Picton Mahoney – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 11 Sep 2024 11:41:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Picton Mahoney – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les choix stratégiques d’un conseiller en placement https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/les-choix-strategiques-dun-conseiller-en-placement/ Mon, 16 Sep 2024 04:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102807 Protection du capital et production de revenus sont les mots d'ordre.

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« J’exerce un des métiers du monde où n’importe qui peut faire mieux que nous, lance Sébastien St-Hilaire, mi-figue, mi-raisin. N’importe quel investisseur peut avoir une stratégie qui fonctionne, mais on ne trouverait certainement pas la même chose avec un chirurgien cardiaque. »

Cependant, le conseiller, gestionnaire principal de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à Valeurs mobilières Desjardins multiplie les stratégies pour donner à ses clients des rendements solides et fiables, notamment en ayant recours à des outils parfois non traditionnels.

Son entrée dans la carrière de conseiller en placement est originale. Après avoir décroché un baccalauréat en mathématiques et un certificat en analyse financière dans les années 1990, il a occupé divers rôles de gestion en entreprise. Un jour de 2008, il appelle les deux gestionnaires de son portefeuille, Stéphane Martineau et Marc Leblanc, et leur demande à brûle-pourpoint : « Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour me joindre à vous ? » Ils lui ont répondu qu’il devait suivre le cours en gestion de valeurs mobilières, ce qu’il a fait. Et cela fait 17 ans qu’il a rejoint l’équipe d’une quinzaine d’employés, qui gère aujourd’hui environ 1,5 milliard de dollars d’actifs.

Si n’importe qui peut faire de l’argent en Bourse, le gestionnaire aguerri sait, à l’instar de Warren Buffett, que la première loi du placement est de ne pas en perdre — la deuxième loi étant de ne pas oublier la première. Sébastien St-Hilaire juge que les investisseurs suivent une voie dangereuse en ce moment, qui risque de leur coûter cher. « Il y a trop de consensus présentement dans le marché, dit-il. Les gens se basent sur des stratégies qui ont cours dans les médias sociaux en privilégiant l’investissement passif. »

Pourtant, le marché actuel appelle à la prudence. « On n’a pas eu de prises de profits, souligne le conseiller, les mauvaises nouvelles ne font pas sursauter les marchés. »Ce sont tous des signes suspects qui imposent « d’être prudent dans l’allocation de capital ».

C’est pourquoi les stratégies que retient Sébastien St-Hilaire sont axées d’abord et avant tout sur la protection du capital en marché baissier et sur la production de revenus. Fidèle à la politique de Desjardins, il refuse d’identifier des fonds en particulier et s’en tient à des choix stratégiques généraux, ce qui constitue une première pour cette chronique.

Notes structurées à revenu conditionnel

Nous sommes ici dans le domaine des produits financiers dérivés, dont il existe une très grande variété et qui sont du ressort exclusif des conseillers de plein exercice. « Dans le contexte de bas taux, rapporte Sébastien St-Hilaire, on aime le fait que, si le marché fait zéro dans les prochaines années, ils offrent quand même des garanties de revenu. »

Avec un tel produit, le gestionnaire s’engage dans un contrat avec une institution financière où celle-ci lui garantit le rendement d’un actif sous-jacent. Il peut s’agir tout simplement du rendement de l’indice S&P 500 ou d’un panier sur mesure de titres sectoriaux, en télécommunications, par exemple. Un contrat typique va garantir un rendement de 8 %, payé semi annuellement en deux tranches de 4 % « à la condition que le sous-jacent ne baisse pas de plus que 30 % dans sa durée, qui s’étend typiquement sur cinq ou sept ans, explique le conseiller. Le capital est garanti tant que cette barrière n’est pas brisée ». En contrepartie de cette protection à la baisse, le contrat peut offrir un potentiel de gains, mais plafonné, à 10 % par exemple.

Outre le risque de marché implicite, le principal risque attaché à de tels produits en est un de solvabilité, lié à la possibilité que l’institution financière fasse faillite. Mais au Canada, précise Sébastien St-Hilaire, c’est une éventualité peu probable. Quand même, « on évite de concentrer les contrats dans une seule banque », lance-t-il.

Par ailleurs, un tel contrat peut offrir un revenu substantiel et son rendement est peu corrélé aux marchés courants. Bien qu’il s’agisse de contrats liés au marché des actions, un tel produit a sa place dans la part obligataire d’un portefeuille et « il est rare qu’on y investisse plus que 15 % du portefeuille d’un client ».

Fonds communs thématiques

« On n’achète pas des fonds communs classiques, dit Sébastien St-Hilaire, on gère plutôt nos propres portefeuilles. Par contre, certains manufacturiers offrent des thématiques attrayantes qu’on juge indispensables dans certains secteurs. »

Le plus souvent, ces fonds thématiques logent à l’enseigne de ce qu’on appelle communément les « fonds alternatifs liquides », car de façon typique, indique le conseiller, ils ont recours à des stratégies de vente à découvert, qui sont une marque de commerce de certains de ces fonds. « On achète ainsi une police d’assurance quand on pense que les marchés sont élevés. »

Fidelity, Dynamique et Piéton Mahoney sont des manufacturiers de tels fonds. Par exemple, explique Sébastien St-Hilaire, « si on juge que le secteur des technologies est cher, on va le vendre à découvert via un tel fonds, qui achète plutôt dans des titres de valeur. Plutôt que de le faire à l’interne, ce qui n’est pas notre mission de base, cette approche nous donne accès à des équipes aguerries ».

FNB intelligents

Sébastien St-Hilaire distingue ces fonds négociés en Bourse (FNB) factoriels ou « à bêta intelligent » des produits indiciels, dont il n’est pas friand. « Ils nous permettent de mettre en place une stratégie de diversification rapidement à très peu de frais », fait-il ressortir.

La faveur actuelle accordée aux FNB indiciels est hasardeuse, juge-t-il. « Les gens ne réalisent pas nécessairement qu’ils achètent surtout les Magnificent Seven (M7), qui ont généré 95 % du rendement de l’indice et dont les valeurs sont très élevées. On pense, pour notre part, que le potentiel de rendement pourrait se trouver ailleurs. »

Certes, ces FNB comportent certains désavantages, notamment des frais plus élevés, une certaine complexité et une liquidité parfois réduite. Par contre, ils permettent de faire un découpage très sélectif dans le marché général. Par exemple, Sébastien St-Hilaire pourrait recourir à un FNB plus axé sur la qualité des entreprises. « On pourrait y retrouver des titres des M7, mais on serait moins exposé à une thématique qui ne cesse d’enfler. »

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Un conseiller de conseillers qui prise les stratégies alternatives https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-conseiller-de-conseillers-qui-prise-les-strategies-alternatives/ Mon, 10 Oct 2022 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89537 Diversifier pour atténuer la volatilité.

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Au service de SFL Gestion de patrimoine depuis 2019 a titre de directeur, stratégies d’investissement, Maxime Roy joue un rôle-conseil auprès des conseillers de sa société, ce qui lui permet de promouvoir une sélection de fonds fort innovante.

Sa principale tâche, dit-il, est « d’accompagner les conseillers dans leur pratique d’investissement », ou il s’occupe de consultations en politiques de placement, de la mise en place de stratégies pour les conseillers, d’analyse de portefeuilles, de recherche sur les produits et d’évaluation de gestionnaires.

Son travail de recherche l’amène à mettre de l’avant trois fonds « alternatifs liquides », une première dans cette chronique. Maxime Roy constate bien la reprise en cours dans les marches financiers, mais la regarde évoluer d’un œil sceptique, car les raisons qui ont entrainé la chute n’ont pas changé. « Les facteurs macro demeurent relativement les mêmes avec l’inflation, les taux d’intérêt en hausse, le risque de récession. »

Il juge que l’environnement « va demeurer volatil pour les deux catégories d’actifs classiques, même si cet environnement semble meilleur pour l’’instant. » Dans un tel contexte, explique-t-il, « les stratégies alternatives vont surtout apporter une diversification bienvenue et aussi une valeur ajoutée. Et elles vont continuer d’avoir une place dans un portefeuille, même a l’avenir. »

Dans la déconfiture de la première moitié de 2022, plusieurs fonds alternatifs, dotes d’un profil de risque souvent très faible, ont fait preuve d’une grande capacité de résistance à la baisse ce que les obligations auraient dû faire. « Je ne suis pas d’avis que le portefeuille classique 60/40 n’est plus efficace », souligne-t-il. Cependant, force est de constater que les obligations ont perdu une grande part de leur valeur de diversification et de stabilisation d’un portefeuille. C’est pourquoi il réserve les fonds alternatifs surtout à la part obligataire d’un portefeuille. « J’envisage une allocation de 10% à 30%, selon le profil de l’investisseur. Et plus il y a d’obligations dans un portefeuille, plus on pourra hausser la part d’alternatifs. »

FONDS ALTERNATIF FORTIFIE D ARBITRAGE

Manufacturier: Picton Mahoney

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 351 M$ (31 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,00 % (Série F)

Frais liés au rendement (RFG): 15 %

Rendement annualisé depuis la création: 6,39 %

Peu de fonds communs peuvent se vanter d’avoir perdu a peine quelques plumes au terme des six premiers mois de 2022. C’est le cas de ce fonds de Picton Mahoney, qui a bravé la tempête avec un rendement à peine négatif de -0,99 % au 30 juin 2022, selon des chiffres produits par Maxime Roy.

Toutefois, nous sommes loin du fonds commun courant, puisqu’il s’agit d’un fonds d’arbitrage. Son rendement provient de l’écart entre deux titres impliques dans l’acquisition l’un de l’autre, une stratégie typique des fonds de couverture classiques.

Nous sommes vraiment ici dans une stratégie de diversification. Au 30 juin dernier, sur trois ans, signale Maxime Roy, la corrélation aux obligations était de 0,3, aux actions, de 0,39. Et il y a mieux: « La corrélation se resserre en marche haussier et se relâche en marche baissier, dit-il. C’est exactement ce qu’on veut. »

Inédit dans le monde des fonds communs traditionnels, ce fonds exige des frais de rendement de 15%, ce qui est assez fréquent pour les fonds de couverture.ca ne pose aucun problème pour Maxime Roy, d’autant plus que les frais ne s’appliquent que si le fonds produit un rendement positif. Il a l’avantage, affirme-t-il, « d’aligner les intérêts entre investisseurs et gestionnaires ».

FNB ALT LONG/COURT MARCHES BOURSIERS NEUTRES

Manufacturier: Desjardins

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 765 M$ (22 août 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,14 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 2,5 %

Voici un autre fonds au profil de risque « faible », ce qui le qualifie éminemment pour prendre place dans la portion obligataire d’un portefeuille, selon Maxime Roy, même si le fonds adopte des positions de vente a découvert dans des actions.

L’aperçu de ce FNB de Desjardins résume succinctement la stratégie utilisée. « Le FNB a pour objectif de réaliser des rendements positifs dans des conditions de marches boursiers favorables ou défavorables. Il est diversifié parmi plusieurs paires d’émetteurs corrélés faisant généralement partie du même secteur d’activité qui neutralisent la valeur marchande nette des positions acheteur et vendeur, ce qui a pour effet de réduire les biais sectoriels et l’exposition au marché. »

Comme le précédent, ce fonds recourt à du levier financier, mais d’une façon très judicieuse qui n’inquiète en rien Maxime Roy. « Ce n’est pas un levier presque illimite comme on voit dans le film The Big Short. On le limite a trois fois l’actif, mais c’est rare qu’on se rende à ce niveau. »

En bref, souligne Maxime Roy, nous sommes ici aussi dans une stratégie d’arbitrage où les gains sont réalisés à partir d’écarts. De nouveau, la corrélation aux obligations et aux actions est minime:0,16 et 0,02; et la volatilité est très faible avec un écart-type de 1,31. Et bien sûr, on observe une résistance a la baisse exemplaire: à la fin du carnage du premier semestre, le FNB n’enregistrait un recul que de -6 %.

FONDS ALTERNATIF D’OCCASIONS DIVERSIFIES

Manufacturier: CI Gestion mondiale d’actifs

Offre initiale du fonds: août 2021

Actif sous gestion (ASG): 486 M$ (29 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,08 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 0,5 %

Réf: Placements alternatifs | Gestion Mondiale d’Actif CI (cifinancial.com)

Ce fonds de CI a recours a tous les outils typiques de sa catégorie: vente à découvert, levier, contrats de dérives. Et il les utilise essentiellement dans le secteur des obligations. Surtout, souligne Maxime Roy, il adopte une stratégie très large a la recherche « d’occasions » dans les obligations tant gouvernementales que de sociétés, dans les papiers commerciaux et les obligations à haut rendement.

« Dans leur pratique, la duration peut varier de 0 a 20 ans, ce qui est tres flexible, alors qu’on vise habituellement de 6 à 8 ans », explique Maxime Roy. La cible de rendement oscille autour de 7 %, « ce qui ressemble è un portefeuille équilibré », ajoute-t-il.

Parce que le fonds ne date que de seulement 14 mois, les rendements à ce jour ne sont pas très étendus. Par contre, un rendement de-0,5% au cours de la dernière année indique une forte strie défensive.

Maxime Roy soulève un bémol: « Je vois un peu plus de risque de stratégie à cause du mandat très flexible. Il s’agit d’une mission unique, mais avec un tel registre qu’elle peut être très différente d’un mois à l’autre. » Il donne l’exemple de l’encaisse qui, au 30 avril dernier était de 32 %, de 30 % au 30 juin, et qui pourrait très bien être de 0 % dans six mois. « I1 faut être à l’aise avec ce type de stratégie. Ce n’est pas fait pour l’investisseur qui veut un mandat très stable. »

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Comment minimiser les écarts cours acheteur-cours vendeur des FNB ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-minimiser-les-ecarts-cours-acheteur-cours-vendeur-des-fnb/ Wed, 11 Aug 2021 10:23:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81508 FI RELÈVE - Astuces pour assurer aux conseillers la meilleure exécution des ordres.

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Pour les conseillers qui connaissent bien les fonds communs de placement, mais qui commencent tout juste à s’intéresser aux fonds négociés en Bourse (FNB), il est rassurant de constater que les deux types de fonds d’investissement publient des valeurs liquidatives (VL) à la clôture du marché. Mais c’est là que s’arrêtent les similitudes.

Toutes les transactions des fonds communs de placement ont lieu au montant de ces VL de fin de journée. Ce n’est pas le cas des FNB, qui se négocient tout au long de la journée. Ce qui apparaît sur les écrans de négociation, ce sont deux prix qui vont fluctuer : le cours acheteur, soit le montant qu’un acheteur est prêt à payer, et le cours vendeur, soit le montant qu’exige le vendeur.

Pour éduquer les conseillers, « il y a toute une couche supplémentaire de conversations que vous devez avoir du côté des FNB », souligne Ahmed Farooq, premier vice-président et chef de la distribution des FNB aux particuliers à Placements Franklin Templeton, Toronto.

La différence entre le prix offert par les acheteurs et le prix demandé par les vendeurs est l’écart entre les cours acheteur et vendeur. Les mainteneurs de marché ou les courtiers désignés procèdent à des ajustements continus de l’écart cours acheteur-vendeur lorsqu’ils mettent à jour leurs calculs de la valeur des titres détenus par le FNB – actions, obligations, etc.

Selon la liquidité et la transparence des prix des titres détenus par le FNB, le différentiel acheteur-vendeur peut varier de négligeable à plus de 200 points de base.

« L’écart entre les cours acheteur et vendeur est représentatif du portefeuille sous-jacent, explique Mario Cianfarani, chef des ventes et des comptes clés pour Vanguard Investments Canada. Donc, si vous avez un portefeuille sous-jacent qui est profond et liquide, disons quelque chose comme le S&P 500, cet écart entre l’offre et la demande reflétera les sociétés les plus importantes et les plus liquides des États-Unis. »

Un FNB a deux niveaux de liquidité. La première est l’écart entre les cours acheteur et vendeur des titres sous-jacents. Il y a aussi la liquidité accumulée sur le marché secondaire à partir de l’écart entre les cours acheteur et vendeur du FNB lui-même.

« Souvent, dans le cas des FNB liquides, la liquidité du FNB est meilleure que celle de certaines composantes de son panier d’actifs sous-jacents », précise Mario Cianfarani, qui était auparavant chef des opérations sur les marchés financiers de Vanguard Canada.

Les règlements sur les valeurs mobilières exigent que les fournisseurs de FNB publient l’écart quotidien moyen entre les cours acheteur et vendeur dans l’Aperçu du FNB. L’écart est indiqué en pourcentage sur une période de 12 mois. Un exemple de FNB très liquide est le FNB Vanguard S&P 500 Index, dont l’écart moyen n’était que de trois points de base (0,03 %). De même, l’écart moyen du FNB iShares S&P/TSX 60 Index, le plus important de la catégorie des actions canadiennes, n’était que de quatre points de base.

À l’autre extrême, on trouve des mandats spécialisés tels que les fonds de stratégie alternative qui ont recours à la vente à découvert et à l’effet de levier. Par exemple, le Picton Mahoney Fortified Multi-Strategy Alternative Fund affiche un écart acheteur-vendeur moyen impressionnant de 2,89 % pour la période de 12 mois terminée le 5 juillet.

Parmi les catégories d’actifs les plus courantes, les FNB de titres à revenu fixe ont tendance à présenter des écarts plus importants, car les obligations sont vendues de gré à gré et leurs prix peuvent parfois être opaques, précise Ahmed Farooq. L’ampleur des écarts dépend également des types d’obligations détenues par le FNB. Plus la qualité du crédit est faible, plus les écarts ont tendance à être importants.

Pendant la période de volatilité du marché en mars de l’année dernière, les transactions sur les FNB à revenu fixe ont eu lieu à des prix inférieurs à leurs valeurs liquidatives affichées, qui étaient basées sur la clôture du marché de la journée précédente. Mais, selon Mario Cianfarani, cela reflétait le fait que les cours du jour des obligations sous-jacentes n’étaient pas à jour. « Le FNB était en fait un meilleur indicateur de la situation du marché que le portefeuille sous-jacent, assure-t-il. Le FNB réagissait en temps réel. »

Parmi les FNB d’actions, les écarts entre les cours acheteur et vendeur ont tendance à être plus importants pour les produits ayant des avoirs à l’étranger, surtout s’ils sont achetés ou vendus lorsque les marchés dans lesquels ils investissent sont fermés. Les écarts peuvent également être plus importants pour les FNB qui détiennent des actions de petites sociétés.

« Les mégacapitalisations ont tendance à avoir un volume d’échange beaucoup plus important, déclare Ahmed Farooq. En descendant le spectre vers les petites capitalisations, vous aurez des écarts plus importants basés sur les écarts acheteur-vendeur des actions individuelles. »

La taille d’un FNB n’est pas un facteur important dans les écarts entre les cours acheteur et vendeur. Ce qui importe davantage, c’est la liquidité des titres sous-jacents. Les sociétés de FNB peuvent prendre des dispositions pour créer ou racheter des parts de FNB, selon la demande du marché. Elles achètent les titres sous-jacents si elles ont besoin de plus de parts. Par ailleurs, les parts peuvent être fractionnées en vendant des titres à la bourse. Ce processus permet de maintenir les écarts entre les cours acheteur et vendeur à un niveau relativement faible, du moins pour les FNB qui investissent dans des titres très liquides.

Le volume des transactions peut être un facteur dans les écarts entre les cours acheteur et vendeur des FNB, soutient Mario Cianfarani. « Plus il y a de transactions, plus il y a d’autres investisseurs, négociateurs ou sociétés d’arbitrage qui peuvent resserrer l’écart entre les cours acheteur et vendeur. »

Toutefois, le volume des transactions devient un facteur moins important si les titres sont similaires à ceux d’autres FNB. En raison des possibilités d’arbitrage, « l’écart entre l’offre et la demande se rapprochera de l’écart qui est cohérent avec d’autres mandats similaires », dit-il.

Conseils pour les conseillers

La difficulté pour les conseillers d’obtenir la meilleure exécution des ordres pour leurs clients consiste à minimiser l’impact des écarts entre les cours acheteur et vendeur tout en réalisant les transactions. Voici comment procéder :

  • Utilisez toujours des ordres à cours limité, en spécifiant le prix maximum que vous êtes prêt à payer pour acheter le FNB ou le prix minimum que vous accepterez si vous le vendez. Bien qu’un ordre au prix du marché garantisse que votre transaction sera exécutée, vous renoncez au contrôle du prix de la transaction. Si vous devez vous assurer que l’ordre sera exécuté, Mario Cianfarani suggère d’utiliser un ordre à cours limité négociable. Le prix de ce type d’ordre est légèrement supérieur au prix de l’offre si vous achetez, ou légèrement inférieur au prix de l’offre si vous vendez. « Mais au moins, vous ajouter de la certitude dans votre transaction. »
  • Évitez de négocier peu après l’ouverture ou avant la fermeture du marché. Pendant au moins 15 minutes, laissez le marché se stabiliser à la suite des dernières nouvelles, de l’humeur du marché ou des transactions en bloc effectuées tôt le matin, recommande Ahmed Farooq. Vers la fin de la journée, un rallye ou un effondrement tardif peut également entraîner un élargissement des écarts, ajoute-t-il. Ahmed Farooq recommande également d’éviter de négocier pendant les jours fériés aux États-Unis. Les écarts seront plus importants pour les FNB d’actions américaines cotés au Canada, prévient-il. La réduction des volumes de transactions aura également tendance à élargir les écarts sur les actions canadiennes et, par extension, sur les FNB qui détiennent ces actions.
  • Lorsque vous achetez ou vendez des FNB d’actions européennes, faites-le le matin, lorsque les écarts ont tendance à être plus étroits parce que les mainteneurs de marché sont mieux en mesure de calculer la valeur des titres sous-jacents. Cela ne s’applique pas aux opérations sur les FNB d’actions asiatiques, car les heures de négociation ne se chevauchent pas avec celles d’Amérique du Nord.
  • Si vous souhaitez négocier un bloc d’actions pour un seul gros client ou pour le compte de plusieurs clients, ne vous laissez pas décourager par un volume insuffisant d’offres et de demandes. Communiquez avec le pupitre de négociation de blocs d’actions du FNB, soit directement, soit avec l’aide des professionnels des marchés financiers de la société du FNB. Selon Mario Cianfarani, les conseillers pourraient être en mesure de négocier un prix correspondant à l’offre d’achat ou de vente affichée. « Parfois, ils ne peuvent pas, mais vous vous assurerez généralement que le mainteneur de marché est conscient et capable d’accommoder votre taille, de sorte que vous ne perturbiez pas le marché et que vous obteniez la meilleure exécution possible. »

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Un explorateur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-explorateur/ Mon, 17 May 2021 10:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79926 Le secteur des actions n'inquiète pas Yannick Paquin.

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Fort de 21 ans d’expérience dans l’industrie, Yannick Paquin, représentant en épargne collective chez Services en placements PEAK, est aussi un explorateur. Il est le premier dans cette rubrique à nous présenter dans sa sélection un fonds obligataire axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de même qu’un fonds «alternatif liquide», obligataire lui aussi.

Un supplément de service et de candeur lui sert de carte de visite. «J’offre à mes clients potentiels une planification complète gratuite qui comprend une projection de retraite, un programme d’assurance, un modèle de portefeuille. Je leur dis clairement que ce plan est mon outil de démarchage, que je serai rémunéré seulement à partir du portefeuille et qu’ils ont tout le loisir de me dire “non”. Les gens semblent beaucoup aimer mon approche. En fait, c’est probablement un des pitch de vente les plus vendeurs qu’on puisse faire.»

En ce moment, le secteur des actions ne lui cause aucune appréhension:il y entrevoit de belles années à l’horizon, même s’il pense qu’elles seront troublées par de la volatilité. Le secteur des obligations, aux prises avec des taux d’intérêt extrêmement bas et une perspective de hausse de taux, l’inquiète davantage. Il cherche à faire en sorte «que cette part du portefeuille, qui devrait être la part défensive, ne devienne pas un boulet susceptible de mener à des rendements négatifs». C’est ainsi qu’il cherche d’autres solutions du côté des actions privilégiées, par exemple, et des fonds alternatifs – «tout en respectant les contraintes de la conformité», ce qui n’est pas toujours évident.

FONDS ALTERNATIF FORTIFIÉ DE REVENU
Manufacturier : Picton Mahoney
Offre initiale du fonds : juillet 2019)
Actif sous gestion (ASG) : 600 M$ (22 mars 2021)
Ratio des frais de gestion (RFG) : 2,37 % (Cat. A)
Rendement annualisé depuis un an : 19,45 %

Ce fonds répond à la recherche de Yannick Paquin pour des solutions de rechange dans les conditions difficiles qu’affrontent les titres de revenu fixe. «On est vraiment dans un fonds créatif face à un environnement de faibles taux, dit-il. En théorie, ça devrait être un fonds plus risqué, mais dans les faits, il s’avère peu volatil, il présente une très bonne résistance à la baisse et il a mieux rebondi que les fonds obligataires classiques.»

Les chiffres au cours des 14 derniers mois – soit depuis la crise financière liée à la COVID-19 – confirment ses affirmations. Entre son sommet atteint le 25 février 2020 et son creux du 23 mars, le fonds a enregistré un recul de-11,6 %, le situant dans la zone médiane des fonds canadiens d’obligations de sociétés, entre une chute de-7,35 % du fonds TD obligations de sociétés canadiennes et de-17,69 % du fonds Invesco actif titres de créances multisectoriel. Par ailleurs, la performance de 19,45 % depuis le creux est très convaincante et situe le fonds de Picton Mahoney parmi les grands gagnants de la reprise.

Outre deux stratégies classiques où le gestionnaire détient des positions de base et des positions «opportunistes», le fonds de Picton Mahoney se distingue par une troisième stratégie de vente à découvert dont les titres occupent une part du portefeuille variant entre 20 % et 40 %. Par ailleurs, les rendements autant pour les positions acheteurs que vendeurs peuvent être rehaussés – ou ternis – par un recours à l’emprunt pouvant s’élever entre 100 % et 130 % de l’actif sous gestion.

OBLIGATIONS D’IMPACT MONDIAL NEI
Manufacturier : Placements NordOuest et Éthiques
Offre initiale du fonds : É.-U. : avril 2019; Canada : juin 2020
ASG : É.-U.:156 M$US (28 février 2021); Canada : N.D.
RFG : N.D.
Rendement annualisé depuis la création : É.-U. : 6,3 %

Ce fonds très jeune ne correspond pas au premier chef à des critères de performance, certes honnêtes, mais plutôt au besoin de trouver, encore une fois, d’autres solutions obligataires et de faire une offre ESG de grande valeur. Il est issu d’un fonds américain à peine plus vieux, géré par Wellington Management.

Tout d’abord, la présence de fonds communs obligataires ESG est encore très limitée:«On trouve des FNB d’obligations ESG au Canada, mais ce fonds de NEI est probablement le seul disponible sous forme de fonds commun», affirme Yannick Paquin. Surtout, il juge le fonds de NEI «extrêmement intéressant pour une personne qui a un intérêt pour l’ESG».

On est ici dans le domaine de «l’investissement d’impact», où il ne s’agit pas seulement de produire des rendements financiers, mais surtout d’engendrer des impacts sociaux et environnementaux ciblés.

Ces impacts se répartissent entre trois objectifs. Le premier vise les essentiels de la vie:logement abordable, eau propre, agriculture durable. Le deuxième vise l’habilitation humaine:accès aux études supérieures, accès étendu à Internet, égalité hommes-femmes. Le troisième vise l’environnement:gestion du CO2, énergies alternatives. Dans sa poursuite de ces objectifs, le gestionnaire acquiert des titres de pays, de municipalités et de sociétés dont les politiques favorisent ces développements.

FONDS INTERNATIONAL DES SOCIÉTÉS
Manufacturier: Invesco
Offre initiale du fonds : février 2000
ASG : 779 M$(31 janvier 2021)
RFG : 1,34 % (Série F)
Rendement annualisé depuis la création : 6,43 %

Ce fonds se situe à la base des portefeuilles de Yannick Paquin, dans la portion des fonds mondiaux. Son attrait principal tient à sa forte présence dans les marchés émergents, dont l’intérêt croît à ses yeux. «Dans les fonds core, fait ressortir le conseiller, ces marchés sont souvent peu représentés et occupent une pondération d’à peine 5 ou 6 %. Le fonds d’Invesco y investit dans une part de 30 %.»

Cette «offensive»dans les marchés émergents est menée par Jeff Feng, cogestionnaire du fonds, qui apporte un avantage notable par sa présence dans les marchés chinois, qui composent plus de 50 % de la portion marchés émergents. «Il est toujours délicat pour un étranger d’avoir accès aux actions du marché interne, commente Yannick Paquin, mais parce que Feng est né en Chine, il peut y acheter aussi bien des actions A que des actions H.»

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Picton Mahoney lance un service en élaboration de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/picton-mahoney-lance-un-service-en-elaboration-de-portefeuille/ Fri, 23 Apr 2021 12:09:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79325 Le service offre notamment aux conseillers un accès à des analyses complètes de données.

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Picton Mahoney lance un nouveau service de consultation en élaboration de portefeuille. Les conseillers auront par son entremise un accès à des analyses complètes de données, comme des analyses de gestion des risques et des tests de résistance, et tout cela gratuitement.

Le service pourrait également inclure des recommandations relatives à certains fonds d’investissement ou produits de Picton Mahoney. La société désire ainsi partager ses points de vue sur la construction de portefeuille avec des professionnels de la finance.

« Nous pensons que l’élaboration de portefeuille est l’un des principaux facteurs de distinction dans le secteur des placements au Canada. Avec le lancement de ce service, nous voulons partager des informations pertinentes en matière d’élaboration de portefeuille et de gestion des risques afin d’aider les conseiller à élaborer des portefeuilles résilients avec le potentiel de générer une solide performance sur une panoplie complète de scénarios économiques et financiers », indique Robert Wilson, responsable des services de conseils en construction de portefeuille chez Picton Mahoney.

Ce service est uniquement destiné aux conseillers. Pour de plus amples détails, les conseillers peuvent contacter Robert Wilson à cette adresse : rwilson@pictonmahoney.com

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2021 : une reprise synchronisée devrait propulser le marché des actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/2021-une-reprise-synchronisee-devrait-propulser-le-marche-des-actions/ Mon, 04 Jan 2021 13:14:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77151 Après 2020, à peu près tout s’avérera meilleur.

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En fait, si les tendances en cours se poursuivent, et si cette deuxième vague du virus ne s’amplifie pas au-delà de toute proportion, 2021 pourrait voir une expansion économique faire lever une multitude de secteurs boursiers jusqu’ici négligés.

Évidemment, l’année passée se place sous le signe du coronavirus, du choc qu’il a provoqué dans l’économie, et de la chute boursière sans précédent qu’il a entraînée. « Le virus est encore dans le siège du conducteur, mais on peut maintenant entrevoir le moment où il va céder sa place, » affirme Darrell Spence, économiste chez Capital Group, à Toronto.

Événements marquants

Autour de ce drame central, on peut repérer un certain nombre de moments marquants. Tout d’abord, la réplique des banques centrales et des gouvernements a été extrêmement rapide et surdimensionnée, fait ressortir Yanick Desnoyers, vice-président et économiste senior chez Addenda Capital, à Montréal. La Réserve fédérale a abaissé son taux directeur à 0,25%, la Banque du Canada, à 0,125%, et toutes deux ont gonflé leurs bilans de plus de quatre billions de dollars par des achats massifs de bons du Trésor et d’obligations d’entreprises. C’est sans compter l’émission massive de chèques tant aux individus qu’aux entreprises. Ce support institutionnel constitue le pilier central qui permet à l’économie et aux marchés financiers de tenir le coup.

Ce support fait en sorte que le marché obligataire, de façon totalement inattendue, surpasse tous les autres en 2020, fait ressortir Greg Taylor, chef des investissements chez Purpose Investments, à Toronto. « Alors que le S&P 500 avait monté de 14,5% pour l’année en cours jusqu’à la mi-décembre, le TLT (fonds négocié en Bourse de bons du Trésor américain de 20 ans +) était en hausse de 18%. »

La vigueur de la reprise boursière, comme celle de toute l’économie, a pris tous les prévisionnistes par surprise, reconnaît Yanick Desnoyers. Après un creux atteint le 23 mars, dès août, « le S&P 500 retrouvait son sommet de février, » dit-il. Dès le troisième trimestre, le PIB marquait une reprise de 30% aux États-Unis, de 40% au Canada, « du jamais vu! » lance-t-il.

Notons trois autres facteurs qui ont marqué 2020. Tout d’abord, une chute sans précédent du prix du pétrole qui a même atteint momentanément un prix aberrant de – 37,63 $US en avril. Ensuite, une structure déséquilibrée des marchés où les titres technologiques entraînaient à la hausse les indices. Enfin, l’année a établi un record aux États-Unis au chapitre des premiers appels à l’épargne publique qui ont levé 160 G$ américains dans les marchés.

Moteurs de 2021

Trois « moteurs » sont susceptibles de propulser l’année qui vient. En premier lieu, les vaccins anti-covid de Pfizer, Moderna et d’autres permettent d’anticiper la fin des « hostilités » pandémiques.

Le soutien des banques centrales et des gouvernements donne un plancher à l’économie et aux Bourses, de telle sorte que « les profits des entreprises sont plus hauts qu’avant la récession », fait ressortir Yanick Desnoyers. Avant la récession au Canada, ils étaient à 327 G$, à la fin du troisième trimestre, à 332 G$.

Autre moteur, « il y a une demande refoulée immense qu’un vaccin devrait libérer », ajoute Yanick Desnoyers. Avec un taux d’épargne de 14,6%, soit 206 G$, on peut s’attendre à un recyclage de 150 à 175 G$ dans l’économie alors qu’il manque seulement 60 G$ pour retrouver le niveau de consommation prépandémique.

L’expansion se prépare

Tout cela fait en sorte qu’on se trouve maintenant « dans la dernière phase de la récession et, à la mi-2021, on pourrait entrer en expansion économique », soutient l’économiste.

Tout n’est évidemment pas parfait. Deux facteurs préoccupent Darrell Spence et d’autres commentateurs, liés aux interventions des banques centrales : d’une part, un loyer insignifiant de l’argent susceptible de mener à des évaluations d’actifs disproportionnées et même à des bulles, d’autre part, une menace de flambée de l’inflation, notamment dans l’immobilier et les titres Internet. Cependant, ces menaces ne se matérialiseront probablement pas avant 2022.

Entretemps, les actions devraient très bien faire, les obligations, moins bien. Comme le dit Michael White, gestionnaire d’un fonds alternatif liquide chez Picton Mahoney, à Toronto, « certaines occasions tactiques de vendre à découvert des obligations gouvernementales pourraient survenir, mais l’argent facile a probablement déjà été fait avec des rendements qui sont passés de 0,30% à 0.90% dans les obligations à 10 ans. »

Contrairement à la norme des dix dernières années, tous les commentateurs placent les États-Unis comme dernière destination pour les investisseurs, les titres technos ayant perdu de leur lustre. À présent, il faut regarder du côté des secteurs négligés, notamment les titres cycliques et les titres de consommation. « Le mois de novembre nous a donné des avant-scènes du chemin à venir, avec un déplacement vers les financières, l’énergie et les industrielles », affirme Greg Taylor. D’ajouter Darrell Spence : « Certains perdants récents pourraient demeurer éprouvés, mais d’autres, comme l’alimentation et le voyage pourraient revenir en lion. »

Tout annonce une reprise synchronisée dans le monde, affirme Yanick Desnoyers : une Asie en boom, une hausse de la demande de matières premières, une baisse du dollar américain, une appréciation du huard. « Conclusion, vous voulez acheter la Bourse canadienne », dit-il.

Au même niveau que le Canada, Yanick Desnoyers et Greg Taylor placent les pays émergents, surtout asiatiques, que la baisse du dollar américain devrait grandement favoriser en rehaussant leurs monnaies et leurs exportations et en stabilisant leurs finances intérieures.

Enfin, l’Europe prend place au-dessus des États-Unis dans le palmarès de tous, Michael White plaçant le Vieux Continent au premier rang de ses destinations. Selon lui, les problèmes du Brexit vont se tasser et semblent déjà en voie de résolution, et l’Europe est extrêmement riche en titres cycliques, fortement sous-évalués et susceptibles de gagner dans la reprise.

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Pour une diversification d’actions maximale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/pour-une-diversification-dactions-maximale/ Tue, 08 Dec 2020 13:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76684 Des fonds Mackenzie utilisent la méthode TOBAM pour éviter les déséquilibres des indices.

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Placements Mackenzie offre une série de six fonds communs et de six fonds négociés en Bourse (FNB) qui visent tous à assurer une diversification maximale d’actions.

La plupart de ces fonds sont concentrés dans différentes régions géographiques (Amérique du Nord, Europe, marchés émergents). L’un d’eux couvre l’ensemble des marchés développés. Ils ont en commun d’être basés sur la méthode de « diversification maximale » de TOBAM, firme parisienne de gestion quantitative dirigée par Yves Choueifaty.

On entend dire à l’occasion que la diversification est le dernier free lunch, le dernier moyen sûr de dégager du profit. Sans doute, mais à la condition que cette diversification soit efficace. Un investisseur peut disposer de 2 000 titres en portefeuille, « croyant ainsi bénéficier d’une diversification optimale, et pourtant souffrir encore d’une trop forte concentration, » explique Michael Cooke, vice-président principal et chef des FNB chez Placements Mackenzie.

On l’a vu encore récemment avec le S&P 500, où six titres technologiques (les fameux FAANGM) occupent une part démesurée de la performance de l’indice. Sans la présence de cette poignée de titans technologiques, qui avaient monté de 25 % dans l’année en cours jusqu’à la mi-août, le S&P 500 était encore en terrain négatif de -3,4% à la même date.

Cette concentration de la performance dans quelques titres tend à se renforcer systématiquement, explique Michael Cooke : « Plus un secteur performe, plus l’indice hausse son allocation de risque à ce dernier ».

Stratégie anti-indicielle

La méthode TOBAM derrière les fonds de Mackenzie, méthode que la firme parisienne présente comme une stratégie « anti-indicielle », vise à réduire cette part de risque tout en retenant la capacité de performance du portefeuille.

Pour éviter de subir les déséquilibres des indices, TOBAM optimise la diversification en étalant le risque d’une façon plus égale dans tout le portefeuille. Cela permet d’éviter toute concentration malencontreuse dans quelques biais et secteurs qui accroissent le risque.

TOBAM procède en jouant sur la variable cruciale de la corrélation. Ainsi, dans le FNB Diversification maximale Marchés développés mondiaux Mackenzie, la méthode met en jeu 910 titres qui, un à la fois et par paires de deux, sont systématiquement corrélés avec tous les autres pour établir ceux qui présentent des liens de corrélation élevée ou de corrélation faible.

Il en résulte un graphique très chargé où des groupes se forment, « ce qui permet de construire un portefeuille ayant la plus haute diversification possible et un rendement optimisé par rapport au risque encouru », note Michael Cooke.

Ainsi, on se retrouve avec un portefeuille dans lequel les titres technologiques n’ont pas une pondération de 20,8 %, comme c’est le cas dans l’ensemble des indices de référence, mais plutôt une pondération de 8,1 %, précise le spécialiste. Du côté des titres financiers, leur poids dans le portefeuille est de 6,3 %, plutôt que de 13,9 % pour les indices. En contrepartie, les titres de santé sont surreprésentés, avec un poids de 19,4 % en portefeuille, comparativement à 12,2 % pour les indices.

Cependant, Mackenzie n’utilise pas strictement cette analyse de corrélation. « Nous ajoutons certaines contraintes pour faire en sorte, par exemple, que la part “active” du portefeuille ne soit pas trop éloignée des indices de référence », explique Michael Cooke.

D’autres contraintes sont utilisées, comme une limite géographique limitant la part de chaque région géographique à un maximum de 5 % en portefeuille. Sans ces contraintes, ajoute-t-il, « on risquerait d’ajouter à la concentration et au risque actif, des couteaux à deux tranchants ».

Limiter les pertes

TOBAM fait jouer implicitement certains « moteurs » de diversification mis en valeur par l’étude « When Diversification Fails », de la firme T. Rowe Price.

De toute évidence, TOBAM favorise une répartition de secteurs et de zones qui fera en sorte que, si les titres technologies chutent, ils seront compensés, par exemple, par la bonne tenue des titres de santé et de consommation.

La stratégie met aussi en jeu des paramètres de momentum interactifs qui permettent à un portefeuille de délaisser une catégorie qui perd de la vigueur au profit d’une autre qui en gagne. L’étude de T. Rowe Price montrait qu’une telle stratégie affichait une corrélation de seulement .2 quand les marchés chutent, et de presque .8 quand ils montent.

Par contre, la diversification de TOBAM est limitée aux actions en contexte d’achat. Elle n’intègre aucune stratégie de vente à découvert et ne s’étend pas à d’autres actifs susceptibles d’accroître davantage la diversification.

Une firme comme Picton Mahoney vise une diversification encore plus large en ne misant que sur des catégories d’actifs « purs », c’est-à-dire des actifs peu contaminés les uns par les autres. Par exemple, l’immobilier ne constitue pas un actif « pur » puisque ce secteur est particulièrement sensible aux variations de taux d’intérêt. Ces catégories d’actifs sont au nombre de neuf chez Picton Mahoney, dont cinq se retrouvent du côté des actions et des obligations, auxquelles s’en ajoutent quatre autres : énergie, métaux industriels, métaux précieux et denrées agricoles.

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Revitaliser la part obligataire d’un portefeuille https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/revitaliser-la-part-obligataire-dun-portefeuille/ Sun, 01 Nov 2020 04:55:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76092 Les fonds alternatifs liquides obligataires ont plus d'outils pour générer du rendement.

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Le contexte actuel fait travailler très fort les gestionnaires de fonds, dit Phil Mesman, associé principal et chef des stratégies, titres à revenu fixe, chez Picton Mahoney.

«Si j’étais un gestionnaire de fonds classiques, je partirais à la retraite, lance-t-il. Pour produire du rendement, il faut plus d’outils à sa disposition.»

Les fonds de notre palmarès possèdent ces outils. Il s’agit de la catégorie des fonds alternatifs liquides obligataires. Leurs gestionnaires peuvent investir dans n’importe quel titre obligataire dans le monde. Surtout, ils ont la possibilité de recourir au levier financier (jusqu’à trois fois l’actif sous gestion), de vendre à découvert (jusqu’à 50 % de l’actif) et d’utiliser au besoin d’autres instruments alternatifs (swaps sur défaillance de crédit, options, contrats à terme).

Rendement supérieur

Toutefois, ce n’est pas parce que le cadre réglementaire leur permet d’utiliser ces outils qu’ils le font nécessairement. Par exemple, les trois gestionnaires à qui nous avons parlé utilisent peu le levier financier.

Steve Locke, gestionnaire du Fonds à rendement absolu de titres de créance chez Placements Mackenzie, dépasse rarement 50 % de l’actif. Et il le fait seulement pour accroître le rendement dans des titres de qualité catégorie investissement. Pour sa part, Sandy Liang n’a pas du tout recours au levier. «Nous sommes des investisseurs, pas des amplificateurs de risque», indique le gestionnaire du Fonds d’occasions de crédit Purpose chez Purpose Investments.

D’emblée, on pourrait croire que ces gestionnaires font leurs choux gras essentiellement de la vente à découvert, surtout dans le marché actuel où tant d’entreprises sont en détresse. Ce n’est pas le cas.

«Oui, nous générons du revenu avec la vente à découvert, mais nous y recourons surtout pour gérer le risque», explique Phil Mesman, qui gère le Fonds alternatif fortifié de revenu Picton Mahoney. Il faut se rappeler que la vente à découvert d’obligations «signifie de sacrifier la valeur du coupon», souligne Sandy Liang.

Cependant, dans la mesure où «les coupons réguliers financent les coupons à découvert dans l’équilibre général du portefeuille», la vente à découvert sert autant au rendement qu’à procurer une «police d’assurance» au portefeuille, fait ressortir Phil Mesman. Ainsi, un gestionnaire peut, d’un côté, acheter l’obligation d’une société, de l’autre vendre à découvert l’action de cette même société, ou vendre à découvert la denrée de base qu’elle négocie (pétrole, or, etc.).

Ce jeu de manipulation d’outils alternatifs en vaut-il la chandelle ? Les trois fonds de nos interlocuteurs investissent dans tous les types de titres obligataires, sauf celui de Sandy Liang, spécialisé dans les obligations à haut rendement (32 % du portefeuille). Tous obtiennent une performance supérieure à celle des fonds obligataires traditionnels.

Et même, comme l’indique Steve Locke, «nous nous attendons à obtenir un rendement d’environ 150 points de base supérieur à celui d’un fonds classique. Nous visons à obtenir l’équivalent en rendement d’un fonds d’obligations à haut rendement, mais avec moins de volatilité et une plus faible corrélation au marché des actions.» (Il faut évidemment tenir compte du fait que la plupart de ces fonds existent depuis tout au plus un an et demi.)

Pour sa part, avec un fonds axé sur les titres à haut rendement, Sandy Liang dit viser un rendement absolu de 3 % à 7 % annuellement. Mais il a fourni une meilleure performance. Son fonds affiche un rendement composé annualisé de 8,8 % depuis sa création il y a six ans (au 31 août 2020), comparativement à 3,3 % pour son indice de référence (Bloomberg Barclays High Yield).

Le Fonds alternatif fortifié de revenu Picton Mahoney, de son côté, affiche un rendement composé annualisé de 5,8 % depuis sa création en juillet 2019 (au 30 septembre 2020), comparativement à 4 % pour son indice de référence (un composite de deux indices mondiaux).

Le potentiel de capture à la hausse de ces fonds n’est pas mirobolant. Par exemple, il s’établit à 0,47 pour le fonds de Picton Mahoney, mais il est compensé par un potentiel de capture à la baisse très faible (0,29). Le fonds géré par Sandy Liang est celui qui se distingue le plus : «Notre rendement historique est à peu près de 80 % du S&P 500, mais avec moitié moins de volatilité.»

Le comportement des trois fonds lors de la chute de mars dernier est éloquent. Le fonds de Purpose a accusé la plus forte baisse, soit -9,2 %. Celui de Mackenzie a encore mieux résisté, avec une baisse de -2,2 %. Tous se sont bien rétablis depuis, leur rendement pour l’année en cours s’élevant par exemple à 4,6 % pour le fonds de Mackenzie (au 31 août 2020), et à 7,65 % pour celui de Purpose (au 30 septembre 2020).

Prêts pour la reprise

La période actuelle se distingue par deux lignes de force : d’une part, les taux d’intérêt sont à un creux jamais vu, et d’autre part, les banques centrales soutiennent le marché, créant des conditions artificielles où les «lois du marché» n’opèrent plus.

Ces conditions font que, par exemple, les entreprises en détresse peuvent être «sauvées» à l’improviste par la banque centrale. Il en résulte «qu’il est très difficile de vendre à découvert à ce moment-ci», constate Steve Locke. Quant aux bas taux, «ça fait 10 ans que nous vivons dans cet environnement», dit-il.

Aucun des gestionnaires interviewés ne prétend que son fonds peut servir de base à la partie obligataire d’un portefeuille. Par contre, une gestion serrée du risque et une sélection judicieuse de titres peuvent faire qu’un tel fonds n’occupe pas une place marginale du portefeuille. Comme le dit Phil Mesman, «nous sommes une base étendue [core plus]».

Les trois gestionnaires se préparent pour une reprise susceptible de favoriser grandement leurs stratégies. Phil Mesman prévoit une reprise en forme de K, où les situations de détresse vont se multiplier, et multiplier du coup les occasions de vente à découvert.

Sandy Liang se frotte les mains face à ce qui lui apparaît comme un nouveau cycle économique, où les taux vont inévitablement remonter. Mauvaise nouvelle pour les fonds obligataires classiques, mais bonne nouvelle pour un fonds comme le sien. D’autant plus que «dans l’histoire du marché à haut rendement, en période de hausse de taux, celui-ci a surperformé les titres de qualité catégorie investissement 93 % du temps», dit le gestionnaire de Purpose Investments.

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Nouveau responsable du commerce de détail à Picton Mahoney https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-responsable-du-commerce-de-detail-a-picton-mahoney/ Tue, 20 Oct 2020 12:08:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75788 NOUVELLES DU MONDE – C’est Michael Lynds qui occupera cette position.

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Michael Lynds rejoint Picton Mahoney Asset Management à titre de directeur général et responsable du commerce de détail.

Michael Lynds possède près de 25 ans d’expérience dans les secteurs des services financiers et des technologies financières. Jusqu’à récemment, il occupait le poste de Vice-président de la gestion de patrimoine, de la propriété intellectuelle et conseil chez CGI.

À ce titre, il a contribué au développement de produits et supervisé les activités de développement commercial, tout en facilitant la gestation de nouvelles capacités technologiques pour le compte de sociétés de gestion de patrimoine.

C’est un retour aux sources pour Michael Lynds puisqu’il a déjà travaillé à plusieurs reprises dans le secteur des services financier, notamment auprès de CIBC Wood Gundy et de Richardson GMP.

« Picton Mahoney me permet de revenir aux sources, au sein des services financiers, et c’est l’une des décisions les plus faciles que j’ai eues à prendre dans ma carrière, a commenté Michael Lynds. Les investisseurs veulent pouvoir choisir leurs placements financiers et les entreprises avec lesquelles ils choisissent de travailler. J’ai hâte d’exploiter les technologies qui permettront la prochaine phase de croissance des solutions de placement alternatives, et fournir ainsi aux investisseurs le partenariat et les résultats de placement souhaités qu’ils méritent ».

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Le portefeuille 60/40 désuet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-portefeuille-60-40-desuet/ Fri, 18 Sep 2020 12:01:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75139 L’environnement économique actuel semble signer la fin de la pertinence de ces portefeuilles.

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Placer 60 % du portefeuille en actions et 40 % dans des titres à revenu fixe, cette recette bien connue est recommandée par les gestionnaires depuis des années. Et ce patron de portefeuille équilibré est utilisé par nombre d’investisseurs individuels. Pourtant, il se pourrait que cette recette soit maintenant périmée…

Plusieurs facteurs expliquent la popularité de cette allocation de portefeuille. Déjà, elle est simple à retenir et à mettre en application. Et surtout depuis les cent dernières années, elle a permis d’obtenir un rendement moyen de 7,7 %, selon les données de Vanguard.

Mais le vent a maintenant tourné. L’environnement économique actuel n’est plus assez bon pour les obligations et celles-ci rapportent désormais trop peu pour que le portefeuille 60/40 soit vraiment efficace.

Ainsi, alors qu’une obligation du gouvernement canadien dépassait 2,5 % en octobre 2018, elle en vaut aujourd’hui 0,5 %, selon les chiffres rapportés par le Financial Post.

« En raison de la faiblesse constante des taux d’intérêt, les obligations peinent depuis un certain temps à offrir des rendements satisfaisants aux investisseurs tout en jouant leur rôle défensif, ce qui déplace toute la pression de la performance sur la portion en actions du portefeuille », commentait Michael White, gestionnaire de portefeuilles à Picton Mahoney, en entrevue avec Conseiller.

En raison des faibles rendements de la partie obligation, il pourrait être tentant de diminuer la proportion de titres à revenu fixe du portefeuille pour augmenter le pourcentage d’actions. Toutefois, cela exposerait davantage l’investisseur à la volatilité des marchés et rehausserait ainsi le niveau de risque du portefeuille, ce qui n’est pas non plus une bonne solution.

Les gestionnaires rappellent qu’un portefeuille équilibré n’est pas nécessairement binaire. Il existe d’autres stratégies pour augmenter le rendement d’un portefeuille.

Pour ne pas hausser le niveau de risque du portefeuille, un investisseur peut par exemple diversifier celui-ci, en optant pour un plus grand nombre de catégories d’actifs ou en choisissant des investissements moins corrélés au marché comme les actifs immobiliers.

Chez Picton Mahoney, par exemple, les actions et obligations sont scindées en cinq catégories d’actifs, comme le rapporte Conseiller. La firme différencie les actions des marchés développés de celles des marchés émergents. Et du côté des titres à revenu fixe, elle en distingue trois types :

  • les obligations gouvernementales;
  • les obligations de qualité placement (investment grade);
  • et les écarts de crédit à haut rendement.

Puisque ces cinq catégories d’actifs ne se comportent pas de la même façon selon l’environnement économique, cela diminue les risques et rend le portefeuille plus résilient.

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