RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 09 Jan 2025 17:45:40 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

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Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

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Soutenir les travailleurs âgés face au risque d’invalidité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/soutenir-les-travailleurs-ages-face-au-risque-dinvalidite/ Mon, 09 Dec 2024 12:25:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104209 Les avenants renforcent la protection, incluant maladies graves et soins de longue durée.

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Les Canadiens choisissent de travailler au-delà de l’âge traditionnel de la retraite (65 ans), certains par nécessité, d’autres par choix. Mais les clients doivent être conscients des options qui s’offrent à eux en matière d’assurance invalidité, alors que de moins en moins d’assureurs proposent des polices d’assurance invalidité individuelles.

Le marché de l’assurance invalidité individuelle au Canada s’est rétréci au cours des deux dernières décennies, explique Richard Burjoski, responsable de l’assurance chez Patrimoine Manuvie. Seule une poignée d’assureurs comme Canada Vie, RBC et Desjardins vendent encore des polices d’assurance invalidité individuelles traditionnelles.

« Des sociétés comme Manuvie se sont complètement retirées du marché de l’invalidité [individuelle] », a-t-il ajouté.

Alors que l’assurance soins de longue durée d’un régime collectif d’employeur expire généralement à l’âge de 65 ans, certains contrats individuels d’invalidité destinés aux professionnels et aux travailleurs qualifiés permettent à l’assuré de renouveler sa couverture au-delà de l’âge traditionnel de la retraite, explique Carolina Henao, conseillère à la Sun Life à Richmond Hill, en Ontario.

Lorsqu’un assuré est sur le point d’atteindre l’âge de 65 ans, l’assureur communique habituellement avec lui pour lui demander s’il travaille toujours et s’il souhaite rester couvert, souligne Chad Larmond, fondateur et directeur de Larmond Risk Management Insurance à Oshawa, en Ontario. Il se spécialise dans la recherche de couvertures pour les cadres et les professionnels.

Les renouvellements à l’âge de 65 ans sont généralement assortis d’une période d’indemnisation maximale de 24 mois et les primes restent les mêmes, souligne Chad Larmond.

Mais les clients devraient commencer à planifier tôt et souscrire une option d’achat futur qui leur permet d’augmenter leur couverture lorsque leurs revenus augmentent, estime Chad Larmond. Cette option ne peut généralement être exercée que jusqu’à l’âge de 55 ans.

Chad Larmond a un client qui perçoit plus de 10 000 $ par mois au titre d’une police d’assurance invalidité individuelle qu’il a souscrite auprès d’un ancien conseiller, mais ce client aurait souhaité que ce dernier reste en contact avec lui afin qu’il puisse augmenter sa prestation mensuelle à mesure que son revenu augmentait. Il aurait eu droit à un montant compris entre 4 000 à 5 000 $ de plus par mois avec une option d’achat futur.

« La plupart des gens essaient de minimiser les coûts, rapporte Chad Larmond. Mais la perspective change vraiment lorsque vous percevez les prestations. »

Les clients peuvent ajouter d’autres avenants s’ils sont abordables, estime Richard Burjoski. Sa propre police d’assurance invalidité lui a remboursé une partie de ses primes à la fin de chaque période de renouvellement sans sinistre grâce à un avenant de remboursement des primes et la prestation mensuelle augmente avec l’inflation grâce à un avenant d’ajustement au coût de la vie.

Les conseillers doivent travailler avec leurs clients pour déterminer ce dont ils ont besoin et ce qu’ils peuvent payer. « Plus le libellé est compliqué, plus il y a d’avenants. Cela s’accumule et devient une police assez coûteuse », prévient Richard Burjoski.

La contraction du marché de l’invalidité individuelle s’explique en partie par l’accessibilité croissante de la couverture de l’invalidité collective. Il y a vingt-cinq ans, les entreprises avaient besoin d’au moins 50 personnes pour bénéficier d’un régime collectif ; aujourd’hui, il leur suffit d’en avoir deux, explique Richard Burjoski.

Malgré la croissance de l’assurance de groupe incluant l’assurance soins de longue durée, sa définition professionnelle peut être limitée. Richard Burjoski a vu des cas où les polices ne couvraient l’assuré que pendant les deux premières années de son invalidité. Par la suite, la police ne versait des indemnités que si l’assuré ne pouvait exercer aucune activité professionnelle, comme l’ensachage des courses.

Il est important que les clients et les conseillers examinent les détails du régime collectif, car ils peuvent être moins favorables que la souscription d’une police individuelle, selon Chad Larmond.

Outre la souscription d’une assurance invalidité individuelle, les clients peuvent également couvrir leurs risques en souscrivant une assurance soins de longue durée ou une assurance maladie grave.

Les clients peuvent envisager de souscrire une assurance maladie grave à un âge plus jeune, car la couverture dure généralement jusqu’à 75 ans et les primes sont d’autant plus basses qu’elles sont souscrites tôt, affirme Chad Larmond. Il peut s’agir d’une assurance maladie grave temporaire de dix ans qui se renouvelle jusqu’à l’âge de 75 ans ou d’un produit à prix nivelé dont les primes restent les mêmes de 40 à 75 ans.

Une police d’assurance soins de longue durée peut également couvrir les frais médicaux et de soins liés à une invalidité, déclare Richard Burjoski. Une police d’assurance soins de longue durée permet d’envisager la situation suivante : « Je ne travaille pas, je ne veux pas brûler mes économies ».

Si la souscription d’une nouvelle police d’assurance invalidité individuelle après l’âge de 60 ans est coûteuse et a moins de chances d’être acceptée, les polices d’assurance soins de longue durée peuvent être souscrites par des personnes âgées de plus de 65 ans, précise Carolina Henao. Les clients devraient envisager de souscrire une assurance soins de longue durée lorsqu’ils atteignent l’âge de 50 ans, car certaines polices prévoient des prestations à vie, alors que l’assurance invalidité prévoit des périodes de prestations limitées.

Il est important d’aider le client à trouver la bonne combinaison de protection au fur et à mesure que sa vie et ses obligations évoluent. « Ce qui était important pour vous à 25 ans est différent de ce qui est important pour vous à 85 ans, rappelle Richard Burjoski. À mesure que les gens passent de ce qu’ils font à ce qu’ils ont, il faut s’assurer que ce qu’ils ont leur permettra de survivre. »

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Hausse des bénéfices pour les banques au T4 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hausse-des-benefices-pour-les-banques-au-t4/ Thu, 05 Dec 2024 12:20:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104466 Un excellent trimestre pour ces trois institutions.

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Au quatrième trimestre (T4) de 2024, la Banque Royale du Canada (RBC), la Banque Scotia et la Banque Nationale ont toutes trois enregistré une hausse de leurs bénéfices.

4,22 G$ de bénéfice pour la RBC

La RBC a surmonté les effets du ralentissement de l’économie canadienne pour annoncer un bénéfice de 4,22 G$ au quatrième trimestre et de 16,2 G$ pour l’année.

Les bénéfices de la plus grande entreprise canadienne ont augmenté de 7 % au cours du trimestre par rapport à l’année dernière, stimulés en partie par l’acquisition de HSBC Canada, tandis que les bénéfices ajustés pour le trimestre ont grimpé de 18 %, a-t-elle dévoilé mercredi.

L’augmentation de ses résultats est survenue malgré une croissance économique timide et une hausse du chômage au Canada qui ont fait pression sur les emprunteurs et la croissance des prêts, mais ces facteurs ont été compensés par une forte croissance des bénéfices dans ses divisions de gestion de patrimoine et d’actifs.

Cependant, les vents contraires économiques, qui incluaient une baisse de l’immigration et la menace du protectionnisme, ont amené la banque à avertir que la situation pourrait s’aggraver avant de s’améliorer.

« Du côté du crédit, nous sommes prudents, mais optimistes », a affirmé le président et chef de la direction Dave McKay.

L’incertitude a conduit l’entreprise à être un peu plus prudente en matière de capital, a-t-il souligné.

Bien que la banque ait annoncé une augmentation de 4 % du dividende, elle a réduit ses rachats d’actions au cours du dernier trimestre, a précisé Dave McKay.

« Nous avons été prudents dans nos rachats d’actions ce trimestre, étant donné le degré plus élevé de volatilité autour des résultats des élections et de la politique monétaire à venir. »

Au cours du trimestre, la RBC a augmenté ses provisions pour pertes de crédit de 17 % par rapport à il y a un an, à 840 M$, principalement en provenance des services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada.

La banque a bénéficié d’une certaine amélioration des prêts irrécouvrables dans sa division de capital, mais la tendance ne devrait pas durer, a expliqué le chef de la gestion du risque Graeme Hepworth.

« Bien que cette tendance soit encourageante, nous ne nous attendons pas à ce que les pertes restent aussi faibles », a-t-il déclaré.

Les provisions n’ont cependant pas eu d’effet sur les bénéfices, avec un bénéfice par action de 2,91 $ pour le trimestre clos le 31 octobre, en hausse par rapport à un bénéfice de 2,76 $ par action au même trimestre de l’année dernière, tandis que les revenus ont totalisé 15,07 G$, en augmentation par rapport à 12,69 G$ il y a un an.

Sur une base ajustée, RBC indique avoir gagné 3,07 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,65 $ par action un an plus tôt.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 3,01 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

Le trimestre a été solide en ce qui concerne les marges, l’effet de levier d’exploitation et les niveaux de capital, la principale question étant de savoir si les résultats justifient la prime de valorisation de la RBC, a-t-il ajouté.

La RBC a spécifié que ses activités bancaires aux particuliers ont généré 1,58 G$, en hausse par rapport à 1,37 G$ un an plus tôt. Ses activités de banque aux entreprises ont généré 774 M$, en augmentation par rapport à 668 M$. Les deux unités ont été aidées par l’ajout de HSBC Canada.

Les activités de gestion de patrimoine de la RBC ont généré 969 M$, en hausse par rapport à 272 M$, tandis que ses activités d’assurance ont produit 162 M$, en augmentation par rapport à 97 M$ il y a un an.

Les activités de marchés des capitaux de la banque ont généré 985 M$ pour le trimestre, en baisse par rapport à 987 M$ il y a un an.

Le segment des services de soutien généraux de la RBC a enregistré une perte de 247 M$, principalement en raison de l’incidence après impôts des coûts de la transaction et d’intégration de HSBC Canada, contre un bénéfice de 549 M$ il y a un an.

La Banque Nationale bonifie son dividende

La Banque Nationale du Canada a augmenté son dividende après avoir annoncé une hausse annuelle de son bénéfice au quatrième trimestre.

La banque montréalaise a indiqué qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 1,14 $ par action, en hausse par rapport à 1,10 $ par action.

La Banque Nationale a rapporté un bénéfice net de 955 M$, ou 2,66 $ par action, lors de son trimestre qui a pris fin le 31 octobre. Ce résultat se compare à un bénéfice de 751 M$, ou 2,09 $ par action, au même trimestre l’année dernière.

Ses revenus ont totalisé 2,94 G$, en hausse par rapport à 2,56 G$ un an plus tôt, au quatrième trimestre, tandis que sa provision pour pertes sur créances s’est élevée à 162 M$, en hausse par rapport à 115 M$ il y a un an.

Sur une base ajustée, la Banque Nationale a déclaré avoir gagné 2,58 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,39 $ par action au même trimestre l’année dernière.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,57 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

« Grâce à une exécution disciplinée, à une forte croissance organique et à une performance du crédit résiliente, nous avons atteint l’ensemble de nos objectifs financiers à moyen terme en 2024 », a soutenu le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

La Banque Nationale a fait savoir que son secteur des particuliers et entreprises a généré des profits de 327 M$, en hausse par rapport à 271 M$ à la même période l’an dernier, tandis que ses activités de gestion de patrimoine ont généré un bénéfice de 219 M$, en hausse par rapport à 155 M$ il y a un an.

Son secteur des marchés financiers a généré 306 M$, comparativement à 284 M$ un an plus tôt.

Les activités de financement spécialisé et internationales de la Banque Nationale aux États-Unis, qui comprennent principalement ses filiales Credigy et Advanced Bank of Asia, ont généré un bénéfice de 157 M$, contre 145 M$ au même trimestre l’année dernière.

La rubrique « autres » de la banque a enregistré une perte de 54 M$, contre une perte de 104 M$ un an plus tôt.

La Banque Scotia a augmenté son bénéfice

La banque a annoncé un bénéfice de 1,69 G$ au quatrième trimestre, en hausse par rapport à 1,35 G$ pour la même période de l’exercice précédent, en ayant mis de côté un montant moins important pour les créances douteuses par rapport à l’année dernière.

Les profits ont été affectés par les impôts et une dépréciation de sa participation dans une banque chinoise, tandis que ses activités canadiennes ont été touchées par le ralentissement de l’économie, a déclaré le chef de la direction, Scott Thomson.

Les craintes d’une augmentation des défauts de paiement hypothécaires ont conduit toutes les banques à constituer des provisions pour les prêts potentiellement douteux, mais une baisse de 1,25 point de pourcentage du taux directeur de la Banque du Canada apaise déjà certaines inquiétudes.

La Banque Scotia a mis de côté 1,03 G$ au quatrième trimestre, contre 1,26 G$ il y a un an. Cette baisse s’explique par le fait que la banque a retiré en entier certains prêts moins préoccupants alors que la tendance des emprunteurs s’améliorait.

Mais la baisse globale des provisions comprend une augmentation de la catégorie plus sérieuse des provisions pour créances douteuses, celles dont la banque estime qu’elle ne pourra pas se faire rembourser. Pour le secteur bancaire canadien, les provisions pour créances douteuses ont atteint 461 M$, en hausse par rapport à 286 M$ l’an dernier.

Les effets des taux plus élevés ont contribué à une légère augmentation de 1 % des prêts hypothécaires et personnels ce trimestre par rapport à l’année précédente au Canada, tandis que les prêts sur carte de crédit ont augmenté de 12 %.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 8,53 G$, en hausse par rapport à 8,27 G$ au quatrième trimestre de l’exercice précédent.

Le bénéfice s’est chiffré à 1,22 $ par action pour le trimestre clos le 31 octobre, contre 99 cents au même trimestre il y a un an.

Les bénéfices ont augmenté même si, au cours du trimestre, la Banque Scotia a enregistré une charge de 343 M$ liée à la dépréciation de son investissement dans Bank of Xi’an en Chine en raison de l’affaiblissement de l’économie du pays.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia a indiqué avoir gagné 1,57 $ par action au cours de son plus récent trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,23 $ par action l’an dernier.

Les analystes s’attendaient toutefois en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,60 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

L’analyste de Jeffries John Aiken a indiqué que le résultat inférieur aux attentes était en grande partie attribuable à un taux d’imposition plus élevé que prévu, tandis que la banque a également connu des vents contraires en matière de revenus et des performances mitigées en matière d’efficacité.

La Banque Scotia a indiqué que ses activités bancaires canadiennes se sont élevées à 1,06 milliard $ pour le trimestre, en hausse par rapport à 793 M$ au même trimestre de l’année dernière, en raison principalement d’une baisse des provisions pour pertes sur créances et d’une hausse des revenus, en partie contrebalancées par une augmentation des dépenses hors intérêt.

Les activités bancaires internationales de la Banque Scotia ont généré un bénéfice de 628 M$ attribuable aux actionnaires de la banque, en hausse par rapport à 548 M$ un an plus tôt, tandis que les activités mondiales de gestion de patrimoine de la banque ont affiché 420 M$, en hausse par rapport à 327 M$ il y a un an.

Le cours de l’action de la Banque Scotia à la Bourse de Toronto a clôturé en baisse de 2,69 $, ou 3,37 %, à 77,10 $.

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Le titre de DFSA n’est plus admissible à l’utilisation du titre de conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-titre-de-dfsa-nest-plus-admissible-a-lutilisation-du-titre-de-conseiller/ Thu, 05 Dec 2024 12:20:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104279 RBC exige toujours le titre dans les succursales de détail, l’ARSF donne la date de la prochaine révision de la protection des titres.

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Le titre de Designated financial services advisor (DFSA), supervisé par l’Institut canadien des valeurs mobilières (CSI), n’est officiellement plus admissible à l’utilisation du titre de « financial advisor » en Ontario.

Comme annoncé en mai, l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) a retiré le titre de DFSA — à la demande de CSI — des titres approuvés en vertu de la protection des titres dans la province. À l’époque, une période de transition de six mois avait été établie afin que les titulaires de DFSA concernés — un « petit nombre », selon l’organisme de réglementation — aient le temps d’obtenir un autre titre.

Cette période de transition a pris fin vendredi.

Le CSI n’a pas répondu à une demande de commentaire.

L’ARSF a retiré le DFSA de sa liste de titres approuvés. Toutefois, au moment de la publication, le titre figurait toujours dans le registre en ligne des détenteurs de titres de l’ARSF, avec 2 079 enregistrements.

Lancée en septembre 2022 puis approuvée par l’ARSF, le titre de DFSA a été décrit par les défenseurs des investisseurs comme une approbation tacite permettant au secteur d’utiliser le titre de financial advisor (FA), étant donné que les exigences du titre étaient similaires aux exigences d’enregistrement des valeurs mobilières et des fonds.

Puis, en janvier de cette année, l’ARSF a approuvé l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) en tant qu’organisme d’accréditation, ce qui signifie que tous les représentants inscrits, y compris les représentants de fonds communs de placement, peuvent s’appeler FA.

En mars, lorsque CSI a annoncé à l’ARSF qu’elle n’administrerait plus le titre de DFSA à des fins de protection du titre de conseiller, la délivrance de permis représentait 96,4 % des détenteurs de titres de FA en Ontario, selon le registre de l’ARSF à l’époque.

RBC a déclaré qu’elle exigeait des employés des succursales de détail qu’ils détiennent le DFSA s’ils veulent utiliser le titre de FA, et qu’elle continuerait à le faire.

« Bien que le titre puisse maintenant être utilisé si le conseiller est titulaire d’une licence de représentant commercial de l’OCRI, nous croyons que le fait que nos conseillers en services financiers détiennent un titre apporte des connaissances avancées au-delà de la vente d’investissements pour offrir une valeur et des avantages supplémentaires à nos clients », explique RBC dans un communiqué.

Outre l’obtention d’une licence, le titre de DFSA exige que les représentants en fonds communs de placement suivent deux autres cours CSI.

« Nous ne savons pas si d’autres juridictions suivront le modèle de l’Ontario lorsqu’elles mettront en œuvre leur législation sur les titres, et en tant qu’organisation nationale, nous voulons maintenir une approche d’entreprise dans toutes les provinces (à l’exception du Québec) », ajoute RBC. Le Québec réglemente le titre de « planificateur financier » et limite les autres titres. Personne dans la province ne peut se proclamer FA  ; les personnes qui vendent des fonds communs de placement sont appelées « représentants de courtiers en fonds communs de placement ».

D’autres juridictions adoptent une approche attentiste, et peu de progrès ont été annoncés en ce qui concerne la protection des titres en 2024. Le dernier développement concernant le titre de « planificateur financier » en Ontario a été l’abandon, jeudi, d’une action en justice née d’une controverse au sujet d’un titre de compétence approuvé par l’ARSF.

Les priorités de l’ARSF, décrites dans son plan d’affaires 2024-27, comprennent la garantie de « l’efficacité du cadre de protection des titres ». Une activité clé dans le cadre de cette priorité est la publication d’un rapport évaluant le cadre et explorant « les améliorations futures possibles ».

Dans un courriel, le régulateur a déclaré qu’il s’engageait à publier ce rapport d’ici le 31 mars 2025.

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L’Institut de planification financière félicite ses 88 nouveaux diplômés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linstitut-de-planification-financiere-felicite-ses-88-nouveaux-diplomes/ Thu, 14 Nov 2024 12:42:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104105 Le nombre de pl. fin. continue de stagner.

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L’Institut de planification financière a célébré sa première cohorte de diplômés automnaux sous sa nouvelle identité. Ce trimestre, 88 étudiants ont terminé avec succès le Cours de formation professionnelle, la dernière étape afin d’obtenir le titre de planificateur financier (Pl. Fin.).

La cérémonie de remise de diplôme s’est tenue le samedi 9 novembre sous la présidence d’honneur de Lorena Biason, Vice-présidente régionale, Planification financière pour le Québec auprès de la RBC Banque Royale.

L’Institut de planification financière regroupe près de 5 000 planificateurs financiers. Chaque année entre 200 à 300 diplômés rejoignent la profession, mais ce nombre stagne depuis plusieurs années, alors que la demande pour ces experts ne cesse de croître.

« Depuis plusieurs années, l’Institut considère la relève comme un enjeu majeur, souligne Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut de planification financière. Nous y mettons beaucoup d’énergie, et un événement comme la cérémonie de remise des diplômes est d’autant plus important pour souligner comme il se doit l’arrivée de ces nouvelles personnes dans la communauté des Pl. Fin. »

Pour répondre à cet enjeu, l’Institut de planification financière a entrepris une refonte de son image de marque en décembre dernier, ce qui a notamment conduit au changement de son nom. L’Institut québécois de planification financière (IQPF) est désormais connu sous le nom d’Institut de planification financière.

Des étudiants honorés

Lors de la cérémonie de remise des diplômes, l’Institut de planification financière a mis en lumière l’excellence de Marc-André Lavergne, qui a su le mieux respecter les exigences de passation de l’examen, notamment en matière de cadre d’intégration situationnelle, d’analyses et de recommandations. En reconnaissance de sa performance, il a reçu la bourse Charles-Pelletier — RBC Banque Royale.

À cette occasion, l’Institut a également décerné le prix de la Recrue de l’année, une distinction lancée en 2023 par le conseil d’administration, qui récompense les planificateurs financiers ayant connu un début de carrière exceptionnel. Le prix de Recrue de l’année 2024 a été attribué à Gabriel Vézina.

Enfin, l’Institut a décerné un prix « Coup de cœur » à un diplômé ayant particulièrement marqué ses formateurs et formatrices au cours de sa formation. Pour la promotion du printemps 2024, ce prix a été attribué à Raymond Bahr, qui a su se distinguer par son engagement et son excellence.

Parmi les 88 nouveaux diplômés de cette promotion, 55 % exercent dans les institutions financières, 22 % dans le secteur du placement, 15 % dans l’assurance et 9 % dans d’autres secteurs.

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Relations parfois inefficaces avec des assureurs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/barometre-de-lassurance/relations-parfois-inefficaces-avec-des-assureurs/ Mon, 11 Nov 2024 05:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103859 Des conseillers déplorent leurs erreurs.

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L’efficacité des conseillers en sécurité financière est mise à l’épreuve en raison des défis auxquels ils sont confrontés lors de leur collaboration avec les assureurs, d’après un segment de sondés à l’occasion du Baromètre de l’assurance. Alors que l’industrie se numérise de plus en plus, des conseillers leur reprochent leurs erreurs administratives, leurs délais de traitement et leurs outils parfois inadaptés.

Certains représentants se plaignent du volume de documents à traiter et des délais administratifs pour qu’un assureur leur réponde ou effectue un suivi demandé. Bien comprendre et utiliser les propositions électroniques, qui varient d’un assureur à l’autre, augmente également cette charge.

« Les suivis de dossier sont déficients. Les assureurs manquent de personnel et ceux-ci sont souvent incompétents », dit un répondant. Cette inefficacité se traduit par un gaspillage de temps. Dans les cas complexes, obtenir une réponse peut parfois prendre jusqu’à 12 jours ouvrables, ce qui nuit au service clients. « Lorsque vous posez des questions difficiles, ils ont tendance à raccrocher », affirme un conseiller. « Corriger les erreurs des assureurs au quotidien est ce qui nous occupe le plus », résume un sondé.

« Les assureurs nous transfèrent des tâches administratives qu’ils géraient autrefois eux-mêmes », déplore un représentant. Cette délégation de travail les ralentit.

Malgré ces défis, certains assureurs se démarquent par leurs efforts pour moderniser leurs systèmes électroniques, comme le montre le tableau ci-dessous. Le télétravail a poussé plusieurs compagnies à améliorer leurs plateformes pour faciliter les transactions en ligne. Par exemple, UV Assurance propose un espace conseiller apprécié pour sa simplicité d’utilisation. Empire Vie, quant à elle, offre un processus de livraison électronique intégré, ce qui simplifie la gestion des polices d’assurance vie. Quand un client opte pour la livraison électronique de sa police, le processus est rapide. Les modifications apportées et la réception de la police se font dans un seul et même processus.

Pour voir ce tableau en plus grand, cliquez ici.

Un conseiller salue l’ajout récent de propositions électroniques en assurance invalidité par RBC.

Tous les assureurs ne sont pas au même niveau en matière de technologie. Certains demandent une signature électronique pour chaque document, rendant le processus plus long et complexe.

« Le système d’iA Groupe financier est plus rationalisé pour les transactions électroniques », note un conseiller.iA utilise la plateforme EvoWeb, qui permet de gérer efficacement les tâches courantes. Samuel Lajoie, vice-président régional, ventes, Agences de carrière chez iA, souligne que cette technologie maintient son entreprise à la pointe, car les clients s’y sont rapidement habitués.

Selon lui, toute erreur d’iA est prise au sérieux. Or, l’avantage des conseillers du réseau carrière est qu’ils n’ont qu’un seul écosystème technologique à maîtriser, ce qui simplifie leurs tâches.

Les conseillers indépendants constatent que l’avancement techno des assureurs pour la signature et les propositions électroniques varie considérablement. Certains ont modernisé leurs outils, tandis que d’autres restent à la traîne. « Certains assureurs n’ont toujours pas de plateforme en ligne », déplore Adrien Legault, vice-président, directeur général pour le Québec du Réseau d’assurance IDC Worldsource. Il cite l’exemple de compagnies qui continuent d’envoyer des informations par courriel dans des fichiers Excel, un procédé devenu obsolète.

Cette différence de maturité techno entre les assureurs frustre des conseillers. Dans certains cas, la rapidité des propositions électroniques engendre des erreurs de synchronisation des informations entre l’assureur et l’agent général. Ce décalage peut créer un sentiment de délai injustifié pour les conseillers, soutient Adrien Legault.

Pour les propositions électroniques, IDC utilise le logiciel APEXA. La firme en est satisfaite et ne prévoit pas y apporter d’améliorations à court terme. Les changements se font plutôt du côté de l’accompagnement des conseillers grâce à la formation des employés de soutien pour aider les représentants à venir à bout des tâches administratives faites avec le logiciel.

« Beaucoup de nouveaux développements s’en viennent et vont nous aider, dont l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) chez les assureurs pour aider au marketing », dit Christian McGuire, vice-président régional, ventes — Québec à Conseils PPI. Pour accroître l’efficacité des conseillers, PPI teste la plateforme Copilot de Microsoft, qui pourrait aider à optimiser le service aux conseillers en automatisant certaines tâches. Cela permettrait aux conseillers de se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée, laissant l’IA gérer les tâches répétitives.

Par ailleurs, plusieurs conseillers se plaignent du manque de personnel et du taux de roulement élevé chez certains assureurs, qui entraînent des erreurs dans la gestion des dossiers. « Nous devons souvent fournir les mêmes informations et documents à plusieurs reprises », affirme un sondé. Ces erreurs nuisent à la productivité des conseillers, qui se retrouvent à corriger des dossiers au lieu de se concentrer sur le service à leurs clients.

Pour limiter ce problème, PPI a mis en place des liens rapides vers les pages web de plus d’une vingtaine d’assureurs sur son portail pour les conseillers qui leur permet de chercher, filtrer et avoir accès aux services les plus demandés, directement sur la plateforme de PPI. Cela permet notamment d’éviter les erreurs de formulaires ou de tomber sur une mauvaise information.

Adrien Legault rappelle qu’il y a dix ans, tous les dossiers étaient soumis au service de tarification des assureurs. Aujourd’hui, beaucoup de dossiers sont automatiquement acceptés à l’étape de la vente. « Les représentants sont peut-être plus impatients à l’égard des dossiers qui vont en tarification, car ils les comparent avec la réalité des nouveaux dossiers », avance-t-il.

Face à ces défis, une question se pose : pourquoi ne pas uniformiser les plateformes transactionnelles des assureurs ? Cela simplifierait les processus pour les conseillers et améliorerait leur productivité, suggère un sondé. « C’est un rêve partagé par tous, mais cela ne se fera jamais », estime Adrien Legault. Selon lui, le modèle d’affaires des firmes indépendantes repose sur l’autonomie des conseillers, qui ne veulent pas être contraints par des outils imposés.

En revanche, les conseillers affiliés à des réseaux carrières bénéficient généralement d’outils adaptés qui permettent de standardiser certaines tâches.

La signature électronique est un autre enjeu dans la transition numérique des assureurs. Pour Samuel Lajoie, il s’agit d’un élément clé pour fluidifier les opérations. « Les clients s’attendent à des processus entièrement électroniques », souligne-t-il. De plus, la signature électronique réduit les risques d’erreurs par rapport à la signature papier, car elle est accompagnée de plusieurs étapes de validation.

Certains conseillers suggèrent également de donner plus d’autonomie aux clients pour effectuer des modifications mineures sur leurs dossiers, comme un changement d’adresse. Patrick Cloutier, président du Groupe Cloutier, a des réserves. « Un changement d’adresse peut sembler anodin, mais s’il n’est pas bien géré, le client pourrait ne plus être couvert s’il ne reçoit pas son avis de prime à temps », explique-t-il.

Une telle autonomie pourrait être envisagée, mais sous certaines conditions. Seules les modifications de base devraient être accessibles aux clients afin de limiter les risques d’erreurs, estime Patrick Cloutier.

L’entourage du représentant est aussi important. Un conseiller qui a un adjoint n’évite pas les erreurs potentielles, mais il peut se concentrer sur des activités à valeur ajoutée et laisser le soin à son adjoint de régler ces ennuis, indique Patrick Cloutier.

Avec la collaboration d’Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer

Pour accéder à ce tableau, cliquez ici.

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Une passionnée à la tête de RBC Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/une-passionnee-a-la-tete-de-rbc-quebec/ Wed, 16 Oct 2024 11:58:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103495 Marjolaine Hudon est touchante d’authenticité.

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Avec les superbes bureaux du 41e étage de la Place Ville-Marie, offrant une vue sur Montréal et le Saint-Laurent, il est difficile de ne pas se sentir impressionné avant même de rencontrer la nouvelle Présidente, Direction du Québec, RBC Banque Royale.

Cependant, dès l’entrée de Marjolaine Hudon, la glace est brisée. Pleine de joie de vivre et d’entrain, cette Montréalaise de naissance sait comment mettre tout le monde à l’aise.

Loin de se reposer sur son nouveau titre, Marjolaine Hudon est touchante d’authenticité et répète à qui veut bien l’entendre qu’elle se trouve « privilégiée » d’avoir ce rôle-là. « Tous les matins, je me pince », assure-t-elle.

Effectivement, il y a 30 ans, quand elle a débuté chez RBC, rien ne laissait présager qu’elle occuperait cette position. « Quand j’ai commencé, il y avait seulement une femme à la banque qui était exécutive, et elle n’avait pas d’enfants. Moi, je ne parlais pas anglais et je voulais des enfants. Je ne pensais pas qu’un jour je pourrais avoir une carrière comme ça », rapporte celle qui voulait pourtant déjà changer le monde et aider les gens.

Marjolaine Hudon a débuté sa carrière chez RBC dans une petite succursale à Montréal. Au fil des années, elle a toutefois accepté des mandats impliquant toujours un peu plus de responsabilités.

Marjolaine Hudon ne s’est pourtant pas laissée portée par les événements. Loin de là. Elle qui avait pour ambition de changer le monde, a décidé de bouleverser sa vie et celle de sa famille et de quitter Montréal pour découvrir d’autres facettes de son entreprise et « ouvrir ses horizons ».

« C’était également à la suggestion de la banque, afin de pouvoir penser et voir les choses différemment, pour avoir une perspective différente des choses », rapporte-t-elle.

Ce saut était loin d’être une petite affaire pour cette maman de trois enfants. « Lorsque tu dis à trois jeunes filles, en quatrième année, sixième année et secondaire 2, qu’on déménage, tu n’es pas la mère la plus populaire en ville », plaisante celle qui a pourtant décidé d’aller de l’avant.

Cette décision lui a été très bénéfique. Car, en plus d’avoir occupé de nombreux postes au sein de l’institution, Marjolaine Hudon peut également se vanter d’avoir travaillé dans plusieurs régions du Canada, notamment à Toronto, Calgary et Ottawa.

« Je connais bien le Canada, je connais bien la banque, et je comprends aussi la réalité des équipes, car j’ai vécu et exercé dans différents postes », déclare celle qui est toutefois heureuse de retrouver sa ville natale, de renouer avec ses anciens collègues et surtout, de retrouver sa langue maternelle.

Une grande philanthrope

Malgré ses expériences, après 30 ans, rien n’a changé, Marjolaine Hudon reste très ancrée dans la réalité et conserve ses objectifs de début de carrière. Encore aujourd’hui, elle se lève chaque matin avec la volonté de changer le monde et d’aider les gens.

« Je suis privilégiée. Et je pense qu’avec cela vient la responsabilité d’être présente et de redonner », insiste-t-elle.

En plus d’avoir à cœur le bien-être des clients de RBC, la nouvelle présidente régionale de RBC est très impliquée dans la société. Dans son ancien poste, en tant que Présidente, Région Ontario Nord & Est, RBC Banque Royale, elle siégeait sur le conseil d’administration de la fondation du Centre hospitalier de l’Est de l’Ontario, mais aussi sur le conseil stratégique de l’école de Telfer.

« C’est sûr que tout ce qui concerne les jeunes, ça vient chercher mon cœur de maman », confie-t-elle.

Si avec son déménagement, elle a dû laisser tomber sa place sur les deux conseils d’administration, elle rapporte qu’elle considère déjà plusieurs autres propositions à Montréal.

Marjolaine Hudon est ainsi loin d’être inactive. Elle est encore impliquée dans le milieu artistique et de la musique, la « langue universelle », comme le décrit celle qui siège au conseil d’administration du Centre national des Arts.

En plus de tout ça, Marjolaine Hudon est marraine du régiment des Royal Canadian Dragoons. « Plus j’en apprends sur les militaires, plus je suis renversée de constater qu’il existe des personnes au grand cœur, très dévouées, qui sont souvent mal comprises ou sont considérées comme acquises », affirme-t-elle.

Une transition rapide

Si elle se laisse un peu de temps pour choisir ses nouvelles activités philanthropiques, Marjolaine Hudon n’a pas perdu de temps pour prendre les rênes du bureau régional.

En à peine deux mois, cette « boule d’énergie », comme la décrivent certains collègues, a pris le temps de rencontrer une grande partie des 7500 employés de RBC à travers le Québec.

« Je veux aller à la rencontre des gens : aller à la rencontre de nos équipes, de mes collègues, de nos clients et de la communauté. C’est important de prendre le pouls et d’apprendre à connaître nos clients et nos collègues, de voir ce qui fonctionne bien et ce qui nécessite quelques ajustements, et surtout, de comprendre comment je peux les aider dans ce processus », dit-elle.

Comme à l’époque, son métier reste ainsi le même : « écouter et aller au-delà ».

Dans son nouveau rôle, la nouvelle présidente régionale de RBC Québec s’est donné pour mission de faire rayonner son institution. « RBC, c’est une solide organisation qui a plus de 150 ans d’histoire, une organisation qui vient de faire une acquisition de 13,5 milliards de dollars avec HSBC Canada. Mais derrière ce logo corporatif, il y a des gens de cœur qui veulent aider et faire une différence », souligne-t-elle.

Bien que RBC soit la plus grande banque au Canada, Marjolaine Hudon veut montrer aux Québécois que leur institution a leurs intérêts à cœur. « Quand le président de la banque te regarde dans les yeux et te dit “Marjolaine, le Québec est important pour RBC”, ça fait quelque chose. Et ce ne sont pas que des paroles, ce sont des gestes concrets aussi ! », assure-t-elle, désireuse de partager ce message avec la province.

Faire une différence dans la vie des gens

Dans son nouveau rôle, Marjolaine espère pouvoir faire encore plus pour aider son prochain et aussi redorer le blason des banquiers. « Le poste de présidente régionale ça m’allume, c’est un poste pour moi. J’adore les gens. Le rôle de banquier aussi, on fait une différence dans la vie des gens. Malgré tout ce qu’on peut penser, on a un impact dans leur vie. On est là dans les bons, dans les moins bons moments. Ce qui est stimulant [c’est de pouvoir aider et faire la différence]. »

Elle espère ainsi profiter de son nouveau titre pour, oui, faire connaître l’institution, mais aussi faire rayonner les employés de celle-ci. Une des premières choses qu’elle a perçues lors de ses rencontres c’est l’engagement de l’équipe en général, pour la communauté, mais aussi pour les clients.

« Quand tu arrives comme leader, c’est très rassurant de voir que les gens veulent faire une différence pour leurs clients. Il y a des étincelles dans les yeux. Nos gens sont passionnés pour aider », constate-t-elle avec joie.

« Tu ne peux pas forcer des gens à redonner dans la communauté, mais les gens le font parce qu’ils veulent le faire. Il y a des t-shirts bleus partout. Nos employés partagent leur expertise et aider la communauté. On est 7500 employés au Québec et c’est renversant de voir ce qui se fait », complète-t-elle.

Si cet engouement pour le bien-être des clients réjouit Marjolaine Hudon, elle souligne que c’est aussi ça le travail d’un banquier : être là dans les bons comme dans les moins bons moments. Et même si RBC a beaucoup investi en technologie, elle décrit l’organisation comme une « banque relationnelle à ère numérique ». Les gens peuvent compter sur la technologie, mais ils peuvent encore parler à un professionnel s’ils en ont besoin, promet-elle.

« C’est important que les gens comprennent qu’ils ne sont pas tout seuls. S’ils ont besoin, ils peuvent parler à quelqu’un. Nous sommes là, à l’écoute », martèle-t-elle.

« Je pense que c’est important de dire, oui on est la banque des grandes familles, mais on est aussi la banque de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. On n’est pas là juste pour les grandes entreprises, on est aussi là pour les petites entreprises qui veulent grandir », conclut-elle.

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RBC nomme une nouvelle cheffe des finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-nomme-une-nouvelle-cheffe-des-finances/ Wed, 25 Sep 2024 11:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102996 NOUVELLES DU MONDE – Katherine Gibson a été nommée à ce titre.

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Katherine Gibson est promue au poste de cheffe des finances de la Banque Royale du Canada (RBC), avec prise d’effet immédiat.

Cette dernière occupait ce poste par intérim depuis début avril. Avant cela, elle était première vice-présidente, Finances RBC, et contrôleuse, responsable de l’ensemble des activités du groupe Finances, Siège social, notamment de la communication de l’information à l’externe, au Conseil d’administration et à la direction, des normes comptables et des systèmes de gestion financière.

« Katherine est une dirigeante exceptionnelle, dotée d’une vision financière globale et de capacités de leadership, qui peut continuer de faire progresser nos priorités stratégiques et de positionner RBC pour l’avenir, affirme Dave McKay, président et chef de la direction de RBC. C’est une leader respectée et expérimentée qui possède une grande expertise dans le domaine du financement des entreprises à l’échelle mondiale, et elle a été une formidable collaboratrice et conseillère stratégique à titre de cheffe des finances intérimaire au cours des cinq derniers mois. Nous sommes fiers que Katherine se soit imposée comme la meilleure candidate après une recherche à l’échelle internationale, ce qui témoigne de la force des talents à RBC. »

À ce poste, Katherine Gibson supervise les finances de toutes les unités opérationnelles et fonctionnelles, ainsi que la planification financière de RBC. Elle est responsable de l’analyse et de la production de rapports, et dirige les équipes en Fiscalité, Trésorerie générale, Relations avec les investisseurs, Gestion du rendement et Expansion.

Katherine Gibson est une vétérane de RBC avec plus de 20 ans d’expérience au sein de l’entreprise. Elle a occupé divers postes, y compris celui de première vice-présidente, Finances, Gestion de patrimoine, Assurance, Services aux investisseurs et Trésorerie, ainsi que celui de vice-présidente, Optimisation. Elle a également été membre du conseil d’administration de filiales de RBC tant au Canada qu’à l’international, présidente du Comité informationnel ESG, et a siégé au Conseil de direction sur la diversité.

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Une application de gestion financière pour les jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-application-de-gestion-financiere-pour-les-jeunes/ Thu, 19 Sep 2024 10:58:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102994 Pour aider les parents à inculquer la responsabilité financière à leurs enfants.

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Nombre de parents québécois (85 %) admettent qu’il est complexe d’inculquer certaines notions financières à leurs enfants, notamment le budget, l’épargne, la valeur de l’argent et la consommation responsable, révèle un nouveau sondage réalisé par Mydoh, une application de gestion de l’argent pour enfants et adolescents propulsée par RBC.

L’application Mydoh aide les familles du Québec à se doter d’outils efficaces pour instaurer ensemble de saines habitudes financières. Celle-ci offre ainsi une plateforme numérique et une carte à puce (une carte Visa prépayée) afin d’aider les enfants à dépenser de manière réfléchie.

« Les parents jouent un rôle crucial dans l’éducation financière de leurs enfants, mais ils n’ont pas à le faire seuls, déclare Brigitte Felx, planificatrice financière, RBC. De la budgétisation à la valeur de l’argent, enseigner la gestion financière aux enfants peut sembler accablant pour les parents, dont beaucoup n’ont eux-mêmes pas reçu d’éducation financière précoce. Avec un outil numérique sûr et facile à utiliser comme Mydoh, les enfants peuvent comprendre la valeur de l’argent et cela les aide à développer des compétences de littératie financière essentielles. »

Les bienfaits des petits boulots

Les premiers petits boulots sont un rite important pour les jeunes Québécois. Ces derniers permettent d’acquérir de l’expérience en matière d’éthique de travail tout en leur inculquant la valeur de l’argent. Ces derniers peuvent également être une bonne excuse pour se lancer dans des discussions familiales sur la valeur de l’argent.

Selon le sondage de Mydoh, 24 % des jeunes de la génération Z mettent de côté l’argent gagné grâce à leurs petits boulots pour financer un achat important à venir. Dans ce contexte, les jeunes utilisant l’application Mydoh peuvent tirer parti des outils et des ressources pédagogiques de la plateforme pour réaliser leurs projets d’achat.

« Parler d’argent a longtemps été un sujet délicat chez nous, mais je tiens à enseigner à mes enfants la valeur de l’argent dès le plus jeune âge. Associer l’application Mydoh à leurs tâches à la maison a été un excellent moyen de renforcer ces premières leçons financières. Mydoh est facile à utiliser, colorée et donne envie aux ados de l’utiliser, c’est un gros plus ! », assure Mélissa Bédard, mère de trois filles et ambassadrice Mydoh.

L’application sans frais mensuels disponible en français sur iOS et Android peut être utile aux parents qui désirent organiser des tâches avec leurs enfants, en leur versant une allocation hebdomadaire le samedi pour simuler un jour de paie.

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