Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 31 Mar 2025 11:08:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Économie canadienne : janvier 2025 a été positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-canadienne-janvier-2025-a-ete-positif/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106507 Selon Statistique Canada.

L’article Économie canadienne : janvier 2025 a été positif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie canadienne a connu un bon départ en janvier, mais les premiers signes indiquent une stagnation de la croissance en février, en raison des conditions hivernales rigoureuses et de la menace imminente de droits de douane.

Statistique Canada a annoncé vendredi que le produit intérieur brut réel avait augmenté de 0,4 % en janvier, mais les estimations préliminaires de l’agence pour février laissent entrevoir une croissance stagnante pour le mois.

« Nous fonçons droit dans le mur », a indiqué lors d’une entrevue Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.

Statistique Canada a souligné que la croissance de janvier était principalement attribuable à l’essor des secteurs du pétrole et du gaz, des carrières et des mines, tandis que le commerce de détail a connu une contraction.

Les secteurs de la fabrication, des services publics et de la construction ont tous enregistré une croissance en janvier et le secteur des services a également progressé de 0,1 %, a précisé l’agence fédérale.

Selon Andrew DiCapua, la hausse des secteurs manufacturier et de l’extraction pétrolière et gazière au cours des deux derniers mois concorde avec la hausse des exportations canadiennes vers les États-Unis.

« Ce sont des secteurs touchés par les droits de douane, et cette hausse de l’activité économique est tout à fait logique, a-t-il expliqué. Mais cela va nous nuire dans les mois à venir. »

Andrew Grantham, économiste principal à la Banque CIBC, a mentionné vendredi dans une note à ses clients que le ralentissement observé en février était probablement lié aux conditions hivernales rigoureuses observées au Canada et à la fin du congé de TPS d’Ottawa au milieu du mois.

La hausse observée en janvier, en revanche, pourrait s’expliquer par le fait que les entreprises canadiennes ont devancé les droits de douane américains, qui ont été régulièrement évoqués au cours du mois avant d’entrer partiellement en vigueur en mars.

« Nous prévoyons que les droits de douane auront un impact négatif plus marqué sur le PIB en mars et au deuxième trimestre », a expliqué Andrew Grantham.

Les études de la Banque du Canada indiquent que la confiance des consommateurs et des entreprises chute fortement face aux droits de douane.

Ces derniers devraient peser sur les dépenses et les investissements dans les mois à venir, freinant la croissance au-delà de l’impact des droits de douane eux-mêmes, juge Andrew DiCapua.

Le président américain Donald Trump a lancé la guerre commerciale avec le Canada début mars en imposant des droits de douane généraux sur les produits canadiens, bien que diverses exemptions et pauses aient été mises en place par la suite. Il a ensuite imposé, le 12 mars, des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis et a menacé d’imposer une série de droits de douane « réciproques » généralisés à compter du 2 avril.

Donald Trump a signé mercredi un décret imposant une nouvelle vague de droits de douane sur les automobiles fabriquées hors des États-Unis.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a laissé entendre jeudi, après un appel avec le secrétaire au Commerce de Donald Trump, que certaines voitures fabriquées au Canada pourraient bénéficier d’une exemption si elles utilisent principalement des pièces américaines.

Le premier ministre Mark Carney, qui s’est entretenu avec le président américain pour la première fois par téléphone vendredi matin, a mentionné jeudi que le Canada devait « réinventer fondamentalement son économie » et que l’ère d’intégration commerciale étroite avec les États-Unis était révolue.

Du pain sur la planche

Selon Andrew DiCapua, le Canada pourrait, dans certains secteurs, « intensifier sa production » pour atténuer l’impact de la guerre commerciale, mais que la tâche sera ardue pour l’industrie automobile et d’autres secteurs étroitement liés aux États-Unis.

La Banque du Canada a indiqué qu’elle modifierait sa méthode de fixation de son taux d’intérêt de référence dans les mois à venir, se concentrant sur l’élaboration d’une politique monétaire adaptée à un éventail de risques plutôt que sur une seule projection probable pour l’économie.

Le gouverneur Tiff Macklem a averti que la banque centrale ne pouvait pas s’appuyer simultanément sur une faible croissance et une hausse de l’inflation liée au conflit tarifaire.

Marc Ercolao, économiste à la Banque TD, a précisé vendredi dans une note à ses clients que l’économie canadienne présente des « risques de baisse évidents » en raison de l’intensification de la guerre commerciale. Il a ajouté que la Banque du Canada a du pain sur la planche.

La banque centrale a abaissé son taux directeur de 25 points de base à 2,75 % plus tôt ce mois-ci.

Vendredi après-midi, les marchés monétaires estimaient à 65,6 % la probabilité d’un maintien des taux d’intérêt lors de la prochaine décision de la Banque du Canada, le 16 avril.

Marc Ercolao a affirmé que la TD s’attendrait, « selon des hypothèses raisonnables », à deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines réunions afin de préparer l’économie au conflit commercial.

« Cela pourrait changer si l’administration américaine revient sur son projet de droits de douane, mais cela semble peu probable à ce stade », a-t-il déclaré.

Andrew DiCapua s’attend à ce que la Banque du Canada suspende son cycle de baisse des taux en avril, mais, si les données économiques à venir commencent à montrer des signes indiquant que le Canada pourrait se diriger vers une récession, la banque centrale pourrait devoir procéder à des réductions « beaucoup plus draconiennes » du taux directeur.

L’article Économie canadienne : janvier 2025 a été positif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens se sont enrichis en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-se-sont-enrichis-en-2024/ Mon, 31 Mar 2025 11:07:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106240 Mais l’incertitude entourant les tarifs douaniers pourrait annuler les gains.

L’article Les Canadiens se sont enrichis en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La valeur nette totale des ménages canadiens a augmenté durant les quatre trimestres de 2024, atteignant 17 500 milliards de dollars (G$) au dernier trimestre, selon Statistique Canada. Cela représente une hausse de près de 1 200 G$ par rapport à la fin de 2023.

Le dernier bilan national de Statistique Canada révèle que la valeur nette des ménages a progressé de 1,4 % (236,3 G$) au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, principalement en raison de la croissance des actifs financiers, qui ont atteint un niveau record de 10 830 G$.

La croissance de l’indice composé de la Bourse de Toronto (S&P/TSX) a progressé de moins d’un tiers de sa hausse du trimestre précédent (3 %), mais il a tout de même surpassé la performance de l’indice S&P 500. La dépréciation rapide du dollar canadien a par ailleurs contribué à augmenter la valeur des investissements étrangers détenus par les ménages.

La hausse des actifs immobiliers a également soutenu la croissance de la richesse des ménages au cours du dernier trimestre de 2024, portant la valeur des actifs non financiers à 9 745 G$ (+0,6 %).

Maria Solovieva, économiste à la Banque Toronto-Dominion (TD), a déclaré au Financial Post que les résultats du quatrième trimestre étaient le fruit de l’effet cumulatif des cinq baisses de taux d’intérêt de la Banque du Canada en 2024, qui ont incité davantage de Canadiens à contracter des prêts hypothécaires.

Cependant, la croissance des ventes immobilières, qui a marqué un ralentissement en début d’année, pourrait se stabiliser au cours des prochains mois, car les occasions les plus accessibles liées à la baisse des taux hypothécaires ont déjà été saisies, prévient l’économiste.

Shelly Kaushik, économiste principale et vice-présidente à la Banque de Montréal (BMO), souligne pour sa part que le ratio dette/revenu des ménages a augmenté pour la première fois en près de deux ans au dernier trimestre, alors que l’endettement a progressé plus rapidement que les revenus.

Cette situation pourrait faire en sorte de freiner la progression de la richesse des ménages en 2025, car les turbulences du marché déclenchées par l’incertitude tarifaire ont grugé environ 1 % du S&P/TSX et 5 % du S&P 500 depuis le début de l’année.

Même si la Banque du Canada ramène son taux directeur à 2,25 % d’ici le milieu de l’année, les risques liés au commerce international pourraient éclipser les réductions de taux et les gains récents de la richesse des ménages, signale Nathan Janzen, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada (RBC).

Il souligne que les ménages à revenu moins élevé pourraient être plus durement affectés par une guerre commerciale par rapport à ceux qui gagnent un revenu plus élevé, car ils ont moins de capacité d’épargne et consacrent une plus grande part de leurs revenus à la consommation.

L’article Les Canadiens se sont enrichis en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens se débarrassent des actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-se-debarrassent-des-actions-americaines/ Wed, 26 Mar 2025 11:05:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106262 Et les étrangers augmentent leur portefeuille d’obligations, selon Statistique Canada.

L’article Les Canadiens se débarrassent des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs étrangers ont investi massivement dans les obligations canadiennes en janvier, tandis que les investisseurs canadiens se sont débarrassés des actions américaines, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’organisme national de la statistique a indiqué que les investisseurs étrangers ont acheté pour 33,5 milliards de dollars (G$) d’obligations en janvier, grâce à un investissement record dans les obligations des gouvernements provinciaux (10,8 G$), à un achat important d’obligations de sociétés (15,4 G$) et à des ajouts de 7,3 G$ d’obligations du gouvernement fédéral.

Cette vague d’achats d’obligations a constitué le plus important investissement en obligations canadiennes par des investisseurs étrangers depuis avril 2020, lorsque l’apparition de la pandémie a entraîné de nouvelles émissions massives de titres de créance.

La forte demande pour les obligations a été en partie contrebalancée par une diminution de l’exposition aux instruments du marché monétaire canadien, qui a chuté de 18,9 G$ en janvier — dont 10,5 milliards de dollars en papier commercial et 8,9 G$ en papier du gouvernement fédéral. Selon Statistique Canada, cela témoigne « d’une réaffectation des investissements étrangers des instruments de dette à court terme vers ceux à long terme pour ces secteurs ».

Les investisseurs étrangers ont également réduit leur exposition aux actions canadiennes de 6,6 G$ en janvier.

Parallèlement, les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en titres étrangers de 3,2 G$ dans l’ensemble, en raison d’un désinvestissement de 15,6 G$ dans les actions américaines.

« Après huit mois consécutifs d’investissements importants dans les titres américains de février 2024 à septembre 2024, les schémas d’investissement ont changé, les investisseurs canadiens ayant réduit leur exposition aux titres américains pendant trois des quatre derniers mois, pour un désinvestissement total de 9,5 G$ », observe Statistique Canada.

Au cours de la même période, les investisseurs canadiens ont investi 25 G$ dans des titres étrangers non américains.

En janvier, les investisseurs ont également réduit leurs avoirs en actions étrangères non américaines de 1,9 G$ et leurs avoirs en titres du gouvernement américain de 1,4 G$, selon Statistique Canada.

Cette activité de vente a été partiellement compensée par l’ajout de 14,4 G$ de titres de créance étrangers par les investisseurs en janvier.

Dans l’ensemble, les opérations sur titres internationaux ont généré des entrées nettes de 11,1 G$ dans l’économie en janvier, selon Statistique Canada.

L’article Les Canadiens se débarrassent des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-a-fait-un-bond-de-26-en-fevrier/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106249 En raison de la fin du congé de TPS.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le taux d’inflation annuel a bondi à 2,6 % en février au pays, a rapporté mardi Statistique Canada, alors que le congé de TPS accordé par le gouvernement fédéral pour la période des Fêtes et le début de l’hiver a pris fin au milieu du mois.

Il s’agit d’une forte hausse par rapport à l’augmentation de 1,9 % de l’indice des prix à la consommation enregistrée en janvier, mois lors duquel la TPS et la TVH n’étaient pas perçues sur divers produits ménagers de base, cadeaux courants et factures de restaurant.

Selon Statistique Canada, sans l’allégement fiscal qui a été en vigueur pendant la première moitié du mois, l’inflation aurait atteint 3 % en février.

L’indice des prix à la consommation de Statistique Canada prend en compte les prix finaux payés par les Canadiens, ce qui signifie que les taxes de vente sont incluses dans les calculs.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse plus modeste de l’inflation, à 2,2 %.

Puisque le congé de TPS est resté en vigueur jusqu’au 15 février, les prix des aliments achetés au restaurant ont diminué de 1,4 % sur un an. Cependant, Statistique Canada a noté que la réintroduction de la taxe de vente au milieu du mois a fait en sorte que les prix des aliments achetés au restaurant ont contribué le plus à la croissance de l’inflation d’ensemble en février.

Les boissons alcoolisées, les vêtements pour enfants et les jouets étaient également inclus dans le congé fiscal et ont vu leurs coûts baisser de façon similaire en février, mais moins qu’en janvier.

L’indice des prix à la consommation a augmenté dans toutes les provinces le mois dernier, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ayant connu les accélérations les plus rapides.

Au Québec, l’inflation est passée de 1,8 % en janvier à 2 % en février.

Bien que les prix de l’essence aient augmenté de 0,6 % de janvier à février, Statistique Canada a spécifié que la comparaison annuelle indiquait un ralentissement le mois dernier, ce qui a contribué à freiner la hausse globale de l’inflation.

Ailleurs, les Canadiens ont déboursé 18,8 % de plus pour leurs voyages organisés le mois dernier. Statistique Canada a souligné une demande accrue aux États-Unis pendant la longue fin de semaine de février, observée dans la plupart des provinces.

Conséquences à venir de la guerre commerciale

Les indicateurs d’inflation de base privilégiés par la Banque du Canada ont été « plus élevés que prévu » en février et devraient continuer de croître dans les mois à venir, a affirmé Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, dans une note à ses clients mardi.

Les chiffres de l’inflation de février ne reflètent pas directement l’imposition de droits de douanes ou de droits de douane de rétorsion entre le Canada et les États-Unis, entrés en vigueur après une série d’échéances et d’annonces en mars.

Les économistes s’attendent à ce que la guerre commerciale avec les États-Unis fasse grimper les prix dans les mois à venir, même si la décision d’Ottawa de mettre fin à la tarification du carbone pour les consommateurs à compter du 1er avril atténuera quelque peu les chiffres de l’inflation le mois prochain.

Benjamin Reitzes, directeur général et spécialiste en stratégie pour les taux canadiens et la macroéconomie chez BMO, a précisé mardi dans une note que les données d’inflation de mars afficheront probablement également une hausse, le congé fiscal ayant désormais complètement disparu de l’équation.

« L’inflation crée encore beaucoup de bruit », a-t-il écrit, ce qui complique les efforts de la Banque du Canada pour fixer son taux directeur.

La Banque du Canada a abaissé son taux directeur d’un quart de point pour le porter à 2,75 % mercredi dernier, sa prochaine décision étant prévue pour le 16 avril.

Benjamin Reitzes a dit s’attendre à ce que l’indice des prix à la consommation de février renforce la prudence de la banque centrale quant à l’utilisation de son taux directeur pour compenser l’impact des droits de douane sur l’économie canadienne.

« Nous verrons ce que le début d’avril nous réserve en matière de droits de douane, mais si les perspectives économiques ne se détériorent pas davantage, la Banque du Canada envisagera une pause après sept réunions consécutives de baisses », a affirmé Benjamin Reitzes.

Leslie Preston a indiqué que, sur la base d’une prévision selon laquelle les droits de douane américains resteraient en vigueur pendant six mois avant d’être réduits, la TD préconise deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines décisions de la Banque du Canada.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation recule à 1,8 % en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linflation-recule-a-18-en-decembre/ Tue, 21 Jan 2025 17:58:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105074 En partie à cause du congé de TPS.

L’article L’inflation recule à 1,8 % en décembre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,8 % d’une année à l’autre en décembre au pays, ce qui représente une baisse par rapport à la hausse de 1,9 % enregistrée en novembre, en grande partie en raison de l’allègement fiscal temporaire accordé par le gouvernement fédéral.

Le rapport sur l’inflation de Statistique Canada publié mardi indique les prix des aliments achetés au restaurant et des boissons alcoolisées achetées en magasin ont contribué le plus au ralentissement de la croissance.

Le gouvernement fédéral a instauré un congé de taxe temporaire sur ces articles à la mi-décembre. La mesure touchait aussi les vêtements et certains jouets, entre autres.

Sans le congé de TPS, Statistique Canada estime que l’inflation aurait été de 2,3 %.

La croissance des prix des produits d’épicerie a également ralenti en décembre par rapport au mois précédent, tombant à 1,9 % d’une année sur l’autre, contre 2,6 % en novembre.

D’une année à l’autre, les prix de l’essence ont augmenté de 3,5 % en décembre après avoir reculé de 0,5 % en novembre. La progression est principalement attribuable à un effet de glissement annuel.

Les prix des logements ont affiché un léger ralentissement de la croissance en décembre, tout en demeurant élevés. Ils ont augmenté de 4,5 %. La croissance des prix des loyers a aussi ralenti d’une année à l’autre en décembre, à 7,1 %.

L’attention se tourne maintenant vers la Banque du Canada, qui doit dévoiler sa plus récente décision sur les taux d’intérêt la semaine prochaine.

Au Québec, l’inflation s’est établie à 1,6 % en décembre, après avoir été de 1,5 % en novembre.

L’article L’inflation recule à 1,8 % en décembre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs étrangers se tournent vers les titres canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investisseurs-etrangers-se-tournent-vers-les-titres-canadiens/ Mon, 13 Jan 2025 11:56:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104729 Les actions et les obligations canadiennes ont enregistré des entrées en octobre.

L’article Les investisseurs étrangers se tournent vers les titres canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs étrangers ont investi dans les actions et les obligations canadiennes en octobre, selon Statistique Canada.

Dans un rapport publié mardi, l’agence statistique nationale a déclaré que les investisseurs étrangers ont ajouté 21,5 milliards de dollars (G$) de titres canadiens à leurs portefeuilles en octobre, marquant ainsi le deuxième mois consécutif d’afflux de capitaux étrangers.

Les investisseurs ont ajouté 11,8 G$ de titres de créance canadiens au cours du mois, selon Statistique Canada.

En particulier, les investisseurs étrangers ont ajouté 8,4 G$ d’obligations de sociétés et 8,1 G$ d’obligations du gouvernement fédéral. Cette augmentation a été partiellement compensée par une réduction de 2 G$ des avoirs en obligations provinciales et par un désinvestissement de 2,1 G$ dans les instruments du marché monétaire, qui visaient principalement les titres de sociétés.

Dans le même temps, les investisseurs étrangers ont augmenté leur exposition aux actions canadiennes, selon le rapport, ajoutant 9,8 G$ d’actions en octobre.

À l’inverse, les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en titres étrangers pour la première fois depuis janvier.

En octobre, les investisseurs nationaux se sont débarrassés de 15,6 G$ d’actions étrangères, ce qui représente le plus important désinvestissement dans cette catégorie depuis mars 2022. La majeure partie du total mensuel — 11,1 G$ — provenait d’actions américaines, tandis que les 4,5 G$ restants concernaient d’autres actions étrangères.

La vente d’actions étrangères a été largement compensée par l’ajout de titres de créance étrangers par les investisseurs canadiens. En octobre, les investisseurs ont augmenté leur exposition de 12,9 G$, grâce à l’acquisition de 11,2 G$ d’obligations étrangères.

« Les investisseurs canadiens, principalement des fonds de pension, ont acquis pour 10,4 G$ d’obligations étrangères non américaines en octobre, soit l’investissement mensuel le plus important jamais enregistré », rapporte Statistique Canada.

Ces acquisitions de titres de créance étrangers, combinées au désinvestissement en actions, ont entraîné un désinvestissement global de 2,6 G$ de la part des investisseurs canadiens en octobre. Les investisseurs étrangers ayant ajouté des titres canadiens, les transactions internationales sur titres ont généré une entrée nette de 24,2 G$ dans l’économie canadienne au cours du mois.

L’article Les investisseurs étrangers se tournent vers les titres canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La confiance financière des Canadiens se stabilise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-confiance-financiere-des-canadiens-se-stabilise/ Wed, 04 Dec 2024 12:27:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104260 Mais les craintes de récession persistent.

L’article La confiance financière des Canadiens se stabilise est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les pressions sur les prix s’étant atténuées cette année, la confiance financière des Canadiens se stabilise. Mais la confiance dans l’économie reste fragile, selon un sondage réalisé par Ipsos.

L’indice de confiance financière 2024 d’IG Gestion de patrimoine a reflété le score de 50 de l’année dernière. Il a perdu un point par rapport à 2022 et sept points par rapport à 2021.

L’indice est basé sur une enquête en ligne menée auprès de 2 001 répondants entre le 20 septembre et le 1er octobre. Les résultats font suite à un rapport de Statistique Canada selon lequel le taux d’inflation du pays est remonté à 2 % en octobre.

« Bien que l’indice se soit stabilisé depuis la pandémie, les Canadiens éprouvent toujours un sentiment d’anxiété à l’approche de 2025 », constate Damon Murchison, président et chef de la direction à IG Gestion de patrimoine.

« Ce n’est pas surprenant, au cours de l’année écoulée, les Canadiens ont dû faire face à l’incertitude politique, à un environnement de taux d’intérêt plus élevés, à une augmentation du coût de la vie et à une spirale du coût du logement », souligne-t-il.

L’enquête révèle un optimisme croissant à l’égard de l’inflation, les répondants étant plus nombreux qu’il y a un an à penser qu’elle se stabilisera ou diminuera. Plus du tiers des répondants (39 %) ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le taux d’inflation au Canada se stabilise, contre 32 % qui partageaient ce sentiment en 2023. Et 10 % ont déclaré s’attendre à ce que le taux d’inflation diminue, contre 6 % l’an dernier.

Parallèlement, la proportion de Canadiens s’attendant à une hausse de l’inflation a diminué, passant de 49 % en 2023 à 38 % cette année.

Les craintes d’une récession persistent, bien qu’elles se soient atténuées, selon IG.

Près de la moitié des répondants croient que le Canada est actuellement en récession, alors que 60 % d’entre eux avaient exprimé cette opinion en 2023. Et 54 % pensent que le Canada se dirige vers une récession en 2025, une baisse par rapport aux 68 % d’il y a un an.

Près de sept répondants sur dix estiment que les conditions économiques au Canada restaient mauvaises, tandis que 63 % des répondants estiment que les autorités financières ne maîtrisaient pas la situation.

L’enquête révèle que les principales préoccupations financières pour 2025 sont la hausse des prix des denrées alimentaires, la capacité à maintenir son niveau de vie actuel et l’augmentation du coût du logement.

Alors que la confiance dans l’économie est stable à l’échelle nationale, elle a tendance à diminuer au Québec et chez les Canadiens les plus jeunes et à faible revenu, selon IG.

Par région, les résidents de la Colombie-Britannique affichent le niveau de confiance financière le plus élevé, avec un score de 55 dans l’indice. La région la moins optimiste est le Canada atlantique, avec un score de 48.

Les répondants qui ont un conseiller en services financiers ont un niveau de confiance supérieur de 15 % à ceux qui n’en ont pas, selon l’enquête.

L’article La confiance financière des Canadiens se stabilise est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-se-creuse-entre-les-plus-riches-et-les-plus-pauvres/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103825 En ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises.

L’article L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse en ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises, selon une analyse récemment publiée par l’Observatoire québécois des inégalités. Celle-ci révèle que les ménages les mieux nantis ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation de la valeur du patrimoine des familles au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Une évolution inégale

À l’aide des plus récentes données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) publiée par Statistique Canada, l’économiste Geoffroy Boucher émet le constat que le patrimoine des familles, soit la richesse accumulée au cours de la vie, a évolué de manière très inégale depuis 2019.

Entre 2019 et 2023, la valeur du patrimoine détenu par les familles du Québec est passée de 2 417 milliards de dollars (G$) à 3 008 G$.

Or, les familles faisant partie des 10 % les plus riches ont capté, à elles seules, 32,3 % de cette augmentation.

Quant aux familles faisant partie des 40 % les plus pauvres, elles n’ont capté que 11,2 % de la croissance de la richesse.

L’immobilier comme source d’enrichissement

Selon l’économiste, l’augmentation de la richesse des familles depuis la pandémie s’explique en grande partie par la hausse marquée de la valeur des actifs immobiliers.

Au Québec, les biens immobiliers sont responsables de 59 % de l’augmentation de l’actif total des familles. La valeur totale des actifs immobiliers est passée de 980 G$ en 2019 à 1 352 G$ 2023 (en dollars constants).

En comparaison, les REER (16 %) et les véhicules et autres actifs non financiers (14 %), respectivement en seconde et en troisième position, suivent loin derrière.

Pour Geoffroy Boucher, l’importante croissance de l’immobilier risque de creuser les inégalités entre propriétaires et locataires.

Le poids de la dette hypothécaire 

Si la valeur des actifs détenus par les familles au Québec a augmenté de 23 % entre 2019 et 2023, celle des dettes — qui constituent la deuxième dimension du patrimoine — a augmenté de 10 %, observe l’économiste.

D’après lui, l’augmentation des obligations financières des familles est attribuable à l’augmentation de la dette hypothécaire, dont la valeur totale est passée de 288 G $ en 2019 à 324 G$ en 2023 (en dollars constants).

Le Québec fait moins bonne figure

En 2023, rappelle l’économiste, l’Observatoire publiait un premier portrait des inégalités de patrimoine au Québec, qui démontrait notamment que les inégalités de patrimoine étaient bien plus prononcées que les inégalités de revenu.

De plus, ce portrait mettait également en évidence le fait que si le Québec se positionne comme la province la moins inégalitaire au niveau du revenu, la province fait moins bonne figure pour le patrimoine, se classant derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique.

Des inégalités sous-estimées 

Pour Geoffroy Boucher, il appert que ces inégalités sont aussi sous-estimées, les données de l’ESF sous-évaluant l’importance de la richesse détenue au sommet de la distribution.

De fait, indique-t-il, le directeur parlementaire du budget a relevé des problèmes de sous-déclaration ou d’absence de données chez les familles détenant un patrimoine très élevé au sein de l’ESF.

« Des données de meilleure qualité permettraient de jeter un éclairage plus juste sur la répartition de la richesse au Canada. Les inégalités de patrimoine constituent un indicateur essentiel de la situation socioéconomique des familles au Québec et au Canada. Elles tiennent également un rôle primordial dans la reproduction de la position sociale d’une génération à l’autre », conclut l’économiste.

L’article L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens manquent de connaissances financières et de confiance dans la gestion de leur argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-manquent-de-connaissances-financieres-et-de-confiance-dans-la-gestion-de-leur-argent/ Wed, 30 Oct 2024 11:14:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103726 Inclure la nouvelle génération dans les discussions familiales peut aider les conseillers à instaurer la confiance et à fidéliser leurs clients.

L’article Les Canadiens manquent de connaissances financières et de confiance dans la gestion de leur argent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La plupart des Canadiens estiment qu’ils manquent d’éducation financière et de confiance dans la gestion de leur argent, selon les résultats d’un sondage publié le 21 octobre par Edward Jones.

Près des deux tiers (64 %) des Canadiens interrogés ont déclaré qu’ils n’avaient pas reçu d’éducation financière à l’école et qu’ils cherchaient des moyens d’améliorer leurs connaissances, selon le sondage. De plus, 84 % des répondants croient que l’apprentissage de l’argent à l’école les aurait aidés à gérer leurs finances personnelles avec moins de stress.

Plus des trois quarts des répondants (78 %) qui ont dit avoir appris au moins un peu de choses sur la gestion de l’argent considèrent que leurs compétences en la matière sont bonnes, comparativement à 59 % de ceux qui n’ont pas acquis ces connaissances.

Les adolescents peuvent ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et un compte d’épargne pour la première maison à l’âge de 18 ans, et accumuler des droits de cotisation à un Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) dès qu’ils gagnent un revenu et commencent à produire des déclarations de revenus, souligne Julie Petrera, stratège principale, besoins des clients, chez Edward Jones, lors d’une entrevue avec Investment Executive. Il est important que les Canadiens aient des connaissances financières de base pour comprendre ces comptes et leur fonctionnement, précise-t-elle.

Edward Jones a créé quatre modules gratuits d’éducation financière en ligne sur la gestion des dettes, les impôts, l’achat d’une maison et les conversations sur l’argent avec la famille, informe l’entreprise dans un communiqué.

Idéalement, l’éducation financière devrait être intégrée au programme scolaire, car chaque élève a le droit d’apprendre à gérer son argent, affirme Julie Petrera. « Certains parents ne sont pas en mesure d’éduquer leurs enfants en matière d’argent », rappelle-t-elle, tout en soulignant qu’il peut exister des différences culturelles quant à la manière dont les familles parlent de l’argent.

L’enquête a également révélé que les personnes interrogées qui ont reçu une éducation financière à l’école sont plus susceptibles de dire qu’elles géreraient mieux leur argent avec un conseiller en services financiers (78 %) que celles qui n’ont pas reçu cette éducation (69 %).

Les conseillers peuvent établir une relation de confiance avec les membres de la famille de leurs clients en les encourageant à assister aux réunions qui pourraient avoir un impact sur eux, suggère Julie Petrera.

Par exemple, lorsqu’un client établit un plan successoral, les membres de sa famille devraient être inclus, recommande-t-elle, et le conseiller peut informer les parents les plus proches de la façon dont le plan les affectera.

« Un conseiller peut être une grande source de continuité », précise Julie Petrera. Ces discussions familiales peuvent aider les conseillers à conserver leurs clients lorsque les actifs sont transmis à la génération suivante.

Le sondage en ligne a été réalisé par Pollara Strategic Insights entre le 30 août et le 3 septembre 2024, auprès de 1 516 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Les résultats ont été pondérés à l’aide des données de Statistique Canada afin d’être représentatifs de la population canadienne.

L’article Les Canadiens manquent de connaissances financières et de confiance dans la gestion de leur argent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’endettement des ménages continue d’augmenter https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lendettement-des-menages-continue-daugmenter/ Wed, 23 Oct 2024 11:18:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103698 Les emprunts hypothécaires alimentent la hausse de l’endettement, mais les soldes des cartes de crédit augmentent également.

L’article L’endettement des ménages continue d’augmenter est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Sous l’effet de l’augmentation des dettes hypothécaires, les emprunts des ménages ont augmenté en août, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’organisme statistique national a indiqué que la dette totale des ménages a augmenté de 0,3 % au cours du mois, soit une hausse de 7,7 milliards de dollars (G$), pour atteindre 2,98 billions de dollars.

La dette liée à l’immobilier — les emprunts hypothécaires et les lignes de crédit sur la valeur nette des propriétés (LDCVNP) — a représenté la majeure partie de l’activité, soit une valeur de 7,0 G$.

En particulier, la dette hypothécaire des ménages a augmenté de 6,9 G$, en raison de l’accélération des emprunts dans ce segment, a indiqué StatCan.

La dette hypothécaire a augmenté de 3,8 % sur une base annuelle en août, soit plus rapidement que le taux de 3,3 % enregistré en juillet.

Alors que les LDCVNP n’ont augmenté que de 0,1 % en août, les dettes sur cartes de crédit ont progressé de 0,7 %, soit une augmentation de 0,8 G$, selon StatCan.

Les autres formes de dettes non hypothécaires se sont contractées de 0,1 G$ au cours du mois.

L’article L’endettement des ménages continue d’augmenter est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>