nesto – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 29 Aug 2023 20:20:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png nesto – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Gérer les dettes : défi inégal pour les conseillers https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-courtiers-multidisciplinaires/gerer-les-dettes-defi-inegal-pour-les-conseillers/ Mon, 28 Aug 2023 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95756 POINTAGE DES COURTIERS MULTI – L’approche de services diffère d’une firme à l’autre.

L’article Gérer les dettes : défi inégal pour les conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Peu de courtiers offrent directement du soutien à leurs conseillers afin d’aider leurs clients à gérer leurs dettes. Souvent, ces firmes se limitent à nouer des ententes de recommandation auprès de prêteurs externes que leurs conseillers ont le loisir d’utiliser ou non.

C’est ce qui ressort du ­Pointage des courtiers multidisciplinaires 2023. Cette année, les conseillers devaient évaluer sur une échelle de 0 à 10 leur satisfaction à l’égard du soutien offert par leurs firmes afin d’aider les clients à gérer leurs dettes et emprunts.

Résultat : 38 % des répondants étaient incapables de le faire, leur courtier n’offrant aucun service en ce sens en raison de leur modèle d’affaires. Ceci explique pourquoi le tableau n’affiche pas de note à ce critère pour maintes firmes : le nombre de répondants était trop faible pour permettre un calcul fiable.

De plus, un segment de conseillers sert des clients suffisamment fortunés pour n’avoir aucun besoin en la matière.

Pour obtenir le tableau du Pointage des courtiers multidisciplinaires, veuillez cliquer ici.

Or, le sondage a fait ressortir divers points. L’importance moyenne accordée par les conseillers à ces services dans l’évaluation des entreprises est modérée, avec une note moyenne de 7,9 sur 10. Par rapport à une performance moyenne de 7,1 pour l’ensemble des répondants, il s’agit d’un écart de satisfaction de 0,8. Un cinquième des répondants donne une note de 6 ou moins à leur courtier.

Certains répondants ont exprimé leur insatisfaction quant à l’absence de ces services chez leur courtier, les obligeant à établir des partenariats avec des fournisseurs externes, avec toutes les conséquences positives et les risques que cela peut impliquer.

Un conseiller de ­Mérici a mentionné que le problème ne résidait pas dans l’absence de soutien de l’entreprise, mais dans le manque d’intermédiaires proposant de tels services. « ­Certes, pour les prêts hypothécaires, c’est simple. Mais avoir des prêts personnels ou des marges de crédit sans garantie, cela n’est encore qu’en développement, même si on en parle depuis plus de 10 ans », ­dit-il.

Un conseiller du ­Groupe ­Cloutier abonde dans le même sens : « ­Service de courtage hypothécaire de particuliers seulement. Tous les autres services de prêt doivent être démarchés par le conseiller (commercial, prêt bail, etc.). »

À ­Investia, un répondant mentionne : « ­Outre le service mis de l’avant récemment avec nesto pour les hypothèques, je ne suis pas au courant d’ententes particulières avec des services bancaires privés. »

La firme offre pourtant beaucoup plus, selon son président, ­Louis H. DeConinck. En plus de nesto, Investia a signé des ententes de partenariats avec plusieurs fournisseurs, dont ­Manuvie ­Un, pour des marges de crédit hypothécaires. « ­On signe une entente quand elle cadre avec nos objectifs de bien servir le client, ­explique-t-il. Les représentants sont libres d’utiliser ou pas [le service de ces tiers]. On ne fait pas une cenne ­là-dessus. C’est juste pour aider les conseillers à compléter leur offre de services. »

À ­IG ­Gestion de patrimoine (IG), un conseiller déplore l’absence de solution pour des prêts commerciaux. Un autre souligne le changement de fournisseur de la ­Banque ­Nationale à nesto pour les prêts hypothécaires, qui a posé des défis. « ­Cette transition a été très mal gérée par l’organisation. Ils ont d’abord mis un terme à l’entente avec l’ancien fournisseur plus vite que prévu sans avoir de solution de remplacement. Les communications ont aussi été très mauvaises. »

Une situation que reconnaît ­Carl ­Thibault, ­vice-président principal, ­Québec et ­Amérique à ­IG : « ­On revoit la procédure. Toutefois, comme tout nouveau système, il y a des enjeux d’adaptation de tous les côtés, surtout au début », ­a-t-il mentionné dans une communication écrite.

IG propose des prêts hypothécaires à ses clients par l’intermédiaire de nesto avec la solution ­Mortgage ­Cloud. Elle offre également différents produits financiers (prêts hypothécaires, prêts à l’investissement, marges de crédit, prêts personnels, etc.) par l’entremise des ­Solutions bancaires d’IG ­Gestion de patrimoine. Les volumes de prêts sont à la baisse, selon le récent ­« Rapport de gestion de la ­Société financière ­IGM ». Au 31 mars 2023, les prêts hypothécaires totalisaient 7,6 milliards de dollars (G$) comparativement à 8,2 G$ au 31 mars 2022, soit une baisse de 7,2 %.

Les conseillers semblent donc souvent laissés seuls lorsqu’ils aident leurs clients à gérer leurs dettes. Ils peuvent prodiguer des conseils, mais doivent souvent prendre des initiatives pour établir des ententes de référence avec d’autres entreprises tierces, ce qui n’est pas sans risque pour eux quand ces fournisseurs ne tiennent pas leurs promesses. Cela peut entraîner l’insatisfaction des clients et nuire à la réputation des conseillers.

En collaboration avec Richard Cloutier, Carole Le Hirez et Guillaume Poulin-Goyer.

NDLR. Le tableau de notre édition imprimée identifiait par erreur une baisse de 0,5 de la note du Groupe financier PEAK pour le critère du programme de transfert de bloc d’affaires à la relève entre 2022 et 2023. La note était plutôt en baisse de 0,4 de 2022 à 2023 et le présent article contient la version la plus à jour de notre tableau.

L’article Gérer les dettes : défi inégal pour les conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écosystème fintech au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecosysteme-fintech-au-quebec/ Wed, 10 May 2023 10:21:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93854 De grands nouveaux arrivants.

L’article L’écosystème fintech au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avec 2 612 nouveaux emplois, soit une hausse de 12%, et des investissements en capital de risque de 691 millions $, le secteur Fintech a poursuivi sa lancée en 2022. L’année se distingue par l’apparition de deux géants dans la constellation fintech québécoise : Sesami, création de Garda World, et Groupe CGI.

Le récent Rapport Fintech Québec 2022 rapporte qu’en février 2022, Garda World Security Corporation a annoncé la création de Sesami Cash Management Technologies, une société spécialisée dans la gestion de numéraire. Du coup, Sesami procédait à l’acquisition de l’américaine Tidel et de la suédoise Gunnebo Group, pour une « contrepartie d’environ 900 millions $ », écrit le communiqué de Sesami. Émergeait ainsi une nouvelle fintech québécoise de portée mondiale avec des revenus de 1,3 G$, selon le communiqué de presse de Sesami.

Ont suivi en août deux autres acquisitions de la part de Sesami : ARCA et Planfocus Software.

« Sesami devient de facto le chef de file mondial des solutions technologiques de gestion du numéraire, avec une infrastructure technologique inégalée et désormais bonifiée par l’ajout du logiciel IA d’optimisation de la gestion du numéraire de Planfocus », affirmait Stéphane Gonthier, président et chef de la direction de Sesami.

Groupe CGI est l’autre géant à faire une apparition soudaine dans le paysage fintech québécois. Dans le cours de 2022, le grand intégrateur, dont les revenus s’élevaient à 12,9 G$ en 2022, a annoncé l’acquisition des françaises Umanis et Harwell Management et de l’australienne Unico pour des montants non divulgués. Umanis à elle seule abrite 3 000 employés et un revenu annuel de 246 millions d’euros qui rejoint la nébuleuse fintech internationale pilotée à partir du Québec. Toujours en 2022, CGI a annoncé des partenariats avec Aviso Wealth, Banque Laurentienne et CI Financial.

Chiffres brouillés

Cette arrivée de CGI et de Sesami dans l’agora fintech disloque les chiffres du Rapport Fintech Québec 2022 puisque les investissements réalisés par ces deux nouveaux joueurs ne sont pas comptabilisés dans les totaux du rapport. Ainsi, le Rapport fait part d’un financement total de 691 M$ en 2022, mais ce chiffre n’inclut pas de toute évidence les 900 M$ des acquisitions de Sesami ni les sommes non divulguées des acquisitions de CGI.

De plus, les emplois additionnels que représentent ces acquisitions ne sont pas comptabilisés dans les 2 612 nouveaux emplois qu’annonce le Rapport, notamment les 3000 ajoutés par l’arrivée d’Umanis. Par contre, le Rapport inclut maintenant dans son emploi total du secteur les 10 805 employés que compte CGI au Canada, mais ce chiffre n’est nullement représentatif des activités de CGI strictement liées aux fintechs.

Par exemple, en intégrant la main d’œuvre de CGI, on se retrouve d’un coup avec un secteur des technologies d’investissement qui prend la première place du palmarès – et de loin –  avec 11 546 employés, soit 53,75% de l’emploi fintech, alors que dans le précédent Rapport Fintech, les technologies de paiement occupaient la première place avec un très large écart, totalisant 6 648 travailleurs au Canada. Nous avons cherché à élucider ces nombreuses incohérences apparentes auprès de Finance Montréal, mais celle-ci n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.

Par ailleurs, l’année 2022 a été marquée par d’importants financements en capital de risque RenoRun, actif dans les applications du secteur de la construction, a levé 181 M$; Hopper, dans le domaine des voyages, 174 M$; Nesto, dans les prêts hypothécaires numériques, 80 M$; Workjam, dans l’organisation des opérations d’entreprise, 67 M$.

Au 31 décembre 2022, le Québec abritait 226 entreprises fintech, donnant emploi à 21 506 travailleurs. C’est dire que la part de l’emploi québécois se découpe une modeste part de 9,5% dans l’ensemble canadien. Ces emplois se retrouvent dans 47 micro-entreprises de moins de 4 employés, 151 petites entreprises comptant moins de 100 employés, 17 moyennes entreprises de 100 à 499 employés, et 12 grandes entreprises de plus de 500 employés.

Les technologies de paiement remportent encore la palme par le nombre d’entreprises, soit 53, qui s’y activent, suivies par les technologies d’investissement (29 entreprises), l’assurtech (22 entreprises). Suivent les technologies crypto/finance décentralisée (16), les technologies de prêt (15), la gestion de patrimoine (15), les marchés de capitaux (14) et l’intelligence artificielle (13).

Tendances et développements

La confusion des chiffres mentionnée plus haut tient probablement à ce que le rapport identifie comme une des principales tendances à se dessiner au cours des deux prochaines années : un nombre accru de fusions, partenariats et acquisitions entre fintechs et institutions financières. Cela pourrait conduire à une ligne de démarcation moins nette entre nouveaux joueurs et acteurs en place.

Une autre tendance susceptible de se renforcer tient à une accélération de l’adoption des technologies fintech parmi les PME, notamment parce que celles-ci seront davantage contraintes par les taux d’intérêt accrus. Par exemple, devant des avenues de crédit traditionnelles plus restrictives, plusieurs PME sont susceptibles de se tourner vers des plateformes fintech de prêt.

Notons enfin six macro-tendances identifiées par le Rapport Fintech qui contribueront à changer en profondeur les marchés financiers d’ici 2030 : la finance invisible et intégrée, une consolidation accrue, la multiplication des API (services d’accès sécurisé aux comptes), le modèle « humain en tant que service », le partage des données ouvertes, enfin l’intelligence artificielle au quotidien.

L’article L’écosystème fintech au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Maintien du taux directeur : une bouffée d’air frais pour l’immobilier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/maintien-du-taux-directeur-une-bouffee-dair-frais-pour-limmobilier/ Thu, 09 Mar 2023 15:28:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92427 Le marché résidentiel est plus équilibré qu'en 2022.

L’article Maintien du taux directeur : une bouffée d’air frais pour l’immobilier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’annonce mercredi du maintien du taux d’intérêt préférentiel à 4,5 % par la Banque du Canada a de quoi encourager les acheteurs qui souhaitent acquérir une propriété ce printemps.

En effet, la saison printanière est habituellement marquée par un boum des achats immobiliers. L’an dernier à la même époque, près de la moitié des acheteurs potentiels étaient prêts à passer à l’action. Or, cette année, 70 % ne font qu’explorer le marché, tandis que seulement 30 % cherchent activement à y entrer, selon une étude de la plateforme hypothécaire en ligne nesto.

Conséquence : La concurrence entre les acheteurs étant moins vive, le marché apparait plus équilibré cette année par rapport à 2022. De plus, la baisse du prix des propriétés au pays contribue à tempérer le marché.

« Ces données démontrent qu’il vaut mieux se lancer dans l’achat d’une propriété tôt au printemps plutôt que d’attendre plus tard dans la saison, lorsque d’autres Canadiens chercheront à entrer sur le marché », estime Chase Belair, cofondateur et courtier principal de nesto.

La pause dans la hausse des taux permettra de calmer le stress et l’anxiété des acheteurs qui attendaient une accalmie pour se lancer dans l’acquisition d’une propriété, signale par ailleurs le courtier.

« Les détenteurs de taux variables et ceux qui détiennent un solde sur une marge de crédit hypothécaire pousseront un soupir de soulagement, car c’est la première fois que leur taux n’augmente pas depuis un an. Ils se réjouiront également du fait que la Banque signale qu’il n’y aura pas d’autres hausses de taux à l’avenir. Cela signifie que tous ceux qui n’ont pas encore atteint leur taux de déclenchement ne le feront probablement pas », ajoute Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Il est d’avis que l’annonce du maintien du taux directeur à 4,5 % renforce la certitude que les hausses de taux sont terminées, ce qui devrait contribuer à stabiliser la valeur actuelle des logements et à favoriser un retour de la demande des acheteurs de logements ce printemps.

Le prix des propriétés a beau avoir diminué dans la plupart des grandes villes canadiennes, notamment à Toronto et à Montréal, il n’en reste pas moins qu’il en coûte plus cher pour devenir propriétaire, car la hausse des taux hypothécaires demeure plus importante que la baisse de la valeur des logements. Selon le comparateur Ratehub.ca, un ménage doit gagner en moyenne 12 632 $ de plus en 2023 pour acquérir un toit dans les 10 principales villes au pays.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit pour sa part que la croissance des prix ralentira en 2023 et 2024, mais que les logements pour propriétaires-occupants continueront à rester moins abordables en raison de la hausse des taux hypothécaires.

L’article Maintien du taux directeur : une bouffée d’air frais pour l’immobilier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>