Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 05 Feb 2025 12:03:34 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le spectre des tarifs plane sur l’économie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-spectre-des-tarifs-plane-sur-leconomie/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105187 Et brouille les prévisions.

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« Oui la question des tarifs c’est inquiétant, mais j’estime à moins de 50 % les probabilités qu’on se rende au pire scénario, car Trump veut avant tout une victoire et des concessions, mais sur une échelle de 0 à 10, le pire scénario me rend très inquiet, disons 10 sur 10 », réagissait Sébastien MMahon, économiste à iA Gestion mondial d’actifs, pendant la période de questions de l’événement annuel Perspectives 2025, organisé par CFA Montréal le 23 janvier.

Sa collègue Frances Donald, économiste en chef à RBC Banque Royale, s’est aussi dite préoccupée par la possibilité que l’administration américaine puisse imposer jusqu’à 25 % de tarifs sur les importations canadiennes. « Ça reste le pire scénario sur la table combinée avec des mesures de ripostes, si cela survient on pourrait envisager une récession de trois ans au pays. »

L’épée de Damoclès qu’a le Canada au-dessus de la tête rend les prévisions économiques pour l’année à venir d’autant plus difficiles à établir. « La séquence que choisira la nouvelle administration américaine pour mettre en place ses diverses politiques peut grandement changer la donne. Les tarifs ont le potentiel de créer un gros choc sur la croissance économique, sur l’inflation, etc. » Dans ce contexte elle a une faible conviction que ses prévisions économiques pour les États-Unis demeurent telles quelles jusqu’à la fin de l’année. « Nos prévisions n’intègrent pas la majorité des politiques potentielles, dont nous ne connaissons pas le détail, car la carte cachée ça reste le président Trump ! »

L’experte anticipe une croissance raisonnable du PIB américain de 1,9 % (consensus 2 %), « pas de récession, mais pas de croissance énorme », une légère hausse du taux de chômage à 4,4 %, ainsi qu’une baisse de l’inflation à 2,3 %, inflation qui continue de chuter. « On n’est pas en dessous de l’objectif de 2 %, et loin des taux de 2010-2019, et étant donné que les Américains ont connu une hausse des prix de plus de 25 % depuis la pandémie, pour la majorité des consommateurs cet enjeu n’est pas réglé. »

Elle voit mal comment dans ce contexte la Réserve fédérale pourrait abaisser les taux davantage. « Il leur manque les données pour agir, et pour nous — et même si cela ne fait pas consensus —, on estime qu’ils ne seront pas en mesure de justifier d’autres baisses des taux d’intérêt, ils ont fini de le faire pour cette année. »

Pour l’économiste en chef à RBC, l’autre enjeu qui touche l’exercice des prévisions en 2025 est que les principales données n’illustrent pas certains des thèmes fondamentaux de l’économie américaine. Elle mentionne, par exemple, les inégalités entre les ménages qui se creusent depuis quelques années. « Cela signifie que même si les prévisions de croissance sont de 2 %, des segments importants de la population, en particulier les ménages à faible et moyen revenu et les petites entreprises, se retrouvent en deçà alors que les ménages à revenu élevé et plus sont bien au-dessus de ce 2 %. »

Frances Donald évoque une autre disparité, celle qui existe entre les secteurs d’activités, notamment le secteur des services et celui du manufacturier, qui est en contraction depuis plus de deux ans. Les prévisions de croissance masquent aussi, selon l’économiste en chef, « le monstre budgétaire procyclique ». « Nous nous rapprochons actuellement du plus gros montant total des dépenses publiques par rapport au PIB et de la plus forte augmentation des dépenses jamais vue aux États-Unis, c’est à la fois excessif et historique. »

Elle est d’avis que les prévisions des dépenses sous la nouvelle administration pourraient creuser davantage le déficit fédéral du Trésor américain, malgré des initiatives comme DOGE (Department of Government Efficiency), un projet d’Elon Musk dont l’objectif principal est de réduire les dépenses publiques et d’améliorer l’efficacité du gouvernement fédéral avec l’aide des technologies. « Un projet idéaliste. »

Un dernier enjeu qui se cache sous les principales données est celui de la main-d’œuvre, ce qui fait dire à l’économiste que son principal message à Washington serait que l’Amérique n’a pas besoin de nouveaux emplois, mais qu’elle a besoin de travailleurs. Le taux de mise à pied est très bas (1,1 %) et le taux d’embauche est en baisse (3,3 %) depuis 2020. « 40 % des Américains ne travaillent pas. Il y a trois retraités pour chaque nouveau chômeur. Étonnement, le taux de participation au marché du travail pour les individus âgés de 25 à 54 ans se rapproche déjà des sommets historiques. » Ce qui l’amène à dire que la politique d’immigration de l’administration Trump pourrait s’avérer beaucoup plus inflationniste que ses politiques tarifaires. « Comment son projet de déportation d’immigrants peut-il améliorer l’enjeu de la main-d’œuvre ? »

Réaccélération de l’économie mondiale

Dans son tour d’horizon, et sans spéculer sur comment la politique commerciale de l’administration Trump dictera les performances, Sébastien McMahon, économiste senior et gestionnaire de portefeuilles à iA Gestion mondiale d’actifs, a expliqué à l’auditoire que leurs indicateurs pointaient vers une réaccélération de l’économie mondiale. « Ce que l’on sait c’est qu’il y’a un vent de dos actuellement qui vient des coupures synchronisées des taux d’intérêt des banques centrales qui devrait aider en 2025. »

Par rapport à l’an dernier, l’économiste anticipe néanmoins une baisse de croissance du PIB américain de -0,6 % pour un consensus de 2,1 % (2,7 % en 2024), une hausse de 0,6 % du PIB canadien, une hausse de 0,2 % de la zone euro et une baisse de la croissance du PIB de la Chine de -0,3 %. « Pour la Chine, la solution à la récession de bilan passe par l’immobilier : le prix des maisons recule à un rythme historique. »

Quant à l’Europe, l’expert croit qu’elle est confrontée à la fois à des vents de dos et de face. « Ça reste un gros point d’interrogation, est-ce un secteur à privilégier ou est-ce un Value Trap qui est bien évalué par le marché présentement ? » Le cycle de crédit en zone euro est en train de tourner, et c’est un élément positif pour les prêts aux entreprises et ceux aux ménages. Cependant l’Europe, plus particulièrement l’Allemagne, est aux prises avec des problèmes de productivité (« Le Canada fait encore moins bonne figure à ce chapitre », précise l’expert). « Donc l’Allemagne est en position de vulnérabilité, spécialement avec les tarifs à venir dans l’industrie automobile. »

À l’égard des taux d’intérêt, le stratège en chef révèle que les marchés anticipent un taux directeur de 4,10 % pour la Réserve fédérale américaine en juin prochain, et un taux terminal de 3,95 %. « Ont-ils trop révisé leurs attentes envers la Fed ? » Au Canada, et en Europe, les taux anticipés pour juin sont respectivement de 2,80 % et 2,10 %, avec des taux terminaux anticipés de 2,70 % et 1,95 %.

Sur le plan des actions, l’économiste suggère que les actions mondiales sont en recherche d’orientation après une bonne cuvée en 2024. « Les attentes de bénéfices aux États-Unis sont encore très élevées, est-ce que le moment est venu pour une rotation sectorielle (vers l’énergie, les financières et la santé qui sont des secteurs intéressants) et une rotation géographique ? C’est possible. » Il juge dans l’ensemble les valorisations des actions américaines élevées, peut-être tirées vers le haut par les attentes en matière d’intelligence artificielle, même s’il est d’avis qu’il n’y a actuellement pas de bulle dans ce secteur en particulier. « Le ratio cours-bénéfice ajusté en fonction du cycle (APE) est l’un des plus élevés de l’histoire, après la bulle dot-com et le niveau de 2021. »

Sébastien McMahon voit dans le marché des actions hors É-U, dont celui au Canada et au Japon, des multiples plus attrayants. De façon générale, il croit que le « momentum » des actions et des taux devrait être soutenu en 2025.

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Un écart de taux d’intérêt là pour de bon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-ecart-de-taux-dinteret-la-pour-de-bon/ Thu, 30 Jan 2025 12:19:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105238 Le Canada et les États-Unis n’adoptent pas la même politique.

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La Banque du Canada a réduit son taux directeur d’un quart de point de pourcentage mercredi, creusant l’écart entre les politiques de taux d’intérêt du Canada et des États-Unis.

Les experts affirment que l’écart entre les deux banques centrales est là pour de bon.

L’économiste principal de Placements Mackenzie, Jules Boudreau, prévient qu’il y aura une différence significative entre les taux au Canada et aux États-Unis au cours de la prochaine décennie en raison des différences économiques entre les deux pays.

Le taux de la Banque du Canada est maintenant de 3 %, après une succession de réductions l’année dernière à partir de juin, depuis un sommet de 5 %.

Plus tard mercredi, l’homologue américain de la Banque du Canada a maintenu son propre taux directeur stable, car l’économie au sud de la frontière est restée plus résiliente face à des taux plus élevés.

La Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur à trois reprises l’an dernier, le ramenant dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %, soit plus d’un point de pourcentage de plus que son homologue canadien.

Poids sur le huard

L’écart est l’un des facteurs qui pèsent sur le dollar canadien, qui se négocie sous les 70 cents US depuis plus d’un mois.

Mais malgré l’effet de l’écart sur le huard, M. Boudreau dit qu’il pense que la Banque du Canada n’est probablement pas trop inquiète pour l’instant, notant que, si les États-Unis imposent des tarifs sur les produits canadiens, cela pourrait protéger les fabricants canadiens de certains effets.

« Si vous me demandez, au cours de la prochaine décennie, nous allons voir un écart de 1 à 2 % entre le taux de la Banque du Canada et celui de la Réserve fédérale. Nous n’avons pas vu cela au cours des dernières décennies, mais c’est parce que les économies étaient très similaires entre le Canada et les États-Unis. »

Selon un rapport économique de TD de mai 2024, la dernière fois qu’un écart important entre les taux d’intérêt des deux pays a persisté, c’était entre 2003 et 2006, lorsque la Fed a augmenté les taux pour ralentir la croissance économique américaine dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier.

Historiquement, un écart d’un point de pourcentage a été durable, selon le rapport, notant qu’au début de 1997, l’écart entre les deux taux était de 2,5 points de pourcentage.

Politiques différentes

En plus de l’effet que des taux d’intérêt plus élevés ont eu sur l’économie, le Canada est confronté à un ralentissement de la croissance démographique et à une diminution probable des déficits publics si les conservateurs prennent le pouvoir, tandis que l’administration Trump est prête à dépenser beaucoup, selon M. Boudreau.

« Même avant les tarifs douaniers, il aurait fallu voir un écart entre les deux taux », explique-t-il, en raison de la différence marquée de force économique entre les deux pays.

« Il est assez clair que nous allons voir cet écart se maintenir, et nous devrions le faire, car vous voulez fixer les taux d’intérêt en fonction de votre économie nationale », ajoute-t-il.

Avec l’éventualité d’une imposition de tarifs douaniers par les États-Unis, la Banque du Canada se trouve dans une situation difficile, selon Angelo Kourkafas, stratège principal en stratégies de placement chez Edward Jones, en raison de la menace qui pèse sur la croissance économique.

Si le huard s’affaiblit davantage, cela pourrait être inflationniste, mais « je ne pense pas que nous soyons à des niveaux extrêmes », avance-t-il.

« Je pense qu’il n’y a pas de réelle inquiétude pour l’instant quant au fait que la divergence crée réellement une nouvelle vague d’inflation ou qu’elle ait réellement eu un impact sur les marchés financiers », prévient-il.

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La Réserve fédérale devrait maintenir ses taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-reserve-federale-devrait-maintenir-ses-taux/ Wed, 29 Jan 2025 11:53:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105192 Malgré les exigences de Trump.

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La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) maintiendra presque certainement son taux directeur inchangé lors de sa réunion de politique monétaire cette semaine, quelques jours seulement après que le président Donald Trump a déclaré qu’il exigerait bientôt des taux plus bas.

Les responsables de la Fed, dirigés par le président Jerome Powell, ont réduit leur taux pour trois réunions consécutives, à environ 4,3 %, contre un sommet de deux décennies à 5,3 %. Pourtant, plusieurs rapports économiques récents montrant une bonne embauche et certains progrès sur l’inflation, les décideurs politiques ont annoncé que le rythme des baisses de taux ralentirait cette année. Certains ont suggéré que peu de réductions étaient nécessaires.

Bien que la réunion de deux jours qui se termine mercredi puisse être sans incident, elle marque néanmoins le début d’une année qui s’annonce turbulente pour la Fed. Jeudi dernier, le président Trump a clairement indiqué qu’il comptait commenter la politique des taux d’intérêt et a déclaré : « Je connais les taux d’intérêt bien mieux qu’eux. »

Dans le même temps, les responsables de la Fed traversent également une période délicate pour l’économie : ils veulent maintenir les coûts d’emprunt suffisamment élevés pour ramener l’inflation à leur objectif de 2 %, sans les maintenir trop hauts trop longtemps et plonger l’économie dans une récession.

La dernière fois qu’il était à la Maison-Blanche, Donald Trump a menacé de licencier Jerome Powell, qu’il avait nommé fin 2017, mais il a plus récemment abandonné ces menaces. Le mandat de Jerome Powell en tant que président de la Fed se termine en mai 2026, date à laquelle Donald Trump peut nommer un remplaçant.

D’ici là, les commentaires de jeudi de Donald Trump montrent qu’il s’attend à remettre régulièrement en question la Fed en public, malgré une tradition de plusieurs décennies parmi les présidents américains d’adopter une approche non interventionniste à l’égard de la banque centrale. L’ancien président Joe Biden a reconduit Jerome Powell, plutôt que de le remplacer, en signe d’indépendance de la banque centrale par rapport à la politique.

Vincent Reinhart, économiste en chef chez BNY Investments et ancien économiste en chef de la Fed, indique que Jerome Powell ne laisserait pas les attaques de Donald Trump affecter ses décisions politiques.

« Si vous aimez votre indépendance, alors vous devez vivre avec les critiques, rappelle M. Reinhart. Si ce ne sont que des paroles, ce n’est pas une préoccupation particulière pour la Fed. Je pense que le président Powell comprend que ce sont les règles du jeu. »

Observation de l’inflation

Pendant ce temps, les responsables de la Fed ont clairement indiqué qu’ils prévoyaient de renoncer à une hausse des taux, au moins en janvier, pour évaluer le marché de l’emploi et l’économie.

« En janvier, nous devons en quelque sorte voir ce qui va se passer », a indiqué le gouverneur de la Fed Christopher Waller plus tôt ce mois-ci lors d’une entrevue sur CNBC. Les responsables de la Fed « doivent voir un peu plus de progrès sur l’inflation », a-t-il ajouté, bien qu’il ait également déclaré qu’elle se rapprochait « très près » de leur objectif.

L’inflation annuelle n’était que de 2,4 % en novembre, selon l’indicateur préféré de la Fed, à peine au-dessus de son objectif, mais elle y est bloquée depuis environ six mois. Il y a néanmoins des signes qui laissent penser que les prix devraient baisser plus tard dans l’année. Une poussée de construction d’appartements ralentit la croissance des coûts de location et l’inflation des assurances automobile a également ralenti.

Certains responsables, dont Beth Hammack, présidente de la branche de Cleveland de la Fed, ont fait valoir que la persistance de l’inflation signifie que la Fed devrait maintenir son taux directeur élevé. Beth Hammack a voté contre la baisse d’un quart de point de la Fed le mois dernier.

Les embauches ont rebondi en décembre, inversant la tendance à la baisse de l’automne qui avait ébranlé la Fed. Les décideurs avaient convenu de réduire le taux directeur de la Fed d’un demi-point en septembre, en partie parce qu’ils craignaient qu’un marché du travail alors en déclin ne conduise à une récession. Pourtant, le taux de chômage a baissé à un faible niveau de 4,1 % le mois dernier. Un ralentissement marqué des embauches inciterait probablement la Fed à réduire les taux plus rapidement.

Un comité divisé

Les responsables de la Fed ont indiqué en décembre qu’ils prévoyaient de réduire les taux seulement deux fois cette année. Mais le comité de 19 membres qui prend les décisions sur les taux d’intérêt est clairement divisé. Certains responsables, comme Christopher Waller et Austan Goolsbee, président de la branche de Chicago de la Fed, s’attendent à ce que l’inflation continue de ralentir et soutiennent que le taux de la Fed n’a pas besoin d’être aussi élevé.

D’autres, comme Beth Hammack et Jeffrey Schmid, président de la branche de Kansas City, affirment qu’avec une inflation toujours supérieure à l’objectif et une économie en bonne santé, il n’est pas nécessaire de réduire les coûts d’emprunt, ou du moins pas de beaucoup.

La grande inconnue pour la Fed cette année est de savoir si Donald Trump imposera des droits de douane, quelle sera leur ampleur et si cela fera monter les prix. L’expulsion massive d’immigrants pourrait également forcer les employeurs à payer plus cher les travailleurs pour occuper les postes vacants, ce qui pourrait également faire grimper l’inflation.

La plupart des économistes prévoient que des droits de douane généralisés augmenteront probablement l’inflation d’environ plusieurs dixièmes de point de pourcentage — pas beaucoup, mais potentiellement suffisamment pour que la Fed reporte les baisses de taux. Il faudra peut-être des mois pour que les droits de douane soient officiellement imposés et pour évaluer ensuite leur impact sur l’économie. Certains économistes ne pensent pas que l’impact sera apparent avant l’année prochaine.

Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed et candidat potentiel pour remplacer Jerome Powell, a fait valoir dans une récente chronique du Wall Street Journal que les promesses de Donald Trump de réduire la réglementation pourraient aller dans l’autre sens, en réduisant les coûts pour les entreprises et en faisant baisser l’inflation.

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Baisse des taux : 5 opportunités d’investissement à surveiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/baisse-des-taux-5-opportunites-dinvestissement-a-surveiller/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105046 Selon Capital Group.

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Avec la baisse des taux d’intérêt, de nouvelles opportunités d’investissement se dessinent sur les marchés financiers, et ce malgré un contexte économique incertain. Voici cinq tendances à surveiller selon les experts en investissement de Capital Group.

1.Les actions à petite et moyenne capitalisation en plein essor
La réduction des coûts d’emprunt pourrait avantager les entreprises à petite et moyenne capitalisation (celles dont la valeur est de 20 milliards de dollars américains ou moins), notamment dans des secteurs comme la biotechnologie et l’intelligence artificielle (IA), croit Julian Abdey, gestionnaire de portefeuille d’actions.

Des sociétés telles qu’Hammond Power Solutions et Modine Manufacturing, impliquées dans l’infrastructure des centres de données, illustrent ce potentiel. De plus, la réindustrialisation des États-Unis et le retour possible des chaînes d’approvisionnement sur leur sol offrent des opportunités pour des entreprises comme Enerpac, un fabricant d’outils hydrauliques.

2.Les actions à dividendes gagnent en attractivité
Les actions versant des dividendes retrouvent leur attractivité, selon Justin Toner, gestionnaire de portefeuille d’actions.

Par exemple, Gilead Sciences, acteur majeur dans les soins de santé, et Lundin Mining, spécialisée dans les matières premières, démontrent une gestion prudente du capital, offrant ainsi des rendements durables.

3.Les obligations à rendement élevé restent solides
Les obligations d’entreprise, particulièrement celles de qualité investissement et à rendement élevé, continuent d’offrir des perspectives intéressantes.

Avec des taux de défaut faibles et des rendements attractifs, ces instruments jouent un rôle essentiel dans une stratégie diversifiée, souligne Damien McCann, gestionnaire de portefeuille pour le Fonds Capital Group revenu multisectoriel (Canada).

4.Le retour du portefeuille 60/40
Le portefeuille classique, combinant 60 % d’actions et 40 % d’obligations, regagne en popularité. Avec l’inflation proche de l’objectif de 2 % de la Réserve fédérale américaine, les obligations offrent un potentiel de revenu amélioré tout en diversifiant les risques, estime John Queen, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe.

Cette approche permet de maintenir des rendements solides dans un environnement économique en mutation.

5.Les fonds monétaires en perte de vitesse
Après avoir attiré des capitaux record, les fonds monétaires voient leur attrait diminuer avec la baisse des taux d’intérêt. Les rendements anticipés devraient passer sous la barre des 3 % en 2025, selon Capital Group. Les investisseurs pourraient désormais se tourner vers des alternatives offrant des rendements plus élevés, tout en tenant compte des risques inhérents à chaque classe d’actifs.

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Le patron de la Banque Nationale lance un appel à la vigilance économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-patron-de-la-banque-nationale-lance-un-appel-a-la-vigilance-economique/ Fri, 24 Jan 2025 11:54:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105158 Selon lui, le Canada doit agir rapidement pour éviter des conséquences graves.

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Le « choc » de la menace d’une guerre tarifaire doit être l’occasion pour les gouvernements « de se réveiller » au sujet de l’économie canadienne qui va dans la mauvaise direction, s’inquiète le grand patron de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

Laurent Ferreira et l’économiste en chef de l’institution financière montréalaise, Stéfane Marion, ont tracé un portrait pessimiste des grandes tendances économiques, jeudi, lors d’une présentation devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

« Notre économie est à un moment critique et décisif, a prévenu Laurent Ferreira devant un parterre de gens d’affaires. La performance économique du Canada est en recul depuis un bon moment. »

Il a identifié la baisse de la productivité au Canada, le manque d’investissements en recherche et développement, le déclin des investissements dans le secteur manufacturier et la trop lourde réglementation comme des tendances inquiétantes.

L’administration « combattive » de Donald Trump aux États-Unis confronte le Canada à reconnaître ses faiblesses, selon lui. Bien qu’inquiétante, la menace de tarifs représente une occasion de réfléchir à la politique économique du Canada. « Des fois, ça prend un choc comme Trump pour se réveiller et c’est une bonne chose », réagit Laurent Ferreira en entrevue en marge de la présentation.

Il reconnaît que le fédéral et les provinces se sont montrés proactifs face à la menace d’une guerre tarifaire. « Je pense qu’il faut continuer dans cette veine-là parce que pour avoir une réponse à ce qui se passe en ce moment-là avec Trump, il faut remettre l’économie canadienne sur les rails, puis avancer. »

L’homme d’affaires est toutefois plus dur quand on parle de la politique économique canadienne des dix dernières années. Le fédéral n’aurait pas été suffisamment à l’écoute du milieu des affaires durant cette période, selon lui. « Je pense qu’au niveau du fédéral, ça s’est gâté un peu plus dans les dix dernières années. »

Les dix dernières années coïncident avec les années du gouvernement libéral de Justin Trudeau. Laurent Ferreira n’a pas voulu se prononcer s’il souhaitait un changement de parti à Ottawa lors de la prochaine élection.

Il note que les libéraux auront un nouveau chef. « Je pense qu’on est dû pour un changement. […] Puis je pense que, clairement, le Parti libéral en ce moment travaille là-dessus. Alors que ce soient les libéraux ou les conservateurs, je pense que ce qui est important, c’est de remettre l’économie canadienne comme une des plus importantes priorités. »

L’une des priorités devrait être de réduire la réglementation, croit Laurent Ferreira « Les Américains vont vite réduire la réglementation et les impôts de leurs entreprises, ce qui risque d’élargir l’écart de productivité entre nos deux pays. Il faut réagir rapidement et aider les entreprises canadiennes. Il faut s’attaquer à la réglementation au Canada, qui est un poids, et également au niveau d’imposition. »

Les barrières aux commerces entre provinces pourraient être l’un des premiers endroits où les gouvernements pourraient faire une différence. « Ça ne coûte rien de faire ça. Alors, qu’est-ce qu’on attend ? »

Le marché va contenir Trump

Au cours de son allocution, Laurent Ferreira a dit douter que l’administration Trump puisse aller jusqu’au bout avec sa menace de tarifs de 25 %. « L’économie, ce qui touche le consommateur, les taux d’intérêt, le marché boursier américain sont des garde-fous qui pèseront lourd dans les décisions du gouvernement américain. […] La réputation du président Trump, c’est sa plus grande préoccupation. »

L’économiste en chef, Stéfane Marion, abonde dans le même sens. Les tarifs feraient bondir l’inflation aux États-Unis, ce qui entraînerait une augmentation des taux d’intérêt sur les obligations américaines au moment où Washington affiche un important déficit.

Il note que les taux d’intérêt des obligations aux États-Unis ont commencé à monter, même si la Réserve fédérale (Fed) assouplit sa politique monétaire. Cela fait également en sorte d’augmenter les taux hypothécaires.

« C’est troublant pour Donald Trump et c’est la raison pour laquelle je ne pense pas que le 25 % puisse se faire sans avoir un dommage collatéral important sur les marchés financiers américains », estime l’économiste en chef de la Banque Nationale.

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Analyse des taux hypothécaires : ce que nous anticipons pour 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/analyse-des-taux-hypothecaires-ce-que-nous-anticipons-pour-2025/ Mon, 13 Jan 2025 13:20:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104941 ZONE EXPERTS – Le taux préférentiel ayant déjà baissé de 1,75 %, quelle hypothèque choisir ?

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On observe que l’économie canadienne traverse une période de stagnation depuis le troisième trimestre de 2023. Cette faiblesse devient encore plus évidente lorsqu’on s’attarde au PIB par habitant, qui n’a pas progressé depuis 2018. À titre comparatif, le PIB par habitant des États-Unis a augmenté de 9,2 % au cours de la même période.

Évidemment, cela appartient au passé. Ce qui nous préoccupe désormais, c’est l’avenir. Une fois encore, de nombreux articles prédisent que cette année marquera le renouveau économique du Canada. Malheureusement, nous ne partageons pas cet optimisme. Nous restons convaincus que la forte hausse des taux d’intérêt hypothécaires continuera d’exercer une pression négative sur le comportement des Canadiens, et ce, jusqu’à la fin de 2027. À ce moment, l’effet du renouvellement hypothécaire devrait s’atténuer.

En effet, les Canadiens qui, jusqu’en juin 2022, ont opté pour un taux hypothécaire fixe de 5 ans, profitent encore de taux historiquement bas. Cependant, lorsqu’ils doivent effectuer leur renouvellement, ils se retrouvent confrontés à des taux bien plus élevés, ce qui perturbe profondément leurs habitudes financières et exerce une pression considérable sur leur budget.

Pour illustrer cet impact, rappelons notre exemple habituel d’une hypothèque de 300 000 $ : si le taux augmente de 2 % lors du renouvellement, cela représente une hausse de 500 $ par mois en paiements d’intérêts après impôts. Une telle augmentation est énorme pour le budget d’un ménage. Et il convient de souligner qu’aujourd’hui, les montants consacrés à l’hypothèque dépassent fréquemment les 300 000 $, ce qui aggrave encore davantage la pression financière sur les Canadiens.

Nous avons souligné précédemment à plusieurs occasions que la hausse significative des taux d’intérêt, associée à l’endettement élevé des ménages, aura un impact prolongé sur l’économie canadienne. C’est pour cette raison que nous avions prédit dans notre billet du 4 décembre 2023, Taux hypothécaires : une récession privilégierait le taux variable, et dans notre billet du 15 janvier 2024, Analyse des taux hypothécaires : quelle hypothèque choisir ?,  que les taux d’intérêt allaient  baisser d’au moins 1,50 % en 2024 ! Finalement, la Banque du Canada (BdC) a baissé le taux directeur de 1,75 % en 2024. À titre de comparaison, la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a baissé le taux  d’escompte de 1% en 2024. Cette différence importante a provoqué une baisse du dollar canadien de 7,1 % en 2024.

Pire encore, il est désormais largement anticipé que la Fed ne réduira ses taux que de 0,50 % au maximum en 2025. Dans ce contexte, la BdC subit une pression croissante pour ne pas modifier ses taux lors de la prochaine réunion prévue le 29 janvier, afin d’éviter une nouvelle dégringolade du dollar canadien.

À notre avis cependant, sauf en cas d’une augmentation marquée de l’inflation, la BdC procédera à une baisse de son taux directeur d’au moins 1 % en 2025, dans le but de stimuler l’économie et de soulager les ménages et entreprises face aux conditions actuelles.

D’ailleurs, les six grandes banques canadiennes s’accordent à anticiper une baisse des taux, bien que leurs prévisions varient quant à son ampleur. La Scotia est la plus prudente, prévoyant une baisse de seulement 0,25 %. La BMO anticipe une réduction de 0,75 %, tandis que la CIBC, la BNC et la TD estiment que la baisse sera de 1 %. Enfin, la RBC se distingue en prévoyant une diminution plus marquée, de 1,25 %.

Alors quelle hypothèque choisir ?

Actuellement, le taux variable de 5 ans est pratiquement au même niveau que le taux fixe de 5 ans. Compte tenu de nos prévisions selon lesquelles la BdC continuera à abaisser le taux directeur, même si la réduction finale est inférieure à nos attentes, lorsque l’aversion au risque du détenteur de l’hypothèque le permet, le taux variable apparaît comme le choix le plus avantageux.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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La Banque du Canada devance la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-devance-la-fed/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104654 Les menaces tarifaires assombrissent des perspectives nord-américaines par ailleurs positives.

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Grâce à la surperformance de l’économie américaine et l’amélioration de la croissance au Canada en 2025, les perspectives pour l’année à venir sont généralement positives. La principale incertitude réside cependant dans le risque de perturbations commerciales liées à la menace de tarifs douaniers élevés aux États-Unis, selon les dernières prévisions de Morningstar DBRS.

À l’aube de la nouvelle année, la croissance américaine continue de surprendre à la hausse, en grande partie grâce à la forte consommation des ménages, et Morningstar DBRS estime que ces tendances se maintiendront.

« Nous nous attendons à ce que la dynamique économique se prolonge jusqu’en 2025, principalement parce que les fondamentaux pour les consommateurs semblent solides », affirme Morningstar DBRS dans ses prévisions actualisées pour l’Amérique du Nord.

« Un marché du travail sain l’année prochaine devrait générer une croissance régulière des salaires. Les coûts du service de la dette des ménages restent proches de leurs plus bas niveaux historiques et l’assouplissement de la politique monétaire devrait soutenir l’expansion du crédit », continue l’agence, ajoutant que la vigueur des marchés boursiers a également renforcé les bilans des ménages.

« Les perspectives d’investissement des entreprises sont également positives, car les sociétés augmenteront probablement leurs dépenses d’équipement après l’explosion de la construction d’usines liées à l’industrie manufacturière au cours des trois dernières années », souligne Morningstar DBRS.

L’agence note que le FMI prévoit que le Canada enregistrera une croissance du PIB de 1,3 % cette année, contre 2,8 % pour les États-Unis.

« Toutefois, la croissance canadienne devrait progressivement s’accélérer l’année prochaine », avance l’agence de notation, grâce aux mesures de relance budgétaire, telles que les allègements fiscaux et les chèques de relance du gouvernement, ainsi qu’à l’assouplissement de la politique monétaire.

« La baisse des coûts d’emprunt et l’assouplissement des règles hypothécaires pourraient stimuler l’activité liée au logement. En outre, les consommateurs canadiens sont en position de force pour dépenser, car le taux d’épargne des particuliers est élevé et les bilans des ménages sont solides », commente Morningstar DBRS.

Le FMI prévoit une croissance de 2,4 % pour le Canada en 2025, continue l’agence, ajoutant qu’elle considère cette prévision comme « légèrement optimiste en raison de l’incertitude croissante de la politique commerciale mondiale qui pourrait avoir un effet paralysant sur l’investissement à court terme ».

En effet, la perspective de tarifs douaniers plus élevés est « le plus grand risque pour ce qui est une perspective de croissance généralement positive en 2025 », selon Morningstar DBRS.

La menace d’un droit de douane de 25 % sur toutes les importations américaines en provenance du Canada et du Mexique « constituerait un choc négatif important pour les trois économies, endommageant les chaînes d’approvisionnement transfrontalières, augmentant les prix pour les consommateurs et affaiblissant la rentabilité des entreprises », selon le rapport. « L’impact serait encore plus important si le Canada et le Mexique ripostaient en imposant des droits de douane sur les exportations américaines. »

Compte tenu de l’impact très négatif d’une telle mesure, Morningstar DBRS estime qu’il est peu probable que cela se produise.

« La menace peut possiblement être considérée comme un geste d’ouverture de la part de la future administration américaine dans le cadre de la révision prochaine de l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, qui est prévue pour 2026 », suggère l’agence de notation.

Elle estime ainsi plus probable que les États-Unis augmentent les droits de douane sur les importations en provenance de Chine en 2025 et qu’ils procèdent à des augmentations ciblées des droits de douane sur les importations en provenance d’autres partenaires commerciaux importants, y compris le Canada.

« L’impact macroéconomique d’un tel scénario pour les États-Unis et le Canada serait probablement modeste en 2025, caractérisé par une inflation légèrement plus élevée et une croissance légèrement plus faible qu’autrement. L’impact pourrait s’intensifier en 2026 et 2027 si des droits de douane supplémentaires sont mis en œuvre », affirme l’agence, tout en précisant qu’elle n’a qu’une confiance relativement faible dans ses attentes concernant la politique commerciale des États-Unis.

« Les changements de politique fiscale et d’immigration pourraient finir par être des caractéristiques déterminantes du second mandat du président élu Donald Trump, mais l’impact économique de ces changements de politique ne devrait pas se faire sentir avant 2026 », prédit l’agence.

Dans ce contexte, Morningstar DBRS s’attend à ce que les politiques monétaires du Canada et des États-Unis divergent davantage en 2025.

La Banque du Canada a déjà réduit ses taux plus fortement que la Réserve fédérale américaine, et DBRS s’attend « à ce que le rythme d’assouplissement des deux banques centrales diffère en 2025 en raison des conditions économiques différentes dans les deux pays. »

« Aux États-Unis, la dynamique de croissance solide et l’inflation supérieure à l’objectif impliquent qu’il n’y a pas d’urgence à assouplir la politique monétaire. En revanche, le Canada est confronté à un écart de production négatif et à une dynamique d’inflation bénigne. »

Par conséquent, l’agence de notation s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) réduise ses taux de seulement 75 à 100 points de base par rapport à la fourchette actuelle de 4,5 % à 4,75 % d’ici la fin de 2025, laissant la politique monétaire en territoire restrictif jusqu’en 2026. La Banque du Canada devrait quant à elle passer en territoire neutre au cours du premier semestre 2025.

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Baisse de taux à la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/baisse-de-taux-a-la-fed/ Thu, 19 Dec 2024 12:58:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104723 Elle abaisse son taux directeur d’un quart de point.

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La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) abaisse son taux directeur d’un quart de point mercredi, sa troisième baisse cette année. Elle signale également qu’elle prévoie de réduire les taux plus lentement que prévu l’année prochaine, en grande partie en raison d’une inflation toujours élevée.

Les 19 responsables de la Fed envisagent de réduire leur taux de référence d’un quart de point seulement deux fois en 2025, une baisse par rapport à leur précédente estimation de septembre de quatre réductions de taux. Leurs nouvelles projections trimestrielles suggèrent que les consommateurs pourraient ne pas bénéficier de taux beaucoup plus bas l’année prochaine pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles, les cartes de crédit et d’autres formes d’emprunt.

Les responsables de la Fed soulignent qu’ils ralentissent leurs réductions de taux alors que leur taux de référence se rapproche d’un niveau que les décideurs politiques qualifient de « neutre » — le niveau qui ne devrait ni stimuler ni entraver l’économie. Les projections de mercredi laissent croire que les décideurs estiment qu’ils ne sont pas très loin de ce niveau. Leur taux de référence est de 4,3 % après la décision de mercredi, qui fait suite à une forte réduction d’un demi-point en septembre et d’un quart de point le mois dernier.

Les réductions de taux de la Fed de cette année ont marqué un renversement après plus de deux ans de taux élevés, qui ont largement contribué à maîtriser l’inflation, mais ont également rendu les emprunts douloureusement chers pour les consommateurs américains.

Mais aujourd’hui, la Fed est confrontée à une variété de défis alors qu’elle cherche à réaliser un « atterrissage en douceur » de l’économie, par lequel des taux élevés parviennent à freiner l’inflation sans provoquer de récession. Le principal d’entre eux est que l’inflation reste stable : elle était de 2,8 % en octobre, soit le même taux qu’en mars et toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la banque centrale.

Dans le même temps, l’économie croît rapidement, ce qui suggère que des taux plus élevés n’ont pas beaucoup freiné l’économie. En conséquence, certains économistes — et certains responsables de la Fed — ont fait valoir que les taux d’emprunt ne devraient pas être réduits davantage par crainte d’une surchauffe de l’économie et d’une résurgence de l’inflation. D’un autre côté, le rythme des embauches a considérablement ralenti depuis le début de 2024, ce qui peut être inquiétant, car l’un des mandats de la Fed est d’atteindre un taux d’emploi maximum.

Le taux de chômage, bien qu’encore faible à 4,2 %, a augmenté de près d’un point de pourcentage au cours des deux dernières années. L’inquiétude face à la hausse du chômage a contribué à la décision de la Fed en septembre de réduire de façon plus marquée son taux directeur d’un demi-point.

Incertitude à l’horizon

En plus de cela, le président élu Donald Trump a proposé une série de réductions d’impôts — sur les prestations de sécurité sociale, les pourboires et les heures supplémentaires — ainsi qu’une réduction des réglementations. Collectivement, ces mesures pourraient stimuler la croissance. Dans le même temps, M. Trump a menacé d’imposer divers tarifs douaniers et de chercher à expulser massivement des migrants, ce qui pourrait accélérer l’inflation.

Le président de la Fed, Jerome Powell, et d’autres responsables ont indiqué qu’ils ne seraient pas en mesure d’évaluer l’impact des politiques de M. Trump sur l’économie ou sur leurs propres décisions en matière de taux tant que davantage de détails ne seront pas disponibles et qu’il ne sera pas plus clair dans quelle mesure les propositions du président élu seront effectivement mises en œuvre. D’ici là, le résultat de l’élection présidentielle a surtout accru l’incertitude entourant l’économie.

« Je n’ai jamais été aussi peu convaincu de l’évolution de l’économie au cours des 12 prochains mois depuis des années, a affirmé Subadra Rajappa, responsable de la stratégie des taux américains à la Société Générale. Il s’agira d’un travail en cours au fur et à mesure que les choses évolueront. »

Cette incertitude a été soulignée par les projections économiques trimestrielles publiées par la Fed mercredi. Les responsables politiques s’attendent désormais à ce que l’inflation annuelle augmente légèrement, passant de 2,3 % actuellement à 2,5 % d’ici la fin de 2025. L’inflation est désormais bien inférieure à son pic de 7,2 % en juin 2022. Malgré tout, la perspective d’une inflation légèrement plus élevée rend plus difficile pour la Fed de réduire les coûts d’emprunt, car les taux d’intérêt élevés sont sa principale arme contre l’inflation.

Les responsables s’attendent également à ce que le taux de chômage augmente légèrement d’ici la fin de l’année prochaine, passant de 4,2 % actuellement à un niveau toujours bas de 4,3 %. Cette légère augmentation pourrait ne pas suffire, à elle seule, à justifier de nombreuses autres baisses de taux.

La plupart des autres banques centrales du monde réduisent également leurs taux de référence. La semaine dernière, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur pour la quatrième fois cette année, de 3,25 % à 3 %, alors que l’inflation dans les 20 pays qui utilisent l’euro est tombée à 2,3 % après un pic de 10,6 % fin 2022. La Banque du Canada a également abaissé son taux d’un quart de point la semaine dernière, comme la Banque d’Angleterre le mois précédent.

Beth Hammack, présidente de la Banque fédérale de réserve de Cleveland, s’est opposée à la décision de la Fed de mercredi, préférant maintenir les taux inchangés. Il s’agit de la première dissidence d’un membre du comité de la Fed depuis septembre.

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La Fed abaisse son taux directeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-fed-abaisse-son-taux-directeur/ Fri, 08 Nov 2024 14:11:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104057 D’un quart de point.

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La Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur d’un quart de point, jeudi, en réponse à l’atténuation de la forte inflation qui avait provoqué la colère des Américains et contribué à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle cette semaine.

Cette baisse de taux fait suite à une réduction plus importante d’un demi-point en septembre et reflète l’accent renouvelé de la Fed sur le soutien du marché du travail ainsi que sur la lutte contre l’inflation, qui dépasse désormais à peine l’objectif de 2 % de la banque centrale.

La décision de jeudi réduit le taux de référence de la Fed à environ 4,6 %, contre un sommet de 5,3 % jamais vu en quatre décennies avant la réunion de septembre. La Fed avait maintenu son taux à ce niveau pendant plus d’un an pour lutter contre la pire séquence d’inflation depuis quatre décennies. L’inflation annuelle est depuis tombée d’un sommet de 9,1 % au milieu de 2022 à un creux de trois ans et demi de 2,4 % en septembre.

Interrogé lors d’une conférence de presse sur l’impact que l’élection de Donald Trump pourrait avoir sur la politique de la Fed, le président Jerome Powell a déclaré qu’« à court terme, l’élection n’aura aucun effet sur nos décisions (en matière de taux d’intérêt) ».

Mais l’élection de Donald Trump, au-delà de ses conséquences économiques, a fait surgir le spectre d’une ingérence de la Maison-Blanche dans les décisions de la Fed. Donald Trump a proclamé qu’en tant que président, il devrait avoir son mot à dire sur les décisions de la banque centrale en matière de taux d’intérêt. La Fed a longtemps défendu son rôle d’institution indépendante capable de prendre des décisions difficiles sur les taux d’emprunt, sans interférence politique. Pourtant, lors de son précédent mandat à la Maison-Blanche, Donald Trump a publiquement attaqué Jerome Powell après que la Fed a relevé les taux pour lutter contre l’inflation, et il pourrait le faire à nouveau.

Interrogé lors de la conférence de presse de jeudi pour savoir s’il démissionnerait si Donald Trump le lui demandait, Jerome Powell, qui aura encore un an à faire dans son deuxième mandat de quatre ans à la tête de la Fed lorsque le républicain prendra ses fonctions, a simplement répondu : « Non ». Il a ajouté que, selon lui, Donald Trump ne pouvait ni le licencier ni le rétrograder. « Ce ne serait pas autorisé par la loi », a déclaré Jerome Powell.

Dans un communiqué publié après la fin de sa dernière réunion, la Fed a déclaré que « le taux de chômage a augmenté, mais reste faible » et que, même si l’inflation s’est rapprochée du niveau cible de 2 %, elle « reste quelque peu élevée ».

Après avoir baissé les taux en septembre — leur première mesure de ce type depuis plus de quatre ans — les responsables de la Fed avaient prévu de procéder à de nouvelles baisses d’un quart de point en novembre et décembre, puis à quatre autres l’année prochaine. Mais l’économie étant désormais globalement solide et Wall Street anticipant une croissance plus rapide, des déficits budgétaires plus importants et une inflation plus élevée sous la présidence Trump, de nouvelles baisses de taux sont peut-être devenues moins probables.

Jerome Powell a affirmé que la Fed avait l’intention, au fil du temps, de continuer à réduire son taux directeur vers ce que la banque centrale appelle un taux « neutre » — un niveau qui ne restreint ni ne stimule la croissance. Lui et d’autres responsables ont reconnu qu’ils ne savaient pas exactement où se situe le taux neutre.

« Nous sommes sur la voie d’une position plus neutre, a déclaré le président de la Fed. Cela n’a pas du tout changé. Nous allons simplement devoir voir où en sont les données. »

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Victoire de Trump : le Canada un des gros perdants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/victoire-de-trump-le-canada-un-des-gros-perdants/ Fri, 08 Nov 2024 11:37:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104031 Du point de vue économique, précise cet expert.

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Lors d’élections, il est logique de s’attendre à un gagnant et des perdants. Si Kamala Harris était face à Trump dans cette élection, elle est loin d’être la seule à pâtir du résultat de celle-ci. Le Canada est l’« un des gros perdants d’un point de vue économique », affirme Jules Boudreau, Économiste principal chez Placements Mackenzie.

Alors qu’en 2016, le président Trump avait la Chine dans son viseur, la situation semble avoir changé. Jules Boudreau craint désormais que le président élu se tourne davantage contre ses alliés. « Je pense que l’économie canadienne va plus souffrir cette fois-ci que lors de son premier mandat », résume l’expert.

Cette dynamique est d’autant plus préoccupante que Trump, bénéficiant d’une majorité dans toutes les branches du gouvernement, pourrait mettre en œuvre ses priorités sans opposition. Il n’est pas certain qu’il mette en œuvre toutes les promesses faites durant ses rallies, mais on peut s’attendre à ce qu’il concrétise les propositions présentes sur sa plateforme électorale depuis longtemps, tels que les tarifs, les réductions d’impôts et l’augmentation du déficit.

Impact sur les marchés

Depuis l’annonce des résultats électoraux, les marchés boursiers ont connu une agitation inhabituelle. « Cela fait longtemps qu’on n’avait pas observé une journée aussi mouvementée sur les marchés, avec des variations aussi fortes dans différentes classes d’actifs », observe Jules Boudreau.

Aux États-Unis, les marchés ont fortement progressé, alors qu’à l’inverse, les marchés mondiaux, particulièrement les marchés émergents, ont généralement reculé. Bien que cette réaction ait été anticipée, elle s’est révélée plus marquée que ce que prévoyaient les experts.

Jules Boudreau dit notamment avoir été surpris par la hausse significative (environ 5 %) des petites capitalisations américaines. Ces actions sont particulièrement sensibles habituellement à la croissance économique et à la réglementation.

Autre surprise : les cryptomonnaies. À l’annonce de la victoire de Trump, le bitcoin a connu une forte hausse.

Du côté des tendances attendues, le dollar américain a enregistré un bond par rapport au dollar canadien. « Selon moi, le mouvement du dollar canadien observé aujourd’hui n’est qu’un début, prévient Jules Boudreau. Ce mouvement n’est pas suffisant pour refléter l’impact complet des politiques de Trump. »

Si le dollar canadien est appelé à souffrir sous cette nouvelle présidence, la confiance des investisseurs pourrait également être mise à mal, selon l’expert. « Je pense que la confiance des investisseurs au Canada va être frappée plus solidement qu’ailleurs sur la planète », confie-t-il.

Pour l’avenir, Jules Boudreau anticipe une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui devrait entraîner des pertes sur les obligations aux États-Unis. Il prévoit également que les tarifs douaniers induiront une inflation, et que les dépenses publiques et les déficits élevés annoncés par Trump entraîneront des taux d’intérêt plus élevés en moyenne.

« Globalement, si on regarde les classes actives à travers le monde, la situation est favorable pour les cryptomonnaies et le marché américain. Pour le reste, ça s’annonce beaucoup plus difficile », résume Jules Boudreau.

Le secteur financier aux États-Unis a très bien réagi à cette élection, notamment en raison des promesses de déréglementation et de la baisse de l’impôt des sociétés.

Fait surprenant : les compagnies de pétrole et de gaz ont connu une forte performance. Bien que Trump ait promis de réduire la réglementation et de favoriser l’industrie pétrolière, certains analystes s’attendaient à une baisse des prix du pétrole en raison de l’augmentation de l’offre. Cependant, à ce jour, les prix du pétrole sont en légère hausse sur les marchés.

Un lourd tribut pour le Canada

Les promesses de Trump risquent de coûter cher à l’économie canadienne, notamment en raison de ses projets de tarifs généraux de 10 % sur toutes les importations. Jules Boudreau anticipe aussi une renégociation de l’accord de libre-échange, qui pourrait être bien plus sévère qu’en 2016. Deux mesures qui affecteront particulièrement les secteurs manufacturiers.

Si ces tarifs sont effectivement imposés, Boudreau prévoit un effet compensatoire, comme une dépréciation du dollar canadien. « Cela pourrait contrebalancer, mais l’impact global serait négatif », précise-t-il.

L’autre facteur préoccupant est la baisse de l’impôt corporatif. Après l’abaissement à 21 % en 2017, Trump pourrait maintenir, voire augmenter cette réduction. « C’est un gros problème pour la compétitivité des entreprises canadiennes », souligne l’expert qui n’écarte pas non plus des délocalisations de sociétés, notamment à cause des nouveaux tarifs américains.

Une autre inquiétude de l’expert c’est le manque de latitude du Canada à la table de négociation. « Au Canada, on a une réalité politique qui fait en sorte que tous les secteurs agricoles sont protégés à 100 %. Donc, on a de la difficulté à négocier sur d’autres secteurs parce que dès qu’on arrive à la table de négociation, tout ce qui est agricole on n’y touche pas. On utilise déjà notre seule balle de négociation et il ne nous reste plus rien dans la cartouche », commente Jules Boudreau.

Ce dernier ne s’inquiète toutefois pas des tarifs douaniers sur l’énergie, comme l’électricité. Selon lui, elle pourrait tout simplement être exemptée de taxe, car toutes les infrastructures sont déjà en place.

« En économie, on dit que la demande est plus inélastique. Donc, même s’il y a un tarif, on va continuer à en exporter, alors que le manufacturier est beaucoup plus variable. »

Taux d’intérêt : un écart à prévoir

Jules Boudreau estime que l’élection de Donald Trump entraînera une nouvelle baisse des taux d’intérêt au Canada, « principalement à cause du risque tarifaire ».

« Si on voyait une imposition de tarif de 10 % généralisée, ça voudrait dire un ralentissement économique important au Canada à laquelle la Banque du Canada devrait répondre avec plus de baisses de taux d’intérêt », explique-t-il.

Il s’attend à ce que ces derniers descendent jusqu’à 2 %, alors que la Réserve fédérale américaine garderait les siens à 3,5 %. « Un écart aussi élevé serait négatif pour le dollar canadien », commente-t-il, mais la Banque du Canada n’aura pas d’autre choix.

« Historiquement, l’écart entre les taux d’intérêt canadiens et américains est limité, car les deux économies ont des performances similaires. Mais en 2024, l’économie canadienne est bien plus faible que l’Américaine », note-t-il.

Prévisions et perspectives

Bien que l’effet de l’élection sur les marchés soit déjà largement intégré, Jules Boudreau estime que certains secteurs pourraient mieux performer que d’autres.

Il est certain que le dollar américain bénéficiera de l’élection de Trump. En revanche, le prix du pétrole reste incertain. « Ça se peut qu’en ce moment les marchés aient choisi de mettre un peu plus de poids sur la croissance économique que sur les politiques d’augmentation de production du pétrole et que ça se renverse dans les prochains mois », souligne-t-il.

Pour le dollar canadien, les experts de Placements Mackenzie prévoient une valeur de 1,43 $ dans les mois à venir. « On n’en est pas si loin, car on a déjà vu une grosse dépréciation dans les derniers mois quand les probabilités de victoire de Trump ont augmenté », affirme-t-il.

Comme les taux d’intérêt pourraient encore baisser, les obligations pourraient surperformer.

Autre opportunité selon lui : les marchés chinois. Ces derniers sont sous-évalués en raison de la politique agressive de Trump durant son premier mandat. Toutefois, la rhétorique du nouveau président envers le gouvernement chinois s’est « ramollie », constate Jules Boudreau.

« Je pense que cette fois-ci, en matière d’échange commercial, il va être beaucoup plus agressif envers ses alliés comme l’Europe et le Canada, et moins agressif envers la Chine. Il va probablement lui laisser un peu plus d’espace. »

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