Placements AGF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Jul 2024 11:39:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements AGF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Changement de niveau de risque chez AGF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-niveau-de-risque-chez-agf/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101551 PRODUITS – Le niveau de risque d’un fonds de la société baisse.

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Placements AGF annonce la baisse du niveau de risque du Fonds d’obligations mondiales stratégiques sans contrainte AGF.

Le produit voit son niveau de risque passer de « faible à moyen » à « faible ».

Malgré ce changement, les objectifs de placement, les stratégies et les styles de gestion du fonds concerné demeurent inchangés.

Cette modification est basée sur la méthode de classification des risques en matière de placement établie par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), utilisée pour évaluer le niveau de risque des organismes de placement collectif (OPC).

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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Une spécialiste de la gestion de risque au CA d’AGF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-specialiste-de-la-gestion-de-risque-au-ca-dagf/ Tue, 09 Apr 2024 10:44:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99525 NOUVELLES DU MONDE - Elle appuiera également l’engagement social de la société.

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Laura Dottori-Attanasio, présidente et chef de la direction d’Element Fleet Management se joint au conseil d’administration (CA) d’AGF. Elle y siègera à partir du 3 avril.

Avant d’être nommée présidente d’Element en février 2023, Laura Dottori-Attanasio a œuvré pendant 14 ans chez CIBC, où elle dirigeait la division de services bancaires aux particuliers et aux entreprises. Elle y a également supervisé les activités de gestion des risques ainsi que les activités bancaires mondiales et le crédit lié à la salle des marchés, au sein de la division des marchés de capitaux.

Auparavant, elle a travaillé pendant huit ans à la Banque Nationale du Canada comme vice-présidente de la gestion des risques et cheffe du secteur des marchés de capitaux.

Parallèlement à son activité professionnelle, Laura Dottori-Attanasio siège au conseil de la Fondation canadienne des personnes ayant un handicap physique (Canadian Foundation for Physically Disabled Persons) et est coprésidente du comité chargé de la collecte de fonds de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son engagement social et a été intronisée au temple de la renommée du prix Top 100 du Réseau des femmes exécutives.

« Mme Dottori-Attanasio permet d’enrichir davantage l’expérience et l’expertise collectives de notre conseil d’administration, alors que nous continuons de diversifier et d’accroître nos activités », affirme Blake C. Goldring, président exécutif du conseil d’AGF.

La future administratrice d’AGF détient un baccalauréat en administration des affaires, spécialisé en finance et économie de l’Université Western, à London, en Ontario, et a suivi le cours à l’intention des associés, administrateurs et dirigeants de l’Institut canadien des valeurs mobilières.

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Placements AGF lance d’autres séries FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-agf-lance-dautres-series-fnb/ Wed, 06 Mar 2024 12:20:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99382 PRODUITS – Élargissant ainsi sa gamme de produits.

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Placements AGF élargit sa gamme de fonds négociés en Bourse (FNB) en lançant des options de série FNB pour :

  • le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF,
  • le Fonds d’obligations à rendement global AGF
  • et le Fonds É.-U. petite et moyenne capitalisation AGF.

Le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF dont le risque est « moyen » a pour but de procurer une croissance du capital en investissant dans des titres cotés sur des marchés mondiaux, dans des secteurs tels que l’énergie, les matériaux, les infrastructures et les métaux précieux, s’est vu ajouter les séries OPC, F, I et O.

Le Fonds d’obligations à rendement global AGF, au risque « faible », cherche à offrir un potentiel de taux de rendement supérieurs par rapport aux obligations traditionnelles, et une exposition à un éventail de titres à revenu fixe, notamment des obligations à rendement élevé, des obligations convertibles et des obligations des marchés émergents. Placements AGF a lancé les séries OPC, F, O, Q, W, V et I pour ce Fonds qui a recours à une méthode fondamentale descendante pour déterminer sa répartition dans les catégories d’actif, combinée à une approche ascendante pour la sélection d’obligations de sociétés au moyen de la recherche de titres de créance de sociétés.

Le Fonds É.-U. petite et moyenne capitalisation AGF, cible les meneurs et les innovateurs du marché, et peut servir de complément à des placements existants dans des actions à grande capitalisation, pour accroître la diversification et procurer une exposition à des occasions potentielles de croissance offertes par des actions américaines à petite et moyenne capitalisations. Son niveau de risque est de « moyen à élevé », et il s’est vu ajouter les séries OPC, F, O, Q et W.

« Nous continuons d’accroître nos offres de FNB, en ajoutant des options de série FNB pour des fonds établis depuis longtemps, et dans des domaines d’intérêt clé pour les investisseurs, notamment les actifs alternatifs et les titres à revenu fixe dynamiques, explique Meaghan Kelly, chef du marketing et des produits, Placements AGF. Ce lancement s’inscrit dans notre engagement à offrir à nos investisseurs des options leur permettant d’accéder à nos compétences, par l’entremise de n’importe lequel des instruments qu’ils préfèrent. »

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Tombée à la naissance dans la potion https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/tombee-a-la-naissance-dans-la-potion/ Tue, 13 Feb 2024 05:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99146 Ann-Rebecca Savard était destinée à travailler dans le domaine des services financiers.

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« Depuis que je suis petite, je sais que je vais être conseillère, dit Ann-Rebecca Savard, de Lumos Services financiers. Mon ­ arrière-grand-père, mon ­grand-père, mon père, mes frères, mon conjoint aussi, tous sont conseillers. ­Seule exception, sa mère est agente de voyage, « même si elle a étudié en finance. Des fois, elle trouve que ça parle beaucoup de finance à la maison », ­ajoute-t-elle en riant.

Ann-Rebecca Savard, représentante en épargne collective chez MICA Capital, appartient à une dynastie de conseillers, son père Gino-Sébastian Savard étant à la direction de ­MICA ­Cabinets de Services financiers avec son frère, et l’oncle d’­Ann-Rebecca, Martin Savard. « À 14 ans, ­note-t-elle, j’étais adjointe administrative pour mon père et d’autres conseillers. On peut dire que, comme Obélix, je suis tombée quand j’étais petite dans la potion du conseil. »

Elle a commencé à son propre compte il y a six ans et s’occupe d’une centaine de clients, la plupart dans la trentaine, auprès desquels elle s’est rapidement spécialisée en investissement responsable, point focal de cette chronique. Mais les choses vont changer substantiellement puisqu’elle est en voie de compter près de 350 nouveaux clients, dont environ le tiers est à la retraite. Acquise d’un vétéran qui prévoit prendre sa retraite dans quelques années, cette clientèle, elle la connaît déjà. Cette acquisition « me convient amplement ; ce sont des clients que j’adore ».

Le credo de la jeune conseillère est classique : elle construit des portefeuilles pour le long terme qui peuvent traverser toutes les saisons. « Le temps est l’ami de l’entreprise merveilleuse, l’ennemi de la médiocre ­», rappelle-t-elle avec cette citation de Warren Buffett, visant à ce que ses clients n’aient pas de stress à court terme. Si un krach comme celui qu’annonce ­François ­Trahan devait survenir en 2024, « ça ne changerait rien à mes portefeuilles, ­tranche-t-elle. Seule chose qui changerait : je dirais à mes clients qu’il est temps d’y injecter de l’argent ».

Tous les fonds retenus par Ann-Rebecca Savard ­ciblent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), un secteur dans lequel elle a obtenu deux certificats d’études. « ­Je pense que quand on investit dans les bons mandats ­ESG (sans qu’ils ne soient nécessairement identifiés en tant que tels), on peut trouver de la très belle qualité. »

PORTEFEUILLE GREENWISE ÉQUILIBRÉ

Manufacturier : ­RGP ­Investissements

Offre initiale du fonds : septembre 2020

Actif sous gestion (ASG) (31 mars 2023) : 94,7 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,23 %, série F

Rendement annualisé depuis la création : 2,8 %

Réf. : ­Nos fonds | ­RGP ­Investissements

Cette famille ­GreenWise compte trois portefeuilles : conservateur, équilibré, croissance. Et tous se retrouvent à la base des portefeuilles d’­Ann-Rebecca Savard.

Des performances de 2,8 % dans le cas du portefeuille équilibré et de 5,6 % pour le portefeuille « croissance » ne sont pas spectaculaires, reconnaît la conseillère. Elle fait valoir que le moment de leur lancement à l’époque de la COVID et juste avant la débandade boursière de 2022 « n’était pas le meilleur timing du monde ».

Or, elle appuie cette société. Pour deux raisons. La première tient à une grande compétence en sélection ­ESG. « ­Leur processus d’investissement est très intelligent, ­dit-elle. On veut de l’ESG, mais pas au sacrifice de la qualité, du prix qu’on paye et de la performance. »

L’autre raison tient à la nature très particulière de cette firme qui a pignon sur rue à ­Québec et qui, créée par des conseillers, est particulièrement adaptée aux besoins de ceux-ci. Ainsi, ils multiplient les services pour aider les conseillers à améliorer leur pratique, par exemple avec des diagnostics de clientèle ou des comparaisons de portefeuilles. « ­Leur service est vraiment exceptionnel, fait valoir Ann-Rebecca Savard, et il ne coûte rien de plus. »

CROISSANCE DURABLE

Manufacturier : ­Placements ­AGF

Offre initiale du fonds : décembre 1991

Actif sous gestion (ASG) (30 novembre 2023) : 598 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 2,08 %, série ­OPC

Rendement annualisé depuis la création : 6,2 %

Réf. : ­Fonds d’actions mondiales ­Croissance durable ­AGF – ­Série ­OPC

Lancé en 1991, ce fonds est l’une des plus anciennes offres du secteur ­ESG. Il adhère aux principes d’économie durable, soit un développement économique « qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs », ­peut-on lire dans la documentation du fonds.

Disposant d’un mandat mondial, le fonds cherche des titres de société qui présentent un potentiel de croissance du chiffre d’affaires et du bénéfice supérieur à la moyenne, notamment dans la transition énergétique, l’économie circulaire et l’agriculture durable. Comme on peut s’y attendre, il évite les producteurs d’énergies fossiles. On trouve des noms comme le ­Français ­Dassault ­Systèmes ­SE, l’Américain ­Garmin, le ­Canadien Stantec et le ­Japonais ­Keyence ­Corp. Les biens industriels dominent le portefeuille, y accaparant une part de 40 %.

Comme le fait ressortir Ann-Rebecca Savard, on a affaire à un fonds destiné aux clients « qui valorisent l’ESG, très centrés sur le E d’ESG, dans une perspective à long terme et qui ont une bonne tolérance au risque ». En effet, si on cherche avant tout la croissance, on peut trouver nombre d’autres fonds plus performants.

ACTIONS MONDIALES

Manufacturier : ­Mawer

Offre initiale du fonds : octobre 2009

Actif sous gestion (ASG) (30 septembre 2023) : 11,6 G$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,3 %, série A

Rendement annualisé depuis 10 ans : 11 %

Réf. : ­Mawer ­Global ­Equity ­Fund – ­Fund ­Profile

Selon Ann-Rebecca Savard, ce fonds possède tous les attributs d’un fonds ESG, mais sans s’afficher sous cette étiquette. « ­La firme adopte une approche très ­ESG dans tous ses mandats », ­souligne-t-elle.

Pour qui cherche la réalité ­ESG plus que sa nomenclature, ce fonds offre un véhicule beaucoup plus convaincant que le fonds d’AGF ­ci-haut. Ce dernier, pour une période de dix ans, affiche un rendement de 6,9 %, soit 37 % sous les 11 % du fonds de ­Mawer. La cote Morningstar est fort éloquente : cinq étoiles pour le fonds de ­Mawer, deux étoiles pour celui d’AGF.

« ­Mawer a presque toujours battu ses pairs et ses indices de référence, dit la conseillère. Ils ont un ratio de capture exceptionnel autant à la hausse qu’à la baisse. » ­Surtout, elle apprécie l’approche très « terrain » de la firme. « J’aime le fait qu’ils ont des bureaux partout dans le monde. Ça leur donne une présence très proche de leurs investissements, ce qui leur permet une recherche d’occasions très micro qui échappent à d’autres. Plusieurs firmes sont en mode télétravail, mais ­Mawer est encore sur le terrain, même dans un monde ­post-COVID. »

Dernier détail, comme le fonds d’AGF, celui de ­Mawer est disponible en fonds distincts, auprès de Manuvie, « mais sans frais réduits et avec des garanties 75/100 et 75/75 », précise ­Ann-Rebecca Savard.

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Capital Privé AGF investira dans Kensington Capital Partners https://www.finance-investissement.com/nouvelles/capital-prive-agf-investira-dans-kensington-capital-partners/ Mon, 22 Jan 2024 11:48:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98507 Ce qui élargira sa présence sur les marchés privés.

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La plateforme d’activités de la Société de Gestion AGF Limitée axée sur les marchés privés, Capital Privé AGF a signé des ententes définitives afin d’acquérir une participation majoritaire dans Kensington Capital Partners, une société d’investissement alternatif. AGF compte ainsi accroître ses activités sur les marchés privés.

Fondée en 1996, Kensington gère un actif de 2,6 milliards de dollars (G$). Son équipe, constituée de 40 membres, possède une belle expérience en matière de gestion de placements privés divers, de rachats d’entreprises du marché intermédiaire, de même que de stratégies de croissance et de capital-risque.

Kensington a recours à une stratégie d’investissement hybride en ce qui concerne les fonds de fonds, les co-investissements et l’investissement direct, procurant aux investisseurs des participations bien diversifiées sur les marchés privés.

La société est également connue comme étant l’une des pionnières en matière de fonds ouvert de capital-investissement au Canada puisqu’elle a lancé le premier fonds de ce type, soit le Kensington Private Equity Fund, il y a plus de dix ans.

Malgré l’investissement d’AGF, Kensington conservera son indépendance sur le plan de l’exploitation et des investissements, mais pourra compter sur un soutien stratégique important d’AGF. L’investissement stratégique d’AGF vise à accélérer la croissance des activités de Kensington, tout en conservant les valeurs fondamentales et la culture d’entreprise qui a entraîné la réussite des programmes d’investissement de cette société.

Les trois directeurs généraux de Kensington, Tom Kennedy, Richard Nathan et Eamonn McConnell, continueront de gérer l’entreprise dans leurs rôles respectifs, et travailleront étroitement avec Ash Lawrence, chef de Capital Privé AGF, de même qu’avec le conseil d’administration de Kensington.

« Nous sommes très heureux de former un partenariat avec Kensington, alors que nous développons davantage nos activités diversifiées sur les marchés privés, assure Ash Lawrence, chef de Capital Privé AGF. Kensington est une entreprise de capital-investissement bien positionnée, qui bénéficie d’une marque solide et d’antécédents reconnus en matière de rendements. La société Kensington a établi des relations d’affaires qui sont tout à fait compatibles avec les réseaux cibles d’AGF, en plus d’avoir bâti une entreprise axée sur la croissance et reflétant les objectifs d’AGF qui consistent à accélérer la croissance de nos activités sur les marchés privés. »

Capital Privé AGF a pour vision stratégique de continuer à développer des activités commerciales sur les marchés privés. L’expansion des activités de ce volet sur les marchés privés lui permettra d’accroître ses compétences en matière d’investissement de même que d’augmenter ses revenus tirés des frais liés au rendement et à la gestion, ce qui devrait contribuer à la croissance des résultats.

L’apport de Kensington et son expertise dans le secteur du capital-investissement ajoutent à la stratégie existante de Capital Privé AGF dans le domaine du crédit privé, et lui permet d’élargir ses secteurs de croissance. Après la clôture de la transaction, les actifs donnant droit à des commissions de Capital Privé AGF devraient s’accroître pour atteindre 4,6 G$.

« La stratégie de Capital Privé AGF est le catalyseur idéal pour favoriser la croissance future de Kensington, étant donné que nous cherchons à explorer de nouvelles stratégies, relations et régions, a déclaré Tom Kennedy, président et directeur général de Kensington. L’envergure, la portée et la réputation d’AGF, de même que le capital dont celle-ci dispose pour investir dans notre croissance nous procure la crédibilité et l’appui dont nous avons besoin, pour élargir nos investissements, et notamment lancer d’autres produits d’investissement innovateurs. »

En plus de ce qui a été dit précédemment, selon les modalités des ententes définitives :

  • AGF fera un investissement stratégique de 45 M$ et l’acquisition d’une participation financière de 51 % dans la société Kensington.
  • Les employés de Kensington conserveront des intérêts représentant 49 % de la société, cette participation étant largement détenue par les trois directeurs généraux de Kensington.
  • Si certains objectifs de croissance à court terme sont réalisés, Kensington recevra un versement supplémentaire tenant compte des bénéfices appropriés.

La transaction devrait avoir un effet relutif sur le futur résultat ajusté par action, sa clôture étant prévue pour le deuxième trimestre de l’exercice financier 2024, sous réserve de l’obtention de certaines approbations réglementaires et du respect des conditions de clôture.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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L’investissement durable : la tendance à considérer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linvestissement-durable-la-tendance-a-considerer/ Thu, 05 Oct 2023 12:04:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96540 L’investissement durable pourrait tripler d’ici cinq ans, selon une étude.

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L’investissement durable est en passe de devenir le pilier de l’écosystème financier mondial, selon une nouvelle étude de la Coalition Greenwich commandée par Placements AGF.

Le rapport, intitulé Emerging Trends in Sustainable Investing, met en lumière une tendance significative : 90 % des investisseurs institutionnels, situés tant en Amérique du Nord qu’en Europe, envisagent d’intégrer les principes d’investissement durable à leurs portefeuilles au cours des cinq prochaines années. En fait, la pleine intégration de l’investissement durable pourrait tripler d’ici cinq ans, soutiennent les auteurs.

Selon Karrie Van Belle, chef du marketing et de l’innovation chez Placements AGF, le message est clair : l’appétit des investisseurs institutionnels pour l’investissement durable s’amplifie.

Les thématiques les plus privilégiées par les propriétaires d’actifs demeurent la transition énergétique, les services liés à l’eau, et l’adaptation climatique. Par ailleurs, un intérêt croissant est accordé à la diversité, l’équité et l’inclusion, notamment parmi les fonds de dotation et les fondations.

Il est intéressant de noter une différence majeure entre les investisseurs européens et nord-américains. Si les premiers cherchent à créer un impact positif, les seconds visent une amélioration des rendements, ajustés selon le risque.

Toutefois, à mesure que l’investissement durable se démocratise, il entre également dans une phase de maturation. La majorité des investisseurs institutionnels ayant désormais une expérience de l’investissement durable, de nouvelles normes et meilleures pratiques voient le jour.

Ils ont notamment des attentes de performance accrues. Autrefois, les premiers adoptants étaient prêts à faire des compromis entre impact et rendement. Aujourd’hui, la tendance s’inverse : les investisseurs anticipent des performances égales, voire supérieures, tout en ayant un impact positif.

Ils visent une intégration complète. Bien que les approches varient, une tendance se dessine en faveur d’une intégration totale des pratiques durables à travers tous les processus d’investissement.

Les investisseurs revendiquent également une protection contre l’écoblanchiment. Ils deviennent plus proactifs pour s’en prémunir.

Ils adoptent des stratégies thématiques pour maximiser l’impact. De nombreux investisseurs exploitent des stratégies ciblées pour améliorer à la fois l’impact environnemental et social et le rendement de leurs portefeuilles.

Malgré ces avancées, le secteur doit encore surmonter des défis majeurs. Parmi ces obstacles figurent l’absence de consensus sur la mesure de l’impact non financier et les défis posés par l’opposition politique à l’investissement ESG, en particulier aux États-Unis.

Selon les prédictions du rapport, d’ici cinq ans, 63 % des institutions européennes auront intégré le développement durable à leurs portefeuilles. En Amérique du Nord, cette proportion devrait atteindre 55 %.

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Judy Goldring nommée présidente du CA de l’IFIC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/judy-goldring-nommee-presidente-du-ca-de-lific/ Fri, 29 Sep 2023 10:37:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96389 NOUVELLES DU MONDE – Et Éric Hallé réélu à la présidence du conseil des gouverneurs du CFIQ.

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L’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) a nommé Judy Goldring, présidente et chef de la distribution mondiale, Placements AGF, à titre de présidente du conseil d’administration pour un mandat de deux ans. Elle succède à Rick Headrick, président Gestion d’actifs Capital International, qui a terminé un mandat de deux ans à la tête du CA et qui continue à siéger à titre d’administrateur.

« Je suis fière de présider le conseil d’administration de l’IFIC en ce moment important dans notre secteur, a dit Judy Goldring. Appuyer le travail de collaboration de l’organisation demeurera une priorité absolue pour faire progresser les enjeux clés avec les représentants, les organismes de réglementation, les gouvernements et les défenseurs des investisseurs afin de façonner le secteur des fonds de placement pour nos investisseurs et nos membres. »

Duane Green, président et chef de la direction, Franklin Templeton Canada, a été élue vice-président. Stephen Fiorelli, président et chef de la direction, vice-président principal, Solutions de gestion de patrimoine, Gestion de placements Canada Vie Ltée, s’est joint à titre d’administrateur.

Éric Hallé reconduit au CFIQ

Par ailleurs, Éric Hallé, vice-président régional, Est du Canada, Fonds Dynamique, a été réélu à la présidence du conseil des gouverneurs du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ) pour un mandat d’un an.

« Je suis honoré d’avoir été réélu président du conseil pour une troisième année consécutive afin de diriger les efforts continus de la CFIQ et d’être un porte-parole efficace du secteur des fonds d’investissement au Québec », a-t-il déclaré.

Éric Hallé siège depuis 2017 au conseil des gouverneurs du CFIQ. Il est entré en 2001 chez Fonds Dynamique, où il a assumé pendant les 13 dernières années le rôle de vice-président régional pour l’Est du Canada. Auparavant, il a travaillé à la Banque Nationale. Il est titulaire d’un baccalauréat en finance de HEC Montréal et porte le titre de Gestionnaire de placement agréé (CIM).

Marie Brault, vice-présidente, Services juridiques, Affaires juridiques et réglementaires, Banque Nationale Investissements, a quant à elle été réélue à titre de deuxième vice-présidente du conseil.

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AGF lance un nouveau fonds axé sur les actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/agf-lance-un-nouveau-fonds-axe-sur-les-actions-americaines/ Thu, 24 Aug 2023 10:33:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95716 PRODUITS – Il vise à offrir croissance et stabilité aux investisseurs.

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Placements AGF élargit sa gamme de produits avec le lancement du Fonds de revenu amélioré d’actions américaines AGF, désormais accessible en tant que fonds commun de placement, avec une option de série FNB.

Le fonds, listé sous le symbole AENU à la Bourse NEO, est décrit comme ayant un profil de risque moyen. Il investit dans une sélection diversifiée de titres de participation américains, tous liés à des dividendes. Il utilise une stratégie active de mise en correspondance d’options, optimisant le potentiel de revenu et minimisant la volatilité. De plus, les investisseurs peuvent s’attendre à une distribution mensuelle fixe et bénéficiant d’avantages fiscaux.

« Il vise à offrir aux investisseurs une croissance soutenue du capital », assure Karrie Van Belle, chef du marketing et chef de l’innovation chez Placements AGF.

La société a aussi fait part de son intention d’augmenter le nombre de fonds proposés dans la série FNB. Plusieurs de ses fonds communs de placement existants, tels que le Fonds d’obligations à rendement global AGF, le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF et le Fonds É.-U. petite et moyenne capitalisation AGF, devraient également être disponibles en série FNB plus tard à l’automne.

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