Morningstar Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 18:48:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Morningstar Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Tirer le meilleur parti des FNB momentum https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tirer-le-meilleur-parti-des-fnb-momentum/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99599 FOCUS FNB - L’un des aspects attrayants de ce facteur est qu’il ne tient pas compte du style.

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Au Canada, les fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur le facteur momentum se présentent sous deux formes principales. Le plus courant repose sur la notion que les tendances positives des prix des actions ont tendance à persister. L’autre, appelé faible élan ou « momentum lite », combine le facteur momentum avec d’autres facteurs.

La gamme de fonds de Fidelity Investments Canada, qui propose une série de FNB d’actions canadiennes, américaines et internationales, est celle qui est la plus représentative du facteur momentum. Le FNB mondial à facteur momentum Vanguard (VMO) et le FNB iShares Edge MSCI USA Momentum Factor (MTUM) sont d’autres exemples de cette mouvance.

« Notre objectif est généralement d’offrir l’exposition la plus élevée au facteur que nous essayons de suivre », rapporte Andrew Clee, vice-président des produits chez Fidelity Canada, dont la gamme comprend d’autres stratégies basées sur des facteurs tels que la haute qualité, la faible volatilité et la valeur. Andrew Clee rappelle que ces stratégies et les FNB axés sur le momentum sont conçus pour « se comporter en fonction du facteur et non d’un biais involontaire ».

Gestion mondiale d’actifs CI (CI GMA), qui, comme Fidelity, est présent dans trois catégories d’actions, adopte ce qu’il décrit comme une approche plus diversifiée du momentum. La dernière offre de CI est le FNB indiciel momentum amélioré américain CI. Le fonds a été lancé le 16 janvier et est disponible en versions couverte et non couverte par rapport à la devise.

Le FNB est basé sur un indice créé et maintenu par la société new-yorkaise VettaFi, qui est devenue en janvier une filiale à part entière du Groupe TMX. La méthodologie de VettaFi prévoit une pondération de 60 % pour le facteur momemtum, de 20 % pour la croissance des revenus et de 20 % dans d’autres facteurs qualitatifs, y compris la rentabilité et l’endettement.

« Si les stratégies à facteur unique se sont avérées plus performantes à long terme, elles peuvent aussi être sujettes à des périodes prolongées de sous-performance, souligne Jaron Liu, directeur de la stratégie des FNB chez CI GMA. Il a été démontré qu’une approche multifactorielle permettait également d’améliorer la diversification des portefeuilles sans sacrifier la surperformance. »

En comparaison, la méthodologie qui sous-tend les FNB momentum de Fidelity est pondérée à 70 % en fonction de l’évolution des cours, à 15 % en fonction des bénéfices inattendus et à 15 % en fonction de l’élimination des actions qui font l’objet d’un intérêt élevé de la part des vendeurs à découvert.

Comme l’a expliqué Andrew Clee, le filtre en fonction des titres qui sont vendus à découvert a pour but d’éviter les actions sujettes à un resserrement de la vente à découvert, mais dont le momentum est fort. « Ces actions pourraient alors revenir à la réalité. »

D’autres éléments de la méthodologie de Fidelity comprennent le plafonnement de l’exposition sectorielle à un maximum de 7 % au-dessus ou en dessous de son poids sur le marché, et l’ajustement des pondérations des actions de sorte que la capitalisation boursière globale du portefeuille réplique le marché général dans lequel le FNB investit.

Andrew Clee explique qu’en minimisant l’exposition à d’autres facteurs tels que la valeur, la croissance, la faible volatilité et les petites capitalisations, on obtient une exposition pure au facteur momentum. « Nous pensons qu’il s’agit d’un outil très utile du point de vue de la construction d’un portefeuille. »

L’un des aspects attrayants du facteur momentum est qu’il ne tient pas compte du style, explique Andrew Clee. Étant donné que le momentum suit la performance des actions, un fonds momentum peut parfois présenter les caractéristiques d’un portefeuille « valeur », tout en ressemblant à d’autres moments à un portefeuille de croissance ou même à un portefeuille à faible volatilité. « Il n’est pas biaisé et n’est pas figé dans ses habitudes du point de vue du style d’investissement. »

L’idée qui sous-tend l’investissement momentum est que les actions qui ont récemment surperformé continueront à surperformer, tandis que celles qui ont sous-performé continueront à le faire. Mais cela ne tient pas nécessairement compte des fondamentaux des entreprises, « et cela peut aussi potentiellement conduire à investir dans des actions de plus en plus risquées », prévient Jaron Liu.

L’approche de CI en matière de momentum, ajoute-t-il, consiste à « essayer de trouver le bon équilibre entre les sociétés de qualité qui ont des fondamentaux solides, tout en conservant la majorité de l’exposition au facteur momentum ».

Le nouvel FNB momentum de CI a fait double emploi avec le FNB Indice Morningstar États-Unis Momentum CI, vieux de dix ans, qui a également des versions couverte et non couverte contre le risque de change. CI cherche à obtenir l’approbation des investisseurs pour fusionner l’ancien FNB avec le nouveau.

La performance n’est pas le problème du FNB américain Morningstar. Il est le seul FNB à facteur de momentum, toutes catégories confondues au Canada, à avoir obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements historiques ajustés au risque.

Or, le nouvel FNB de CI est moins cher, avec des frais de gestion de 30 points de base, soit la moitié de ceux du FNB Morningstar, et il est également plus largement diversifié. Jaron Liu rapporte que le nouvel FNB est exposé à 200 titres, soit deux fois plus que le produit de l’indice Morningstar.

Deux autres FNB alimentés par Morningstar — FNB Indice Morningstar Canada Momentum C et FNB Indice Morningstar International Momentum CI — restent dans la gamme CI. Les indices de momentum Morningstar sont basés principalement sur les mouvements de prix des actions, ainsi que sur la révision des bénéfices, la surprise des bénéfices et le rendement des capitaux propres.

Le momentum, qui fonctionne bien lorsque les actions sont à la hausse, a également le potentiel d’être plus performant lorsque les marchés sont en baisse. « L’investissement momentum consiste essentiellement à essayer d’identifier les actions gagnantes qui montrent de la vigueur et à vendre les actions perdantes, explique Jaron Liu. Ce concept s’applique même pendant les marchés baissiers, lorsque le sentiment du marché est négatif. »

Toutefois, le facteur « momentum » a tendance à donner de mauvais résultats lorsque la tendance du marché s’inverse. « Les stratégies de momentum aiment les marchés qui suivent des tendances, explique Andrew Clee. Les marchés stagnants ou volatils ainsi que les marchés qui connaissent des changements dans le leadership [du marché] ne favorisent pas les stratégies de momentum. »

Les tendances de performance de l’investissement momentum, comme l’économie elle-même, sont cycliques. Historiquement, les périodes les plus rentables pour la stratégie tendent à être celles où la reprise économique est bien engagée.

Au cours des 12 derniers mois, qui se sont terminés le 29 février, les actions de croissance à grande capitalisation, comme certains titres parmi les « Sept Magnifiques », ont nourri une croissance des marchés et la plupart des FNB « momentum » ont enregistré des rendements robustes supérieurs à 10 %.

« Lorsque vous arrivez au milieu ou à la fin du cycle, le leadership a tendance à s’établir, constate Andrew Clee. Le momentum reprend les tendances et a l’habitude de très bien se comporter. »

Le tableau des performances globales est toutefois mitigé d’un point de vue historique. Les performances passées, ajustées au risque de presque tous les FNB momentum, sont soit moyennes, soit inférieures à la moyenne, selon Morningstar.

Les actifs combinés de tous les FNB de momentum totalisent actuellement environ 1 milliard de dollars. Plus de la moitié de ces actifs est détenue par le FNB Indice Morningstar Canada Momentum CI, d’une valeur de 562 millions de dollars, qui affiche un rendement de trois étoiles selon Morningstar. Jusqu’à présent, en tant que groupe, les FNB momentum ont eu peu de succès en termes de ventes.

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Six questions essentielles à aborder avec les clients en début d’année https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/six-questions-essentielles-a-aborder-avec-les-clients-en-debut-dannee/ Thu, 25 Jan 2024 11:52:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98497 DÉVELOPPEMENT - Pour optimiser leur plan financier.

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Le début de l’année offre une occasion idéale pour relancer la conversation avec les clients. L’objectif est de maximiser les rencontres de planification financière et de garantir que vous êtes sur la bonne voie. Voici six questions essentielles à explorer avec vos clients afin de maintenir leurs stratégies en phase avec les changements.

1) Les nouveaux avantages fiscaux sont-ils maximisés?

Assurez-vous que le client tire pleinement parti des récents changements fiscaux. En vous tenant informé des dernières lois fiscales, vous pouvez identifier des économies importantes à réaliser par le biais de nouvelles déductions ou crédits. L’intégration de ces avantages dans la stratégie financière globale peut avoir un impact majeur sur la planification de la retraite ou l’approche de placement, souligne Carissa Lucreziano, vice-présidente, Planification financière et conseils, chez CIBC, dans un article publié sur le site de l’institution.

2) La stratégie de placement est-elle toujours appropriée?

Des changements dans l’économie ou dans les lois fiscales ? Adaptez votre stratégie financière en conséquence ! « Cette conversation ouvre la porte à l’exploration de nouvelles occasions qui cadrent avec vos objectifs en constante évolution afin que vous puissiez continuer à réaliser des progrès malgré les fluctuations du marché », explique Carissa Lucreziano.

Vous pouvez présenter au client différents scénarios illustrant comment les changements apportés à votre stratégie ou survenus sur le marché peuvent influencer ses objectifs et simuler les effets que pourrait avoir un changement dans le marché ou son taux d’épargne sur son objectif de retraite.

3) Le client budgète-t-il de façon stratégique?

En période d’inflation, les clients doivent ajuster leur budget pour tenir compte de l’augmentation du coût de la vie. En les aidant à établir des priorités et à identifier les domaines dans lesquels ils peuvent réduire leurs dépenses, vous contribuez à maintenir leur stabilité financière malgré les fluctuations économiques, signale Steve Bridge, planificateur financier agréé, interrogé par Morningstar, dans le cadre d’un article publié dans Les Affaires, sur ses stratégies pour améliorer le bien-être financier des clients.

L’expert divise le budget en quatre catégories : des coûts mensuels fixes (hypothèque, téléphone), des coûts mensuels variables (épicerie, gaz, restaurants), des coûts annuels (abonnements, taxe foncière, etc.) et des coûts aléatoires (vêtements, cadeaux, voyages, etc.). « Le fait de savoir clairement où va l’argent donne au client le pouvoir de choisir », précise -t-il.

4) Quels aspects de la planification pourraient être améliorés?

« La planification est une question de proactivité, et non de réactivité. Il s’agit de trouver des occasions de croissance et de peaufinage pour veiller à ce que chaque élément de votre stratégie contribue au bien-être financier » du client, déclare Carissa Lucreziano.

Si un des objectifs du client consiste à transférer son patrimoine à ses enfants, ajustez sa stratégie de placement ou son plan successoral afin de maximiser les avantages fiscaux et d’assurer une transition de ses actifs en douceur.

5) Le client a-t-il un fonds d’urgence?

Les clients peuvent se retrouver serrés financièrement lorsqu’ils doivent faire face à des situations d’urgence. Posséder un fonds d’urgence permet de faire face aux dépenses imprévues, rappelle Alim Dhanji, conseiller principal en gestion de patrimoine. Ce fonds devrait idéalement couvrir de six à douze mois de dépenses courantes. Il agit comme un tampon financier en fournissant un filet de sécurité pendant les périodes d’incertitude et en atténuant l’impact des chocs financiers imprévus.

6) Le client est-il en voie d’atteindre ses objectifs?

Explorez les objectifs à court, moyen et long terme du client, tels que la retraite anticipée, le remboursement des dettes, et l’utilisation maximale des REER. Ces objectifs, adaptés à chaque étape de vie, fournissent d’excellents points de discussion pour ajuster le plan financier.

Les rencontres de début d’année offrent une opportunité cruciale pour obtenir une vue d’ensemble de la situation financière du client. Elles permettent d’ajuster le plan financier en tenant compte des fluctuations du marché, de la situation personnelle du client et de l’évolution de ses objectifs. Elles garantissent ainsi un encadrement optimal à chaque étape du parcours financier du client.

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Emerge : performance relative des fonds interdits d’opérations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/emerge-performance-relative-des-fonds-interdits-doperations/ Tue, 09 May 2023 11:17:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93966 La plupart affichent des performances inférieures à celles de leur catégorie.

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Un mois après que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a imposé une interdiction d’opérations sur les 11 fonds négociés en Bourse (FNB) offerts par la société Emerge Canada, basée à Toronto, la plupart des fonds affichent un rendement négatif au cours de cette période.

En outre, la plupart des fonds affichent des performances nettement inférieures à celles de leur catégorie, selon les données de la société Morningstar Inc. basée à Chicago. (Cet article examine les versions en dollars canadiens des fonds d’Emerge, mais pas les versions en dollars américains)

Pendant la période d’interdiction des transactions, le gardien de valeurs des fonds, RBC Investor Services, a communiqué la valeur liquidative pour chaque FNB sur une base quotidienne.

Au 30 avril, le rendement du fonds phare FNB Emerge ARK dans les technologies de rupture mondiales était de -18,62 % sur un an sur la base de la valeur liquidative, mais depuis le début de l’année, il a progressé de 13,98 %. Les autres FNB d’ARK ont connu un rebond similaire au cours de la même période. Or, les investisseurs qui espèrent cristalliser ces gains depuis le début de l’année ne pourront pas le faire jusqu’à ce que l’interdiction d’opérations sur valeurs (IOV) soit levé.

Ces gains obtenus depuis le début de l’année sont en grande partie dus aux performances réalisées avant l’émission de l’interdiction d’opérations sur titres. Selon Danielle LeClair, directrice de la recherche sur les gestionnaires chez Morningstar Canada, la plupart des 11 FNB « font partie des fonds les moins performants de leur catégorie pour le mois d’avril ». Et depuis que l’interdiction d’opérations a été imposée le 6 avril, huit des 11 FNB ont enregistré des performances négatives (sur la base de la valeur liquidative au 5 mai).

Danielle LeClair a souligné que les fonds technologiques en général ont enregistré des rendements négatifs en avril. Ainsi, selon elle, « dans une certaine mesure, il n’est donc pas surprenant que ces fonds soient aussi peu performants qu’ils l’ont été ».

Cependant, parmi les 90 fonds technologiques domiciliés au Canada suivis par Morningstar, les FNB ARK d’Emerge se situent au bas de l’échelle en termes de performance. (Danielle LeClair précise que la plupart des fonds en dollars américains se situent également dans la moitié inférieure de leur groupe de référence).

Les fonds Emerge ne font pas, non plus, bonne figure par rapport aux autres fonds de leur catégorie.

Au 30 avril, le FNB phare d’Emerge a sous-performé tous les autres fonds de la catégorie des actions mondiales sur une période de trois ans, trois mois et un mois (et 99 % des fonds sur un an). Pour la performance depuis le début de l’année, cependant, le FNB s’est hissé au huitième rang centile, ce qui signifie qu’il n’a sous-performé que 8 % des fonds.

Les quatre autres FNB Emerge ARK pour lesquels Morningstar fournit un classement par centile ont eu des performances tout aussi médiocres sur les mêmes périodes, et ont également connu des rebonds depuis le début de l’année.

« Lorsqu’il s’agit de fonds thématiques, ils ont tendance à être plus performants sur de petites périodes », a déclaré Danielle LeClair, citant l’étude de Morningstar. « En termes d’investissements à long terme, les fonds thématiques ne sont pas très performants par rapport à d’autres options générales. Par conséquent, chaque fois que vous investissez dans un fonds de ce type, vous souhaitez qu’il s’agisse d’une position satellite et que le risque soit géré. C’est la raison pour laquelle ces positions restent modestes au sein d’un portefeuille. »

Morningstar a attribué une note négative au fonds ARK Innovation ETF, le fonds américain sur lequel est basé le FNB Emerge ARK dans les technologies de rupture mondiales, et une note inférieure à la moyenne pour ARK Investment Management, le sous-conseiller de la suite ARK d’Emerge.

« Il est difficile de faire confiance à l’équipe [d’ARK] ou à son processus », a déclaré Robby Greengold, stratège chez Morningstar Research Services LLC, lors d’un entretien avec Morningstar Europe en février. « L’équipe ne dispose pas d’une approche solide pour comprendre ou atténuer les risques du portefeuille. »

Les données sur les performances des cinq FNB EMPWR d’Emerge sont limitées car les fonds ont été lancés en septembre 2022. Au 30 avril, deux des ETF se situent dans les 10 % les moins performants de leur catégorie depuis le début de l’année, deux se situent dans les 30 % les moins performants, et la performance du fonds restant se situe au milieu de sa catégorie, selon Morningstar.

« Lorsque vous faites des investissements, examinez l’entreprise et ses ressources en dehors de la seule option d’investissement que vous avez devant vous », a déclaré Danielle LeClair.

Le vérificateur d’Emerge, BDO, a démissionné en novembre et Emerge n’en a pas trouvé d’autre. En conséquence, la société n’a pas respecté la date limite du 31 mars pour le dépôt des états financiers annuels vérifiés, ce qui a conduit la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) à imposer une interdiction d’opérations sur les 11 FNB d’Emerge le 6 avril.

Un porte-parole d’Emerge a déclaré que la société n’était pas en mesure de faire des commentaires sur le statut de son vérificateur pour le moment, mais a ajouté : « Nous continuons à communiquer directement avec nos investisseurs et nos conseillers. »

Emerge doit plus de 2,5 millions de dollars (M$) à la gamme de FNB ARK d’Emerge, selon les états financiers intermédiaires des fonds au 30 juin 2022 – un montant qui a plus que quintuplé en deux ans et demi. Au 31 décembre 2021, la dette d’Emerge envers ses fonds était d’environ 1,1 M$, plus les intérêts.

Que se passe-t-il lorsqu’une IVO est levé ?

Lorsqu’une IOV est placée en raison de l’absence de dépôt de documents réglementaires, comme c’est le cas pour Emerge, elle ne sera généralement pas levée tant que les documents n’auront pas été déposés, conformément à la politique nationale 11-207.

Si l’IOV est en vigueur depuis 90 jours ou moins lorsque les documents sont déposés, sont examen aura lieu après le dépôt des documents. Toutefois, si l’IOV est en vigueur depuis plus de 90 jours, l’émetteur doit en demander la levée, même après le dépôt des documents.

Si la CVMO lève l’IOV sur les 11 FNB d’Emerge, le nouvel organisme d’autorégulation devra également lever l’interdiction de négociations.

Les investisseurs doivent-ils négocier immédiatement après la levée ou attendre ?

« Dans le cas des [FNB de Emerge ETF], il ne s’agit pas d’une action et il ne devrait pas y avoir une volatilité inhabituelle en raison de l’arrêt des transactions, a déclaré Dan Hallett, vice-président de la recherche et directeur du HighView Financial Group. Je ne pense pas qu’il faille nécessairement attendre, sauf si l’on s’interroge vraiment sur la capacité du FNB à maintenir le prix du marché près de sa valeur liquidative. »

Les conseillers peuvent travailler avec les clients concernés pour placer de nouveaux ordres à cours limité.

« Si vous détenez ces FNB, vous êtes déjà en mesure de savoir si vous pensez qu’il y aura une érosion de la valeur au-delà du simple prix, a déclaré Dan Hallett. C’est à chacun d’évaluer la situation et d’être prêt à négocier » si ou quand l’arrêt des transactions sera levé.

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Les fonds d’énergie ont le pétrole dans les voiles https://www.finance-investissement.com/edition-papier/actualites-edition-papier/les-fonds-denergie-ont-le-petrole-dans-les-voiles/ Mon, 13 Jun 2022 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87428 Ils sont en pleine ascension.

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Nombreux sont ceux qui croyaient que le pétrole et le gaz étaient sur le point de disparaître. C’est loin d’être le cas, et la forte performance des fonds de notre palmarès en témoigne.

Jusqu’au début de 2022, les investisseurs n’en avaient que pour les fonds prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout particulièrement ceux qui misent sur les énergies renouvelables et la grande « transition énergétique ». Mais depuis janvier, ces fonds et les titres qu’ils abritent ont pâti, alors que les fonds axés sur les énergies traditionnelles, surtout le pétrole et le gaz, ont été en pleine ascension.

Comme l’a révélé la crise ukrainienne en Europe, les investissements massifs de certains pays, notamment l’Allemagne, dans le solaire et l’éolien, en même temps qu’un désinvestissement du charbon et du nucléaire, ont laissé ce pays à la merci du gaz russe, le prix du gaz atteignant, au début de mars, l’équivalent d’un baril de pétrole à 522 $US, selon une évaluation de MarketWatch. En fait, dès la fin de 2021, on a vu beaucoup moins de vent et d’ensoleillement en Europe de l’Est, « tandis que l’hiver était très froid, et les réserves de gaz, très basses », rappelle Tancrede Fulop, analyste senior, services publics, chez Morningstar, à Amsterdam.

Antipétrole

L’Europe n’est pas la seule région à avoir sacrifié les énergies traditionnelles. « En 2015, notre gouvernement canadien est devenu plus négatif à l’endroit du pétrole et a considérablement accru la réglementation relative à l’industrie pétrolière », relate RafiTahmazian, gestionnaire senior du fonds Catégorie portefeuille de l’énergie Canoe, à Calgary. De plus, le 1er avril dernier, le gouvernement Trudeau a augmenté la taxe carbone de 25 %, la fixant à 50 $la tonne d’émissions de CO2. Une même attitude antipétrole prévaut également aux États-Unis depuis l’accession au pouvoir du président Joe Biden.

Le virage vers l’ESG « a drainé beaucoup de capital hors du secteur pétrolier », commente Greg Taylor, chef des placements et gestionnaire du Fonds mondial de ressources Purpose. La réaction des pétrolières était prévisible : elles n’investissent plus dans l’exploration ni dans l’exploitation. Selon Goldman Sachs, en 2013, le secteur pétrolier recevait encore des investissements à hauteur de 155 G$ US, le deuxième niveau en importance depuis 2000. En 2021, le flux d’argent baissait à 20 G$ US. « Les valves sont fermées dur », lance Rafi Tahmazian.

Ajoutez à cet étranglement des investissements la forte reprise post-COVID et la crise ukrainienne, et on se retrouve avec un prix du baril de pétrole qui gravite obstinément autour de 105 $US. Ces prix, proches de sommets historiques, vont-ils perdurer? Les trois gestionnaires à qui Finance et Investissement a parlé le croient.

Demande en hausse

Certes, plusieurs analystes appellent de leurs souhaits une « destruction de la demande »à venir, anticipant par exemple que la croissance des ventes de véhicules électriques va anéantir le recours au pétrole. « C’est un souhait exagéré, car la demande est encore bien présente, surtout dans les pays en développement », affirme Chris Heakes, gestionnaire du fonds BMO Catégorie mondiale énergie, à Toronto.

Rafi Tahmazian voit les choses du même œil. La demande, juge-t-il, loin de baisser, est en pleine croissance, surtout après les multiples attentes créées par le traumatisme COVID. « Nous emballons tout dans du plastique, plus que jamais, dit-il. Six camionnettes viennent livrer des achats à notre porte, nous conduisons tous nos voitures individuelles pour nous enfuir dans des maisons que nous avons achetées loin de la ville. Ça, c’est dans le monde développé. Dans les pays en développement, les populations augmentent, et il y a un appétit massif pour tous les attraits de la richesse : les véhicules utilitaires sport, le chauffage central, l’air climatisé. L’Occident n’a pas grand-chose à leur offrir côté énergies de rechange. »

Ce n’est pas pour dire que les énergies de substitution sont mortes et enterrées, mais elles ne sont pas très fortes. Car les énergies renouvelables, en raison de leur nature, sont associées au secteur des technologies et ont souffert d’un même repli, juge Greg Taylor. Les énergies fossiles sont le secteur de l’heure et propulsent les fonds d’énergie aujourd’hui, alors que les énergies renouvelables s’étendent dans un cycle à long terme de 10, 20 et même 40 ans. Les portefeuilles de nos trois gestionnaires en témoignent, la part des énergies fossiles occupant environ 80 % du portefeuille, celle des énergies renouvelables, autour de 20 %.

En transition

Cependant, les pétrolières emportent la palme à ce moment-ci.

« Elles sont dans une situation exceptionnelle qu’on n’a pas vue depuis longtemps, observe Greg Taylor. Avec les récentes années de vaches maigres, elles ont appris à vivre avec des budgets amaigris, leur capacité opérationnelle est accrue et maintenant, avec un prix du pétrole élevé, elles roulent sur l’or et retournent beaucoup d’argent aux actionnaires. »

Évidemment, chaque gestionnaire pratique une approche différente. Par exemple, RafiTahmazian se caractérise comme un investisseur « pessimiste » : « On se demande toujours quel est le risque de pertes si on se trompe, plutôt que le potentiel de gains si on a raison. » C’est pourquoi son fonds s’en tient uniquement aux producteurs les plus performants et solides. « Le risque ne tient pas à nos titres, mais à notre timing dans un sous-secteur ou un autre. »

Chris Heakes, pour sa part, est un investisseur fondamental et quantitatif, dont le fonds crible à travers des filtres mathématiques tous les titres énergétiques de la planète pour les comparer. Évidemment, les trois gestionnaires prisent les grandes capitalisations, comme Suncor et Canadian Natural Resources au Canada, Exxon aux États-Unis, Total et British Petroleum en Europe. La plupart de ces entreprises sont essentiellement engagées dans le pétrole, mais plusieurs diversifient leur portefeuille vers les énergies renouvelables. Par exemple, une entreprise comme Suncor « se présente comme une des mieux cotées dans le monde au chapitre des valeurs ESG », signale Greg Taylor.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

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Nouveau directeur principal des comptes nationaux chez Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-directeur-principal-des-comptes-nationaux-chez-capital-group/ Thu, 02 Dec 2021 13:12:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83832 NOUVELLES DU MONDE - Patrice Nzigamasabo aidera la firme à étendre sa présence au Québec

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Patrice Nzigamasabo se joint à l’équipe montréalaise de Capital Group comme responsable des comptes nationaux. En se concentrant sur le Québec, il travaillera avec l’équipe des ventes au détail et l’équipe institutionnelle canadienne pour étendre la présence de Capital Group dans la province. Une de ses missions consistera à approfondir les relations avec les travailleurs à distance et les équipes de recherche.

Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers au Québec, il a occupé pendant près de cinq ans le poste de vice-président, développement des affaires chez Morningstar, où il gérait les relations du siège social avec les principales institutions financières du Québec et de l’Est du Canada, avant de se joindre à Capital Group.

Auparavant, il a occupé divers postes de direction dans des institutions financières, notamment L&T InfoTech, Standard Life et International Financial Data Services (IFDS). Titulaire d’un baccalauréat en économie obtenu en 1995 au Collège Macalester, aux États-Unis, il combine des compétences professionnelles dans la gestion d’actifs, les valeurs mobilières et la gestion des ventes.

Originaire du Burundi, Patrice Nzigamasabo a été représentant de l’Alliance des Burundais du Canada et membre du CNARED, un forum citoyen pour la paix et la réconciliation au Burundi

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S’orienter dans le labyrinthe ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/sorienter-dans-le-labyrinthe-esg/ Wed, 13 Oct 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82350 L'offre de FNB liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est abondante et disparate. Pistes de solutions pour s'y retrouver.

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Jusqu’en 2017, on ne comptait qu’un seul fonds négocié en Bourse (FNB) lié aux facteurs ESG inscrit à la cote au Canada, le iShares Janti Social Index, selon une étude de Valeurs mobilières TD (« ESG ETFs », juin 2021). Depuis, tout a explosé : en juin 2021 on en comptait 69, qui totalisaient un actif sous gestion de 6,4 G$ (à cela s’ajoutent 94 fonds communs ESG cumulant 17,3 G$ à la fin de 2020, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada). De plus, on trouvait en juin 11 FNB obligataires, « un développement assez récent », note Daniel Straus, directeur, recherche et stratégie en FNB, à la Financière Banque Nationale.

« Contrairement à ce qu’on trouve en Europe, c’est le « Far West » tant au Canada qu’aux États-Unis, commente Ian Tarn, directeur de la recherche en investissement chez Morningstar Canada. Il n’y a pas de cadre de référence commun et très peu de réglementation en matière de terminologie. Mais on est en voie d’y parvenir. On peut espérer avoir quelque chose en place à la fin de l’année. »

En attendant, le manque de normes et de références communes et la forte popularité de l’investissement ESG encouragent l’écoblanchiment (green washing), phénomène que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont placé dans leur mire. On espère enrayer, ou tout au moins atténuer, les fausses déclarations et les représentations tendancieuses qui tentent d’attirer les investisseurs adeptes de l’ESG dans des produits d’investissement qui n’ont d’ESG que le nom.

Ce travail de normalisation importe particulièrement avec l’avènement des directives plus contraignantes sur la connaissance des produits découlant des réformes axées sur le client des ACVM. « Il faudra connaître son produit, rappelle Dan Hallett, vice-président et associé chez HighView Financial Group. Ces nouvelles règles feront peser une plus lourde responsabilité sur les firmes de conseil, mais aussi sur les conseillers eux-mêmes, car ils seront appelés à faire les choix pertinents parmi des centaines de produits offerts par leur firme. »

Daniel Straus décèle un certain aspect positif à ce foisonnement ESG: « On peut trouver un produit pour satisfaire à peu près à tous les goûts », dit-il.

Acteurs de l’écosystème

Encore faut-il s’y retrouver. Pour y parvenir, voici les principaux acteurs de ce secteur. Il y a l’émetteur de FNB, qui crée un fonds qui vise généralement à suivre un indice de référence ESG. Il peut parfois privilégier la gestion active.

Cet indice de référence peut être créé à l’interne par l’émetteur de FNB lui-même, ou, le plus souvent, provenir d’un tiers comme MSCI ou S&P. L’émetteur de fonds peut aussi s’associer avec une firme spécialisée dans la création d’indices afin de donner naissance à un indice personnalisé.

L’émetteur de fonds et le fournisseur d’indices vont souvent s’abreuver auprès de firmes d’analyse de données qui attribuent une note aux actions et aux obligations des entreprises émettrices de titres publics en fonction de divers critères. Ils utilisent différentes sources de données, dont les entreprises ellesmêmes, mais aussi des sources alternatives et des médias. Certains acteurs intégrés verticalement, comme MSCI, sont à la fois fournisseurs d’indices et analystes de données.

On intègre les facteurs ESG de différentes manières ou en en combinant plusieurs. Voici les principales. La vaste majorité des FNB ESG appliquent des filtres d’exclusion, comme les secteurs du tabac, de l’armement ou les firmes impliquées dans des controverses importantes (travail d’enfants, fraude, dommages à l’environnement, etc.), selon Valeurs mobilières TD. Certains FNB excluent davantage de secteurs (combustibles fossiles, énergie nucléaire, jeux de hasard, etc.) que d’autres fonds.

La majorité des FNB ESG vont également surpondérer les entreprises qui, au sein d’un secteur, affichent les notes les plus élevées par rapport à leurs pairs, aussi désignées du nom de leaders sectoriels. Certains FNB ESG sont des FNB thématiques qui mettent l’accent sur un des trois facteurs de l’ESG. D’autres FNB dits « d’investissement d’impact » ciblent des firmes qui s’attaquent aux problèmes de développement durable comme l’éradication de la pauvreté et l’approvisionnement des communautés en eau potable. Enfin, certains FNB intègrent les facteurs ESG de manière discrétionnaire, souvent en gestion active, dans un objectif de gestion de risques.

« Les FNB de type ESG peuvent avoir un large éventail de filtres et de méthodologies différents, ce qui se traduit par des objectifs et des composantes différents », résume ainsi l’étude de Valeurs mobilières TD.

Examinons la catégorisation de MSCI. Nous retenons le cadre d’analyse de cette société, car il domine le palmarès des FNB ESG (nous en dénombrons 18 dans le palmarès des 69 FNB de type ESG compilés par Valeurs mobilières TD).

Pour les trois piliers – Environnement, Société, Gouvernance -, MSCI relève 10 thèmes. Dans le pilier Environnement, il aligne 4 thèmes majeurs : changements climatiques, ressources naturelles, pollution et déchets, occasions environnementales. Sous ces 4 thèmes, on retrouve 14 enjeux, notamment les émissions de carbone au premier chef sous le thème des changements climatiques, suivi de l’efficacité énergétique et de l’empreinte carbone des produits. D’autres enjeux concernent la conservation de l’eau et la biodiversité, les déversements toxiques et les occasions d’affaires en énergie renouvelable et en clean tech.

Les 4 thèmes du pilier Société (capital humain, risques de produits, opposition de parties intéressées, occasions sociales) portent 15 enjeux, par exemple le développement du capital humain et la sécurité des produits, le traitement des travailleurs de la chaîne d’approvisionnement et l’accès à une aide financière, la gestion des employés et la confidentialité.

Enfin, les 2 thèmes du pilier Gouvernance (gouvernance d’entreprise et comportement de l’entreprise) recoupent 8 enjeux, notamment la diversité du conseil d’administration et la rémunération des dirigeants, la reddition de comptes aux actionnaires et les pratiques anticoncurrentielles.

La grille d’analyse de MSCI donne à une entreprise donnée une note pour chacun des 37 enjeux, selon des pondérations propres à MSCI et qui varie en fonction du secteur d’activité de cette entreprise. Puis, MSCI assigne une cote semblable à celle qu’un Standard & Poors attribuerait à une obligation: de AAA à CCC.

Analyser l’analyste

Bien qu’ils servent à structurer et à percevoir d’un coup d’oeil l’ensemble du secteur ESG, ces 10 thèmes et 37 enjeux ne simplifient pas les choses, car ils entraînent de nombreux croisements et rapprochements. C’est sans compter qu’ils peuvent diverger des évaluations d’autres firmes d’analyse importantes comme Truvalue Labs ou Sustainalytics. Les cotes des deux agences de premier plan, MSCI et Sustainalytics, « concordent rarement », constate Daniel Straus, ce qui accroît la complexité de l’investissement ESG.

Le cas de Microsoft est éloquent, fait ressortir Dan Hallett. Le titre de cette entreprise est au sommet de l’indice MSCI USA ESG Leaders. Sustainalytics estime pour sa part que sa valeur est considérée comme présentant un faible risque d’impacts financiers importants dus à des facteurs ESG. Une autre firme d’analyse lui donne une cote plutôt faible de 32 %, selon Dan Hallett.

Chaque firme d’analyse a donc ses valeurs privilégiées dont il faut tenir compte. C’est pourquoi Daniel Straus conseille de découper la recherche de FNB ESG en deux grandes catégories préliminaires: d’une part, les FNB à spectre large, qui intègrent les trois piliers de l’ESG, d’autre part, les FNB spécialisés dans un seul pilier, comme les FNB thématiques.

Pour choisir parmi les FNB à spectre large, selon Dan Hallett, « il faut non seulement analyser le FNB spécifique qui nous intéresse, mais aussi évaluer le modèle d’analyse sous-jacent », que celui-ci provienne de MSCI, de Truvalue, de Sustainalytics ou d’autres firmes moins connues comme Scientific Beta ou Act Analytics.

Les FNB ESG à spectre large démontrent une particularité, indique Dan Hallett: ils sont davantage orientés vers la réduction de risques que vers la mise en valeur proprement dite des thèmes ESG. Leur perspective est davantage « défensive », accordant une valeur égale au profil ESG et au potentiel de rendement des titres en portefeuille. Ces FNB tendent souvent à surpondérer les leaders sectoriels. On tâche de savoir si l’entreprise s’expose à des risques environnementaux, par exemple le déversement de déchets toxiques, ou à des risques de traitement injuste de ses employés, situations qui pourraient nuire au portefeuille.

Daniel Straus repère trois grands modèles de FNB ESG : à base quantitative, à base de valeurs, à gestion active. Le premier modèle domine nettement, ne serait-ce qu’à cause de la forte présence de MSCI, mais aussi de celle d’un Scientific Beta, par exemple, qui sous-tend une majorité de FNB ESG de Desjardins.

Le deuxième modèle, à base de valeurs, n’exploite pas des masses de données aussi larges que le premier, et privilégie plutôt certaines inclusions et certaines exclusions. Dans les inclusions, on va retrouver par exemple des producteurs d’énergie renouvelable ou qui embauchent des membres de diverses minorités. Dans ce modèle, on trouve plusieurs FNB ESG spécialisés qui se concentrent uniquement sur l’environnement ou sur les enjeux sociaux.

Attention, avertit Daniel Straus: un investisseur « doit être conscient du coût d’opportunité » rattaché à l’exclusion de certaines entreprises. Par exemple, parmi les entreprises canadiennes le plus souvent exclues des FNB ESG on trouve des noms comme Barrick Gold, TC Energie, Brookfield Asset Management et Canadian Natural Resources, note Daniel Straus.

Alors que les deux modèles précédents suivent le plus souvent un indice spécifique, le troisième modèle est le fruit de gestionnaires qui construisent eux-mêmes des portefeuilles ESG, recourant parfois librement aux firmes d’analyse comme MSCI ou d’autres.

Savoir ce qu’on veut

S’orienter vers les FNB ESG spécialisés ne représente pas moins un dédale, mais il n’exige pas de vérifier la grille d’une firme d’analyse. Cela permet d’adopter une approche plus « active » de l’investissement ESG pouvant aller jusqu’à l’investissement d’impact, une approche que la firme de Dan Hallett privilégie de plus en plus.

Ainsi, dans le pilier vedette de l’environnement où prennent place le plus grand nombre de ces FNB ESG spécialisés, on trouve une grande diversité. On repère des fonds qui investissent dans des entreprises à faibles émissions de carbone (plusieurs FNB à faible C02 de Desjardins), des fonds qui visent des entreprises productrices d’énergie renouvelable (Harvest Clean Energy ETF), des fonds visant des entreprises oeuvrant sur plusieurs plans dans l’enjeu des changements climatiques (Purpose Global Climate Opportunities Fund), des fonds qui recrutent uniquement des entreprises qui recourent à des crédits carbone (Evolve S&P 500 Clean Beta).

Dans la catégorie des facteurs sociaux, on trouve un faible registre de FNB, le plus fréquent étant axé sur l’avancement des femmes, où on trouve quatre fonds, comme le FNB indiciel MSCI Canada de leadership féminin Vision RBC ou le FNB mondial de leadership féminin Mackenzie. Par ailleurs, il n’y a aucun fonds spécialisé dans le troisième pilier de la gouvernance.

D’autre part, les FNB ESG exigent des frais plus élevés que les FNB généraux qui suivent les grands indices comme le S&P 500 ou le S&P/TSX 60. Le palmarès de Valeurs mobilières TD indique que ces frais s’échelonnent de 0,10 % à 0,25 %, le plus souvent pour les FNB à spectre large, comme c’est le cas pour ceux qui suivent un indice MSCI, à 0,75 % pour des fonds plus spécialisés ou à gestion active. En juin 2021, on établissait à 0,34 % les frais de gestion pondérés en fonction de l’actif sous gestion des 69 FNB listés par Valeurs mobilières TD.

Sur le plan financier, les fonds ESG se distinguent souvent par un fort biais « qualité », relève Daniel Straus : rendement du capital investi plus élevé, faible ratio dette/capitaux propres, profits stables. Par contre, leur performance générale n’est pas particulièrement distinctive. « On ne trouve aucune évidence, fait-il ressortir, que les FNB ESG surperforment ou sous-performent de façon consistante leurs indices de référence. En fait, leurs rendements dépendent largement de la fenêtre d’observation. Les stratégies ESG peuvent ajouter de la valeur dans certaines périodes, et en soustraire dans d’autres. »

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Gare au risque de concentration https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/gare-au-risque-de-concentration/ Wed, 13 Oct 2021 04:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82349 Il est souvent présent dans les FNB thématiques.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques sont populaires. Ils peuvent présenter des avantages, mais le client doit en comprendre les risques liés à leur concentration sectorielle.

La pandémie n’a pas freiné la création de fonds d’investissement thématiques. « Un nombre record de 237 fonds thématiques a surgi dans le monde en 2020, comparativement à 167 en 2019 », d’après l’étude « Global Thematic Funds Landscape » publiée en mai 2021 par Morningstar. Au cours des trois dernières années, jusqu’à mai 2021, poursuit Morningstar, la totalité des actifs sous gestion dans le monde est passée de 174 à 595 G$ US répartis entre 1 349 fonds encore en activité. Selon la même source, le Canada compte 36 fonds thématiques qui, en mars 2021, cumulaient près de 2,5 G$ US d’actifs, par rapport à 52 M$ US en mars 2016.

Les thèmes à caractère technologique ont remporté la palme pour le nombre de fonds créés (intelligence artificielle, batteries, cybersécurité,fintech, etc.), suivis des thèmes liés aux énergies propres. Le Horizons Marijuana Life Sciences Index ETF était le plus important fonds thématique, représentant à lui seul 20 % de l’actif en fonds thématiques canadiens.

Le risque le plus apparent des fonds thématiques, selon Dan Hallett, vice-président et associé chez HighView Financial Group, « tient à la présence prépondérante d’un petit nombre de titres, parfois d’un seul ». Il donne l’exemple du iShares S&P/TSX Capped Information Technology Index ETF. En août, un seul titre, celui de Constellation Software, avait une pondération de 24,4 % de l’actif du fonds. En y ajoutant les trois titres suivants (Shopify, CGI et Open Text), leur poids cumulatif passait à 72,6 % !

Les coûts des fonds thématiques ont des côtés risqués. D’abord, leurs frais de gestion sont plus élevés que ceux des fonds non thématiques, indique l’étude de Morningstar. Ils diffèrent selon que le fonds est passif (frais moyens de 0,78 % par rapport à 0,53 % pour les fonds non thématiques) ou à gestion active (1,85 % contre 1,44 % pour les produits non thématiques).

« Les frais plus élevés facturés par les fonds thématiques ont contribué à leur performance relativement faible sur de longues périodes, relève Morningstar. Leur capacité à surperformer les marchés mondiaux d’actions tend à être basse pour des périodes qui dépassent une année et décline au fur et à mesure que la stratégie mûrit. »

Dans ces frais de gestion, on trouve plusieurs coûts qui sont communs à tous les FNB, explique Daniel Straus, directeur, recherche et stratégie en FNB, à la Financière Banque Nationale: couverture de change, couverture du mainteneur de marché, frais de transaction, frais de création et de rachat d’unités, taxes d’échanges, conversion de change, profits et pertes du mainteneur de change. Cependant, certains peuvent être accrus par la structure concentrée des FNB thématiques.

Le principal facteur de coût tient à la liquidité souvent restreinte de plusieurs FNB thématiques et des titres sous-jacents qui s’y retrouvent. « Un avantage des FNB tient à leur transparence qui fait que l’investisseur peut savoir quel est l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur, fait ressortir Daniel Straus. Par contre, la variable cruciale tient aux écarts de prix dans les titres sous-jacents. »

Par exemple, dans le monde des microcapitalisations, qui abondent dans certains FNB thématiques, les titres se négocient souvent à faible volume, ce qui peut imposer des écarts de prix parfois marqués. Aussi, la moindre transaction un peu trop importante, de rachat ou de création de parts, peut faire varier de façon disproportionnée les prix des titres.

Cette liquidité restreinte touche le mainteneur de marché qui « peut supporter des écarts de prix plus onéreux parce que les titres sous-jacents qu’il achète ou vend sont plus chers ou plus difficiles à trouver », explique Dan Hallett.

La liquidité restreinte peut se répercuter dans le prix des FNB. « Elle n’affecte pas tant les frais de gestion, leur ajoutant 1 ou 2 points de base, ce qui peut monter à 5 ou 10 points de base, dit Daniel Straus. Par contre, l’écart sur certains fonds peut facilement atteindre un point de pourcentage. Par exemple, pour le Fonds d’occasions liées à la marijuana Purpose, l’écart est souvent de 0,40 $, ce qui représente 1,1 % du prix de 35 $, mais dans les jours à plus haut volume, il peut se rétrécir. »

On doit aussi considérer le risque de décès. Pendant la période de 12 mois qui se terminait en mars 2021, plus des deux tiers des FNB thématiques que suit Morningstar ont surpassé les marchés d’actions mondiaux. « Cependant, ce taux de succès tombe à 22 % des fonds thématiques quand on regarde le parcours sur 15 ans se terminant en mars 2021 alors que 57 % des fonds ont été fermés durant cette période », peut-on lire dans le rapport.

Un autre risque est celui d’interconnexion, selon Morningstar. « Par exemple, 28 fonds thématiques s’agglomèrent mondialement pour détenir un quart de toutes les actions en circulation de la firme d’impression 3D Stratasys. » Morningstar analyse aussi le cas du FNB ARK Genomic Revolution qui détient le quart du flottement public de Personalis. « Si ce FNB devait subir des rachats importants, il pourrait avoir du mal à trouver des acheteurs pour une participation aussi importante dans une société à petite capitalisation. »

Il ne faut toutefois pas gonfler ces risques, avertit une étude de Valeurs mobilières TD. On s’est beaucoup inquiété des rachats « théoriques » et de leur impact sur le mécanisme de création/rachat. « Malgré les récentes corrections dans le secteur technologique et la sous-performance de ARK Financial (principal manufacturier de FNB thématiques aux Etats-Unis) pour Tannée en cours, les investisseurs ne se sont pas précipités vers les sorties comme certains le craindraient et le fonds n’a connu que de modestes rachats dans les dernières semaines. »

Le risque de concentration ne doit pas devenir affolant. « Même un FNB concentré est moins concentré qu’un titre individuel, souligne Daniel Straus. Dès qu’on se diversifie même dans un petit nombre de titres, on se dégage des risques spécifiques à chaque titre. Dès qu’on veut être à la pointe d’une tendance au potentiel de croissance important, on n’a pas d’autre choix que d’investir dans une entreprise « leader », ou encore dans un petit nombre de telles entreprises, ce qui crée du coup un portefeuille concentré. »

Tous s’entendent pour considérer les FNB thématiques comme des fonds à plus haut risque qu’on peut ajouter à la périphérie d’un portefeuille, pas en son coeur, en espérant que de plus hauts risques entraîneront de plus hauts rendements. Selon Dan Hallett, ce n’est pas la place pour la majorité des investisseurs.

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Découvrez le Module Diligence requise de Morningstar https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/decouvrez-le-module-diligence-requise-de-morningstar/ Thu, 30 Sep 2021 12:12:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82431 Celui-ci aidera les conseillers à proposer un éventail de produits à leurs clients.

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Avant de recommander un placement, les conseillers ont maintenant la possibilité d’utiliser un nouvel outil proposé par Morningstar qui permet d’évaluer un éventail d’alternatives.

Le Module Diligence requise comporte plusieurs fonctionnalités, dont la capacité de filtrer une gamme de produits pour obtenir un éventail d’alternatives et une sélection de placements appropriés. Il aide ainsi les conseillers à répondre à la nouvelle exigence règlementaire sur la connaissance des produits des réformes axées sur le client, proposées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), qui doivent entrer en vigueur en décembre.

« Au cœur des réformes axées sur le client se trouve l’engagement renouvelé d’aligner les stratégies de placement sur les besoins de l’investisseur et leur profil de risque, explique Ian Tam, directeur de la recherche sur les placements à Morningstar Canada. Le Module Diligence requise [fournit] aux conseillers un flux de tâches simplifié leur permettant d’examiner facilement un éventail d’alternatives adéquat pour chaque recommandation. »

Une récente enquête menée par Morningstar auprès de I’industrie a révélé que les firmes et les conseillers avaient des incertitudes quant à leur capacité à répondre de la manière qui convient à cette exigence réglementaire. Près des deux tiers des conseillers financiers (64 %) ont indiqué qu’ils étaient « tout seuls », sans soutien de leur siège social, à naviguer l’obligation d’un éventail d’alternatives adéquat. Pourtant, 36 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles ne comprenaient que « peu » ou « pas du tout » les réformes axées sur le client.

Par ailleurs, seulement 39 % des sièges sociaux croyaient que leur firme était préparée à aider les conseillers à « instituer un processus simple, normalisé et vérifiable pour trouver un éventail d’alternatives adéquat. »

« Les firmes qui pourront aisément inscrire les exigences des réformes axées sur le client dans leurs opérations auront plus de chances de créer des processus de conformité clairs et durables tout en minimisant l’impact sur leurs conseillers », soutient Alan Moorhouse, chef des solutions produit et client à Morningstar.

Le Module Diligence requise est un ajout aux capacités de recherche existantes de Morningstar, et il peut être aisément activé pour les firmes qui utilisent le Laboratoire Morningstar Advisor sous licence. Il est aussi offert aux firmes de gestion de patrimoine et leurs conseillers qui ne sont pas actuellement licenciés pour utiliser le produit. Le module est applicable aux fonds communs, aux fonds négociés en Bourse (FNB) et aux données sur les actions, et des types de placement supplémentaires sont envisagés pour des lancements ultérieurs.

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Quel type d’investisseurs vos clients sont-ils? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/quel-type-dinvestisseurs-vos-clients-sont-ils/ Tue, 27 Jul 2021 12:06:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81141 FI RELÈVE – Cette question en révèle beaucoup sur eux.

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L’âge et le niveau d’expérience dans les placements sont des facteurs qui influencent le type d’investisseur que seront vos clients et leur aptitude à prendre des risques qui pourraient être fatals pour leur patrimoine, analyse Morningstar.

Avec la COVID-19, le confinement qui s’en est suivi et l’explosion des applications de courtage, nombre d’investisseurs néophytes sont apparus sur le marché. Et la plupart sont avides de sensations fortes, une mauvaise nouvelle pour leurs finances, constate de nouvelles recherches sur l’investissement autonome menées au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority (FCA).

Des affaires comme GameStop, qui ont fait la une des journaux, ont pu donner l’impression que la Bourse rimait avec gains spectaculaires, une idée qui s’est gravée dans la tête des jeunes investisseurs.

Suite à cette arrivée de nouveaux investisseurs, BritainThinks, un groupe de chercheurs, a analysé les investisseurs autonomes en les divisant en trois grands groupes :

  • Les « tentons le coup », soit les investisseurs qui prennent des décisions rapides et se jettent parfois sur les options populaires du moment;
  • Les « réfléchissons bien » représentent les investisseurs plus expérimentés et souvent plus âgés qui ne font des placements qu’après mûre réflexion;
  • Et les « joueurs » qui pensent que les investissements fonctionnent comme des paris et espèrent en tirer de gros gains. Cette catégorie ressemble à la première dans le sens où les deux aiment le frisson du risque et espèrent un meilleur rendement.

Les investisseurs faisant partie de la première catégorie sont généralement jeunes et investissent dans des actifs ou des sociétés très en vogue, comme Bitcoin, Tesla ou Amazon. Les médias sociaux ont un impact non négligeable sur ce groupe et plusieurs d’entre eux avouent avoir investi dans certains placements après avoir visionné une vidéo sur YouTube ou TikTok.

Ces derniers auraient bien besoin de votre aide, car plusieurs investissent de l’argent qu’ils ne peuvent pas se permettre de perdre.

Il est ainsi bon de leur prodiguer certains conseils de base :

     1) Ne rien faire est parfois la meilleure chose à faire

Typiquement si l’on regarde les montagnes russes du Bitcoin ou la montée, puis la descente drastique de GameStop, l’on peut en conclure que le marché boursier est d’humeur « frénétique », comme le décrit Morningstar. Les investisseurs craignent de rater l’opportunité de leur vie, particulièrement les moins expérimentés, toutefois il est bon de rappeler que parfois ne rien faire est la meilleure solution.

Les investisseurs peu expérimentés sont particulièrement sujets à deux erreurs fréquentes, soit l’effet de possession, qui fait que l’on attribue à un actif une valeur supérieure juste parce qu’on le possède, et le « biais de récence », soit lorsque l’on assume que les rendements récents se poursuivront toujours.

Évidemment, le passé en placement n’est que peu souvent garant de l’avenir et il n’est jamais bon de surestimer la valeur d’un placement. Deux rappels bons à faire à tout investisseur.

      2) Imiter n’est jamais la solution

Tous les profils ne sont pas identiques, la façon d’investir son argent devrait donc être propre à chacun. Ce n’est pas une solution d’imiter ce qu’un ami ou un membre de sa famille a fait. Rappelez aux investisseurs l’importance de faire un profil de risque et une planification financière à long terme et expliquez-leur bien les placements qui ne sont pas faits pour eux et surtout pourquoi.

Aider ces investisseurs

Les plateformes de courtage proposant des prix compétitifs ont été décrites comme une « démocratisation » de l’investissement, une façon de rendre ce dernier plus transparent et d’élargir le nombre d’investisseurs.

Mais comment agir pour aider ces nouveaux investisseurs en tant que conseiller?

Voici trois questions que vous devriez donner à ceux qui veulent se lancer dans l’investissement autonome afin de leur offrir des pistes de réflexion avant de choisir un placement :

  • Est-ce que je comprends ce que j’achète?
  • Suis-je à l’aise avec le niveau de risque?
  • Que se passera-t-il si ça tourne mal? Suis-je assez protégé et diversifié?

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12 actions surévaluées, selon Morningstar https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/12-actions-surevaluees-selon-morningstar/ Mon, 05 Jul 2021 12:43:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80860 Peut-être vaudrait-il mieux les éviter.

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Lorsque des actions se négocient à des valorisations exorbitantes, leurs flux de trésorerie sont imprévisibles. Il vaudrait donc peut-être mieux les éviter, affirme Susan Dziubinski, directrice du contenu de Morningstar.com, dans un récent billet de blogue.

Ces actions ont généralement une cote d’incertitude particulièrement élevée. Cette cote de Morningstar représente une fourchette des valeurs intrinsèques potentielles probables d’une société en fonction des caractéristiques de l’activité sous-jacente à l’action, telles que le levier opérationnel et financier, la sensibilité des ventes à l’économie et la concentration des produits. Plus cette fourchette est étroite, plus la cote d’incertitude est basse.

Évidemment, les actions avec une cote d’incertitude haute pourraient avoir de belles perspectives de croissance, mais Morningstar préfère jouer la sécurité. L’agence de notation recommande ainsi aux investisseurs d’éviter ces titres ou, s’ils veulent vraiment y investir, de le faire avec une marge de sécurité significative.

Pour aider les investisseurs à éviter ces titres volatils, Morningstar en a identifié 12 :

  • Wayfair, un titre dans le secteur de la vente au détail sur Internet, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 34,06 %;
  • Square, un titre dans le secteur des dispositifs médicaux, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 7,63 %;
  • Align Technology, un titre dans le secteur des logiciels – infrastructure, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 14,56 %;
  • Wipro, un titre dans le secteur des services de technologies de l’information, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 39,73 %;
  • Teleflex, un titre dans le secteur des instruments et fournitures médicaux, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à -2,21 %;
  • RH, un titre dans le secteur du commerce de détail spécialisé, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 50,24 %;
  • Laboratoire Dr. Reddy’s, un titre dans l’industrie des fabricants de médicaments – spécialités et génériques, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 0,25 %;
  • Bio-Techne, un titre dans le secteur de la biotechnologie, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 38,41 %;
  • Avery Dennison, un titre dans le secteur des équipements et fournitures pour entreprises, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 35,29 %;
  • Farfetch, un titre dans le secteur de la vente au détail sur Internet, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à -21,64 %;
  • Roku, un titre dans le secteur du divertissement, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 93,82 %;
  • BlackBerry, un titre dans le secteur des logiciels – infrastructure, dont la performance depuis le début de l’année s’élève à 15,34 %.

Il est intéressant de noter que l’on retrouve plusieurs titres dans le secteur des logiciels – infrastructure, dans le secteur médical et dans le secteur de la vente de détail sur Internet. Trois secteurs qui ont été mis de l’avant grâce à la pandémie.

 

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