Placement Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 13 Aug 2024 13:26:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placement Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’angle mort des FNB de répartition d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/langle-mort-des-fnb-de-repartition-dactifs/ Wed, 14 Aug 2024 10:06:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102146 FOCUS FNB - Ils sont à la fois les amis et les ennemis des conseillers.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actif ont de quoi piquer la curiosité des conseillers.

Ces fonds, souvent composés d’autres FNB, visent à maintenir une pondération cible de diverses catégories d’actifs et sont rééquilibrés en continu par leur émetteur. Leur allocation d’actifs peut aller d’un portefeuille conservateur à un portefeuille investi 100 % en actions, en passant par un portefeuille équilibré entre actions et obligations.

Aussi désignés FNB équilibrés ou d’allocation d’actifs, ces fonds semblent indifférents aux performances passées des différentes catégories d’actifs et récoltent beau temps mauvais temps des créations nettes significatives, comme l’indique Valeurs mobilières TD, dans une récente analyse de ces fonds.

Pour les sept premiers mois de 2024, cette catégorie de FNB affichait 2,9 milliards de dollars (G$) de créations nettes, selon Banque Nationale Marchés financiers. À la fin de juillet 2024, ces FNB totalisaient 24,1 G$ d’actifs sous gestion, soit 5,2 % de l’ensemble des actifs en FNB au Canada. Ce type de fonds a conservé sa part de marché depuis juillet 2022.

« Aujourd’hui, ce groupe de 67 FNB d’allocation d’actifs au Canada a atteint une valeur de 25 G$, un chiffre qui continue de croître comme de la mauvaise herbe chaque mois. Ces éternels fonds en croissance ont connu dernièrement un regain d’afflux de la part des investisseurs individuels qui recherchent un guichet unique pour leur portefeuille et des conseillers qui gèrent des comptes plus modestes », écrit Valeurs mobilières TD dans son étude.

Ces FNB peuvent offrir des avantages tout en présentant certains inconvénients pour les conseillers. Ils peuvent être utiles en fournissant une solution à faible coût pour les petits comptes, comme lorsque les conseillers acceptent de s’occuper des enfants majeurs de leurs clients fortunés. Cependant, étant conçus entre autres pour concurrencer les robots-conseillers, ces FNB peuvent indirectement faire compétition aux conseillers dans le segment de la clientèle de détail.

Voici d’autres éléments intéressants à propos de ces FNB.

Populaires auprès des investisseurs de détail

Les FNB de répartition d’actifs sont particulièrement populaires parmi les clients de détail. En effet, en analysant les transactions et en les triant en fonction de leur taille, Valeurs mobilières TD estime qu’environ 60 % des acheteurs de ces FNB sont des clients de détails ou des investisseurs autonomes qui utilisent des courtiers en ligne ou à escompte.

Par exemple, les FNB iShares Core Equity ETF Portfolio (XEQT CN) ou le Vanguard All-Equity ETF Portfolio (VEQT CN) sont parmi les plus en demande parmi les FNB de répartition d’actif, selon Valeurs mobilières TD. Les investisseurs autonomes les privilégient pour obtenir un portefeuille diversifié à travers un seul produit d’investissement.

À la TD, plus de 91 % des actifs sous gestion des FNB de répartition de l’actif sont détenus par les clients dans des comptes de courtage à escompte/en ligne, tandis que les clients des services de courtage traditionnel (habituellement des comptes d’investissement plus importants) détiennent moins de 9 % de ces FNB.

« La majorité des actifs des FNB de répartition d’actif du premier segment sont concentrés dans des portefeuilles de croissance et d’actions, tandis que les FNB de répartition de l’actif équilibrés sont populaires auprès des conseillers en tant que solutions pour les petits comptes », lit-on dans l’étude.

Marché concentré

Les principaux émetteurs de fonds du marché canadien des FNB sont également des acteurs importants dans le marché des FNB d’allocation d’actifs. En effet, les trois principaux acteurs de ce marché (Vanguard, RBC iShares et Fidelity) occupent 93 % du marché total. Vanguard a la part du lion, avec 52 % de l’actif, suivi de RBC iShares (31 %), Fidelity (8 %) et BMO (3 %), selon Valeurs mobilières TD.

Parmi les FNB d’allocation d’actifs les plus populaires, ceux de type croissance et 100 % actions détiennent chacun une part de marché de 33 %. Ils sont suivis par les FNB équilibrés avec 23 % de part de marché, et les FNB de portefeuilles conservateurs, qui représentent 5 %, selon les données du courtier.

Fonds à frais bas

Les frais de gestion des FNB de répartition d’actifs restent généralement supérieurs aux frais de leurs fonds sous-jacents, mais relativement bas par rapport aux FNB gérés activement. Par exemple, Vanguard offre une gamme de cinq FNB d’allocation d’actifs dont les frais de gestion sont de 0,22 % et dont leurs actifs sous gestion sont des FNB indiciels provenant de leur gamme interne. RBC iShares et BMO ont une gamme de huit fonds et sept fonds, respectivement, ayant chacun des frais de gestion de 0,18 %. Ils sont aussi construits à partir de FNB indiciels provenant de leur gamme interne.

Par contre, chez Fidelity, leur gamme de quatre FNB de répartition d’actifs comporte des frais de gestion variant de 0,35 % à 0,39 %. Ils sont composés à la fois de FNB indiciels et de FNB à gestion active provenant de leur gamme interne.

Parmi les huit autres familles de FNB de répartition d’actif, provenant d’autant d’émetteurs, les frais de gestion varient de 0,15 % à 0,75 %, selon Valeurs mobilières TD.

Médias sociaux et stratégies de différenciation

La concurrence étant vive sur ce plan, les émetteurs de fonds tentent de se différencier de diverses manières. L’une d’elles est la place des médias sociaux, sachant que les investisseurs autonomes y discutent activement de FNB.

« Aujourd’hui, de nombreux investisseurs autonomes discutent activement en ligne du secteur des FNB, y compris des FNB d’allocation d’actifs, indique Valeurs mobilières TD. La présence de ces FNB et de leurs symboles boursiers sur divers médias sociaux sensibilise la communauté des investisseurs autonomes et suscite parfois des comportements proches de l’esprit grégaire. À titre d’exemple, XEQT et VGRO ont tous deux de nombreux adeptes sur Reddit, ce qui peut expliquer l’intérêt soutenu et les entrées nettes vers ces FNB. »

D’autres facteurs de différenciation sont le portefeuille sous-jacent des FNB d’allocation d’actif comme tel. La croissance rapide des FNB du genre chez Fidelity s’explique parce qu’on y trouve une part de FNB de cryptoactifs, ce qui n’est pas le cas des émetteurs concurrents.

« Fidelity a bénéficié de la forte performance des cryptomonnaies cette année, enregistrant une très forte croissance et une bonne performance de ses FNB d’allocation d’actifs », selon Valeurs mobilières TD.

En 2023 et 2024, deux émetteurs (Global X et Harvest) ont également lancé des FNB d’options d’achat couvertes et d’allocation d’actifs améliorée au Canada, lit-on dans la note.

« Bien qu’il soit encore tôt, ces produits pourraient stimuler la croissance des FNB d’allocation d’actifs au Canada, étant donné que la base d’investisseurs est centrée sur le taux de distribution ou la croissance. »

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FNB pour les amoureux des dividendes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-pour-les-amoureux-des-dividendes/ Wed, 14 Feb 2024 01:16:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98960 FOCUS FNB - On les trouve dans les fonds actifs, passifs et basés sur des facteurs.

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Les quelque deux douzaines de fonds négociés en Bourse (FNB) de la catégorie des actions canadiennes de dividende et de revenu forment un microcosme de l’univers général des FNB.

Les fonds passifs basés sur la capitalisation boursière adoptent une approche traditionnelle. À l’autre extrémité du spectre des stratégies, on trouve les mandats entièrement actifs, une nouvelle catégorie de FNB historiquement associée aux fonds communs de placement.

Les approches à bêta stratégiques se situent quelque part entre les deux. Ni passives ni totalement actives, elles reposent sur la sélection de facteurs quantifiables.

Comme l’indiquent les performances passées, chacune de ces trois stratégies principales – passive, pleinement active et fondée sur des facteurs – peut générer des rendements supérieurs à la moyenne.

L’une des stratégies les plus simples, et parmi les plus efficaces au cours des dix dernières années, est celle du Vanguard FNB indiciel FTSE canadien à dividende élevé (VDY), ayant un actif de 2,4 milliards de dollars (G$).

Tout d’abord, la stratégie classe les actions de grande, moyenne et petite capitalisation en fonction de leurs prévisions annuelles de rendement des dividendes. Elle descend ensuite dans la liste jusqu’à ce que la capitalisation boursière combinée représente 50 % de l’univers total. Enfin, les actions qui atteignent ce seuil sont pondérées en fonction de leur capitalisation boursière.

« Il s’agit d’une méthodologie simple qui a résisté à l’épreuve du temps », observe Sal D’Angelo, responsable des produits chez Placements Vanguard Canada, société basée à Toronto.

Sal D’Angelo note que le FNB se situe dans le quartile supérieur de son groupe de référence sur les trois, cinq et dix dernières années. Et ce, malgré le fait que la stratégie ne tente pas de sélectionner les titres en fonction d’attributs de qualité telles que la croissance des dividendes, la solidité financière ou les ratios de distribution.

Selon Sal D’Angelo, le coût est un facteur important pour expliquer les bonnes performances du FNB. Son ratio de frais de gestion (RFG) de 0,22 % est l’un des plus bas de sa catégorie, et cet avantage en matière de coûts s’est accru au fil du temps.

La forte pondération du FNB Vanguard en titres de sociétés financières et énergétiques – actuellement 56 % et 28 %, respectivement – joue également en sa faveur, car ces secteurs se sont bien comportés historiquement, souligne Sal D’Angelo. Mais cela fait en sorte que le portefeuille est soumis à un risque de concentration sectorielle plus élevé que certains de ses concurrents.

Le FNB actif de dividendes canadiens Dynamique (DXC), géré par la société torontoise Gestion d’actifs 1832 et dont la valeur de l’actif s’élève à 180 millions de dollars (M$), adopte une approche radicalement différente de l’investissement dans les dividendes.

Le rendement en dividendes est « la dernière partie du processus », mentionne le gestionnaire principal Don Simpson, et l’équipe de Dynamique ne s’appuie pas sur des critères quantitatifs. Elle s’attache plutôt à identifier les entreprises bien gérées et rentables qui peuvent augmenter leurs dividendes et générer des rendements totaux supérieurs au fil du temps.

« Chaque fois que l’on présente le rendement comme la raison d’être d’un investissement, rapporte Don Simpson, on se retrouve souvent dans des situations où les gens se demandent simplement comment ils peuvent continuer à payer le dividende, plutôt que comment l’entreprise va continuer à croître. »

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Les gestionnaires d’actifs anticipent des gains grâce aux obligations et à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-gestionnaires-dactifs-anticipent-des-gains-grace-aux-obligations-et-a-lia/ Wed, 10 Jan 2024 11:23:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98367 FOCUS FNB - Les fournisseurs de FNB privilégient les titres à revenu fixe et la gestion active dans leurs perspectives pour 2024.

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Les perspectives haussières relatives aux obligations, les opportunités de croissance dans l’intelligence artificielle (IA), ainsi que la transition énergétique, figurent parmi les thèmes récurrents des prévisions 2024 des fournisseurs de fonds d’investissement.

« En raison des valorisations actuelles, des perspectives de croissance économique difficile et de la diminution de l’inflation, nous pensons que les obligations ont rarement semblé plus intéressantes que les actions », indique un rapport d’allocation d’actifs publié par la société américaine Pacific Investment Management Co. LLC, dont le siège social se trouve aux États-Unis. Connue pour être l’un des principaux gestionnaires d’obligations, la société PIMCO propose six fonds négociés en Bourse (FNB) cotés au Canada.

Les stratèges de PIMCO affirment qu’historiquement, lorsque les obligations de haute qualité enregistraient des rendements moyens similaires aux niveaux actuels, une surperformance s’ensuivait au cours des cinq années suivantes. En revanche, le ratio cours-bénéfice corrigé des variations cycliques des actions a eu tendance à être associé à une sous-performance à long terme.

D’autres fervents défenseurs de l’argument de l’évaluation favorisant les obligations plutôt que les actions sont les stratèges de l’allocation d’actifs du groupe américain Vanguard Group Inc, la société mère du fournisseur de FNB Vanguard Investments Canada Inc., établie à Toronto.

Selon les perspectives de marché de Vanguard pour 2024, la hausse des taux d’intérêt a entraîné une augmentation substantielle des rendements attendus pour les titres à revenu fixe. Les taux élevés ont également comprimé la prime de risque des actions, qui correspond au rendement supérieur attendu des actions.

Cela a entraîné un changement radical du modèle tactique de Vanguard, basé sur l’évaluation, connu comme l’allocation d’actifs variable dans le temps (time-varying asset allocation (TVAA)). D’une pondération neutre de 50-50, le portefeuille modèle TVAA est passé à 68% de titres à revenu fixe et seulement 32% d’actions. « Cette position reflète notre approche proactive visant à capturer la valeur tout en gérant le risque dans un paysage de marché dynamique », signale Vanguard.

Sur le marché des titres à revenu fixe, le comité de répartition des actifs de Gestion de Placements TD Inc. (GPTD) privilégie une légère surpondération des obligations d’État. Il est neutre à l’égard des obligations de sociétés de qualité, invoquant le resserrement des écarts qui a rendu ces titres de créance moins attrayants. Pour la même raison, GPTD sous-pondère les titres à revenu fixe à haut rendement et s’attend également à une détérioration des fondamentaux des crédits aux entreprises.

En ce qui concerne les actions canadiennes, l’investissement passif ne sera pas la meilleure solution en 2024, selon un stratège affilié à BlackRock Asset Management Canada Ltd, le plus grand fournisseur de FNB du pays, surtout connu pour ses FNB indiciels à marché large.

« L’incertitude et la dispersion accrues des rendements dans le nouveau régime appellent une approche plus active de la gestion des portefeuilles d’investissement », a déclaré Tara Iyer, stratège macroéconomique en chef pour l’Amérique du Nord au sein du BlackRock Investment Institute.

Les entreprises de grande qualité, dotées de modèles d’entreprise durables et de faibles ratios d’endettement, pourraient continuer à surperformer l’année prochaine, estime Tara Iyer, qui est basée à New York. Elle ajoute que les sociétés énergétiques canadiennes obtiennent de bons résultats auprès des indicateurs de qualité.

Bien que les titres à revenu fixe soient devenus plus attrayants, les actions mondiales devraient revenir aux moyennes à long terme et surpasser les obligations au cours des dix prochaines années, selon Franklin Templeton Investment Solutions (FTIS), une société basée à Toronto. Actuellement, le portefeuille de FTIS prévoit une surpondération des actions américaines et des actions des marchés émergents, ainsi qu’une sous-pondération du Canada et de l’Europe.

Malgré une forte croissance démographique, la faible croissance de la productivité reste un vent contraire pour le Canada, a déclaré Ian Riach, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille de FTIS, lors d’une réunion de conseillers en services financiers qui s’est tenue à Toronto en décembre. Le ratio du service de la dette des ménages au Canada, beaucoup plus élevé qu’aux États-Unis, constitue un autre motif de prudence.

Adoptant une position neutre à l’égard des actions canadiennes, les stratèges de GPTD ont déclaré qu’il reste à voir le plein effet de la hausse des taux sur les consommateurs et le marché de l’immobilier. « Toutefois, les flux de trésorerie disponibles élevés dans le secteur de l’énergie et les titres financiers relativement peu coûteux peuvent offrir des occasions intéressantes. »

Par ailleurs, selon la FTIS, la valeur des actions européennes semblent attrayantes, mais elles reflètent la faiblesse des données économiques, notamment les prévisions négatives concernant la croissance économique et les niveaux d’emploi. GPTD a déclaré que les actions internationales des marchés développés, en particulier en Europe, continuent de susciter des inquiétudes quant à la rentabilité des entreprises et au ralentissement des conditions macroéconomiques.

Les stratèges de BlackRock sont optimistes à l’égard du Japon, qui reste leur marché développé préféré, même après les fortes hausses enregistrées en 2023. BlackRock cite les valorisations attrayantes, la croissance des bénéfices et les réformes d’entreprise favorables aux actionnaires.

En ce qui concerne les marchés émergents, GPTD indique que les baisses de taux au Brésil et au Chili créent un potentiel d’amélioration de la croissance économique. Cette situation, conjuguée à des valorisations relativement faibles des actions, accroît l’attrait de ces marchés. Toutefois, GPTD est prudente à l’égard de la Chine en raison des difficultés persistantes du secteur de l’immobilier.

En ce qui concerne le critère clé de la rentabilité, le marché américain reste en tête, selon la FTIS, avec un rendement des capitaux propres nettement supérieur à celui des autres régions.

L’histoire est également du côté des investisseurs qui sont optimistes à l’égard des États-Unis en 2024, car les années d’élections présidentielles ont tendance à avoir des rendements boursiers positifs. Comme l’a noté BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA) dans ses prévisions, depuis 1952, l’indice S&P 500 n’a jamais baissé au cours d’une année où un président sortant était candidat à sa réélection.

« Les présidents ont tendance à utiliser tous les leviers politiques nécessaires pour stimuler l’économie, consolider leurs appuis et maximiser leurs chances d’être réélus », a déclaré Fred Demers, directeur des solutions multi-actifs de BMO GMA.

En outre, les États-Unis sont le principal acteur de l’un des principaux thèmes de croissance mondiale : l’impact transformateur de l’IA sur tous les aspects de l’économie. « Les entreprises technologiques, y compris les Sept Magnifiques, trouvent de nouveaux moyens d’étendre leurs activités déjà dominantes », selon Fred Demers. « Ne soyez pas surpris si les grandes entreprises technologiques restent en tête en 2024. »

La transition énergétique est une autre tendance mondiale prometteuse. Dans ses perspectives de marché, Placements Mackenzie prévoit qu’en 2024, les investissements et les progrès se poursuivront dans la production et le stockage de l’énergie solaire, ainsi que dans la fabrication et l’infrastructure des véhicules électriques. La technologie de capture du carbone pourrait également gagner en importance, selon Mackenzie.

Un thème connexe est la résilience climatique, avance Olivia Markham, une gestionnaire de portefeuille de BlackRock basée à Londres, en Angleterre, qui se spécialise dans les investissements thématiques et sectoriels.

« Il s’agit de la capacité à se préparer, à s’adapter et à résister aux risques climatiques, ainsi qu’à reconstruire après les dommages causés par le climat », explique Olivia Markham. À titre d’exemple, elle a cité les systèmes de surveillance permettant de prévoir les inondations et la modernisation des bâtiments pour qu’ils résistent aux conditions météorologiques extrêmes.

« Nous constatons déjà une augmentation de la demande de produits et de services qui renforcent la résilience climatique, mentionne Olivia Markham. Il se peut que les marchés n’apprécient pas à sa juste valeur la façon dont ce thème peut devenir un thème d’investissement courant au fil du temps. »

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Les millénariaux et les X mieux préparés à la retraite que les baby-boomers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-millenariaux-et-les-x-mieux-prepares-a-la-retraite-que-les-baby-boomers/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98136 Selon une étude de Vanguard.

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Contrairement aux idées reçues, les membres de la génération X et les millénariaux, qui ont la réputation d’être financièrement instables, seraient mieux préparés à la retraite que les baby-boomers, perçus comme plus fiables, selon un rapport de Vanguard analysé par Fortune.

Pour son étude, Vanguard a mesuré le pourcentage du revenu et de l’épargne de préretraite de ménages américains à différents niveaux de revenus nécessaires pour prendre une retraite confortable et la distance qui les sépare de cet objectif. Dans tous les ménages, à l’exception des ménages à plus faible revenu, les baby-boomers étaient moins bien lotis que les générations plus jeunes.

L’enquête ne prend en compte qu’une tranche d’âge réduite au sein des générations du millénaire, de la génération X et du baby-boom, car il aurait été trop difficile d’établir des projections précises pour l’ensemble de chaque génération, qui s’étend sur une vingtaine d’années, précise Fiona Greig, responsable mondiale de la recherche et de la politique d’investissement chez Vanguard et coauteure de l’étude. De plus, les chercheurs n’ont pris en compte que les avoirs financiers des ménages, tels que les actions, les liquidités et les obligations, et n’ont pas inclus le logement.

Contribution automatique au régime

L’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes générations sont mieux préparées à la retraite est qu’elles ont accès à des plans de retraite dotés de ressources plus sophistiquées par rapport à leurs aînés et de meilleures possibilités d’investissement, signale Fiona Greig.

Le régime de retraite américain 401(k) a connu plusieurs évolutions importantes ces dernières années, dont les cotisations automatiques, les augmentations régulières du montant des cotisations des employés et l’inclusion de fonds à date cible, indique la chercheuse. « Toutes ces évolutions signifient que même la personne la moins avisée sur le plan financier peut se retrouver avec un pécule de retraite viable, à condition d’y verser suffisamment d’argent. »

D’ailleurs, lorsque les entreprises proposent l’inscription automatique à un compte de retraite, 91 % des salariés éligibles y participent. Quand l’inscription devient facultative, ce chiffre tombe à 28 %, selon une autre étude citée par Vanguard.

Toutefois, les millénariaux et la génération X perdent l’avantage sur les baby-boomers dans les ménages américains les plus pauvres, car les personnes aux revenus les plus faibles n’ont pas accès aux plans de retraite des employeurs.

Utiliser la propriété comme levier

Les travailleurs confrontés à un manque d’argent pour leur retraite disposent de plusieurs options pour combler ce déficit, indique le rapport. Ils peuvent par exemple travailler plus longtemps. S’ils sont propriétaires de leur logement, une autre option consiste à puiser dans la valeur nette de la propriété. Selon Vanguard, l’utilisation de la valeur nette du logement pour combler le déficit de préparation à la retraite est « un levier puissant, même s’il est imparfait ». Le rapport cite deux options : souscrire un prêt hypothécaire inversé sur une maison entièrement payée ou vendre la maison pour déménager dans un endroit moins cher.

Pour les jeunes qui se sentent exclus du marché immobilier en raison de l’augmentation des prix des propriétés et de la flambée des taux d’intérêt, Steve Azoury, un planificateur financier interrogé par Fortune recommande d’envisager l’accession à la propriété dans le cadre du plan de retraite, au même titre que l’épargne. Les millénariaux « doivent simplement comprendre qu’une partie de leur portefeuille sera peut-être la maison », dit-il.

La coauteure de l’étude estime pour sa part que la possession d’un logement ne représente plus l’avantage financier d’autrefois, car elle risque d’enfermer une trop grande partie du patrimoine dans un seul actif dont la vente peut prendre du temps. « L’idée qu’il y aura une génération de personnes qui seront des locataires à vie, qui n’investiront pas dans un logement, mais qui construiront leur patrimoine et leur retraite avec des actifs financiers plutôt qu’avec des actifs immobiliers, n’est pas nécessairement une mauvaise chose », affirme l’experte.

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Nouveau mois d’afflux pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-mois-dafflux-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94462 FOCUS FNB – LES FNB d’actions canadiennes retrouvent la faveur des investisseurs.

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En mai, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré 2,6 milliards de dollars (G$) en créations nettes. Il s’agit d’une légère hausse par rapport au mois d’avril, où les créations nettes s’étaient chiffrées à 2,0 G$, selon une analyse de Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). L’actif géré cumulatif en FNB canadiens s’élevait à 339 G$ à la fin mai, comparativement à 344 G$ en avril.

Les FNB à revenu fixe ont continué à mener le bal avec des créations nettes de 1,9 G$, un niveau qui reste stable par rapport au mois précédent. Les FNB d’actions ont connu pour leur part des entrées nettes de 584 M$ après le mois dernier dans le rouge.

Les FNB du marché monétaire ont affiché un léger ralentissement en mai avec des créations nettes de 973 M$, sous la barre du milliard de dollars récolté le mois précédent, tandis que les FNB d’obligations canadiennes ont pris de la vigueur avec des entrées de 522 M$ comparativement à 419 M$ le mois précédent.

LES FNB d’actions canadiennes reprennent du galon

Les FNB d’actions ont renversé la tendance d’avril. Ils ont attiré des entrées de 640 M$ en mai par rapport à des rachats nets de 263 M$ un mois plus tôt, causées principalement par la baisse de la demande pour les FNB d’actions canadiennes et américaines.

Les FNB d’actions canadiennes ont toutefois repris du galon, avec des entrées nettes de 640 M$ en mai, après des rachats de 836 M$ en avril. Les FNB d’actions internationales ont moins bien performé, avec des entrées nettes de 433 M$, deux fois moins importantes par rapport à celles du mois précédent. Les marchés émergents (XEC) et le Japon (ZJPN, JAPN/B) ont réussi à tirer les marrons du feu, stimulés par les sommets historiques du marché boursier japonais, selon le rapport de BNMF.

Les FNB d’actions américaines ont continué leur dégringolade. Ils ont enregistré des sorties de 488 M$ le mois dernier, principalement du côté des FNB d’actions américaines à marché large (ZSP, XUS, XQQ). Depuis le début de l’année, les sorties des FNB d’actions américaines ont totalisé 1,6 G$.

Malgré les résultats décevants des grandes banques canadiennes au deuxième trimestre 2023, les FNB du secteur financier (ZEB, HMAX) ont bien performé en mai avec des entrées nettes de 323 M$, estime BNMF. « Le cours de leurs actions s’en est ressenti, mais les investisseurs en FNB n’ont pas été découragés », signalent ses analystes.

Les FNB d’actions du secteur financier, qui avaient fait l’objet d’une forte demande en mars (1,4 G$), avaient subi des sorties nettes de 206 M$ en avril, à la suite de la crise bancaire qui a entraîné les faillites des banques Silicon Valley, Signature et First Republic. Les FNB du secteur financier devancent actuellement ceux de l’énergie (75 M$) et des services publics (73 M$), qui avaient également subi des sorties de capitaux.

Les FNB d’actions thématiques enregistrent des entrées nettes de 20 M$. Le sous-secteur des FNB d’actions ESG est pour sa part passé dans le rouge (- 17 M$). Les FNB de matières premières et les FNB à effet de levier inversé restent plutôt stables.

De leur côté, les FNB de dividendes/revenus (VDY, IDIV/B) ont enregistré des entrées (254 M$), ce qui témoigne de la demande persistante de revenus de la part des investisseurs en actions, selon BNMF.

Quelques émetteurs de FNB ont concentré les flux entrants du mois de mai. La palme revient à RBC iShares, qui affiche des entrées nettes de 751 M$, suivie de Vanguard (379 M$), TD (298 M$) et Banque Nationale (260 M$). BMO et Mackenzie ont enregistré pour leur part de faibles rachats.

Enfin, le mois de mai a accueilli une éclosion de nouveaux produits : 27 nouveaux FNB ont vu le jour, soit le plus grand nombre de lancements depuis octobre 2022, ce qui porte leur nombre total de fonds à 1 346.

Engouement « inextinguible »

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont recueilli 15 G$ en créations nettes, dont 9,2 G$ pour les fonds de titres à revenu fixe et 4,7 G$ pour les fonds d’actions.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont enregistré des entrées de plus d’un milliard de dollars cette année, tandis que les États-Unis ont subi des sorties de 1,6 G$, menées par le ZSP, même si l’indice S&P 500 a enregistré un rendement de 10 % en 20 ans, signale BNMF.

« L’engouement pour les titres du marché monétaire ou les titres assimilables à des liquidités semble inextinguible, surtout maintenant que ces FNB ont un rendement proche de 5 % », mentionnent les analystes qui ont produit le rapport.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 4,8 G$ depuis le début de l’année. Ils sont suivis par les FNB d’obligations du gouvernement canadien, avec 2,2 G$, puis par les FNB d’obligations globales du Canada, avec 1,3 G$.

« Il semblerait que les utilisateurs de FNB de titres à revenu fixe adoptent une approche d’investissement en forme d’haltère – les FNB à ultra-court terme et à long terme ont enregistré les entrées les plus importantes, tandis que les FNB à court terme ont perdu des actifs en raison des sorties de capitaux », lit-on dans la note.

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Légers rachats pour commencer l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/legers-rachats-pour-commencer-lannee/ Thu, 16 Feb 2023 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91788 Ils se sont établis à 342 M$ en janvier.

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Après avoir terminé l’année 2022 en lion sur le plan des créations nettes, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont commencé 2023 en souris avec des rachats nets de fonds de 342 millions de dollars (M$), ce qui portait l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 329 milliards de dollars (G$) en janvier, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Décembre 2022 avait représenté un mois d’afflux record avec des créations nettes de 7,6 G$, dont 5,9 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe et à 1,7 G$ pour les FNB d’actions.

En janvier 2023, certains FNB canadiens se sont plutôt vidés de leur contenu. À la fois les FNB d’actions et fonds de titres à revenus fixe n’ont pas été épargnés par ces rachats. Les deux catégories d’actifs ont enregistré des sorties de fonds totalisant 829 M$, soit 328 M$ pour les premiers et 501 M$ pour les seconds, selon BNMF. Il faut se reporter au mois de juin 2022 pour trouver un autre mois de rachats nets pour le secteur des FNB canadiens.

Dégringolade des titres à revenu fixe

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont perdu le plus de plumes avec des sorties nettes de capitaux de 501 M$. Il s’agit d’un revirement par rapport au mois précédent, où ils avaient plutôt enregistré des entrées nettes de 5,9 G$.

Les FNB de liquidités, souvent composés de comptes à intérêt élevé, ont affiché les plus importantes créations nettes en janvier parmi les FNB de titres à revenu fixe, soit 641 M$ lesquelles ont représenté 4,2 % des actifs du mois précédent.

Les apports de capitaux des FNB de liquidité ont été très variables selon le produit, indiquent les analystes de BNMF. CSAV, HISA, CASH et PSU/U sont apparus dans le classement des entrées nettes, tandis que le pionnier de la catégorie, PSA, de Purpose, est arrivé en tête des rachats avec 452 M$ de sorties nettes, signale BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe à long terme ont capté quant à eux des entrées de 330 M$. Ils sont cependant loin de la frénésie des mois précédents, notent les analystes.

Les sorties les plus importantes ont été enregistrées du côté des FNB de titre à revenu fixe à court terme, qui ont connu des rachats nets de 667 M$.

 Rachat pour les FNB d’actions canadiennes

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont élevés à 328 M$ en janvier. Les plus importantes sorties ont été du côté des actions canadiennes (- 542 M$) ainsi que des actions américaines (- 340 M$). Les actions internationales ont bénéficié pour leur part des créations nettes de 554 M$.

Les plus importants rachats ont été effectués par les FNB à forte capitalisation boursière, qui ont connu des sorties de 474 M$, avec en tête BMO S&P 500 Index ETF (ZSP), qui affiche des rachats de 307 M$, et iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU) qui a eu des sorties nettes de 251 M$.

Sur le plan des FNB sectoriels, les matériaux, les soins de santé et les technologies sont ceux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec des entrées nettes totalisant 180 M$.

Les sorties de fonds des FNB sectoriels se sont concentrées dans les secteurs de la finance (ZEB) et de l’énergie (XEG).

Le secteur financier, premier en termes de parts de marché parmi les FNB sectoriels avec 10 G$ d’actifs a affiché des rachats représentants 3,4 % de l’actif. L’énergie, en deuxième position avec 13 % des parts de marché, a subi un recul de 2 %, tandis que l’immobilier a perdu 7 M$.

Les FNB de dividendes et de revenu, à faible volatilité et ESG ont enregistré des entrées nettes dans chaque groupe. Les FNB ESG ont affiché une croissance de 2,5 %, la plus forte du groupe, pour des entrées nettes de 206 M$. Seuls les FNB thématiques font mieux dans cette catégorie, avec des flux de 228 M$.

Les FNB de cryptoactifs ont réalisé leur plus fort mois depuis août 2022 avec des créations nettes de 105 M$. Ils ont bénéficié d’un retour à la normale du marché avec des rendements mensuels supérieurs à 10 %, que les analystes de BNFM qualifient de « typiques dans les deux sens étant donné leur énorme volatilité ».

Des émetteurs touchés par les rachats

De nombreux émetteurs de FNB ont été touchés par la tendance aux rachats de janvier, en particulier ceux qui proposent des FNB d’actions et d’obligations.

Les trois principaux émetteurs de FNB ont subi des sorties nettes. RBC iShares a effectué des rachats pour 1,3 G$, BMO Gestion mondiale d’actifs a affiché des sorties de 674 M$ tandis que Vanguard est dans le rouge de 115 M$.

Placements Mackenzie a enregistré des sorties de fonds de 535 M$ qui proviennent principalement de ses FNB à revenu fixe, notamment les FNB QEBL (Mackenzie Emerging Market Local Currency Bond Index ETF).

Les plus importantes entrées nettes en FNB ont été enregistrées par TD Asset Management (TDAM), qui a engrangé 709 M$, CI Global Asset Management (CI GAM), qui a récolté 561 M$ et Banque Nationale Investissements (BNI) qui a reçu 420 M$.

Les FNB qui ont enregistré le plus important volume d’entrées nettes sont TD Canadian Aggregate Bond Index ETF (TDB) et BMO High Yield US Corporate CAD Hedged ETF (ZHY).

Nouvelle année, nouveaux produits

De nouveaux produits sont apparus sur le marché canadien. Au total, 22 nouveaux FNB ont été cotés en janvier, ce qui porte leur nombre total à 1 317. Plusieurs stratégies sont représentées, telles les options d’achat couvertes, les titres à volatilité minimale, les Treasury inflation-protected securities (TIPS), l’agriculture et les obligations américaines.

BMO a mené le bal avec six nouveaux produits lancés en janvier, dont deux FNB d’option d’achat couverte axés sur les soins de santé (ZWHC) et sur l’énergie (ZWEN). Les autres produits mis sur le marché ont été émis par CI, CIBC, Evolve, RBC, Hamilton et Mulvihill.

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Les FNB canadiens terminent l’année en lion https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-terminent-lannee-en-lion/ Wed, 11 Jan 2023 10:11:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91152 FOCUS FNB – Un mois de décembre record pour les créations nettes.

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Après plusieurs mois de résultats en dents de scie en raison de l’incertitude des marchés, les FNB canadiens terminent l’année en beauté avec des créations nettes de 7,6 milliards de dollars (G$) pour le mois de décembre, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En novembre, les FNB cotés à une Bourse canadienne avaient enregistré 4,2 G$ de créations nettes, se rapprochant des niveaux du début d’année, qui étaient de 4,8 G$ en mars et de 5 G$ en janvier.

Comme les mois précédents, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont occupé le haut du panier grâce à des entrées nettes de 5,9 G$ en décembre 2022 comparativement à 1,7 G$ pour les FNB d’actions.

Les FNB de comptes à intérêt élevé ont capté 1,75 G$ des créations nettes et les FNB de titres à revenu fixe à court terme, 1,52 G$. Ils sont suivis des fonds de titres à revenu fixe de marché large 1,12 G$ et des fonds de titres à échéance moyenne (1,12 G$).

Les FNB d’actions américaines ont affiché des créations nettes de 973 M$ en décembre. Les fonds d’actions internationales ont récolté 496 M$ et les fonds d’actions canadiennes 205 M$, selon des données de BNMF.

Les actions des marchés émergents, le secteur des services financiers, les actions de sociétés étrangères et la gamme de produits iShares ESG Aware se sont distinguées, d’après l’analyse de BNMF.

Certains FNB ont dépassé le milliard de dollars d’entrées nettes en 2022. Il s’agit de CI High Interest Savings ETF (3,2 G$), Purpose High Interest Savings ETF (1,9 G$), Horizons Cdn Select Universe Bond ETF (1,4 G$), Horizons High Interest Savings ETF (1,4 G$), Horizon S&P/TSX 60 Index ETF (1,2  G$), TD Canadian Long Term Federal Bond ETF (1,2 G$), Vanguard S&P 500 Index ETF (1,1 G$), BMO Aggregate Bond Index ETF (1,1 G$), BMO Mid-Term US IG Corporate Bond CAD-H (1 G$)et NBI Sustainable Canadian Equity ETF (1 G$).

Retour aux années prépandémiques

Globalement, les FNB canadiens ont terminé l’année dernière avec 35,5 G$ de flux nets, soit 10 % des actifs de départ. Il s’agit du troisième résultat le plus élevé après les créations nettes records effectuées durant les années de pandémie, soit 2020 et 2021, soulignent les analystes de BNMF.

En 2022, la négociation des FNB a représenté 5,4 % de la valeur totale des actions canadiennes échangées.

Quelque 152 FNB ont été lancés au Canada en 2022, et 33 ont été retirés de la cote, ce qui porte le nombre total de FNB à 1 299 au pays, par rapport à 275 en 2012.

Le nombre de fournisseurs de FNB s’élève à 42, après l’arrivée de deux nouveaux joueurs l’année dernière.

Les FNB à gestion active ont représenté 72 % des produits lancés sur le marché canadien l’an dernier, soit 109 produits. Les autres sont principalement des FNB de titres à revenu fixe, des FNB multiactifs et des FNB à effet de levier.

Trois fournisseurs ont dominé le marché des FNB canadiens : RBC iShares possède 29 % des parts de marché, suivie de BMO (25,2 %) et Vanguard (12,9 %). BMO arrive toutefois en tête du trio pour les créations nettes en 2022 (6,8 G$), suivie de Vanguard (6 G$), RBC iShares (5,1 G$), Horizons (4,5 G$), Purpose (2,6 G$) et Banque Nationale Investissement (BNI) (2,3 G$).

La palme au chapitre des entrées nettes annuelles en proportion de l’actif du début de 2022 revient à BNI (+ 47 %), Harvest (+ 44 %) et Purpose (+ 42 %), tandis que les FNB de Desjardins, CIBC, Franklin Templeton et AGF ont subi des rachats nets en 2022.

BNMF signale la croissance des FNB à faible effet de levier, qui se poursuit depuis leur création en 2020. On en compte 25 au Canada pour des actifs sous gestion combinés de 1,5 G$. Ils sont proposés entre autres chez Brompton, Evolve, Hamilton, Harvest et Purpose.

Une année de montagnes russes

Les actifs des FNB sont descendus plusieurs fois sous la barre des 300 G$ au cours de l’année dernière, en raison de la baisse des marchés boursiers et obligataires, note BNMF. Cependant, la reprise partielle des activités a permis de ramener les actifs sous gestion à 314 G$ à la fin de l’année.

En fin de compte, les FNB ont attiré davantage de nouveaux actifs que les fonds communs de placement, qui ont subi des rachats nets de 35 G$ pour la période de janvier à novembre.

Face à l’incertitude des marchés engendrée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, les investisseurs se sont tournés vers les FNB de titres à revenu fixe, qui ont absorbé 54 % de l’ensemble des créations nettes des FNB en 2022. Leur apport totalise 19 G$, le résultat annuel le plus élevé jamais enregistré pour cette catégorie d’actifs, selon BNMF. Et ceci malgré une performance historiquement faible des indices obligataires mondiaux.

Les actions fournissent le deuxième apport en termes de volume, avec 13 G$ de créations nettes, soit un retour proche de leur niveau moyen avant la pandémie. Ces entrées sont réparties à parts égales entre le Canada, les États-Unis et l’international.

Malgré les reculs des marchés boursiers dus à l’inflation, les flux nets des FNB d’actions ont été positifs 10 mois sur 12, sauf en juin et septembre, relève BNMF.

Les FNB de cryptoactifs ont eu la vie dure en 2022, après leur percée de 2021. Bien qu’ils aient accumulé des fonds de près de 6 G$ au cours de l’année, leur niveau d’actif s’élevait à 1,7 G$ en décembre, une baisse due à des rachats nets de 118 M$ et à d’autres facteurs, comme la chute de plusieurs entreprises du secteur, telle que compagnie FTX, explique BNMF.

Les FNB à effet de levier ont accueilli des entrées de 90 M$ et les FNB de commodités sont restés stables avec 7 M$ de créations nettes. Des baisses de 52 M$ ont été enregistrées du côté des cryptoactifs et de 33 M$ dans la catégorie des multi-actifs.

L’actif sous gestion des FNB assimilables à des liquidités a quant à lui plus que doublé en 2022 pour atteindre 15 G$ à la fin de cette année.

Les FNB de produits de base, qui sont généralement recherchés pour agir comme boucliers contre l’inflation, ont enregistré pour leur part des rachats de 279 M$.

Les FNB thématiques volent la vedette

Les FNB thématiques, y compris les FNB ESG, les FNB de dividendes/revenus et les FNB sectoriels ont attiré l’attention des investisseurs en 2022. Ils ont vu leurs actifs exploser, passant de 2,6 G$ à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022.

L’investissement ESG est devenu la catégorie la plus importante des FNB thématiques, avec des actifs de 8 G$.

À la différence des États-Unis, où les apports de capitaux de FNB ESG ont reculé par rapport à 2021, les créations nettes de FNB ESG au Canada sont restées importantes, totalisant 2,8 G$.

Il y a eu également d’importants flux entrants dans des thèmes liés à l’inflation, tels que les FNB agricoles, souligne le rapport de BNMF, qui signale également un retour en force des FNB sectoriels.

Après le succès de secteurs cycliques tels que la finance et la technologie en 2021, l’an dernier a vu surgir des secteurs plus défensifs tels que les services publics, l’énergie et les soins de santé.

Les FNB d’actions de matières premières, traditionnellement bien positionnés au pays, ont subi 255 M$ en rachats nets en 2022, terminant l’année avec 2,1 G$ d’actifs sous gestion. Les FNB d’actions basés sur l’immobilier ont affiché pour leur part 134 M$ en rachats nets au cours de la dernière année.

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Retour des FNB de titres à revenu fixe en septembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/retour-des-fnb-de-titres-a-revenu-fixe-en-septembre/ Thu, 14 Oct 2021 04:38:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82745 FOCUS FNB – Ils ont connu un mois record en septembre.

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Pour la première fois depuis des mois, les créations nettes des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens de titres à revenu fixe ont dépassé celles des FNB d’actions. Ces derniers ont en fait enregistré des rachats nets en septembre (304 M$) alors que les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,9 milliards de dollars (G$), d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Le mois de septembre a été un mois relativement calme avec des créations nettes totales de 2,2 G$ pour les FNB canadiens, soit le montant mensuel le plus bas depuis le début de l’année et plus de deux fois moins que les créations nettes du mois d’août qui s’élevaient à 4,9 G$. Toutefois, ce chiffre est plus du double des créations nettes de septembre 2020 qui s’élevaient à 1 G$.

À l’inverse des autres mois de l’année, le FNB de titres à revenu fixe a remporté la part du lion en septembre avec des créations nettes de 1,9 G$, ce qui correspond aux créations nettes mensuelles les plus élevées de 2021 pour ce type de FNB. Les créations nettes ont été réparties entre toutes les catégories de FNB de titres à revenu fixe.

Les FNB de titres à revenu fixe suivants font partie des 20 fonds ayant enregistré le plus de créations nettes en septembre : le FNB d’obligations des marchés émergents Mackenzie Emerging Markets Bond Index ETF CAD Hedged; les fonds de titres liquides Purpose US Cash Fund et Horizons Cash Maximizer ETF; le FNB d’obligations à taux variable Mackenzie Floating Rate Income ETF; le fonds d’obligations totales canadienne et américaine : iShares Core Canadian Universe Bond Index ETF et Vanguard US Aggregate Bond Index ETF CAD Hedged.

La popularité de ces fonds peut s’expliquer notamment parce que la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé qu’elle comptait réduire l’assouplissement quantitatif dès novembre et qu’en prévision, la courbe de rendement s’est fortement accentuée vers la fin de septembre au Canada et aux États-Unis. Les experts de la Banque Nationale estiment qu’il est même possible que les investisseurs décident de faire une rotation des FNB d’actions vers les FNB de titres à revenu fixe dans les prochains mois.

Revers pour les FNB d’actions

Pour la première fois de l’année, les FNB d’actions ont enregistré des rachats nets de 304 millions de dollars (M$), principalement en raison des rachats du iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU) qui a enregistré à lui seul des rachats nets de près de 2 G$, et d’autres FNB d’actions canadiennes. Les FNB d’actions américaines (888 M$) et internationales (544 M$) ont attiré plus d’un milliard de dollars à elles deux, mais cela était insuffisant pour rattraper les rachats nets des actions canadiennes qui se sont élevées à 1,7 G$.

Rappelons qu’au cours des trois premiers trimestres de 2021, les FNB d’actions ont dominé les créations nettes de FNB absorbant 54 % de celles-ci soit 21,2 G$.

Les FNB de cryptoactifs ont quant à eux enregistré des créations nettes de 160 M$, l’afflux des FNB d’ether a d’ailleurs dépassé celui des FNB de bitcoin ce mois-ci.

À l’image des FNB d’actions canadiennes, les marchés émergents ont également enregistré des rachats nets. En revanche, les marchés développés hors Canada ont été très demandés. Les FNB sectoriels ont enregistré des créations nettes de 202 M$, les secteurs des services publics, de la technologie et de la finance ont été particulièrement populaires dans cette catégorie.

Mackenzie s’est démarquée

En septembre 2021, Mackenzie s’est démarquée parmi les autres émetteurs de FNB. La firme a enregistré des créations nettes de 1,13 G$. Ses créations nettes les plus importantes proviennent de son produit passif d’actions américaines, le Mackenzie US Large Cap Equity Index ETF qui est le FNB ayant enregistré le plus de créations nettes ce mois-ci, soit 584 M$. Le deuxième fonds ayant enregistré le plus de créations nettes en a enregistré près de trois fois moins, soit 200 M$. Il s’agit du Mackenzie Global Sustainable Bond ETF, le nouveau FNB d’obligations durables de Mackenzie, encore une fois.

Vanguard, BMO et Gestion de placements TD ont également enregistré des créations nettes importantes en septembre, soit 735 M$, 444 M$ et 293 M$ respectivement.

De janvier à la fin de septembre 2021, les trois plus grands fournisseurs, RBC iShares, BMO et Vanguard, représentent 50 % des apports de capitaux totaux, avec des créations nettes de 5,6 G$, 7,4 G$ et 6,8 G$ respectivement. Ces trois fournisseurs représentent toutefois 68,6 % de part de marché, ce qui prouve que l’écosystème des FNB continue de mûrir et de se diversifier.

Lancements en septembre

Dix FNB ont été lancés ce mois-ci sur le marché, soit :

  • le CI Emerging Markets Alpha ETF;
  • le BetaPro Equal Weight Canadian Reit 2x Daily Bull ETF;
  • le BetaPro Equal Weight Canadian Reit-2x Daily Bear ETF;
  • le CIBC Global Bond EX-Canada Index ETF Cad-Hedged;
  • le CIBC Emerging Markets Equity Index ETF;
  • le Horizons Active ESG Corporate Bond ETF;
  • le Mackenzie Global Sustainable Bond ETF;
  • le Purpose Credit Opportunities Fund/ETF;
  • et le le Evolve Cryptocurrencies ETF ETC qui est aussi valable en version USD.

Parmi les thèmes de ces nouveaux produits, on retrouve notamment les obligations ESG, les cryptoactifs, les marchés émergents et les obligations mondiales.

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Une année de records pour le marché canadien des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-annee-de-records-pour-le-marche-canadien-fnb/ Tue, 04 Feb 2020 20:11:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63920 FOCUS FNB – Les ventes nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont établi un nouveau record annuel, en 2019.

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L’année 2019 a été une année historique pour les FNB, et ce, pour plusieurs raisons.

D’abord ces produits ont franchi le seuil des 200 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion au mois de novembre et ont terminé l’année à 204,8 G$, selon les chiffres de l’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB). Alors qu’il leur avait fallu près de 26 ans depuis leur lancement en 1990 pour passer la barre des 100 G$ d’actifs sous gestion, atteinte finalement en mai 2016, il ne leur a fallu que trois ans supplémentaires pour doubler cet actif, lit-on dans une étude menée par Investor Economics pour le compte de l’ACFNB. À noter qu’au cours de cette même période de trois ans, les parts dans le total des actifs des fonds d’investissement sont passées de 7,3 % en mai 2016 à 11,2 % à la fin de 2019.

Les ventes nettes de FNB canadiens ont également atteint un niveau record annuel en 2019. Les FNB ont ainsi généré 30,0 G$ de créations nettes au cours de cette période de 12 mois, faisant de 2019 l’année où il y a eu le plus de vente de l’histoire, dépassant l’ancien record de 25,8 G$ établi en 2017.

Les trois derniers mois de 2019 y sont pour beaucoup. Ils représentent 46,3 % des ventes annuelles, ce qui en fait le trimestre ayant affiché le plus de ventes de l’histoire des FNB canadiens, d’après l’analyse d’Investor Economics. Le mois d’octobre a enregistré 4,0 G$ de créations nettes devenant le mois le plus vendeur de tous les temps, avant d’être battu par les 4,3 G$ de créations nettes du mois de novembre, lui-même battu par les 5,6 G$ de créations nettes de décembre.

Les fonds chouchous

Contrairement à 2017 et 2018, les mandats d’actions n’ont pas été les préférés des investisseurs en 2019. Ils ont été détrônés par les FNB à revenu fixe. Les FNB d’actions a généré 41,4 % des créations nettes, soit 12,4 G$ contre 15,3 G$ (51,1 %) pour les créations nettes apportées par les mandats à revenu fixe.

Par comparaison, à la fin de 2019, les FNB d’actions représentaient 66,1 % de l’actif en FNB canadiens et les FNB de titres à revenu fixe, 30,5 %.

Au cours de la dernière décennie, les actifs des FNB à revenu fixe ont crû à un taux annuel de 27 %, soit plus rapidement que les actions et les FNB en général (20 %), note Banque Nationale Marchés financiers dans son rapport mensuel sur les FNB. La performance solide des obligations, les faibles frais, la facilité d’utilisation et la liquidité sont autant de facteurs qui ont attiré les investisseurs particuliers et institutionnels dans les FNB à revenu fixe, avancent les experts de la Banque Nationale.

Les ventes nettes de 15 G$ en 2019 vers les FNB à revenu fixe a été le plus élevé de l’histoire, et trois catégories de FNB à revenu fixe ont conduit la tendance :

  • les produits obligations totales canadiennes à faible coût (low-cost Canadian aggregate bond products);
  • les FNB substituts de l’argent liquide (cash alternative ETFs);
  • et les FNB d’obligations étrangères.

Par ailleurs, la concurrence entre les émetteurs canadiens de FNB s’est intensifiée durant l’année. En tout, 118 fonds ont été lancés en 2019, dont 32 par sept nouveaux émetteurs. Gestion d’actifs CIBC et la Banque Nationale ont lancé leurs premiers FNB au cours du premier trimestre de l’année, marquant ainsi l’entrée des deux dernières des six grandes banques canadiennes dans l’espace des FNB. Évidemment, il y a eu certaines fermetures de FNB, si bien que le nombre de FNB est passé de 660 à 746 de la fin 2018 à la fin de 2019, soit une hausse de 86 fonds.

BMO encore en tête des ventes nettes

Par ailleurs, encore une fois cette année, BMO Gestion mondiale d’actifs est le manufacturier de FNB canadiens qui a capté le plus de créations nettes de parts de FNB, avec 32,9 % de l’ensemble des ventes de 2019, selon les chiffres de l’ACFNB. Il est suivi par Placements Vanguard (16,9 % des ventes nettes annuelles), BlackRock Canada (13,2 %), CI First Asset (11,4 %) et Placements Mackenzie (5,1 %). Le Top 5 des meilleurs vendeurs a ainsi récolé 79,5 % des créations nettes.

Gestion de Placements TD ont récolté 3,7 % des ventes nettes en 2019, suivi de Franklin LibertyShares (3,3 %) et PIMCO Canada (2,9 %).

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Diversification mondiale peu coûteuse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/diversification-mondiale-peu-couteuse/ Tue, 07 Jan 2020 19:46:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63465 FOCUS FNB - Les FNB d’actions mondiales à faibles frais peuvent suivre des milliers de titres.

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Il n’existe pas de meilleure façon d’obtenir une exposition au plus grand nombre de titres au plus bas coût que les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions mondiales de style indiciel. Ils suivent de 8 000 à 10 000 titres ou plus, tous disponibles par une simple transaction. Leurs frais et dépenses sont habituellement de 25 points de base ou moins, ce qui fait de ces FNB une source à faible coût et à guichet unique de diversification mondiale.

BlackRock Asset Management Canada et Placements Vanguard Canada, toutes deux filiales établies à Toronto de géants mondiaux des fonds indiciels, sont les principaux manufacturiers canadiens de FNB de ce genre. Dernièrement, ils ont été rejoints par Horizons ETFs Management (Canada), également de Toronto, qui a lancé une offre avantageuse sur le plan fiscal le 13 septembre. On compte au total six FNB de ce type, parmi lesquels trois ont été lancés cette année.

Le iShares Core MSCI All Country World ex Canada Index ETF, est le plus important avec 1,18 G$ ; c’est l’un des trois FNB indiciels d’actions mondiales à gestion passive gérés par BlackRock. « L’idée générale d’investissement qui appuie chacun de ces produits est en fin de compte d’intégrer les avantages d’une vaste diversification à un portefeuille, dit Steven Leong, chef de produits FNB chez BlackRock. Vous diversifiez autant que vous le pouvez le risque lié à une seule valeur mobilière, une seule action, un seul secteur et un seul pays. »

Scott Johnson, chef de produits chez Vanguard Canada, affirme qu’alors que les fonds actifs et les fonds passifs se justifient dans le portefeuille de n’importe quel investisseur, les stratégies indicielles constituent un choix fantastique pour les gens qui peuvent s’inquiéter de sélectionner un gestionnaire actif qui sous-performerait ensuite. Deuxièmement, ajoute-t-il, l’indiciel peut représenter un prix nettement inférieur à la gestion active pour l’investisseur. « Cela peut laisser une plus grande valeur au client final. »

La performance passée des trois FNB sur au moins trois ans d’historique confirme cette affirmation. Dans la catégorie des actions mondiales, les FNB iShares World ex Canada, iShares MSCI World Index et Vanguard FTSE Global All Cap ex Canada Index ont tous reçu des cotes Morningstar au-dessus de la moyenne pour leurs rendements passés ajustés au risque.

Toujours un concurrent redoutable sur le plan des frais, Vanguard a baissé de cinq points de base les frais de gestion de son FNB Vanguard FTSE Global, dont le coût était déjà modeste. En vigueur le 1er novembre, les nouveaux frais de 0,20 % égaleront ceux de son principal rival iShares. « C’est un exemple d’un domaine où nous avons une échelle significative sur ce produit et nous sommes capables de remettre davantage de bénéfice aux investisseurs », dit Scott Johnson. Le FNB de Vanguard affiche des actifs d’environ 881 M$, il arrive en deuxième place après son plus important rival iShares.

La sensibilité aux frais qui caractérise la demande en fonds indiciels par les investisseurs s’illustre dans le fait que le plus ancien des FNB mondiaux, le iShares MSCI World, qui date de 10 ans et affiche des actifs d’environ 675 M$, a été dépassé en taille par son frère iShares moins cher et par Vanguard. Le ratio de frais de gestion (RFG) du iShares MSCI World est de 0,47 %, pratiquement le même que lorsqu’il est devenu le premier FNB d’actions mondiales du Canada en juin 2009.

Les frais du iShares MSCI World sont approximativement le double de ceux des produits des manufacturiers à plus faible coût. Parmi eux se trouvent les trois nouveaux FNB de cette année, tous structurés comme des portefeuilles de FNB de FNB. Ce sont le portefeuille de FNB Vanguard All-Equity ETF Portfolio, lancé en janvier, le iShares Core Equity ETF Portfolio, lancé en août, et le Horizons Growth TRI ETF Portfolio, lancé en septembre.

Bien qu’elle manque de l’économie d’échelle mondiale dont BlackRock et Vanguard peuvent profiter, Horizons est en mesure de rivaliser efficacement sur le plan des frais. Pour maintenir les frais le plus bas possible, les titres sous-jacents du FNB de répartition d’actifs sont des FNB d’Horizons basés exclusivement sur des contrats à terme sur indices boursiers. Par ailleurs, Horizons ne facture pas d’autres frais de gestion que les frais moyens pondérés des FNB sous-jacents. Il en résulte un RFG d’environ 0,17 %, plafonné à 0,19 %.

« Ça revient essentiellement à fournir du conseil sans facturer, dit Steve Hawkins, président de Horizons. C’est vraiment destiné aux investisseurs moyens qui, maintenant, prennent conscience des coûts des fonds communs de placement et des fonds équilibrés, qui ont une exposition équilibrée et ne veulent pas faire le travail sous-jacent relié au placement de leur argent ou ne l’ont jamais fait. Nous pouvons le faire pour eux gratuitement. »

Le report d’impôt constitue la caractéristique la plus distinctive du FNB de répartition d’actif de Horizons. Parce que les quatre FNB sous-jacents utilisent des swaps sur rendement total et sont structurés comme des fonds de catégorie de société, ils ne versent aucun dividende ou autre revenu. Donc, il n’y a aucune retenue d’impôt sur revenu étranger. Ceci permet aux investisseurs ayant des comptes non enregistrés d’éviter d’être assujettis à l’impôt jusqu’à ce qu’ils vendent le FNB pour un profit, qui est imposé comme un gain en capital.

Quatre des six FNB d’actions mondiales à faibles frais sont composés d’actions canadiennes, dans des proportions variables. À l’extrémité inférieure du spectre se trouve la pondération de 3,4 % dans le iShares MSCI World (un indice qui suit 23 pays développés), ce qui reflète la part de capitalisation boursière canadienne dans cet indice.

La plus forte pondération en actions canadiennes est de 30 %, dans le Vanguard All-Equity ETF Portfolio. Les autres pays, y compris les marchés émergents, sont pondérés en fonction de leur capitalisation boursière. Ce FNB offre une exposition complète aux actions mondiales, mais avec un biais en faveur des titres canadiens, dit Scott Johnson.

Dans une variation sur ce thème, le iShare Core Equity Portfolio fait une répartition en quatre blocs géographiques : 25 % en actions canadiennes, 45 % en actions américaines, 25 % en marchés développés internationaux, et 5 % en marchés émergents. Un rééquilibrage des FNB sous-jacents est réalisé périodiquement pour atteindre ces pondérations cibles, qui sont précisées dans le prospectus.

Les pondérations fixées simplifient la tâche de la construction de portefeuille pour les conseillers et les investisseurs qui veulent maintenir des pondérations géographiques précises, dit Steven Leong. L’une des diverses applications des FNB mondiaux de style indiciel est de servir de titres centraux autour desquels on peut ajouter les autres composantes du portefeuille.

Le Horizons Growth TRI ETF Portfolio maintient une pondération de 15 % à 20 % en actions canadiennes pour satisfaire ce que Steve Hawkins appelle la « préférence axée sur le Canada » des investisseurs canadiens. La majeure partie de l’exposition restante, une pondération cible de 55 % est consacrée aux actions américaines, alors que le reste est alloué aux marchés développés d’Europe et d’Asie.

À la différence de ses concurrents, Horizons couvre en dollars canadiens son exposition à la devise américaine. « Nous avons exclu la devise de l’équation, dit Steve Hawkins, afin que les porteurs de parts puissent vraiment obtenir le rendement sous-jacent d’un portefeuille d’actions mondiales de grande capitalisation sans devoir s’inquiéter de la devise. »

Les FNB d’actions mondiales les plus diversifiés sont exposés aux marchés émergents. Le FNB Horizons et le iShares MSCI World ne le sont pas. Ces deux FNB comptent le moins de titres sous-jacents – environ 1 400 et 1 500, respectivement – et sont essentiellement de grande capitalisation par nature.

Les deux FNB de Vanguard sont les plus largement diversifiés par titre et ils ont le plus d’exposition aux actions de petites et moyennes capitalisations. Le FNB Vanguard All-Equity est exposé à plus de 12 600 titres, suivi du Vanguard FTSE Global ETF qui l’est à 10 700.

De la même façon, deux des trois FNB iShares, y compris le iShares MSCI All Country World ex Canada, comptent plus de 8 500 titres. Bon nombre d’entre eux sont des titres de petites et moyennes capitalisations. « Les recherches universitaires démontreraient qu’à très long terme, les petites capitalisations donnent une majoration de rendement », dit Steven Leong, en ajoutant que cela n’a pas été le cas ces dernières années. « Ce n’est pas une prévision stratégique. Il s’agit en fait d’intégrer cette source de rendement à long terme. »

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