RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 31 Mar 2025 11:07:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les Canadiens se sont enrichis en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-se-sont-enrichis-en-2024/ Mon, 31 Mar 2025 11:07:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106240 Mais l’incertitude entourant les tarifs douaniers pourrait annuler les gains.

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La valeur nette totale des ménages canadiens a augmenté durant les quatre trimestres de 2024, atteignant 17 500 milliards de dollars (G$) au dernier trimestre, selon Statistique Canada. Cela représente une hausse de près de 1 200 G$ par rapport à la fin de 2023.

Le dernier bilan national de Statistique Canada révèle que la valeur nette des ménages a progressé de 1,4 % (236,3 G$) au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, principalement en raison de la croissance des actifs financiers, qui ont atteint un niveau record de 10 830 G$.

La croissance de l’indice composé de la Bourse de Toronto (S&P/TSX) a progressé de moins d’un tiers de sa hausse du trimestre précédent (3 %), mais il a tout de même surpassé la performance de l’indice S&P 500. La dépréciation rapide du dollar canadien a par ailleurs contribué à augmenter la valeur des investissements étrangers détenus par les ménages.

La hausse des actifs immobiliers a également soutenu la croissance de la richesse des ménages au cours du dernier trimestre de 2024, portant la valeur des actifs non financiers à 9 745 G$ (+0,6 %).

Maria Solovieva, économiste à la Banque Toronto-Dominion (TD), a déclaré au Financial Post que les résultats du quatrième trimestre étaient le fruit de l’effet cumulatif des cinq baisses de taux d’intérêt de la Banque du Canada en 2024, qui ont incité davantage de Canadiens à contracter des prêts hypothécaires.

Cependant, la croissance des ventes immobilières, qui a marqué un ralentissement en début d’année, pourrait se stabiliser au cours des prochains mois, car les occasions les plus accessibles liées à la baisse des taux hypothécaires ont déjà été saisies, prévient l’économiste.

Shelly Kaushik, économiste principale et vice-présidente à la Banque de Montréal (BMO), souligne pour sa part que le ratio dette/revenu des ménages a augmenté pour la première fois en près de deux ans au dernier trimestre, alors que l’endettement a progressé plus rapidement que les revenus.

Cette situation pourrait faire en sorte de freiner la progression de la richesse des ménages en 2025, car les turbulences du marché déclenchées par l’incertitude tarifaire ont grugé environ 1 % du S&P/TSX et 5 % du S&P 500 depuis le début de l’année.

Même si la Banque du Canada ramène son taux directeur à 2,25 % d’ici le milieu de l’année, les risques liés au commerce international pourraient éclipser les réductions de taux et les gains récents de la richesse des ménages, signale Nathan Janzen, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada (RBC).

Il souligne que les ménages à revenu moins élevé pourraient être plus durement affectés par une guerre commerciale par rapport à ceux qui gagnent un revenu plus élevé, car ils ont moins de capacité d’épargne et consacrent une plus grande part de leurs revenus à la consommation.

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Indépendance financière : les Canadiens misent sur les placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/independance-financiere-les-canadiens-misent-sur-les-placements/ Mon, 31 Mar 2025 11:07:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106332 Mais les turbulences actuelles sur les marchés les inquiètent.

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Les placements sont perçus par les Canadiens comme un moyen d’atteindre l’indépendance financière, toutefois les turbulences actuelles sur les marchés suscitent des inquiétudes concernant leur capacité à épargner suffisamment pour atteindre cet objectif, révèle un sondage récent de RBC.

Les Canadiens estiment avoir besoin d’épargner 846 437 $ pour assurer leur indépendance financière. Les répondants de certaines provinces visent une somme encore plus élevée, les Albertains visent 928 179 $, les habitants de la Saskatchewan et du Manitoba 958 535 $ et les Ontariens 916 714 $.

Il est intéressant de constater que les membres de la génération X sont ceux qui visent le plus haut montant, soit 1 128 990 $. En comparaison, les membres de la génération Y estiment devoir accumuler 945 748 $.

Afin d’atteindre ces montants, près de la moitié des répondants (49 %) se tournent vers les placements. Ainsi 49 % des membres de la génération X et 46 % de ceux de la génération Y ont placé de l’argent en 2024.

Toutefois, la volatilité des marchés inquiète nombre de répondants. Près de la moitié (48 %) ont admis que c’était leur principale préoccupation, 54 % des membres de la génération Y et 46 % de ceux de la génération X partagent cette inquiétude.

« Nous discutons avec des investisseurs qui se posent beaucoup de questions en raison de l’incertitude actuelle. Bien qu’il puisse être difficile de donner des réponses claires, nos conseillers ont l’expérience de plusieurs décennies d’accompagnement de clients dans les fluctuations des marchés. Une chose reste constante : la valeur de disposer d’un bon plan financier fondé sur une approche à long terme, et de s’y tenir, pour traverser toutes les périodes de turbulences », rappelle Brigitte Felx, planificatrice financière, RBC.

La moitié des Canadiens (51 %) disposent maintenant d’un plan financier. Parmi ceux-ci, 50 % sont des membres de la génération Y et 44 % de la génération X. Ces sondés avouent que cela leur donne un sentiment de confiance et de sécurité.

« Il est difficile d’établir la valeur de la confiance et de la sécurité que les plans financiers apportent actuellement aux Canadiens, surtout lorsque ces plans sont soutenus par l’expertise d’un conseiller. Un bon plan financier définit une stratégie de placement que vous pouvez suivre. Un conseiller peut vous aider à respecter votre stratégie, à ignorer l’agitation du marché et à discuter de vos éventuelles préoccupations financières, afin que vous puissiez rester concentré sur ce qui compte vraiment : les objectifs financiers que vous souhaitez atteindre en fin de compte par vos placements », souligne Brigitte Felx.

Discuter avec un conseiller permet également de mieux disposer de l’argent mis de côté, mais pas encore investi.

« Si vous avez de l’argent de côté et que vous attendez le moment idéal pour investir, vous pourriez manquer des occasions de réaliser la croissance que vous espérez, prévient Brigitte Felx. C’est là que la durée des placements, plutôt que l’anticipation du marché, est importante. Plus tôt vous commencez à investir et plus longtemps vous conservez vos placements, plus vous avez de chances de bénéficier de la croissance progressive que les marchés et les économies peuvent connaître à long terme. »

Ces données proviennent du sondage annuel Sondage sur l’indépendance financière RBC. Celui-ci a été mené du 4 au 11 octobre 2024 par Ipsos au moyen d’entrevues en ligne auprès de 2 000 Canadiens de 18 ans et plus.

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Résiliation de contrats de sous-conseiller à RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/resiliation-de-contrats-de-sous-conseiller-a-rbc/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106118 PRODUITS – Plusieurs fonds Indigo sont concernés.

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RBC Gestion d’actifs Indigo a décidé de résilier des contrats de sous-conseiller pour les fonds communs de placement Indigo RBC et les fonds en gestion commune Indigo RBC d’ici la fin du mois de mars et la mi-avril dans certains cas.

Depuis le 7 mars, Gestion de Placements Mawer et Gestion de portefeuille Triasima ne sont plus les sous-conseillers :

  • du Fonds de croissance de sociétés à petite capitalisation Indigo RBC
  • du Fonds en gestion commune actions de sociétés canadiennes à petite capitalisation Indigo RBC

Dès le 28 mars, le contrat de sous-conseiller actuel des fonds gérés par des sous-conseillers suivants prendra fin :

Fonds Sous-conseiller
Fonds d’obligations mondiales de sociétés Indigo RBC HSBC Global Asset Management (USA) Inc.

HSBC Global Asset Management (France)

Fonds de créance de marchés émergents Indigo RBC HSBC Global Asset Management (USA) Inc.

HSBC Global Asset Management (UK) Limited

Fonds de revenu mensuel en dollars US Indigo RBC HSBC Global Asset Management (USA) Inc. Federated Investment Counseling
Fonds d’actions mondiales Indigo RBC HSBC Global Asset Management (UK) Limited
Fonds concentré gestion de la volatilité actions mondiales Indigo RBC HSBC Global Asset Management (UK) Limited
Fonds d’actions américaines Indigo RBC Los Angeles Capital Management LLC
Fonds européen Indigo RBC HSBC Global Asset Management (France)
Fonds du marché du Sud-Est asiatique Indigo RBC HSBC Global Asset Management (Hong Kong) Limited
Fonds d’actions chinoises Indigo RBC HSBC Global Asset Management (Hong Kong) Limited
Fonds de marchés émergents Indigo RBC HSBC Global Asset Management (UK) Limited
Fonds indiciel d’actions de marchés émergents Indigo RBC HSBC Global Asset Management (UK) Limited
Fonds en gestion commune obligations mondiales à rendement élevé Indigo RBC HSBC Global Asset Management (USA) Inc.

HSBC Global Asset Management (France)

HSBC Global Asset Management (UK) Limited

Fonds en gestion commune actions américaines Indigo RBC HSBC Bank USA, N.A.
Fonds en gestion commune titres de marchés émergents Indigo RBC HSBC Global Asset Management (UK) Limited

Dès le 31 mars le contrat de sous-conseiller de HSBC Global Asset Management (UK) Limited prendra fin pour le Fonds en gestion commune actions internationales Indigo RBC.

Finalement, le 17 avril, le contrat de sous-conseiller HSBC Global Asset Management (UK) Limited prendra fin pour :

  • le Fonds de marchés émergents Indigo RBC II (pour une partie du fonds)
  • et le Fonds indiciel d’actions américaines Indigo RBC.

Depuis le 7 mars 2025, en raison des fusions de fonds annoncées le 7 janvier 2025, RBC gestion mondiale d’actifs (GMA) a pris en charge la direction et la supervision d’Indigo RBC pendant la transition des portefeuilles des fonds Indigo RBC vers ceux des fonds maintenus par RBC GMA. De plus, RBC GMA supervise la transition complète du Fonds d’actions indiennes Indigo RBC et du Fonds indiciel d’actions internationales Indigo RBC vers la famille de fonds RBC GMA.

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Fraudes en hausse : les Québécois baissent la garde https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fraudes-en-hausse-les-quebecois-baissent-la-garde/ Mon, 17 Mar 2025 11:45:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106159 Alors que les escroqueries sont de plus en plus sophistiquées.

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La menace numérique n’a jamais été aussi présente, ni aussi raffinée. Selon le dernier Sondage RBC du Mois de sensibilisation à la fraude, une écrasante majorité de 96 % des Québécois estime que les escroqueries sont devenues plus ciblées et sophistiquées. Face à cette déferlante, un phénomène inquiétant émerge : l’épuisement de la vigilance.

Ce coup de sonde, mené auprès de 1500 adultes canadiens, dont 346 Québécois en janvier 2025, met en lumière un paradoxe préoccupant. Alors même que les tentatives d’escroquerie connaissent une hausse marquée selon 88 % des répondants (contre 71 % en 2023), près d’un tiers (30 %) admettent avoir tendance à baisser leur garde. Une majorité de répondants (64 %) se disent lassés de devoir constamment faire preuve de vigilance.

« Les escroqueries étant de plus en plus nombreuses et sophistiquées, il n’est pas étonnant que la vigilance des Québécois soit en baisse, explique Vanja Gorazi, vice-présidente, Lutte antifraude chez RBC. Grâce aux dernières technologies, les criminels peuvent recueillir des renseignements, inspirer confiance, créer un sentiment d’urgence et exploiter les besoins et les craintes de leurs victimes. »

Des menaces qui évoluent rapidement
L’hameçonnage et le harponnage demeurent les formes d’escroquerie les plus répandues selon 81 % des répondants québécois. Mais d’autres menaces gagnent rapidement du terrain. Les fraudes ciblant spécifiquement les aînés sont en hausse, selon 81 % des sondés.

L’hypertrucage, cette technologie permettant de manipuler l’image et la voix pour se faire passer pour une personne de confiance, connaît une progression fulgurante. Pas moins de 74 % des Québécois signalent une augmentation de ce type de fraude, contre 51 % seulement l’année précédente.

Cette évolution rapide explique pourquoi 84 % des répondants estiment qu’il est de plus en plus difficile de reconnaître les escroqueries et de s’en protéger.

Des mesures de protection radicales
Face à ces menaces, les Québécois ne restent pas passifs. La quasi-totalité (96 %) reconnaît l’importance de prendre des mesures de protection, et 87 % affirment que la meilleure façon de se protéger est de demeurer vigilant.

Pour 70 % des répondants, ces mesures doivent être « radicales » pour être efficaces.

Parmi les comportements adoptés par les Québécois figurent en tête :

  • ne jamais divulguer ses mots de passe, NIP ou coordonnées d’accès (93 %) ;
  • ne jamais répondre aux messages, appels ou courriels non sollicités (90 %) ;
  • ne jamais donner suite aux demandes prétendument urgentes (87 %) ;
  • et mettre en place l’authentification multifacteurs quand c’est possible (85 %).

Cependant, seuls 65 % se méfient systématiquement de toutes les communications non sollicitées, même celles qui semblent provenir d’une source fiable, ce qui laisse une marge de manœuvre importante aux fraudeurs utilisant des techniques d’usurpation d’identité.

L’importance de rester vigilant
« 
Il est naturel de vouloir agir à bon escient pour sa famille, ses amis et sa collectivité. Les fraudeurs en ont bien conscience et cherchent à en tirer profit », rappelle Vanja Gorazi.

« En matière d’escroquerie, la moindre erreur peut entraîner des pertes et un stress considérables », ajoute-t-elle.

RBC recommande trois approches essentielles pour se protéger :

  • prendre le temps de réfléchir avant de répondre à toute sollicitation,
  • configurer les fonctionnalités de protection comme l’authentification multifacteurs,
  • et se tenir informé des pratiques des fraudeurs.

L’institution rappelle qu’elle ne demandera jamais d’identifiants de connexion, de NIP ou de mots de passe par téléphone, texto ou courriel, et n’exigera jamais de détruire une carte bancaire ou d’ajouter RBC comme bénéficiaire de paiement pour « sécuriser un compte ».

Face à l’ingéniosité croissante des fraudeurs, la meilleure défense reste une vigilance constante et informée, malgré la fatigue que cela peut engendrer.

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Cote 100 renforce son équipe de gestionnaires privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/cote-100-renforce-son-equipe-de-gestionnaires-prives/ Mon, 10 Mar 2025 10:52:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105950 NOUVELLES DU MONDE — Avec l’arrivée de Jimmy Verdule.

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La boutique de gestion de portefeuille Cote 100 accueille un nouveau gestionnaire en la personne de Jimmy Verdule, qui s’est récemment joint à la firme, apportant son expérience en gestion privée pour une clientèle fortunée.

Avant de se joindre à Cote 100, Jimmy Verdule a exercé comme gestionnaire privé et planificateur financier chez Desjardins. Il a également travaillé à la Financière des professionnels et chez RBC. Sa carrière en finance a débuté en tant que conseiller en assurance collective chez London Life (Canada Vie), après une première activité en tant que joueur de hockey professionnel.

Cote 100 croit que les connaissances de Jimmy Verdule en planification financière et successorale, en optimisation fiscale et en évaluation des besoins de protection, jumelées à sa capacité de prendre en charge des dossiers complexes, permettront de renforcer l’accompagnement offert aux clients.

Diplômé en finance de l’Université St-Francis-Xavier, en Nouvelle Écosse, et en planification financière de l’UQAM, Jimmy Verdule est également Fellow du CSI Institute. Il détient plusieurs certifications, dont celles de gestionnaire de patrimoine international certifié (CIWM) et de gestionnaire de placement agréé (CIM).

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Le libre-échange intérieur aide, mais ne résout pas les problèmes tarifaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-libre-echange-interieur-aide-mais-ne-resout-pas-les-problemes-tarifaires/ Fri, 07 Mar 2025 11:21:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105929 Le démantèlement des barrières commerciales interprovinciales devrait faire partie d’une réforme à plus long terme, selon RBC.

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La réduction des barrières commerciales interprovinciales est un objectif louable en soi qui pourrait stimuler l’économie canadienne à long terme, mais elle ne compensera pas les dommages à court terme qu’infligeraient les tarifs douaniers américains, selon les Services économiques RBC.

Dans un rapport publié le 25 février, un économiste de la banque examine les conséquences potentielles du démantèlement des restrictions au commerce intérieur — une idée présentée comme une réponse possible à l’intensification du conflit commercial avec les États-Unis.

Bien que le rapport indique que les efforts visant à réduire les obstacles au commerce intérieur seraient une bonne chose, il prévient que cela ne résout pas entièrement les problèmes tarifaires. En effet, ces efforts stimuleraient probablement la croissance et amélioreraient la productivité et la mobilité de la main-d’œuvre. Toutefois, « le démantèlement des obstacles au commerce interprovincial n’est pas entièrement simple et ne constitue pas non plus une solution miracle aux nombreux défis auxquels la croissance du Canada est confrontée », tempère le rapport.

D’une part, la valeur des échanges entre le Canada et les États-Unis représente environ le double de la valeur des échanges interprovinciaux de biens et de services, et l’impact à court terme des tarifs douaniers américains serait sévère.

RBC prévoit que la croissance du PIB réel pourrait être réduite à zéro cette année, et se contracter de 2 % en 2026, si des droits de douane américains permanents de 25 % étaient introduits.

« La libéralisation du commerce intérieur favoriserait la croissance économique à long terme du Canada, mais elle ne compenserait pas entièrement les conséquences immédiates des droits de douane américains. »

En même temps, l’ampleur et le calendrier des avantages de l’éradication des barrières internes sont incertains, selon le rapport.

Par exemple, une étude de la Banque du Canada en 2017 a suggéré qu’une réduction de 10 % des barrières commerciales interprovinciales pourrait améliorer la croissance potentielle de la production en moyenne de 0,2 % par an — alors que d’autres recherches ont révélé que l’élimination de ces barrières « pourrait stimuler la croissance nationale de 3 % à 8 % à long terme », selon le rapport. « Cela représenterait un gain potentiel de 200 milliards de dollars par an, soit des milliers de dollars par personne. »

Cependant, la faisabilité et le calendrier de réalisation de ces gains sont également incertains — alors que certains changements pourraient prendre effet relativement rapidement, d’autres prendraient plus de temps à se mettre en place.

« Par exemple, la normalisation des exigences en matière de camionnage, la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et la suppression des restrictions à la vente de biens et de services entre les provinces pourraient immédiatement stimuler l’économie », selon le rapport.

En revanche, les efforts visant à assouplir les barrières géographiques au commerce prendraient beaucoup plus de temps et nécessiteraient « des investissements importants dans les infrastructures favorisant le commerce », continue le rapport.

En outre, ces avantages ne seraient pas répartis de manière égale.

Les provinces les plus petites et les plus éloignées, telles que Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, sont confrontées à des coûts supplémentaires parmi les plus élevés pour leurs marchandises en raison de ces barrières, et ce sont donc elles qui bénéficieraient le plus de leur suppression.

Dans le même temps, les industries du secteur des services sont confrontées à des coûts parmi les plus élevés en raison des différences entre les réglementations provinciales, et ce sont elles qui bénéficieraient le plus d’une réduction de ces obstacles.

« Étant donné que de nombreux services — tels que les services juridiques et financiers — sont des intrants essentiels pour d’autres industries, la réduction des barrières dans ce secteur pourrait créer un effet cumulatif, bénéficiant à de multiples domaines de l’économie », indique le rapport.

Mais, le démantèlement des restrictions pourrait avoir des retombées négatives pour certaines entreprises et industries.

« Les provinces ont des priorités économiques distinctes et ont mis en œuvre ces mesures pour protéger leurs économies nationales, et pas nécessairement pour réduire l’efficacité des échanges. Ces barrières reflètent souvent les efforts déployés pour soutenir les industries locales, maintenir les normes réglementaires et assurer la stabilité économique au sein de leurs juridictions », note le rapport.

En fin de compte, le rapport suggère qu’il y aura probablement une période d’ajustement, avant que l’économie dans son ensemble ne réalise les bénéfices du libre-échange interne.

 

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TD et la Banque Royale dévoilent leurs résultats du premier trimestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-et-la-banque-royale-devoilent-leurs-resultats-du-premier-trimestre/ Fri, 28 Feb 2025 13:53:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105939 Des résultats mitigés pour la TD.

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Le Groupe Banque TD affiche un bénéfice net de 2 793 milliards de dollars (G$) au premier trimestre 2025, en légère baisse par rapport aux 2 824 G$ enregistrés un an plus tôt. Le bénéfice net ajusté, quant à lui, reste plus ou moins stable à 3 623 G$, contre 3 637 G$ pour la même période en 2024. Le résultat dilué par action s’établit à 1,55 $, tandis que le résultat dilué par action ajusté progresse légèrement à 2,02 $, comparativement à 2,00 $ au T1 2024.

Raymond Chun, président du groupe et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, explique que le redressement du programme de LCBA aux États-Unis contre le blanchiment d’argent et le financement d’activités terroristes, ainsi que la cession de sa participation dans Schwab, ont contribué à atténuer le poids de charges élevées.

La TD a enregistré en 2024 plusieurs éléments qui ont pesé sur ses résultats du premier trimestre :

  • une charge de 927 millions de dollars (M$) liée à la restructuration de son bilan aux États-Unis ;
  • une dépréciation de 54 M$ due à l’abandon de la couverture des fonds propres en lien avec l’acquisition avortée de First Horizon Corporation ;
  • et une charge de 52 M$ relative à l’acquisition de Cowen.

Le secteur des services de détail aux États-Unis accuse une baisse de 61 % avec un bénéfice net de 342 M$. Sur une base ajustée, ce dernier s’établit à 1 038 G$, en recul de 12 %.

Des coûts liés aux amendes et aux réformes

Les difficultés de la TD aux États-Unis persistent après les pénalités de 3 G$ imposées par les autorités de régulation américaines en 2024 pour des manquements en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. La banque prévoit dépenser environ 500 M$ américains avant impôt en 2025 pour corriger ces déficiences. Elle prévoit notamment l’embauche d’analystes supplémentaires pour traiter les dossiers, l’amélioration de la surveillance des transactions et du processus d’intégration des clients et l’adoption de technologies d’analyse de l’apprentissage machine à partir du troisième trimestre.

Malgré ces défis, la TD affiche des résultats en croissance dans d’autres secteurs. La gestion de patrimoine et l’assurance voient leur bénéfice net progresser de 23 % pour atteindre 680 M$. Les services bancaires personnels et commerciaux au Canada augmentent de 3 %, avec un bénéfice net de 1 831 G$.

La Banque Royale stimulée par l’achat de HSBC

La Banque Royale du Canada (RBC) signe un premier trimestre record avec un bénéfice net de 5,1 G$, en hausse de 43 %, par rapport à l’année précédente. Le bénéfice dilué par action grimpe à 3,54 $, en hausse de 42 %.

L’acquisition de la Banque HSBC Canada, finalisée en mars 2024, a fait croître le bénéfice net de 214 M$. Sur une base ajustée, le bénéfice net atteint 5,3 G$, en progression de 29 %, tandis que le bénéfice dilué par action ajusté s’établit à 3,62 $, en hausse de 27 %.

Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, attribue ces résultats à une stratégie axée sur les clients dans l’ensemble des activités de la banque, une gestion prudente des risques et des investissements dans la technologie et les ressources humaines.

Le bénéfice avant dotation et impôt progresse de 45 % à 7,5 G$, incluant une contribution de 451 M$ de HSBC Canada. Hors HSBC, la croissance atteint 36 %, portée par la hausse des revenus en gestion de patrimoine et l’augmentation des revenus des marchés des capitaux, dopés par des taux de change favorables.

En revanche, la provision pour pertes de crédit a augmenté de 237 M$ en un an. Le ratio de provision pour pertes de crédit s’établit à 42 points de base, en hausse de 5 points par rapport à 2024.

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La réalité financière des Canadiens : un fardeau de plus en plus lourd https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-realite-financiere-des-canadiens-un-fardeau-de-plus-en-plus-lourd/ Fri, 31 Jan 2025 12:13:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105159 Les hausses de prix affectent sévèrement le quotidien des familles à travers le pays

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La hausse du coût de la vie a amené une majorité de Canadiens à avoir une vision négative de leur situation financière et même de leur avenir financier.

Les Québécois, bien qu’inquiets eux aussi, le sont moins que les autres Canadiens, mais ce sont leurs compatriotes des provinces atlantiques qui peignent le plus sombre tableau de leur condition économique.

Selon un sondage Angus Reid réalisé pour la banque RBC, ce sont les membres de la génération Y, les 29 à 44 ans, qui ont le plus de mal à composer avec leur situation financière alors qu’à l’opposé, les baby-boomers âgés de 61 à 70 ans sont moins nombreux à avoir des inquiétudes, mais n’en sont pas épargnés non plus avec la génération X, les personnes âgées de 45 à 60 ans, se situant entre les deux. Les femmes, aussi, ont une impression plus négative que les hommes de leur situation financière.

Paralysie financière

Le sondage dévoilé la semaine dernière par RBC posait aux participants des questions difficiles, même désagréables qui leur permettaient difficilement de se raconter des histoires.

Ainsi, la majorité (55 %) des Canadiens ont reconnu que « la hausse des coûts me paralyse financièrement ». Alors que ce pourcentage est moindre (47 %) au Québec, il atteint 73 % dans les quatre provinces atlantiques, qui ont été regroupées pour l’exercice.

Presque la moitié (48 %) des Canadiens se dit incapable de maintenir son niveau de vie et la même proportion ne croit pas être en mesure de progresser financièrement. Au Québec, l’incapacité de maintenir son niveau de vie touche 42 % des répondants (61 % en Atlantique), mais seulement un répondant sur trois (33 %) croit ne pas être en mesure de progresser financièrement (62 % en Atlantique).

La peur des imprévus

Deux autres questions montrent de façon éclatante l’impact foudroyant de la hausse du coût de la vie. D’une part, la moitié des Canadiens (43 % au Québec et 64 % en Atlantique) consacre la totalité de leurs revenus aux factures et aux dépenses essentielles. Il n’est donc pas étonnant de constater que 60 % des citoyens du pays disent craindre de ne pas avoir assez d’argent pour faire face à des dépenses imprévues. Même une majorité (53 %) de Québécois ont la même crainte (67 % dans les provinces atlantiques). C’est d’ailleurs la seule des 14 questions d’inquiétude financière qui a obtenu un oui d’une majorité de Québécois.

Le sondage nous apprend, par ailleurs, que près de la moitié (47 %) des Canadiens vivent d’une paye à l’autre (c’est le cas de 38 % des Québécois et de 57 % des résidants de l’Atlantique) et que la même proportion a dû puiser dans son fonds d’urgence ou son épargne-retraite pour faire face à la hausse des coûts.

Vision pessimiste de l’avenir

Là où tous les Canadiens se rejoignent, c’est en ce qui a trait au pessimisme face à l’avenir. Dans toutes les provinces, à plus ou moins deux points de pourcentage de la moyenne canadienne de 44 %, les répondants ne se demandant pas s’ils manqueront d’argent pour vivre confortablement, mais bien quand cette situation va arriver.

Le sondage en ligne a été mené du 1er au 5 novembre 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 1515 adultes canadiens. Bien que ce type de sondage en ligne ne permette pas de déterminer une marge d’erreur selon les règles de l’art, on précise qu’à des fins de comparaison, la marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de plus ou moins 2,5 %, avec un niveau de confiance de 95 %.

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Climat et finance : des banques américaines abandonnent l’alliance Net-Zero https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/climat-et-finance-des-banques-americaines-abandonnent-lalliance-net-zero/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104933 Les institutions canadiennes suivent leur exemple.

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Un mouvement agite le secteur financier : les principales institutions financières américaines quittent tour à tour la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement international créé en 2021 lors de la COP26 à Glasgow. Morgan Stanley et BlackRock sont les dernières en date à annoncer leur départ, rejoignant ainsi Bank of America, Goldman Sachs, Citigroup, JP Morgan Chase et Wells Fargo qui ont déjà quitté l’alliance ces dernières semaines, rapporte bfmtv.com.

Cette vague de défections affaiblit considérablement la NZBA, qui rassemblait initialement plus de 140 banques issues d’une quarantaine de pays. L’alliance avait pour objectif d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre dans les activités de prêts, d’investissements et de marchés de capitaux d’ici 2050.

L’ESG, un terrain de bataille devenu politique
Ces départs s’expliquent principalement par un contexte politique tendu aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet de polarisation. Tandis que les progressistes soutiennent ces mesures, les conservateurs dénoncent un « capitalisme woke », relate un article de Zone Bourse. Les républicains accusent les banques de restreindre le financement des énergies fossiles, créant ainsi une distorsion de la concurrence. Certains États, notamment le Texas, menacent même d’entamer des poursuites judiciaires.

Dans ce climat de tensions, les banques américaines tentent de maintenir leur engagement environnemental tout en se distanciant de l’alliance. Morgan Stanley, par exemple, affirme vouloir « contribuer à la décarbonisation de l’économie réelle » et maintenir ses objectifs de réduction d’émissions pour 2030, mais en dehors du cadre de la NZBA.

Cette tendance dépasse le secteur bancaire : l’Alliance de Glasgow, regroupant les assureurs, a perdu deux tiers de ses membres récemment. Les gestionnaires d’actifs comme Vanguard réduisent également leur soutien aux résolutions ESG, illustrant un mouvement plus large de recul face aux pressions politiques.

À l’inverse, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Des banques canadiennes suivent le pas

Récemment, la Banque de Montréal (BMO), la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC) et la Banque Nationale (BNC) ont aussi annoncé leur retrait.

Leurs dirigeants avancent des arguments similaires à ceux de leurs homologues américains : l’alliance, bien qu’ambitieuse, n’est peut-être pas le meilleur mécanisme pour atteindre les objectifs climatiques. La BMO a affirmé son intention de poursuivre une stratégie indépendante, soulignant qu’elle possède les capacités nécessaires pour atteindre ses objectifs sans l’appui de la NZBA. La Banque Nationale, quant à elle, justifie sa décision par une volonté de rationaliser ses processus de reporting tout en continuant de collaborer avec des entreprises de tous secteurs, y compris celles fortement émettrices de gaz à effet de serre.

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Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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