Portag3 Ventures – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 27 Sep 2023 17:30:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Portag3 Ventures – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La « fintech verticale » : la prochaine frontière https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-fintech-verticale-la-prochaine-frontiere/ Thu, 28 Sep 2023 10:17:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96431 Les fintechs verticales s’annoncent comme la prochaine évolution des technologies financières.

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La « fintech verticale » est l’innovation financière de l’heure. Elle touche les entreprises qui développent des technologies pour s’approprier leurs marchés verticaux à des fins de croissance. Et le mouvement ne fait que commencer, selon des participants à la dixième édition du Forum Fintech, présentée les 26 et 27 septembre à Montréal.

« L’idée derrière la fintech verticalisée est de créer un logiciel qui s’intègre dans le flux de travail des différents acteurs, que ce soit pour un segment de l’industrie ou pour une niche spécifique, et d’intégrer ensuite différents types de produits de services financiers dans ce flux », résume Jordan Huck, directeur général de Notch Financial.

La fintech verticalisée a créé un logiciel qui permet d’intégrer les différentes étapes de l’achat numérique de produits alimentaires de gros pour les restaurants et les distributeurs, de la prise de commande au paiement final.

L’exemple de Lightspeed

Le modèle verticalisé est utilisé par plusieurs grands joueurs du secteur, dont Lightspeed. L’entreprise fondée en 2005 à Montréal s’est concentrée à ses débuts sur la fourniture de logiciels de gestion de caisse aux détaillants et aux restaurants. Au fil du temps, les transactions transigées sur la plateforme de Lightspeed ont augmenté pour atteindre environ 100 milliards de volume annuel actuellement, selon son président, JD St-Martin. En 2019, l’entreprise a décidé de fournir sa propre solution de paiement à ses clients avant que des concurrents ne saisissent ce marché.

« Et nous ne faisons que commencer. Il y a beaucoup plus que nous pouvons faire autour des services financiers. Nous avons lancé nos produits de capital. Nous parlons maintenant de la paie et d’autres services pour continuer à approfondir les besoins verticaux de nos clients et, en fin de compte, continuer à être un guichet unique qui alimente tous leurs flux de production », déclare JD St-Martin.

Les données pour se rapprocher des clients

Les solutions verticales permettent aux fintechs de résoudre « chirurgicalement » les enjeux de leurs clients. Notch a organisé une centaine de rencontres avec des grossistes depuis un an afin de récolter de l’information sur les habitudes de paiement des utilisateurs de la plateforme. La compagnie utilise ces données pour développer de nouveaux services financiers. « La connaissance de votre secteur vertical détermine la feuille de route du logiciel. Lorsque vous l’intégrez dans le flux de production, vous êtes alors dans une position privilégiée », dit Jordan Huck.

La démarche qui consiste à utiliser les connaissances tirées des données pour améliorer les produits développés par les fintechs est excellente, souligne Kathryn Petralia, co-fondatrice et présidente de Keep Financial. La firme a eu recours à cette méthode pour bâtir sa plateforme de rémunération.

« Vous pouvez collecter des données par le biais de la paie, mais aussi par le biais d’autres sources auxquelles les employés peuvent vous donner accès. Vous pouvez ensuite leur proposer d’autres produits financiers et les aider à prendre des décisions sur leur vie financière au moment du paiement », illustre-t-elle.

Selon Steph Choo, associée chez Portage, qui a des investissements dans une soixantaine de fintechs, d’autres services financiers s’ajouteront bientôt aux solutions de paiements dans l’environnement de la fintech verticale. Elle pense notamment aux secteurs des hypothèques et de l’assurance, où il y a un potentiel important pour offrir de nouveaux services. Ce mouvement pourrait être amplifié par les progrès de l’intelligence artificielle générative, qui accélèrera « la convergence entre le vertical et l’horizontal »

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Un an de pandémie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/technologies-financieres/un-an-de-pandemie/ Mon, 22 Mar 2021 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78631 Incursion dans l'écosystème fintech

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La crise sans précédent découlant de la pandémie de COVID-19 a entraîné une série de conséquences fort variables dans tous les secteurs de l’économie, y compris dans l’écosystème fintech.

Si les start-ups qui le composent ont vécu chacune ce parcours de manière différente, avec plus ou moins de succès que ce qui était parfois espéré, bon nombre semblent au final avoir trouvé inutile de se lamenter, cherchant plutôt à tirer le meilleur parti de la situation.

Rappelons que le «Grand Montréal se positionne comme un acteur incontournable des technologies financières», notamment parce que cet écosystème «s’appuie sur un secteur financier imposant», comme le signale Montréal International.

L’agence de promotion économique du Grand Montréal pour les investisseurs et les organisations internationales fait état d’un écosystème favorable au développement des entreprises de technologie financière.

Elle indique que «Montréal accueille une communauté fintech florissante avec des chefs de file locaux tels que Lightspeed, Mobeewave, Nuvei», et évoque la forte présence d’accélérateurs et d’incubateurs en technologie pour soutenir les fintechs, de même que celle de plus de sept chaires de recherche en fintech et finance.

Le gouvernement du Québec, dans le but de soutenir ces activités, a notamment fourni un financement de 10 M$ à Finance Montréal en 2018, afin de mettre en place un pôle d’excellence de ce secteur.

C’est ainsi que le 6 décembre 2019, la Station FinTech Montréal ouvrait ses portes au cœur du quartier des affaires, à la Place Ville-Marie, à titre de point d’ancrage de l’écosystème, proposant notamment un nouvel espace de travail consacré aux start-ups de l’industrie des technologies financières. Le but étant de favoriser leur croissance par l’entremise de synergies et de collaboration entre elles, mais aussi avec les grands acteurs de l’industrie financière montréalaise.

Toutefois, trois mois plus tard, le gouvernement du Québec a été forcé de mettre en place des politiques exceptionnelles en raison de la crise sanitaire provoquée par la maladie à coronavirus 2019. Le 13 mars 2020, le gouvernement a ainsi déclaré l’urgence sanitaire.

Cette décision a entraîné la fermeture de nombreux lieux publics, interdit les rassemblements de plus de deux personnes et, pour tous les secteurs et types d’emplois où il est possible de travailler à distance, introduit le télétravail. Dans la foulée, la Station FinTech Montréal a fermé à ce moment l’accès à ses locaux nouvellement inaugurés, conformément aux directives de la santé publique.

«La préoccupation la plus immédiate a été, pour tout, de gérer l’incertitude et l’évolution de la situation», explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, à Finance et Investissement.

Par conséquent, l’édition 2020 du Forum Fintech Canada, le plus important événement du domaine des technologies financières au Canada et l’activité phare de Finance Montréal, a été annulée. Des rencontres mensuelles «Off du Forum» ont alors été organisées de manière virtuelle. Finance Montréal a aussi développé une initiative basée sur l’une des activités les plus populaires du Forum, soit le Concours de pitch.

C’est ainsi que le Million Dollar Startup est né. Parmi les candidatures, 20 start-ups du Canada, des États-Unis, d’Asie et d’Europe intervenant dans différents domaines, dont la gestion de patrimoine et l’assurance, ont été sélectionnées pour participer à la compétition.

Il s’agit d’une «série-réalité sous forme de podcast, où des startups s’affrontent pour la chance d’obtenir un investissement de 1 M$ de Portag3, notre partenaire principal pour l’initiative. Investissement Québec, Fasken et KPMG ont eux aussi appuyé l’initiative. Les six épisodes ont été mis en ligne en octobre-novembre et plus de 1 000 personnes les ont téléchargés», explique Jacques Deforges.

Sur le terrain

Les fintechs elles-mêmes, bien qu’elles se distinguent par leur agilité et leur approche innovante, n’ont pas été épargnées lorsque l’économie a été paralysée. Elles ont dû revoir, elles aussi, leur manière de faire, ainsi que plusieurs de leurs projets.

Parmi les impacts observés au fil de la pandémie, Jacques Deforges mentionne la diminution des investissements en préamorçage et amorçage, ce qui a probablement retardé le développement de certaines start-ups, et la concentration des capitaux dans les entreprises déjà en portefeuille des investisseurs en capital de risque. Il signale en contrepartie que la robustesse de l’écosystème a permis à beaucoup de ses acteurs de croître plus rapidement.

«La pandémie a accéléré l’adoption de plusieurs technologies, dont notamment les moyens de paiement numériques et la signature électronique. Les fintechs dans ce domaine ont pu tirer profit de ces occasions», illustre-t-il.

Jacques Deforges est aussi d’avis que l’agilité des fintechs leur a permis de se lancer rapidement en mode «réponse à la crise» et de s’adapter à la nouvelle réalité, tirant parti de besoins nouvellement exprimés.

Il fait remarquer que la pandémie a eu pour effet d’accélérer la transformation technologique des institutions financières. Cela, dans un contexte où souvent les budgets TI avaient diminué, soutenant au final une tendance à se tourner vers des solutions externes. Cela aurait donc «poussé bon nombre d’entre elles à faire appel aux fintechs pour les aider dans ce processus».

David Nault, cofondateur et associé directeur de Luge Capital, un fonds de capital de risque qui investit dans des fintechs en démarrage, abonde dans le même sens. La COVID-19 a rapidement accéléré l’adoption par les consommateurs de solutions bancaires en ligne, de devis d’assurance en ligne et d’outils d’investissement.

En conséquence, «de nombreuses entreprises soutenues par Luge Capital ont suscité l’intérêt d’institutions financières importantes, intéressées à voir comment leurs solutions pourraient les aider à innover rapidement».

La demande a ainsi augmenté pour les fintechs susceptibles d’aider les institutions financières à continuer de servir leurs clients dans un environnement virtuel. David Nault cite en exemple Flinks, de Montréal, «qui a connu une croissance exponentielle en raison de sa technologie qui facilite les transactions financières en ligne».

David Nault a lui aussi observé qu’au début de la pandémie, de nombreux investisseurs dans le secteur du financement de fintechs en démarrage ont fait une pause du côté des nouvelles start-ups afin de se concentrer sur le financement d’entreprises existantes. Un an plus tard, il signale toutefois que cela a changé : «Les investisseurs sont de retour à la table», dit-il.

Ils demeurent toutefois prudents et recherchent essentiellement «des entreprises qui bénéficient clairement du vent que peut leur insuffler le marché post-COVID», dit David Nault.

Il ajoute que pour s’engager dans de nouveaux investissements, les accélérateurs et autres incubateurs en technologie doivent nécessairement se sentir suffisamment à l’aise avec l’offre mise de l’avant en matière technologique pour s’engager sans avoir rencontré en personne les entrepreneurs derrière ces fintechs. Il s’agit présentement «du plus grand défi pour le secteur du capital-risque», selon lui.

Un défi que n’hésitent toutefois pas à relever certaines fintechs qui arrivent ainsi à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de la firme montréalaise Bacon Financial Technologies, mieux connue sous le nom de sa marque Hardbacon. Elle a annoncé le 1er mars 2021 qu’elle avait obtenu un financement de 1 166 400$provenant de plus de 800 investisseurs par l’entremise du portail de financement participatif en capital FrontFundr.

L’entreprise commercialise une application de finances personnelles et prévoit avec cet argent continuer à améliorer ses comparateurs de produits financiers, comme celui de cartes de crédit et de courtiers en ligne, et développer une version web de son application mobile.

Autre signe encourageant pour l’écosystème fintech de Montréal, le Centre financier international de Finance Montréal, qui se spécialise dans l’attraction d’entreprises financières internationales à Montréal, a accueilli au cours des derniers mois deux nouvelles entreprises, malgré la crise sanitaire.

Parmi elles, Futures First, une filiale de la multinationale Hertshten, a choisi Montréal pour y installer son premier bureau nord-américain. Futures First Canada fournit des services d’analyse de marché pour divers produits à terme et options dans toutes les catégories d’actifs, y compris les produits à revenu fixe, les matières premières, les actions et les produits énergétiques.

Jacques Deforges, qui se réjouit de la situation, affirme voir maintenant passer beaucoup d’offres d’emploi du côté des fintechs québécoises, ce qui démontre que le secteur demeure en pleine croissance.

«Cela dit, le recrutement de talents technologiques sera une grande préoccupation, tant du côté des fintechs que de celui des institutions financières. Ce sera un long et difficile retour à la normale pour tous, mais l’agilité et la résilience des fintechs nous laissent présager une relance réussie», ajoute-t-il.

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Le nouveau DG de Finance Montréal retrousse ses manches https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/le-nouveau-dg-de-finance-montreal-retrousse-ses-manches/ Tue, 13 Oct 2020 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75601 Technologie, finance durable et ressources humaines figurent parmi ses priorités.

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La pandémie et le confinement ont été un véritable défi pour Jacques Deforges et Finance Montréal, qu’il dirige depuis décembre 2019. Il n’était en fonction que depuis quelques mois quand la COVID-19 a frappé.

«Par sa nature, Finance Montréal est un réseau de réseaux, résume-t-il en entrevue avec Finance et Investissement. C’est un point de rencontre de toute l’industrie, que ce soit le secteur bancaire, l’investissement, les sociétés d’assurance, les régulateurs et même les universités.»

«Par définition, mon travail et celui de mes collègues consiste à faire du réseautage, à réunir des gens, à provoquer des rencontres, animer des ateliers, travailler sur des initiatives, etc. Il faut du contact humain pour faire ça», souligne-t-il.

Homme de défis

Pourtant, le nouveau directeur général de l’organisme ne s’est pas laissé démonter. En effet, Jacques Deforges n’a pas peur des défis, comme le prouve son parcours.

Originaire de France, il est arrivé au Canada en 1984, et déjà à l’époque, il a dû surmonter des obstacles. En effet, son diplôme de l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris) n’était pas reconnu. Il a donc décidé de s’inscrire au programme de MBA à l’Université Concordia, ce qui lui a donné la possibilité d’apprendre l’anglais. «Ça m’a permis de joindre l’utile à l’agréable», dit-il.

Jacques Deforges a ensuite travaillé à la Banque Nationale pendant 10 ans, notamment à titre de directeur principal, services aux grandes entreprises. «Je faisais essentiellement du financement aux très grandes entreprises. Donc, toutes les grandes sociétés qu’on connaît aujourd’hui, les Bombardier, Vidéotron, Québecor, étaient mes clients», se souvient-il.

Puis, il est passé de l’autre côté du miroir pour travailler avec un de ses clients, Téléglobe, comme vice-président et trésorier. «Là, j’ai fondamentalement fait le contraire de ce que je faisais à la banque. Je faisais du financement pour l’entreprise», dit-il en s’amusant.

Il a ensuite eu sa période PME, puis ses années pharma-biotech. Après presque 13 ans au sein de diverses entreprises, il est retourné à la Banque Nationale pour diriger le secteur «entreprises et international». Puis, au début de 2015, il s’est joint à la Chambre des notaires en tant que directeur général, où il avait le défi d’aider l’organisation à réussir sa transformation numérique.

«Si je voulais résumer, j’ai passé environ autant de temps du côté industrie financière et marché financier que du côté entreprise, petite, moyenne et grande. J’ai un peu fait la navette de l’un à l’autre tout au long de ma carrière», indique Jacques Deforges.

Soutien appuyé aux fintechs

Fort de ses multiples expériences, Jacques Deforges a relevé le défi de la COVID-19 avec optimisme.

Il note ainsi qu’il a eu la chance de rencontrer ses collègues avant que la pandémie ne frappe, ce que les employés embauchés quelques mois plus tard n’ont pas pu faire. Et surtout, il souligne qu’il a eu le soutien de son prédécesseur, Louis Lévesque, pendant les huit premières semaines de son mandat. Une aide appréciée à sa juste valeur.

«Somme toute, je m’estime chanceux dans le contexte», résume-t-il.

Voir le positif dans le négatif semble être une des grandes forces du nouveau DG de Finance Montréal. Bien que l’organisme ait dû annuler le Forum FinTech 2020, Jacques Deforges note que cette décision a été prise au bon moment, n’engendrant que peu de frais, et retient que les Rencontres OFF mensuelles sont maintenues de façon virtuelle.

«Cette annulation est malheureuse, mais on n’a pas disparu de la planète, on va s’adapter. De plus, on voit que les événements virtuels attirent plus de participants que les événements physiques», commente-t-il.

Côté bonne nouvelle, il souligne aussi que Finance Montréal a pu lancer son concours de pitch (présentation de projets), qui fait normalement partie du Forum. Un concours à l’issue duquel la fintech ayant réussi la meilleure présentation bénéficie d’un investissement de 1 M$ de la part de Portag3.

Par ailleurs, la Station FinTech, qui avait fermé ses portes en mars, est rouverte au public depuis le 1er septembre. Elle a même pu accueillir un nouveau locataire à la mi-septembre. «On a encore une très forte attractivité», se réjouit Jacques Deforges.

Il rappelle que tout ce qui touche la technologie et les fintechs est encore une priorité pour Finance Montréal.

«De façon fondamentale, le portrait est très prometteur pour l’innovation en technologie, puisqu’on a vu une accélération de la dématérialisation des échanges. Le thème techno et finance est là pour de bon. On est déjà très présent avec la Station mais on va continuer à travailler dans ce domaine.»

Deux autres grandes priorités

Finance Montréal travaille également de façon prioritaire sur deux autres thèmes principaux : la finance durable et les ressources humaines.

Jacques Deforges estime que la finance durable est un domaine en essor. Il souligne la volonté des gouvernements de relancer l’économie d’une façon responsable et l’intérêt des consommateurs pour ce sujet.

«Les marchés qui sont des intermédiaires, des relayeurs, s’adaptent. Ils vont prendre très clairement le lead dans les prochains mois et les prochaines années en ce qui a trait à la finance durable», déclare-t-il.

Finance Montréal compte réunir plusieurs membres déjà impliqués dans ce domaine. Jacques Deforges cite ainsi le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction, le Mouvement Desjardins, la Banque Nationale et la Caisse de dépôt et placement.

«Notre rôle sera, comme on le fait toujours, de réunir les membres de la table afin de trouver des initiatives porteuses pour le secteur. Grâce à ces initiatives, on va tenter de positionner Montréal comme une place dominante», assure-t-il.

Déjà, Finance Montréal a organisé fin septembre un événement sur les taxonomies des activités économiques durables en Europe et au Canada, auquel ont participé des organisations de chaque continent.

De plus, Finance Montréal a lancé récemment une étude en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement, Desjardins et la Banque Nationale sur la profondeur de la main-d’oeuvre en investissement responsable, qui devrait être publiée fin novembre, début décembre.

«On n’a jamais fait d’étude là-dessus, Finance Montréal est le premier à le faire. On a déjà fait des études de ce genre par le passé, par exemple sur la profondeur de la main-d’oeuvre dans les services financiers et dans les métiers d’assurance. Là, on va vraiment cibler l’investissement responsable», indique Julie Perrone, directrice, communications et marketing à Finance Montréal.

«Ça va nous aider à prendre le pouls du marché du travail dans ce domaine, et aussi à motiver les gens à y participer», précise-t-elle.

Le troisième pilier d’intérêt de Finance Montréal porte sur tout ce qui touche les ressources humaines, la recherche de talent et la relève.

«Le métier change très rapidement. On ne peut pas parler de techno en finance sans parler des emplois qui y sont reliés», constate Jacques Deforges.

Finance Montréal s’intéresse aussi de près à la relève. L’organisme a mis sur pied l’année dernière le Comité Jeune, composé d’une quinzaine de membres et parrainé par le président et chef de la direction de Desjardins, Guy Cormier. Ce comité a pour but de promouvoir l’industrie financière et d’attirer de nouveaux talents.

En juillet dernier, le comité a créé le site Compte sur toi pour inciter les jeunes à se lancer dans une carrière en finance. La page d’accueil du site dit leur offrir «une liste d’outils pour te guider financièrement dans toutes tes décisions importantes afin que tu puisses réaliser tous tes projets à court et à long terme».

Finance Montréal veut également réunir les responsables des technos et les responsables des ressources humaines de ses organisations membres afin de déterminer des initiatives porteuses pour faire avancer les choses.

«On va également faire bénéficier la communauté d’études, d’événements, de mise en contact et de réseautage pour augmenter les interactions entre les membres. À partir de là, je pense que des initiatives concrètes vont émerger cet automne et en 2021, qu’on pourra ensuite démarrer avec l’appui des membres», explique Jacques Deforges.

Rayonnement international

En plus de ces trois piliers d’action, Jacques Deforges tient à souligner le travail de l’équipe du Centre financier international (CFI), dont le rôle est d’amener les grandes sociétés financières internationales à s’établir à Montréal.

«L’équipe du CFI a un rôle très important pour la relance», appuie-t-il.

Depuis le début de l’année, l’équipe a réalisé plus d’une centaine de rencontres virtuelles avec toutes sortes de gens partout dans le monde afin de «vendre» Montréal, relate Jacques Deforges.

Il souligne que la COVID n’a nullement nui à l’attractivité de la métropole québécoise. «Je reste optimiste à moyen terme pour ce potentiel-là», conclut-il.

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Sagard recrute un ancien du Cirque du Soleil et de McKinsey https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sagard-recrute-un-ancien-du-cirque-du-soleil-et-de-mckinsey/ Fri, 13 Mar 2020 12:27:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64953 NOUVELLES DU MONDE - Jonathan Tétrault n'aura pas été agent libre très longtemps. Moins de deux semaines après avoir démissionné de son poste de président et chef des opérations du Cirque du Soleil, il a été repêché par Sagard Holdings à titre d’associé directeur à son bureau de Montréal.

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Il fera également partie du comité de direction de cette firme de gestion d’actifs, propriété de Power Corporation.

Avocat de métier, Jonathan Tétrault a passé la plus grande partie de sa carrière chez McKinsey. Il y assumé, entre 2002 et 2016, la responsabilité de la pratique canadienne des services financiers.

Ce n’est pas la première fois que Sagard puise à la filière McKinsey. Ainsi, François Lafortune, ex-associé de McKinsey, est PDG de Diagram Ventures et associé de Portag3, deux entités sous l’ombrelle de Sagard Holdings.

Jonathan Tétrault a notamment œuvré à l’entrée en bourse du Cirque du Soleil. L’objectif consistait à amasser au moins 500 M$. L’appel public à l’épargne aurait été remisé de façon indéfinie en raison de l’état incertain des marchés boursiers.

Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université d’Oxford, Jonathan Tétrault siège aux conseils d’administration de l’Orchestre symphonique de Montréal, de la fondation One Drop de Guy Laliberté, de l’Institut C.D. Howe et de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Sagard Holdings chapeaute des entités spécialisées en capital de risque (Portag3 et Diagram), placement privé (Sagard Capital et Sagard Capital Partners), crédit privé (Sagard Credit Partners) et redevances liées au secteur de la santé (Sagard Healthcare Royalties Partners). Le site web de Sagard Holding n’est disponible qu’en anglais seulement.

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Wealthsimple : nouveau financement de 100 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/wealthsimple-nouveau-financement-de-100-m/ Thu, 23 May 2019 13:03:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58642 Wealthsimple a reçu un investissement de 100 millions de dollars (M$) lors d'une ronde de financement menée par Allianz X, la filiale d'investissement numérique du groupe allemand Allianz, spécialisé en assurances et en gestion de patrimoine.

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Depuis son lancement en septembre 2014, Wealthsimple offre aux consommateurs et un produit et une marque distinctifs, incluant un service de gestion de portefeuille, Placements Wealthsimple, et une application d’opérations boursières sans commission, Wealthsimple Trade. Elle offre aussi une plateforme de gestion de patrimoine destinés aux planificateurs financiers, conseillers en valeurs mobilières, gestionnaires de portefeuilles et courtiers.

Wealthsimple utilisera ce nouveau capital pour approfondir ses relations clients en développant davantage ses services existants et en explorant de nouveaux produits. L’entreprise fera également évoluer sa plateforme d’entreprise à entreprise (B2B) pour les conseillers et les institutions et accélérera sa croissance à travers ses trois marchés.

« En tant que fournisseur de services financiers numériques centré sur le client, Wealthsimple peut complémenter les activités d’Allianz dans bon nombre de domaines, a affirmé Nazim Cetin, chef de la direction d’Allianz X. Cet investissement souligne notre engagement envers des entreprises résolument numériques, en plus d’être un excellent ajout à notre portefeuille. Nous avons hâte de collaborer avec Wealthsimple dans notre écosystème de gestion numérique de patrimoine. »

Cet investissement d’Allianz X s’ajoute à d’autres effectués partout dans le monde. Son portefeuille comprend l’assureur américain en ligne Lemonade, le microassureur BIMA et les entreprises de covoiturage GO-JEK et SafeBoda. Un membre d’Allianz X se joindra au conseil d’administration de Wealthsimple.

« Le fait d’accueillir Allianz dans cet investissement est marquant pour l’industrie de la technologie financière canadienne. Le partenariat entre Wealthsimple, Portag3 Ventures et le groupe Power depuis la fondation de l’entreprise en 2014 est unique, a indiqué Paul Desmarais III, le président du conseil d’administration de Wealthsimple. Nous croyons que l’avenir des services financiers réside dans le regroupement de grandes sociétés en place qui savent comment bâtir des gestionnaires de patrimoine mondiaux avec des entreprises numériques innovantes. »

Wealthsimple gère plus de 4,5 G$ pour plus de 150 000 clients au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

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Portag3 Ventures bonifie son soutien aux bénéficiaires de son capital-risque https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/portag3-ventures-bonifie-son-soutien-aux-beneficiaires-de-son-capital-risque/ Tue, 21 May 2019 12:30:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58587 NOUVELLES DU MONDE - Portag3 Ventures a créé un groupe de travail dont la tâche consistera à offrir des conseils stratégiques aux entreprises financées par capital-risque.

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Six conseillers principaux ont été nommé par l’entreprise pour faire partie de ce groupe. Ils seront chargés de travailler avec la plateforme pour fournir une expertise sectorielle et fonctionnelle aux entreprises financées par capital-risque. Ils devront également soutenir les activités de recherche d’ententes de l’équipe d’investissement.

Le groupe sera formé de :

– Gregory J. Fleming, président et chef de la direction de Rockefeller Capital Management. Celui-ci possède une belle expérience dans les postes à hautes responsabilités. Il a notamment été président des groupes Gestion du patrimoine et Gestion des investissements de Morgan Stanley. Et avant cela il a occupé la fonction de président et directeur général de l’exploitation chez Merrill Lynch.

– Imran Gulamhuseinwala, administrateur de la mise en œuvre pour l’Open Banking Implementation Entity au Royaume-Uni. Jusqu’au début de 2019, celui-ci était associé au sein du groupe Services financiers et directeur mondial de la technologie financière chez EY. Il a également été récompensé par l’Ordre de l’Empire britannique pour sa contribution au secteur des services financiers en 2016.

– Peter Hancock, ancien président et chef de la direction d’AIG. Ce dernier a passé une vingtaine d’année chez J.P. Morgan où il a notamment fondé le groupe mondial de dérivés, restructuré et dirigé les activités de titres à revenu fixe et de crédit, et occupé le poste de directeur financier et chef de la gestion des risques du groupe. Il a également cofondé Integrated Finance Limited, dont il a été président pendant sept ans. « Je suis impatient de mettre mon expérience diversifiée dans les secteurs de l’assurance et des services financiers au service de Portag3 et des sociétés de son portefeuille, a-t-il déclaré. Les entreprises que le groupe bâtit ont le potentiel de devenir des géants mondiaux, et je suis très heureux à l’idée de faire ce que je peux pour les aider à y parvenir. »

– Greg Mills, ancien directeur général, Actions mondiales, chez RBC Marchés des Capitaux. Il travaille pour RBC depuis 1998 à titre de chef de la négociation d’actions. Il est également conseiller au Creative Destruction Lab de l’Université de Toronto et a occupé la fonction de président du conseil chez Aequitas Innovations Inc. où il siège actuellement en tant que président du comité consultatif stratégique

– Richard Reiner, un entrepreneur en série et bâtisseur d’entreprises, actif auprès de nombreuses entreprises dans les domaines de la cybersécurité, de la chaîne de blocage et de l’IdO en tant que cadre, investisseur, conseiller et membre du conseil d’administration. Il est actuellement président exécutif de dfuse, président exécutif de Fluent.ai et président de Cybeats. Il était auparavant directeur de la technologie – Sécurité de l’identité, au sein du groupe Sécurité d’Intel et président de PasswordBox.

Créé en 2016 dans l’écosystème de la Corporation financière Power, en collaboration avec Great-West Lifeco et la Société financière IGM Inc., Portag3 Ventures est la branche de capital de risque de la plateforme de placement non traditionnel à multiples catégories d’actifs de Sagard Holdings. Portag3 cherche à établir un écosystème de technologies financières interconnecté. Présent à Toronto, Montréal et New York, ainsi qu’en Europe et en Asie du Sud-Est,Portag3 s’efforce aussi de trouver des champions mondiaux des services financiers en partenariat avec l’incubateur de technologies financières Diagram Ventures.

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