Morgan Stanley – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 13 Aug 2024 13:42:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Morgan Stanley – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des FNB Bitcoin pour les clients de Morgan Stanley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-fnb-bitcoin-pour-les-clients-de-morgan-stanley/ Wed, 07 Aug 2024 11:40:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102123 Les conseillers peuvent maintenant en proposer.

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Depuis le 7 août, les conseillers de Morgan Stanley peuvent proposer des fonds négociés en Bourse (FNB) Bitcoin à certains clients, rapporte CNBC News.

Afin de répondre à la demande de leurs clients, Morgan Stanley permet à ses conseillers de proposer l’iShares Bitcoin Trust de BlackRock et le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund.

La société impose toutefois quelques restrictions. Les clients qui pourront investir dans de tels fonds sont uniquement ceux disposant d’un patrimoine net d’au moins 1,5 million de dollars et d’une tolérance au risque adaptée aux investissements spéculatifs.

De plus, les clients concernés ne pourront investir dans les fonds bitcoin que sur leurs comptes de courtage Morgan Stanley imposables et non dans leurs fonds de retraite.

Et finalement, la firme a promis qu’elle surveillerait de près les avoirs de ses clients afin de s’assurer qu’ils ne sont pas trop exposés aux fonds bitcoin.

Toutefois, cette nouvelle de Morgan Stanley montre bien que les milieux financiers traditionnels adoptent de plus en plus cette cryptomonnaie.

Les partisans de la cryptomonnaie se sont d’ailleurs réjouis de la nouvelle sur X (anciennement Twitter), rapporte Think Advisor.

« Morgan Stanley a donné le feu vert à ses conseillers pour offrir des FNB BTC à leurs clients. En commençant par IBIT et FBTC. L’intégration généralisée des FNB ne fait que commencer… », a publié un compte d’actualités et d’analyses cryptographiques sur le média social.

Pour rappel, en janvier, la Securities and Exchange Commission des États-Unis a approuvé les demandes de création de 11 FNB Bitcoin. Peu de temps après cette annonce, UBS a commencé à offrir des FNB de cryptomonnaie à certains clients. L’unité Merrill de Bank of America et l’unité de courtage de Wells Fargo ont suivi le même chemin en février.

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L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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GP Manuvie recrute chez BlackRock https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gp-manuvie-recrute-chez-blackrock/ Fri, 01 Mar 2024 12:56:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98994 NOUVELLES DU MONDE – Pour accélérer sa croissance sur les marchés privés mondiaux.

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Gestion de placements Manuvie a recruté Anne Valentine Andrews à titre de cheffe mondiale, Marchés privés. La gestionnaire arrive de BlackRock, où elle a passé les neuf dernières années, le plus récemment à titre de directrice générale et cheffe mondiale, Infrastructure et Immobilier. Elle a également siégé au comité d’exploitation mondial, au comité sur le capital humain et au comité de direction des marchés de capital à risque privé de la firme.

Avant BlackRock, Anne Valentine Andrews a été co-cheffe et cheffe de l’exploitation de la plateforme Morgan Stanley Infrastructure et a travaillé à la Macquarie Bank à Melbourne et à New York. Elle détient une maîtrise en finance appliquée de l’Université Macquarie, à Sydney, et un baccalauréat en économie de l’Université Monash, à Melbourne, en Australie.

Chez GP Manuvie, elle dirigera les équipes responsables des placements et orientera la stratégie globale, le développement des affaires et la croissance des activités de la firme au sein des marchés privés. Elle a également pour mandat de stimuler l’innovation en matière de produits sur le marché privé dans les canaux de distribution de détail, institutionnels et de régimes de retraite.

Établie à New York, Anne Valentine Andrews prendra ses fonctions le 4 mars. Elle relèvera de Paul Lorentz, président et chef de la direction de GP Manuvie.

Le recrutement de la gestionnaire s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la plateforme de marchés privés mondiaux de la firme, a précisé le président, ajoutant que les investisseurs individuels et institutionnels exigent un accès élargi aux marchés privés « pour renforcer leurs portefeuilles, trouver diverses sources d’alpha et atteindre leurs objectifs de placement ».

Anne Valentine Andrews estime que la capacité de GP Manuvie à gérer des actifs non traditionnels pour ses clients et dans sa plateforme d’assurance permettra de créer des initiatives intéressantes de développement de produits et des occasions de co-investissement.

GP Manuvie et son fonds général gèrent actuellement environ 120 milliards de dollars américains d’actifs au sein des marchés privés, selon les résultats au 30 septembre 2023.

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Morgan Stanley condamné à indemniser une ex-employée candidate au Congrès https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/morgan-stanley-condamne-a-indemniser-une-ex-employee-candidate-au-congres/ Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99118 PLANÈTE FINANCE - L'entreprise n'a pas approuvé une campagne politique en tant qu'activité professionnelle extérieure.

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La profession de conseiller est-elle compatible avec des ambitions politiques ? L’Autorité de régulation de l’industrie financière (FINRA) semble considérer que oui.

Un groupe d’arbitrage composé de trois représentants du régulateur américain vient d’ordonner à Morgan Stanley de verser 147 000 dollars US de dommages et intérêts à une ancienne courtière de Floride, Deborah Adeimy, rapporte Financial Planning.

Deborah Adeimy, qui travaille depuis 29 ans dans le secteur financier et n’est plus enregistrée comme courtière, brigue l’investiture républicaine pour le siège du 22e district du Congrès en Floride.

Elle accuse Morgan Stanley d’avoir violé ses contrats de travail, d’ingérence délictuelle, de licenciement déguisé et de traitement inéquitable, selon la sentence prononcée. Lors de l’arbitrage, elle a fait valoir que la société de courtage aurait dû lui accorder un congé temporaire en vertu de ses politiques, mais que l’entreprise a plutôt réaffecté ses clients et l’a forcée à partir, selon Advisor Hub.

Démissionner pour se présenter

Comme plusieurs entreprises américaines, Morgan Stanley possède des procédures autorisant ses employés à se présenter à des élections. Ils doivent toutefois veiller à ce que leurs activités politiques soient séparées de celles de l’entreprise.

Cependant, toutes les réponses que Deborah Adeimy a obtenues à la suite de ses demandes d’autorisation d’absence indiquaient qu’elle « devrait démissionner pour pouvoir se présenter », selon Kate Meisen, sa directrice des communications.

Les fonctions politiques sont souvent examinées de près dans le secteur financier, car les opinions du candidat peuvent être considérées comme représentant celles de l’entreprise. Or les banques veulent s’assurer qu’il n’y a pas de conflit apparent avec la souscription d’obligations municipales et d’autres activités gouvernementales, mentionne Advisor Hub.

Sommes importantes en jeu

L’ancienne courtière souhaite maintenant vérifier les calculs relatifs à la somme de 147 000 $ qui lui a été accordée en dommages et intérêts par la FINRA, indique Investment News. Elle réclamait plus de 10 millions de dollars (M$), dont 2,9 M$ de dommages-intérêts compensatoires et 8,1 M$ de dommages-intérêts punitifs, selon la sentence. À moins que les deux parties ne demandent une explication de la sentence, les arbitres n’ont pas à motiver leur décision, précise Advisor Hub.

Advisor Hub signale qu’en 2014, un ancien courtier de Morgan Stanley dans l’Illinois a remporté 525 000 $ US en arbitrage après avoir affirmé que l’entreprise l’avait diffamé lorsqu’elle l’avait licencié pour s’être présenté à un siège de député. L’entreprise a déclaré qu’il n’avait pas demandé l’autorisation, mais l’ex-courtier a prétendu que l’entreprise était revenue sur une autorisation précédente.

Finance et politique

Deborah Adeimy n’est pas la seule conseillère à se lancer en politique. La planificatrice financière Diane Young court sous les couleurs du Parti démocrate dans la banlieue de Détroit. Sans compter les anciens financiers qui siègent actuellement au Congrès, comme le député républicain French Hill, un ex-banquier, et le sénateur Tim Scott, un ancien professionnel de la vente d’assurances.

Deborah Adeimy n’est certes plus inscrite en tant que courtière ou conseillère en investissement, mais elle met tout de même en avant sur le site web de sa campagne sa carrière et ses titres professionnels en finance pour parler d’économie, un sujet qui intéresse particulièrement les électeurs américains en ce moment, indique Investment News.

Avant d’être recrutée par Morgan Stanley, Deborah Adeimy a commencé sa carrière chez le prédécesseur d’UBS, Painewebber, en 1990, et a travaillé chez Merrill Lynch pendant trois ans avant de se joindre à Smith Barney, racheté par Morgan Stanley. Elle a ensuite été embauchée par Merrill, puis par Wells Fargo avant de retourner chez Morgan Stanley en 2018, selon BrokerCheck.

En 2022, elle a perdu la primaire du Parti républicain face à Dan Franzese, qui a lui-même perdu les élections générales face à la députée démocrate Lois Frankel. La femme d’affaires a ensuite travaillé au bureau de J.P. Morgan Securities à Palm Beach, en Floride, de novembre 2022 à novembre 2023 avant de se lancer une deuxième fois dans la course aux élections.

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Les défis de Ted Pick, nouveau PDG de Morgan Stanley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-defis-de-ted-pick-nouveau-pdg-de-morgan-stanley/ Thu, 09 Nov 2023 11:28:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97104 PLANÈTE FINANCE - Faire croître la gestion de patrimoine en est un.

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Après plusieurs mois de suspense, la nomination de Ted Pick marque un nouveau chapitre dans l’histoire de la banque américaine. Le PDG nouvellement élu succèdera en janvier prochain à James Gorman, qui a dirigé le géant de Wall Street pendant 14 années. Âgé de 65 ans, le vétéran de la finance assumera le rôle de président exécutif pour assurer la transition pendant une période indéterminée.

Ted Pick, âgé de 54 ans, n’est pas un nouveau venu chez Morgan Stanley. Il œuvre depuis près 30 ans au sein de l’institution financière. Depuis deux ans, il occupe les fonctions de coprésident. À ce titre, il est chargé notamment de la banque d’affaires et des marchés de capitaux.

Il s’apprête à marcher dans les pas d’un pilier de la finance. James Gorman est réputé avoir sauvé Morgan Stanley de la catastrophe après la crise financière de 2008. Les clients s’étaient alors détournés de la banque, ce qui avait provoqué des doutes sur sa survie.

À la suite de cette crise, l’ancien PDG avait entrepris une transformation sur plusieurs années, plaçant la gestion de patrimoine au cœur de sa stratégie. Cette refonte lui a permis non seulement de redonner à Morgan Stanley sa place sur l’échiquier de Wall Street, mais aussi de propulser sa valeur boursière au-dessus de celle de son rival Goldman Sachs, rapporte Think Advisor.

« En 15 ans, il nous a conduits de la quasi-faillite à une position gagnante », a déclaré Ted Pick lors de sa première interview après l’annonce de sa nomination. Le PDG élu a déclaré qu’il maintiendra la direction de Morgan Stanley et ne prévoit aucun changement de stratégie.

Une succession attendue

James Gorman avait annoncé en mai qu’il prévoyait de se retirer au cours de l’année. Ted Pick faisait figure de dauphin. Deux autres membres de la haute direction étaient en lice pour le poste : Andy Saperstein et Dan Simkowitz. Ils ont été nommés respectivement responsable de la gestion de la richesse et des investissements et co-président et responsable des titres institutionnels.

Dans une entrevue, le PDG a salué la décision unanime du conseil d’administration de promouvoir Ted Pick. Il a souligné l’expérience de son successeur en matière de restructuration, de gestion des risques, de relations clients et de technologie. « C’est un cadre de classe mondiale, et il comprend notre culture », a-t-il déclaré.

La décision finale a également été saluée avec soulagement par les actionnaires. « Cela apporte la clarté nécessaire et devrait aider à orienter la direction après des mois d’incertitude », a signalé Bloomberg Intelligence.

Regagner des parts de marchés

Élevé au biberon de Morgan Stanley, Ted Pick a gravi les échelons, d’abord comme analyste puis en tant que banquier pour le marché des capitaux. Après 2008, il a joué un rôle important à la tête de la division des actions à un moment où la banque perdait des clients. Sous sa direction, cette branche a retrouvé une position saine, dépassant même ses concurrents pour obtenir la première place.

Par la suite, Ted Pick a été chargé de redonner vie à la division des titres à revenu fixe, mission qu’il dont il s’est également acquitté avec succès. Toutefois, l’éclatement de l’affaire du fonds Archegos, en 2021, a terni ce bilan, faisant perdre 911 millions de dollars à Morgan Stanley. La banque fait par ailleurs l’objet d’une enquête de la justice américaine sur les pratiques de négociation de bloc, qui relèvent de la responsabilité de Ted Pick.

Le défi le plus pressant du nouveau PDG sera toutefois de faire regagner des parts de marché à l’activité d’investissement, en perte de vitesse après avoir cédé du terrain à Goldman Sachs et JPMorgan, retient Thinkadvisor. Dans le même temps, les investisseurs voudront s’assurer que l’activité gestion de fortune pourra continuer à attirer rapidement des actifs.

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Les activités de gestion de patrimoine des banques déçoivent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-activites-de-gestion-de-patrimoine-des-banques-decoivent/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97055 Les clients ont gardé davantage leurs actifs en espèces.

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Après des années de forte croissance, les divisions de gestion de patrimoine de certaines grandes institutions financières ont déçu les attentes en 2023. Morgan Stanley, Bank of America et Wells Fargo ont moins bien brillé à cet égard par rapport à l’année précédente, selon leurs récents états financiers. Les dirigeants pointent les taux d’intérêt élevés, qui incitent les clients particuliers à conserver davantage leurs actifs en espèces plutôt que de les investir, rapporte Thinkadvisor.

Morgan Stanley déclare ainsi 35,7 milliards de dollars (G$) de nouveaux actifs nets au cours du troisième trimestre de 2023, soit 45 % de moins qu’à la même période de l’année précédente et 60 % de moins qu’au deuxième trimestre. Les revenus nets de la banque sont en baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent et les actifs sous gestion totaux ont reculé de 2 %, tout cela alors que les revenus et les actifs des clients ont augmenté de 5 % et de 16 % respectivement sur l’année.

Du côté de Bank of America, l’activité de gestion de patrimoine a rapporté 1 G$ au troisième trimestre, soit 13 % de moins qu’à la même période en 2022. Les revenus ont quant à eux chuté de 2 % par rapport à 2022, s’établissant à 5,3 G$.

Chez Wells Fargo, les bénéfices de la gestion de patrimoine ont plongé de 17 % par rapport à l’année précédente. Lors de la présentation de ses financiers du troisième trimestre, le 13 octobre, le directeur financier de l’institution financière, Mike Santomassimo, a déclaré que les sorties de l’activité de gestion de patrimoine avaient contribué à une baisse de 5 % des dépôts moyens par rapport à 2022, tandis que le PDG, Charlie Scharf, a mentionné que l’activité Wells Fargo Advisors avait « fait du surplace pendant longtemps ».

La faute aux taux d’intérêt

Situation inédite : Les espèces représentent actuellement 23 % des actifs des clients particuliers de Morgan Stanley, comparativement à une moyenne historique de 18 %. Conséquence : les revenus d’intérêts nets accusent un recul de 9 % par rapport au trimestre précédent et de 3 % sur l’année. Chez Wells Fargo, les revenus nets d’intérêts ont chuté de 7 %, pour la même raison.

Bank of America a indiqué pour sa part le 17 octobre lors d’une conférence téléphonique que le montant des investissements à court terme orientés vers la trésorerie, tels que les fonds du marché monétaire et les titres du Trésor, était passé d’environ 500 G$ à près de 800 G$ au cours des dernières années.

Les pertes dues à la hausse des taux d’intérêt ont cependant été compensées chez Bank of America par des frais de gestion d’actifs plus élevés dus à des niveaux de marché supérieurs et aux flux de clients, selon le président et chef de la direction, Brian Moynihan. Les nouveaux conseillers ont rapporté un total de 87 G$ tandis que l’activité mondiale de gestion de patrimoine a établi près de 7 000 nouvelles relations client, a-t-il indiqué.

Malgré les résultats mitigés des activités de gestion de patrimoine en 2023, les dirigeants des trois institutions financières se sont montrés plus optimistes pour l’année 2024. Ils misent sur une forte croissance organique et s’attendent à ce que les avancées technologiques permettent aux conseillers de gagner en efficacité. Ils souhaitent également que la diminution des taux d’intérêt, attendue en 2024 et 2025, incitera les clients à conserver moins d’espèces dans leur cochonnet et à investir davantage leurs liquidités.

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Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/alors-que-letoile-de-la-chine-palit-celle-de-linde-scintille/ Wed, 18 Oct 2023 09:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96777 Mais il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise.

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Une Bourse près de ses sommets historiques et un taux de croissance économique parmi les plus élevés au monde ont fourni au premier ministre Narendra Modi une tapisserie de fond spectaculaire pour accueillir les dirigeants de la planète à la rencontre du G20 à New Delhi au début de septembre. L’étoile indienne brillait aussi intensément que celle de la Chine s’assombrit.

Des grands noms comme Apple et Samsung déplacent une partie de leur production vers l’Inde, tandis que la valeur du parquet NSE de Mumbai atteignait récemment un sommet de 3,8 billions $US. « L’Inde est en voie de devenir la troisième économie en importance dès 2027, dépassant le Japon et l’Allemagne, et son parquet boursier sera le troisième au monde en 2030 », prévoyait Morgan Stanley dans une étude de novembre 2022.

Croissance de 7,2% en 2023

Au cours de la dernière décennie, l’Inde a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,5%, rapporte Morgan Stanley; ce rythme a grimpé à 6,7% en 2022 et pourrait être de l’ordre de 7,2% en 2023, selon Deloitte Insights.

Le boom indien prend place dans le secteur manufacturier à deux niveaux, selon Morgan Stanley. Tout d’abord, le mouvement bien connu de la délocalisation virtuelle est appelé à s’amplifier. Le nombre de gens qui travaillent à des emplois situés hors des frontière est appelé à doubler à 11 millions d’ici 2030, alors que les dépenses annuelles de sous-traitance à l’international passeront de 180 milliards de dollars américains (G$) à 500 G$.

Mais l’Inde est également appelée à briller au plan manufacturier grâce à un régime copieux de crédits fiscaux, d’incitatifs à l’investissement et de dépenses en infrastructure. Ainsi, la part manufacturière dans le PIB indien pourrait passer de 15,6% actuellement à 21% en 2031.

Tout comme on a vu l’émergence d’une vaste classe moyenne en Chine, l’Inde est appelée à suivre le même chemin. À la fin de la décennie, les dépenses de consommation pourraient plus que doubler, passant de 2,0 billions $US en 2022 à 4,9 billions $US, dans des secteurs aussi variés que les vêtements et accessoires, le loisir, les biens ménagers et les services.

Les occasions d’investir dans le marché vont abonder, soutient Morgan Stanley, notamment dans l’expansion des services financiers, les titres industriels et les biens de consommation. La décennie indienne à venir pourrait ressembler au chemin suivi par la Chine de 2007 à 2012, pense Morgan Stanley. « L’Inde offre l’occasion de croissance la plus attrayante en Asie dans les années à venir », écrivent les auteurs de l’étude.

La Chine pâtit

Pendant ce temps, le parcours de la Chine multiplie les signes de détresse. La croissance de son PIB n’est plus que l’ombre des taux spectaculaires de 10% que le pays a déjà affichés. « Nous prévoyons que la croissance du PIB sera en moyenne de 3,3% pour la période allant de 2019 à 2030 », prévoit Preston Caldwell, économiste en chef pour les États-Unis chez Morningstar.

En 2017, Morningstar publiait une étude qui analysait les chances que l’économie chinoise s’enfonce dans « le piège du revenu moyen ». C’est le piège d’une stagnation sans fin dans lequel une majorité de pays sont tombés après avoir connu des croissances spectaculaires. Parmi 96 pays classés à titre d’économies à faible ou moyen revenu en 1960, seulement 12 ont réussi à passer au niveau des revenus élevés.

Les obstacles majeurs auxquels la Chine se heurte sont ceux d’une baisse démographique presque abyssale, d’un surinvestissement aux rendements déclinants, d’une croissance médiocre de la productivité et d’un poids de dette qui représente 290% du PIB.

Le déclin démographique est sans doute le plus troublant, surtout quand on le compare au profil en croissance de l’Inde. D’ici la fin du siècle, la Chine fait face à une chute de population à 770 millions, selon des projections de l’Institut national d’études démographiques. À la même échéance, l’Inde comptera une population deux fois plus nombreuse, soit 1,53 G$. Les répercussions d’une telle baisse démographique chinoise sur le secteur immobilier, le travail et la consommation pourraient être dévastatrices.

La Chine ne se fera pas oublier

Mais attention, il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise. Il vaut la peine de se remémorer le chemin parcouru. Quand il était étudiant à l’Université de Nankin en 1985, l’économiste canadien Mark Kruger, qui travaille aujourd’hui à Yicai Global, à Shanghai, se rappelle qu’il n’y avait pas d’autos à ce moment-là; tout le monde se déplaçait à bicyclette, et les pénuries alimentaires et vestimentaires étaient constantes.

Aujourd’hui, la Chine est premier producteur d’autos électriques au monde et devance les États-Unis dans 37 secteurs de technologie de pointe parmi 44, selon une étude du Australian Strategic Policy Institute. L’Empire du Milieu mène autant en intelligence artificielle et en biotechnologie que dans les matériaux avancés et les technologies hypersoniques. Son compte de brevets, à 1,58 million en 2021 est le double de celui des États-Unis. Le rapport précise que la performance de l’Inde au chapitre technologique est encore loin derrière.

Si plusieurs pensent que la Chine n’accèdera pas au statut de pays à revenu élevé, Mark Kruger le voit d’un autre œil. En 2010, le revenu national chinois par habitant était 65% sous le seuil du « revenu élevé » de 14 000 $US tel que l’établit la Banque mondiale et auquel tous les analystes réfèrent. Notons que le revenu national par habitant en Inde est d’environ 2 200 $US.

En 2022, la Chine n’était plus qu’à 7% sous le seuil. Au rythme actuel, Mark Kruger prévoit que le revenu moyen par habitant, présentement de 12 850 $US, pourrait croiser la ligne du revenu élevé dès 2026, malgré un contexte économique plus ardu, et très certainement avant 2030.

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L’or se mérite l’attention des investisseurs à nouveau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lor-se-merite-lattention-des-investisseurs-a-nouveau/ Wed, 13 Sep 2023 09:50:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96151 L’or a depuis peu surpassé son sommet historique de 1 800$ alors que les menaces de récession continuent de peser.

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Cette situation incite plusieurs investisseurs à renouer avec le métal jaune. Cependant, un récent modèle d’analyse laisse croire que la dynamique qui sous-tend ce marché a quitté ses ancrages traditionnels.

Historiquement, « le métal précieux a joué un rôle de couverture contre l’inflation en gagnant en valeur quand le pouvoir d’achat du dollar américain fléchit », explique Christopher Baxter, analyste chez Morgan Stanley dans une note du 22 juin dernier.

De plus, poursuit-il, l’or est très peu corrélé au marché des actions, ce qui veut dire que sa valeur ne suit pas les mêmes hauts et bas, ce qui le rend attrayant aux investisseurs en période de stress économique. En fait, ajoute l’analyste, « dans six des huit récessions qui ont sévi depuis 1973, l’or a surpassé l’indice S&P 500. »

Au gré des fluctuations quotidiennes, le prix de l’or est quelques fois passé sous la barre des 1 800 $US depuis qu’il a surpassé ce sommet à la fin de juin 2020, mais chaque fois il s’est redressé, enregistrant son sommet de 2 052 dollars américains en mai dernier. Depuis, au 8 septembre, il s’est replié à 1 922 dollars américains, mais sans nier sa constante pression à la hausse.

Déjà, à ce prix, l’or se maintient bien au-dessus de la majorité des prédictions faites à la fin de 2022, même les plus optimistes. Pour 2023, Société Générale le voyait atteindre 1 550 dollars américains et Fitch 1 600 dollars américains, tandis que ABN AMRO et Commerzbank poussaient jusqu’à 1 900 dollars américains. Personne ne prévoyait un saut jusqu’à 2 052 dollars américains, ni même à 1 922 dollars américains.

Se distinguant du lot des prévisions, InvestingHaven avait prévu une montée au-dessus de 2 000 dollars américains, une prévision qui s’est avérée. À present, ce même groupe annonce une hausse de 20% à 2 500 dollars américains quelque part en 2024 ou 2025.

Quels sont les facteurs qui militent en faveur d’une poursuite de la montée des prix? Christopher Baxter en dénombre trois.

Un dollar américain plus faible favorable au prix de l’or

Historiquement, l’or et le dollar américain présentent une relation inverse : lorsque la valeur du dollar diminue par rapport aux autres devises, le prix de l’or a tendance à augmenter, et vice versa. À ce moment-là, l’analyste prévoyait un affaiblissement du dollar américain au second semestre de 2023, ce qui s’est vérifié. « En fait, au cours des 40 dernières années, note Christopher Baxter, l’or a enregistré les meilleurs rendements semestriels lorsque le dollar a baissé par rapport à des niveaux élevés. »

La baisse des taux d’intérêt pourrait faire grimper le prix de l’or

L’or est considéré comme un actif de « longue durée », ce qui signifie qu’il peut être particulièrement sensible aux variations des taux d’intérêt. Par exemple, au cours des 25 dernières années, son prix a augmenté d’environ 10 % pour chaque point de pourcentage de baisse du taux d’intérêt « réel » (corrigé de l’inflation) de l’obligation de référence du Trésor américain à 10 ans. Cette évolution est intéressante pour les investisseurs aujourd’hui, car la Réserve fédérale, après avoir rapidement augmenté les taux d’intérêt pour juguler une inflation élevée depuis des décennies, pourrait finalement commencer à les réduire, ce qui pourrait faire grimper le prix de l’or.

Les banques centrales achètent de l’or à un rythme soutenu

En 2022, les banques centrales ont acheté de l’or au rythme le plus rapide depuis 1967, soit environ 1 136 tonnes. Cette année, les achats des banques centrales ont atteint 228 tonnes au premier trimestre, battant le record du premier trimestre de 2013 – et rien n’indique que le rythme va ralentir. Quelques raisons essentielles expliquent cette forte demande de la part des banques centrales : comme outil de couverture contre l’inflation qui continue de sévir dans plusieurs pays; comme instrument stratégique de la part de certains pays pour se diversifier hors de monnaies dominantes comme le dollar américain, l’euro, le yen et la livre sterling; plusieurs pays émergents voulant combler leur déficit d’or comparé aux quantités détenues par les économies avancées.

Christopher Baxter met de l’avant le rôle traditionnel de l’or dans un portefeuille à titre de « havre de paix » dans un contexte de ralentissement économique, un rôle soutenu par la demande accrue de la part des banques centrales du monde.

Cependant, une récente étude d’Urban Jermann, du département de finance du Wharton School de l’Université de la Pennsylvanie, remet en question ce statut de « havre de paix », le chercheur affirmant que « la majeure partie de la valeur de l’or tient à son rôle d’actif d’investissement. » Selon lui, « l’or peut être considéré comme un substitut pour des obligations réelles et, tout comme de telles obligations, sa valeur bouge en tandem avec les taux d’intérêt réels. Cependant, l’or affiche également une valeur à titre d’option. Et parce que l’or a une duration potentiellement longue, la valeur de cette option peut être très élevée. »

Un article de Bloomberg tire quelques conclusions de ces observations. « Le prix de l’or a suivi des principes passablement standard depuis 1990, peut-on lire. En termes simples, le prix décline quand les taux d’intérêt réels montent. Cela tient au fait que l’or lui-même ne porte aucun rendement d’intérêt, de telle sorte que, à des niveaux de taux plus élevés, le coût d’opportunité de détenir de l’or augmente. De ce point de vue, l’or est semblable à tout autre actif. »

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La banque de détail boudée https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/la-banque-de-detail-boudee/ Mon, 28 Aug 2023 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95747 La rivalité entre Goldman Sachs et Morgan Stanley s’est trouvée un nouveau terrain de jeu, et ce ne sera pas le secteur de la banque de détail.

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 Ces dernières années, les deux géants américains de taille similaire – autour de 50 G$ US de revenus annuels – ont pris des chemins différents pour assurer leur croissance. Goldman Sachs a développé ses services de détail aux particuliers avec sa banque en ligne Marcus et ses cartes de crédit personnalisées. De son côté, Morgan Stanley s’est délibérément orientée vers la gestion de fortune.

Ces trajectoires différentes ont eu des résultats aussi variés. Morgan Stanley a amélioré ses ratios financiers, dopant la valeur de son action et le rendement de ses fonds propres. Goldman Sachs a payé la diversification coûteuse dans la banque de détail.

Cela explique le virage que prend Goldman Sachs. Après avoir cessé le recrutement de nouveaux clients pour sa banque en ligne et annoncé des coupes dans ses activités de cartes de crédit personnalisées, la banque s’apprête à imiter sa concurrente.

Goldman Sachs va redéployer ses ressources vers la gestion de patrimoine des clients fortunés. Ses revenus devraient être stimulés par la croissance des frais de gestion facturés aux clients, les prêts et les activités de banque privée. Pour cela, elle mise sur ses capacités à accéder aux gens fortunés impliqués dans les activités de banque d’investissement, un secteur dont Goldman Sachs est le chef de file au niveau mondial.

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