RBC Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 30 Aug 2024 10:51:36 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 RBC rouvre plusieurs FCP aux investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-rouvre-plusieurs-fcp-aux-investisseurs/ Fri, 30 Aug 2024 10:51:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102560 PRODUITS – Neuf fonds seront accessibles aux nouveaux investisseurs.

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Le 3 septembre dernier, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a rouvert neuf de ses fonds communs de placement (FCP) aux nouveaux investisseurs.

Ces fonds qui avaient été fermés aux nouveaux investisseurs en septembre 2021 et sont maintenant de nouveau disponibles sont :

  • le Fonds d’actions mondiales RBC,
  • le Fonds spécifique d’actions mondiales RBC,
  • le Fonds d’actions mondiales Vision RBC,
  • le Fonds spécifique d’actions mondiales neutre en devises RBC,
  • le Fonds mondial de croissance de dividendes RBC,
  • le Fonds mondial de croissance de dividendes neutre en devises RBC,
  • le Fonds d’actions mondiales Phillips, Hager & North,
  • le Fonds d’action outre-mer Phillips, Hager & North (seulement les séries A, D, F et O),
  • et le Fonds d’action outre-mer avec couverture de change Phillips, Hager & North.

Ces produits bénéficient de l’expertise de l’équipe Actions mondiales RBC établie à Londres, au Royaume-Uni, ainsi que de son processus de placement qui se concentre sur les sociétés mondiales de haute qualité.

À noter que RBC GMA se réserve le droit d’à nouveau plafonner les fonds ou d’y limiter autrement les placements à une date ultérieure.

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Les conseillers et les gestionnaires de fonds sont prêts pour T+1 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-et-les-gestionnaires-de-fonds-sont-prets-pour-t1/ Fri, 24 May 2024 12:15:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100939 Il est possible de réduire les risques en raccourcissant le cycle de règlement, déclare le responsable du CCMA.

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Les professionnels de la conformité, de la garde et des opérations de back office ont travaillé d’arrache-pied pour préparer leurs systèmes à la transition vers le règlement des transactions le jour suivant, connu sous le nom de T+1.

En conséquence, les gestionnaires de portefeuille et les conseillers en services financiers estiment que la transition sera relativement fluide.

« À part l’argent qui arrive un jour plus tôt, cela ne change pas grand-chose, affirme Liz Simmie, co-fondatrice de Honeytree Investment Management, une boutique de gestion d’actifs basée à Toronto. Je ne pense pas que la plupart des gens remarqueront [à moins qu’ils ne soient] activement impliqués dans le trading. »

« Nous allons probablement continuer à fonctionner de la même manière, appuie Robert Cavallo, gestionnaire de portefeuille principal, actions nord-américaines, chez RBC Gestion mondiale d’actifs à Toronto. Nous ne rencontrons généralement pas de problèmes de rachat nécessitant des transactions rapides. Nous gardons un bon équilibre de liquidités en main pour couvrir tout problème à court terme. »

Les transactions effectuées au Canada à partir du 27 mai seront réglées en un jour ouvrable au lieu de deux, ce qui sera également le cas pour les transactions effectuées aux États-Unis à partir du 28 mai. (Le 27 mai est un jour férié aux États-Unis et les marchés seront fermés.)

Le 28 mai au Canada et le 29 mai aux États-Unis seront des dates de règlement double, où les transactions des 24 mai et du jour précédent seront réglées.

Le raccourcissement de la période de règlement « est une bonne amélioration du service client, estime Madeline Woodhead, conseillère en gestion de patrimoine chez Financière Banque Nationale — Gestion de patrimoine à St. Catharines, en Ontario. Cela nous permet de finaliser une interaction plus rapidement. »

Robert Cavallo ne compte pas négocier différemment après le changement, sachant que ses fonds disposent d’une liquidité adéquate (2 % à 3 % de liquidités, selon le fonds). « Le jour férié américain a tendance à être une journée calme pour le marché, ajoute-t-il, donc ce n’est probablement pas une journée perturbatrice [pour la transition] — touchons du bois. »

Madeline Woodhead convient que le Memorial Day américain est historiquement calme. Elle ne prévoit pas non plus de négocier différemment. Cependant, elle vérifiera le statut de la transition de règlement si, par exemple, elle recevait l’approbation le 27 mai pour clôturer une succession et devait la liquider ce jour-là. Mais généralement, la plupart de ses clients sont dans des portefeuilles modèles, et « nous pouvons ajuster ce que nous faisons » en matière de trading, souligne-t-elle.

Josh Sheluk, gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements chez Verecan Capital Management à Burlington, en Ontario, rapporte n’avoir reçu aucune question de la part des clients concernant T+1. Il sert principalement des retraités, des pré-retraités et des propriétaires d’entreprise.

« Ce n’est pas très pertinent pour la plupart de nos clients, car peu d’entre eux comptent sur leur portefeuille d’investissement pour financer une urgence, où T+1 par rapport à T+2 serait vraiment une considération », explique-t-il.

Josh Sheluk ajoute que, quels que soient les termes du règlement, il structure les portefeuilles des clients pour minimiser le besoin de rachats urgents de titres. « Nous constituons un fonds d’urgence pour les clients, et souvent cela se traduira par une petite somme sur leur compte bancaire où les périodes de règlement sont sans importance », dit-il.

Sam Rook, gestionnaire de portefeuille et associé directeur chez Quintessence Wealth à Toronto, pense que les conseillers en services financiers devraient mettre en place un processus de négociation solide, quelle que soit la durée du cycle de règlement, afin de minimiser les risques.

Ce processus commence par la définition des attentes des clients concernant le délai nécessaire pour les retraits de titres.

« Vous ne voulez pas qu’un client qui a une transaction immobilière qui se règle aujourd’hui vous appelle et dise “J’ai besoin de 200 000 $ maintenant”, constate Sam Rook. Vous voulez que votre client soit prêt à dire : “J’ai une transaction qui se termine et je dois le dire à Sam deux semaines à un mois à l’avance.” »

Sam Rook s’assure également que lorsqu’il vend un titre pour en payer un autre, le règlement est complet avant qu’il ne fasse la deuxième transaction. « Nous attendons toujours que l’argent arrive en premier, plutôt que de le faire et d’espérer pour l’argent, car parfois il se perd », déclare-t-il.

« Une décision de portefeuille d’investissement prise sous la contrainte conduit à des erreurs. »

Le Canada et les États-Unis sont passés à une norme de règlement T+2 en 2017, et ni Madeline Woodhead ni Robert Cavallo ne se souviennent d’incidents à ce moment-là.

« Une grande partie de [la transition] se passe en coulisses. Nous travaillons en étroite collaboration avec notre support de trading, et la communication se fait très facilement, assure Robert Cavallo. S’il y a des problèmes, je ne pense pas qu’il sera difficile de les résoudre en temps opportun. »

Madeline Woodhead se souvient que le résultat du passage à T+2 était positif. Tout le monde était agréablement surpris lorsque les produits d’une vente arrivaient plus tôt que prévu. Elle s’attend à une transition tout aussi fluide cette fois-ci.

Les régulateurs ont décidé de raccourcir le cycle de règlement après les perturbations du marché survenues après le début de la pandémie en mars 2020 — et à nouveau lors de la montée en flèche des actions mèmes en 2021.

« Chaque fois que vous raccourcissez un cycle de règlement, vous réduisez les risques », soutient Keith Evans, directeur exécutif de l’Association canadienne des marchés de capitaux (ACMC), lors d’un webinaire organisé récemment par Credo Consulting L’ACMC coordonne le passage à T+1.

Keith Evans affirme qu’un autre avantage de la période de règlement raccourcie est que les courtiers du côté vendeur peuvent réduire leur garantie affichée d’environ 40 %.

Au 30 avril, L’ACMC estime que plus de 76,5 % des fonds communs de placement qui se règlent actuellement sur une base T+2 passeront à T+1. (Par exemple, tous les fonds communs de RBC GMA passeront à T+1.)

De plus, tous les titres non-fonds qui se règlent actuellement en T+2, tels que les fonds négociés en Bourse (FNB), les actions et les obligations, passeront à T+1. Les bons du Trésor, les fonds monétaires et les options se règlent déjà en T+1 ou moins. Le site web de l’Association canadienne des marchés des capitaux (ACMC) dresse la liste de tous les actifs qui passeront à T+1 et comprend également une FAQ à l’intention des conseillers.

Liz Simmie suggère que l’indifférence des clients à ce sujet pourrait indiquer que les conseillers en services financiers effectuent leur travail. « Le client de détail moyen paie des conseillers pour comprendre ces choses, rappelle-t-elle. J’utilise toujours une analogie avec le dentiste — je me fiche de savoir combien de jours il faut pour envoyer un objet à un laboratoire dentaire ; c’est le problème du dentiste. »

Quels problèmes pourraient survenir ?

Le taux moyen d’échec des transactions pourrait passer de 2,9 % à 4,1 % après le passage à T+1, prévient Keith Evans. Cependant, les échecs sont plus susceptibles de se produire dans les petites entreprises et avec les courtiers, plutôt qu’avec les dépositaires ou les investisseurs.

Géographiquement, les investisseurs en Europe et en Asie se sont déclarés moins préparés au passage à T+1 qu’en Amérique du Nord, déclare Keith Evans. (Le Mexique et l’Argentine passeront également à T+1 le 27 mai.)

Il ajoute que jusqu’à 51 % des exceptions de trading devraient être traitées manuellement après le passage à T+1, avec une utilisation maximale de la remédiation manuelle pour le prêt de titres et l’ouverture de comptes.

Josh Sheluk n’est pas trop préoccupé.

« On pourrait nous dire demain que le règlement est revenu à T+3, et nous nous en sortirions », assure-t-il. Si quelque chose ne va pas avec T+1, « la seule chose que nous devons vraiment savoir en arrivant au bureau ce jour-là est : “Quelle est la période de règlement ?” »

Avant la transition, l’ACMC recommande aux équipes de conformité et d’exploitation de revoir leurs besoins de liquidité et de mettre en place un plan de continuité des activités. Après la transition, l’organisation recommande de revoir les comptes clients ayant des titres à la fois en T+1 et en T+2 et de rechercher des effets négatifs inattendus.

L’ACMC indique également qu’un gestionnaire de fonds communs de placement à T+2 pourrait choisir de passer à T+1 après le 27 mai, et vice versa. « Bien qu’il soit plus probable que les fonds T+2 passent plus tard à T+1 que de passer de T+1 à T+2, dans les deux cas, les gestionnaires de fonds doivent faire connaître le changement largement et publiquement aux courtiers, aux conseillers et aux plateformes en ligne », a déclaré l’organisation dans sa FAQ.

Selon un rapport de Moody’s, les gestionnaires d’actifs des marchés à T+2 qui souhaitent accéder aux marchés à T+1 devront financer les ordres d’achat un jour avant que leurs clients ne soient tenus de déposer des fonds auprès du gestionnaire, ce qui entraînera pour eux des risques de liquidité supplémentaires.

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RBC GMA modifie ses portefeuilles de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gma-modifie-ses-portefeuilles-de-retraite/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99473 PRODUITS – La pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a modifié la stratégie de répartition de l’actif ou la répartition évolutive des portefeuilles de retraite RBC (2020 à 2060).

Conçus spécifiquement pour les investisseurs qui épargnent pour leur retraite, ces portefeuilles utilisent une « répartition évolutive » qui permet d’ajuster la composition du portefeuille en fonction de l’année de départ à la retraite.

Plus l’horizon de placement est long, plus les portefeuilles investissent majoritairement dans des fonds d’actions axés sur le potentiel de croissance. À l’inverse, plus l’horizon de placement est court, plus la répartition de l’actif sera prudente afin de préserver le capital.

Lors du lancement des portefeuilles en 2016, des hypothèses concernant l’investisseur ont été employées pour établir la répartition évolutive. Cette dernière a été mise à jour en 2020. Ces hypothèses ont toutefois été revues et remplacées.

Avant Maintenant
Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions
À 25 ans 50/50 De 25 à 42 ans 10/90
De 30 à 55 ans 35/65 De 43 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
De 55 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
À 65 ans 60/40 À 65 ans 60/40

Compte tenu de ces modifications à la répartition évolutive, la pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera au profit des fonds d’actions.

Répartition de l’actif : portefeuille de retraite RBC (2035 à 2060)
Année prévue du départ à la retraite Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (avant) Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (maintenant)
2035 35/65 32/68
2040 35/65 20/80
2045 35/65 11/89
2050 35/65 10/90
2055 35/65 10/90
2060 41/59 10/90

À noter que :

  • les pourcentages peuvent être jusqu’à 15 % supérieurs ou inférieurs aux pondérations indiquées dans le tableau, comme expliqué dans le prospectus des portefeuilles ;
  • aucun changement n’a été apporté à la répartition de l’actif des autres portefeuilles de retraite RBC (de 2020 à 2030).

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/investir-dans-limmobilier-ou-dans-les-actions-quelle-est-la-meilleure-solution/ Wed, 13 Sep 2023 10:20:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96138 ZONE EXPERTS - La réponse se résume à des facteurs de diversification et de liquidité.

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Le marché immobilier canadien a échappé aux prédictions de krach pendant plus d’une décennie, les prix des maisons semblant augmenter chaque année. Par conséquent, de nombreuses personnes peuvent penser que l’immobilier est un meilleur investissement à long terme que le marché boursier ou un fond négocié en Bourse (FNB) de marché large.

Toutefois, les données montrent que l’investissement dans un indice boursier général ou un FNB peut potentiellement surpasser l’immobilier au fil du temps en raison de plusieurs facteurs tels que la diversification, la liquidité, la performance historique, les faibles coûts et l’accès au marché. (Cet article analyse l’immobilier en tant que bien d’investissement et exclut les avantages fiscaux et autres de l’achat d’une résidence principale).

Selon une analyse de RBC Gestion mondiale d’actifs, l’indice composite de rendement total S&P/TSX a surpassé plusieurs grands marchés immobiliers canadiens, ainsi que la moyenne nationale, sur une période de 25 ans allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2021. Le même indice a également surpassé le prix moyen national des maisons sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans au 31 décembre 2021.

Bien entendu, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et il est important de tenir compte des circonstances individuelles et des conditions du marché. Or, pourquoi le sentiment que l’immobilier est un meilleur investissement persiste-t-il ?

Cela peut s’expliquer par un biais de récurrence et de familiarité – l’immobilier fait souvent l’objet de l’actualité et les clients sont plus à même de comprendre un actif tangible. Cependant, grâce à l’éducation financière dispensée par leurs conseillers, les clients peuvent prendre une décision d’investissement plus éclairée.

Par exemple, si l’immobilier peut être moins volatil que les marchés boursiers en général, investir dans un indice boursier général permet de diversifier l’ensemble du marché. L’immobilier immobilise généralement une part importante du capital dans une seule propriété, ce qui peut exposer les investisseurs à des risques localisés tels que l’évolution du marché de l’immobilier ou des conditions de voisinage.

En outre, investir dans un FNB de marché large vient avec une liquidité beaucoup plus importante que dans l’immobilier, puisque vous pouvez acheter ou vendre vos parts à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché. Cela vous permet d’ajuster rapidement votre portefeuille d’investissement en fonction de l’évolution des conditions du marché, des perspectives économiques ou de vos besoins financiers personnels. En revanche, la vente d’un bien immobilier demande généralement du temps et des efforts, et le produit de la vente peut ne pas être immédiatement disponible pour un réinvestissement. De plus, hypothéquer ou réhypothéquer un bien immobilier pour accéder au capital est un processus long.

Selon le type de FNB, les frais de gestion internes peuvent être assez bas. Par exemple, le FNB SPY de State Street offre une exposition au S&P 500 pour 0,0945 %, et le FNB ZSP de BMO a un ratio de frais de gestion (RFG) de 0,09 %. Les frais liés à l’investissement dans l’immobilier comprennent généralement les taxes foncières, l’assurance, l’entretien et l’aménagement paysager.

En outre, l’immobilier est souvent considéré comme un investissement à la sueur de son front, car les propriétaires doivent être prêts à entretenir l’immeuble qu’ils possèdent ou à confier le travail à un entrepreneur. En outre, l’investissement dans l’immobilier nécessite généralement une mise de fonds initiale importante sous la forme d’un acompte ou d’un prêt hypothécaire, alors que l’investissement indiciel est plus souple lorsqu’on achète des parts de FNB.

Investir dans un seul bien immobilier limite votre exposition à un lieu spécifique et à la performance du marché immobilier local. Les FNB offrent une diversification entre les secteurs d’activité et les zones géographiques, ce qui peut améliorer les rendements potentiels et réduire les risques. En effet, investir dans un indice de marché large permet de s’exposer à un grand éventail d’entreprises, qu’elles soient établies ou émergentes. La barrière à l’entrée de ce type d’investissement est moins élevée que pour la plupart des investissements immobiliers.

Cela ne veut pas dire que l’immobilier n’a pas sa place dans un portefeuille d’investissement bien diversifié. Il est recommandé d’allouer entre 5 % et 10 % du total des investissements à l’immobilier, sans compter la résidence principale.

Les clients qui s’inquiètent des dépenses et des efforts liés à la possession d’une propriété physique peuvent envisager des FNB de fiducie de placement immobiliser (FPI) tels que ZRE de BMO et XRE de iShare, qui ont tous deux un RFG de 0,61 %. Ces FNB peuvent être un bon moyen d’obtenir une exposition diversifiée à l’immobilier à un coût relativement faible.

Naomi Dobey, étudiante en troisième année de finance à l’Université McGill et stagiaire d’été au sein du groupe Mary Hagerman, a également contribué à cette chronique.

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Les FNB de marché monétaire restent en vogue en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-marche-monetaire-restent-en-vogue-en-aout/ Wed, 13 Sep 2023 09:41:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96155 FOCUS FNB – Or, les FNB d’action du secteur de l’énergie subissent des rachats nets.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a été stable en août 2023. Il a enregistré des créations de 2,9 milliards de dollars (G$), soit un résultat équivalent à celui enregistré en juillet. Par conséquent, les entrées nettes dans les FNB canadiens s’élèvent à 25,3 G$ depuis le début de l’année, dont 15,4 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,8 G$ pour les actions, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 358 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF)

En août 2023, les FNB à revenu fixe ont dominé le marché avec 2,6 G$ en créations nettes, soit 800 millions de dollars (M$) de plus qu’en juillet. Les FNB qui ont généré le plus de créations nettes sont encore une fois ceux qui ciblent le marché monétaire et les comptes à intérêt élevé, avec près d’1 G$ d’entrées nettes dirigées vers des produits tels que CSAV, CASH, PSA, ZMMK et MNY, selon les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma et Shubo Yan. Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 7,5 G$ depuis le début de l’année, représentant à ce jour 46 % des actifs de la fin de 2022 pour cette catégorie.

Les FNB d’obligations canadiennes à rendement global ont enregistré des entrées de fonds de 529 M$, ce qui a porté leur actif cumulatif à 30,5 G$. Les FNB de titres à revenu fixe américains et nord-américains ont affiché des créations nettes de 716 M$ en août.

Pente glissante pour les FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré moins de capital en août. Ils ont récolté 408 M$ en entrées nettes toutes catégories confondues comparativement à 940 M$ le mois précédent. La baisse de la demande s’accentue pour les FNB d’actions, par rapport aux créations nettes de 1,8 G$ réalisées en juin.

Pour les FNB d’actions sectoriels, le sous-secteur des FNB de société de l’énergie a subi des rachats historiques de 510 M$ en août, ce qui représente un recul de près de 15 % par rapport à l’actif de ce sous-secteur au mois précédent. L’actif sous gestion s’établit à la fin d’août à 3,3 G$. Il faut remonter à novembre 2021 pour retrouver des sorties notables (380 M$) dans ce sous-secteur, qui avait par ailleurs connu son meilleur mois des trois dernières années en mars 2022, avec des entrées nettes de près de 500 M$. Le FNB XEG (iShares), un produit phare dans l’industrie depuis plusieurs années, a connu des rachats nets à lui seul de 467 M$ en août à la suite d’un important rachat institutionnel, signale le rapport de BNMF.

Le secteur des technologies redresse quant à lui la tête avec des entrées nettes de 160 M$, principalement en raison des créations du fonds TEC. Il poursuit sur sa lancée de juillet, mois durant lequel il avait coiffé au poteau le secteur financier pour les créations nettes.

Affaiblis par le ralentissement de l’énergie, les FNB d’actions sectoriels performent moins bien en août. Ils engrangent des entrées nettes de 336 M$ et cumulent des actifs de 28,6 G$, ce qui représente une diminution de près d’1 G$ par rapport à juillet. Les FNB de types ESG ont récolté 156 M$ en août, soit beaucoup moins que les 589 M$ de juillet.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont subi des sorties nettes de fonds de 201 M$, menées par les FNB libellés en dollars américains comme BTCC/U. Les experts de BNMF indiquent que ces sorties se situent dans un contexte de spéculations entourant l’imminence d’une décision de la Securities and Exchange Commission vise à permettre les FNB de bitcoins aux États-Unis.

Sur le plan géographique, les principales sorties de fonds des FNB d’actions canadiens ont été enregistrées aux États-Unis (HXS, ESGY, QQC/F, XQQ, XSP) et au Canada (HXT, TTP). Les marchés développés, les marchés émergents (XSEM) et les régions du monde (TEC, XEQT, VEQT) ont fait l’objet de créations importantes, « en raison de la forte demande d’exposition à l’étranger qui a fait passer les flux nets d’actions en territoire positif », indiquent les analystes de BNMF.

Un nouveau fournisseur et des lancements

Cinq nouveaux FNB ont été lancés en août. Un nouveau joueur a rejoint la liste des fournisseurs de FNB canadiens. Forstrong Global Asset Management, un gestionnaire de fonds fondé en 2021, a procédé au lancement de quatre nouveaux FNB activement gérés et orientés vers les marchés étrangers. Ils totalisent des actifs de 4 M$. AGF a lancé pour sa part un FNB sur les options d’achat couvertes.

Les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds en août. Les plus importantes ont été faites par RBC iShares (763 M$), Horizons (620 M$) et Vanguard (460 M$). Invesco est le seul émetteur de ce groupe de 10 à afficher des sorties importantes (-110 M$). La moins bonne performance du sous-secteur de l’énergie a également nui aux flux de Ninepoint Partners, qui a perdu 39 M$, rapporte BNMF.

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RBC dissout sept de ses FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-dissout-sept-de-ses-fnb/ Fri, 09 Jun 2023 11:21:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94431 PRODUITS – La dissolution devrait être effective vers le 15 septembre.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GAM) annonce son intention de dissoudre sept de ses fonds négociés en bourse (FNB).

Les FNB concernés par cette dissolution, qui est prévue vers le 15 septembre 2023, sont :

Pour consulter la liste en grand format, veuillez cliquer sur le présent lien. 

À partir du 17 août 2023, RBC GAM ne prendra plus de souscriptions directes de parts pour ces FNB de la part des participants autorisés.

Les parts des FNB concernés devraient être volontairement retirées des listes de la Bourse de Toronto ou de la Bourse Neo, selon le cas, à la demande de RBC GAM Inc.

Le dernier jour de négociation pour ces parts devrait être le mardi 12 septembre 2023 (ou vers cette date). Suite à cela, toutes les parts encore détenues par les investisseurs feront l’objet d’un rachat obligatoire à la date de dissolution.

Les investisseurs peuvent continuer à négocier ces parts sur toute bourse où elles sont cotées, jusqu’à leur retrait.

Avant la dissolution, RBC GAM prévoit de vendre l’actif de chaque FNB dissous et de le convertir en espèces. Après avoir réglé les dettes et obligations de chaque FNB, ou constitué une provision suffisante à cet égard, RBC GAM distribuera l’actif net de chaque FNB dissous proportionnellement aux détenteurs de parts inscrits à la date de dissolution, en fonction de la valeur liquidative par part.

RBC GAM publiera un autre communiqué vers la date de dissolution pour confirmer les dernières informations relatives à chaque FNB dissous. De plus, une lettre contenant des détails supplémentaires concernant les dissolutions sera envoyée par courrier aux détenteurs de parts des FNB concernés au moins 60 jours avant la date de dissolution.

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RBC iShares lance six nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-lance-six-nouveaux-fnb/ Tue, 23 May 2023 11:20:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94006 PRODUITS - Ils cibleront les titres à revenu fixe d'État.

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RBC iShares élargit l’une de ses gammes de produits les plus populaires en lançant six FNB d’obligations gouvernementales Objectif à échéance RBC. Ils s’ajoutent aux FNB d’obligations de sociétés Objectif à échéance RBC.

Comme leur nom l’indique, les nouveaux FNB comporteront une combinaison d’obligations fédérales, provinciales et d’organismes gouvernementaux. Leur rendement et leur échéance correspondront à ceux d’un portefeuille constitué de ces obligations, détenu jusqu’à l’échéance.

Ces FNB sont gérés par l’équipe Titres à revenu fixe de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) et ils sont disponibles à la Bourse de Toronto.

L’ensemble des FNB d’obligations Objectif à échéance RBC offre un accès simple et transparent grâce à un large éventail de portefeuilles d’obligations diversifiés et à la capacité de gérer la duration plus précisément.

Les six nouveaux FNB sont :

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

« Nous nous efforçons de fournir aux conseillers et aux investisseurs au Canada des solutions novatrices pour pallier les difficultés liées à l’élaboration de portefeuille. Compte tenu de la volatilité actuelle des marchés, les solutions de titres à revenu fixe jouent un rôle de plus en plus important pour les portefeuilles de placements de nos clients », souligne Mark Neill, chef, FNB RBC chez RBC GMA. »

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RBC GPC accueille les équipes conseils de Gluskin Sheff https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gpc-accueille-les-equipes-conseils-de-gluskin-sheff/ Tue, 28 Mar 2023 11:14:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92753 NOUVELLES DU MONDE - La société renforce ainsi ses capacités en termes de produits.

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Onex Corporation et RBC Gestion de patrimoine Canada (RBC GPC) ont annoncé leur collaboration dans le but de transférer toutes les équipes-conseils de Gluskin Sheff, la division de gestion de patrimoine privé d’Onex, à RBC.

Les deux sociétés travailleront ensemble pour assurer une transition harmonieuse des clients de Gluskin Sheff qui choisiront de passer à RBC GPC.

Elles ont également conclu un accord pour élargir la distribution des stratégies de placement d’Onex via RBC GPC. Les fonds de la société de placement et de gestion d’actifs seront disponibles sur la plateforme de RBC GPC qui pourra ainsi élargir ses capacités en termes de produits pour les Canadiens fortunés.

Les stratégies de placement d’Onex comprennent des solutions de capital-investissement, de titres de créance privée et de fonds alternatifs liquides.

Pour Bobby Le Blanc, président d’Onex, cette collaboration représente « un grand pas en avant » pour les activités de sa société. L’entente permettra à Onex de se « concentrer sur les placements, la gestion d’actifs et le développement de produits », a-t-il ajouté.

RBC Gestion de patrimoine Canada est la plus importante société de gestion de patrimoine au Canada et compte plus de 2 100 conseillers agréés et autorisés qui servent directement plus de 500 000 clients aisés, fortunés et ultrafortunés. Elle gère des actifs de 533 milliards de dollars canadiens.

Quant à Onex, il s’agit d’une société de placement et de gestion d’actifs qui lève notamment des fonds et les investit dans le cadre de stratégies de titres de créance privée, de titres de créance publique et d’épargne publique. Ses investisseurs sont notamment des régimes de retraite publics et privés, des fonds souverains, des fournisseurs d’assurance et des bureaux de gestion de patrimoine familial. Fondée en 1984, Onex gère 50,8 milliards de dollars américains d’actifs, et possède des bureaux à Toronto, à New York, dans le New Jersey, à Boston et à Londres.

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Les FNB obligataires fiscalement avantageux ne sont pas un paradoxe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-obligataires-fiscalement-avantageux-ne-sont-pas-un-paradoxe/ Wed, 08 Mar 2023 11:27:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92393 FOCUS FNB - Les fonds d’obligations vendues à escompte peuvent se montrer utiles dans les comptes non enregistrés.

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En temps normal, les obligations sont surtout considérées à titre qui génèrent des revenus d’intérêts, et ne figurent donc pas au premier plan lorsque l’on songe à l’efficience fiscale. Or, cette année la situation pourrait bien être différente à la suite des pertes subies sur les marchés en 2022. La raison : une abondance d’obligations se négociant à des prix bien inférieurs à leur valeur nominale.

Tous les gestionnaires de portefeuilles de fonds de titres à revenu fixe offerts au détail peuvent profiter de ces obligations qui se vendent au-dessous du pair ou à escompte pour générer des gains en capital au profit des investisseurs ayant des comptes non enregistrés. Une poignée de fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations à escompte visent spécifiquement cet objectif.

Le plus ancien et le plus important d’entre eux est le FINB BMO obligations à escompte, lancé en février 2014 et doté d’un actif géré de 784 millions de dollars (M$) au 2 mars 2023. Ce FNB offre une « exposition de type univers » tout en sélectionnant des obligations susceptibles d’être plus avantageuses sur le plan fiscal, a indiqué Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion d’actifs Inc., à Toronto.

Cela réfère généralement des obligations à faible coupon pour le portefeuille de BMO, qui suit le rendement l’indice des obligations à escompte FTSE Canada. La gamme de produits de BMO comprend également deux autres stratégies à escompte – le FNB BMO obligations à escompte à court terme, d’une valeur de 47 M$, et le FNB BMO obligations à escompte de sociétés, d’une valeur de 34 M$ – qui ont tous deux été lancés en janvier 2022.

Le principal concurrent de BMO est le FNB d’obligations canadiennes à escompte RBC. Créé en juin 2019, son actif est de 757 M$ et il se compose d’un portefeuille d’obligations à court terme géré activement.

En choisissant parmi des obligations qui ont la même qualité de crédit et la même durée, et qui peuvent même provenir du même émetteur, les gestionnaires de portefeuille du FNB RBC sélectionnent l’obligation à coupon inférieur.

« Le marché s’ajustera au prix, de sorte que le rendement à l’échéance devrait être le même », affirme Stephen Hoffman, vice-président, FNB, à RBC Gestion mondiale d’actifs Inc, de Toronto. La composition du rendement total sera différente, a toutefois expliqué Stephen Hoffman, évoquant des revenus d’intérêts plus faibles et donc, des gains en capital plus élevés, « dans l’hypothèse d’un environnement comme celui que nous connaissons aujourd’hui, où les obligations se négocient à escompte. »

Le concurrent le plus récemment apparu est le FNB actif d’obligations à escompte Dynamique, qui a atteint 234 M$ depuis son lancement en novembre. L’équipe de gestion montréalaise dirigée par Marc-André Gaudreau a la stratégie la plus active, et son portefeuille est le plus différencié du grand marché obligataire canadien.

Le FNB Dynamique investit principalement dans des obligations de sociétés canadiennes de première qualité dont les échéances varient entre trois et sept ans. Le prix moyen pondéré des obligations qu’il détient doit être inférieur au prix moyen des obligations de son indice de référence, qui est un hybride de deux indices d’obligations de sociétés.

Selon Marc-André Gaudreau, la combinaison de l’élargissement des écarts entre les obligations de sociétés et les obligations du Canada, des rendements relativement élevés pour les obligations de qualité et des escomptes intéressants sur les prix des obligations constitue une occasion d’investissement intéressante.

En ce qui concerne les frais de gestion et les dépenses, les fournisseurs les moins coûteux sont le FINB BMO obligations à escompte et son homologue à court terme, tous deux à 0,10 %, tandis que RBC demande 0,17 %. Le FNB Dynamique, qui s’appuie davantage sur une recherche sur le crédit, a des frais de gestion de 0,35 %, avant les autres dépenses.

Comme les stratégies de placement et les avoirs des divers FNB d’obligations à escompte sont très différents les uns des autres, leurs choix potentiels le sont aussi. Le FINB BMO obligations à escompte détient ainsi des obligations canadiennes à taux fixe dont le taux d’intérêt nominal est inférieur ou égal à 1,4 fois leur rendement à l’échéance.

Dans le marché actuel, cela représente un prérequis assez bas. En fait, selon Matt Montemurro, sur les 1 653 obligations de l’univers des titres canadiens de qualité à la fin février, toutes sauf 92 seraient admissibles au FNB. Cela signifie que les quelque 400 titres seront plus fortement vendus à escompte que par le passé. « L’univers global des titres à revenu fixe est plus avantageux sur le plan fiscal qu’il ne l’était il y a deux ans », a déclaré Matt Montemurro.

Cette tendance est également valable pour l’univers des obligations canadiennes à court terme dans lequel le FNB RBC investit. À la fin de janvier, soit pour les dernières données transmises par Stephen Hoffman, l’escompte moyen pondéré par 100 $ de valeur nominale était de 7,07 $, soit près du double de l’escompte du marché dans son ensemble.

Le coupon moyen pondéré du FNB RBC était d’environ 1,2 %, contre 2,5 % pour l’indice. « Lorsque nous nous concentrons sur les obligations dont les prix sont plus bas, cela se traduit par un portefeuille dont le coupon est plus faible », dit Stephen Hoffman. Étant donné que les rendements à l’échéance seront similaires pour les obligations à prix élevé et à prix réduit qui ont par ailleurs des caractéristiques de qualité de crédit et de durée similaires, les obligations à coupon réduit devraient avoir une composante de gains en capital plus élevée dans leur rendement total.

Toutefois, le rendement à l’échéance du FNB RBC au 31 janvier était de 4,35 %, soit 28 points de base de plus que celui de l’indice. Cette situation est attribuable à la décision de RBC GMA de surpondérer considérablement les émissions de sociétés, soit 60 % du portefeuille, près du double de la pondération de l’indice (33 %).

Les sociétés sont surpondérées parce qu’elles ont tendance à obtenir des rendements plus élevés, avance Stephen Hoffman. Les recherches de Dagmara Fijalkowski, chef des titres à revenu fixe chez RBC GMA, ont révélé qu’à l’extrémité courte du spectre des échéances, les obligations de sociétés ont surpassé les obligations du Canada environ 80 % du temps en termes de rendement total sur une période de 12 mois.

En plus du rendement espéré accru dont jouissent les obligations de sociétés par rapport aux obligations du gouvernement du Canada, les échéances de trois à sept ans sur lesquelles se concentre l’équipe des Fonds Dynamique présentent la « convexité positive » la plus élevée, selon Marc-André Gaudreau. Il entend par là une plus grande sensibilité des prix aux baisses des rendements du marché, et donc un plus grand potentiel de gains en capital puisque les prix des obligations et les rendements du marché évoluent généralement dans des directions opposées.

Le mandat du FNB de Dynamique lui permet de détenir jusqu’à 40 % d’obligations d’État dans des conditions de marché défavorables. À l’heure actuelle, sa part d’obligations d’État est de 10 %, ce qui lui confère une certaine capacité de défense et une source de liquidités pour tirer parti des occasions futures.

Contrairement aux stratégies d’escompte purement canadiennes de BMO et de RBC, le fonds Dynamique peut avoir une allocation modeste en obligations américaines, comme ce fut le cas dans le passé récent. Lorsque ces obligations sont détenues, l’exposition à la devise américaine est entièrement couverte par rapport au dollar canadien.

Actuellement, le fonds Dynamique adopte une position défensive, sous-pondérant les émissions BBB et surpondérant les obligations de qualité supérieure, comme les émissions de premier rang des grandes banques canadiennes. Même s’il y a une récession cette année, il y a des « opportunités raisonnables » dans les émissions de haute qualité, a évoqué Marc-André Gaudreau.

« Éventuellement, il y aura d’excellentes occasions en bas de la courbe des rendements », a-t-il ajouté. « Or, d’un point de vue temporel, je ne suis pas sûr que nous devions être agressifs maintenant. Il y aura probablement un meilleur moment dans l’avenir. »

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