RBC iShares – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 07 Jan 2025 15:13:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC iShares – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB canadiens : créations nettes records en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-creations-nettes-records-en-2024/ Wed, 08 Jan 2025 11:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104870 FOCUS FNB – Elles affichent une hausse de 45 % par rapport au précédent record annuel de 2021.

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L’année 2024 s’est avérée faste pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens. Dans un contexte économique incertain, de nombreux conseillers et investisseurs se sont tournés vers ces produits pour diversifier et gérer le risque des portefeuilles de leurs clients, selon Banque Nationale Marché financiers (BNMF).

Les actifs sous gestion des FNB canadiens ont franchi le seuil historique des 520 milliards de dollars (G$), avec un taux de croissance annualisé de 22 % sur cinq ans et de 21 % sur dix ans, d’après le rapport de BNMF.

Les créations nettes annuelles dans les FNB canadiens ont atteint un sommet annuel de 76 G$ en 2024, soit une augmentation de 45 % par rapport au précédent record annuel établi en 2021. Ce succès est attribuable à une confiance accrue des investisseurs et à une offre de produits de FNB de plus en plus diversifiée, indique BNMF.

Les FNB d’actions en tête de file

Les FNB d’actions ont dominé le marché en 2024 avec des créations nettes records de 44,6 G$, dépassant de 49 % le précédent record annuel de 2021. Bien que ces produits aient connu un début d’année timide, leur performance s’est accélérée en fin d’année, dépassant les créations nettes combinées de 2022 et 2023 de 17,6 G$.

Ils ont enregistré des entrées nettes pour chaque mois de l’année, malgré un ralentissement durant les mois d’été.

La croissance a été largement stimulée par la demande pour les FNB d’actions américaines, qui ont attiré près de 22 G$, soit près de la moitié des entrées nettes de cette catégorie. Les FNB d’actions canadiennes et les FNB d’actions mondiales ont également bien performé avec des créations nettes respectives de 9 G$ et 14 G$.

Toutes les catégories de FNB d’actions ont connu de bons résultats au chapitre des créations nettes, mis à part les FNB à faible volatilité et les FNB ESG canadiens. Ces derniers ont connu leur première année de rachats nets. Les FNB ESG, qui avaient connu une année record en 2023, affichent des rachats nets de 1,6 G$ en 2024, principalement causés par des rachats institutionnels.

Les FNB suivant des indices pondérés par la capitalisation boursière ont attiré 29 G$, établissant un nouveau record. « La montée des marchés haussiers, notamment aux États-Unis avec leurs actions technologiques de mégacapitalisation, a incité les investisseurs à s’exposer aux actions via les FNB les plus importants et les plus échangés », indiquent les analystes de BNMF.

Les titres à revenu fixe se diversifient

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur ascension en 2024 avec 24 G$ de créations nettes, dépassant les 21,4 G$ de l’année précédente. Pour le mois de juin seulement, ces actifs ont enregistré des créations nettes records de 6,8 G$ en raison des réallocations d’investisseurs institutionnels vers une série de FNB obligataires de BMO, commente BNMF.

Bien que les FNB du marché monétaire aient ralenti, avec seulement 2,8 G$ d’entrées nettes (contre 9,3 G$ en 2023 ou 44 % des créations nettes), les FNB d’obligations canadiennes ont dominé cette catégorie. Seuls les FNB de dépôts en espèces ont enregistré des rachats, totalisant 1,9 G$.

Les FNB de matières premières ont connu une année record avec des créations nettes de 995 M$, dont 95 % proviennent des FNB d’or physique. Les FNB de cryptomonnaies ont subi des sorties nettes de 1,1 G$, la seule catégorie d’actifs en territoire négatif pour 2024.

En excluant la catégorie des FNB ESG, les FNB thématiques ont attiré 888 M$, portés par le succès des FNB axés sur l’intelligence artificielle (CIAI) et l’innovation (FINN).

Des lancements et des retraits 

L’offre de FNB continue de s’élargir : 224 nouveaux FNB ont été lancés en 2024, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de 2021. Le total atteint désormais 1 497 produits, contre seulement 300 en 2013. Le nombre total de FNB canadiens s’élevait à 1 497 à la fin de 2024 alors qu’on en comptait 879 cinq ans plus tôt. Pour rappel, il y avait 300 FNB cotés au Canada en 2013.

Les retraits de produits ont ralenti, avec 60 FNB retirés de la cote en 2024, contre 122 FNB l’an dernier. Plusieurs grands émetteurs, comme CI GAM, Global X, Mackenzie et TD, ont rationnalisé leur gamme, notamment dans les catégories ESG et obligations gérées activement. Cinq nouveaux émetteurs ont fait leur entrée : J.P. Morgan, Capital Group, Quadravest, Corton Capital et LongPoint, portant le nombre total de fournisseurs au Canada de 40 à 45.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2024, avec 18 G$, suivi de BMO (17,4 G$), Vanguard (13,7 G$), Fidelity (5,9 G$), TDAM (4,5 G$) et Global X (3,3 G$). CI affiche des rachats nets de 1 G$.

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L’année s’est terminée en force pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lannee-sest-terminee-en-force-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 08 Jan 2025 10:40:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104861 FOCUS FNB – Avec des créations nettes de plus de 10 milliards de dollars en décembre.

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Pour la première fois de leur histoire, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont franchi en décembre le seuil des 10 milliards de dollars (G$) de créations nettes en un seul mois (10,6 G$). Ce nouveau record dépasse les 9,2 G$ enregistrés en novembre, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB d’actions renforcent leur position

Les FNB d’actions continuent de dominer le marché, avec des créations nettes de 7,8 G$ en décembre, comparativement à 6,9 G$ en novembre. Toutes les catégories de fonds d’actions ont enregistré des entrées nettes. Sur le plan géographique, les fonds d’actions canadiennes et américaines se distinguent avec plus de 3 G$ d’entrées nettes chacun, suivis par les FNB d’actions mondiales (1,6 G$).

Les FNB pondérés par la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (5 G$). Par secteur, les FNB de titres de sociétés de l’énergie ont enregistré les plus importantes entrées nettes (326 M$), tandis que les fonds des sociétés des soins de santé sont les seuls à avoir affiché des rachats nets.

Les titres à revenu fixe se redressent

Après plusieurs mois en demi-teinte, les FNB de titres à revenu fixe ont redressé la tête avec des entrées nettes de 2,3 G$ en décembre, contre à 1,4 G$ en novembre. Cette performance est largement attribuée à un regain d’intérêt pour les obligations canadiennes, selon les analystes de BNMF.

Cependant, les FNB du marché monétaire, moteurs de cette catégorie pendant une grande partie de l’année, ont marqué le pas avec seulement 46 M$ d’entrées nettes en décembre, bien en deçà des 646 M$ du mois précédent. En revanche, les FNB d’obligations canadiennes agrégées se sont démarqués, attirant 798 M$ de créations nettes, le plus haut niveau de la catégorie en décembre.

Performance contrastée des autres catégories

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes solides de 897 M$, confirmant leur attrait auprès des investisseurs. Les FNB de matières premières ont attiré des entrées nettes de 20 M$ en raison de l’attrait pour l’or qui se poursuit, mais qui ralentit, comparé aux entrées nettes de 216 M$ de novembre.

À l’inverse, les FNB de cryptomonnaies ont continué à subir des rachats massifs, avec des sorties nettes de 606 M$, soit les plus importantes de l’année.

Les émetteurs et les nouvelles offres dominent la scène

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de décembre fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares mène la charge avec 4 G$ d’entrées nettes. BMO suit avec 2 G$ et Vanguard se positionne avec 1,7 G$. Global X et TD complètent le top 5 avec respectivement 501 G$ et 413 M$ en créations nettes en décembre. CI GAM et Evolve ont connu des rachats nets de 362 M$ et 155 M$ respectivement.

Côté innovations, LongPoint Asset Management a lancé quatre FNB à effet de levier ou inverse sur le pétrole brut et le gaz naturel, basés sur les indices Solactive. Par ailleurs, Harvest prévoit élargir sa gamme en 2025. La firme a déposé un prospectus préliminaire pour la création de six FNB auprès des régulateurs canadiens.

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Record annuel de créations nettes de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/record-annuel-de-creations-nettes-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 10:50:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104011 FOCUS FNB – Il n’a fallu que les 10 premiers mois de 2024 pour battre le précédent record de l’année 2021.

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En octobre, les fonds négociés en Bourse canadiens (FNB) ont réalisé leur deuxième meilleure performance de l’année avec des créations nettes de 8 milliards de dollars (G$), un résultat surpassé seulement en juin (9,7 G$) cette année. En comparaison, les entrées nettes en septembre s’élevaient à 5,8 G$.

Ces créations nettes ont porté l’actif sous gestion des FNB canadiens à 488,6 G$ à la fin d’octobre. Depuis janvier, ils ont accumulé des entrées nettes de 56,5 G$ ce qui est supérieur au record de créations nettes annuelles établit en 2021, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Si cette tendance se maintient pour le reste de l’année, les créations nettes pourraient dépasser 70 G$, soit presque le double des entrées observées en 2023 et 2022, précisent les analystes Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma de BNMF.

Excepté les FNB de cryptoactifs, les FNB de toutes les catégories d’actifs enregistrent des créations nettes significatives en octobre. Les FNB d’actions affichent des créations nettes de 4,1 G$ et les FNB de titres à revenu fixe, de 3,1 G$, selon BNMF.

Parmi les catégories de FNB ayant profité de cette hausse, les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des entrées nettes de 124 millions de dollars (M$) en octobre, inversant la tendance des deux trimestres précédents marqués par des rachats nets, d’après BNMF.

Contrairement aux rachats ciblés sur quelques produits au cours des trimestres passés, les entrées nettes d’octobre proviennent d’une large gamme de FNB. Le fonds Wealthsimple Developed Markets ex North America Socially Responsible Index (WSRD) a reçu à lui seul des entrées nettes cumulées de 95 M$ cette année, représentant près de 20 % de son actif sous gestion. Cette dynamique suggère que la demande des investisseurs de détail pour les FNB ESG reste solide en 2024, malgré des ajustements ponctuels dans certains portefeuilles institutionnels, signale le rapport de BNMF.

Les États-Unis en tête des FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré 4,1 G$ en créations nettes en octobre contre 2,8 G$ en septembre. Chacune des trois principales régions (Canada, États-Unis et international) a attiré des fonds. Les actions américaines ont été les plus prisées en octobre, avec 1,6 G$ de créations nettes, comparativement à 1,4 G$ pour le Canada. Les actions internationales ont enregistré un apport de 1 G$, notamment grâce à un FNB mondial sur l’intelligence artificielle (CIAI) qui a reçu des entrées nettes de 132 M$ en un mois, selon BNMF.

Dans les FNB sectoriels d’actions, le secteur financier a été le plus prisé avec 679 M$ d’entrées nettes, tandis que les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme l’immobilier et les services publics, ont aussi bénéficié de créations nettes, respectivement de 218 M$ et 167 M$.

Les titres du marché élargi attirent

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 3 G$ en octobre, dépassant les 2,3 G$ de septembre, d’après BNMF. Les entrées se sont élargies à presque toutes les catégories de titres à revenu fixe, et plus seulement les FNB du marché monétaire, qui avaient dominé le tableau en septembre. Les FNB de titres à revenu fixe de marché large ont enregistré des entrées nettes de 2,5 G$. Les FNB d’obligations à long terme et de marché monétaire ont moins bien performé en octobre, enregistrant des rachats nets. La catégorie des obligations canadiennes agrégées a affiché des entrées de 1,9 G$, tandis que les FNB d’obligations à très court terme ont par ailleurs affiché la plus forte croissance en pourcentage en octobre.

Les cryptoactifs redescendent

Après un bref retour en territoire positif en septembre, les FNB de cryptomonnaies ont affiché des rachats nets de 81 M$ en octobre, portant le solde annuel de cette catégorie à des rachats nets totaux de 483 M$ de janvier à octobre. Pendant ce temps, l’or a continué à propulser les FNB de matières premières, avec des entrées nettes de 49 M$.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en octobre. BMO est en tête avec 2 G$, suivi de RBC iShares avec 1,7 G$, Vanguard avec 1,1 G$, CI avec 767 M$ et Fidelity avec 528 M$, selon BNMF.

À l’inverse, TDAM a subi des rachats de 80 M$. Parmi les fonds individuels, CAGG de CI a capté 1 G$ en octobre, tandis que TCLB (fonds d’obligations fédérales canadiennes à long terme) de TD a subi les plus importants rachats nets du mois (322 M$).

Lancement de nouveaux FNB

Le mois d’octobre a vu le lancement de 15 nouveaux FNB au Canada, dont quatre FNB par les émetteurs de FNB américains Capital Group et J. P. Morgan, portant le nombre de fournisseurs à 44. Capital Group a d’ailleurs récolté plus de 200 M$ dès le lancement de ses FNB. La majorité des nouveaux produits sont gérés activement, à l’exception de ZIQ de BMO, qui suit un indice MSCI. Manuvie, Guardian et Dynamic ont également mis de nouveaux fonds sur le marché.

Depuis janvier, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent près de la moitié des entrées avec 30 G$. Les FNB obligataires en accumulent 20 G$. Les FNB pondérés par la capitalisation boursière dominent les entrées, alors que les FNB à faible volatilité perdent de l’attrait. Les FNB multifactoriels et fondamentaux enregistrent également des entrées nettes significatives, avec des créations nettes supérieures de 20 % à leur actif de départ.

Par ailleurs, pour les dix premiers mois de 2024, BMO affiche les plus importantes créations nettes avec 13,6 G$, suivie de RBC iShares 11,5 G$, Vanguard 10,6 G$, Fidelity (4,5 G$) et TD (3,4 G$).

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À chacun son FNB obligataire https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/a-chacun-son-fnb-obligataire/ Tue, 15 Oct 2024 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103381 Retour sur les tendances qui ont touché les FNB de titres à revenu fixe.

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Les actions des banquiers centraux et la relative simplicité des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe ont influencé les créations nettes de ce genre de FNB. Survol des tendances du secteur qui comptait 136,6 milliards de dollars (G$) en actifs à la fin d’août dernier, soit 29 % de l’actif en FNB canadiens.

Les années 2022 et 2023 ont été, l’une après l’autre, des années record en termes de créations nettes annuelles de FNB de titres à revenu fixe. Dans les deux cas, les entrées nettes de ce type de FNB ont dépassé celles de FNB d’actions. Alors qu’en 2022 la part des entrées nettes en FNB obligataires avait été de 54 %, elle était de 56 % en 2023, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les huit premiers mois de 2024, cette part des créations nettes cumulative est passée à 35 % par rapport à 54 % pour les FNB d’actions, selon BNMF. Alors que le secteur comprend une diversité remarquable de produits, la prudence semble être le mot d’ordre au moment où les banques centrales prévoient de donner une impulsion descendante aux taux d’intérêt.

En 2023, les créations nettes de FNB de titres à revenu fixe avaient un dessin en forme d’haltères (barbell-shaped). En tout, 44 % sont allées dans des fonds à très court terme, comme ceux du marché monétaire (et les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé), même si la demande pour ce type de fonds semble ralentir, et 40 % dans les fonds de marché large (aggregate bond funds), selon BNMF.

Une portion de 17 % a pris le chemin des FNB obligataires à long terme, ce qui est une part somme toute assez élevée si l’on considère que c’est la catégorie qui a le plus souffert en 2022 lors de la remontée des taux d’intérêt. Leur popularité renouvelée s’explique par l’arrêt de la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada, précise BNMF, certains investisseurs voulant accroître la duration de leur portefeuille obligataire.

Les FNB obligataires à court terme ont subi des rachats nets de 2,8 G$ en 2023. Il serait erroné de percevoir dans ce reflux un signal pessimiste, juge BNMF : « Certains retraits ont sans doute été stratégiques, écrit-elle, considérant que certaines institutions ont ciblé des options de fonds à plus fort rendement. »

Les FNB à échéance ciblée apparaissent comme un grand gagnant, Valeurs mobilières TD (VMTD) les présentant comme des « vedettes en ascension ». Présente depuis 2011, cette catégorie a doublé en taille dans la seule année 2023. Ce type de FNB a continué d’être en demande en 2024, l’actif total de cette catégorie passant de 2,3 G$ à la fin de décembre 2023 à 3,8 G$ à la fin d’août dernier, selon BNMF.

Changement de cap

Pour les huit premiers mois de 2024, les forces de marché, et plus particulièrement l’amorce d’une baisse du taux directeur par la Banque du Canada, changent la donne.

Les créations nettes de FNB du marché monétaire restent positives, mais moins importantes que pour 2022 et 2023. Ce type de FNB a connu en 2024 une « dichotomie intéressante », les FNB de compte d’épargne à intérêt élevé (CEIE) subissant des créations genre nettes faibles, alors que les FNB du marché monétaire enregistraient des créations nettes constantes chaque mois. « Cette tendance s’observe depuis le début de l’année, peut-être en raison des écarts de rendement qui sont apparus entre les deux catégories à la suite de l’examen par le BSIF du traitement des liquidités bancaires pour les comptes d’épargne sous-jacents des FNB de CEIE », indique BNMF.

Par ailleurs, pour les huit premiers mois de 2024, les FNB d’obligations de sociétés canadiennes et les FNB obligataires de marché total ont mené le bal des créations nettes.

Revenons sur l’ascension des FNB à échéance ciblée. Ces fonds ont comme sous-jacent un panier de titres à revenu fixe ayant la même échéance. Les détenteurs de ces FNB jusqu’à leur échéance peuvent s’attendre à recevoir un paiement près de la valeur au pair des obligations sous-jacentes, ce qui rend le rendement de ces FNB prévisible, selon VMTD.

Ces FNB permettent également, poursuit VMTD, « de construire un portefeuille échelonné de FNB avec quelques fonds à échéances différentes plutôt que de [négocier] chaque obligation individuellement. […] Dans l’environnement actuel, les investisseurs voient également les FNB à échéance ciblée comme un mode de protection contre des taux en hausse, puisque la duration de ces FNB décline graduellement à zéro ».

Les FNB à échéance ciblée « se distinguent dans les temps de volatilité accrue et de baisse de marchés », écrit VMTD, des termes qui décrivent bien l’environnement actuel.

Ces fonds sont populaires auprès des conseillers parce qu’ils permettent potentiellement de réduire le risque de taux d’intérêt tout en ayant un fonds qui reproduit le comportement d’une seule obligation, selon BNMF.

En 2023 déjà, les entrées de fonds s’élevaient à 1,7 G$, rapporte VMTD. « On compte maintenant 45 FNB de ce type provenant de quatre émetteurs », signale Tiffany Zhang, vice-présidente, recherche sur les FNB et produits financiers à BNMF.

Le mois d’avril 2024 s’est distingué par le lancement de plusieurs FNB à échéance ciblée par VMTD et par RBC iShares dans les secteurs d’entreprise tant américains que canadiens, les échéances visant chaque année de 2025 à 2029. Le mois de juillet a également vu naître une volée de ces FNB de la part de CIBC, jusque-là absente du secteur, avec neuf FNB de titres de qualité investissement allant de 2025 à 2030, trois de ces fonds logeant dans des titres américains.

Les échéances de 2025 à 2028 inclusivement enregistrent le plus d’actif sous gestion. Notons qu’une vaste majorité de ces FNB privilégie les titres obligataires de sociétés canadiennes. Parce que les investisseurs dans ces FNB les détiennent jusqu’à échéance, les fonds qui ont des échéances plus éloignées « ne sont pas aussi attrayants, fait ressortir VMTD, car la plupart des investisseurs ne veulent pas figer un rendement plus faible pour une longue période ».

Ces FNB à échéance ciblée ne sont pas au goût de tous. « On n’y a pas recours », affirme Stéphane Martineau, gestionnaire de portefeuille à Valeurs mobilières Desjardins. « En gestion discrétionnaire, ajoute-t-il, on ne veut pas nécessairement avoir un gros bloc de titres qui arrivent à maturité dans trois ou cinq ans. On n’en a pas besoin pour arriver à nos fins, qui sont de gérer la durée, le risque de crédit et la fiscalité. Mais je comprends bien qu’on puisse y avoir recours. »

Par ailleurs, ces FNB à échéance fixe présentent un attrait certain, juge Laurent Boukobza, vice-président et stratège, FNB à Placements Mackenzie. « L’approche est populaire, reconnaît-il, quand on considère que la construction d’un portefeuille obligataire large et diversifié n’est pas commode pour un conseiller — et pratiquement impossible pour un investisseur individuel. »

Par contre, poursuit Laurent Boukobza, l’ensemble de l’univers obligataire exerce un attrait à l’heure actuelle dans la perspective fondamentale des trois objectifs d’un portefeuille obligataire : diversification, préservation du capital et production de revenu. « Les obligations présentent des rendements à échéance attrayants, alors que les titres sous-jacents se négocient à escompte pour la plupart », dit-il.

Stéphane Martineau souligne justement la présence de FNB d’obligations à escompte, des produits « qu’on ne voyait pas il y a trois ans » et qui profitent de l’évolution générale et rapide des taux. « Il y a des FNB qui ne cherchent que de telles obligations », constate-t-il. Évidemment, ces FNB sont à gestion active, fait-il ressortir.

L’avantage d’un FNB détenant un panier d’obligations qui se négocient à un prix inférieur à celui de sa valeur au pair est de nature fiscale. Lorsque ce fonds est détenu dans un compte non enregistré, son rendement à échéance est constitué de gain en capital et d’intérêts plus faibles, ce qui peut diminuer l’impôt à payer dans l’immédiat.

Geoff Castle, gestionnaire du Pender Corporate Bond Fund, donne une idée de certains titres de revenu fixe qui présentent d’étonnants escomptes, mais de tels titres demeurent l’exception. Par exemple, des titres émis au pair par Desktop Métal il y a quelques années sont tombés à 0,50 $, tandis que ceux de Lucid Group et Emergent BioSolutions ont chuté à 0,30 $. Évidemment, de tels escomptes peuvent constituer des signaux d’alarme, « mais nonobstant les prix très bas de ces obligations, nous avons jugé qu’il y avait un important appui de crédit dans leurs structures », note le gestionnaire.

Trois autres types de FNB obligataires ont également reçu la faveur des conseillers et de leurs clients, reconnaît Laurent Boukobza : les fonds de marché large, les titres à durée courte et à durée longue, ces deux catégories ayant été adoptées dans une stratégie d’haltères. En réalité, fait-il ressortir, les FNB de marché large « sont considérés comme l’allocation de base (core) dans un portefeuille équilibré ».

Par ailleurs, l’approche des « haltères » manifeste bien les changements en cours vis-à-vis du marché obligataire, relève Tiffany Zhang. D’un côté, rappelle-t-elle, les investisseurs, après la débandade de 2022, sont réfractaires au risque et privilégient les durations courtes. « Si les taux devaient ne pas descendre, ou même monter, les investisseurs se trouveraient perdants. »

De l’autre, les signaux de la part des banques centrales suggérant une redescente des taux incitent bon nombre d’investisseurs à prendre position à plus longue échéance. Un titre comme le iShares 20+ Year Treasury Bond ETF (TLT) montre bien l’intérêt que peuvent susciter à nouveau les échéances plus longues, estime-t-elle, ce FNB ayant donné un rendement total de 25 % depuis que le marché obligataire a commencé à se relever de son creux d’octobre 2023.

« La courbe des rendements est encore inversée, rappelle Laurent Boukobza, ce qui veut dire que les titres à plus court terme donnent plus de rendements avec moins de risque de duration. »

Étant donné l’incertitude qui persiste quant au moment et à l’ampleur des baisses de taux, beaucoup d’investisseurs se sont couverts contre un ralentissement économique avec des obligations à plus longue échéance, tout en gardant une bonne allocation à court et à très court terme.

« On peut s’attendre à voir une réallocation vers les durations plus longues quand les investisseurs se sentiront plus en confiance avec la politique monétaire des banques centrales et leur anticipation de baisse », ajoute-t-il.

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RBC iShares lance deux nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-lance-deux-nouveaux-fnb/ Tue, 08 Oct 2024 11:08:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103235 PRODUITS – Élargissant ainsi l’accès à la plateforme de placements de BlackRock.

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RBC iShares lance deux fonds négociés en Bourse (FNB) obligataires en gestion active. Ces fonds permettent aux clients de bénéficier de l’expérience de BlackRock en matière de placement dans des titres à revenu fixe, avec des FNB qui sont liquides, transparents et abordables.

Le iShares Flexible Monthly Income ETF (XFLI, XFLI.U) investit dans le BlackRock Flexible Income ETF, qui est géré par Rick Rieder, chef des placements, Titres à revenu fixe mondiaux de BlackRock. La stratégie sera également disponible en version couverte par rapport au dollar canadien au moment de l’inscription du iShares Flexible Monthly Income ETF (CAD-Hedged) (XFLX).

Les parts du iShares Flexible Monthly Income ETF sont inscrites à la cote de la Bourse de Toronto depuis le 26 septembre. Les parts du iSahres Flexible Monthly Income ETF (CAD-Hedged) quant à elles ont été inscrites à la cote de la TSX le 1er octobre 2024.

Ces produits sont conçus pour compléter les expositions obligataires de base en offrant un rendement supérieur dans l’ensemble des portefeuilles de titres à revenu fixe mondiaux, sans les contraintes des indices de référence traditionnels.

Les frais de gestion de ces produits s’élèvent à 0,55 %.

« Le contexte économique actuel est une période prospère pour les titres à revenu fixe. Les investisseurs sont en mesure de réaliser des rendements élevés sans pour autant s’exposer à des risques excessifs. En demeurant actifs, agiles et largement diversifiés, ces FNB tentent de saisir des occasions historiques dans l’ensemble des marchés des titres à revenu fixe, à mesure qu’elles se présentent », explique Rick Rieder.

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RBC iShares élargit sa gamme de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-elargit-sa-gamme-de-fnb-3/ Fri, 27 Sep 2024 11:16:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103145 PRODUITS — Avec deux nouvelles séries.

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RBC iShares lance deux nouvelles séries de fonds négociés en Bourse (FNB). Ces dernières sont négociées à la Bourse Cboe Canada depuis le 18 septembre.

Il s’agit ainsi :

  • du Fonds de sciences biologiques et de technologie RBC — Série FN (RLST) ;
  • et du Fonds d’actions de croissance de sociétés américaines à moyenne capitalisation RBC — Série FNB (RUMG).

Le RLST recherche la croissance du capital à long terme en investissant principalement dans des titres de participation de sociétés américaines qui exercent leurs activités dans les secteurs des sciences biologiques et de la technologie.

Le RUMG investit principalement dans des titres de participation de sociétés américaines à moyenne capitalisation encore une fois pour procurer aux investisseurs une croissance du capital à long terme.

Les frais de gestion de ces deux nouvelles séries s’élèvent à 0,75 %.

« En lançant ces deux nouvelles séries FNB des fonds RBC, nous offrons aux investisseurs canadiens de FNB un accès à deux des fonds de RBC GAM axés sur les États-Unis et gérés par une équipe chevronnée de professionnels des placements », affirme Mark Neill, premier directeur général et chef, FNB RBC et Alliances stratégiques, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GAM).

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 14 Aug 2024 11:03:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102137 FOCUS FNB - Ils représentent plus de la moitié des créations nettes depuis le début de l’année.

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En juillet, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 5,2 milliards de dollars (G$) de créations nettes, retrouvant les niveaux atteints en avril et en mai, après un mois record de 10 G$ en juin, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 38,8 G$. Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élevait à 460 G$, à la fin de juillet 2024.

Ainsi, les FNB d’actions ont été en demande en juillet. Les créations nettes dans cette catégorie de fonds se sont élevées à 2,6 G$, comparativement à 2,3 G$ en juin. La popularité des FNB d’actions américaines, qui avait faibli en juin, a repris de la vigueur en juillet. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des créations nettes de 2,2 G$ le mois dernier. En juin, elles avaient plutôt affiché des rachats nets de 432 M$.

En juillet, les entrées nettes de fonds d’actions américaines ont surpassé les créations nettes des FNB d’actions des marchés internationaux (1,4 G$). Les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets d’un peu plus de 1 G$ en juillet, alors qu’elles avaient affiché des créations nettes de 1,4 G$ en juin.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions américaines ont collecté des entrées nettes de 11 G$, ce qui représente près de la moitié de toutes les créations nettes dans cette catégorie d’actifs. Pendant la même période, les actions des marchés internationaux ont collecté 9 G$ et les actions canadiennes 1,5 G$.

En juillet, la dominance des FNB de titre de participation de société à grande capitalisation a été moins forte parmi les entrées nettes dans les FNB d’actions américaines. On commence à s’intéresser également aux petites capitalisations, selon BNMF. La surperformance du marché des actions de sociétés à petites capitalisations en juillet a attiré les investisseurs désireux de diversifier leur portefeuille. Afin de réduire les risques de concentration des portefeuilles, les FNB ayant comme stratégie de plafonner la pondération d’une seule action dans l’indice, comme les FNB équipondérés ou encore le iShares 3 % capped S&P 500 Index ETF sont aussi disponible sur le marché, selon BNMF.

Une partie des rachats nets dans les FNB canadiens proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur financier, qui a enregistré des rachats de 863 M$ le mois dernier, et des secteurs de la technologie (40 M$), de l’énergie (27 M$) et des services publics (12 M$). Les FNB qui ciblent les secteurs de l’immobilier et des matériaux affichent des entrées nettes.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 139 M$ dont 97 M$ pour les FNB ESG d’actions.

Les obligations canadiennes stables

Les FNB de titres à revenu fixe ont affiché des créations nettes de 1,7 G$ en juillet et de 13,9 G$ pour les sept premiers mois de 2024.

En juillet, les créations nettes des FNB de titres à revenu sont réparties dans toutes les catégories, à l’exception des actions privilégiées, des FNB à rendement réel (TIPS/F) et des FNB de qualité inférieure.

Les obligations de sociétés canadiennes ont réalisé les plus importantes entrées nettes dans cette catégorie (803 M$). Les autres entrées nettes se distribuent dans les FNB à ultracourt terme, à moyen terme, à échéance cible et du marché monétaire, qui ont totalisé plus de 200 M$ de créations nettes en juillet.

Les FNB multi-actifs ont affiché des créations nettes de 637 M$ grâce aux FNB d’allocation d’actifs équilibrée.

Après plusieurs mois consécutifs de rachats, les FNB canadiens de cryptoactifs ont renoué avec les créations nettes en juillet (69 M$). Les analystes de BNMF attribuent cette embellie à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis. Depuis le début de l’année, les rachats nets dans les FNB de cryptomonnaies totalisent 534 M$.

Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées de 42 M$, stimulés par les FNB de lingots d’or, signale le rapport.

En juillet, Vanguard se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes canadiennes de 1,3 G$, suivi par RBC iShares (1 G$) et Global X (665 M$). Fidelity a enregistré les entrées nettes mensuelles les plus importantes sur la base du pourcentage des actifs initiaux au début du mois, pour des créations nettes de 600 M$, ce qui représente 8 % des actifs initiaux. Au niveau des fonds, VFV (Vanguard S&P 500 Index ETF) arrive en tête avec 701 M$ de créations nettes en juillet. ZEB (BMO Equal Weight Banks Index ETF) de BMO enregistre les plus importants rachats du mois (908 M$).

Au total 18 FNB ont été lancés en juillet. CIBC à lui seul a mis sur le marché neuf FNB d’obligations à échéance cible. Les autres lancements reviennent à Fonds Dynamique, CI Financial, RBC iShares, BMO et Brompton. Les frais de gestion de ces FNB varient de 0,12 % pour les FNB iShares à 0,65 % pour les FNB de Fonds Dynamic et de BMO.

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L’angle mort des FNB de répartition d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/langle-mort-des-fnb-de-repartition-dactifs/ Wed, 14 Aug 2024 10:06:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102146 FOCUS FNB - Ils sont à la fois les amis et les ennemis des conseillers.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actif ont de quoi piquer la curiosité des conseillers.

Ces fonds, souvent composés d’autres FNB, visent à maintenir une pondération cible de diverses catégories d’actifs et sont rééquilibrés en continu par leur émetteur. Leur allocation d’actifs peut aller d’un portefeuille conservateur à un portefeuille investi 100 % en actions, en passant par un portefeuille équilibré entre actions et obligations.

Aussi désignés FNB équilibrés ou d’allocation d’actifs, ces fonds semblent indifférents aux performances passées des différentes catégories d’actifs et récoltent beau temps mauvais temps des créations nettes significatives, comme l’indique Valeurs mobilières TD, dans une récente analyse de ces fonds.

Pour les sept premiers mois de 2024, cette catégorie de FNB affichait 2,9 milliards de dollars (G$) de créations nettes, selon Banque Nationale Marchés financiers. À la fin de juillet 2024, ces FNB totalisaient 24,1 G$ d’actifs sous gestion, soit 5,2 % de l’ensemble des actifs en FNB au Canada. Ce type de fonds a conservé sa part de marché depuis juillet 2022.

« Aujourd’hui, ce groupe de 67 FNB d’allocation d’actifs au Canada a atteint une valeur de 25 G$, un chiffre qui continue de croître comme de la mauvaise herbe chaque mois. Ces éternels fonds en croissance ont connu dernièrement un regain d’afflux de la part des investisseurs individuels qui recherchent un guichet unique pour leur portefeuille et des conseillers qui gèrent des comptes plus modestes », écrit Valeurs mobilières TD dans son étude.

Ces FNB peuvent offrir des avantages tout en présentant certains inconvénients pour les conseillers. Ils peuvent être utiles en fournissant une solution à faible coût pour les petits comptes, comme lorsque les conseillers acceptent de s’occuper des enfants majeurs de leurs clients fortunés. Cependant, étant conçus entre autres pour concurrencer les robots-conseillers, ces FNB peuvent indirectement faire compétition aux conseillers dans le segment de la clientèle de détail.

Voici d’autres éléments intéressants à propos de ces FNB.

Populaires auprès des investisseurs de détail

Les FNB de répartition d’actifs sont particulièrement populaires parmi les clients de détail. En effet, en analysant les transactions et en les triant en fonction de leur taille, Valeurs mobilières TD estime qu’environ 60 % des acheteurs de ces FNB sont des clients de détails ou des investisseurs autonomes qui utilisent des courtiers en ligne ou à escompte.

Par exemple, les FNB iShares Core Equity ETF Portfolio (XEQT CN) ou le Vanguard All-Equity ETF Portfolio (VEQT CN) sont parmi les plus en demande parmi les FNB de répartition d’actif, selon Valeurs mobilières TD. Les investisseurs autonomes les privilégient pour obtenir un portefeuille diversifié à travers un seul produit d’investissement.

À la TD, plus de 91 % des actifs sous gestion des FNB de répartition de l’actif sont détenus par les clients dans des comptes de courtage à escompte/en ligne, tandis que les clients des services de courtage traditionnel (habituellement des comptes d’investissement plus importants) détiennent moins de 9 % de ces FNB.

« La majorité des actifs des FNB de répartition d’actif du premier segment sont concentrés dans des portefeuilles de croissance et d’actions, tandis que les FNB de répartition de l’actif équilibrés sont populaires auprès des conseillers en tant que solutions pour les petits comptes », lit-on dans l’étude.

Marché concentré

Les principaux émetteurs de fonds du marché canadien des FNB sont également des acteurs importants dans le marché des FNB d’allocation d’actifs. En effet, les trois principaux acteurs de ce marché (Vanguard, RBC iShares et Fidelity) occupent 93 % du marché total. Vanguard a la part du lion, avec 52 % de l’actif, suivi de RBC iShares (31 %), Fidelity (8 %) et BMO (3 %), selon Valeurs mobilières TD.

Parmi les FNB d’allocation d’actifs les plus populaires, ceux de type croissance et 100 % actions détiennent chacun une part de marché de 33 %. Ils sont suivis par les FNB équilibrés avec 23 % de part de marché, et les FNB de portefeuilles conservateurs, qui représentent 5 %, selon les données du courtier.

Fonds à frais bas

Les frais de gestion des FNB de répartition d’actifs restent généralement supérieurs aux frais de leurs fonds sous-jacents, mais relativement bas par rapport aux FNB gérés activement. Par exemple, Vanguard offre une gamme de cinq FNB d’allocation d’actifs dont les frais de gestion sont de 0,22 % et dont leurs actifs sous gestion sont des FNB indiciels provenant de leur gamme interne. RBC iShares et BMO ont une gamme de huit fonds et sept fonds, respectivement, ayant chacun des frais de gestion de 0,18 %. Ils sont aussi construits à partir de FNB indiciels provenant de leur gamme interne.

Par contre, chez Fidelity, leur gamme de quatre FNB de répartition d’actifs comporte des frais de gestion variant de 0,35 % à 0,39 %. Ils sont composés à la fois de FNB indiciels et de FNB à gestion active provenant de leur gamme interne.

Parmi les huit autres familles de FNB de répartition d’actif, provenant d’autant d’émetteurs, les frais de gestion varient de 0,15 % à 0,75 %, selon Valeurs mobilières TD.

Médias sociaux et stratégies de différenciation

La concurrence étant vive sur ce plan, les émetteurs de fonds tentent de se différencier de diverses manières. L’une d’elles est la place des médias sociaux, sachant que les investisseurs autonomes y discutent activement de FNB.

« Aujourd’hui, de nombreux investisseurs autonomes discutent activement en ligne du secteur des FNB, y compris des FNB d’allocation d’actifs, indique Valeurs mobilières TD. La présence de ces FNB et de leurs symboles boursiers sur divers médias sociaux sensibilise la communauté des investisseurs autonomes et suscite parfois des comportements proches de l’esprit grégaire. À titre d’exemple, XEQT et VGRO ont tous deux de nombreux adeptes sur Reddit, ce qui peut expliquer l’intérêt soutenu et les entrées nettes vers ces FNB. »

D’autres facteurs de différenciation sont le portefeuille sous-jacent des FNB d’allocation d’actif comme tel. La croissance rapide des FNB du genre chez Fidelity s’explique parce qu’on y trouve une part de FNB de cryptoactifs, ce qui n’est pas le cas des émetteurs concurrents.

« Fidelity a bénéficié de la forte performance des cryptomonnaies cette année, enregistrant une très forte croissance et une bonne performance de ses FNB d’allocation d’actifs », selon Valeurs mobilières TD.

En 2023 et 2024, deux émetteurs (Global X et Harvest) ont également lancé des FNB d’options d’achat couvertes et d’allocation d’actifs améliorée au Canada, lit-on dans la note.

« Bien qu’il soit encore tôt, ces produits pourraient stimuler la croissance des FNB d’allocation d’actifs au Canada, étant donné que la base d’investisseurs est centrée sur le taux de distribution ou la croissance. »

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De nouveaux FNB pour investir aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nouveaux-fnb-pour-investir-aux-etats-unis/ Fri, 26 Jul 2024 11:35:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101839 PRODUITS — RBC iShares lance deux produits.

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RBC iShares lance deux nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB). Ces derniers sont les premiers FNB du secteur qui suivent l’indice S&P 500 3 % Capped offrant ainsi de nouvelles possibilités d’investissement aux Canadiens désireux de diversifier leurs placements sur les marchés boursiers américains.

Il s’agit ainsi :

  • du iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (XUSC [parts en $ CA] ou XUSC.U [parts en $ US]) ;
  • et du iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (CAD-Hedged) (XSPC).

Les frais de gestion annuels de ces deux produits s’élèvent à 0,12 % de la valeur liquidative.

Ces FNB, gérés par BlackRock, ont pour objectif de faire croître le capital à long terme, et ce, en reproduisant dans la mesure du possible, la performance des indices S&P 500 3 % Capped et S&P 500 3 % Capped CAD-Hedged, respectivement, après déduction des charges.

Ces nouveaux FNB, qui se négocient à la Bourse de Toronto depuis le 11 juillet, permettent une répartition diversifiée à travers différentes entreprises et divers secteurs en limitant la pondération des titres de l’indice à 3 %, ce qui peut diminuer le risque de concentration.

« Le lancement de ces deux FNB constitue une première mondiale et permettra aux investisseurs canadiens de suivre les indices S&P 500 3 % Capped et S&P 500 3 % Capped CAD Hedged. Les FNB sont conçus pour répondre à un besoin important des investisseurs en raison de leurs préoccupations croissantes à l’égard de la concentration des marchés boursiers par les sociétés à très forte capitalisation et d’un désir de se rapprocher de l’indice de référence des actions américaines, l’indice S&P 500 », commente Helen Hayes, chef de la division iShares Canada, BlackRock.

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Le premier semestre se conclut en lion pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-premier-semestre-se-conclut-en-lion-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 17 Jul 2024 10:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101682 FOCUS FNB – 2024 pourrait être une année record sur le plan des créations nettes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 9,7 milliards de dollars (G$) d’entrées nettes en juin. C’est le plus important volume de créations nettes réalisé historiquement pour un mois. Les créations nettes de juin représentent plus de deux fois les entrées nettes de 4,7 G$ récoltées en mai. Ce résultat dépasse de 25 % le précédent record, qui avait été établi en février 2020, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les six premiers mois de 2024, les FNB canadiens ont enregistré 33 G$ en créations nettes, un record par rapport aux entrées nettes des premiers semestres des années précédentes. En 2021, meilleure année à ce jour, les créations nettes avaient totalisé 30 G$ au premier semestre et 52 G$ pour toute l’année.

Si la tendance se maintient, ce record pourrait être battu en 2024, signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élève à 441 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe surpassent les actions

La demande pour les FNB de titres à revenu fixe a été plus forte en juin, avec 6,8 G$ de créations nettes comparativement à 1,7 G$ en mai. Elle a battu en brèche la demande pour les actions, qui a dominé le bal des créations nettes en avril et en mai.

Les FNB d’obligations canadiennes mondiales (ZAG) et d’obligations de sociétés canadiennes (ZCS, ZCM, ZST) ont reçu chacun plus de 2 G$ d’entrées nettes le mois dernier. Les FNB du marché monétaire (ZMMK) ont réalisé 1,3 G$ de créations nettes. Elles se sont élevées à 108 M$ dans les FNB de trésorerie alternative.

La demande pour les FNB canadiens d’actions a ralenti en juin. Ils ont attiré 2,3 G$ de créations nettes, comparativement à 2,6 G$ en mai. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées de 439 M$, soit 128 M$ de plus que le mois précédent.

La popularité des actions américaines, qui avait été forte en mai, a ralenti en juin. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des rachats de 432 M$ comparativement à des entrées nettes de 1,1 G$ en mai.

Les investisseurs leur ont privilégié les actions canadiennes ainsi que celles des marchés internationaux, qui ont reçu des créations nettes de plus d’un milliard de dollars chacun. En mai, les actions canadiennes avaient récolté 206 M$ en créations nettes, comparativement à 1,4 G$ en juin.

Des rachats dans les FNB canadiens

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont concentrés dans le FNB BMO ESG Leaders pour la région des États-Unis, qui a enregistré 1,8 G$ de sorties nettes dans le cadre d’une opération de substitution de la part d’investisseurs institutionnels, précise le rapport de BNMF.

Les autres rachats proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur de l’énergie, qui a enregistré des sorties de 39 M$ le mois dernier, et du secteur des soins de santé (21 M$). Les secteurs de la finance et des matières premières ont chacun reçu plus de 100 M$ de créations nettes. Les technologies, les services publics et l’immobilier sont aussi dans le vert.

Les FNB de cryptomonnaies ont subi des rachats de 20 M$, en partie en raison des sorties d’un fonds fermé converti en FNB (ETHC/B), dont les premiers détenteurs de parts ont cherché à obtenir de la liquidité, signalent les analystes de BNMF. Au cours des six premiers mois de 2024, les sorties nettes dans les FNB de cryptomonnaie totalisent 832 M$.

En juin, BMO se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes de 5,8 G$. RBC IShares arrive deuxième (1,1 G$), suivi par Vanguard (899 M$).

Au total, 14 nouveaux FNB ont été lancés en juin. Quadravest entre en scène avec un nouvel FNB à actions privilégiées divisées, ce qui porte à 41 le nombre d’émetteurs. Les nouveaux FNB comprennent des FNB de portefeuille d’allocation d’actifs, des FNB factoriels gérés activement et un FNB d’Ether staking. Franklin Templeton a émis 4 nouveaux FNB, Mackenzie en a lancé 3, et 2 proviennent de Manuvie.

Vers une année record ?

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions ont reçu des créations nettes de 19 G$ menées par les actions américaines, qui ont représenté près de la moitié des créations nettes durant cette période.

Les FNB de titres à revenu fixe ont récolté 12 G$. Les obligations de sociétés canadiennes ont créé 4 G$, suivies par les obligations mondiales canadiennes, les obligations étrangères et les FNB du marché monétaire.

Le VFV de Vanguard a reçu 2,9 G$ au cours des six premiers mois de l’année. En conséquence, il a dépassé le XIU et s’est emparé du titre de « plus grand FNB au Canada », à la fois sur une base non ajustée et ajustée, précisent les analystes de BNMF.

Les FNB ESG canadiens auraient enregistré des créations nettes de 888 M$ depuis le début de l’année, n’eut été un rachat institutionnel de 1,8 G$ en juin.

Les analystes de BNMF signalent par ailleurs que le projet de loi C-59 adopté le 20 juin pourrait impacter l’investissement ESG au Canada et stimuler les investissements dans les technologies propres. En revanche, les dispositions de la loi en matière de communication contre l’écoblanchiment pourraient inciter les entreprises à réduire leurs informations ESG de peur de tomber sous le coup de nouvelles règles, ce qui constituerait un frein à l’adoption accrue des investissements dans les FNB ESG à des fins d’information, indique Batej Sidhu, analyste des ESG chez BNMF. L’experte envisage un impact potentiel de la nouvelle loi sur les secteurs des services publics, de l’énergie et de la finance.

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