Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Dec 2024 12:27:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La confiance financière des Canadiens se stabilise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-confiance-financiere-des-canadiens-se-stabilise/ Wed, 04 Dec 2024 12:27:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104260 Mais les craintes de récession persistent.

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Les pressions sur les prix s’étant atténuées cette année, la confiance financière des Canadiens se stabilise. Mais la confiance dans l’économie reste fragile, selon un sondage réalisé par Ipsos.

L’indice de confiance financière 2024 d’IG Gestion de patrimoine a reflété le score de 50 de l’année dernière. Il a perdu un point par rapport à 2022 et sept points par rapport à 2021.

L’indice est basé sur une enquête en ligne menée auprès de 2 001 répondants entre le 20 septembre et le 1er octobre. Les résultats font suite à un rapport de Statistique Canada selon lequel le taux d’inflation du pays est remonté à 2 % en octobre.

« Bien que l’indice se soit stabilisé depuis la pandémie, les Canadiens éprouvent toujours un sentiment d’anxiété à l’approche de 2025 », constate Damon Murchison, président et chef de la direction à IG Gestion de patrimoine.

« Ce n’est pas surprenant, au cours de l’année écoulée, les Canadiens ont dû faire face à l’incertitude politique, à un environnement de taux d’intérêt plus élevés, à une augmentation du coût de la vie et à une spirale du coût du logement », souligne-t-il.

L’enquête révèle un optimisme croissant à l’égard de l’inflation, les répondants étant plus nombreux qu’il y a un an à penser qu’elle se stabilisera ou diminuera. Plus du tiers des répondants (39 %) ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le taux d’inflation au Canada se stabilise, contre 32 % qui partageaient ce sentiment en 2023. Et 10 % ont déclaré s’attendre à ce que le taux d’inflation diminue, contre 6 % l’an dernier.

Parallèlement, la proportion de Canadiens s’attendant à une hausse de l’inflation a diminué, passant de 49 % en 2023 à 38 % cette année.

Les craintes d’une récession persistent, bien qu’elles se soient atténuées, selon IG.

Près de la moitié des répondants croient que le Canada est actuellement en récession, alors que 60 % d’entre eux avaient exprimé cette opinion en 2023. Et 54 % pensent que le Canada se dirige vers une récession en 2025, une baisse par rapport aux 68 % d’il y a un an.

Près de sept répondants sur dix estiment que les conditions économiques au Canada restaient mauvaises, tandis que 63 % des répondants estiment que les autorités financières ne maîtrisaient pas la situation.

L’enquête révèle que les principales préoccupations financières pour 2025 sont la hausse des prix des denrées alimentaires, la capacité à maintenir son niveau de vie actuel et l’augmentation du coût du logement.

Alors que la confiance dans l’économie est stable à l’échelle nationale, elle a tendance à diminuer au Québec et chez les Canadiens les plus jeunes et à faible revenu, selon IG.

Par région, les résidents de la Colombie-Britannique affichent le niveau de confiance financière le plus élevé, avec un score de 55 dans l’indice. La région la moins optimiste est le Canada atlantique, avec un score de 48.

Les répondants qui ont un conseiller en services financiers ont un niveau de confiance supérieur de 15 % à ceux qui n’en ont pas, selon l’enquête.

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L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-se-creuse-entre-les-plus-riches-et-les-plus-pauvres/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103825 En ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises.

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L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse en ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises, selon une analyse récemment publiée par l’Observatoire québécois des inégalités. Celle-ci révèle que les ménages les mieux nantis ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation de la valeur du patrimoine des familles au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Une évolution inégale

À l’aide des plus récentes données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) publiée par Statistique Canada, l’économiste Geoffroy Boucher émet le constat que le patrimoine des familles, soit la richesse accumulée au cours de la vie, a évolué de manière très inégale depuis 2019.

Entre 2019 et 2023, la valeur du patrimoine détenu par les familles du Québec est passée de 2 417 milliards de dollars (G$) à 3 008 G$.

Or, les familles faisant partie des 10 % les plus riches ont capté, à elles seules, 32,3 % de cette augmentation.

Quant aux familles faisant partie des 40 % les plus pauvres, elles n’ont capté que 11,2 % de la croissance de la richesse.

L’immobilier comme source d’enrichissement

Selon l’économiste, l’augmentation de la richesse des familles depuis la pandémie s’explique en grande partie par la hausse marquée de la valeur des actifs immobiliers.

Au Québec, les biens immobiliers sont responsables de 59 % de l’augmentation de l’actif total des familles. La valeur totale des actifs immobiliers est passée de 980 G$ en 2019 à 1 352 G$ 2023 (en dollars constants).

En comparaison, les REER (16 %) et les véhicules et autres actifs non financiers (14 %), respectivement en seconde et en troisième position, suivent loin derrière.

Pour Geoffroy Boucher, l’importante croissance de l’immobilier risque de creuser les inégalités entre propriétaires et locataires.

Le poids de la dette hypothécaire 

Si la valeur des actifs détenus par les familles au Québec a augmenté de 23 % entre 2019 et 2023, celle des dettes — qui constituent la deuxième dimension du patrimoine — a augmenté de 10 %, observe l’économiste.

D’après lui, l’augmentation des obligations financières des familles est attribuable à l’augmentation de la dette hypothécaire, dont la valeur totale est passée de 288 G $ en 2019 à 324 G$ en 2023 (en dollars constants).

Le Québec fait moins bonne figure

En 2023, rappelle l’économiste, l’Observatoire publiait un premier portrait des inégalités de patrimoine au Québec, qui démontrait notamment que les inégalités de patrimoine étaient bien plus prononcées que les inégalités de revenu.

De plus, ce portrait mettait également en évidence le fait que si le Québec se positionne comme la province la moins inégalitaire au niveau du revenu, la province fait moins bonne figure pour le patrimoine, se classant derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique.

Des inégalités sous-estimées 

Pour Geoffroy Boucher, il appert que ces inégalités sont aussi sous-estimées, les données de l’ESF sous-évaluant l’importance de la richesse détenue au sommet de la distribution.

De fait, indique-t-il, le directeur parlementaire du budget a relevé des problèmes de sous-déclaration ou d’absence de données chez les familles détenant un patrimoine très élevé au sein de l’ESF.

« Des données de meilleure qualité permettraient de jeter un éclairage plus juste sur la répartition de la richesse au Canada. Les inégalités de patrimoine constituent un indicateur essentiel de la situation socioéconomique des familles au Québec et au Canada. Elles tiennent également un rôle primordial dans la reproduction de la position sociale d’une génération à l’autre », conclut l’économiste.

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Les Canadiens manquent de connaissances financières et de confiance dans la gestion de leur argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-manquent-de-connaissances-financieres-et-de-confiance-dans-la-gestion-de-leur-argent/ Wed, 30 Oct 2024 11:14:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103726 Inclure la nouvelle génération dans les discussions familiales peut aider les conseillers à instaurer la confiance et à fidéliser leurs clients.

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La plupart des Canadiens estiment qu’ils manquent d’éducation financière et de confiance dans la gestion de leur argent, selon les résultats d’un sondage publié le 21 octobre par Edward Jones.

Près des deux tiers (64 %) des Canadiens interrogés ont déclaré qu’ils n’avaient pas reçu d’éducation financière à l’école et qu’ils cherchaient des moyens d’améliorer leurs connaissances, selon le sondage. De plus, 84 % des répondants croient que l’apprentissage de l’argent à l’école les aurait aidés à gérer leurs finances personnelles avec moins de stress.

Plus des trois quarts des répondants (78 %) qui ont dit avoir appris au moins un peu de choses sur la gestion de l’argent considèrent que leurs compétences en la matière sont bonnes, comparativement à 59 % de ceux qui n’ont pas acquis ces connaissances.

Les adolescents peuvent ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et un compte d’épargne pour la première maison à l’âge de 18 ans, et accumuler des droits de cotisation à un Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) dès qu’ils gagnent un revenu et commencent à produire des déclarations de revenus, souligne Julie Petrera, stratège principale, besoins des clients, chez Edward Jones, lors d’une entrevue avec Investment Executive. Il est important que les Canadiens aient des connaissances financières de base pour comprendre ces comptes et leur fonctionnement, précise-t-elle.

Edward Jones a créé quatre modules gratuits d’éducation financière en ligne sur la gestion des dettes, les impôts, l’achat d’une maison et les conversations sur l’argent avec la famille, informe l’entreprise dans un communiqué.

Idéalement, l’éducation financière devrait être intégrée au programme scolaire, car chaque élève a le droit d’apprendre à gérer son argent, affirme Julie Petrera. « Certains parents ne sont pas en mesure d’éduquer leurs enfants en matière d’argent », rappelle-t-elle, tout en soulignant qu’il peut exister des différences culturelles quant à la manière dont les familles parlent de l’argent.

L’enquête a également révélé que les personnes interrogées qui ont reçu une éducation financière à l’école sont plus susceptibles de dire qu’elles géreraient mieux leur argent avec un conseiller en services financiers (78 %) que celles qui n’ont pas reçu cette éducation (69 %).

Les conseillers peuvent établir une relation de confiance avec les membres de la famille de leurs clients en les encourageant à assister aux réunions qui pourraient avoir un impact sur eux, suggère Julie Petrera.

Par exemple, lorsqu’un client établit un plan successoral, les membres de sa famille devraient être inclus, recommande-t-elle, et le conseiller peut informer les parents les plus proches de la façon dont le plan les affectera.

« Un conseiller peut être une grande source de continuité », précise Julie Petrera. Ces discussions familiales peuvent aider les conseillers à conserver leurs clients lorsque les actifs sont transmis à la génération suivante.

Le sondage en ligne a été réalisé par Pollara Strategic Insights entre le 30 août et le 3 septembre 2024, auprès de 1 516 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Les résultats ont été pondérés à l’aide des données de Statistique Canada afin d’être représentatifs de la population canadienne.

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L’endettement des ménages continue d’augmenter https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lendettement-des-menages-continue-daugmenter/ Wed, 23 Oct 2024 11:18:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103698 Les emprunts hypothécaires alimentent la hausse de l’endettement, mais les soldes des cartes de crédit augmentent également.

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Sous l’effet de l’augmentation des dettes hypothécaires, les emprunts des ménages ont augmenté en août, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’organisme statistique national a indiqué que la dette totale des ménages a augmenté de 0,3 % au cours du mois, soit une hausse de 7,7 milliards de dollars (G$), pour atteindre 2,98 billions de dollars.

La dette liée à l’immobilier — les emprunts hypothécaires et les lignes de crédit sur la valeur nette des propriétés (LDCVNP) — a représenté la majeure partie de l’activité, soit une valeur de 7,0 G$.

En particulier, la dette hypothécaire des ménages a augmenté de 6,9 G$, en raison de l’accélération des emprunts dans ce segment, a indiqué StatCan.

La dette hypothécaire a augmenté de 3,8 % sur une base annuelle en août, soit plus rapidement que le taux de 3,3 % enregistré en juillet.

Alors que les LDCVNP n’ont augmenté que de 0,1 % en août, les dettes sur cartes de crédit ont progressé de 0,7 %, soit une augmentation de 0,8 G$, selon StatCan.

Les autres formes de dettes non hypothécaires se sont contractées de 0,1 G$ au cours du mois.

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L’inflation s’établit à 1,6 % en septembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-setablit-a-16-en-septembre/ Wed, 16 Oct 2024 11:59:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103568 Ce qui marque une autre baisse.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre le mois dernier au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et qui représente sa plus faible progression annuelle enregistrée depuis février 2021.

Selon Statistique Canada, c’est la baisse des prix de l’essence d’une année à l’autre observée en septembre (-10,7 %) qui a été le principal facteur à l’origine du ralentissement de la croissance de l’inflation.

Sans prendre en compte l’essence, l’inflation a crû de 2,2 % en septembre, ce qui correspond à l’augmentation observée en août.

Cette nouvelle donnée démontrant un ralentissement de l’inflation en septembre pourrait pousser la Banque du Canada à réduire une fois de plus son taux directeur lors de sa prochaine réunion de décision, la semaine prochaine.

La banque centrale a réduit son taux directeur à trois reprises cette année pour le ramener à 4,25 %, après l’avoir haussé pour contrer les effets de l’inflation. Sa prochaine décision doit être connue le 23 octobre.

L’objectif de la Banque du Canada était de ramener l’inflation à sa cible de 2,0 %, ce qui a été fait en août.

Malgré le ralentissement de l’inflation, Statistique Canada note que les prix demeurent élevés et que les Canadiens « continuent de ressentir l’incidence de la hausse des prix des nécessités courantes, comme le loyer (+21,0 %) et les aliments achetés au magasin (+20,7 %), dont les prix ont augmenté » au cours des trois dernières années.

Au Québec, l’inflation a été de 1,3 % en septembre, après avoir été de 1,5 % en août.

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Le taux de chômage augmente à 6,6 % au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-augmente-a-66-au-canada/ Mon, 09 Sep 2024 10:58:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102781 Et reste à 5,7 % au Québec en août.

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Le taux de chômage a atteint son niveau le plus élevé depuis mai 2017 le mois dernier au Canada, à l’exception de la période pandémique de 2020 et 2021, alors qu’il s’est élevé à 6,6 %, en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à juillet.

Selon Statistique Canada, même si le taux de chômage a progressé dans tous les groupes d’âge par rapport à août 2023, l’augmentation a été plus marquée chez les jeunes.

Chez les étudiants de 15 à 24 ans qui retournent progressivement sur les bancs d’école pour la nouvelle année scolaire, le taux de chômage s’est établi à 16,7 % en moyenne pour la période de mai à août, en hausse par rapport à 12,9 % en 2023.

Le marché du travail d’été a été encore plus difficile pour les étudiants noirs, chinois et sud-asiatiques, qui ont dû faire face à des taux de chômage considérablement plus élevés. Les étudiants noirs ont notamment été confrontés à un taux de chômage de 29,5 %, en hausse de 10,1 % par rapport à l’été 2023.

Dans l’ensemble, l’économie canadienne a ajouté un modeste 22 000 emplois, ce qui est inférieur au rythme de la croissance démographique.

En août, l’emploi a augmenté dans les services d’enseignement, dans les soins de santé et l’assistance sociale, ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail.

Pendant ce temps, il a diminué dans les « autres services », dans les services professionnels, scientifiques et techniques, dans les services publics et dans les ressources naturelles.

La hausse du taux de chômage est annoncée quelques jours après que la Banque du Canada a abaissé son taux directeur pour une troisième fois de suite et a laissé entendre que d’autres baisses seraient probablement à venir.

Le gouverneur de la banque centrale, Tiff Macklem, a mentionné à plusieurs reprises que la banque souhaite voir une reprise de la croissance économique, reconnaissant que le marché du travail a considérablement ralenti.

La recherche d’emploi étant devenue plus difficile, le nombre de chômeurs est passé à 1,5 million en août, soit une hausse de 22,9 % par rapport au même mois l’année dernière.

Parmi les personnes qui étaient au chômage en juillet, 16,7 % ont repris le travail en août, une proportion plus faible qu’en août 2023.

Malgré le ralentissement marqué des embauches, les travailleurs ont continué de bénéficier d’une croissance rapide des salaires, ce qui fait en sorte que bon nombre d’entre eux ont retrouvé leur pouvoir d’achat d’avant la pandémie.

Dans l’ensemble, le salaire horaire moyen en août a augmenté de 5 % par rapport à il y a un an, pour atteindre 35,16 $.

Au Québec, le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 % pour un troisième mois consécutif. Il a cependant augmenté tant à Montréal, de 6,5 % en juillet à 6,8 % en août, qu’à Québec, de 3,8 % en juillet à 4,0 % en août.

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Les Québécois vivent vieux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-quebecois-vivent-vieux/ Tue, 03 Sep 2024 10:51:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102607 Plus que les autres Canadiens.

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Le Québec est la province où l’espérance de vie serait la plus élevée, parmi les treize provinces et territoires du Canada, révèle les résultats compilés par Preszler Injury Lawyers, avocats spécialisés dans les préjudices corporels en Ontario.

Les Québécois auraient ainsi l’espérance de vie à la naissance la plus élevée pour les deux sexes, avec une moyenne de 82,48 ans, soit 1,14 an de plus que la moyenne nationale de 81,34 ans, rapporte l’étude qui se base sur les données sur l’espérance de vie de Statistique Canada.

Le Québec est également là où les hommes ont l’espérance de vie la plus élevée, soit 80,78 ans. Du côté des femmes, la belle province se classe en second avec une espérance de vie moyenne de 84,16 ans. Devant elle, on retrouve la Colombie-Britannique où les femmes ont une espérance de vie moyenne de 84,3 ans.

La seconde position du classement général est occupée par l’Ontario où l’espérance de vie moyenne est de 81,82 ans, soit encore un peu plus haut que la moyenne nationale. Cela reflète l’efficacité du système de santé de la province ainsi que le bien-être général de ses habitants.

« L’étude montre que des régions comme le Québec et l’Ontario semblent donner la priorité aux services de soins médicaux, ce qui en fait des choix de premier ordre pour les résidents qui veulent se concentrer sur leur santé et vivre plus longtemps », commente un porte-parole de Preszler Injury Lawyers.

L’Île-du-Prince-Édouard occupe la troisième place du podium. Bien qu’il s’agisse de la plus petite province en termes de taille et de population, l’île offre manifestement une qualité de vie élevée, puisque son espérance de vie moyenne est de 81,65 ans.

Bien que les femmes de cette province aient la plus haute espérance de vie du Canada, la Colombie-Britannique se classe seulement au quatrième rang national. La province possède donc l’écart le plus important entre l’espérance de vie des hommes et celle des femmes à l’échelle du pays. Ainsi, l’espérance de vie moyenne des hommes dans cette province est de 81,46 ans.

C’est la province de l’Alberta qui complète le top cinq avec une espérance de vie moyenne de 80,22 ans. Suivi par le Nouveau-Brunswick (79,76 ans), la Nouvelle-Écosse (79,72 ans), le Manitoba (79,14 ans), Terre-Neuve-et-Labrador (78,76 ans), le Yukon (78,68 ans), la Saskatchewan (78,49 ans)

Les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ont les deuxième et troisième espérances de vie les plus basses, avec des moyennes respectives de 75,38 ans et 71,67 ans. Ces chiffres sont inférieurs de 7 % à la moyenne nationale pour les Territoires du Nord-Ouest et de 12 % pour le Nunavut.

« L’espérance de vie plus faible au Nunavut souligne le besoin urgent d’améliorer l’accès aux soins de santé dans les communautés éloignées. Des études comme celle-ci sont essentielles pour mieux comprendre les disparités à travers le Canada et pour s’assurer que les régions qui ont besoin d’une amélioration des soins de santé reçoivent le soutien dont elles ont besoin », conclut un porte-parole de Preszler Injury Lawyers.

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Plus de paiements de crédit manqués chez les jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-paiements-de-credit-manques-chez-les-jeunes/ Fri, 30 Aug 2024 10:51:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102553 Selon Equifax.

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Un rapport d’Equifax Canada indique que les paiements de crédit manqués étaient plus élevés chez les jeunes Canadiens au deuxième trimestre en raison du coût de la vie et du chômage.

Equifax indique qu’un Canadien sur 17 âgé de 26 à 35 ans a manqué un paiement de crédit, contre un sur 23 dans l’ensemble de la population.

Le rapport indique que les taux de défaillance des prêts automobiles et des lignes de crédit étaient également particulièrement élevés chez les jeunes Canadiens, ce qui donne une idée des pressions financières auxquelles cette tranche d’âge est confrontée.

Equifax indique que le taux de paiements de crédit manqués chez les Canadiens âgés de 26 à 35 ans était de 1,99 % au deuxième trimestre de 2024.

Cela représente une augmentation de 21,6 % par rapport à l’année précédente.

Le rapport indique que l’endettement des consommateurs a atteint 2500 milliards $, en hausse de 4,2 % depuis le deuxième trimestre de 2023.

« L’inflation se stabilise et les taux d’intérêt commencent à baisser, ce qui est une bonne nouvelle pour de nombreux consommateurs », a déclaré Rebecca Oakes, vice-présidente de l’analyse avancée chez Equifax Canada.

« Malheureusement, la hausse du chômage a annulé certains des aspects positifs et aggrave le stress financier », a-t-elle ajouté.

Le taux de chômage au Canada est en constante augmentation, atteignant 6,4 % en juillet, selon les données de Statistique Canada, alors que les taux d’intérêt élevés ralentissent l’économie.

Les pressions économiques continues poussent également de nombreux jeunes Canadiens à retourner vivre avec leur famille.

« Nous voyons des consommateurs plus jeunes rester plus longtemps à la maison, peut-être vivre avec leurs parents […] peut-être avec leurs grands-parents », a indiqué Rebecca Oakes.

Elle a ajouté que le revenu moyen des jeunes consommateurs a tendance à être plus faible, beaucoup d’entre eux étant nouveaux sur le marché du travail ou travaillant à temps partiel. « Toutes ces choses rendent particulièrement difficile et plus difficile pour ces personnes de résister à la tempête. »

Dans l’ensemble, le taux de défaillance non hypothécaire était de 1,4 %, dépassant les niveaux records de 2020 et devenant le plus élevé depuis 2011, selon le rapport.

Le rapport ajoute que les dettes de carte de crédit sont le principal facteur des soldes impayés, soit 122 milliards $, en hausse de 13,7 % sur un an. En moyenne, un Canadien avait un solde de carte de crédit de plus de 4300 $ au cours du trimestre, soit le niveau le plus élevé depuis 2007.

Le ralentissement des ventes au détail ne semble pas avoir eu d’effet sur les soldes impayés des cartes de crédit, note le rapport. Au deuxième trimestre, les ventes au détail ont diminué de 0,5 %, selon Statistique Canada.

Le taux de défaut de paiement des prêts automobiles à solde de plus de 90 jours pour les prêteurs non bancaires a augmenté de 26,8 % par rapport à l’année dernière, tandis que le taux de défaut de paiement des prêts bancaires a augmenté de 13,7 % par rapport à l’année précédente, indique le rapport.

Il note que les taux de défaut de paiement des prêts automobiles pour les prêteurs automobiles non bancaires ont atteint un sommet historique, tandis que les défauts de paiement des prêts bancaires ont atteint leur taux le plus élevé depuis la pandémie.

Les prix élevés des maisons et les taux d’intérêt ont continué de créer des obstacles importants pour les acheteurs d’une première propriété résidentielle, indique le rapport.

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Des baisses de taux attendues https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-baisses-de-taux-attendues/ Wed, 28 Aug 2024 11:37:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102558 Le nombre de baisses reste encore flou.

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La Banque du Canada va multiplier les baisses de taux d’ici la fin de l’année, selon les experts. Les deux réductions de taux qui ont eu lieu en 2024 ne seraient que le début. Les moins optimistes anticipent encore au moins deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année dont une en septembre, tandis que les plus optimistes en envisagent trois.

Ces baisses pourraient également se poursuivre en 2025, si l’on en croit les chiffres rapportés par Radio Canada. Les institutions financières s’attendent à ce que le taux directeur reviennent aux alentours de 3 % d’ici la fin de l’année prochaine. Ainsi, la Banque Scotia, qui est la moins optimiste, prévoit un taux de 3,25 % d’ici fin 2025. Desjardins et CIBC parient quant à eux sur 2,5 %.

De son côté, Pierre Cléroux affirme sur le site de Les Affaires que la Banque du Canada pourrait annoncer des réductions de taux à chaque réunion d’ici la fin de l’année, ce qui porterait alors le taux à 3,75 %.

Des mesures qui ne trompent pas

L’inflation, facteur qui influence énormément les décisions de la Banque du Canada, a beaucoup ralenti en juillet atteignant ainsi 2,5 %, son taux le plus bas depuis plus de trois ans, selon les données publiées par Statistique Canada.

Si l’on exclut le coût de l’intérêt hypothécaire, le taux d’inflation serait passé de 1,9 % à 1,8 %. Le taux d’inflation est donc dans la fourchette cible de la Banque du Canada, soit entre 1 % et 3 %, depuis sept mois.

Le taux de chômage au Canada comme au Québec est à la hausse. En deux ans, celui du Canada est passé de 4,8 % à 6,4 %, soit son plus haut depuis janvier 2022. Au Québec, il a grimpé de 3,9 % en novembre 2022 à 5,7 % en juillet 2024, rapporte Radio Canada.

Le taux de participation au marché du travail au Canada est tombé à un plancher depuis 1998, en excluant la période de la pandémie. Preuve que l’accès au marché du travail est de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. Le taux de chômage chez les 15 à 24 ans serait d’ailleurs de 14,2 %.

D’ailleurs, on ne rapporte pas de création d’emplois au pays durant deux mois consécutifs, en juin et juillet derniers. L’économie canadienne aurait même perdu 1400 emplois en juin et 2800 emplois en juillet, souligne Pierre Cléroux.

Chez nos voisins du Sud

Aux États-Unis, la situation ressemble à la nôtre, sauf que nombre d’observateurs se questionnent sur la retenue de la Réserve fédérale américaine (Fed) vis-à-vis des taux d’intérêt. Pour rappel, cette dernière n’a pas encore commencé ses baisses de taux.

Toutefois, les craintes de récession seraient trop hâtives, selon les experts. Les dernières données statistiques montrent un ralentissement de l’économie, mais rien d’alarmant surtout si la Fed procède à une baisse de taux lors de sa prochaine réunion.

Le taux d’inflation quant à lui est passé de 3 % en juin à 2,9 % en juillet, son plus bas depuis mars 2021. Les niveaux d’inflation sur les prix de l’énergie et de l’alimentation sont rendus plus faibles que le taux moyen, ce qui laisse entrevoir une victoire contre l’inflation.

En raison des différents chiffres et de l’inquiétude économique, certains experts estiment que la Fed pourrait même descendre ses taux de 50 points plutôt que de 25 points. L’annonce prévue le 18 septembre nous montrera si leurs prévisions sont exactes.

Du temps pour impacter les citoyens

Les baisses de taux pourraient mettre un moment à se répercuter positivement dans l’économie et le portefeuille des Canadiens.

Selon Desjardins, la croissance économique va demeurer relativement faible, surtout au Québec. La Coopérative ne prévoit que 0,7 % de croissance en 2024 et 1,5 % en 2025 dans la belle province. Elle prévoit également que le chômage continue de grimper pour atteindre 5,3 % à la fin de 2024 et 5,8 % l’an prochain.

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L’inflation a porté un dur coup au portefeuille des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linflation-a-porte-un-dur-coup-au-portefeuille-des-canadiens/ Tue, 27 Aug 2024 11:08:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102502 Le revenu familial médian a diminué en 2022 par rapport à 2021.

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Dans un contexte économique marqué par une hausse de l’inflation, le pouvoir d’achat des familles canadiennes s’est érodé, selon les plus récentes données de Statistique Canada.

En 2022, le revenu familial médian après impôt de la population canadienne s’est établi à 60 800 $, enregistrant une hausse apparente de 2,5 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, lorsque l’on tient compte de l’inflation annuelle de 6,8 % pour cette même année, le revenu a plutôt diminué de 4 % par rapport à 2021.

Toutes les provinces et tous les territoires ont été touchés par cette baisse de revenu, avec des diminutions particulièrement marquées :

  • au Nunavut (-8,4 %),
  • dans les Territoires du Nord-Ouest (-7,2 %)
  • et en Nouvelle-Écosse (-5,6 %).

Ce sont les jeunes familles, notamment celles dont les parents sont âgés de moins de 25 ans, qui ont subi les pertes les plus importantes. Les familles monoparentales ont vu leur revenu médian après impôt chuter de 15,1 %, s’établissant à 24 690 $ en 2022.

Les jeunes adultes vivant seuls ont également été durement touchés, avec une diminution de 12,9 % de leur revenu médian, atteignant un montant de 17 650 $.

Les aînés, quant à eux, ont été relativement épargnés. Le revenu médian des familles dont l’adulte le plus âgé a 65 ans ou plus a diminué seulement de 1,8 %, atteignant 49 820 $ en 2022.

Des écarts se manifestent entre les jeunes et les plus âgés les moins nantis. Alors que la proportion de familles de personnes âgées en situation de faible revenu a diminué de 1,4 point pour s’établir à 14,8 %, les jeunes familles ont vu cette proportion exploser. Chez les familles monoparentales de parents âgés de moins de 25 ans, plus de huit familles sur dix (82,2 %) vivent désormais sous le seuil de faible revenu.

Une récupération inégale selon les régions

Si l’on compare la situation de 2022 à celle qui prévalait avant la pandémie de COVID-19, le tableau est contrasté.

Au niveau national, le revenu médian est revenu à son niveau de 2019 (+0,1 %). Cependant, il subsiste des disparités importantes entre les provinces. Le Québec tire son épingle du jeu avec une progression de 5 % sur cette période, suivi par le Yukon (+1,7 %) et la Colombie-Britannique (+1,3 %). En revanche, le Nunavut (-6,4 %), l’Alberta (-4,1 %) et l’Ontario (-1,9 %) accusent les reculs les plus marqués.

Au niveau des régions métropolitaines de recensement (RMR), les plus fortes augmentations du revenu familial médian après impôt entre 2019 et 2022 ont été observées au Québec, notamment à Sherbrooke (+6,2 %), Montréal (+5,2 %), Trois-Rivières (+5,2 %) et Saguenay (+5,1 %). À l’inverse, les RMR d’Edmonton (-5,1 %), de Windsor (-4,3 %) et de Kitchener–Cambridge–Waterloo (-4,1 %) ont enregistré les plus fortes diminutions.

Pour élaborer ce portrait, Statistique Canada s’est basé sur les déclarations de revenus des particuliers de 2022.

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