Pimco Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Sep 2024 11:51:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Pimco Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB de matières premières font un retour en force https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-matieres-premieres-font-un-retour-en-force/ Wed, 11 Sep 2024 09:44:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102784 FOCUS FNB – La demande d’or propulse ce segment de marché.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,2 milliards de dollars (G$) en août, un résultat inférieur à juillet (5,2 G$) et juin (10 G$). Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des créations nettes de 43 G$, portant leur actif sous gestion à 468 G$ à la fin d’août 2024, d’après un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Malgré l’intérêt pour les FNB d’actions et de titres à revenu fixe en août, un autre segment du secteur des FNB canadiens a connu un regain d’intérêt, propulsé par la demande d’un investisseur institutionnel : les fonds négociés en Bourse (FNB) de matières premières.

Ce segment des commodités a enregistré des créations nettes de 576 millions de dollars (M$) en août. Ce regain est principalement dû à la demande croissante pour l’or, dont le prix a grimpé à 2 500 $ l’once le mois dernier, selon BNMF. La majorité de ces entrées proviennent d’un FNB d’or de BMO (ZGLD).

Les FNB canadiens d’actions ont accueilli 1,6 G$ d’entrées nettes le mois dernier. La demande a légèrement fléchi par rapport à juillet, où elles avaient atteint 2,6 G$. Cependant, la demande pour les actions américaines reste forte. Les FNB d’actions des États-Unis ont reçu des créations nettes de 1,9 G$ en août, malgré une correction des marchés au début du mois. En juillet, elles avaient totalisé 2,2 G$. Depuis le début de l’année, plus de la moitié des entrées nettes dans les actions ont été dirigées vers les États-Unis.

En août, les FNB d’actions canadiennes ont quant à eux subi des rachats nets de 1 G$, tout comme les FNB sectoriels des secteurs financier (396 M$), de l’immobilier (18 M$) et de l’énergie (16 M$). Les FNB des secteurs des technologies ont affiché à eux seuls des créations nettes de 290 M$ en août.

Les investisseurs semblent privilégier les FNB pondérés par la capitalisation boursière, alors que l’engouement pour les petites et moyennes capitalisations s’est estompé en raison de la volatilité accrue du marché, selon les analystes de BNMF.

« Lors de la première semaine d’août, les entrées dans les FNB d’actions américaines ont atteint leur maximum, alors que le S&P 500 chutait fortement après des données décevantes sur l’emploi. Cela peut se produire lorsque les investisseurs vendent des actions individuelles et réinvestissent les fonds dans des FNB passifs pour monétiser leurs positions », indiquent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les FNB à revenu fixe et cryptoactifs en mouvement

En août, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1,1 G$. Cependant, les fonds d’obligations gouvernementales à long terme ont fait l’objet de rachats institutionnels important s’élevant à 963 M$.

Les FNB de dépôt, quant à eux, ont subi des rachats de plus de 300 M$, à la suite de la deuxième baisse du taux directeur de la Banque du Canada en juillet. Les principaux rachats ont été enregistrés par HSAV et CSAV.

Du côté des cryptoactifs, les FNB ont retrouvé une dynamique positive avec des créations nettes de 102 M$, principalement dans les FNB de bitcoins et d’Ethereum. Bien que la tendance soit encourageante, grâce à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis, le bilan des FNB de cryptoactifs reste négatif, avec des rachats nets totalisant 432 M$ depuis le début de l’année.

Classement des fournisseurs de FNB

RBC iShares a dominé le marché le mois dernier avec des créations nettes de 1,6 G$, suivi de près par Vanguard (1,2 G$) et BMO (823 M$). Certains fournisseurs ont subi des rachats nets en août, comme Mackenzie (310 M$), TDAM (150 M$) et Global X (79 M$).

Au niveau des fonds, le XIU de iShares et le XUS indexé sur le S&P 500, reçoit les plus importantes créations nettes (580 M$) de fonds d’actions, tandis que XIC, du même fournisseur, enregistre les plus importants rachats du mois (705 M$).

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré un demi-milliard de dollars de rachats nets en août, principalement chez deux FNB de la gamme Max Diversification de Mackenzie (MWD et MKC), qui doivent être fusionnés avec la gamme Low Volatility de Mackenzie, selon une nouvelle approche d’investissement.

Au total, 24 nouveaux FNB ont été lancés en août. Harvest a créé 8 FNB sur actions individuelles. Les nouveaux FNB utilisent des stratégies de vente d’options couvertes, à part le FNB d’actions mondiales de Russell Investments, le FNB obligataire de PIMCO et deux des quatre fonds lancés par Invesco.

Depuis le début de l’année, les créations nettes dans les FNB d’actions ont dominé le marché des FNB canadiens. Elles atteignent 23,4 G$ à la fin août, comparativement à 14 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe. Ces derniers ont accumulé des entrées de 15 G$ pour les 8 premiers mois de l’année, ce qui fait dire à BNMF qu’elles pourraient réduire l’écart avec les FNB d’actions si elles continuent à ce

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iA Clarington renforce son équipe des ventes régionales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/ia-clarington-renforce-son-equipe-des-ventes-regionales/ Wed, 10 Jul 2024 11:39:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101635 NOUVELLES DU MONDE – Et recrute un ex-joueur étoile pour la diriger.

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iA Clarington a recruté Nicholas Tremblay pour occuper le poste nouvellement créé de vice-président principal, Ventes régionales et comptes clés au Québec.

« Nick est reconnu pour son soutien de premier plan aux conseillers, et nous sommes impatients de le voir à l’œuvre auprès des conseillers en les aidant à développer leur pratique et à servir leurs clients », a indiqué la firme.

Avant de se joindre à iA Clarington, Nicholas Tremblay occupait les fonctions de vice-président et directeur de comptes chez PIMCO. Auparavant, il avait œuvré pendant 6 ans à titre de vice-président de district pour la région du Québec chez Manuvie.

Avant de faire carrière en finance, Nicholas Tremblay a évolué dans le monde du hockey. Il a joué pour les Golden Knights de l’Université Clarkson dans l’État de New York, où il a complété un MBA et un baccalauréat en innovation et entrepreneurship.

Lire également : Quand les grands esprits se rencontrent

Il a également joué pour les clubs-écoles des Bruins de Boston, des Islanders de New York et les Oilers d’Edmonton ». Après avoir mis un terme à sa carrière sportive aux États-Unis en mai 2014, il est devenu conseiller chez Assante.

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Les gestionnaires d’actifs anticipent des gains grâce aux obligations et à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-gestionnaires-dactifs-anticipent-des-gains-grace-aux-obligations-et-a-lia/ Wed, 10 Jan 2024 11:23:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98367 FOCUS FNB - Les fournisseurs de FNB privilégient les titres à revenu fixe et la gestion active dans leurs perspectives pour 2024.

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Les perspectives haussières relatives aux obligations, les opportunités de croissance dans l’intelligence artificielle (IA), ainsi que la transition énergétique, figurent parmi les thèmes récurrents des prévisions 2024 des fournisseurs de fonds d’investissement.

« En raison des valorisations actuelles, des perspectives de croissance économique difficile et de la diminution de l’inflation, nous pensons que les obligations ont rarement semblé plus intéressantes que les actions », indique un rapport d’allocation d’actifs publié par la société américaine Pacific Investment Management Co. LLC, dont le siège social se trouve aux États-Unis. Connue pour être l’un des principaux gestionnaires d’obligations, la société PIMCO propose six fonds négociés en Bourse (FNB) cotés au Canada.

Les stratèges de PIMCO affirment qu’historiquement, lorsque les obligations de haute qualité enregistraient des rendements moyens similaires aux niveaux actuels, une surperformance s’ensuivait au cours des cinq années suivantes. En revanche, le ratio cours-bénéfice corrigé des variations cycliques des actions a eu tendance à être associé à une sous-performance à long terme.

D’autres fervents défenseurs de l’argument de l’évaluation favorisant les obligations plutôt que les actions sont les stratèges de l’allocation d’actifs du groupe américain Vanguard Group Inc, la société mère du fournisseur de FNB Vanguard Investments Canada Inc., établie à Toronto.

Selon les perspectives de marché de Vanguard pour 2024, la hausse des taux d’intérêt a entraîné une augmentation substantielle des rendements attendus pour les titres à revenu fixe. Les taux élevés ont également comprimé la prime de risque des actions, qui correspond au rendement supérieur attendu des actions.

Cela a entraîné un changement radical du modèle tactique de Vanguard, basé sur l’évaluation, connu comme l’allocation d’actifs variable dans le temps (time-varying asset allocation (TVAA)). D’une pondération neutre de 50-50, le portefeuille modèle TVAA est passé à 68% de titres à revenu fixe et seulement 32% d’actions. « Cette position reflète notre approche proactive visant à capturer la valeur tout en gérant le risque dans un paysage de marché dynamique », signale Vanguard.

Sur le marché des titres à revenu fixe, le comité de répartition des actifs de Gestion de Placements TD Inc. (GPTD) privilégie une légère surpondération des obligations d’État. Il est neutre à l’égard des obligations de sociétés de qualité, invoquant le resserrement des écarts qui a rendu ces titres de créance moins attrayants. Pour la même raison, GPTD sous-pondère les titres à revenu fixe à haut rendement et s’attend également à une détérioration des fondamentaux des crédits aux entreprises.

En ce qui concerne les actions canadiennes, l’investissement passif ne sera pas la meilleure solution en 2024, selon un stratège affilié à BlackRock Asset Management Canada Ltd, le plus grand fournisseur de FNB du pays, surtout connu pour ses FNB indiciels à marché large.

« L’incertitude et la dispersion accrues des rendements dans le nouveau régime appellent une approche plus active de la gestion des portefeuilles d’investissement », a déclaré Tara Iyer, stratège macroéconomique en chef pour l’Amérique du Nord au sein du BlackRock Investment Institute.

Les entreprises de grande qualité, dotées de modèles d’entreprise durables et de faibles ratios d’endettement, pourraient continuer à surperformer l’année prochaine, estime Tara Iyer, qui est basée à New York. Elle ajoute que les sociétés énergétiques canadiennes obtiennent de bons résultats auprès des indicateurs de qualité.

Bien que les titres à revenu fixe soient devenus plus attrayants, les actions mondiales devraient revenir aux moyennes à long terme et surpasser les obligations au cours des dix prochaines années, selon Franklin Templeton Investment Solutions (FTIS), une société basée à Toronto. Actuellement, le portefeuille de FTIS prévoit une surpondération des actions américaines et des actions des marchés émergents, ainsi qu’une sous-pondération du Canada et de l’Europe.

Malgré une forte croissance démographique, la faible croissance de la productivité reste un vent contraire pour le Canada, a déclaré Ian Riach, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille de FTIS, lors d’une réunion de conseillers en services financiers qui s’est tenue à Toronto en décembre. Le ratio du service de la dette des ménages au Canada, beaucoup plus élevé qu’aux États-Unis, constitue un autre motif de prudence.

Adoptant une position neutre à l’égard des actions canadiennes, les stratèges de GPTD ont déclaré qu’il reste à voir le plein effet de la hausse des taux sur les consommateurs et le marché de l’immobilier. « Toutefois, les flux de trésorerie disponibles élevés dans le secteur de l’énergie et les titres financiers relativement peu coûteux peuvent offrir des occasions intéressantes. »

Par ailleurs, selon la FTIS, la valeur des actions européennes semblent attrayantes, mais elles reflètent la faiblesse des données économiques, notamment les prévisions négatives concernant la croissance économique et les niveaux d’emploi. GPTD a déclaré que les actions internationales des marchés développés, en particulier en Europe, continuent de susciter des inquiétudes quant à la rentabilité des entreprises et au ralentissement des conditions macroéconomiques.

Les stratèges de BlackRock sont optimistes à l’égard du Japon, qui reste leur marché développé préféré, même après les fortes hausses enregistrées en 2023. BlackRock cite les valorisations attrayantes, la croissance des bénéfices et les réformes d’entreprise favorables aux actionnaires.

En ce qui concerne les marchés émergents, GPTD indique que les baisses de taux au Brésil et au Chili créent un potentiel d’amélioration de la croissance économique. Cette situation, conjuguée à des valorisations relativement faibles des actions, accroît l’attrait de ces marchés. Toutefois, GPTD est prudente à l’égard de la Chine en raison des difficultés persistantes du secteur de l’immobilier.

En ce qui concerne le critère clé de la rentabilité, le marché américain reste en tête, selon la FTIS, avec un rendement des capitaux propres nettement supérieur à celui des autres régions.

L’histoire est également du côté des investisseurs qui sont optimistes à l’égard des États-Unis en 2024, car les années d’élections présidentielles ont tendance à avoir des rendements boursiers positifs. Comme l’a noté BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA) dans ses prévisions, depuis 1952, l’indice S&P 500 n’a jamais baissé au cours d’une année où un président sortant était candidat à sa réélection.

« Les présidents ont tendance à utiliser tous les leviers politiques nécessaires pour stimuler l’économie, consolider leurs appuis et maximiser leurs chances d’être réélus », a déclaré Fred Demers, directeur des solutions multi-actifs de BMO GMA.

En outre, les États-Unis sont le principal acteur de l’un des principaux thèmes de croissance mondiale : l’impact transformateur de l’IA sur tous les aspects de l’économie. « Les entreprises technologiques, y compris les Sept Magnifiques, trouvent de nouveaux moyens d’étendre leurs activités déjà dominantes », selon Fred Demers. « Ne soyez pas surpris si les grandes entreprises technologiques restent en tête en 2024. »

La transition énergétique est une autre tendance mondiale prometteuse. Dans ses perspectives de marché, Placements Mackenzie prévoit qu’en 2024, les investissements et les progrès se poursuivront dans la production et le stockage de l’énergie solaire, ainsi que dans la fabrication et l’infrastructure des véhicules électriques. La technologie de capture du carbone pourrait également gagner en importance, selon Mackenzie.

Un thème connexe est la résilience climatique, avance Olivia Markham, une gestionnaire de portefeuille de BlackRock basée à Londres, en Angleterre, qui se spécialise dans les investissements thématiques et sectoriels.

« Il s’agit de la capacité à se préparer, à s’adapter et à résister aux risques climatiques, ainsi qu’à reconstruire après les dommages causés par le climat », explique Olivia Markham. À titre d’exemple, elle a cité les systèmes de surveillance permettant de prévoir les inondations et la modernisation des bâtiments pour qu’ils résistent aux conditions météorologiques extrêmes.

« Nous constatons déjà une augmentation de la demande de produits et de services qui renforcent la résilience climatique, mentionne Olivia Markham. Il se peut que les marchés n’apprécient pas à sa juste valeur la façon dont ce thème peut devenir un thème d’investissement courant au fil du temps. »

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IG accroît son exposition au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-accroit-son-exposition-au-capital-investissement/ Thu, 21 Dec 2023 19:05:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98246 PRODUITS - Pour les portefeuilles privés Profil.

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IG Gestion de patrimoine ajoute un mandat de capital-investissement dans le Fonds privé d’actions internationales Profil, qui vise à permettre une diversification accrue grâce à une exposition aux placements dans des sociétés fermées.

Pour mener à bien ce placement, IG augmentera son exposition sous forme de capital-investissement en partenariat avec Northleaf IG European Private Equity Holdings, qui s’ajoute à ses autres engagements de capital-investissement réalisés par l’intermédiaire de BlackRock, Northleaf, Portage Ventures, Pacific Investment Management Company (PIMCO) et Sagard.

Les Portefeuilles privés Profil, qui commencent à 250 000 $ d’investissement, ont pour objectif d’offrir aux particuliers les mêmes occasions de gestion de patrimoine et de diversification que les grands fonds de capital, tels que les investisseurs institutionnels et les fonds de pension. Ils sont conçus de manière à offrir une diversification accrue et conviennent à des fins de protection du capital, de revenu et de croissance, indique IG.

En novembre, IG a lancé deux nouveaux portefeuilles de revenu mensuel bonifié et un Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu axés sur les revenus et les dividendes, qui ciblent une distribution annuelle stable de 5 % et 6 % respectivement. Placements Mackenzie agit à titre de sous-conseiller en valeurs pour les deux portefeuilles.

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Le Fonds équilibré de croissance mondial ouvert aux investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-fonds-equilibre-de-croissance-mondial-ouvert-aux-investisseurs/ Fri, 15 Dec 2023 13:10:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98138 PRODUITS – Gestion d’actifs CIBC vient de l’annoncer.

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Depuis le 4 décembre, les investisseurs peuvent acheter des parts du Fonds équilibré de croissance mondial CIBC.

Ce fonds regroupe l’expertise spécialisée de Walter Scott & Partners Limited en actions mondiales de croissance, celle de PIMCO Canada en titres à revenu fixe multisectoriels mondiaux et celle de Gestion d’actifs CIBC en titres à revenu fixe d’État mondiaux et en devises.

« Nous sommes extrêmement heureux d’offrir aux Canadiens un excellent moyen de tirer parti d’occasions de placement mondiales, assure David Scandiffio, président et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC. Le Fonds équilibré de croissance mondial CIBC offre un accès simplifié à des gestionnaires chevronnés dans les marchés mondiaux des actions et des titres à revenu fixe. »

Les investisseurs intéressés peuvent avoir accès à davantage d’informations, sur ce site.

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Deux nouveaux titres à revenu fixe chez CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/deux-nouveaux-titres-a-revenu-fixe-chez-cibc/ Wed, 15 Jun 2022 12:14:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87582 PRODUITS - Ils seront gérés par PIMCO Canada.

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La Banque CIBC vient de lancer deux nouvelles solutions de titres à revenu fixe, un produit qui a la cote en ce temps de volatilité des marchés.

Ces deux nouveaux produits, qui seront gérés par PIMCO Canada, visent à procurer aux clients des résultats qui vont de la production d’un revenu à une modeste plus-value du capital à long terme.

Afin de satisfaire aux préférences des investisseurs en matière de profil risque-rendement, CIBC offre deux types de fonds.

Le Fonds de titres à revenu fixe diversifié CIBC sera une option pour les investisseurs qui recherchent un placement en obligations offrant le potentiel de générer un flux de revenu constant et mettant l’accent sur les titres à revenu fixe de grande qualité. Le Fonds investit principalement dans des parts d’un fonds sous-jacent, le Fonds de revenu mensuel PIMCO.

Quant au Fonds de créances mondiales CIBC, il convient aux investisseurs qui cherchent à tirer parti des occasions offertes par les obligations mondiales pouvant procurer un avantage supplémentaire sur le plan des taux par rapport aux obligations gouvernementales des marchés développés. Ces secteurs comprennent principalement des obligations de première qualité, des obligations à rendement élevé et des obligations des marchés émergents, ainsi que d’autres titres de créance qui semblent offrir une valeur relative.

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Des placements obligataires judicieux ont propulsé les entreprises en tête du classement annuel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-placements-obligataires-judicieux-ont-propulse-les-entreprises-en-tete-du-classement-annuel/ Tue, 22 Feb 2022 15:07:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85346 Les actions des secteurs de l'énergie, des banques et de l'immobilier ont également enregistré de bonnes performances en 2021.

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Les investisseurs en actions ont obtenu des résultats inattendus en 2021, grâce à une croissance économique plus forte que prévu. Mais l’inflation a fait son apparition, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la forte demande de biens ayant fait grimper les prix. Cela a eu pour effet d’accroître les prévisions de hausse des taux d’intérêt cette année.

Les grands gagnants ont été les valeurs énergétiques, en hausse de 41,8 % au niveau mondial, les banques, en hausse de 31,7 %, et les actions immobilières, en hausse de 29,6 %.

Ensemble, ces facteurs ont donné lieu à une liste des familles de fonds communs de placement canadiens les plus performants bien différente de ce qu’elle était récemment, lorsque des sélectionneurs d’actions comme Mawer Investment Management Ltd. de Calgary, Fidelity Investments Canada ULC, Dynamic Funds et Gestion d’investissement Manuvie (Canada) dominaient. (Toutes les sociétés sont basées à Toronto, sauf indication contraire.)

En 2021, trois familles de fonds relativement petites étaient en tête de liste :

  1. Gestion de patrimoine EdgePoint,
  2. PIMCO Canada Corp.
  3. et ATB Investment Management Inc. d’Edmonton.

Toutes trois avaient au moins 90 % de leurs actifs sous gestion (ASG) à long terme détenus dans des fonds classés dans le premier ou le deuxième quartile pour l’année se terminant le 31 décembre 2021, selon Morningstar Canada. Il est intéressant de noter que le rendement élevé des fonds à revenu fixe a permis à PIMCO et à ATB de se hisser près du sommet de la liste.

En revanche, Manuvie n’avait que 60,0 % de l’actif sous gestion détenu dans des fonds au rendement supérieur à la moyenne, Mawer en avait 43,4 %, Dynamic en avait 30,8 % et Fidelity en avait 22,9 %.

Parmi les grandes familles de fonds, la plus performante a été Dimensional Fund Advisors Canada Inc. avec 76,9 %, suivie de CI Investments Inc. (74,7 %) et Placements Banque Nationale Inc. (72.0%). Les autres familles de fonds dont 60 % ou plus de l’actif sous gestion était détenu dans des fonds supérieurs à la moyenne en 2021 étaient celles de HSBC Global Asset Management (Canada) Ltd. basée à Vancouver, Fonds Mutuels TD et Manuvie.

Voici un aperçu de certaines des familles de fonds les plus performantes et de quelques-unes qui ont accusé un retard :

Edgepoint Wealth Management. Morningstar évalue quatre des fonds de la famille. Ceux-ci sont classés dans les catégories suivantes : grandes capitalisations canadiennes, allocation dynamique canadienne, allocation dynamique mondiale et moyennes/petites capitalisations mondiales. La société a refusé d’être interrogée tant que ses rendements sur 10 ans ne se situent pas dans le quartile supérieur. La famille de fonds n’avait aucun ASG dans les fonds à rendement supérieur à la moyenne en 2020 et seulement 14,7 % en 2019.

PIMCO Canada. Cette famille de fonds est dominée par le Fonds de revenu mensuel PIMCO, qui détenait 22,4 milliards de dollars (G$) (87,9 %) des 25,5 G$ d’ASG de la famille au 31 décembre. Les différentes versions du fonds ont obtenu des rendements positifs au cours d’une année où le rendement moyen des fonds à revenu fixe mondiaux canadiens a été de -1,6 %. Alfred Murata, directeur général et gestionnaire de portefeuille, a déclaré que PIMCO a bénéficié du fait qu’elle s’est concentrée sur les durées à court terme.

ATB. Cette famille de fonds a également bénéficié de la bonne performance des titres à revenu fixe, a déclaré le président Brett Kimak. La stratégie était « une durée plus courte avec des positions de crédit à rendement plus élevé par rapport à l’indice de référence [l’indice obligataire universel FTSE] ». Il a expliqué que l’indice est composé d’environ 75 % de positions gouvernementales à faible rendement, « alors que nous étions plus proches de 10 % de positions gouvernementales et de 90 % de positions de crédit [d’entreprise] dans notre portefeuille ».

CI Investments. La performance de la famille de fonds a augmenté de manière significative en 2021, avec 74,7% de l’ASG détenu dans des fonds à performance supérieure à la moyenne, contre une moyenne de 45,6% au cours des sept années précédentes.

Marc-André Lewis, responsable de la gestion des investissements chez CI Global Asset Management, a attribué la forte performance de 2021 à un changement majeur dans l’ensemble de la plateforme d’investissement de CI.

« Nous avions l’habitude de fonctionner comme des boutiques et des silos, où notre échelle était limitée à la boutique individuelle. Nous avons maintenant une seule équipe intégrée de gestion des investissements, rapporte-t-il. Nous pensons que cette approche fondamentalement différente permet une meilleure collaboration et un meilleur partage des informations, et a directement conduit à de meilleurs résultats d’investissement. »

Banque Nationale Investissements. Terry Dimock, gestionnaire de portefeuille en chef, a déclaré que l’inclusion de l’analyse ESG était bénéfique l’année dernière. « Nous croyons fermement que cela aide les gestionnaires de fonds à augmenter les rendements ajustés au risque. » Par exemple, en décembre, un gestionnaire a vendu une position dans la société Koninklijke Vopak NV, basée aux Pays-Bas, « après des départs abrupts dans la haute direction », explique Terry Dimock. « En l’absence d’un plan de succession adéquat, on estimait que la gouvernance était fortement compromise et que l’exécution du plan stratégique de l’entreprise était à risque. »

La famille de fonds fait appel à des gestionnaires de portefeuille tiers pour 90 % de ses fonds. « Nous croyons qu’il faut choisir parmi les meilleurs au monde, affirme Terry Dimock. Nous recherchons des organisations solides, des équipes avec la bonne quantité d’expérience, l’efficacité et une bonne analyse ESG. » Les gestionnaires de portefeuille sont évalués chaque mois.

HSBC GAM (Canada). Le directeur des investissements Jim Huggan rapporte que les fonds multi-actifs de la société ont commencé l’année en surpondérant les actions canadiennes, en surpondérant plus modestement les actions américaines et en sous-pondérant les marchés émergents. Au fur et à mesure que l’année avançait, HSBC Canada a réduit ses positions canadiennes à plusieurs reprises, plaçant une grande partie de ces liquidités dans des titres à revenu fixe à court terme – principalement des hypothèques et des titres à haut rendement.

À la fin de l’année, les fonds étaient toujours surpondérés en actions canadiennes et américaines. Jim Huggan sous-pondère toujours les marchés émergents, mais prévoit d’augmenter son exposition si la croissance économique s’améliore, notamment en Chine.

Fonds Mutuels TD. David Sykes, responsable des actions publiques chez Gestion de Placements TD Inc. a déclaré que les fonds de TD avaient généralement une surpondération « très importante » dans les banques américaines et canadiennes, et une surpondération considérable dans l’énergie.

Franklin Templeton. C’est une autre société qui a obtenu de bons résultats dans le domaine des titres à revenu fixe. L’un des trois grands fonds de Franklin affichant une performance supérieure à la moyenne était le Franklin Bisset Core Plus Bond Fund, avec 2,1 G$ d’ASG au 31 décembre. Les deux autres étaient le Fonds d’actions canadiennes Franklin Bisset (2,8 G$) et le Portefeuille équilibré de croissance Franklin Quotential (2,4 G$).

La société a un style de placement ascendant. Les Stelmach, premier vice-président et gestionnaire de portefeuille du Fonds canadien de dividendes Franklin Bissett, mentionne deux actions qui ont eu un rendement « exceptionnel » dans ce fonds de dividendes : la société énergétique ARC Resources Ltd. et la société de redevances pétrolières et gazières Freehold Royalties Ltd. (toutes deux basées à Calgary).

ARC a fusionné avec Seven Generations Energy Ltd. en 2021, a augmenté son dividende à deux reprises et a exécuté une offre d’émission dans le cours normal des activités pour 10 % de ses actions. Freehold a également augmenté son dividende à plusieurs reprises, selon Les Stelmach, et a vu une activité accrue sur ses terres, grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz.

Malgré les forts gains enregistrés en 2021, précise Les Stelmach, les actions du secteur de l’énergie, « qui se négocient encore à des multiples historiquement bas malgré une forte rentabilité et une capacité accrue à verser des dividendes et à racheter des actions, restent intéressantes pour nous ».

Mawer Investment Management. Il s’agit d’une année relativement basse pour Mawer, dont la moyenne de 86,6 % de l’ASG était détenue dans des fonds à performance supérieure à la moyenne au cours des sept années précédentes. Mais les 43,4 % d’actifs sous gestion détenus dans des fonds supérieurs à la moyenne en 2021 sont toujours en avance sur les autres sociétés de sélection de titres. Paul Moroz, directeur de l’information, a déclaré que les fonds internationaux de la société sont généralement faibles en matière de banques et d’énergie, mais la famille a bénéficié des actions bancaires dans son fonds d’actions canadiennes. Les participations dans les grandes entreprises technologiques américaines ont également bien marché.

Parmi les actions détenues par Mawer qui se sont bien comportées, citons Bunzl PLC, une société de distribution basée au Royaume-Uni (hausse de 16 %) et Intercontinental Exchange Inc. basée en Géorgie, un opérateur d’échanges financiers et de matières premières (hausse de 18 %).

Fidelity Investments Canada. Kelly Creelman, première vice-présidente, produits et marketing, concède que 2021 a été une année difficile. Les investisseurs ne recherchaient pas des sociétés de qualité, mais plutôt des facteurs de marché. Cela a mis les investisseurs en porte-à-faux avec Fidelity, dont les gestionnaires de portefeuille se concentrent sur la sélection de titres de qualité.

Certaines sélections ont bien fonctionné. Parmi celles-ci, citons la société californienne Williams-Sonoma Inc. (+ 66,1 %), la société texane de construction de maisons DR Horton Inc. (+ 57,4 %) et la société californienne Nvidia Corp. (hausse de 125,3 %). Creelman a noté que Nvidia, qui fabrique des puces informatiques, a bénéficié d’une pénurie.

Kelly Creelman estime que les investisseurs pourraient revenir aux actions de qualité cette année, ajoutant que beaucoup de valorisations ont été comprimées, créant ainsi « d’excellentes opportunités d’achat ».

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Des dirigeants exposent leur avis https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/des-dirigeants-exposent-leur-avis/ Wed, 13 Oct 2021 04:26:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82673 Les conseillers ont besoin de leur équipe.

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« Avoir des services pour les clients riches est le nerf de la guerre », dit un conseiller sondé. Il y a fort à parier que les dirigeants de courtiers l’ont compris, considérant la part importante des clients fortunés dans les revenus et les actifs des courtiers. Voici l’avis que certains d’entre eux ont exprimé au printemps dernier.

Chez Valeurs mobilières Desjardins, on peut compter sur la collaboration avec les différentes unités d’affaires au sein du Mouvement Desjardins afin d’offrir un service personnalisé au client qui comprend la planification financière, fiscale, successorale, des placements et la gestion de dette, selon Marjorie Minet, vice-présidente, Services-conseils en gestion de patrimoine au Mouvement Desjardins.

« En gestion de patrimoine, on ne peut être bon que si on travaille en équipe », disait-elle en avril, soulignant ses liens avec le secteur du financement aux entreprises. « Pour une famille fortunée en affaires, ça nous permet une prise en charge naturelle du dossier et d’être en mode [plan] sur mesure », ajoutait-elle. Il n’y a pas de seuil ferme d’actif minimal à investir pour avoir accès aux services. « Je veux aider des entrepreneurs qui ont un niveau d’actif intéressant et surtout une entreprise qui a une grande valeur sur le marché. »

Chez CIBC Wood Gundy, on a mis au service des clients davantage de planificateurs financiers et de spécialistes en planification successorale issus du Trust CIBC, d’après Charles Martel, directeur général et chef régional de CIBC Gestion privée de patrimoine et Wood Gundy. Le seuil d’actif pour obtenir un plan financier provenant de ces ressources est de 1 M$. « C’est un service qui n’est pas facturé à nos conseillers, contrairement à d’autres firmes où les CP vont se demander si dépenser de 1 000 $ à 3 000 $ pour un plan financier en vaut la peine », notait-il en avril.

En 2020, ce courtier a lancé un bureau de services familiaux pour les clients ayant 25 M$ et plus. « On a des services haut de gamme. Plusieurs conseillers ont reçu une formation pour bien positionner ces services. Il y a un beau momentum », disait-il.

Chez iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP, ex-iA Valeurs mobilières), plusieurs conseillers nouent des relations avec des spécialistes à l’externe, comme le mentionne ce répondant : « Le conseiller est indépendant. C’est à lui de trouver ses outils. »

Stéphan Bourbonnais, président d’iAGPP, veut de la nouveauté. Ce printemps, il travaillait sur un modèle afin de fournir un soutien additionnel en assurance et une expertise en planification financière et successorale plus complexe. Le modèle de partage de coûts n’a pas été précisé. « Beaucoup d’enfants de clients fortunés résident à l’extérieur du pays. Si on veut s’assurer de garder ces actifs, on regarde aussi afin d’avoir un partenariat avec une firme américaine », expliquait-il en avril.

IG Gestion de patrimoine (IGGP) récolte les fruits d’une démarche entamée il y a quelques années pour servir les clients fortunés. Selon celle-ci, des spécialistes interagissent avec des clients ciblés (entrepreneurs, professionnels, cadres supérieurs, etc.) afin d’aider les conseillers à livrer une offre de planification financière intégrée dans leurs bureaux régionaux.

« On attire de plus en plus de clients ciblés », disait en mai Claude Paquin, président d’IGGP au Québec, qui souligne qu’il en ressort des solutions personnalisées. De plus, la société a confié des mandats de gestion spécifiques à BlackRock et PIMCO ainsi qu’à Northleaf Capital Partners, gestionnaire spécialisé dans les capitaux propres privés et l’infrastructure.

« Chez les clients à valeur nette élevée, le besoin est de plus en plus grand pour ces produits. On a diversifié notre gamme de produits et il y a énormément de projets pour le faire encore », notait Claude Paquin.

En 2018, SFL Gestion de patrimoine a entrepris un virage afin de cibler les clients aisés et fortunés. Pour soutenir les conseillers, le courtier a créé un service en ligne de réponse à leurs questions, leur a offert de la formation ainsi que de la planification financière plus poussée pour laquelle le client paie des frais.

« La pandémie nous a apporté un meilleur accès à ces experts. On est en mesure de faire la collecte de données durant un rendez-vous virtuel où l’expert accompagne le conseiller, procède aux ajustements et aux recommandations », expliquait en mai André Langlois, vice-président principal, Ventes et Distribution, Réseaux indépendants au Mouvement Desjardins. En plus de vanter le soutien des centres financiers, il souligne que le service centralisé de réponses « est une valeur ajoutée énorme ».

Chez Investia Services financiers, c’est la responsabilité du conseiller d’offrir du soutien pour sa clientèle fortunée. On peut utiliser les experts en fiscalité d’iA Groupe financier, mais ça ne fait pas partie de l’offre de services standard, disait Louis H. DeConinck, président d’Investia, en mai : « La plupart du temps, le conseiller qui a un client fortuné a accès à son comptable, à son fiscaliste, à son réseau. Souvent, le conseiller indépendant aura aussi développé son propre réseau [d’experts]. »

Un conseiller d’Investia se réjouit d’offrir depuis mars des fonds négociés en Bourse à ses clients riches, car ces fonds l’aident à diminuer l’ensemble de ses frais, ce qui rend son offre globale concurrentielle. On comprend que bâtir un portefeuille à faibles frais réduit le coût total pour le client tout en protégeant en quelque sorte la rémunération pour le conseil financier. Louis H. DeConinck juge quant à lui qu’il s’agit de deux débats indépendants l’un de l’autre. Il est ravi de proposer désormais des produits que ces clients demandent.

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Pimco agrandit son équipe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pimco-agrandit-son-equipe/ Tue, 14 Sep 2021 12:08:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81855 Pour répondre à la demande des investisseurs.

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L’effectif du bureau montréalais du géant mondial des obligations Pimco passe de deux à six employés. La direction estime que ce chiffre devrait grimper à dix employés dans les 12 prochains mois. L’équipe s’agrandit afin de s’occuper de la clientèle de détail.

« Notre présence au Québec en est une de gestion des relations clients. Ce n’est pas ici qu’on gère les portefeuilles », déclare Patrice Denis, vice-président exécutif et responsable du volet institutionnel au pays chez Pimco, à La Presse.

« La demande est là. Le travail est là, commente Patrice Denis. Les gens ont besoin d’actifs sécuritaires dans leurs portefeuilles pour différentes raisons. Ils peuvent être à la retraite ou près de la retraite, par exemple. Les obligations ont encore une place. »

La clientèle de détail de Pimco est constituée de familles fortunées et de clients de courtiers associés au réseau bancaire. « Notre effort est surtout concentré autour des courtiers associés aux grandes maisons de distribution », rapporte Patrice Denis.

En une décennie, l’actif sous gestion de Pimco est passé de 7 milliards de dollars (G$) à 56,8 G$.

Patrice Denis affirme que les consommateurs se tournent vers Pimco « pour tirer avantage d’un éventail plus large de stratégies ». La firme, qui agit à titre de prêteur dans des projets immobiliers commerciaux, propose ainsi des placements alternatifs et investit sur les marchés internationaux.

Avant la pandémie, les obligations gouvernementales provinciales canadiennes étaient populaires, mais maintenant que les taux sont bas, ce n’est plus le cas.

Le produit le plus populaire de la firme est son fonds de revenu mensuel. « C’est le fonds avec lequel on a vu le plus de croissance dans notre clientèle détail. On ouvre les marchés publics mondiaux pour tenter de générer des rendements stables et plus intéressants que ce qu’on pourrait aller chercher au Canada », explique Patrice Denis.

Ce dernier vise un revenu annuel stable de 4 % à 5 %.

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Les obligations liées au développement durable ont la cote https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-obligations-liees-au-developpement-durable-ont-la-cote/ Wed, 11 Aug 2021 12:18:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81394 Les émissions devraient atteindre 1 000 G$ US dans le monde cette année.

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En date du 21 juillet dernier, les émetteurs ont vendu 13,6 milliards de dollars (G$) d’obligations ESG (environnement, société, gouvernance), soit presque autant que les 15,8 G$ vendus durant toute l’année dernière, un record en bonne voie d’être dépassé, rapporte le Financial Post en citant les chiffres de FP Data.

La demande des investisseurs pour les produits ESG s’accélère en raison notamment de la pandémie qui a mis les projecteurs sur les changements climatiques. Conséquemment, les entreprises et les gouvernements cherchent des moyens de financer leur transition vers des opérations plus propres et plus équitables, écrit la journaliste Stefanie Marotta.

La tendance est mondiale. Les émissions de titres de créance durables devraient atteindre plus de 1 000 G$ US en 2021, une augmentation de 30 % par rapport à l’année dernière, selon un rapport de l’Institute of International Finance.

Obligations vertes

Les entreprises et les gouvernements n’ont plus le choix de mettre en place une stratégie ESG. Telus a déjà franchi le pas et est devenue la première entreprise canadienne à émettre des obligations liées au développement durable. Cela lui a permis de lever 750 M$ en obligations avec un taux d’intérêt variable en fonction des objectifs atteints par l’entreprise. Il sera beaucoup plus élevé si elle ne réussit pas à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

En juin, c’était autour d’Enbridge de vendre pour 1G$ US d’obligations vertes qui visaient des objectifs de réduction des émissions de carbone et d’inclusion de la main-d’œuvre de même que le financement de projets d’investissement et le remboursement de la dette.

La flexibilité dans la façon dont les entreprises allouent les fonds, c’est là le grand avantage des obligations. Ce qui fait dire à Melissa Menzies, directrice associée de la finance durable à la Banque Scotia, que d’autres entreprises du secteur du pétrole et du gaz devraient suivre l’exemple d’Enbridge afin de répondre aux exigences des investisseurs en matière de développement durable.

Le mouvement s’est aussi élargi aux institutions financières, les six grandes banques canadiennes s’étant lancées dans les émissions ESG, ainsi qu’aux promoteurs immobiliers. Selon le Financial Post, Allied Properties REIT a émis 600 M$ d’obligations vertes en février dernier, soit la plus importante émission d’obligations ESG d’une société immobilière au cours des deux dernières années. En juin, Dream Industrial Real Estate Investment Trust en a vendu pour 400 M$.

Le fait que des gestionnaires de fonds mondiaux tels que BlackRock et PIMCO mettent davantage l’accent sur les investissements axés sur l’ESG a marqué un tournant dans le marché de l’investissement durable. Plusieurs caisses de retraite canadiennes, dont le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et la Caisse de dépôt et placement du Québec, incitent dorénavant les entreprises à normaliser leurs divulgations ESG pour les aider à évaluer les risques lors de leurs investissements.

Il est encore trop tôt pour savoir si les obligations vertes seront réellement efficaces pour encourager les entreprises à atteindre leurs objectifs. La perspective de rater la cible devrait être un incitatif pour les pousser à tenir leurs promesses. C’est leur réputation qu’elles mettent en jeu. Telus en est sûrement bien consciente. C’est sans parler de l’impact financier si elle doit payer des intérêts supplémentaires, conclut l’article.

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