Placements Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 27 Sep 2024 20:18:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Beaucoup d’argent devrait affluer vers les FNB axés sur les dividendes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beaucoup-dargent-devrait-affluer-vers-les-fnb-axes-sur-les-dividendes/ Wed, 09 Oct 2024 10:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103243 FOCUS FNB — Le contexte y est propice au retour.

L’article Beaucoup d’argent devrait affluer vers les FNB axés sur les dividendes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Au cours des deux dernières années, plus de 200 milliards de dollars (G$) ont été dirigés vers les titres de revenu à court terme comme les certificats de placement garanti (CPG) et les fonds négociés en Bourse (FNB) de marchés monétaires et de compte d’épargne à intérêt élevé, constate une récente étude de CIBC Marchés des capitaux. Mais la baisse des taux d’intérêt va atténuer l’attrait de ces produits d’épargne et favoriser un exode vers les produits susceptibles de donner de meilleurs rendements, notamment des FNB de divers types, parfois plus exotiques.

Les véhicules à dividendes sont ainsi susceptibles de retrouver leur attrait. « Historiquement, les dividendes ont produit un tiers du rendement total des actions au Canada et 20 % aux États-Unis », fait ressortir l’étude. Leur attrait est d’autant plus fort qu’au Canada, les rendements de dividendes sont sensiblement plus musclés qu’aux États-Unis. « Présentement, le dividende anticipé sur le S&P/TSX est de 3,0 %, le double de ce qu’offre le S&P 500 », rapporte CIBC.

Cette faveur historique accordée aux titres à dividendes ne s’est certainement pas vérifiée au cours des dernières années. La très forte performance des actions des cinq années récentes a réduit l’impact des rendements de dividende. Toutefois, avec la baisse des taux, « on s’attend à ce que les dividendes fassent une plus forte contribution à nouveau », écrivent les auteurs de l’étude.

Un retour en force

Le contexte est propice au retour des dividendes. En faisant l’hypothèse d’un retour vers des rendements généraux plus traditionnels (ce que CIBC juge plus probable), « les dividendes vont devenir plus importants, même en considérant leur attrait à titre de simples générateurs de flux de trésorerie ».

Évidemment, ceux qui sont allés vers les produits de revenu à court terme comptent parmi les investisseurs les plus conservateurs, de telle sorte que, s’ils sortent de ces produits, on peut s’attendre à ce qu’ils aillent vers les produits à dividende fondamentaux qui offrent une solide diversification et une part d’appréciation du capital à long terme. De façon typique, ces investisseurs cherchent une différence dans le rendement de l’ordre de deux points de pourcentage, évalue CIBC. Ils sont donc susceptibles de tarder à quitter les produits d’épargne très conservateurs et, quand ils le feront, ils préféreront plus probablement des produits à dividende avec une longue feuille de route plutôt que des produits nouveaux et affriolants.

CIBC identifie une dizaine de FNB généraux de base où les rendements totaux sur douze mois, et notamment les rendements de dividendes sur la même période, ont été significatifs. C’est le cas au premier chef du FNB Global X actif actions privilégiées (HPR), lancé en novembre 2010, avec un rendement total de 33,1 % et un rendement en dividende de 4,5 %. Très proche, le Vanguard FNB indiciel FTSE canadien à dividende élevé (VDY), lancé en novembre 2012, affiche 22,2 % et 4,5 % respectivement.

Pour l’investisseur qui est prêt à se lancer dans les secteurs vedettes canadiens des financières, des services publics et des fiducies immobilières, un peu plus risqués parce que plus concentrés, CIBC repère une autre dizaine de candidats heureux. Dans les financières, le rendement total de 12 mois a été en moyenne de 27,2 % et le dividende, de 5,3 % ; dans les services publics, de 16,2 % et 5,9 % respectivement, dans les fiducies immobilières, de 19,2 % et 4,8 %.

L’attrait du synthétique exotique

Par contre, pour ceux qui sont prêts à prendre un peu plus de risque (et théoriquement à empocher plus de rendements), avec des FNB plus jeunes, l’offre est maintenant devenue diversifiée et attrayante, juge CIBC. Ici, l’investisseur plus entreprenant ne veut pas se contenter d’un rendement de 4 %, prêt à recourir aux options et à l’effet de levier pour amplifier les dividendes. Toutefois, dans ces produits, les performances sont inégales, certaines catégories de produit ayant bien fait, d’autres affichant des rendements inférieurs à leurs indices de référence.

Ici, les FNB avec ventes d’options d’achat couvertes se sont distingués. C’est le cas notamment du FNB Harvest de revenu Leaders des soins de santé (HHL) : rendement total sur 12 mois, 20,7 %, dividendes sur 12 mois, 8.0 %. Dans la catégorie des FNB alternatifs à effet de levier, CIBC repère le Fonds indiciel Rendement amélioré des banques et assureurs vie canadiens Evolve (BANK) : rendement total sur 12 mois, 24,9 %, dividendes sur 12 mois, 16,1 %.

« Ces produits spécialisés ont une utilité, soutient CIBC. Tout comme les FNB sectoriels constituent un véhicule utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont suffisamment d’appétit pour le risque, qui sont convaincus par la courbe des rendements et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui penche du côté de l’aversion au risque. »

L’article Beaucoup d’argent devrait affluer vers les FNB axés sur les dividendes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Vanguard lance un nouveau FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vanguard-lance-un-nouveau-fnb-2/ Thu, 19 Sep 2024 10:58:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102998 PRODUITS – Un FNB de titres à revenu fixe pour les investisseurs aux besoins d’épargne à court terme.

L’article Vanguard lance un nouveau FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Placements Vanguard Canada lance le FNB indiciel d’obligations canadiennes gouvernementales à très court terme Vanguard, un fonds négocié en Bourse (FNB) à faible coût, spécialement conçu pour les investisseurs aux besoins d’épargne à court terme.

« Les investisseurs et les conseillers canadiens continuent de rechercher des solutions de FNB de grande qualité et rentables pour atteindre leurs objectifs d’épargne à court terme, souligne Sal D’Angelo, responsable de la gestion des produits, Placements Vanguard Canada. Ce FNB offre aux investisseurs un portefeuille diversifié d’obligations d’État et de bons du Trésor canadiens de première qualité, dont l’échéance est inférieure à un an. »

Ce produit tente de reproduire l’indice Bloomberg Canadian Short Treasury 1-12 month Float Adjusted. Pour cela, il investit d’abord dans des titres publics à revenu fixe du gouvernement de qualité supérieure émis au Canada et dont l’échéance est inférieure à 365 jours.

Négocié à la Bourse de Toronto sous le symbole VVSG, ses frais de gestion s’élèvent à 0,10 %.

L’article Vanguard lance un nouveau FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les économistes s’attendent à de nouvelles baisses des taux d’intérêt en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-economistes-sattendent-a-de-nouvelles-baisses-des-taux-dinteret-en-2024/ Mon, 16 Sep 2024 11:22:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102922 Il reste à voir quelle ampleur elles auront.

L’article Les économistes s’attendent à de nouvelles baisses des taux d’intérêt en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque du Canada a abaissé ses taux d’intérêt pour la troisième fois consécutive le 4 septembre dernier. Des experts interviewés par Morningstar s’accordent à dire que les consommateurs, les investisseurs et les entreprises devraient se préparer à d’autres réductions dans les mois à venir.

Le taux directeur, désormais fixé à 4,25 %, a été abaissé de 25 points de base. Pour rappel, en juillet dernier, ce taux atteignait 5 %, marquant ainsi une période de resserrement monétaire qui avait débuté en réponse à la montée en flèche de l’inflation. Toutefois, alors que les pressions inflationnistes s’atténuent, le gouverneur de la Banque, Tiff Macklem, a signalé que d’autres baisses sont à prévoir. « Si l’inflation continue de ralentir conformément à nos prévisions, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles réductions du taux directeur », a-t-il déclaré.

Les économistes restent toutefois partagés sur l’ampleur des baisses à venir. Joseph Briggs, économiste chez Goldman Sachs, prédit que la Banque du Canada continuera d’assouplir sa politique monétaire. Selon lui, les réductions de taux pourraient se poursuivre au rythme de 25 points de base lors de chaque réunion jusqu’à atteindre 2,75 % d’ici juin 2025. Toutefois, il n’exclut pas l’éventualité d’une réduction plus marquée si les données économiques l’exigent.

Du côté de BMO, Douglas Porter, économiste en chef, anticipe également de nouvelles baisses, mais souligne que des ajustements plus rapides ne sont pas à exclure si l’inflation se stabilise rapidement ou si le chômage continue d’augmenter. Il prévoit que le taux directeur pourrait être réduit à 3,5 % dès janvier 2024 et à 3 % en milieu d’année, tout en maintenant la possibilité de baisses plus significatives.

Des défis économiques persistants

Ashish Dewan, stratège principal en investissement chez Vanguard Canada, souligne que l’inflation se rapproche de l’objectif de la Banque, mais que le marché du travail montre des signes de ralentissement.

Avec la fin des grands projets d’infrastructure tels que l’oléoduc Trans Mountain et des perspectives de croissance économique révisées à la baisse, il anticipe encore une ou deux réductions de 25 points de base en 2024. Les données révèlent une croissance du PIB modeste et des dépenses de consommation stagnantes, ce qui pourrait freiner davantage l’économie canadienne dans les mois à venir.

L’article Les économistes s’attendent à de nouvelles baisses des taux d’intérêt en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB de matières premières font un retour en force https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-matieres-premieres-font-un-retour-en-force/ Wed, 11 Sep 2024 09:44:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102784 FOCUS FNB – La demande d’or propulse ce segment de marché.

L’article Les FNB de matières premières font un retour en force est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,2 milliards de dollars (G$) en août, un résultat inférieur à juillet (5,2 G$) et juin (10 G$). Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des créations nettes de 43 G$, portant leur actif sous gestion à 468 G$ à la fin d’août 2024, d’après un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Malgré l’intérêt pour les FNB d’actions et de titres à revenu fixe en août, un autre segment du secteur des FNB canadiens a connu un regain d’intérêt, propulsé par la demande d’un investisseur institutionnel : les fonds négociés en Bourse (FNB) de matières premières.

Ce segment des commodités a enregistré des créations nettes de 576 millions de dollars (M$) en août. Ce regain est principalement dû à la demande croissante pour l’or, dont le prix a grimpé à 2 500 $ l’once le mois dernier, selon BNMF. La majorité de ces entrées proviennent d’un FNB d’or de BMO (ZGLD).

Les FNB canadiens d’actions ont accueilli 1,6 G$ d’entrées nettes le mois dernier. La demande a légèrement fléchi par rapport à juillet, où elles avaient atteint 2,6 G$. Cependant, la demande pour les actions américaines reste forte. Les FNB d’actions des États-Unis ont reçu des créations nettes de 1,9 G$ en août, malgré une correction des marchés au début du mois. En juillet, elles avaient totalisé 2,2 G$. Depuis le début de l’année, plus de la moitié des entrées nettes dans les actions ont été dirigées vers les États-Unis.

En août, les FNB d’actions canadiennes ont quant à eux subi des rachats nets de 1 G$, tout comme les FNB sectoriels des secteurs financier (396 M$), de l’immobilier (18 M$) et de l’énergie (16 M$). Les FNB des secteurs des technologies ont affiché à eux seuls des créations nettes de 290 M$ en août.

Les investisseurs semblent privilégier les FNB pondérés par la capitalisation boursière, alors que l’engouement pour les petites et moyennes capitalisations s’est estompé en raison de la volatilité accrue du marché, selon les analystes de BNMF.

« Lors de la première semaine d’août, les entrées dans les FNB d’actions américaines ont atteint leur maximum, alors que le S&P 500 chutait fortement après des données décevantes sur l’emploi. Cela peut se produire lorsque les investisseurs vendent des actions individuelles et réinvestissent les fonds dans des FNB passifs pour monétiser leurs positions », indiquent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les FNB à revenu fixe et cryptoactifs en mouvement

En août, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1,1 G$. Cependant, les fonds d’obligations gouvernementales à long terme ont fait l’objet de rachats institutionnels important s’élevant à 963 M$.

Les FNB de dépôt, quant à eux, ont subi des rachats de plus de 300 M$, à la suite de la deuxième baisse du taux directeur de la Banque du Canada en juillet. Les principaux rachats ont été enregistrés par HSAV et CSAV.

Du côté des cryptoactifs, les FNB ont retrouvé une dynamique positive avec des créations nettes de 102 M$, principalement dans les FNB de bitcoins et d’Ethereum. Bien que la tendance soit encourageante, grâce à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis, le bilan des FNB de cryptoactifs reste négatif, avec des rachats nets totalisant 432 M$ depuis le début de l’année.

Classement des fournisseurs de FNB

RBC iShares a dominé le marché le mois dernier avec des créations nettes de 1,6 G$, suivi de près par Vanguard (1,2 G$) et BMO (823 M$). Certains fournisseurs ont subi des rachats nets en août, comme Mackenzie (310 M$), TDAM (150 M$) et Global X (79 M$).

Au niveau des fonds, le XIU de iShares et le XUS indexé sur le S&P 500, reçoit les plus importantes créations nettes (580 M$) de fonds d’actions, tandis que XIC, du même fournisseur, enregistre les plus importants rachats du mois (705 M$).

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré un demi-milliard de dollars de rachats nets en août, principalement chez deux FNB de la gamme Max Diversification de Mackenzie (MWD et MKC), qui doivent être fusionnés avec la gamme Low Volatility de Mackenzie, selon une nouvelle approche d’investissement.

Au total, 24 nouveaux FNB ont été lancés en août. Harvest a créé 8 FNB sur actions individuelles. Les nouveaux FNB utilisent des stratégies de vente d’options couvertes, à part le FNB d’actions mondiales de Russell Investments, le FNB obligataire de PIMCO et deux des quatre fonds lancés par Invesco.

Depuis le début de l’année, les créations nettes dans les FNB d’actions ont dominé le marché des FNB canadiens. Elles atteignent 23,4 G$ à la fin août, comparativement à 14 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe. Ces derniers ont accumulé des entrées de 15 G$ pour les 8 premiers mois de l’année, ce qui fait dire à BNMF qu’elles pourraient réduire l’écart avec les FNB d’actions si elles continuent à ce

L’article Les FNB de matières premières font un retour en force est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Hamilton Lane renforce son équipe au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/hamilton-lane-renforce-son-equipe-au-quebec/ Tue, 18 Jun 2024 10:43:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101416 NOUVELLES DU MONDE – La société de gestion d’investissements privés recrute un nouveau V.-P. chez Vanguard.

L’article Hamilton Lane renforce son équipe au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Il s’agit d’Émile Bouchard, qui amorce un nouveau chapitre de sa carrière à titre de vice-président de la société de gestion d’investissements Hamilton Lane, spécialisée dans les marchés privés

Émile Bouchard était jusqu’à récemment responsable du marché de l’est chez Vanguard Canada, pour lequel il couvrait le marché du Québec avec Félix Duchaîne et Raffi Hossain. Il occupait ce poste depuis janvier 2018. Auparavant, il a été directeur du développement des affaires chez Fidelity.

Émile Bouchard a débuté son parcours en 2010 dans l’industrie financière comme directeur de comptes chez RBC. Il possède un baccalauréat en commerce de l’Université Concordia et porte les titres de CFA et CAIA.

En avril dernier, Hamilton Lane, créée aux États-Unis, a emménagé dans de nouveaux locaux dans le secteur financier de Toronto, cinq ans après l’ouverture d’un premier bureau au Canada. La firme gère et supervise plus de 27,5 milliards de dollars canadiens d’actifs, selon ses résultats en date du 31 décembre 2023.

L’article Hamilton Lane renforce son équipe au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Populaires, les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/populaires-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 08 May 2024 09:30:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100699 FOCUS FNB — Ils stimulent les créations nettes en avril.

L’article Populaires, les FNB d’actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens connaît de fortes créations nettes en avril. Durant ce mois, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 5,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 4 G$ le mois précédent, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Toutes les catégories d’actifs ont connu des apports de capitaux, à l’exception des FNB de cryptomonnaie.

Au chapitre des créations nettes, avril constitue le deuxième meilleur mois depuis le début de l’année après celui de février. Depuis janvier, les FNB canadiens ont engrangé 19 G$ de créations nettes. L’actif sous gestion total en FNB canadiens s’élève à 415,3 G$.

La demande pour les FNB d’actions continue à croître, avec des créations nettes totalisant 4 G$ en avril, soit une augmentation de plus de 1 G$ par rapport à mars.

Les FNB d’actions américaines arrivent en tête avec des entrées nettes de 2,1 G$. Les actions américaines bénéficient de l’engouement pour les FNB qui suivent l’indice S&P 500, notamment VFV et ZSP. Ces deux FNB ont surclassé plus tôt cette année le XIU d’iShares en tant que plus importants FNB au Canada sur le plan de l’actif sous gestion, signale BNMF.

Les FNB d’actions canadiennes ont reçu des entrées nettes de 831 M$ en avril. Les FNB d’actions des marchés émergents, qui avaient suscité l’intérêt des investisseurs au cours des mois précédents, voient leur étoile pâlir : ils enregistrent des rachats de 142 M$.

Après d’importantes sorties nettes en mars, les FNB sectoriels renouent avec les créations nettes en avril. Les fonds du secteur financier, en particulier, remontent la pente. Après avoir connu des rachats de près de 1 G$ en mars, ils renversent la vapeur et enregistrent des créations nettes de 722 M$ en avril. Les FNB des secteurs des matières premières, de l’énergie et de l’immobilier sont également dans le vert, tandis que les soins de santé et la technologie subissent des rachats.

Rachats de FNB du marché monétaire

Les résultats des FNB canadiens de titres à revenu fixe restent stables en avril. Ils enregistrent des créations nettes de 868 M$, par rapport à 776 M$ en mars. Ce sont les FNB du marché monétaire qui ont subi les plus importants rachats du mois (865 M$). Les analystes de BNMF considèrent même la performance des FNB canadiens à revenu fixe comme « impressionnante », compte tenu des résultats des FNB du marché monétaire. Les FNB de liquidité enregistrent quant à eux leurs plus importants rachats mensuels.

Les FNB détenant des titres du marché monétaire avaient enregistré des entrées nettes depuis le début de l’année, tandis que les FNB « de comptes d’épargne à intérêt » avaient subi des rachats au cours des trois derniers mois en raison d’une différence dans le rendement des distributions, commentent les analystes de BNMF. Ils signalent que les FNB d’épargne, basés sur les dépôts, ont vu leurs rendements baisser de 30 à 50 points de base à la suite de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) d’imposer un traitement plus rigoureux des dépôts des FNB en matière de liquidité, tandis que les FNB du marché monétaire ont affiché des rendements concurrentiels. De plus, les FNB d’obligations canadiennes pourraient également avoir attiré une partie de l’argent qui a quitté les FNB de liquidités, expliquent-ils.

Pour expliquer les rachats dans la catégorie des FNB d’obligations à long terme (ZFL, TULB), les analystes de BNMF signalent que ces produits attirent habituellement les actifs lorsque les investisseurs prévoient des baisses de taux et des périodes économiques difficiles. La résistance de l’économie américaine a plutôt fait grimper la courbe des rendements en avril.

Le rythme des rachats dans les FNB de cryptoactifs, qui était plus prononcé en début d’année, a ralenti en avril. Ils se sont élevés à 46 M$ le mois dernier comparativement à 139 M$ en mars.

Ce ralentissement des rachats est attribuable aux FNB de bitcoin américains en détention physique, qui ont reçu l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier. L’engouement des investisseurs pourrait toutefois se calmer au cours des prochains mois, étant donné que « les actifs à risque se sont vendus et que le prix du bitcoin s’est éloigné de ses sommets historiques », estiment les analystes de BNMF.

Les FNB ESG portefeuille en croissance

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont moins performé en avril par rapport à mars. Ils ont connu des rachats nets de 107 M$, alors qu’ils avaient enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars. Quelques FNB ESG ont toutefois tiré leur épingle du jeu.

Les FNB ESG à revenu fixe et les FNB ESG d’allocation d’actifs ont attiré de nouveaux actifs. La sous-catégorie ESG qui connaît la croissance la plus rapide au Canada depuis le début de l’année est celle des FNB d’allocation d’actifs.

Lancés par iShares en 2020, les FNB portefeuille avec une touche ESG permettent aux investisseurs soucieux des questions ESG de gérer de petits comptes. Cette sous-catégorie affiche actuellement 242 M$ d’actifs sous gestion contenus dans sept produits offerts par trois fournisseurs, selon le rapport de BNMF.

Le mois d’avril a été prolifique au chapitre du lancement de nouveaux FNB : 30 produits ont été mis sur le marché, un record depuis le début de l’année. RBC et TD ont lancé de nouvelles séries de FNB d’obligations à échéance cible comportant respectivement 8 et 6 titres. Par ailleurs, depuis le 1er mai, les anciens FNB Horizons portent la marque Global X à l’exception de la famille de produits BetaPro.

En avril, c’est BMO qui a connu les plus fortes créations nettes (1,9 G$), suivie de Vanguard (1,3 G$), RBC iShares (794 M$), Desjardins (702 M$), Fidelity (476 M$) et TD (409 M$). Pour les quatre premiers mois de 2024, Vanguard prend la tête des entrées nettes (5,3 G$), suivie de RBC iShares (4,7 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,5 G$), TD (2,0 G$) et Desjardins (1,1 G$).

L’article Populaires, les FNB d’actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines-et-internationales/ Wed, 10 Apr 2024 09:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100052 FOCUS FNB – Mais les créations nettes diminuent en mars par rapport au mois précédent.

L’article Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après un mois de février faste sur le plan des créations nettes, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a connu des résultats mitigés en mars. Durant ce mois, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 4 G$, soit 2 G$ de moins que le mois précédent. Il faut dire que février avait enregistré les plus importantes entrées nettes mensuelles des 11 derniers mois, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Cette performance ne s’est pas renouvelée en mars. Cependant, les créations nettes de FNB canadiens ont reflété la popularité des actions américaines et internationales. En effet, la demande pour les FNB d’actions a dominé en mars, avec des créations nettes s’élevant à 2,9 G$ pour cette catégorie d’actifs, devant les FNB de titres à revenu fixe, qui ont enregistré des entrées nettes de 776 millions de dollars (M$).

En mars, les FNB d’actions américaines et les FNB d’actions internationales ont enregistré respectivement des entrées nettes de 1,7 G$ et 1,4 G$. Les actions canadiennes ont affiché pour leur part des rachats nets de 312 M$, après un mois de février légèrement positif.

Pour le premier trimestre de 2024, les entrées nettes des FNB canadiens ont totalisé 13,9 G$, pour un actif sous gestion de 419 G$. Depuis le début de l’année, les FNB d’actions mènent le bal, avec des créations nettes de 10 G$.

Les entrées nettes des FNB de titres à revenu fixe sont inférieures à celles de janvier et février, qui s’élevaient alors à 1 G$. Depuis le début de l’année, les entrées nettes pour cette catégorie d’actifs totalisent 2,8 G$.

En mars, les FNB de répartition d’actifs affichent des créations nettes de 351 M$, alors qu’ils étaient de 1,2 G$ pour les trois premiers mois de l’année 2024. Les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé ont affiché des créations nettes de 155 M$ en mars et de 377 M$ pour le premier trimestre de 2024.

Blues des FNB de cryptoactifs canadiens

Les FNB de cryptoactifs poursuivent la descente amorcée au début de l’année. Les rachats de FNB de cryptoactifs cotés au Canada enregistrés lors des deux premiers mois de l’année se sont poursuivis en mars, avec des sorties nettes de 139 M$. Pour le premier trimestre, les rachats nets de FNB de cryptoactifs s’élèvent à 684 M$. Ces résultats contrastent avec la tendance aux États-Unis, où les FNB de bitcoins « en détention physique », approuvés par la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier, continuent d’engranger des actifs, signalent les auteurs du rapport de BNMF.

En mars, les FNB américains pondérés en fonction de la capitalisation boursière et axés sur la croissance ont eu la faveur des investisseurs (VFV, HXS, ZNQ, XUS). La popularité des FNB d’actions s’est aussi reflétée par la demande de FNB d’allocation d’actifs, en particulier les FNB avec une allocation de 100 % en actions (XEQT, VEQT).

Les FNB sectoriels d’actions accusent un recul important en mars. Tous secteurs confondus, ils affichent des rachats nets de 813 M$. Le secteur financier enregistre les plus importantes sorties nettes (1 G$). Elles s’élèvent à 166 M$ dans le secteur de l’énergie. Ces deux secteurs sont d’ailleurs les principaux responsables des rachats nets des FNB canadiens en mars, souligne le rapport de BNMF. L’immobilier, les technologies et les services publics enregistrent des entrées nettes.

Parmi les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire ont affiché des rachats nets en mars (CSAV, CBIL, HISA), tout comme les FNB à court terme (VSB, QSB) et à moyen terme. Ces deux dernières catégories de FNB ont enregistré des rachats nets d’environ 200 M$ chacune. Les FNB à long terme (XLB, ZFL) ont bénéficié de créations nettes de 328 M$.

Attrait pour les FNB ESG

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars, le meilleur résultat depuis juillet 2023, signale le rapport de BNMF. La part du lion de la croissance va aux FNB de titres à revenu fixe (296 M$) et aux actions (205 M$). Parmi les titres qui ont le mieux réussi, le NBI Sustainable Canadian Bond FNB (NSCB) a reçu des entrées nettes de 200 M$ depuis le début de l’année, tandis que la gamme « investissement responsable » du Mouvement Desjardins a reçu des entrées nettes de 96 M$ en mars, « peut-être en raison d’un transfert institutionnel du Canada et des actions des marchés émergents vers les États-Unis et les marchés développés », avancent les auteurs du rapport de BNMF. Depuis le début de l’année, les entrées nettes dans les FNB ESG totalisent 908 M$.

Engouement pour l’IA

En mars, certains émetteurs de FNB ont enregistré des rachats nets comme Horizons (410 M$), et BMO (599 M$). Par contre, RBC iShares et Vanguard ont enregistré respectivement 1,6 G$ et 1,0 G$ en créations nettes.

Pour les trois premiers mois de l’année, RBC iShares affiche les plus fortes créations nettes (3,1 G$), suivie de Vanguard (3,0 G$), de Fidelity 1,6 G$, de TD (1,5 G$) et de BMO (1,4 G$).

Par ailleurs, les lancements de FNB ont ralenti en mars, avec 11 FNB lancés sur le marché, comparativement à 18 nouveaux FNB le mois précédent. Les nouveaux produits sont répartis dans toutes les catégories d’actifs, avec des spécialisations. Surfant sur la vague de l’or comme valeur refuge, BMO a lancé trois FNB cherchant à reproduire le rendement du cours du lingot d’or, tandis que deux des FNB lancés en mars par Evolve (ARTI) et par NBI (EVO) sont gérés par l’intelligence artificielle ou des modèles quantiques propriétaires. Témoin de la percée de l’IA dans les nouveaux produits, le FNB lancé en janvier par Invesco sur le thème de l’intelligence artificielle (INAI), a recueilli 100 M$ au cours de son troisième mois d’existence seulement.

« Bien que ce concept ne soit pas nouveau (Horizons a lancé MIND en 2017 et l’a retiré de la cote en 2022), nous nous attendons à ce que l’expérimentation dans ce domaine se poursuive compte tenu du battage médiatique autour de l’IA générative », écrivent les experts de BNMF.

Selon les projections de BMNF, si la tendance se maintient, les FNB canadiens devraient afficher des créations nettes de 55,6 G$ d’ici la fin de l’année, dépassant de peu le record de 51 G$ établi au cours de l’année 2021, qui avait été une année de reprise exceptionnelle en raison de la pandémie. Les auteurs du rapport de BNMF estiment cependant qu’« il faudra un certain nombre de facteurs pour maintenir cet élan pendant neuf mois de plus à ce rythme ».

L’article Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

L’article Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

L’article Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une année moins tourmentée pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/2023-une-annee-moins-tourmentee-pour-les-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 11:44:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98387 FOCUS FNB – Le secteur a vu son nombre d’émetteurs de fonds diminuer, mais ses actifs sous gestion croître à un rythme annuel composé sur dix ans de 20 %.

L’article Une année moins tourmentée pour les FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Si la volatilité élevée, les taux d’intérêt en hausse et l’inflation ont amené leur lot de frayeurs, les investisseurs ont tout de même pu reprendre leur souffle en 2023. En 2022, les FNB avaient subi des baisses historiques autant du côté des actions que des titres à revenu fixe. Mais, cette année, malgré les vents contraires, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont recueilli 38,4 milliards de dollars (G$) en créations nettes. De plus, sur dix ans, les actifs sous gestion du secteur affichent une croissance annuelle composée de 20 %. Résultat, les actifs des FNB au Canada ont atteint 383 G$ à la fin de l’année, un nouveau sommet historique, révèle un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB de titres à revenu fixe encore champions

Pour la deuxième année consécutive, les FNB de titres à revenu fixe ont été davantage demandés que les FNB d’actions. Leurs entrées nettes ont ainsi atteint les 21,4 G$, ce qui représente leur meilleure année de collecte de l’histoire, commente BNMF. De ces flux, 44 % sont allés aux FNB du marché monétaire et une part presque égale (40 %) aux FNB d’obligations à base large.

Les FNB d’obligations à échéance cible gagnent clairement en popularité. Les conseillers préfèrent de plus en plus ces FNB, en particulier ceux à plus court terme, soit ceux dont l’échéance est inférieure à trois ans. Ces choix reflètent une stratégie visant à minimiser le risque de taux d’intérêt tout en imitant les investissements obligataires individuels, lit-on dans la note de BNMF.

Les obligations à court terme ont subi des sorties nettes de 2,8 G$. Toutefois cela pourrait être dû à des choix stratégiques plutôt qu’à un désintérêt envers cette classe d’actifs.

Même si les FNB du marché monétaire sont restés la catégorie de titres à revenu fixe la plus populaire, leurs flux nets ont été positifs, mais ont suivi une tendance à la baisse tout au long de l’année, alors que les anticipations de baisse des taux au jour le jour en 2024 se sont accrues. Le mois de décembre a été le premier mois en deux ans à enregistrer des rachats nets dans cette catégorie.

Un début d’année lent pour les actions

Les créations nettes des FNB d’actions étaient moins élevées que l’an passé. À noter qu’ils ont commencé l’année avec des rachats en janvier et en avril. Ils ont commencé à enregistrer de petites créations nettes à l’été et en automne. Celles-ci n’ont bondi que vers la fin de l’année avec plus de 2 G$ de créations nettes en novembre et en décembre.

Cette catégorie d’actifs a ainsi enregistré des entrées nettes de 13 G$ principalement au Canada (5,2 G$) et dans les régions internationales (monde hors Amérique du Nord) (7,1 GS). Les FNB d’actions américaines ont été quelque peu boudés, ils n’ont ainsi enregistré « que » 641 M$ d’entrées nettes, soit le chiffre le plus faible de la dernière décennie, constate BNMF. Ce sont les FNB japonais (JAPN/B, ZJPN) qui ont été les grands gagnants de l’année en termes de flux.

D’autres chiffres à retenir

Alors que le prix du bitcoin a plus que doublé en 2023 à la suite de vagues de spéculation selon lesquelles la Securities and Exchange Commission (SEC) pourrait enfin approuver les FNB de bitcoins en « détention physique » aux États-Unis, les FNB de cryptoactifs cotés au Canada ont enregistré des créations nettes de « seulement » 1 G$.

Toujours du côté des catégories de FNB, à noter que cette année, des FNB d’options d’achat couvertes sur titres à revenu fixe ont été introduits au Canada pour la première fois. Au total, six FNB de ce type ont été lancés, avec des actifs sous gestion de 320 M$ à la fin de 2023.

Le portefeuille traditionnel 60/40 qui avait connu un gros revers en 2022, enregistrant ainsi sa pire année depuis un siècle, a vu un début de retour de balancier en 2023. En novembre de l’année dernière, un portefeuille équilibré 60/40 « typique » a enregistré son troisième meilleur rendement mensuel en cinq ans, grâce à la hausse des taux d’intérêt.

Pour la deuxième année consécutive, les FNB ont dépassé les fonds communs de placement (FCP) au chapitre des créations nettes. Ces derniers ont ainsi enregistré des rachats nets de 52 G$ de janvier à novembre 2023 alors que les FNB enregistrés des créations nettes de 34 G$. Si l’on considère les trois dernières années, le secteur canadien des fonds communs de placement continue d’attirer un montant net de 16 G$ en création totale, mais les FNB ont grignoté leur part de marché ; l’actif sous gestion des FNB représente maintenant près de 16 % de l’actif total des fonds communs de placement au Canada.

Des signes de consolidation du marché

Si l’on a vu une véritable explosion du nombre de fournisseurs de FNB au Canada ces dernières années et de lancement de produits, cette tendance semble lentement ralentir. Pour rappel, alors que l’on comptait 300 FNB cotés au Canada en 2013, on en compte 1339 aujourd’hui. Toutefois le nombre de fournisseurs semble descendre. Ainsi, quatre d’entre eux soit Smartbe, NCM, Evermore et Emerge se sont retirés du marché et seuls deux nouveaux fournisseurs (Forstrong et Tralucent) sont entrés. Ainsi le nombre de fournisseurs est passé de 42 à 40. De plus, 122 FNB ont été retirés de la cote, un nouveau record, souligne BNMF.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2023, avec 8,5 G$, suivi d’Horizons (5,3 G$), BNI (4,1 G$), Vanguard (3,9 G$), CI (3,8 G$) et TD (2,6 G$). BMO affiche des créations nettes de 2,5 G$.

L’article Une année moins tourmentée pour les FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

L’article Attrait nouveau pour les FNB obligataires est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

L’article Attrait nouveau pour les FNB obligataires est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>