State Street Global Advisors – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 05 Nov 2024 19:05:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png State Street Global Advisors – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Artisan d’un renouveau https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/artisan-dun-renouveau/ Mon, 11 Nov 2024 05:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103854 Il mise sur la croissance organique et l'acquisition de talents.

L’article Artisan d’un renouveau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« Un vent de changement souffle à la Scotia. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis là », affirme Martin Lavigne, premier directeur régional, Québec, à ScotiaMcLeod.

Embauché en mars 2023 comme directeur général, stratégie et croissance Québec, Martin Lavigne a été promu dans son rôle actuel après le départ à la retraite d’André Bourret, le 31 juillet 2023. Ce vétéran qui a passé près de 30 ans à la Scotia occupait ce poste de longue date.

Avec son équipe, Martin Lavigne souhaite contribuer à l’initiative Croissance au Québec, qui vise à développer l’ensemble de ses segments d’activités.

Toutes les équipes, que ce soit celles des réseaux bancaires de détail et commercial ou de la gestion privée, désirent travailler ensemble pour avoir la meilleure offre intégrée possible. « Cela génère un flot de références impressionnant entre les [secteurs]. C’est l’un des gros aspects qui m’a attiré », indique Martin Lavigne.

Dans les dernières années, la banque a ouvert 12 nouvelles succursales et des centres financiers, notamment à Anjou, Brossard, Laval, Pointe-Claire et Sainte-Foy. Certains de ces centres regroupent des équipes de services aux entreprises, de gestion de patrimoine et, même, de Roynat Capital, une filiale spécialisée dans le financement d’entreprises de la Scotia.

« C’est le seul endroit au Canada où la Scotia déploie de tels efforts. Ça démontre à quel point le Québec est un marché prioritaire, souligne Martin Lavigne. La Scotia veut y faire les choses différemment, et elle se donne les moyens de ses ambitions. »

Pour stimuler cette croissance, la Scotia a créé le poste de président, Québec, et a nommé Jean-François Courville pour l’occuper. Diplômé de l’Université McGill, celui-ci a notamment occupé des postes de direction à Wealthsimple, à RBC Gestion de patrimoine et a dirigé les activités canadiennes de State Street Corporation ainsi que celles de Gestion d’actifs Manuvie à l’échelle mondiale.

Cet engagement de la haute direction a d’ailleurs convaincu Martin Lavigne de se joindre à la Scotia. « Je suis un bâtisseur, un agent de changement, et si la Scotia n’avait pas voulu [s’engager], on ne se parlerait pas aujourd’hui », affirme-t-il.

Il attribue cette évolution à Scott Thomson, nommé président de la Scotia en décembre 2022, puis président et chef de la direction en février 2023, et à sa volonté de saisir les occasions au pays.

Martin Lavigne est galvanisé par l’importance attribuée à ScotiaMcLeod dans l’équation des résultats globaux de la banque dans le cadre de cette nouvelle stratégie. « Ce n’est pas dans toutes les institutions financières que la business du courtage récolte la même importance ni la même attention », relève-t-il.

Retour d’un passionné

Fort de 25 ans d’expérience dans le secteur financier, Martin Lavigne a passé plus de 15 ans dans des postes de direction à la Banque Nationale (BN), dont neuf années comme président de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine (FBNGP), jusqu’en mai 2020.

Malgré ce parcours, Martin Lavigne ne se destinait pas à évoluer dans le secteur financier. Le natif de Québec rêvait plutôt de jouer au baseball professionnel. Ce rêve devient réalité en 1990 quand les Dodgers de Los Angeles lui offrent un contrat à titre de joueur autonome. Le lanceur gaucher évolue trois saisons pour différents clubs-écoles des Dodgers avant d’être libéré. À son retour, il s’inscrit au baccalauréat en administration des affaires à l’Université Laval. C’est là qu’un professeur lui fait découvrir « la finance ».

Martin Lavigne a par la suite décroché un emploi à temps partiel dans une institution financière comme caissier, puis sa situation a évolué. « J’ai fini par découvrir le conseil et j’ai eu la piqûre. Le rôle de conseiller est tellement primordial dans l’ensemble de la vie des gens. C’est ça qui m’a allumé et qui nourrit encore ma passion », raconte Martin Lavigne.

Il fait un passage remarqué à Investissements Fidélité, de 2000 à 2005, à titre de vice-président de district. « J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec l’équipe extraordinaire de Fidélité », mentionne Martin Lavigne. Il évoque « un groupe uni » auquel appartenait Charles Guay, qui est plus tard parti pour la BN.

Nommé président de Placements Banque Nationale, Charles Guay le recrute et l’année suivante, en 2006, Martin Lavigne lui succède. En 2008, il devient premier vice-président, solutions d’affaires aux tiers, puis en 2011, il prend les commandes de la FBNGP. Il salue le courage de Luc Paiement de l’y avoir nommé. Martin Lavigne gagne rapidement la confiance des conseillers et y connaît un certain succès.

Lorsqu’il quitte la BN en 2020, Martin Lavigne ne s’imaginait pas revenir dans l’industrie, mais plutôt acquérir une entreprise. Or, les années 2020 et 2021 ne se révèlent pas les plus indiquées pour une telle démarche. Il effectue alors des mandats de consultation à titre de directeur exécutif pour KPMG Canada, avant de se joindre à la Scotia.

« J’adore cette industrie. Il n’y a rien qui me rend plus heureux que de travailler avec des conseillers. Je suis un passionné », lance Martin Lavigne.

Avant son arrivée, ScotiaMcLeod comptait, depuis quelques années, une cinquantaine de conseillers en placement (CP) dans ses rangs au Québec et affichait une part de marché en léger déclin.

À son arrivée, le dirigeant constate qu’il y a « beaucoup de marge de manœuvre au Québec pour le développement ». En mars 2023, la firme comptait 50 conseillers en placement (CP) qui géraient un actif de 20,1 milliards de dollars (G$), soit une part de marché des activités québécoises exprimées en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec de 5,7 %, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec. Un an plus tard, en mars 2024, la part de marché est demeurée la même à 5,7 %, alors que le nombre de CP était de 52 et l’actif sous gestion, de 22,4 G$.

Martin Lavigne crée de nouveaux postes afin de compléter l’équipe existante. « Beaucoup de gens se joignent présentement à l’équipe. C’est en ébullition. »

Entre autres, Angela D’Angelo, qui a travaillé une quinzaine d’années au sein de la BN, a été nommée vice-présidente régionale, expansion des affaires et croissance, Québec, en février 2024. « Bâtir une offre-conseil pour le Québec et le faire avec Martin Lavigne pour une deuxième fois, en retrouvant notre complicité de collaboration, m’interpelait », dit-elle.

« Martin est un leader d’action, qui a une énergie contagieuse et une fibre entrepreneuriale exponentielle. Avec Martin, il n’y a jamais d’ambiguïté, ce qui facilite les choses lorsque vient le temps de transposer sa vision en actions concrètes. Son authenticité et son pragmatisme font que ses équipes savent où elles s’en vont et se sentent inspirées par sa vision », témoigne Angela D’Angelo.

Si la priorité était de consolider l’équipe, la suite consiste à « redynamiser et construire. On doit s’impliquer davantage dans la communauté, puis faire connaître ou faire redécouvrir les atouts de notre groupe », indique Martin Lavigne.

Son plan vise autant l’acquisition de ménages et de conseillers que l’accélération de la croissance organique. « Un entrepreneur investit dans sa business. L’idée est de faire des partenariats avec les CP pour qu’ils puissent se développer davantage », déclare Martin Lavigne.

Les conseillers sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois accueillent généralement de manière positive ce renouveau à la direction du courtier.

« La nouvelle équipe de direction semble désireuse d’apporter des changements positifs et de se moderniser. On connaît une diminution de la concurrence interne et notre part de marché plus petite permet d’accroître le potentiel de croissance », dit un répondant.

Comme atouts, le courtier a un excellent ratio conseillers/planificateurs financiers de même qu’un multifamily office interne composé de fiscalistes, d’avocats et d’un spécialiste en transfert d’entreprise.

Les conseillers peuvent aussi compter sur le soutien en matière de gestion de portefeuille et de gestion de patrimoine d’une grosse équipe établie à Toronto. Cette équipe est composée d’analystes et de gestionnaires de portefeuille qui sont dédiés et qui produisent également de la recherche et de l’analyse spécifiquement pour les conseillers de gestion patrimoniale.

Le soutien techno d’arrière-guichet (back office), y compris venant du personnel de back office, est un défi, de l’avis de divers CP sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de 2024.

Certains d’entre eux critiquent également l’aide offerte aux conseillers pour servir leurs clients en français, dont la pénurie de traducteurs. La direction en est consciente. Sur le plan technologique, la Scotia « n’a rien à envier aux autres », et s’engage à continuer à augmenter les investissements en la matière, selon Martin Lavigne.

S’il s’attendait au pire à son arrivée, il a été agréablement surpris. L’outil de gestion de la relation client (GRC), Salesforces, est en place depuis plus de dix ans, « alors que certaines firmes n’ont même pas encore de GRC », et des investissements sont effectués pour le faire évoluer, affirme-t-il.

« La Scotia a des systèmes d’ouverture de compte automatisés depuis très longtemps », ajoute-t-il, évoquant aussi un système de gestion de portefeuille en voie d’être optimisé. « D’ici deux ans, nous aurons probablement l’un des meilleurs systèmes de gestion de portefeuille au Canada », affirme-t-il.

Le déploiement du logiciel Architecte Planification globale, à l’intention de ses clients de Gestion de patrimoine Scotia et de Gestion financière MD, est également prévu. Il s’agit d’un outil de planification financière offrant notamment des capacités de planification rehaussées, soutenues par l’intelligence artificielle, visant à faciliter l’intégration du plan financier dans les conversations des conseillers avec les clients et à y apporter des modifications régulièrement.

Sur le plan du français, le dirigeant dit qu’une équipe de traduction a été mise en place et s’ajuste de façon hebdomadaire : « Il y a vraiment une attention portée par la Scotia à cet égard. Ce n’est pas parfait, mais je vois des améliorations. »

Autre défi, l’application des réformes axées sur le client, qui ajoutent de nouvelles responsabilités aux conseillers en matière de connaissance du client, des produits et des conflits d’intérêts.

« La plupart des gens dans l’industrie s’y sont adaptés. Même si parfois ils vont critiquer, les CP vont finir par s’adapter. Il y a une lourdeur : ils veulent que tu prennes des notes, que tu déclares tes conflits d’intérêts, mais il y a beaucoup de choses qui sont du gros bon sens. Il faut que ça fasse maintenant partie de notre pratique », explique le dirigeant.

Invité à se prononcer sur l’avenir du conseil financier, Martin Lavigne juge que les conseillers demeureront un atout afin de gérer toute la charge émotive de leurs clients liée aux questions d’argent. « L’intelligence artificielle, la technologie vont nous aider à être plus productifs, à être plus proactifs, à donner de meilleurs conseils. Probablement qu’on va être capable d’avoir un niveau de sophistication, de certitudes plus élevées à cause de la technologie. Mais je ne crois pas qu’elle va remplacer le contact humain dont on a besoin. »

Avec son équipe, Martin Lavigne est aujourd’hui déterminé à créer la prochaine vague de croissance chez le courtier. « ScotiaMcLeod a déjà été un acteur dominant du courtage au Québec. C’est à nous de le rebâtir et de lui redonner ses lettres de noblesse », lance-t-il.

L’article Artisan d’un renouveau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La NFL ouvre ses portes au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-nfl-ouvre-ses-portes-au-capital-investissement/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102634 PLANÈTE FINANCE — Les prises de participations sont limitées à 10 %. 

L’article La NFL ouvre ses portes au capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La National Football League (NFL), la ligue de football professionnel américain, a franchi un pas historique en permettant aux sociétés de capital-investissement de prendre des participations allant jusqu’à 10 % dans ses équipes. Cette décision, annoncée le 28 août, marque un changement important dans la politique de propriété des franchises, jusque-là réservée aux personnes physiques, selon RDS.

Lors d’une réunion extraordinaire à Eagan, au Minnesota, les 32 propriétaires d’équipes de la NFL ont voté en faveur de cette ouverture. Désormais, les fonds d’investissement auront la possibilité de détenir une part des équipes pour une durée minimale de six ans.

Les propriétaires des équipes du championnat aux revenus les plus importants ont approuvé une première série d’investisseurs : trois fonds (Ares Management, Arctos Partners et Sixth Street) et un consortium composé de Blackstone, Carlyle, CVC, Dynasty Equity et Ludis, a indiqué Reuters.

Ces sociétés sont prêtes à investir un montant global de 12 milliards de dollars (G$), comprenant les fonds levés par effet de levier. Cette liste pourrait s’élargir, selon Joe Siclare, vice-président exécutif de la NFL, qui anticipe une augmentation des investissements et de la valeur des franchises.

Bien que la NFL ait décidé d’ouvrir son capital, elle impose des limites strictes pour protéger son modèle de gouvernance. La limite des participations, plafonnées à 10 %, est inférieure à celle permise dans d’autres grandes ligues sportives, telles que la National Basketball Association (NBA), la Ligue nationale de hockey (NHL), la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), qui autorisent leurs équipes à vendre jusqu’à 30 % de leurs actions à des fonds d’investissement.

Chaque fonds approuvé peut investir dans un maximum de six équipes, avec une restriction supplémentaire : pas plus de 20 % de chaque fonds ne peut être alloué à une seule équipe. De plus, aucun investisseur individuel ne pourra détenir plus de 7,5 % d’un fonds. Les propriétaires de ligues et leurs familles peuvent investir leur propre patrimoine dans ces fonds à hauteur de 3 %.

Les démarches de la ligue pour ouvrir son capital ont débuté l’année dernière avec la mise en place d’un comité chargé d’examiner les changements potentiels à apporter à sa politique de propriété. En mars 2024, la ligue a indiqué qu’elle s’approchait d’un plan final.

Cette décision survient dans un contexte de valorisation record des équipes de la NFL. En 2023, la ligue a généré des revenus de 13 G$. Avec des clubs parmi les plus valorisés au monde, la liste des acheteurs potentiels s’est considérablement réduite.

Malgré cette ouverture, la gouvernance de la NHL ne sera pas affectée, selon un propriétaire d’équipe. Les personnes physiques demeurent les actionnaires majoritaires et conservent le contrôle sur les décisions importantes.

Sept des dix clubs sportifs les plus valorisés du monde sont membres de la NFL, selon Forbes. Les Cowboys de Dallas sont évalués à 9 milliards de dollars. L’an dernier, les Commanders de Washington ont été cédés à un groupe d’investisseurs pour un montant record de 6,05 G$.

L’article La NFL ouvre ses portes au capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nouveau gestionnaire et fiduciaire chez Tangerine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tangerine-nomme-un-nouveau-gestionnaire-et-fiduciaire-pour-ses-fonds-dinvestissement/ Fri, 19 Apr 2024 12:10:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100022 PRODUITS — Gestion d’actifs 1832 S.E.C. agira désormais à ce titre.

L’article Nouveau gestionnaire et fiduciaire chez Tangerine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fonds d’investissement Tangerine (GITI) a nommé sa filiale, Gestion d’actifs 1832 S.E.C., à titre de fiduciaire remplaçant, de gestionnaire et de conseiller en valeurs pour tous les Fonds d’investissement Tangerine. Cette nomination est effective depuis le 1er avril dernier.

Avant cela, Gestion d’actifs 1832 S.E.C. agissait comme conseiller en valeurs des Portefeuilles FNB mondiaux Tangerine, les Portefeuilles mondiaux socialement responsables Tangerine et le Fonds du marché monétaire Tangerine.

À noter que ce changement n’entraîne aucune modification quant aux objectifs de placement, aux stratégies ou aux frais des Fonds d’investissement Tangerine et que State Street Global Advisors demeure le sous-conseiller des Portefeuilles principaux Tangerine.

L’équipe de gestion de portefeuille des Fonds d’investissement Tangerine, déjà inscrite sous le nom de Gestion d’actifs 1832 S.E.C., continuera à servir de conseiller pour les fonds, mais abandonnera sa double inscription en tant que conseiller en portefeuille auprès de GITI.

De son côté, GITI abandonnera ses fonctions de gestionnaire de fonds de placement et de conseiller en portefeuille pour les Fonds d’investissement Tangerine et demandera l’abandon de ses inscriptions à titre de société et de personne physique.

L’article Nouveau gestionnaire et fiduciaire chez Tangerine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/investir-dans-limmobilier-ou-dans-les-actions-quelle-est-la-meilleure-solution/ Wed, 13 Sep 2023 10:20:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96138 ZONE EXPERTS - La réponse se résume à des facteurs de diversification et de liquidité.

L’article Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le marché immobilier canadien a échappé aux prédictions de krach pendant plus d’une décennie, les prix des maisons semblant augmenter chaque année. Par conséquent, de nombreuses personnes peuvent penser que l’immobilier est un meilleur investissement à long terme que le marché boursier ou un fond négocié en Bourse (FNB) de marché large.

Toutefois, les données montrent que l’investissement dans un indice boursier général ou un FNB peut potentiellement surpasser l’immobilier au fil du temps en raison de plusieurs facteurs tels que la diversification, la liquidité, la performance historique, les faibles coûts et l’accès au marché. (Cet article analyse l’immobilier en tant que bien d’investissement et exclut les avantages fiscaux et autres de l’achat d’une résidence principale).

Selon une analyse de RBC Gestion mondiale d’actifs, l’indice composite de rendement total S&P/TSX a surpassé plusieurs grands marchés immobiliers canadiens, ainsi que la moyenne nationale, sur une période de 25 ans allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2021. Le même indice a également surpassé le prix moyen national des maisons sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans au 31 décembre 2021.

Bien entendu, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et il est important de tenir compte des circonstances individuelles et des conditions du marché. Or, pourquoi le sentiment que l’immobilier est un meilleur investissement persiste-t-il ?

Cela peut s’expliquer par un biais de récurrence et de familiarité – l’immobilier fait souvent l’objet de l’actualité et les clients sont plus à même de comprendre un actif tangible. Cependant, grâce à l’éducation financière dispensée par leurs conseillers, les clients peuvent prendre une décision d’investissement plus éclairée.

Par exemple, si l’immobilier peut être moins volatil que les marchés boursiers en général, investir dans un indice boursier général permet de diversifier l’ensemble du marché. L’immobilier immobilise généralement une part importante du capital dans une seule propriété, ce qui peut exposer les investisseurs à des risques localisés tels que l’évolution du marché de l’immobilier ou des conditions de voisinage.

En outre, investir dans un FNB de marché large vient avec une liquidité beaucoup plus importante que dans l’immobilier, puisque vous pouvez acheter ou vendre vos parts à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché. Cela vous permet d’ajuster rapidement votre portefeuille d’investissement en fonction de l’évolution des conditions du marché, des perspectives économiques ou de vos besoins financiers personnels. En revanche, la vente d’un bien immobilier demande généralement du temps et des efforts, et le produit de la vente peut ne pas être immédiatement disponible pour un réinvestissement. De plus, hypothéquer ou réhypothéquer un bien immobilier pour accéder au capital est un processus long.

Selon le type de FNB, les frais de gestion internes peuvent être assez bas. Par exemple, le FNB SPY de State Street offre une exposition au S&P 500 pour 0,0945 %, et le FNB ZSP de BMO a un ratio de frais de gestion (RFG) de 0,09 %. Les frais liés à l’investissement dans l’immobilier comprennent généralement les taxes foncières, l’assurance, l’entretien et l’aménagement paysager.

En outre, l’immobilier est souvent considéré comme un investissement à la sueur de son front, car les propriétaires doivent être prêts à entretenir l’immeuble qu’ils possèdent ou à confier le travail à un entrepreneur. En outre, l’investissement dans l’immobilier nécessite généralement une mise de fonds initiale importante sous la forme d’un acompte ou d’un prêt hypothécaire, alors que l’investissement indiciel est plus souple lorsqu’on achète des parts de FNB.

Investir dans un seul bien immobilier limite votre exposition à un lieu spécifique et à la performance du marché immobilier local. Les FNB offrent une diversification entre les secteurs d’activité et les zones géographiques, ce qui peut améliorer les rendements potentiels et réduire les risques. En effet, investir dans un indice de marché large permet de s’exposer à un grand éventail d’entreprises, qu’elles soient établies ou émergentes. La barrière à l’entrée de ce type d’investissement est moins élevée que pour la plupart des investissements immobiliers.

Cela ne veut pas dire que l’immobilier n’a pas sa place dans un portefeuille d’investissement bien diversifié. Il est recommandé d’allouer entre 5 % et 10 % du total des investissements à l’immobilier, sans compter la résidence principale.

Les clients qui s’inquiètent des dépenses et des efforts liés à la possession d’une propriété physique peuvent envisager des FNB de fiducie de placement immobiliser (FPI) tels que ZRE de BMO et XRE de iShare, qui ont tous deux un RFG de 0,61 %. Ces FNB peuvent être un bon moyen d’obtenir une exposition diversifiée à l’immobilier à un coût relativement faible.

Naomi Dobey, étudiante en troisième année de finance à l’Université McGill et stagiaire d’été au sein du groupe Mary Hagerman, a également contribué à cette chronique.

L’article Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un économiste navigue sur la mer des FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-economiste-navigue-sur-la-mer-des-fnb/ Mon, 28 Aug 2023 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95754 L’économie devrait se raffermir et les consommateurs, gagner en confiance, estime-t-il.

L’article Un économiste navigue sur la mer des FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Économiste de formation et de profession, ­Fred ­Demers, aujourd’hui directeur et stratège en investissement à ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs, a démarré sa carrière à la ­Banque du ­Canada de 2001 à 2007, « un excellent endroit pour apprendre la ­macro-économie, mais pas la finance et l’investissement », ­commente-t-il.

Une série d’emplois subséquents l’a davantage aguerri aux détours financiers, notamment à la ­Caisse de dépôt et placement du ­Québec, au ­Crédit ­Suisse à ­New ­York et à ­TD ­Valeurs mobilières à ­Toronto. Dernier arrêt : ­BMO, depuis 2018, où « mon rôle est de participer à une équipe ­multi-actifs dans laquelle on construit des portefeuilles pour les clients en ayant recours surtout aux ­FNB (fonds négociés en ­Bourse) ».

La sélection de trois ­FNB qu’il met ici de l’avant est entièrement déterminée par sa lecture actuelle du contexte ­macro-économique, qui continue d’être agité par une mauvaise nouvelle persistante : « ­Les ours, qui prévoient une récession toujours retardée, vont continuer d’être tenaces », ­dit-il, et cela va continuer de faire peser une grande incertitude sur les marchés.

En contrepartie, sa lecture du contexte est optimiste et positive. « ­Je pense qu’on va continuer d’être surpris par de bonnes nouvelles », ­affirme-t-il. Par exemple, « les 200 000 emplois créés au dernier rapport de juin aux ­États-Unis ne sont pas le signe d’une économie en mauvaise posture ». À cela s’ajoutent la pénurie chronique d’emploi, les pénuries de logements et d’automobiles, et le fait que le taux d’inflation passe maintenant sous le taux des hausses salariales, indiquant que « les ménages vont commencer à regagner du pouvoir d’achat ».

« ­Tout cela n’élimine pas le risque de récession », convient l’économiste, mais ça indique que l’effet des hausses de taux est moins grand que ce qu’on aurait pu craindre. « S’il y a récession, elle sera très légère », ­juge-t-il.

Il a donc choisi des ­FNB qui « se positionnent par rapport à des thèmes lourds dans l’économie de façon à mettre un portefeuille à l’abri de ces mêmes thèmes et éviter de tomber dans des pièges à court terme ». C’est dire que chaque fonds présenté est un choix tactique défensif. Il ne prend pas place au cœur d’un portefeuille, mais propose plutôt une occasion de diversification à la périphérie tant que les nuages ­macro-économiques actuels ne se seront pas dissipés.

FNB vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes (ZWB)

Manufacturier : ­BMO gestion mondiale d’actifs

Offre initiale du fonds : janvier 2011

Actif sous gestion (ASG)
(6 juillet 2023) : 2,77 G$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 0,71 %

Rendement annualisé depuis la création : 7,72 %

Réf. : ­BMO ­Covered ­Call ­Canadian Banks ­ETF ­ZWB | ­
BMO ­Gestion mondiale d’actifs (bmogam.com)

Le tout premier du genre à apparaître à l’échelle mondiale, ce ­FNB investit dans les titres des six grandes banques canadiennes. Sa particularité est de vendre des options d’achat qui, en même temps qu’elles produisent un revenu immédiat, limitent les gains à la hausse et atténuent les pertes à la baisse.

« C’est un fonds qui ne bouge pas beaucoup avec les années, mais le rendement total sur plusieurs années est intéressant », dit ­Fred ­Demers. En effet, un tel fonds vise avant tout le supplément de revenu produit par les primes des options. Idéalement, les titres ­sous-jacents bougeront très peu autant à la hausse qu’à la baisse, ce qui est le cas dans l’incertitude actuelle.

Ici, la concurrence provient des ­FNB de marchés monétaires et des ­FNB de comptes d’épargne à taux élevé, qui donnent actuellement un rendement d’environ 5 % avec risque minimal. « ­Dans le contexte actuel de taux élevés, on peut faire un peu mieux que les marchés monétaires, surtout pour un investisseur qui est encore en mode d’accumulation et qui est en mesure de prendre un peu plus de risque », dit l’économiste.

« ­Un ­FNB indiciel pur comme ­ZEB fait mieux à long terme », reconnaît volontiers ­Fred ­Demers (il s’agit du FNB ­BMO équipondéré banques qui, sur une période équivalente à celle de ­ZWB, a produit un rendement annualisé de 9,97 %, supérieur à celui de ZWB par deux points de pourcentage). Par contre, ­ZWB se présente comme un choix tactique et défensif à court terme dans le contexte actuel d’incertitude où les titres bancaires bougent peu.

Energy ­Select ­Sector ­SPDR (XLE)

Manufacturier : ­State ­Street ­Global Advisors

Offre initiale du fonds : décembre 1998

ASG : (6 juillet 2023) : 32,8 G$

RFG : 0,1 %

Rendement annualisé depuis la création : 7,56 %

Réf. : ­XLE : ­The ­Energy ­Select ­Sector SPDR® ­Fund (ssga.com)

Le secteur de l’énergie est un de ceux qui ont le plus souffert des craintes de récession, le prix du baril de pétrole ­WTI étant passé de 128 $US en juin 2022 à 70 $US en mai 2023. Depuis, le cours est remonté à 76 $US. Or, ­Fred ­Demers pense qu’on se trompe sur les craintes de récession et s’attend à ce que les prix continuent de se raffermir.

Ce ­FNB « est un moyen pour profiter d’un marché du brut qui est trop pessimiste », dit l’économiste. D’une part, avec une économie qui va se raffermir et des consommateurs qui vont gagner en confiance, les déplacements vont se multiplier et les prix à la pompe, monter. D’autre part, « on est trop optimistes au sujet de la transition énergétique » tandis que la consommation de pétrole ne cesse de monter.

Devant la tentative des gouvernements occidentaux d’abolir la production pétrolière, les compagnies pétrolières accroissent leurs dividendes et baissent leurs niveaux d’exploitation, créant une rareté croissante qui va simplement pousser les prix à la hausse. « ­On crée une rareté, alors qu’on devrait plutôt travailler à réduire la demande », commente l’économiste.

Le ­XLE est un véhicule de choix, juge ­Fred ­Demers, pour profiter de cette dynamique, du fait qu’il répartit son investissement entre 23 producteurs représentatifs du secteur énergétique du S&P 500. « ­Il donne une vue sur les deux prochaines années, où on pourrait être surpris par les prix. »

iBoxx $ ­Investment ­Grade ­Corporate ­Bond ­ETF (LQD)

Manufacturier : iShares

Offre initiale du fonds : juillet 2002

ASG : (6 juillet 2023) : 35,3 G$

RFG : 0,14 %

Rendement annualisé depuis la création : 4,48 %

Réf. : ­US iShares ­Template

Selon ­Fred ­Demers, ce ­FNB, avec les 2 607 titres qu’il recouvre, est dans une position optimale pour bénéficier d’une ­non-récession ou d’une récession bénigne. Et si une récession se matérialise, il n’en pâtira que très peu.

Les obligations de qualité investissement du portefeuille LQD sont concentrées sur la meilleure partie de la courbe des rendements, soit entre un et trois ans, juge l’économiste. On se retrouve dans une « situation incroyable » où les taux à deux ans sont à 4,57 % alors que ceux à 30 ans sont à 3,3 %.

Le choix de ce ­FNB s’inscrit dans un scénario de contexte incertain et ambigu. Si la récession ne se concrétise pas, LQD est en position d’en profiter ; si une récession survient, il gagnera aussi, mais un peu moins. En contrepartie, une position obligataire à long terme pourrait gagner en contexte de récession avec une baisse des taux, mais si les taux continuent de monter, elle ne peut que perdre. Avec ­LQD, « on isole le risque de se tromper sur la direction que vont prendre les taux, constate l’économiste. Plus encore, on augmente le rendement tout en diminuant le risque, ce qui est rare en investissement ».

L’article Un économiste navigue sur la mer des FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/moodys-abaisse-la-note-de-plusieurs-banques-americaines/ Mon, 14 Aug 2023 11:28:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95555 Le financement et les risques immobiliers ont contribué à cette décision.

L’article Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invoquant l’impact du resserrement des conditions financières, les tensions dans le secteur bancaire et les risques posés par l’immobilier commercial, Moody’s Investors Service a revu à la baisse les notes attribuées à un certain nombre de banques américaines de taille moyenne.

Les rapports financiers du deuxième trimestre ont révélé l’impact de la hausse des coûts de financement sur les bénéfices des banques, a déclaré Moody’s, une situation qui continuera à réduire la rentabilité des banques et à affaiblir leur capacité à générer du capital en interne pour une certain temps.

L’agence de notation a ainsi abaissé la note de dix banques, dont M&T Bank, Pinnacle Financial Partners et Commerce Bancshares. Elle a également placé les notes de six autres institutions sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement, dont U.S. Bancorp, State Street, Northern Trust et Bank of New York Mellon Corp.

« Certaines banques ont réduit la croissance de leurs prêts, ce qui préserve leur capital mais ralentit également l’évolution de la composition de leurs prêts vers des actifs à plus haut rendement, alors même que leurs coûts de financement augmentent, ce qui pèse sur leur rentabilité », a noté Moody’s.

En même temps, la hausse des taux d’intérêt continue de peser sur la valeur des titres et des prêts à taux fixe des banques, ce qui contribue à poser des risques de liquidité.

Les banques américaines de taille moyenne sont généralement soumises à des exigences de fonds propres moins élevées que les plus grandes institutions bancaires, rappelle l’agence.

Toutefois, « dans le contexte actuel, certaines banques américaines, en particulier celles dont les pertes économiques importantes dues à la hausse des taux d’intérêt ne sont pas prises en compte dans leurs ratios de fonds propres réglementaires, sont moins résistantes et plus vulnérables à une perte de confiance des investisseurs », a suggéré Moody’s.

Enfin, l’agence de notation a indiqué que les banques de petite et moyenne taille sont plus exposées aux risques dans le secteur de l’immobilier commercial, qui sont élevés en raison du ralentissement de l’économie, de la baisse de la demande d’espaces de bureaux et de la hausse des taux d’intérêt.

« Ces forces sont susceptibles d’entraîner une détérioration de la qualité des actifs des prêts dans certains secteurs de l’immobilier commercial, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les profils de crédit des banques ayant une exposition plus importante à ces secteurs », a déclaré l’agence de notation.

L’article Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Kaleido Croissance fait appel à Amundi pour la gestion de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/kaleido-croissance-fait-appel-a-amundi-pour-la-gestion-de-portefeuille/ Wed, 14 Jun 2023 11:29:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94507 PRODUIT – L’entreprise prend un virage vers une approche d'investissement plus durable.

L’article Kaleido Croissance fait appel à Amundi pour la gestion de portefeuille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Kaleido Croissance, spécialisée dans les régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), a procédé à un changement dans la gestion de portefeuille de ses plans de bourses d’études Universitas et REEEFLEX.

Amundi Canada succède à State Street Global Advisors en tant que gestionnaire de portefeuille pour ces plans. Cette transition s’inscrit dans le cadre de modifications stratégiques visant à en optimiser le rendement potentiel futur.

Amundi se voit confier un mandat de gestion d’actions à faible volatilité, majoritairement composé d’actions nord-américaines sélectionnées selon des normes d’investissement responsable répondant aux critères ESG (environnement, société, gouvernance). Par ailleurs, des parts indicielles (FNB) seront ajoutées pour le segment d’actions internationales.

Pour Jean-Stéphane Parent, vice-président et chef de l’investissement chez Kaleido, l’intégration d’Amundi à l’équipe de gestion de portefeuille constitue une « avancée significative » pour les clients de Kaleido (anciennement connue sous le nom d’Universitas).

L’entreprise gère un portefeuille diversifié de stratégies d’investissement, dont la majorité incorpore des considérations ESG et d’investissement responsable.

« Leur engagement envers l’investissement durable et leur expertise avérée des marchés internationaux profiteront à l’ensemble des souscripteurs et des bénéficiaires des plans Universitas et REEEFLEX », a-t-il affirmé.

Amundi, un important gestionnaire d’actifs européen présent à l’international, est reconnu pour sa gamme complète de solutions d’investissement en gestion active et passive. L’entreprise, une filiale du groupe Crédit Agricole et cotée en bourse, est présente dans 35 pays et gère plus de 2 800 milliards $ d’actifs.

Amundi est Implantée à Montréal depuis 2005.

L’article Kaleido Croissance fait appel à Amundi pour la gestion de portefeuille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Sophie Mayrand se joint à Trust Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sophie-mayrand-se-joint-a-trust-banque-nationale/ Thu, 25 Aug 2022 12:06:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88680 NOUVELLES DU MONDE - Il s’agit d’un retour à la Banque Nationale, puisqu’elle y a amorcé son parcours professionnel en 1993.

L’article Sophie Mayrand se joint à Trust Banque Nationale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Sophie Mayrand a été nommée vice-présidente, gestionnaire de portefeuille chez Trust Banque Nationale. Dans ce nouveau défi amorcé en août, elle sera responsable des activités liées à la gestion de portefeuille pour les investisseurs privés et institutionnels.

Titulaire de la désignation CFA, Sophie Mayrand a été cadre en gestion d’actifs pour plus de 10 ans. Elle a aussi évolué en tant qu’experte en matière de stratégies d’investissement pour une autre période de 10 ans.

Depuis 2020, elle était vice-présidente principale et spécialiste-actions, chez Fiera Capital. Auparavant, elle a été directrice Investissements chez Wealthsimple. Au fil de sa carrière, elle a également travaillé chez State Street Conseillers en gestion globale pour plus de 15 ans, Mercer, et BMO Harris Bank. De 1993 à 1995, elle a été gestionnaire de comptes de devises et de taux d’intérêt au sein de la Banque Nationale du Canada.

Sophie Mayrand détient un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, et une maîtrise en comptabilité et finance de l’Université de Sherbrooke.

L’article Sophie Mayrand se joint à Trust Banque Nationale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Utiles à son approche disciplinée, les FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/profil/utiles-a-son-approche-disciplinee-les-fnb/ Wed, 13 Oct 2021 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82357 Celle-ci est fondée sur la diversification et sur une gestion rigoureuse des risques.

L’article Utiles à son approche disciplinée, les FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Laurent Wermenlinger est conseiller en placement chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD) depuis 2006 et travaille dans le secteur financier depuis maintenant 40 ans. Egalement gestionnaire de portefeuille et planificateur financier, il est l’un des premiers conseillers en placement à avoir utilisé des fonds négociés en Bourse (FNB) au Québec, soit à partir de 1998.

Laurent Wermenlinger travaille alors chez PWL Capital, une firme qu’il a cofondée en 1996. Son approche d’investissement est basée sur la gestion du risque minimal et une construction de portefeuille à partir des différentes catégories d’actifs, « plutôt que les prévisions des prophètes du placement ».

Avant de se lancer, il fait ses recherches. Il se rend notamment aux Etats-Unis à des conférences pour connaître toutes les particularités du produit en question. « J’ai acquis une connaissance de base des produits disponibles. Il n’y en avait alors pas beaucoup », se rappelle-t-il.

Il tisse des liens avec Barclays Global Investors, alors chef de file des FNB à l’échelle mondiale. Au moment de son implantation au Canada, il développe des liens d’affaires avec cette firme afin que ses clients puissent bénéficier de ses stratégies.

Faibles coûts, transparence et efficacité fiscale étaient déjà alors les avantages phares des FNB. « Si vous prenez ces trois éléments, vous avez une combinaison gagnante pour la majorité des gens », remarque-t-il.

« Si le rendement moyen d’un portefeuille est de 4 % et que vous payez de 1,50 % à 2 % en frais de gestion, ça va être difficile. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Il faut travailler le coût intrinsèque des placements de manière à donner le maximum de chances au client d’avoir un rendement qui est acceptable et qui rejoint l’objectif de placements. »

Aujourd’hui, le secteur des FNB est beaucoup plus diversifié et offre une multitude de stratégies aux conseillers. Laurent Wermenlinger crée encore des portefeuilles reposant principalement sur des FNB offerts notamment par iShares, Vanguard et State Street Global Advisors. On y retrouve aussi des fonds communs de placement quantitatifs à très bas frais de Dimensional Fund Advisors; cette dernière vise à générer un rendement additionnel grâce aux stratégies basées sur des recherches universitaires. Ses portefeuilles se composent également exceptionnellement de quelques titres individuels.

Laurent Wermenlinger gère l’actif de 170 familles dont l’avoir totalise 275 M$. Il travaille principalement avec des clients très nantis qui visent à préserver leur capital. Selon celui qui fait de la gestion discrétionnaire pour ses clients, les FNB sont des instruments de placement de choix.

Une autre force de bon nombre de FNB est qu’ils permettent de gérer le risque grâce à leur diversification. « La diversification est un des bénéfices qui est gratuit sur le marché », aime-t-il répéter à ses clients. Outre la diversification par titres et par régions géographiques, Laurent Wermenlinger s’est attelé à diversifier aussi les stratégies d’investissement de ses clients.

À la fin des années 1990, aux Etats-Unis, il a fait la connaissance des universitaires Eugene Fama et Kenneth French, pères du modèle à trois facteurs, une approche que Laurent Wermenlinger utilise encore de nos jours.

« On a rencontré ces gens régulièrement et ils nous ont communiqué l’essence de leurs recherches », souligne-t-il. À ce moment-là, ils ciblent trois facteurs importants :

  • Le facteur « marché », soit le rendement supérieur espéré lorsqu’on investit dans un portefeuille diversifié de titres de propriété;
  • Le facteur « valeur » d’actions d’entreprises ayant un ratio cours/valeur comptable élevé, par opposition aux titres de croissance;
  • La décision de privilégier les titres d’entreprises de petite capitalisation plutôt que de grande capitalisation.

Evidemment, depuis ce moment, d’autres styles sont venus se greffer aux théories des deux Américains et au portefeuille de Laurent Wermenlinger.

Et si certains facteurs semblent prendre leur temps pour dégager un rendement excédentaire, comme les titres du style valeur qui a sous-performé dans les 12 dernières années par rapport aux actions de croissance, Laurent Wermenlinger fait preuve de patience.

« Mon but n’est pas de deviner le style [qui va s’illustrer], mais plutôt de structurer un portefeuille avec un facteur valeur qui est présent tout le temps », précise-t-il.

Pour lui, l’investissement se pense à très long terme. Sa méthodologie ne s’étale pas sur un ou deux ans, mais sur « la vie utile de l’investisseur », soit aussi longtemps que ce dernier est prêt à prendre un certain risque.

Selon Laurent Wermenlinger, déjà à l’époque, la gestion de portefeuille était une démarche. Le but étant de prendre en compte la tolérance au risque du client, sa planification financière, puis de déterminer le rendement auquel il pourrait s’attendre.

« Comme gestionnaire de portefeuille, vous devez donner le plus de possibilités à votre client d’arriver à atteindre ses objectifs », résume-t-il.

Loin de la spéculation

Misant sur des investissements à conserver pendant des années, y compris pour améliorer l’efficacité fiscale de ses portefeuilles, Laurent Wermenlinger évite la spéculation avec les FNB ainsi que les FNB de cryptomonnaies. Il aime garder ses placements pendant plusieurs décennies et estime que les FNB de cryptomonnaies ne sont pas les produits les plus adaptés à sa philosophie.

« Je privilégie l’investissement stratégique à l’investissement tactique; il peut y avoir une ou deux occasions, mais ce n’est pas l’approche que j’utilise la plupart du temps », insiste-t-il.

Dans le même ordre d’idées, la pandémie n’a eu que peu d’influence sur la composition de ses portefeuilles. Il a vendu quelques titres en détention de devises américaines, car il y avait des gains de change importants à faire, mais a ensuite trouvé des équivalents au Canada. Il a aussi augmenté quelque peu la liquidité des portefeuilles afin de profiter des occasions qui se présentaient. Toutefois, il ne s’agissait que de petits mouvements.

« On ne peut pas prévoir l’avenir d’une façon systématique et prévisible, mais on peut structurer un portefeuille de manière à être présent, d’une façon organisée, structurée, réfléchie. On est présent sur différents marchés et selon différentes méthodologies, et moi j’entoure ça aujourd’hui de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). »

Favorable aux facteurs ESG

Laurent Wermenlinger n’a pas hésité à intégrer les facteurs ESG. Il s’occupe également des enfants de ses clients et note que ces derniers avaient ces considérations très à coeur. « Ils avaient une conviction profonde, et il faut écouter ses clients. Il y a trois ans, j’ai parlé avec tous les manufacturiers avec qui je fais affaire pour leur dire que c’était la direction vers laquelle je m’en allais. Ces derniers ont fait preuve de beaucoup d’écoute », relate-t-il.

L’équipe de Laurent Wermenlinger a fait la transition vers l’investissement ESG pour la portion de son portefeuille ayant une approche quantitative. Elle s’attèle à faire de même pour ses approches régionales. Or, adopter une politique ESG n’est pas si évident que cela.

« Il faut bien regarder les fonds et les analyser. La recherche est continuelle à ce sujet. On ne peut pas tout changer d’un seul coup. C’est une évolution en finance », souligne-t-il.

Il est toutefois confiant vis-à-vis de l’avenir et espère avoir un biais ESG pour l’ensemble de ses catégories d’actifs. Laurent Wermenlinger s’attend à ce que les choses changent rapidement sur ce plan, notamment que les analyses des fonds soient davantage précises, ce qui permettra de mieux gérer les risques ESG.

Approche internationale originale

Dans sa construction de portefeuille, la répartition géographique de Laurent Wermenlinger se différencie de celle de la plupart des gestionnaires de portefeuille, qui ont souvent un biais favorable aux titres financiers domestiques. Avec son équipe, il sous-pondère les actions canadiennes et américaines par rapport aux portefeuilles canadiens et internationaux standards qu’on retrouve chez les gestionnaires de portefeuilles canadiens.

Le Canada a évidemment une part dans ses portefeuilles, particulièrement sur le plan du secteur financier. « On est très loin du 50 %, précise-t-il. Nos portefeuilles sont vraiment des portefeuilles internationaux où on va travailler les régions, les secteurs (les secteurs mondiaux) et la devise. »

Laurent Wermenlinger investit également en Europe et en Asie, mais affirme que l’élément auquel il prête particulièrement attention dans ses portefeuilles, c’est la composante factorielle.

« Au fur et à mesure que je les décline dans mes portefeuilles, les facteurs ont de moins en moins d’importance, mais ils sont là quand même. Le plus important revient encore à la proportion d’argent que j’investis dans les marchés : les titres de propriété par rapport aux titres de créances. Ça reste encore la décision numéro un. »

Quant à l’avenir, Laurent Wermenlinger ne compte pas abandonner les FNB, au contraire il espère que ces derniers vont continuer d’évoluer.

« C’est une structure fantastique, mais avec ses limites. Sur le plan des titres de propriété, l’Amérique du Nord est très bien couverte, mais l’Asie et l’Europe le sont seulement en partie », conclut le gestionnaire qui espère qu’avec le temps, ces autres régions du monde seront mieux couvertes par l’offre de FNB.

L’article Utiles à son approche disciplinée, les FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Syndrome FOMO et FNB thématiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/syndrome-fomo-et-fnb-thematiques/ Mon, 14 Jun 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80505 Ces FNB présentent des risques à considérer dans ses vérifications diligentes.

L’article Syndrome FOMO et FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ces derniers mois, on a assisté à la prolifération des fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques, qui exposent les clients à un sous-segment de marché lié à un thème ou une tendance en vogue. Même s’ils peuvent paraître attrayants et constituer des occasions d’investissement, une analyse convenable de leurs risques propres, y compris celui de concentration sectorielle, s’impose.

Ainsi, je ne connais aucun investisseur qui n’aimerait pas surfer sur la vague haussière de la toute dernière meilleure idée du siècle. L’appétit pour les titres spéculatifs, avec leurs promesses de richesses futures, fluctue en fonction des conditions des marchés et de l’humeur générale des investisseurs.

Durant les périodes de marchés haussiers, les investisseurs, y compris nos clients parfois, ont da v a nt a ge tenda nce à sous-estimer le réel risque du marché et à devenir plus téméraires. C’est à ces moments qu’ils commencent à être moins patients avec les portions plus défensives de leurs portefeuilles diversifiés et à tendre vers les placements plus spéculatifs.

Or, l’humeur des clients et des marchés peut se renverser. Lors de marchés baissiers, le réflexe est de larguer ses titres volatils et de se réfugier dans des placements plus conservateurs.

Bref, en période de baisse, l’investisseur est motivé par la peur, et en période de hausse, par l’appât du gain.

Récemment, il semble que ce dernier phénomène ait propulsé la prise de risque dans le marché. Et cette situation m’incite à la prudence.

Si vous avez le sens de l’aventure, on observe une croissance du nombre de petites firmes émettrices de FNB qui souhaiteraient bien vous donner de grosses émotions. En effet, plusieurs d’entre elles offrent des FNB thématiques, même si les plus grands manufacturiers de FNB en proposent aussi.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Par le passé, les gros acteurs de l’industrie établis depuis longtemps, tels BlackRock, Vanguard, State Street, BMO Gestion mondiale d’actifs, etc., ont bien servi le segment des FNB exposés aux catégories d’actifs plus traditionnelles. Or, ces firmes ont largement ignoré les FNB de type «saveur du mois», misant plutôt sur la thématique ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour leur croissance future. Ce sont principalement les plus petites et nouvelles firmes de FNB qui sont à l’origine de l’offre de FNB thématiques et qui permettent de participer aux toutes dernières sensations. Une nouvelle firme cherchant à se procurer une part du marché trouverait extrêmement difficile de concurrencer les acteurs établis sur le tableau des catégories d’actifs traditionnelles. Elles misent donc sur les produits de niche qui n’intéressent pas particulièrement les grandes firmes.

Voici quelques FNB thémat iques populaires par ces temps-ci.

Commençons par les cryptomonnaies. Elles ne laissent personne indifférent. Certains y voient la plus grande innovation monétaire du dernier siècle redonnant au peuple le pouvoir d’échange depuis trop longtemps monopolisé par les grandes institutions, les gouvernements et la classe dirigeante.

D’autres y voient la plus grande sottise de ce dernier siècle, peut-être même une arnaque orchestrée par un petit groupe anonyme et qui est majoritairement utilisée par des organisations ayant une réputation peu enviable pour négocier dans l’obscurité réglementaire. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement. Peu importe le camp dans lequel on se trouve, il est possible au Canada de participer aux folles variations du bitcoin grâce au FNB BTCC de la firme Purpose. D’autres manufacturiers canadiens en offrent, dont Evolve et Placements CI.

Des fois, l’investisseur peut connaître beaucoup de succès grâce à ces produits thématiques ou hyper ciblés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La cryptomonnaie illustre bien l’attrait des «trades qu’il ne faut pas manquer». On se rappelle les histoires pathétiques de petits spéculateurs qui avaient tout perdu en misant ce qu’ils possédaient dans le but de pouvoir faire partie de la vague à la hausse du bitcoin en 2017-2018.

Il est là le danger des investissements thématiques qui carburent à la frénésie populaire, multipliée par les campagnes d’émoustillement menées sur les réseaux sociaux. On a intérêt à être parmi les premiers à participer à ces bulles spéculatives. Tous les autres ne sont là que pour aider la bulle à gonf ler, même si elle se dégonflera lorsque les premiers venus décideront de prendre leurs profits, avant qu’ils puissent éviter d’énormes pertes.

Le FNB BUZZ de la firme Van Eck offre d’investir dans les titres qui font le plus parler d’eux sur les réseaux sociaux, tels REDDIT, StockTwits et Twitter. Ce FNB détient 75 titres américains et, à ce jour, compte 500 M$US en actif sous gestion. Il investit aussi dans les actions de type chèque en blanc, mieux connues sous leur acronyme SPAC (special purpose acquisiton company). Ces sociétés n’ont aucune activité commerciale et sont formées strictement afin de récolter des capitaux dans le but d’acheter une entreprise existante. Généralement, on sait dans quel secteur elles visent à faire une acquisition. Les SPAC servent aux jeunes pousses à obtenir des capitaux.

Le FNB UFO de la firme Procure investit dans tout ce qui touche la conquête de l’espace.

Pour les fanas du sport professionnel, il y a le FNB MVP de la firme Roundhill Investments. Il investit dans les équipes de sport professionnelles, les ligues, les réseaux sportifs, et… les SPAC. Vous craignez un retour de l’inflation ? Vous pourriez utiliser le INFL de la firme Horizon Kinetics Asset Management qui tente de déterminer ces entreprises qui pourraient bénéficier d’une reprise de l’inflation. On n’y retrouve pas de SPAC !

Un FNB FOMO ? Pourquoi pas !

La popularité des FNB thématiques semble liée au syndrome FOMO (fear of missing out), caractérisé par la peur de rater quelque chose d’important.

Pourquoi ne pas boucler la boucle en offrant un FNB permettant d’investir d’un coup dans tous les thèmes chauds ? La petite firme Tuttle Tactical Management tentera d’attirer l’intérêt des investisseurs pour les toutes dernières modes avec son FNB portant évidemment le symbole… FOMO. La firme a récemment déposé une demande d’enregist rement auprès de la Securit ies and Exchange Commission. Tuttle propose d’appliquer des filtres de momentum sur tout ce qui bouge pour investir dans les thèmes les plus populaires parmi les investisseurs. Par exemple, il serait présentement investi dans les actions de momentum, Gamestop, BlackBerry, et autres titres en vogue sur les réseaux sociaux, les cryptomonnaies, l’hydrogène… et les SPAC.

Il est rendu si abordable et relativement simple d’émettre un nouveau FNB aux États-Unis si l’on est prêt à partager les revenus de gestion avec l’une des multiples firmes qui se spécialisent dans l’accompagnement de mise en marché. On dirait presque qu’il ne suffit que d’un acronyme accrocheur pour que certains se lancent dans l’industrie des FNB.

Ces produits représentent un niveau de risque jamais vu dans le passé. Les FNB offrant une concentration accrue, tels les FNB sectoriels, ou des catégories d’actifs volatiles existent depuis longtemps. Ces FNB sont certes plus volatils, mais permettent à l’investisseur une précision supérieure des allocations lorsqu’ils sont utilisés de manière modérée. Ils permettent aussi à l’investisseur convaincu de prendre une position dont le niveau de risque n’est pas pour tout le monde. Les nouveaux produits FOMO jouent toutefois sur une tout autre dimension, soit l’émotion de l’investisseur et la peur de manquer la nouvelle sensation. Cela les rend plus risqués et en fait des produits qui devraient être utilisés avec beaucoup de prudence.

Guy Lalonde est conseiller en placement, gestionnaire de portefeuille

L’article Syndrome FOMO et FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>