Richardson GMP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 08 Mar 2024 12:02:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Richardson GMP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Richardson GMP ajoute des primes de rétention pour les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/richardson-gmp-ajoute-des-primes-de-retention-pour-les-conseillers/ Fri, 08 Mar 2024 12:02:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99451 Celles-ci s'élèveront à 15,2 M$.

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Richardson GMP versera 15,2 millions de dollars (M$) en primes de rétention aux conseillers qui faisaient partie de l’entreprise en 2020 et qui y resteront au moins jusqu’en novembre 2026, a annoncé vendredi la société mère Groupe Capital RF.

Le paiement représente la deuxième tranche des primes de reconnaissance que la maison de courtage accorde aux conseillers de longue date dans le cadre d’un accord conclu lors de la réorganisation de l’entreprise en 2020.

Les conseillers qui contrôlaient environ 91% des actifs de Richardson GMP en octobre 2020 étaient toujours dans l’entreprise, rapportait Kish Kapoor, président et chef de la direction de Groupe Capital RF, lors d’une conférence téléphonique annonçant les résultats du quatrième trimestre de l’entreprise.

« Pour moi, cela montre un niveau de confiance très élevé dans toutes les choses dans lesquelles nous avons investi en leur nom », affirmait Kish Kapoor.

Tim Wilson, directeur financier de Capital RF, a déclaré que les 15,2 M$ seraient amortis à raison d’environ 5 M$ par an entre 2024 et 2026.

Les conseillers de Richardson GMP qui ont rejoint la société depuis la réorganisation ont reçu leurs propres remises lorsqu’ils ont rejoint la société, a assuré Kish Kapoor.

Richardson GMP a déclaré des actifs sous administration (AUA) de 35,2 G$ à la fin du quatrième trimestre, en hausse par rapport à 34,7 G$ à la fin du trimestre précédent et à 34,9 G$ à la fin du même trimestre de l’année dernière.

« L’AUA a augmenté car le recrutement, les nouveaux actifs nets et la force des marchés au quatrième trimestre ont compensé le départ d’équipes de conseillers, qui géraient au total 2,5 G$ en AUA », a déclaré le cabinet dans son communiqué de presse.

La société a ajouté trois équipes de conseillers qui ont géré 800 M$ en novembre.

Richardson GMP comptait 157 équipes de conseillers à la fin de 2023, contre 159 à la fin du trimestre précédent et 163 à la fin du même trimestre de l’année dernière.

L’entreprise a pour objectif d’atteindre 100 G$ en AUA au cours des prochaines années.

Avant l’annonce des résultats, Victor Adesanya, vice-président de Morningstar DBRS à Toronto, a fait remarquer que les actifs sous gestion de Richardson GMP « n’ont pas changé de manière significative d’une année sur l’autre. Pour atteindre cet objectif ambitieux, ils ont besoin d’une activité de fusion et d’acquisition ou d’une acquisition agressive d’équipes de conseillers ».

Lors de la conférence téléphonique, Tim Wilson a déclaré qu’« en 2024, l’AUA continuera d’être alimentée par la croissance des actifs des clients et devrait être fortement corrélée aux rendements des marchés boursiers et à l’activité de recrutement. Et nous sommes convaincus que nous verrons une augmentation de l’activité de recrutement cette année ».

Dave Kelly, qui a rejoint Richardson GMP en tant que Directeur des opérations (Chief Operating Officer) en janvier, a assuré lors de l’appel que les investissements de l’entreprise dans la technologie ont créé une base « qui favorise vraiment la croissance » à mesure que l’entreprise ajoute de nouveaux conseillers.

Kish Kapoor a rapporté avoir « consacré beaucoup de temps et d’énergie » à l’identification d’éventuelles cibles d’acquisition.

« Je pense que nous devrons chercher encore beaucoup avant de trouver l’acquisition qui nous conviendra le mieux, a-t-il déclaré. Nous n’en sommes qu’au début de notre parcours. »

Capital RF a rapporté des revenus de 86,8 M$ pour le quatrième trimestre 2023, en baisse par rapport à 88,5 M$ au quatrième trimestre 2022, et 351,1 M$ pour l’année, en baisse par rapport à 354 M$ en 2022.

Les dépenses se sont élevées à 36,4 M$ pour le trimestre, en hausse par rapport à 34,9 M$ pour le même trimestre de l’année dernière, et à 150,9 M$ pour 2023, en hausse par rapport à 151,0 M$ en 2022.

Capital RF a annoncé un dividende en espèces de 23,3313 cents par action privilégiée de série B, payable le 29 mars aux actionnaires privilégiés inscrits le 15 mars.

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Prêt pour amorcer une vague de croissance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-a-laffiche/pret-pour-amorcer-une-vague-de-croissance/ Mon, 01 Nov 2021 00:08:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83157 Son entreprise mise sur une nouvelle image pour croître.

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Après des années d’incertitude quant à son avenir, Patrimoine Richardson a débuté un nouveau chapitre de son histoire en 2020. Devenue publique, elle se présente comme la plus importante société indépendante détenue par ses employés au sein du secteur canadien de la gestion de patrimoine.

« Cette transaction a été une bonne nouvelle et a enlevé l’épée de Damoclès qui se trouvait au-dessus de nos têtes, cette possibilité d’être rachetés qui nous empêchait toujours un peu d’aller de l’avant », explique Martin Boulianne, directeur de succursale, conseiller en placement (CP), et responsable des deux bureaux de Patrimoine Richardson au Québec, ainsi que de celui d’Ottawa.

La société a été au coeur de nombreuses rumeurs concernant ses présumés acquéreurs potentiels. Le Groupe Banque TD a même fait une offre préliminaire évaluée à 600M$, en 2016, qui n’a jamais abouti.

En 2019, GMP Capital, qui possède alors le tiers des parts de Richardson GMP, se départit de ses activités de marché de capitaux auprès de Stifel dans le but de se concentrer sur la gestion de patrimoine. GMP Capital propose au Groupe Financier Richardson, de Winnipeg, d’acquérir le bloc d’actions qu’il détient.

Richardson GMP est alors la pro priété de GMP Capital, du Groupe Financier Richardson et des CP de Richardson GMP, à raison d’un tiers des parts pour chacun.

Les négociations, bien que ralenties par la pandémie, se concluent en août 2020. GMP Capital est ensuite rebaptisée Capital RF et regroupe l’ensemble des activités de Richardson GMP. En octobre 2021, Capital RF possède 43,7% des parts, les conseillers 30,8%, et le public 25,5%.

Richardson GMP adopte le nom de Patrimoine Richardson en novembre 2020. Ce changement de dénomination repose sur la volonté de mettre l’accent «sur le nom Richardson et sa riche tradition dans le secteur des services financiers au Canada depuis 90 ans, par l’intermédiaire de Richardson Greenshields et plus tard, de Partenaires Financiers Richardson», explique Martin Boulianne.

Richardson GMP est issue de la fusion de GMP Gestion Privée et de Partenaires Financiers Richardson, en 2009.

Plusieurs conseillers et investisseurs s’ennuient de l’époque où des sociétés comme Burns Fry; Nesbitt, Thomson; Lévesque Beaubien Geoffrion; et McNeil, Mantha fleurissaient, et que leur nom résonnait dans l’industrie, affirme Martin Boulianne: « Pour nous, la puissance du nom Richardson est donc symbolique ».

Patrimoine Richardson veut être perçue comme « la destination de choix pour les investisseurs à la recherche d’un fournisseur de solutions de gestion de patrimoine intégrées, autre qu’une banque », ajoute-t-il.

Cette différenciation importe. Car, selon Martin Boulianne, pour bon nombre d’institutions financières, « la gestion de patrimoine n’est pas la priorité, car il peut s’avérer plus payant pour eux d’offrir d’autres services ». Il ajoute que ces institutions préfèrent parfois payer un représentant à salaire pour vendre des fonds communs de placement plutôt que de rémunérer un CP sous forme de commissions.

Cette tendance devrait mettre de la pression sur les CP liés à des courtiers détenus par des banques qui ne réalisent pas une grosse production. «Ils vont être poussés vers la retraite ou une association avec une autre équipe», ce qui constitue une occasion de recrutement pour les indépendants, selon Martin Boulianne.

Cette tendance serait d’ailleurs exacerbée par les nouvelles règles de connaissance du produit qui pousse certaines banques à rationaliser leur gamme de produits. Patrimoine Richardson n’a aucun problème avec ces exigences, d’après Martin Boulianne.

« Ça ne change rien pour nos conseillers, qui peuvent offrir ce qu’ils veulent. Nous avons aussi une équipe qui les aide à aller chercher des produits un peu plus sophistiqués, comme du private equity, car ça fait partie de notre ADN de pouvoir offrir de tels produits », dit-il.

Patrimoine Richardson, dont l’actif sous gestion (ASG) s’élevait à 34G$ au 30 juin 2021, sert principalement des familles et des entrepreneurs fortunés.

Ambitieuse, la société affiche ouvertement son objectif de «tripler [son] ASG et de le porter à 100 G$». C’est ce qu’a indiqué Kish Kapoor, président et chef de la direction de Groupe Capital RF (RF Capital), en marge du dévoilement d’une entente entre Patrimoine Richardson et Services de compensation Fidelity Canada (SCFC), en août 2021.

En vertu de cette entente, SCFC offre des services de garde, de compensation et de règlement des opérations à Patrimoine Richardson. « C’est ni plus ni moins que notre back-office », illustre Martin Boulianne. Cela permet aussi aux CP d’utiliser la plateforme uniFide de SCFC, qui donne accès à une gamme d’outils personnalisables destinés à améliorer l’expérience du conseiller et du client.

Les services de courtier chargé de comptes chez Patrimoine Richardson, qui incluent les services d’exécution des opérations, de compensation, de règlement et de garde, étaient auparavant soutenus à l’interne par une société soeur. Martin Boulianne se réjouit de ce partenariat, «qui ajoute une certaine forme de stabilité dans l’esprit des gens et nous permet d’avancer, alors que notre intention est maintenant de croître rapidement au Québec et dans le reste du Canada».

Ces dernières années, le courtier n’a pas échappé à l’attrition observée dans l’industrie, notamment causée par le recrutement de CP par des concurrents et les départs à la retraite. Au Québec, les activités de Patrimoine Richardson ont crû à un rythme plus lent que celui de ses concurrents. Au 30 septembre 2018,28 CP géraient un actif de 3,53 G$ par rapport à 26 CP qui en géraient un de 3,95 G$ à la même date de 2021. L’actif géré a ainsi connu un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 3,9 % durant cette période. Par comparaison, l’actif recueilli au Québec par les sociétés de courtage en placement de détail en valeurs mobilières a progressé à un TCAC de 10,9 %, du 3e trimestre de 2018 au 2e trimestre en 2021, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec.

Or, les revenus découlant des activités d’assurance au Québec de Patrimoine Richardson ont connu une progression notable. Ils sont passés de 380000$ pour les 12 mois se terminant au 30 septembre 2018 à 647000$ pour la même période prenant fin au 30 septembre 2021, soit un TCAC de 19,4 %. Les revenus d’assurance représentaient ainsi 2 % de l’ensemble des revenus générés par les CP pour les 12 mois se terminant à la fin de septembre 2021, ce qui constitue le pourcentage moyen dans l’industrie.

Expérience porteuse 

Martin Boulianne est natif de la région des Escoumins, sur la Haute-Côte-Nord. Quelques semaines avant ses 17 ans, il quitte son village d’environ 3 000 habitants pour aller étudier à Chicoutimi. Après ses études collégiales, il obtient son baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Chicoutimi (1993).

Au fil du temps, Martin Boulianne se découvre un intérêt pour la finance. « J’aimais la comptabilité, mais je trouvais la finance plus intéressante. Je me suis ouvert très tôt un premier compte de courtage, puis j’ai aussi lancé un club de placements avec des amis et ma famille », explique-t-il.

Durant l’été 1994, il décide même de faire son cours sur le commerce des valeurs mobilières. Martin Boulianne obtient son titre de comptable agréé en 1995, mais son intérêt pour les valeurs mobilières ne cesse de croître. Cela le mène à la Bourse de Montréal en 1996. Il est embauché à titre de vérificateur/examinateur.

À cette époque, la Bourse de Montréal était un organisme d’autoréglementation à part entière, qui était responsable d’environ 25 courtiers en valeurs mobilières de plein exercice, explique Martin Boulianne.

Il s’agit d’un moment clé de sa carrière: « La Bourse m’a beaucoup aidé à comprendre comment fonctionne l’industrie du courtage, de l’intérieur. »

C’est là qu’il rencontre Jean Gosselin, qui était inspecteur en chef de la Bourse. En 2000, celui-ci est passé chez Canaccord Financial [devenue Canaccord Genuity Gestion de patrimoine depuis] et l’invite à joindre la firme. Martin Boulianne, qui avait quitté la Bourse pour un poste de directeur, dérivés, chez Fimat, une filiale de la Société générale, accepte l’invitation.

« Je suis entré comme directeur du crédit et de la conformité, en septembre 2000. Mon timing était parfait, car ce fut l’éclatement de la bulle technologique, alors disons que ça brassait pas mal », lance-t-il en riant.

Bien qu’il soit demeuré seulement trois ans chez Canaccord, Martin Boulianne en parle comme d’une période significative. Il y fait l’apprentissage du Programme d’immigration des investisseurs, qu’il supervisera par la suite chez ScotiaMcLeod. Aujourd’hui encore, les nouveaux Canadiens représentent 20% de sa clientèle.

En 2016, après plus de 13 ans chez ScotiaMcLeod, Martin Boulianne rejoint Patrimoine Richardson. « Je cherchais quelqu’un pour prendre la direction de la succursale de Montréal et de celle que nous voulions ouvrir à Pointe-Claire », explique Jean-Pierre Janson, qui était alors président de la division montréalaise de la société.

Les deux hommes se sont connus à l’époque où Jean-Pierre Janson était dirigeant chez CIBC Wood Gundy. « ScotiaMcLeod voulait alors se départir de certaines succursales au Québec et je les ai contactés afin d’en acquérir quelques-unes. Martin était alors mandaté par ScotiaMcLeod pour travailler avec nous sur ce dossier. »

Jean-Pierre Janson vante ses qualités humaines: « Il est terre-à-terre, il aime aider les autres, et il a une attitude parfaite pour bâtir et travailler en équipe ».

Comme dans le reste de l’industrie, le confinement de la population en raison de la COVID-19 a généré son lot de défis. « Toutes les équipes ont eu accès rapidement aux outils. On a fourni des portables à ceux qui n’en avaient pas. Encore aujourd’hui, la flexibilité est là », relate Martin Boulianne.

Selon lui, l’accueil virtuel de clients ionboarding) s’est bien passé « car on a pu faire des vérifications diligentes virtuellement. On avait déjà un peu d’avance pour la signature électronique et ça se passait déjà très bien ». Évidemment, la pandémie a retardé les activités du courtier, mais celui-ci s’y est adapté au fil du temps.

Bases solides 

Aujourd’hui, Patrimoine Richardson compte environ 90 employés au Québec, « et on a un véritable engagement envers les conseillers d’ici », signale Martin Boulianne. Il évoque la présence d’une équipe « sur place », pour le soutien au conseiller, ce qui comprend des fonctions de conformité, de marketing, « et même une traductrice ».

Le conseil de Capital RF, composé de 10 membres, en compte également 3 originaires du Québec. Il s’agit de Nathalie Bernier, qui a été première vice-présidente, planification stratégique et d’affaires, et chef de la direction financière de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (Investissements PSP), de Marc Dalpé, CP et gestionnaire de portefeuille, ainsi que de Vincent Duhamel, qui a notamment été président et chef de l’exploitation mondiale, chez Fiera Capital.

Patrimoine Richardson entend croître à la fois de manière organique, par le recrutement de conseillers de l’externe, et par des acquisitions ou des investissements stratégiques, « si les occasions se présentent ».

Il évoque l’accès à un crédit de 200 M$ qui pourra être mis à profit pour « recruter des conseillers de l’externe, mais aussi pour faire des transitions de books d’affaires ». Plusieurs vérifications diligentes se déroulent d’ailleurs présentement, affirme Martin Boulianne.

Il signale aussi l’ajout de nouvelles plateformes technologiques au cours des derniers mois, notamment en matière de planification financière. « Nous voulons outiller nos conseillers, car ça aide la croissance organique. Ces plateformes s’ajoutent à celles qui demeurent, par exemple NaviPlan ».

L’une de celles-ci, Envestnet, permettra notamment aux gestionnaires de portefeuille internes d’intégrer des comptes discrétionnaires tiers dans des portefeuilles mondiaux diversifiés, sans le fardeau administratif généralement associé à de telles intégrations.

« On se doit de bien traiter ses conseillers. On bâtit pour le long terme », résume Martin Boulianne.

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Trois leçons de 2020 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/trois-lecons-de-2020/ Wed, 13 Jan 2021 13:06:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77233 Ces dernières pourraient vous aider dans vos décisions d’investissement.

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C’est un euphémisme de dire que 2020 a été une année particulière. Pour les investisseurs, il y a toutefois des éléments à retenir des neuf premiers mois de la pandémie qui devraient guider leurs prochaines décisions de placement, estime Patrimoine Richardson dans son récent bulletin L’état du marché.

En plus des menaces sur la santé pour la population et près de deux millions de morts à l’échelle de la planète, la crise sanitaire a eu de graves conséquences sur de nombreux secteurs de l’économie mondiale.

Même si « l’économie s’est rétablie et s’est adaptée grâce aux nombreuses mesures de relance monétaires et budgétaires », les chômeurs se comptent encore par millions alors que plusieurs industries peinent à remonter la peine.

Des surprises

Il y a toutefois eu des surprises du côté des marchés financiers qui « ont profité de rendements exceptionnels après le marché baissier le plus rapide de l’histoire », relatent les experts de Patrimoine Richardson, connu jusqu’à récemment sous le nom de Richardson GMP.

Le S&P 500 a terminé l’année en hausse de18,4 %. Quant aux premiers appels publics à l’épargne, ils « ont connu l’une de leurs meilleures années ». Les obligations ont également fait « très bonne figure ». Si les marchés internationaux ont été moins solides, ils ont néanmoins enregistré une performance impressionnante compte tenu de la situation.

Que retenir de 2020 ?

Il serait « imprudent » d’adopter de nouvelles stratégies de placement inspirées par les événements exceptionnels de 2020, il y a toutefois des considérations importantes à retenir, selon Patrimoine Richardson.

1) Les divergences entre le marché et l’économie

Au cours de l’année, les marchés financiers et l’économie ont souvent emprunté des trajectoires opposées. Ce clivage s’explique par le fait que les premiers sont prospectifs alors que les données économiques sont une représentation du présent. En se projetant au-delà de la pandémie et de la récession qui s’en est suivie, il se pourrait que les marches affichent un optimisme trop grand. Seul le temps le dira, la prudence est donc de mise.

2) La dépendance aux liquidités

Les mesures monétaires adoptées par les banques centrales, si elles ont l’effet escompté sur l’économie, ont aussi « probablement accru » la déjà forte dépendance aux liquidités des marchés, de l’immobilier et d’autres actifs. « Si des doutes subsistaient encore, ils sont maintenant dissipés – ne défiez pas la Fed (la Réserve fédérale des États-Unis) », conseille Patrimoine Richardson.

3) Les émotions, le pire ennemi de l’investisseur

La plupart des marchés et des catégories d’actifs ont relativement bien fait en 2020. Ceux qui ont réagi avec précipitation lors du délestage des mois de février et mars s’en mordent aujourd’hui les doigts. « La leçon à tirer : ne pas laisser ses émotions dicter ses décisions en matière de répartition de l’actif. »

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Patrimoine Richardson : nouveau nom, nouvelle mission https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/patrimoine-richardson-nouveau-nom-nouvelle-mission/ Tue, 15 Dec 2020 13:02:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76915 La séparation de GMP Capital était un mal nécessaire, selon le directeur de succursale de Patrimoine Richardson.

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Finalisée en août dernier pour un montant de 420 millions de dollars, la transaction permettant à GMP Capital d’acquérir le reste de Richardson GMP n’a pas été de tout repos. Annoncée d’abord en février, la transaction a été révisée en août.

Avec la pandémie, il a fallu renégocier certains termes notamment pour refléter l’environnement économique, explique Marc Dalpé, membre du conseil d’administration de RF Capital Inc., société-mère de Patrimoine Richardson Limitée.

Pourtant en septembre, certains actionnaires comptaient encore voter contre. La transaction a fini par être approuvée à la majorité en octobre.

Marc Dalpé juge les réticences, de la part de certains actionnaires, tout à fait justifiées. « Dans la mesure où la mission de l’entreprise changeait, ça ne leur tentait pas nécessairement de garder leurs billes dans cette entreprise. Donc ils ont demandé qu’une partie des liquidités générées servent à racheter au moins en partie leur actionnariat », explique-t-il.

Une offre a été faite leur permettant de vendre leurs parts. « Ça a contribué à nettoyer pas juste l’organisation, la mission, la culture, mais aussi un peu l’actionnariat », relativise-t-il.

D’après lui, ces oppositions montrent bien le problème principal que visait à résoudre la transaction : l’opposition de vision des deux entreprises qui formaient Richardson GMP.

Deux visions distinctes

La firme Richardson GMP est née il y a une dizaine d’années de la combinaison de Partenaire financier Richardson et GMP capital. Ces firmes ont décidé de s’unir pour devenir un joueur plus important au niveau national.

« C’était deux boîtes qui étaient vraiment trop petites pour être rentables, donc ils ont décidé de consolider », explique Marc Dalpé.

Toutefois, « consolider au niveau légal ne consolide pas la vision et la culture », ajoute le conseiller en placement.

Alors que GMP Capital considérait ses conseillers en placement comme un réseau de distribution pour distribuer les produits financiers qu’elle fabriquait, Partenaire financier Richardson voulait naviguer davantage dans la gestion de patrimoine en général.

« C’était deux mentalités différentes concernant le rôle des conseillers en placement », souligne Martin Boulianne, CPA, CA, FCSI, Directeur de succursale, Patrimoine Richardson.

Après plusieurs années, les deux entreprises ont fini par réaliser que les intentions des deux actionnaires principaux n’étaient pas enlignées et qu’il fallait donc agir. L’entreprise GMP Capital, qui était l’entreprise cotée en Bourse, a donc vendu ses activités de financement d’entreprise à une firme américaine et s’est retrouvé avec un actif et des parts dans l’entreprise Richardson GMP. Elle a ensuite consolidé sa position en achetant les parts restantes de Richardson GMP.

« C’est RF Capital Group, qui est la compagnie publique qui détient le courtier en valeurs mobilières de plein exercice qui est membre de l’OCRCVM », résume Martin Boulianne.

De nombreux avantages

La transaction offre de nombreux avantages à la nouvelle firme qui en a découlé, estime Martin Boulianne. En devenant un placement coté en Bourse, la firme gagne tous les avantages d’une société en Bourse, soit :

  • De l’accès à du capital
  • Plus de suivi
  • Plus de notoriété

Pour Martin Boulianne, cette transaction est surtout une bonne nouvelle, car elle va permettre à la firme d’avancer. « On était vraiment sur le neutre dans notre croissance, là notre intention est de croître rapidement au Québec et dans le reste du Canada », se réjouit-il.

« Ça donne accès à du capital et à des ressources qu’on n’avait pas avant. Ça met une clarté dans la vision, dans les actions à prendre pour livrer le potentiel que cette entreprise se donne depuis plusieurs années » ajoute Marc Dalpé.

Avec cette transaction, Patrimoine Richardson devient la principale entreprise indépendante de gestion de fortune au Canada. « Les deux autres qui sont de taille, qui avoisinent la nôtre, appartiennent à des intérêts étrangers, donc de contrôle canadien, on est la plus grosse », affirme Marc Dalpé, qui évalue les actifs sous gestion de la firme à environ 30 milliards de dollars.

Toutefois, malgré sa taille, la firme reste un « très petit joueur » dans l’univers de la gestion de patrimoine et ses trillions d’actifs. « Notre potentiel de croissance est donc important », conclut le conseiller en placement.

Une « belle place » pour les conseillers

Martin Boulianne et Marc Dalpé se réjouissent de la transaction surtout parce qu’ils estiment qu’elle va attirer davantage de conseillers chez Patrimoine Richardson.

Martin Boulianne note entre autres que la transaction enlève l’épée de Damoclès qui pesait sur la firme, soit la possibilité d’être rachetée par quelqu’un de l’extérieur. « Avant il y avait toujours ce risque-là. Ça sapait nos efforts pour attirer d’autres conseillers chez nous. Maintenant, avec 75 % de l’actionnariat que nous contrôlons, on met tout ça derrière nous », explique-t-il.

Un autre argument susceptible d’attirer les conseillers selon eux, c’est la liberté qu’ils leur offrent. « Le mot clé c’est : flexibilité, souligne Martin Boulianne. Nos conseillers ne sont pas attachés à des produits maison. Dans les banques, même s’il n’y a pas d’obligation d’affaires, il y a toujours une pression de ce côté-là. »

« Il y a beaucoup de flexibilité au niveau des frais facturés aux clients, de la composition et de la gestion de portefeuille », ajoute-t-il.

Même du point de vue marketing, Patrimoine Richardson fait en sorte que le branding du conseiller soit très personnalisé. Évidemment, les couleurs de la firme seront là, mais en arrière-plan pour mettre de l’avant le conseiller.

« On ne veut pas que ce soit la firme qui aille chercher les clients, on veut que ce soit les conseillers qui connectent avec les clients. Nous on veut leur donner les meilleurs outils pour y parvenir », précise-t-il.

Cette façon de faire devrait assurer une pérennité en matière de relations à long terme avec les conseillers. La plupart ne veulent pas prendre leur retraite, raconte-t-il. Il estime d’ailleurs que c’est grâce à leur culture qu’ils vont pouvoir croître, car cela va attirer davantage de conseillers.

Marc Dalpé estime qu’en encourageant l’entrepreneuriat, Patrimoine Richardson devrait attirer beaucoup de professionnels au Québec. « Selon mon expérience qui m’a amené à patauger dans différentes firmes et à parler à du monde dans tout le pays, cette fibre entrepreneuriale, si elle est répandue à travers le Canada, elle l’est particulièrement au Québec. La mission de l’entreprise et la culture qu’on essaie d’établir vont à mon avis être encore plus attrayantes pour les conseillers entrepreneurs, dont une proportion importante se trouve au Québec. »

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Titres à revenu fixe : recourir aux stratégies alternatives pour en augmenter les rendements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/titres-a-revenu-fixe-recourir-aux-strategies-alternatives-pour-en-augmenter-les-rendements/ Wed, 25 Nov 2020 13:10:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76421 Différentes options existent, ce qui exige une diligence raisonnable de la part des conseillers. 

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Les conseillers qui cherchent à maintenir les rendements du côté des revenus fixes des portefeuilles de leurs clients envisagent parfois des solutions alternatives liquides, mais il est crucial de comprendre les stratégies de ces nouveaux produits.

Les alternatives liquides – qui utilisent des placements de fonds spéculatifs incluant des stratégies à long et court terme, le marché neutre et les produits dérivés – sont devenues disponibles pour les investisseurs particuliers au Canada en janvier 2019.

Et pour les conseillers soucieux de générer des rendements suffisants sur les titres à revenu fixe, les alternatives liquides (qui sont proposées sous forme de fonds communs de placement et de fonds négociés en Bourse (FNB)) sont une solution potentielle, selon des intervenants de la conférence annuelle Inside ETFs Canada qui se tenait les 9 et 10 novembre dernier.

Avec des taux d’intérêt proches de zéro, les obligations traditionnelles ne fournissent que peu de lest pendant les turbulences du marché tout en n’offrant pratiquement aucun rendement.

« Nous devons faire face à ce dilemme », soulignait Francis Sabourin, gestionnaire de portefeuille et directeur de la gestion de patrimoine chez Richardson GMP, de Montréal.

Les chances qu’un portefeuille traditionnel 60-40 atteigne les objectifs de rendement des clients sont « extrêmement faibles », a renchéri Marc-André Gaudreau, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal chez Gestion d’actifs 1832, de Montréal.

Les conseillers peuvent augmenter la pondération des actions dans les portefeuilles, a évoqué Francis Sabourin, ou « jouer dans le domaine des rendements élevés ou dans celui des entreprises et sortir de la zone de confort de certains clients en termes de revenus fixes ».

Francis Sabourin et Marc-André Gaudreau sont tous deux favorables à l’utilisation de stratégies alternatives du côté des titres à revenu fixe d’un portefeuille – en particulier les produits de crédit à long et court terme qui offrent des rendements non corrélés, sans sacrifier le rendement global d’un portefeuille.

Après presque deux ans de présence sur le marché, il existe maintenant 106 fonds alternatifs liquides au Canada, provenant de 38 émetteurs, avec 10,6 milliards de dollars d’actifs sous gestion, rapportait la modératrice Shana Sissel, directrice des investissements du Spotlight Asset Group, basé à Chicago.

Les stratégies employées par ces fonds peuvent toutefois être radicalement différentes, tout comme leurs performances. Certains fonds neutres se sont envolés par rapport au marché pendant la crise, tandis que certains fonds immobiliers ont connu des résultats bien pires que ceux du marché.

Fin octobre, l’indice des fonds alternatifs de la Banque Scotia était demeuré stable dans une perspective annuelle, tandis que le S&P/TSX 60 était en baisse de 8,69 %. Le S&P 500 avait enregistré un rendement de 1,21% sur la même période.

Selon Francis Sabourin, il est particulièrement important que les conseillers comprennent les produits alternatifs liquides qu’ils recommandent et la manière dont les fonds risquent de se comporter dans différents environnements de marché. Cela peut être un défi dans un contexte comprenant « beaucoup de nouveaux venus », donc sans antécédents, mais estime que cela fait partie du rôle des conseillers de comprendre le processus d’investissement et de l’expliquer aux clients.

« En mars, certaines personnes ont été très contrariées lorsqu’elles ont vu les rendements de leur stratégie alternative ou alternative liquide, a rapporté Francis Sabourin. En fin de compte, ces dernières sont plus difficiles à comprendre pour les clients, et pour les conseillers, elles sont plus difficiles à suivre. »

Les soubresauts du marché survenus en début d’année a pu aider les conseillers à mieux comprendre comment les produits se comportaient en période d’extrême volatilité, souligne Marc-André Gaudreau.

Les conseillers doivent également relever le défi d’intégrer les produits dans les portefeuilles tout en se conformant aux politiques d’investissement des clients. Ainsi, bien que certains produits neutres se comportent comme des titres à revenu fixe par rapport au marché, avec une faible volatilité et des rendements attendus de 3 à 5 %, les services de conformité les classent parfois comme des produits d’actions, note Francis Sabourin.

« C’est l’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés, commente celui qui utilise des stratégies alternatives en remplacement de revenus fixes, mais pas du côté des actions. Nous aimerions utiliser davantage de ces alternatives liquides – neutres pour le marché ou à long terme – mais elles font partie de la catégorie des actions. »

Un rapport publié au début de l’année par la société de recherche Cerulli Associates, basée à Boston, a souligné les défis auxquels sont confrontés les fabricants d’alternatives liquides sur le marché américain pour expliquer les produits complexes aux conseillers. Le rapport indique que les fabricants devraient développer des produits moins chers et plus faciles à expliquer, en s’inspirant du « manuel de gestion passive ».

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GMP Capital : perte nette après la conclusion de l’accord avec Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gmp-capital-perte-nette-apres-la-conclusion-de-laccord-avec-richardson/ Tue, 17 Nov 2020 13:03:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76366 Les avoirs administrés ont toutefois augmenté au troisième trimestre.

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GMP Capital a déclaré une perte nette de 5,8 millions de dollars (M$) au troisième trimestre, due en partie à une assemblée des actionnaires contestée avant que la société ne consolide sa participation dans Richardson GMP.

« Les résultats du trimestre ont été affectés par d’importants coûts ponctuels liés à l’opération de consolidation de 100 % de nos activités de gestion de patrimoine », a expliqué Kish Kapoor, président et directeur général de GMP, dans une déclaration accompagnant le communiqué de presse sur les résultats de l’entreprise.

L’entreprise a partiellement attribué la perte nette des activités poursuivies – qui était inférieure à la perte de 8,1 M$ à la même période l’année dernière – à 2,4 M$ en frais de concours de procuration et à 1,5 M$ en frais de transaction après que les actionnaires aient initialement contesté l’opération proposée.

Les actionnaires ont finalement approuvé la transaction le 6 octobre.

L’entreprise a déclaré une perte nette de 200 000 dollars au troisième trimestre pour les activités abandonnées. Sur la même période l’année dernière, la perte de 17,3 M$ « comprenait des rémunérations contractuelles notables et d’autres coûts professionnels et de conseil » liés à la vente par GMP de ses activités sur les marchés financiers.

L’entreprise a déclaré des revenus de 7,5 M$ au troisième trimestre, soit une baisse d’environ 29 % par rapport aux 10,6 M$ du troisième trimestre de 2019.

En ce qui concerne la gestion de patrimoine, les actifs sous administration de Richardson GMP ont augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 28,9 G$. Ils sont passés de 28,3 G$ à la fin du deuxième trimestre 2020.

La société de gestion de patrimoine a déclaré une perte nette de 200 000 dollars en raison d’une dépense de 3 M$ liée à l’acquisition de toutes les actions restreintes en circulation dans le cadre de la transaction. Le bénéfice net pour la même période de l’année dernière était de 2,9 M$.

Les revenus ont augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 67,4 M$ au troisième trimestre, la société ayant déclaré des revenus plus élevés sous forme de frais et de commissions. Cette hausse a été partiellement compensée par la baisse des intérêts créditeurs.

Le cabinet comptait 164 équipes de conseillers au 30 septembre, contre 160 équipes à la même période l’an dernier.

GMP Capital, qui sera rebaptisé RF Capital Group Inc. plus tard ce mois-ci, a également annoncé vendredi qu’elle reprenait ses dividendes trimestriels sur les actions privilégiées.

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Une autre étape de franchie pour Richardson GMP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-autre-etape-de-franchie-pour-richardson-gmp/ Fri, 16 Oct 2020 12:00:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75782 Les actionnaires ont approuvé la transaction impliquant GMP Capital.

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Lors de l’assemblée générale tenue le 6 octobre dernier, les actionnaires ont approuvé le plan permettant à GMP Capital d’acquérir le reste de Richardson GMP. Ils considèrent ainsi que la fusion renforcera la position de la société de gestion de patrimoine au Canada.

Rappelons que l’accord, qui permettra à GMP Capital d’acheter les actions ordinaires de Richardson GMP qu’elle ne possède pas encore, a été finalisé en août pour un montant de 420 millions de dollars (M$).

La transaction ne faisait toutefois pas l’unanimité puisqu’une société de gestion alternative et l’ex-dirigeant de GMP comptaient voter contre cet accord. Visiblement leur position ne faisait pas l’unanimité puisque la transaction a été approuvée.

La société, qui attend encore toutes les approbations réglementaires et juridiques nécessaires, a déclaré qu’elle changerait son nom le 16 novembre prochain pour devenir Patrimoine Richardson.

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La transaction de GMP Capital ne fait pas l’unanimité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-transaction-de-gmp-capital-ne-fait-pas-lunanimite/ Wed, 09 Sep 2020 12:07:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=73704 Une société de gestion alternative votera contre l’accord de GMP Capital avec le groupe financier Richardson, tout comme un ex-dirigeant de GMP.

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La société de gestion alternative Anson Funds, dont les fonds d’investissement détiennent des parts minoritaires dans GMP Capital, estime que le projet d’accord de GMP avec le groupe financier Richardson est basé sur une évaluation erronée et qu’il est peu probable qu’il reçoive l’approbation des actionnaires.

La société qui possède des bureaux à Toronto et Dallas a déclaré qu’elle avait l’intention de voter contre cet accord impliquant l’achat des actions de Richardson GMP. Anson gère des fonds d’investissement qui détiennent collectivement environ 8,5 % des parts minoritaires de GMP Capital, selon un communiqué.

Le mois dernier, GMP Capital a révisé les termes de son accord d’achat à la lumière de la pandémie de la COVID-19, faisant passer l’évaluation de Richardson GMP à 420 millions de dollars (M$), contre 500 M$ en février.

Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, Anson a déclaré que la transaction semble valoriser les actions privilégiées de GMP avec une prime de 40 % par rapport à leur prix de négociation avant l’annonce. Elle estime que la valeur de référence des actions ordinaires de GMP devrait être environ 20 % plus élevée.

Anson a déclaré que la transaction révisée est « hautement dilutive » et injuste pour les actionnaires minoritaires. En conséquence, le contrôle de GMP reviendra de facto à la famille Richardson « à une valeur nettement inférieure à la juste valeur et sans payer de prime de contrôle ».

Selon les conditions annoncées le mois dernier, le groupe financier Richardson détiendra une participation globale estimée à environ 40,0 % à l’issue de l’opération. Les actionnaires actuels de GMP Capital (autres que le groupe financier Richardson) et les conseillers de Richardson GMP détiendront respectivement 31,4% et 28,5% des actions ordinaires de GMP.

« En raison de l’échec évident de la transaction RGMP, nous sommes convaincus que les actionnaires minoritaires voteront contre celle-ci et qu’elle ne recevra pas l’approbation de la majorité nécessaire des actionnaires minoritaires », peut-on lire dans le communiqué.

Toutefois, GMP Capital a déclaré que la transaction avait été approuvée à l’unanimité par son conseil d’administration, qui a déterminé qu’elle était dans le meilleur intérêt de l’entreprise.

« L’opération établit un équilibre approprié en tenant compte des effets de la pandémie mondiale, des réactions des différentes parties prenantes et en conservant le niveau de capital approprié pour exécuter notre stratégie de création de valeur à long terme », a déclaré la société dans un communiqué.

GMP Capital compte déposer très prochainement une circulaire « exposant les nombreuses raisons pour lesquelles les actionnaires devraient soutenir la transaction ».

L’ancien dirigeant de GMP contre cet accord

Kevin Sullivan, un cofondateur et ancien PDG de GMP s’oppose également aux termes de cet accord.

Selon lui, les conditions révisées de l’accord, annoncées le mois dernier, « favorisent indûment » le groupe financier Richardson au détriment des autres actionnaires de GMP. Il estime donc que l’accord ne devrait pas être approuvé.

Kevin Sullivan a occupé un certain nombre de postes de haut niveau chez GMP avant de démissionner de son poste de vice-président au début de l’année. Il est propriétaire, directement ou indirectement, d’environ 4% des actions ordinaires en circulation de GMP.

Kevin Sullivan a déclaré qu’il proposerait de nouveaux administrateurs à l’élection lors de l’assemblée des actionnaires de GMP, le 6 octobre, moment où le vote sur la transaction est prévu.

Kevin Sullivan dit avoir informé GMP des conditions qu’il jugerait adéquate pour soutenir la transaction et du fait qu’il déposerait à cet égard une circulaire d’information auprès des autorités de régulation des valeurs mobilières. Ces conditions seraient plus favorables aux actionnaires de Richardson GMP, selon lui.

Dans une récente déclaration, GMP Capital a reconnu qu’« un actionnaire dissident » avait l’intention de proposer de nouveaux administrateurs pour l’élection le 6 octobre. Dans sa circulaire d’information qu’elle compte déposer prochainement, la direction expliquera pourquoi le conseil d’administration est en désaccord avec « le dissident ».

« L’opération permettra à GMP de se positionner au mieux pour tirer parti des opportunités offertes par le secteur de la gestion de patrimoine, qui, selon la société, offre le plus grand potentiel de création de valeur à long terme pour ses actionnaires », a déclaré la firme.

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Nouvel ajout à l’équipe de Richardson GMP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvel-ajout-a-lequipe-de-richardson-gmp/ Tue, 08 Sep 2020 12:05:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=72152 NOUVELLES DU MONDE – Kristopher Quesnel-Bedard se joint à l’équipe de Francis Sabourin chez Richardson GMP.

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Avant de se joindre à l’équipe à titre d’adjoint du conseiller en placement, Kristopher Quesnel-Bedard était Analyste des opérations de change à BNP Paribas. Il a également travaillé quelques mois à BMO Gestion de patrimoine et à Groupe Investor, où il était négociateur en Bourse.

Titulaire d’un baccalauréat en sciences, Mathématiques et Statistiques de l’Université de Concordia, Kristopher Quesnel-Bedard a également travaillé pendant un an et demi à la RBC en tant que représentant en investissement et un an et demi au Groupe Financier BMO à titre de responsable des services financiers.

« Avec près d’une décennie d’expérience dans les domaines bancaire, financier et du service à la clientèle, Kristopher comprend mieux que quiconque l’importance de maintenir un bon fonctionnement quotidien des comptes clients », peut-on lire sur le site de Richardson GMP.

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GMP finalise l’accord avec Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gmp-finalise-laccord-avec-richardson/ Wed, 19 Aug 2020 11:58:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68814 Les récents termes évaluent Richardson GMP à 420 millions de dollars (M$), soit une baisse de 16% par rapport à février.

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La société GMP Capital Inc., de Toronto, a révisé les termes de son accord avec le groupe financier Richardson, basé à Winnipeg, pour acheter toutes les actions de Richardson GMP.

L’accord d’achat définitif annoncé aujourd’hui est l’aboutissement des négociations entre les deux entreprises depuis l’annonce de la transaction en février.

En vertu du nouvel accord, GMP acquerra les actions ordinaires de Richardson GMP qu’elle ne possède pas encore pour un ratio de 1,875 action ordinaire de GMP Capital par action ordinaire de Richardson GMP.

Selon l’accord de février, les conditions étaient de deux actions de GMP Capital pour chaque action de Richardson GMP. L’accord révisé est basé sur une réévaluation de Richardson GMP à 420 M$, contre 500 M$ dans le cadre de l’accord de février.

« Les conditions révisées de la transaction précédemment annoncée en février 2020 établissent ce qui, selon nous, est un équilibre approprié », affirme Donald Wright, président du conseil d’administration de GMP Capital, dans un communiqué. Il ajoute que l’évaluation prend en compte les effets de la pandémie de la COVID-19, les réactions des parties prenantes et « le maintien du niveau de capital approprié pour exécuter notre stratégie de création de valeur à long terme ».

GMP Capital versera également un dividende spécial de 11,3 M$, soit 15 cents par action, aux actionnaires de GMP avant la fermeture.

Richardson Financial a accepté de ne pas racheter en espèces sa participation de 32 M$ en actions privilégiées dans Richardson GMP à la clôture de l’opération afin de « renforcer les bilans déjà solides de GMP et de RGMP » et de « financer les opportunités de croissance », selon le communiqué. Le groupe financier Richardson aura le droit de racheter les actions privilégiées en espèces après le troisième anniversaire de la clôture.

L’annonce du contrat d’achat révisé s’inscrit dans les termes de la feuille de conditions non contraignante rédigée en prévision des négociations par GMP Capital et le groupe financier Richardson, dont la durée a été prolongée en avril en raison de la pandémie. Selon le communiqué, les termes de cet accord révisé découlent d’une consultation avec les conseillers en investissement de RGMP, d’une nouvelle évaluation formelle et de la recommandation du comité spécial indépendant du conseil d’administration de GMP.

Après la transaction, GMP aura environ 182,3 millions d’actions ordinaires émises et en circulation. Le groupe financier Richardson, qui détient actuellement 24,1% des actions ordinaires de GMP Capital, aura une participation globale estimée à environ 40,0% après l’opération. Les actionnaires actuels de GMP Capital (autres que le groupe financier Richardson) et les conseillers de Richardson GMP détiendront respectivement 31,4 % et 28,5 % des actions ordinaires de GMP.

Richardson GMP possède 28,3 G$ d’actifs sous administration (ASA), en légère baisse par rapport aux 28,6 G$ du 26 février, mais en hausse significative par rapport à mars, où les ASA ont chuté à 23,5 G$. La société compte également 165 équipes de conseillers, contre 162 le 26 février.

GMP Capital a noté qu’après la clôture de la transaction, elle a l’intention de déployer « un capital considérable » à la fois chez GMP et Richardson GMP « pour accélérer la croissance de l’activité de gestion de patrimoine ».

« Le succès de notre partenariat à long terme avec certains des meilleurs conseillers du Canada est validé par cette transaction, car nous restons concentrés sur la construction d’une entreprise qui se focalise exclusivement sur les besoins complets de gestion de patrimoine des familles canadiennes », a déclaré Andrew Marsh, président et chef de la direction de Richardson GMP, dans le communiqué.

L’année dernière, GMP Capital a vendu la majeure partie de ses activités sur les marchés financiers à la société Stifel Financial Corp. de St. Louis, dans le cadre d’une transaction en espèces de 70 M$, afin de se concentrer sur ses activités de gestion de patrimoine.

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