car le marché le plus populaire depuis le début de l’année a continué à s’effriter. Apple, Nvidia et une poignée d’autres valeurs technologiques connues sous le nom de « Magnificent Seven » ont propulsé le S&P 500 vers des dizaines de sommets historiques cette année, en partie grâce à une frénésie autour de la technologie de l’intelligence artificielle. Leur force a été telle qu’elle a éclipsé la faiblesse des secteurs du marché boursier affectés par les taux d’intérêt élevés.

Mais la dynamique des grandes entreprises technologiques s’est inversée le mois dernier, les investisseurs s’inquiétant d’avoir pris leurs prix trop au sérieux et de voir les attentes en matière de croissance future devenir trop difficiles à satisfaire. Les résultats décevants de Tesla et d’Alphabet ont renforcé le pessimisme et accéléré le déclin.

Apple chutait de 3,7 % lundi après que Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, eut révélé qu’elle avait réduit sa participation dans le fabricant de l’iPhone.

Nvidia, le fabricant de puces qui est devenu l’enfant-vedette d’affiche de la manne de Wall Street en matière d’intelligence artificielle, glissait encore davantage, soit de 6 %. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices au cours du week-end, après qu’un rapport de The Information ait indiqué que la nouvelle puce d’IA de Nvidia était retardée. L’entreprise a réduit ses gains pour l’année à 104 %, alors qu’ils étaient de 170 % à la mi-juin.

Étant donné que les « Magnificient Seven » sont devenues les plus grandes entreprises du marché en termes de valeur marchande, les mouvements de leurs actions pèsent beaucoup plus lourd dans le S&P 500 et d’autres indices. Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon étaient les valeurs les plus importantes du S&P 500.

Dans une version précédente de ce texte, il était mentionné que l’indice S&P/TSX perdait aujourd’hui 500 points. Il s’agit plutôt des chiffres de vendredi dernier, la Bourse de Toronto étant fermée aujourd’hui en raison d’un congé férié.

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Ce que les investisseurs doivent savoir sur le rééquilibrage d’indices https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-que-les-investisseurs-doivent-savoir-sur-le-reequilibrage-dindices/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101818 Découvrez pourquoi les indices FTSE Russell, S&P Dow Jones et MSCI sont rééquilibrés périodiquement.

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Une fois par an, l’indice FTSE Russell fait l’objet d’un rafraîchissement.

Chaque quatrième vendredi de juin, le fournisseur d’indices mondiaux reconstitue ses indices de référence afin de refléter l’évolution constante du marché américain des actions. Le rééquilibrage des indices Russell 1000, 2000, 3000 et autres a un impact sur les centaines d’actions qui sont ajoutées, supprimées ou dont le poids est modifié.

Cet événement annuel donne généralement lieu à l’une des journées boursières les plus animées de l’année. Cette année, le 28 juin, la reconstitution de l’indice Russell a donné lieu à des transactions d’une valeur cumulée de 219,6 milliards de dollars américains (G$ US) sur le Nasdaq et le New York Stock Exchange à l’heure de fermeture des marchés.

La révision de l’indice Russell n’est qu’une des principales reconstitutions d’indices. S&P Dow Jones Indices rééquilibre ses indices trimestriellement après la clôture du troisième vendredi des mois de mars, juin, septembre et décembre, tandis que les indices MSCI sont rééquilibrés le dernier jour ouvrable des mois de février, mai, août et novembre.

Voici ce qu’une reconstitution d’indice signifie pour les investisseurs et d’autres détails importants à garder à l’esprit.

Que signifie le rééquilibrage d’un indice ?

Les titres d’un indice sont périodiquement révisés pour s’assurer que l’indice reflète fidèlement la composition et la performance du marché.

Un rééquilibrage de l’indice signifie que le marché fonctionne bien, affirme Vitali Mossounov, vice-président, directeur et coresponsable de la recherche sur les actions publiques chez Gestion de Placements TD.

« Si nous imaginons un indice comme le S&P 500, il y a des centaines, voire des milliers de fonds passifs et actifs, de fonds négociés en Bourse (FNB) [et] de portefeuilles qui l’utilisent pour suivre le marché et s’en servent comme référence pour une performance qu’ils cherchent à dépasser », rappelle-t-il.

« Il est donc extrêmement important que les indices, quels qu’ils soient, soient robustes. »

Voici les entrées et sorties de l’indice Russell et d’autres indices majeurs

Les indices FTSE Russell comprennent l’indice Russell 1000 des grandes capitalisations et l’indice Russell 2000 des petites capitalisations. Ensemble, ils forment l’indice Russell 3000.

Il existe également des indices de différents styles tels que l’indice de croissance Russell 1000 et l’indice de valeur Russell 2000.

Lors de la 36e reconstitution annuelle, la plus récente, Microsoft a repris la première place à Apple. Parmi les autres changements notables, citons l’ajout au Russell 1000 de Dell Technologies, de CRH, une entreprise de matériaux de construction, de SharkNinja, une entreprise mondiale de conception de produits et de technologie, et de Trump Media, qui possède la plateforme de médias sociaux Truth Social.

L’indice Russell 2000 s’est enrichi de 79 sociétés, la plupart provenant des secteurs de la santé (27 sociétés) et de la technologie (12), suivis des secteurs de l’industrie (11), de la consommation discrétionnaire (8), des services financiers (6) et de l’énergie (5).

Parmi les sociétés qui ont quitté l’indice Russell figurent la société de génomique personnelle et de biotechnologie 23&Me Holding Co. et la société de vêtements Guess.

À la suite de ces changements, la capitalisation boursière totale de l’indice Russell 3000 a augmenté de 20 %, passant de 44,2 billions de dollars américains en 2023 à 53 billions de dollars américains en 2024, selon LSEG Data & Analytics.

En ce qui concerne le S&P 500, la société d’investissement mondiale KKR & Co., la société de cybersécurité CrowdStrike Holdings et la société d’enregistrement de domaines internet GoDaddy ont rejoint l’indice le 24 juin. Ces sociétés ont remplacé la société de conseil en ressources humaines Robert Half, la société de services financiers Comerica et la société de biotechnologie Illumina.

Des modifications sont apportées à l’indice S&P 500 tous les trimestres ainsi qu’en permanence, en fonction des besoins, afin de maintenir le nombre de 500 sociétés et de s’assurer qu’il continue d’atteindre son objectif déclaré, qui est de mesurer les performances du segment des grandes capitalisations du marché américain des actions.

Le 3 juin, 187 titres ont été ajoutés et 326 titres ont été retirés de l’indice MSCI ACWI Investable Market, l’indice phare des actions mondiales de MSCI.

Que doivent savoir les investisseurs ?

Compte tenu de l’évolution vers l’investissement passif, les investisseurs doivent prêter attention aux rééquilibrages d’indices, estime Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF à Toronto.

Les titres qui sont ajoutés à un indice après une reconstitution ont tendance à attirer davantage d’argent et de demande, alors que les titres supprimés subissent l’effet inverse, rapporte Mike Archibald.

« En tant qu’investisseur institutionnel, en tant qu’investisseur professionnel, [un rééquilibrage] vous permet toujours d’examiner les noms que vous avez peut-être perdus de vue et qui sont ajoutés à l’indice », souligne-t-il.

« Ou si des noms sont supprimés, cela vous permet d’affûter votre crayon et de vous dire : “D’accord, ma thèse d’investissement est-elle vraiment appropriée ?” »

Mike Archibald fait remarquer qu’il existe une période dite de mesure au cours de laquelle les fournisseurs d’indices déterminent les actions qui seront probablement ajoutées ou supprimées des indices. Les changements sont généralement annoncés deux semaines avant leur entrée en vigueur.

Cela permet aux professionnels de l’investissement de se préparer à la reconstitution proprement dite, explique-t-il.

Selon Vitali Mossounov, les reconstitutions d’indices « sont importantes pour la santé du marché, mais pour les investisseurs orientés vers le long terme, nous devrions également être clairs sur le fait qu’il ne s’agit pas d’événements auxquels il ne faut pas trop prêter d’attention ».

Les professionnels de l’investissement qui s’intéressent de plus près aux marchés des actions peuvent, quant à eux, essayer d’anticiper les titres qui, selon eux, répondront aux critères d’inclusion dans un indice.

« En fin de compte, il s’agit simplement d’un processus qui fonctionne et auquel nous n’avons pas besoin de réfléchir », commente Vitali Mossounov.

« Il n’a pas d’implications évidentes sur les rendements, si ce n’est qu’il maintient le marché en bonne santé et nous permet de participer à ce que l’indice a l’intention de faire, c’est-à-dire nous donner les meilleures entreprises selon les critères établis. »

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À la recherche de rendement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/a-la-recherche-de-rendement/ Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97664 PRODUITS - Gestion mondiale d’actifs CI a lancé un nouveau fonds obligataire axé sur les marchés émergents.

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Le Fonds d’obligations de marchés émergents CI, qui a une commission de gestion de 1,50 % et un niveau de risque faible à moyen, détient un mélange d’obligations d’État (actuellement environ 81 %) et d’obligations d’entreprises des marchés émergents, bien qu’il puisse également investir dans la dette des marchés développés (cinq de ses six principales positions sont des investissements à revenu fixe américains).

La note de crédit moyenne des titres du fonds est BB+, avec environ 20 % de titres notés AAA et 30 % de titres notés BB. Près de 9 % des titres sont notés B ou moins. La durée du fonds est de 5,65 ans avec un taux d’intérêt nominal moyen de 4,16%.

CI a également réduit les frais de gestion d’un certain nombre de fonds obligataires.

Du côté des actions, Hamilton Capital Partners a ajouté à sa série de FNB de rendement le FNB Sociétés Américaines Maximiseur de Rendement Hamilton (TSX : SMAX) et le FNB technologie maximiseur de rendement Hamilton (TSX : QMAX).

Le SMAX offre une exposition à un portefeuille à peu près également pondéré de 25 actions américaines de grande capitalisation avec une répartition sectorielle similaire à celle du S&P 500. Ce FNB vise à fournir un revenu mensuel plus élevé et une volatilité réduite en vendant des options d’achat couvertes sur environ 30 % du portefeuille.

Le QMAX adopte la même approche pour un portefeuille à pondération à peu près égale de 15 entreprises technologiques américaines, dont les « Sept Magnifiques » (Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla)

Les deux FNB, dont les frais de gestion s’élèvent à 0,65 %, sont conçus pour générer des revenus mensuels et n’utilisent pas d’effet de levier.

Ces produits sont les derniers d’une série qui comprend des fonds couvrant les valeurs financières canadiennes, les services publics et les bons du Trésor américain.

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ChatGPT annonce 1,3 G$ de chiffre d’affaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/chatgpt-annonce-13-g-de-chiffre-daffaires/ Fri, 03 Nov 2023 11:59:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97097 Une croissance de 30 % depuis le mois d’août.

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L’entreprise en intelligence artificielle, OpenAI, a récemment annoncé des résultats financiers en forte croissance. Selon son PDG, Sam Altman, le chiffre d’affaires annuel de la société à l’origine du célèbre robot conversationnel ChatGPT a atteint la somme de 1,3 milliard de dollars (G$) américains, a rapporté le média spécialisé en IA The Information.

Cette annonce, faite à la mi-octobre aux employés de la firme, signifie que l’entreprise d’intelligence artificielle générative génère désormais plus de 100 M$ de revenus par mois. Ce résultat représente une croissance de 30 % depuis août de cette année, où la startup avait déjà annoncé un chiffre d’affaires annuel de 1 G$, alimenté par deux millions d’utilisateurs payants.

Il s’agit d’une croissance considérable pour Open AI, qui déclarait des revenus de 28 M$ en 2022. Elle résulte directement du succès que connaît ChatGPT depuis son lancement pour le grand public le 30 novembre 2022, indique The information. La croissance s’est accélérée depuis le lancement d’une première version payante en février. De plus, en août, la société a ajouté ChatGPT Enterprise, une autre application commerciale conçue spécialement pour les professionnels. Ces jalons ont permis à ChatGPT s’est imposé en quelques mois comme « un indicateur clé de la demande en intelligence artificielle », signale le média.

L’entreprise, qui n’est pas enregistrée en Bourse, pourrait donc prétendre à une valorisation bien plus élevée actuellement, alors qu’elle s’apprête à autoriser ses employés à vendre des actions à des investisseurs pour la deuxième fois cette année.

Valorisation de 80 à 90 G$

Selon le Wall Street Journal, OpenAI discute avec des investisseurs pour une valorisation potentielle située entre 80 et 90 G$, soit environ trois fois sa valorisation au début de 2023. Si le projet se concrétise, OpenAI rejoindra alors l’élite des startups les plus valorisées au monde, derrière SpaceX d’Elon Musk et ByteDance, la société mère de TikTok.

L’avenir s’annonce prometteur pour Open AI. Sam Altman a déclaré qu’il considérait les grands modèles de langage (LLM) tels que ChatGPT comme les « prochains systèmes d’exploitation logiciels » en raison de leur polyvalence. Cette technologie, malgré des enjeux de précision et de partialité, est de plus en plus demandée. Plusieurs géants tels que Microsoft, Stripe, Volvo et IKEA ont adopté le produit phare d’OpenAI, GPT-4.

Anticiper les risques catastrophiques

La rapidité d’innovation d’OpenAI est une des clés de son modèle d’affaires. Sam Altman prévoit d’ailleurs annoncer de nouvelles mises à jour de son logiciel lors de son premier événement destiné aux développeurs, prévu pour le 6 novembre à San Francisco.

La technologie de Chapt Gpt fait cependant face à des défis sur le plan de l’éthique et de la sécurité. Pour les anticiper, la startup vient de mettre sur pied une équipe dédiée à la préparation aux « risques catastrophiques » de l’intelligence artificielle. Cette unité spéciale se concentre sur la prévention des utilisations malveillantes de l’IA, et se penche notamment sur des domaines tels que la « persuasion individualisée » et la cybersécurité. L’équipe travaille en particulier sur les risques liés à la fraude, notamment le vol d’identité et les campagnes d’hameçonnage qui sont facilités par l’IA générative.

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L’intérêt des FNB à équipondérés examiné https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linteret-des-fnb-a-equiponderes-examine/ Wed, 13 Sep 2023 10:02:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96136 FOCUS FNB - Les produits offrent de la diversification alors que les grandes capitalisations de la technologie surperforment.

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Dans une stratégie à pondération égale ou équipondérée, comme celle employée par l’Invesco S&P 500 Equal Weight Index ETF, les titres ayant les plus grandes capitalisations sont réduits à leur plus simple expression.

Ainsi, bien que deux sociétés américaines – les géants de la technologie Apple Inc. et Microsoft Corp. – accaparent près de 14 % de l’indice S&P 500, dans la version à équipondéré de cet indice de référence, leur poids se limite à 0,2 % chacune seulement (1/500).

Il en va de même pour les autres géants du secteur qui complètent le groupe des « Sept magnifiques de la Big Tech » : Amazon.com Inc, Nvidia Corp, Alphabet Inc, Tesla Inc et Meta Platforms Inc. Elles reçoivent la même pondération de 0,2 % que, par exemple, Domino’s Pizza Inc.

Pour les investisseurs qui adoptent cette stratégie, il en résulte – pour le meilleur ou pour le pire – un portefeuille beaucoup plus diversifié en matière de titres, mais qui se trouve nettement moins exposé aux leaders du marché en termes de capitalisation boursière. Lorsque les gains du marché découlent principalement de la performance de quelques grandes entreprises, les stratégies à pondération égale sont nécessairement moins performantes, comme ce fut le cas cette année.

Au cours des 12 mois qui se sont terminés le 31 août, le FNB d’Invesco a enregistré un rendement de 11,6 %, ce qui est assez sain. Mais il a moins bien fait qu’un concurrent pondéré en fonction de la capitalisation boursière, l’iShares Core S&P 500 Index ETF, dont la performance pour la même période a été de 19,4 %. Sur cinq ans, ce fonds iShares a également surperformé avec un rendement annualisé de 11,5 %, contre 9,4 % pour celui d’Invesco à pondération égale.

Or, au cours de la récente période de trois ans marquée par une forte baisse du secteur technologique, la version équipondérée du S&P 500 d’Invesco a enregistré une performance annuelle de 13,3 %, battant celle d’iShares (11,6 %).

Avec plus de 30 % de l’indice S&P 500 composé des 10 plus grandes sociétés – principalement des titres du secteur technologique – l’un des avantages d’une stratégie équipondérée est de pouvoir gérer le risque de concentration, a déclaré Darim Abdullah, vice-président et stratège FNB chez Invesco Canada, à Toronto.

Darim Abdullah est d’avis qu’un deuxième avantage de la pondération égale, est qu’elle constitue aussi un moyen de gérer le risque de valorisation. « Lorsque la concentration des grands noms devient plus importante, cela signifie que leurs valorisations se sont étirées. Les investisseurs disposent ainsi d’un moyen de gérer le risque de valorisation qui tend à prévaloir dans le S&P 500. »

Le S&P 500 est davantage orienté vers la croissance, étant donné le poids combiné des Sept magnifiques. « La stratégie équipondérée permet d’adopter un style d’investissement axé sur la valeur », explique Darim Abdullah.

« Si l’on considère la construction de portefeuille et les avantages de la diversification, il s’agit du type de considérations que les conseillers prennent en compte lorsqu’ils construisent leurs portefeuilles pour la catégorie d’actifs des actions américaines », ajoute-t-il.

Troisième avantage identifié par Darim Abdullah, la pondération égale permet aux investisseurs d’augmenter leur exposition aux entreprises plus petites, mais bien établies, qui constituent la base du S&P 500. « La pondération de 0,2 % de chaque action permet une exposition différente à ces entreprises, illustre-t-il, et représente donc une allocation plus saine et plus élevée, ce qui permet d’exploiter le potentiel de surperformance. »

Historiquement, depuis le lancement de l’indice S&P 500 Equal Weight au début de 2003 les 50 plus petites capitalisations boursières de l’indice ont surperformé les 50 plus importantes. Jusqu’à la fin du mois de juin, le rendement annualisé des 50 valeurs les plus faibles était de 11,3 %, soit 2,4 points de pourcentage de plus que les 50 valeurs les plus fortes, signale Darim Abdullah. Les actions les plus petites peuvent être légèrement plus volatiles, « mais à long terme, elles offrent un avantage en matière de diversification ».

Invesco propose également le FNB Invesco S&P Europe 350 Equal Weight Index et le FNB Invesco NASDAQ 100 Equal Weight Index, mais les autres FNB équipondérés au Canada sont axés sur les secteurs d’activité. Les plus grandes gammes de FNB à pondération égale – dans des secteurs tels que l’énergie, les services financiers, les soins de santé et l’immobilier – sont celles offertes par Harvest Portfolios Group Inc. et par BMO Gestion mondiale d’actifs.

Contrairement à Invesco, BMO n’offre pas de FNB à pondération égale basés sur les grands marchés. Dans ces catégories d’actifs, Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement FNB, chez BMO, indique que BMO a constaté que la demande pour des méthodologies de pondération alternatives s’orientait davantage vers des stratégies basées sur des facteurs, par exemple une faible volatilité ou des dividendes élevés.

« Nous adoptons une pondération égale lorsque cela a du sens, mentionne Alfred Lee. Par exemple, de nombreux secteurs canadiens ont tendance à être très concentrés. »

L’exemple le plus marquant chez BMO est le FINB BMO équipondéré banques, dont l’actif est de 3,9 milliards de dollars (G$). Il détient les actions des six plus grandes banques canadiennes, réinitialisées à 16,7 % chacune lors d’un rééquilibrage semestriel. Sur la base de la capitalisation boursière, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion auraient une pondération combinée d’environ 57 %.

Selon Alfred Lee, la plupart des investisseurs dans un FNB sectoriel recherchent une exposition qui n’implique pas de prendre des paris sur des actions individuelles, et c’est ce que BMO tente d’offrir. « C’est là que nous adoptons une approche de pondération égale, lorsqu’il s’agit d’un secteur concentré et qu’il n’y a pas beaucoup de composantes, ou si le secteur a tendance à être dominé par peu de joueurs de grande taille. »

Un autre avantage de la pondération égale est que « c’est presque une stratégie naturelle d’achat à bas prix et de vente à prix élevé », estime Alfred Lee.

« Entre aujourd’hui et la prochaine période de rééquilibrage, nous allons laisser courir les gagnants. Par la suite, le portefeuille sera rééquilibré en vendant certaines des actions gagnantes et en se repositionnant sur les actions qui ont pris du retard au cours de la période de six mois » explique-t-il.

Pour Harvest, qui propose 16 FNB utilisant des options d’achat couvertes destinées à générer des distributions fiscalement avantageuses, des pondérations égales rendent plus efficace l’exécution de ces stratégies d’options, indique Paul MacDonald, directeur des investissements. Les gestionnaires de portefeuille de Harvest vendent généralement des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % des portefeuilles, qui détiennent des actions liquides de grande capitalisation de sociétés leaders de leur secteur.

Qu’il s’agisse de mandats généraux ou sectoriels, le tableau des performances est mitigé lorsqu’on compare les stratégies à pondération égale à celles fondées sur la capitalisation boursière. « Lorsque l’éventail est plus large et qu’un plus grand nombre d’actions participent à la performance du marché, une stratégie à pondération égale est généralement plus performante, toutes choses étant égales par ailleurs », a déclaré Paul MacDonald, dont les FNB sont équipondérés pour la plupart.

Bien qu’il n’y ait jamais de certitude, il y a des raisons de croire que les conditions actuelles du marché favorisent la stratégie équipondérée. Selon Paul MacDonald, si l’on remonte 29 années civiles en arrière, l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation a enregistré la deuxième plus forte surperformance depuis le début de l’année par rapport à son homologue à pondération égale.

En ce qui concerne la valorisation, Paul MacDonald indique que le ratio cours/bénéfice de l’indice S&P 500 équipondéré est actuellement proche de son niveau le plus bas par rapport à l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation boursière, depuis 2010. Selon lui, on peut soutenir que la deuxième plus forte sous-performance relative en près de 30 ans, associée à une faible valorisation relative, peut favoriser une stratégie équipondérée.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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S’orienter dans le labyrinthe ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/sorienter-dans-le-labyrinthe-esg/ Wed, 13 Oct 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82350 L'offre de FNB liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est abondante et disparate. Pistes de solutions pour s'y retrouver.

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Jusqu’en 2017, on ne comptait qu’un seul fonds négocié en Bourse (FNB) lié aux facteurs ESG inscrit à la cote au Canada, le iShares Janti Social Index, selon une étude de Valeurs mobilières TD (« ESG ETFs », juin 2021). Depuis, tout a explosé : en juin 2021 on en comptait 69, qui totalisaient un actif sous gestion de 6,4 G$ (à cela s’ajoutent 94 fonds communs ESG cumulant 17,3 G$ à la fin de 2020, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada). De plus, on trouvait en juin 11 FNB obligataires, « un développement assez récent », note Daniel Straus, directeur, recherche et stratégie en FNB, à la Financière Banque Nationale.

« Contrairement à ce qu’on trouve en Europe, c’est le « Far West » tant au Canada qu’aux États-Unis, commente Ian Tarn, directeur de la recherche en investissement chez Morningstar Canada. Il n’y a pas de cadre de référence commun et très peu de réglementation en matière de terminologie. Mais on est en voie d’y parvenir. On peut espérer avoir quelque chose en place à la fin de l’année. »

En attendant, le manque de normes et de références communes et la forte popularité de l’investissement ESG encouragent l’écoblanchiment (green washing), phénomène que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont placé dans leur mire. On espère enrayer, ou tout au moins atténuer, les fausses déclarations et les représentations tendancieuses qui tentent d’attirer les investisseurs adeptes de l’ESG dans des produits d’investissement qui n’ont d’ESG que le nom.

Ce travail de normalisation importe particulièrement avec l’avènement des directives plus contraignantes sur la connaissance des produits découlant des réformes axées sur le client des ACVM. « Il faudra connaître son produit, rappelle Dan Hallett, vice-président et associé chez HighView Financial Group. Ces nouvelles règles feront peser une plus lourde responsabilité sur les firmes de conseil, mais aussi sur les conseillers eux-mêmes, car ils seront appelés à faire les choix pertinents parmi des centaines de produits offerts par leur firme. »

Daniel Straus décèle un certain aspect positif à ce foisonnement ESG: « On peut trouver un produit pour satisfaire à peu près à tous les goûts », dit-il.

Acteurs de l’écosystème

Encore faut-il s’y retrouver. Pour y parvenir, voici les principaux acteurs de ce secteur. Il y a l’émetteur de FNB, qui crée un fonds qui vise généralement à suivre un indice de référence ESG. Il peut parfois privilégier la gestion active.

Cet indice de référence peut être créé à l’interne par l’émetteur de FNB lui-même, ou, le plus souvent, provenir d’un tiers comme MSCI ou S&P. L’émetteur de fonds peut aussi s’associer avec une firme spécialisée dans la création d’indices afin de donner naissance à un indice personnalisé.

L’émetteur de fonds et le fournisseur d’indices vont souvent s’abreuver auprès de firmes d’analyse de données qui attribuent une note aux actions et aux obligations des entreprises émettrices de titres publics en fonction de divers critères. Ils utilisent différentes sources de données, dont les entreprises ellesmêmes, mais aussi des sources alternatives et des médias. Certains acteurs intégrés verticalement, comme MSCI, sont à la fois fournisseurs d’indices et analystes de données.

On intègre les facteurs ESG de différentes manières ou en en combinant plusieurs. Voici les principales. La vaste majorité des FNB ESG appliquent des filtres d’exclusion, comme les secteurs du tabac, de l’armement ou les firmes impliquées dans des controverses importantes (travail d’enfants, fraude, dommages à l’environnement, etc.), selon Valeurs mobilières TD. Certains FNB excluent davantage de secteurs (combustibles fossiles, énergie nucléaire, jeux de hasard, etc.) que d’autres fonds.

La majorité des FNB ESG vont également surpondérer les entreprises qui, au sein d’un secteur, affichent les notes les plus élevées par rapport à leurs pairs, aussi désignées du nom de leaders sectoriels. Certains FNB ESG sont des FNB thématiques qui mettent l’accent sur un des trois facteurs de l’ESG. D’autres FNB dits « d’investissement d’impact » ciblent des firmes qui s’attaquent aux problèmes de développement durable comme l’éradication de la pauvreté et l’approvisionnement des communautés en eau potable. Enfin, certains FNB intègrent les facteurs ESG de manière discrétionnaire, souvent en gestion active, dans un objectif de gestion de risques.

« Les FNB de type ESG peuvent avoir un large éventail de filtres et de méthodologies différents, ce qui se traduit par des objectifs et des composantes différents », résume ainsi l’étude de Valeurs mobilières TD.

Examinons la catégorisation de MSCI. Nous retenons le cadre d’analyse de cette société, car il domine le palmarès des FNB ESG (nous en dénombrons 18 dans le palmarès des 69 FNB de type ESG compilés par Valeurs mobilières TD).

Pour les trois piliers – Environnement, Société, Gouvernance -, MSCI relève 10 thèmes. Dans le pilier Environnement, il aligne 4 thèmes majeurs : changements climatiques, ressources naturelles, pollution et déchets, occasions environnementales. Sous ces 4 thèmes, on retrouve 14 enjeux, notamment les émissions de carbone au premier chef sous le thème des changements climatiques, suivi de l’efficacité énergétique et de l’empreinte carbone des produits. D’autres enjeux concernent la conservation de l’eau et la biodiversité, les déversements toxiques et les occasions d’affaires en énergie renouvelable et en clean tech.

Les 4 thèmes du pilier Société (capital humain, risques de produits, opposition de parties intéressées, occasions sociales) portent 15 enjeux, par exemple le développement du capital humain et la sécurité des produits, le traitement des travailleurs de la chaîne d’approvisionnement et l’accès à une aide financière, la gestion des employés et la confidentialité.

Enfin, les 2 thèmes du pilier Gouvernance (gouvernance d’entreprise et comportement de l’entreprise) recoupent 8 enjeux, notamment la diversité du conseil d’administration et la rémunération des dirigeants, la reddition de comptes aux actionnaires et les pratiques anticoncurrentielles.

La grille d’analyse de MSCI donne à une entreprise donnée une note pour chacun des 37 enjeux, selon des pondérations propres à MSCI et qui varie en fonction du secteur d’activité de cette entreprise. Puis, MSCI assigne une cote semblable à celle qu’un Standard & Poors attribuerait à une obligation: de AAA à CCC.

Analyser l’analyste

Bien qu’ils servent à structurer et à percevoir d’un coup d’oeil l’ensemble du secteur ESG, ces 10 thèmes et 37 enjeux ne simplifient pas les choses, car ils entraînent de nombreux croisements et rapprochements. C’est sans compter qu’ils peuvent diverger des évaluations d’autres firmes d’analyse importantes comme Truvalue Labs ou Sustainalytics. Les cotes des deux agences de premier plan, MSCI et Sustainalytics, « concordent rarement », constate Daniel Straus, ce qui accroît la complexité de l’investissement ESG.

Le cas de Microsoft est éloquent, fait ressortir Dan Hallett. Le titre de cette entreprise est au sommet de l’indice MSCI USA ESG Leaders. Sustainalytics estime pour sa part que sa valeur est considérée comme présentant un faible risque d’impacts financiers importants dus à des facteurs ESG. Une autre firme d’analyse lui donne une cote plutôt faible de 32 %, selon Dan Hallett.

Chaque firme d’analyse a donc ses valeurs privilégiées dont il faut tenir compte. C’est pourquoi Daniel Straus conseille de découper la recherche de FNB ESG en deux grandes catégories préliminaires: d’une part, les FNB à spectre large, qui intègrent les trois piliers de l’ESG, d’autre part, les FNB spécialisés dans un seul pilier, comme les FNB thématiques.

Pour choisir parmi les FNB à spectre large, selon Dan Hallett, « il faut non seulement analyser le FNB spécifique qui nous intéresse, mais aussi évaluer le modèle d’analyse sous-jacent », que celui-ci provienne de MSCI, de Truvalue, de Sustainalytics ou d’autres firmes moins connues comme Scientific Beta ou Act Analytics.

Les FNB ESG à spectre large démontrent une particularité, indique Dan Hallett: ils sont davantage orientés vers la réduction de risques que vers la mise en valeur proprement dite des thèmes ESG. Leur perspective est davantage « défensive », accordant une valeur égale au profil ESG et au potentiel de rendement des titres en portefeuille. Ces FNB tendent souvent à surpondérer les leaders sectoriels. On tâche de savoir si l’entreprise s’expose à des risques environnementaux, par exemple le déversement de déchets toxiques, ou à des risques de traitement injuste de ses employés, situations qui pourraient nuire au portefeuille.

Daniel Straus repère trois grands modèles de FNB ESG : à base quantitative, à base de valeurs, à gestion active. Le premier modèle domine nettement, ne serait-ce qu’à cause de la forte présence de MSCI, mais aussi de celle d’un Scientific Beta, par exemple, qui sous-tend une majorité de FNB ESG de Desjardins.

Le deuxième modèle, à base de valeurs, n’exploite pas des masses de données aussi larges que le premier, et privilégie plutôt certaines inclusions et certaines exclusions. Dans les inclusions, on va retrouver par exemple des producteurs d’énergie renouvelable ou qui embauchent des membres de diverses minorités. Dans ce modèle, on trouve plusieurs FNB ESG spécialisés qui se concentrent uniquement sur l’environnement ou sur les enjeux sociaux.

Attention, avertit Daniel Straus: un investisseur « doit être conscient du coût d’opportunité » rattaché à l’exclusion de certaines entreprises. Par exemple, parmi les entreprises canadiennes le plus souvent exclues des FNB ESG on trouve des noms comme Barrick Gold, TC Energie, Brookfield Asset Management et Canadian Natural Resources, note Daniel Straus.

Alors que les deux modèles précédents suivent le plus souvent un indice spécifique, le troisième modèle est le fruit de gestionnaires qui construisent eux-mêmes des portefeuilles ESG, recourant parfois librement aux firmes d’analyse comme MSCI ou d’autres.

Savoir ce qu’on veut

S’orienter vers les FNB ESG spécialisés ne représente pas moins un dédale, mais il n’exige pas de vérifier la grille d’une firme d’analyse. Cela permet d’adopter une approche plus « active » de l’investissement ESG pouvant aller jusqu’à l’investissement d’impact, une approche que la firme de Dan Hallett privilégie de plus en plus.

Ainsi, dans le pilier vedette de l’environnement où prennent place le plus grand nombre de ces FNB ESG spécialisés, on trouve une grande diversité. On repère des fonds qui investissent dans des entreprises à faibles émissions de carbone (plusieurs FNB à faible C02 de Desjardins), des fonds qui visent des entreprises productrices d’énergie renouvelable (Harvest Clean Energy ETF), des fonds visant des entreprises oeuvrant sur plusieurs plans dans l’enjeu des changements climatiques (Purpose Global Climate Opportunities Fund), des fonds qui recrutent uniquement des entreprises qui recourent à des crédits carbone (Evolve S&P 500 Clean Beta).

Dans la catégorie des facteurs sociaux, on trouve un faible registre de FNB, le plus fréquent étant axé sur l’avancement des femmes, où on trouve quatre fonds, comme le FNB indiciel MSCI Canada de leadership féminin Vision RBC ou le FNB mondial de leadership féminin Mackenzie. Par ailleurs, il n’y a aucun fonds spécialisé dans le troisième pilier de la gouvernance.

D’autre part, les FNB ESG exigent des frais plus élevés que les FNB généraux qui suivent les grands indices comme le S&P 500 ou le S&P/TSX 60. Le palmarès de Valeurs mobilières TD indique que ces frais s’échelonnent de 0,10 % à 0,25 %, le plus souvent pour les FNB à spectre large, comme c’est le cas pour ceux qui suivent un indice MSCI, à 0,75 % pour des fonds plus spécialisés ou à gestion active. En juin 2021, on établissait à 0,34 % les frais de gestion pondérés en fonction de l’actif sous gestion des 69 FNB listés par Valeurs mobilières TD.

Sur le plan financier, les fonds ESG se distinguent souvent par un fort biais « qualité », relève Daniel Straus : rendement du capital investi plus élevé, faible ratio dette/capitaux propres, profits stables. Par contre, leur performance générale n’est pas particulièrement distinctive. « On ne trouve aucune évidence, fait-il ressortir, que les FNB ESG surperforment ou sous-performent de façon consistante leurs indices de référence. En fait, leurs rendements dépendent largement de la fenêtre d’observation. Les stratégies ESG peuvent ajouter de la valeur dans certaines périodes, et en soustraire dans d’autres. »

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Premier test réussi pour les fonds ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/economie-et-recherche-edition-papier/premier-test-reussi-pour-les-fonds-esg/ Mon, 19 Apr 2021 04:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79304 Les fonds d'investissement responsables ont surpassé leurs homologues au terme d'une année tumultueuse.

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La volatilité accrue des marchés et l’incertitude économique de 2020 ont mis les investissements responsables à l’épreuve. Malgré un environnement difficile, de nombreux fonds prenant en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des performances exceptionnelles.

«L’année 2020 a été une année déterminante dans l’univers de l’investissement durable», affirme Martin Grosskopf, vice-président, gestionnaire de portefeuille et directeur de l’investissement durable à la Société de gestion AGF, de Toronto.

Il évoque le premier test majeur des fonds ESG, qui ont connu une croissance «explosive» depuis la crise financière mondiale.

«Pendant la pandémie de COVID-19, et surtout lors de la baisse initiale du marché en mars [2020], de nombreux fonds axés sur la durabilité ont surpassé le marché en général [et] leurs groupes de pairs d’actions mondiales», remarque-t-il.

Le Fonds d’actions mondiales de croissance durable AGF, que gère Martin Grosskopf, n’a pas fait exception. Selon les données de Morningstar, ce fonds a enregistré un rendement de 37,44 % pour l’année terminée le 28 février, dépassant la catégorie des actions mondiales de plus de 15,87 points de pourcentage et l’indice Global Markets GR CAD de Morningstar de 13,36 points de pourcentage. L’actif sous gestion (ASG) du fonds s’élevait à 450,4 M$ au 22 mars.

Lancé en 1991, le fonds AGF se concentre sur l’impact et l’investissement thématique dans des secteurs tels que l’énergie durable, la santé et le bien-être.

Au 29 janvier, les 10 principales positions du fonds AGF étaient dirigées par le fabricant de pièces automobiles Aptiv plc, établi à Dublin (3,7 %), la société californienne de conseil et d’ingénierie Tetra Tech (2,9 %) et Prysmian Group, société de télécommunications de Milan (2,9 %). À l’époque, les secteurs les plus importants du fonds étaient l’industrie et les technologies de l’information (TI), qui représentaient ensemble 53,3% du portefeuille.

La société californienne Trimble (2,7 %), une société technologique qui fournit des services au secteur agricole, figure également parmi les principales positions du fonds AGF.

«Nous étions en fait assez négatifs quant aux fondamentaux de l’agriculture pendant quatre ou cinq ans, car la variation dans le revenu des agriculteurs était assez faible d’une année à l’autre. Mais la situation a radicalement changé; les prix des cultures sont en hausse», résume Martin Grosskopf.

Compte tenu du «cycle fort» attendu dans l’agriculture, Martin Grosskopf a augmenté l’exposition du fonds AGF à Trimble et à Valmont Industries, une entreprise du Nebraska qui fournit des systèmes d’irrigation durables.

L’engagement d’une entreprise à résoudre les problèmes de durabilité est important pour Martin Grosskopf et son équipe. «Nous mesurons l’intensité environnementale de chaque entreprise que nous possédons, déclare-t-il. Nous ne pouvons pas simplement dire que, parce que nous voulons posséder le secteur le plus favorable à l’heure actuelle, nous pouvons ajouter un tas de gros émetteurs.»

UNE SITUATION ANALOGUE CHEZ RBC

Jeremy Richardson, premier gestionnaire de portefeuille, actions mondiales chez RBC Global Asset Management (UK), à Londres, est cogestionnaire du Fonds d’actions mondiales Vision RBC, lancé en 2007, dont l’actif sous gestion s’élevait à 1,1 G$ au 22 mars 2021.

Le fonds RBC écarte les sociétés appartenant à des «secteurs controversés» tels que l’alcool et les jeux d’argent, et utilise également l’intégration ESG et l’engagement des actionnaires dans le cadre de sa stratégie. L’équipe de RBC utilise ses propres paramètres ESG internes pour cibler des sociétés compétitives et en croissance, dotées d’une équipe de direction solide et de cotes ESG élevées.

«Tout le monde peut utiliser des scores de données [ESG tierces], dit Jeremy Richardson. Pour vraiment comprendre les risques et les occasions ESG, vous devez développer votre propre score.»

Le processus de l’équipe RBC comprend des audits sur la façon dont les entreprises gèrent le capital humain, la culture et la gouvernance. Cette approche a porté ses fruits en 2020, puisque le fonds RBC a affiché un rendement de 35,14 % pour l’année terminée le 28 février, dépassant la catégorie des actions mondiales de Morningstar de 13,57 points de pourcentage et l’indice Morningstar Global Markets GR CAD de 11,06 points de Markets GR CAD de 11,06 points de pourcentage.

Le fonds RBC a une forte pondération en actions américaines (56,7 %), et une pondération de 41,6 % en actions internationales. Il a également une pondération importante (15,5 %) dans le secteur des technologies de l’information; parmi les principaux titres détenus au début de mars figuraient Microsoft et Alphabet, la société mère de Google.

Microsoft et Alphabet sont toutes deux des sociétés «gérées de manière responsable», indique Jeremy Richardson. La technologie de Microsoft – de l’informatique en nuage à l’analyse des données en passant par la vidéoconférence – a été cruciale pendant la pandémie, ajoute-t-il.

Mais Jeremy Richardson dit qu’il n’investit pas en fonction des tendances pandémiques; Danaher est une participation de longue date du fonds RBC.

«Ce serait une erreur pour les investisseurs de jouer ce point de vue thématique sur la pandémie», affirme-t-il. La stratégie de Jeremy Richardson repose sur le maintien à long terme de titres de qualité, à mesure que l’univers ESG évolue.

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Le Trésor américain visé par la Russie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-tresor-americain-vise-par-la-russie/ Tue, 22 Dec 2020 14:48:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77087 PLANÈTE FINANCE - Une cyberattaque ciblait plusieurs systèmes informatiques du gouvernement américain. 

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Une importante cyberattaque amorcée en mars dernier, mais seulement découverte la semaine dernière, aurait ciblé des serveurs informatiques de hauts responsables du service du Trésor américain, selon le sénateur de l’Oregon Ronald Lee Wyden, rapporte l’AFP. Le sénateur siège à la commission du Renseignement ainsi qu’à celle des Finances, au Sénat américain.

Dans un communiqué, le sénateur Wyden signale que des dizaines de comptes de messagerie ont été compromis, et que « les pirates se sont introduits dans des systèmes de la division des bureaux des chefs de service ». Les pirates auraient mis à profit la mise à jour d’un logiciel de surveillance appelé SolarWinds pour y parvenir.

Le Trésor américain n’est pas en mesure de confirmer exactement la gravité de la situation, car on ignore toujours « quelles informations ont précisément été volées », explique Ronald Wyden. Il évoque néanmoins le « vol de clés d’encryptage » liées à des serveurs du gouvernement.

Le 17 décembre dernier en fin de journée, Microsoft confirmait avoir avisé « plus de 40 clients touchés par le logiciel utilisé par les pirates », indique l’AFP.

Ce logiciel malveillant permettrait un accès au serveur des victimes, qui sont principalement des agences gouvernementales américaines, incluant le département du Commerce américain et celui de l’Énergie, mais également d’autres cibles situées au Canada, au Royaume-Uni et aux Émirats arabes unis, notamment. « Environ 80 % de ces clients se trouvent aux États-Unis, mais notre travail a aussi permis d’identifier à ce stade des victimes dans plusieurs autres pays », a notifié Brad Smith, le président de Microsoft, sur le blogue de l’entreprise.

Selon lui, le « nombre de victimes et les pays touchés vont continuer à augmenter, c’est certain ». Brad Smith s’est d’ailleurs dit d’avis que cette attaque pourrait créer « une vulnérabilité technologique grave pour les États-Unis et le monde », cite l’AFP.

Le 18 décembre, Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a affirmé lors d’une entrevue radiophonique, en évoquant la cyberattaque, qu’il s’agissait d’une entreprise « très importante, et je crois que nous pouvons maintenant dire assez clairement que ce sont les Russes qui se sont engagés dans cette activité », a aussi rapporté l’AFP.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rapidement nié toute responsabilité de la Russie en lien avec cette cyberattaque.

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