Mylo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Mar 2020 15:23:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Mylo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les fintechs devraient être mieux encadrées https://www.finance-investissement.com/edition-papier/technologies-financieres/les-fintechs-devraient-etre-mieux-encadrees/ Sun, 01 Mar 2020 05:34:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64701 Épargner et investir en quelques clics...

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Les promesses des fintechs sont attrayantes, mais ces entreprises ne sont pas suffisamment encadrées pour bien protéger les consommateurs, selon Option consommateurs.

C’est la conclusion à laquelle est arrivé l’organisme sans but lucratif après avoir analysé les sites et les documents légaux de trois fintechs canadiennes : Mylo (qui arrondit les dépenses des consommateurs et permet d’investir la petite monnaie), Wealthsimple et Portefeuille futé BMO (deux plateformes numériques d’épargne et d’investissement).

Ces trois fintechs mettent l’accent sur la simplicité du processus et la vitesse d’exécution. Pourtant, les placements demandent une certaine compréhension et de la vigilance de la part du consommateur, souligne Option consommateurs dans son rapport intitulé «Épargner et investir en utilisant les FinTech – Comment concilier l’innovation et la protection des consommateurs ?».

«En multipliant les moyens d’attirer le client, on risque de détourner son attention de l’information, qui n’est pourtant pas absente des sites étudiés», note l’organisme.

Pratiques discutables

Option consommateurs a également examiné la question de la responsabilité en cas de litige. Ici, la situation est pour le moins floue et inquiétante. Bien que les robots-conseillers aient les mêmes obligations qu’un conseiller, d’autres dispositions, touchant notamment les consentements et les recours, sont plus problématiques.

Les contrats sont truffés de clauses qui sont liées au règlement des litiges. Par exemple, Wealthsimple mentionne que les parties doivent se soumettre aux décisions des tribunaux de Toronto pour le règlement des litiges.

Pour sa part, la convention de Mylo contient une clause d’arbitrage obligatoire dans la province ou le territoire de résidence du client. Il est toutefois précisé que cette clause n’est pas applicable au Québec, signale Option consommateurs.

Mylo garantit également que ses services sont conformes aux normes de l’industrie, mais ajoute que le seul recours du client en cas de manquement à cette obligation est de résilier le contrat de service. «Cette clause, qui prive l’investisseur de ses recours, ne semble pas conforme au droit et, de toute façon, pourrait peut-être être qualifiée d’abusive au sens du Code civil du Québec», note Option consommateurs.

Parfois, il lui suffit de consulter le site de la fintech pour que l’utilisateur accepte les dispositions légales.

Option consommateurs note également un manque de précision. Certaines clauses ne s’appliquent pas à tous les territoires. Plutôt que d’indiquer les provinces ou pays où une clause ne s’applique pas, on mentionne seulement qu’elle «pourrait ne pas s’appliquer dans votre province de résidence».

«Dans certains cas, on peut se demander si l’absence de précision en ce qui a trait aux types de placements offerts et aux entreprises liées, combinée à la vitesse d’exécution ne pourrait pas empêcher un consentement éclairé», souligne le rapport.

«Cette impression est renforcée par des pratiques qui nous semblent plus que discutables, comme affirmer que l’utilisation des services par le consommateur représente une acceptation tacite, ou indiquer que la politique peut changer à tout moment sans que le consommateur en soit informé», ajoute le rapport.

Problème de sécurité

Les fintechs demandent aux clients de leur fournir des renseignements personnels et les invitent à être prudents en matière de sécurité informatique. Mais si le client n’est pas jugé assez prudent, il peut perdre toute indemnité en cas de pertes financières directes découlant d’une transaction non autorisée au compte.

Portefeuille futé BMO, qui mentionne offrir une garantie de sécurité en lien avec le service, précise que le client sera indemnisé à condition qu’il possède «la version la plus récente des pare-feu et des logiciels antivirus», ou qu’il n’ait pas omis «de fermer sa séance et le navigateur Internet» avant de quitter le site.

«Dans certains cas, le consommateur ne peut même pas se fier à l’information qui se trouve sur le site Web de l’entreprise, qui se dégage d’ailleurs de toute responsabilité concernant ce qui y est publié», déplore Maryse Guénette, auteure du rapport.

Option consommateurs s’inquiète aussi du faux sentiment de sécurité que ces technologies projettent. «Le robot-conseiller n’est pas à l’abri d’une manipulation malveillante, par voie de piratage ou de sabotage.»

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Mylo accède à 10M$ de financement et s’exporte à l’international https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mylo-accede-a-10m-de-financement-et-sexporte-a-linternational/ Tue, 19 Nov 2019 18:20:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62521 Une nouvelle ronde de financement menée par la Banque Nationale, et à laquelle se sont joints Desjardins Capital et Ferst Capital Partners, a généré 10M$ pour l’application spécialisée en épargne, Mylo.

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« Nous allons utiliser le produit de la ronde de financement pour continuer à développer notre plateforme et introduire de nouveaux produits, mais aussi pour nous établir à l’international, en commençant par l’Europe où ce type de plateforme n’existe qu’au Royaume-Uni, et pas exactement de la même façon », explique Philip Barrar, fondateur et président-directeur général de Mylo.

Plusieurs institutions financières canadiennes ont soutenu le développement de Mylo en participant au financement. Ceci témoigne de la viabilité de son projet et d’un potentiel de développement indéniable.

« Pour pouvoir élargir l’accès à la plateforme à plus de Canadiens, nous avions besoin de capital afin de recruter les meilleurs professionnels et pouvoir créer le meilleur produit pour tous les utilisateurs. Le financement privé était nécessaire pour le type d’entreprise que nous voulions construire. En ce qui concerne cette ronde de financement, nous voulions nous assurer de trouver le bon partenaire, qui a les mêmes valeurs et la même vision que nous. Banque Nationale, Desjardins Capital et Fert Capital constituaient la meilleure combinaison pour nous aider à atteindre notre objectif », déclare Philip Barrar.

La plateforme se base actuellement sur deux modes d’épargne : arrondir les montants de transactions bancaires au dollar le plus près et effectuer des transferts périodiques à partir des comptes des utilisateurs. Ces derniers ont accès à tous types de comptes enregistrés et non enregistrés, notamment le CELI et le REER. Ces fonds sont ensuite investis dans des portefeuilles constitués de fonds négociés en Bourse (FNB) selon les objectifs des clients et le niveau de risque qu’ils peuvent soutenir.

« Nous avons effectué beaucoup de recherches axées sur les données afin de déterminer les besoins des Canadiens. Je suis parti de ma propre expérience avec l’épargne et j’ai eu accès à des études de marché extensives, nous explique-t-il. Ceci m’a montré la difficulté qu’avaient les Canadiens à épargner, la moyenne de fonds épargnés étant de 800$ par foyer. C’était très simple de voir qu’il y avait un problème, mais pour confirmer la validité de la solution que je voulais proposer, j’ai dû aller sur le terrain et parler à plusieurs personnes afin de mieux comprendre comment les aider. J’ai aussi eu recours à des sondages plus détaillés qui m’ont fourni les informations qui manquaient à mon étude, et ceci m’a permis de définir les différents profils existants et de créer une plateforme qui répond aux besoins de chacun de ces profils. »

L’application, lancée en juillet 2017, compte aujourd’hui plus de 450 000 utilisateurs et a obtenu 14M$ de financement au total. La plateforme compte un volet épargne et un volet investissement.

En ce qui concerne le volet investissement des fonds, la plateforme compte désormais sur l’expertise de Tactex Asset Management, une entreprise de gestion d’actifs fondée en 2011 et acquise par Mylo en 2017.

« Ils nous ont aidés à créer les portefeuilles d’investissement. Grâce à eux, nous pouvons offrir des portefeuilles préconçus et adaptés aux profils des utilisateurs. Ceux-ci n’ont donc pas besoin d’avoir de connaissances en investissement pour commencer à investir. Si un utilisateur trouve qu’il n’est pas dans la bonne catégorie, il peut s’adresser au gestionnaire de portefeuille qui pourra effectuer les modifications selon les nouvelles informations fournies par le client. »

L’engouement pour l’application témoigne d’un manque des Canadiens que Philip Barrar a réussi à combler.

« Nous avons eu des retours d’utilisateurs qui ont pu prendre des vacances pour la première fois grâce à notre plateforme, des gens qui ont eu des situations difficiles et ont pu compter sur leur fond d’urgence sur Mylo pour s’en sortir, et beaucoup d’autres exemples qui nous encouragent à continuer », nous a-t-il confié.

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