Northleaf Capital Partners – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 21 Dec 2023 19:05:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Northleaf Capital Partners – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IG accroît son exposition au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-accroit-son-exposition-au-capital-investissement/ Thu, 21 Dec 2023 19:05:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98246 PRODUITS - Pour les portefeuilles privés Profil.

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IG Gestion de patrimoine ajoute un mandat de capital-investissement dans le Fonds privé d’actions internationales Profil, qui vise à permettre une diversification accrue grâce à une exposition aux placements dans des sociétés fermées.

Pour mener à bien ce placement, IG augmentera son exposition sous forme de capital-investissement en partenariat avec Northleaf IG European Private Equity Holdings, qui s’ajoute à ses autres engagements de capital-investissement réalisés par l’intermédiaire de BlackRock, Northleaf, Portage Ventures, Pacific Investment Management Company (PIMCO) et Sagard.

Les Portefeuilles privés Profil, qui commencent à 250 000 $ d’investissement, ont pour objectif d’offrir aux particuliers les mêmes occasions de gestion de patrimoine et de diversification que les grands fonds de capital, tels que les investisseurs institutionnels et les fonds de pension. Ils sont conçus de manière à offrir une diversification accrue et conviennent à des fins de protection du capital, de revenu et de croissance, indique IG.

En novembre, IG a lancé deux nouveaux portefeuilles de revenu mensuel bonifié et un Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu axés sur les revenus et les dividendes, qui ciblent une distribution annuelle stable de 5 % et 6 % respectivement. Placements Mackenzie agit à titre de sous-conseiller en valeurs pour les deux portefeuilles.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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Des dirigeants exposent leur avis https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/des-dirigeants-exposent-leur-avis/ Wed, 13 Oct 2021 04:26:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82673 Les conseillers ont besoin de leur équipe.

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« Avoir des services pour les clients riches est le nerf de la guerre », dit un conseiller sondé. Il y a fort à parier que les dirigeants de courtiers l’ont compris, considérant la part importante des clients fortunés dans les revenus et les actifs des courtiers. Voici l’avis que certains d’entre eux ont exprimé au printemps dernier.

Chez Valeurs mobilières Desjardins, on peut compter sur la collaboration avec les différentes unités d’affaires au sein du Mouvement Desjardins afin d’offrir un service personnalisé au client qui comprend la planification financière, fiscale, successorale, des placements et la gestion de dette, selon Marjorie Minet, vice-présidente, Services-conseils en gestion de patrimoine au Mouvement Desjardins.

« En gestion de patrimoine, on ne peut être bon que si on travaille en équipe », disait-elle en avril, soulignant ses liens avec le secteur du financement aux entreprises. « Pour une famille fortunée en affaires, ça nous permet une prise en charge naturelle du dossier et d’être en mode [plan] sur mesure », ajoutait-elle. Il n’y a pas de seuil ferme d’actif minimal à investir pour avoir accès aux services. « Je veux aider des entrepreneurs qui ont un niveau d’actif intéressant et surtout une entreprise qui a une grande valeur sur le marché. »

Chez CIBC Wood Gundy, on a mis au service des clients davantage de planificateurs financiers et de spécialistes en planification successorale issus du Trust CIBC, d’après Charles Martel, directeur général et chef régional de CIBC Gestion privée de patrimoine et Wood Gundy. Le seuil d’actif pour obtenir un plan financier provenant de ces ressources est de 1 M$. « C’est un service qui n’est pas facturé à nos conseillers, contrairement à d’autres firmes où les CP vont se demander si dépenser de 1 000 $ à 3 000 $ pour un plan financier en vaut la peine », notait-il en avril.

En 2020, ce courtier a lancé un bureau de services familiaux pour les clients ayant 25 M$ et plus. « On a des services haut de gamme. Plusieurs conseillers ont reçu une formation pour bien positionner ces services. Il y a un beau momentum », disait-il.

Chez iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP, ex-iA Valeurs mobilières), plusieurs conseillers nouent des relations avec des spécialistes à l’externe, comme le mentionne ce répondant : « Le conseiller est indépendant. C’est à lui de trouver ses outils. »

Stéphan Bourbonnais, président d’iAGPP, veut de la nouveauté. Ce printemps, il travaillait sur un modèle afin de fournir un soutien additionnel en assurance et une expertise en planification financière et successorale plus complexe. Le modèle de partage de coûts n’a pas été précisé. « Beaucoup d’enfants de clients fortunés résident à l’extérieur du pays. Si on veut s’assurer de garder ces actifs, on regarde aussi afin d’avoir un partenariat avec une firme américaine », expliquait-il en avril.

IG Gestion de patrimoine (IGGP) récolte les fruits d’une démarche entamée il y a quelques années pour servir les clients fortunés. Selon celle-ci, des spécialistes interagissent avec des clients ciblés (entrepreneurs, professionnels, cadres supérieurs, etc.) afin d’aider les conseillers à livrer une offre de planification financière intégrée dans leurs bureaux régionaux.

« On attire de plus en plus de clients ciblés », disait en mai Claude Paquin, président d’IGGP au Québec, qui souligne qu’il en ressort des solutions personnalisées. De plus, la société a confié des mandats de gestion spécifiques à BlackRock et PIMCO ainsi qu’à Northleaf Capital Partners, gestionnaire spécialisé dans les capitaux propres privés et l’infrastructure.

« Chez les clients à valeur nette élevée, le besoin est de plus en plus grand pour ces produits. On a diversifié notre gamme de produits et il y a énormément de projets pour le faire encore », notait Claude Paquin.

En 2018, SFL Gestion de patrimoine a entrepris un virage afin de cibler les clients aisés et fortunés. Pour soutenir les conseillers, le courtier a créé un service en ligne de réponse à leurs questions, leur a offert de la formation ainsi que de la planification financière plus poussée pour laquelle le client paie des frais.

« La pandémie nous a apporté un meilleur accès à ces experts. On est en mesure de faire la collecte de données durant un rendez-vous virtuel où l’expert accompagne le conseiller, procède aux ajustements et aux recommandations », expliquait en mai André Langlois, vice-président principal, Ventes et Distribution, Réseaux indépendants au Mouvement Desjardins. En plus de vanter le soutien des centres financiers, il souligne que le service centralisé de réponses « est une valeur ajoutée énorme ».

Chez Investia Services financiers, c’est la responsabilité du conseiller d’offrir du soutien pour sa clientèle fortunée. On peut utiliser les experts en fiscalité d’iA Groupe financier, mais ça ne fait pas partie de l’offre de services standard, disait Louis H. DeConinck, président d’Investia, en mai : « La plupart du temps, le conseiller qui a un client fortuné a accès à son comptable, à son fiscaliste, à son réseau. Souvent, le conseiller indépendant aura aussi développé son propre réseau [d’experts]. »

Un conseiller d’Investia se réjouit d’offrir depuis mars des fonds négociés en Bourse à ses clients riches, car ces fonds l’aident à diminuer l’ensemble de ses frais, ce qui rend son offre globale concurrentielle. On comprend que bâtir un portefeuille à faibles frais réduit le coût total pour le client tout en protégeant en quelque sorte la rémunération pour le conseil financier. Louis H. DeConinck juge quant à lui qu’il s’agit de deux débats indépendants l’un de l’autre. Il est ravi de proposer désormais des produits que ces clients demandent.

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Mackenzie lance un fonds de crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mackenzie-lance-un-fonds-de-credit-prive/ Fri, 19 Mar 2021 12:06:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78529 PRODUITS - Ce nouveau fonds est la première collaboration de Mackenzie avec Northleaf Capital Partners.

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Placements Mackenzie s’est associé à Northleaf Capital Partners pour lancer un nouveau fonds de crédit privé destiné aux investisseurs accrédités.

Le Fonds de crédit privé Mackenzie Northleaf offre aux investisseurs une exposition à des prêts garantis de premier rang à taux variable consentis à des sociétés privées mondiales du marché intermédiaire. Ces prêts sont censés offrir des revenus plus élevés et des protections accrues pour les prêteurs par rapport à la dette du marché public.

Le nouveau fonds a un investissement minimum de 25 000 $ et est ouvert aux achats mensuels et aux rachats trimestriels. Le communiqué de Mackenzie indique qu’il n’y a pas de « blocage ferme des investisseurs » pour le nouveau fonds, mais que les parts rachetées dans un délai d’un an sont assujetties à des frais de rachat anticipé de 2 %.

Dans le contexte actuel de taux d’intérêt historiquement bas, les investisseurs recherchent « de nouvelles façons d’obtenir des rendements plus intéressants », affirme Michael Schnitman, vice-président principal et responsable des placements alternatifs chez Mackenzie, dans un communiqué.

« Nous pensons que le crédit privé, en particulier les prêts au marché intermédiaire, offre une alternative intéressante », ajoute-t-il.

Il s’agit de la première collaboration de Mackenzie avec Northleaf, un gestionnaire institutionnel de placements sur les marchés privés disposant de plus de 15 milliards de dollars américains de capital engagé. Mackenzie avait conclu un partenariat stratégique avec Northleaf en septembre dernier.

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Mackenzie et Great-West Lifeco acquièrent une participation stratégique dans Northleaf https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mackenzie-et-great-west-lifeco-acquierent-une-participation-strategique-dans-northleaf/ Tue, 22 Sep 2020 12:03:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75240 Une nouvelle intéressante pour le secteur des marchés privés.

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La Corporation Financière Mackenzie, la Société financière IGM et Great-West Lifeco ont conclu une entente de relation stratégique avec Northleaf Capital Partners afin d’améliorer leur gamme de produits relatifs aux marchés privés dans l’ensemble des réseaux de distribution d’IGM et de Lifeco.

Ainsi, cette transaction permettra à Mackenzie et Great-West d’avoir une présence plus forte dans le secteur des placements sur les marchés privés. L’opération permettra aussi à Mackenzie d’offrir des solutions de placement en matière d’actions de sociétés fermées, d’instruments de crédit privés et d’infrastructures à l’échelle mondiale.

IG Gestion de patrimoine bénéficiera quant à elle d’un gain du côté de la construction de portefeuille en matière d’intégration de catégories d’actif liées aux sociétés fermées dans les portefeuilles des clients.

Cela aidera notamment Lifeco à augmenter la part de placements alternatifs à son bilan et à accroître l’accès des clients aux solutions de placement sur les marchés privés dans l’ensemble de ses réseaux de distribution mondiaux, tout en accélérant la stratégie de croissance de Northleaf.

« Cette opération élargit la portée de notre gamme de placements et rehausse nos capacités de gestion d’actifs, particulièrement dans un contexte où l’appétit de nos clients pour la diversification continue de s’accroître », affirme Barry McInerney, président et chef de la direction de Placements Mackenzie.

D’ici un an et demi à deux ans, on estime que 700 M$ seront investis par IGM et Lifeco dans des produits de Northleaf. D’autres engagements devraient être pris au fil du temps.

« L’opération renforce notre relation stratégique avec Mackenzie tout en nous permettant d’ajouter des placements alternatifs au compte général et d’accroître l’accès aux solutions de marchés privés dans l’ensemble de nos entreprises à l’échelle mondiale, indique Paul Mahon, président et chef de la direction de Great-West Lifeco. Les capacités inégalées de Northleaf en matière d’actions de sociétés fermées de moyenne taille, d’instruments de crédit privés et d’actions en infrastructures seront complémentaires aux activités de nos équipes de placement actuelles, accroîtront la diversification de nos actifs investis et offriront des occasions d’accroître les rendements dans notre compte général, tout en élargissant le spectre des occasions de placement pour nos clients. »

Aux termes de l’entente, la haute direction de Northleaf conservera une participation avec droit de vote de 50,1 % dans la société. Cette dernière demeurera indépendante sur le plan opérationnel. Aucune modification ne sera apportée aux activités de prise de décisions en matière de placement ou de relations avec les investisseurs de Northleaf.

« Le soutien organisationnel stratégique, les ressources en distribution de produits de gestion de patrimoine et les engagements de fonds importants qu’IGM et que Lifeco nous offrent nous permettront de demeurer axés sur la production de rendements de premier ordre pour les actions de sociétés fermées de moyenne taille, les instruments de crédit privés et les placements en infrastructures », commente Stuart Waugh, associé directeur de Northleaf.

Cette opération, prévue au quatrième trimestre de 2020, demeure assujettie à certaines conditions de clôture et à certains ajustements d’usage du prix d’achat, y compris les approbations réglementaires.

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