Strategic Insight – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 18 Feb 2021 13:10:04 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Strategic Insight – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les Canadiens réévaluent leurs plans de retraite en raison de la pandémie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-reevaluent-leurs-plans-de-retraite-en-raison-de-la-pandemie/ Thu, 18 Feb 2021 13:10:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78002 La famille et la santé gagnent en importance.

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La COVID-19 pousse les Canadiens à repenser leur approche en matière de planification de retraite, révèle un récent sondage publié par IG Gestion de patrimoine. Les priorités ont changé. Effectivement, la santé, la famille et le logement ont gagné en importance.

Selon cette étude menée par Pollara Strategic Insights, un peu moins de la moitié des Canadiens qui ne sont pas encore retraités déclarent avoir revisité leurs priorités à la retraite et le chemin pour y parvenir en raison de la pandémie.

Parmi les points saillants du sondage :

  • Plus de la moitié (63 %) affirment préférer vieillir dans leur maison, plutôt que dans une résidence pour aînés;
  • La moitié n’envisagent plus de vivre à l’étranger et préfèrent désormais rester près de leur famille;
  • Le tiers des Canadiens qui ne sont pas encore à la retraite estiment que la pandémie les forcera à retarder leur départ de la vie active.

« Il est évident que les événements de la dernière année ont provoqué une réflexion des Canadiens quant à leur avenir, et notamment à leur retraite, affirme Damon Murchison, président et chef de la direction, IG Gestion de patrimoine.

« Que l’on parle de demeurer dans sa maison plus longtemps ou de réévaluer la protection d’assurance soins médicaux, un changement de priorités peut avoir des répercussions significatives sur les finances. Il est donc très important d’avoir un plan financier doté d’une composante solide pour la retraite; il est peut-être tout aussi important que ce plan soit évolutif afin de s’adapter à vos priorités changeantes », ajoute-t-il.

Beaucoup de questions financières

Le sondage montre également que nombre de questions relatives aux finances troublent le sommeil des Canadiens :

  • Une grande majorité (88 %) des Canadiens non retraités se questionnent sur le montant nécessaire pour couvrir leurs dépenses mensuelles une fois à la retraite;
  • Une majorité de sondés (67 %) ont saisi l’importance d’avoir un fonds d’urgence, maintenant et une fois à la retraite;
  • Le plan successoral est désormais envisagé par la moitié des travailleurs du pays;
  • Deux cinquièmes des sondés réfléchissent au montant de protection pour soins médicaux nécessaire pour leur retraite
  • Et 46 % des répondants doutent d’avoir prévu assez d’argent pour leurs vieux jours.

Damon Murchison estime qu’une projection et un bon plan de retraite permettraient d’apaiser les inquiétudes des citoyens.

« Pour se sentir financièrement en sécurité et en confiance en vue de la retraite, il faut un plan de match qui indique non seulement ce que vous souhaitez faire à la retraite, mais aussi le montant pour y parvenir », note-t-il.

Ce sondage prouve bien que nombre de Canadiens auraient intérêt à travailler avec un conseiller ou un planificateur financier.

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Le chiffre FNB : 58 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-chiffre-fnb-58/ Tue, 03 Dec 2019 20:18:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62857 FOCUS FNB – Les courtiers de plein exercice constituent un réseau de distribution important.

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Les firmes de courtage de plein exercice sont le principal réseau de distribution de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens et de FNB américains auprès des investisseurs de détail au Canada, d’après des données de Strategic Insight.

En effet, à la fin de mars 2019, 58 % des 138,2 G$ en actifs cumulatifs en FNB canadiens et en FNB américains détenus par des investisseurs de détail transitaient par ce réseau.

À la même date, 33,4 % des actifs en FNB de détail étaient distribués par des courtiers à escompte/en ligne et 3,6 %, par des robots-conseillers.

La part du marché des FNB de détail revenant aux courtiers de plein exercice est toutefois en diminution par rapport aux données de juin 2017. En effet, à ce moment, cette part s’élevait à 62,6 %.

Consultez le graphique suivant afin d’en apprendre davantage sur ce marché en ébullition.

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Gestionnaires : consolidation en vue https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/gestionnaires-consolidation-en-vue/ Sun, 01 Dec 2019 05:58:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62937 Les acquisitions sont un moyen de préserver les marges d'exploitation.

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Les vents contraires qui soufflent sur les manufacturiers de fonds communs et les gestionnaires d’actifs canadiens devraient favoriser les fusions et acquisitions dans le secteur, selon certains analystes financiers.

«Après une reprise des fusions et acquisitions en 2018, l’activité des fusions et acquisitions semble se poursuivre», écrivent des analystes de RBC Marchés des Capitaux dans une note publiée en juillet.

«Pour les plus grands gestionnaires, en particulier ceux qui n’appartiennent pas à une banque, il sera difficile de continuer de faire croître les actifs à un taux annuel de 5 % à 10 % uniquement grâce à de nouvelles ventes nettes, et beaucoup seront attentifs aux occasions de réaliser des acquisitions», souligne pour sa part Strategic Insight dans une analyse récente, publiée en juin.

La consolidation est un moyen pour les manufacturiers de fonds de relever les grands défis auxquels ils doivent faire face, notamment le déclin des ventes nettes.

De janvier à la fin de septembre 2019, les ventes nettes de fonds communs ont diminué de 24,5 % au pays par rapport à la période correspondante de 2018, pour se chiffrer à 10,5 G$, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada. En fait, les rachats nets de fonds ont représenté 1,6 % de l’actif sous gestion de l’industrie d’avril 2018 à avril 2019, soulignent les analystes de RBC.

Ce mouvement de consolidation s’explique aussi par l’importance grandissante des économies d’échelle afin de préserver les marges d’exploitation, selon Strategic Insight et RBC. Ces économies d’échelle sont l’une des principales solutions pour éponger la hausse des coûts liée à la nouvelle réglementation et pour lutter contre la pression à la baisse sur les frais de gestion, qui sont à la base des revenus des gestionnaires d’actifs.

Cette pression est très forte : aux États-Unis, les frais de gestion des fonds communs d’actions et équilibrés ont diminué en moyenne de quatre points de base en 2018, selon l’Investment Company Institute. Cette baisse est due en grande partie au déplacement de l’actif vers des fonds prélevant des frais moindres.

L’ajout d’activités d’investissement complémentaires et le renforcement du réseau de distribution sont d’autres facteurs qui soutiennent le mouvement de consolidation. Les analystes de RBC rappellent que les manufacturiers indépendants affrontent une concurrence accrue des banques, qui comptent sur de «formidables réseaux de distribution» qui les placent «en bonne position pour remporter la bataille des ventes nettes avec leurs fonds à bas frais».

Un autre facteur pourrait expliquer la vague de consolidation chez les gestionnaires d’actifs : les barrières à l’entrée et les barrières au succès, comme les appelle Strategic Insight. Lorsqu’un nouvel arrivant dans le marché échoue à surpasser ces barrières, il risque de devenir la cible d’une acquisition.

Parmi les barrières au succès, la firme de recherche note entre autres la difficulté pour un gestionnaire de fonds de se hisser dans la liste de produits approuvés par un courtier ; le désir des conseillers de restreindre le nombre de manufacturiers de fonds qu’ils recommandent à leurs clients ; et la difficulté d’attirer et de retenir le talent tant sur le plan de la gestion de portefeuille que du côté de la distribution.

Parmi les barrières à l’entrée, Strategic Insight cite la position dominante d’un petit groupe d’acteurs, la capacité des nouveaux acteurs d’établir une tarification suffisamment élevée pour atteindre le seuil de rentabilité dans un délai raisonnable, et les coûts de conformité qui tendent à croître avec le temps.

Tendance mondiale

Le mouvement de consolidation prévu sur le marché canadien s’inscrit dans une tendance mondiale. Selon la banque d’investissement américaine Sandler O’Neill and Partners, le nombre de fusions et acquisitions chez les gestionnaires d’actifs, qui s’établissait entre 135 et 149 dans le monde de 2012 à 2016, a grimpé à 210 en 2017, puis à 253 en 2018. En 2017 et en 2018, les gestionnaires d’actifs canadiens ont été impliqués dans 6 % de ces transactions, un niveau record depuis 10 ans.

«Le rythme des acquisitions ne devrait pas ralentir, à moins que des ratios cours-bénéfices trop élevés sur les gestionnaires d’actifs se conjuguent à des coûts de capital accrus pour rendre les acquisitions peu attrayantes», lit-on dans l’analyse de Strategic Insight.

D’après les analystes de RBC, des firmes telles qu’AGF et IGM sont peu endettées et sont en bonne position pour réaliser une acquisition si l’occasion se présente. Actuellement, «les investisseurs continuent de remettre en question l’évolution des flux de fonds et des bénéfices à long terme» de ces firmes, de sorte que leurs ratios d’évaluation restent bas par rapport à leur moyenne historique, selon un rapport récent de Marchés mondiaux CIBC.

Pour sa part, Fiera Capital a réalisé trois acquisitions l’été dernier qui ont enrichi son actif sous gestion de 15 G$, alors que la Financière CI a annoncé en novembre l’achat de WisdomTree Canada. Du coup, CI met la main sur 14 fonds négociés en Bourse (FNB), et ajoute 958 M$ à son actif sous gestion dans le secteur des FNB, pour le porter à 8,9 G$.

C’est dire que dans le secteur des FNB aussi, les acquisitions apparaissent comme une voie rapide pour accroître ses parts de marché et consolider sa position. D’autant plus que, en règle générale, les manufacturiers de fonds communs obtiennent des résultats discutables dans leur tentative de percer le marché des FNB. Par exemple, de janvier à octobre 2019, les ventes nettes d’IA Clarington n’ont atteint que 45 M$, tandis que Manuvie a essuyé des rachats nets de 5 M$, selon un rapport de la Banque Nationale Marchés financiers. Le colosse Fidelity Investments, qui gère pour 106 G$ de fonds communs au pays, n’avait un actif sous gestion que de 867 M$ dans ses FNB en octobre.

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L’offre de FNB à gestion active en ébullition https://www.finance-investissement.com/dossiers_/magazines/loffre-de-fnb-a-gestion-active-en-ebullition/ Mon, 23 Sep 2019 04:58:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61024 Alors que les fonds à gestion passive constituent encore la majeure partie des actifs en FNB au Canada, les FNB à gestion active suivent une trajectoire ascendante.

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Dans l’univers en expansion des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens, les stratégies de gestion active démontrent une présence croissante dans ce qui était à l’origine le domaine exclusif de la gestion indicielle passive. À la fin du premier trimestre de 2019, selon Strategic Insight, sur 701 FNB canadiens cotés en Bourse, 263 avaient une gestion active, soit près de quatre sur 10.

La prolifération de FNB à gestion active s’est produite à tous les niveaux, des leaders en matière de parts de marché jusqu’aux nouveaux acteurs en FNB parmi les gestionnaires d’actif de plusieurs milliards de dollars en passant par les manufacturiers spécialisés. Ces firmes souhaitent toutes obtenir une part de marché de ce qui est actuellement le type de produit d’investissement de détail qui obtient les meilleures ventes nettes. Les mandats de gestion active englobent tout l’éventail des catégories d’actif, des actions aux titres à revenu fixe jusqu’aux produits spécialisés qui investissent dans des secteurs ou qui suivent des stratégies alternatives.

La croissance de l’actif a toutefois été moins spectaculaire. Les FNB à gestion active représentaient seulement 21 % des 172,9 G$ d’actif en FNB au 31 mars 2019. Selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB), à la fin de mai, sur les 20 plus importants FNB, seulement deux avaient une gestion active. Vu cette percée relativement modeste, il reste des possibilités d’expansion.

«Avec la gamme de produits à gestion active que nous avons actuellement, ce n’est pas le dernier chapitre», dit Mark Neill, chef, FNB chez RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA). Cette dernière collabore au marketing et aux lancements de produits dans le cadre de son alliance stratégique avec BlackRock Asset Management Canada, le leader du secteur en matière de parts de marché.

Alors que la majeure partie des FNB iShares de BlackRock ont une gestion passive, la firme offre également des stratégies actives factorielles ainsi que les FNB totalement actifs Dynamic iShares fondés sur les fonds et gérés par 1832 Asset Management, de Toronto. Pour leur part, les FNB de RBC cherchent à s’étendre au-delà de sa gamme actuelle de FNB de revenu fixe à gestion active et de FNB d’actions quantitatifs (quant) RBC fondés sur les règles.

«Comme il s’agit de notre contribution au côté développement de produit de l’alliance, RBC GMA sera vraiment totalement axé sur l’élaboration de cet aspect actif du produit, dit Mark Neill. Nous adoptons une approche méthodique et consultative concernant ce que nous avons mis en marché, afin de nous assurer que chaque produit que nous lançons peut ajouter de la valeur et résoudre des problèmes et, espérons-le, est innovateur et utile pour le marché.»

Les FNB à gestion active appartiennent à l’un des principaux types de FNB. On y trouve du bêta stratégique, soit de la gestion indicielle non passive qui utilise d’autres critères que la capitalisation boursière ou l’équipondération. L’un des plus anciens FNB de ce type est le iShares Canadian Fundamental Index ETF, lancé en mai 2006 dans l’ancienne famille de FNB de Claymore. Ses pondérations en actions sont fondées sur des facteurs comme les dividendes en espèces, les flux de trésorerie disponible et les ventes.

Parmi d’autres exemples : la gamme de FNB Diversification Maximale Mackenzie gérée par TOBAM, de Paris, pour Corporation Financière Mackenzie, les FNB axés sur le Facteur Dividende de Fidelity Investments Canada, les FNB First Asset de Placements CI qui reproduisent les indices à bêta stratégique de Morningstar et de MSCI, et la gamme Franklin LibertyQT offerte par Placements Franklin Templeton.

Certaines stratégies actives sont fondées sur les règles et quantitatives, mais ne sont pas reliées à un indice. Cette description s’applique à la plupart des gammes de Purpose Investments, de Toronto, où le mot «indice» est manifestement absent des noms de fonds. Le Purpose International Dividend Fund, par exemple, a une gestion active, mais utilise des pondérations égales, une limite de secteur de 20 % et des classifications pour les rendements en dividende stables et les facteurs de valeur.

«Nous n’allons pas être limités par la notion d’indice, dit Som Seif, fondateur, président et chef de la direction de Purpose Investments. Nous allons plutôt nous concentrer [à tout faire] vraiment bien, mais aussi à mettre en oeuvre des politiques et des procédures de gestion du risque pour tout ce que nous faisons.»

Parmi les autres exemples de stratégies non indicielles orientées facteurs figurent la gamme de 10 FNB AGFiQ de Placements AGF, et les quatre FNB internationaux de Placements Vanguard Canada. Les FNB de Vanguard filtrent en fonction de la liquidité, la volatilité minimale, le momentum et la valeur, respectivement.

Ailleurs, les FNB à gestion active qui utilisent la vente d’options d’achat couvertes présentent aussi des éléments d’investissement passif. Ces FNB détiennent en général des portefeuilles de titres également pondérés qui sont périodiquement rééquilibrés, bien que BMO Gestion d’actifs en ait quelques-uns dont les titres sont pondérés en fonction des rendements en dividendes. Parmi les autres manufacturiers notables de FNB à options d’achat couvertes figurent First Asset, Harvest Portfolios Group et Horizons ETFs Management (Canada).

Les formes les plus pures de gestion active, et celles qui sont les plus proches des fonds communs de placement traditionnels, sont celles qui sont totalement discrétionnaires dans leurs mandats d’investissement. C’est là que réside le plus grand potentiel d’expansion des FNB à gestion active par les entreprises qui peuvent soit s’appuyer sur leurs équipes internes de placement, soit engager des sous-conseillers.

En vogue, les FNB actifs à revenu fixe

La gestion totalement active est déjà ancrée dans les catégories des FNB de titres à revenu fixe, où la demande a été alimentée par l’effet de substitution. De plus en plus, les conseillers investissent les placements de leurs clients dans des FNB d’obligations plutôt que directement dans des obligations où les écarts cours acheteur-cours vendeur peuvent être considérables et où les inventaires peuvent être rares pour les comptes de détail.

Parmi les plus larges gammes de FNB de revenu fixe à gestion active se trouve celle de Horizons, que l’entreprise a commencé à bâtir en 2009. «Nous avons constaté toutes ces inefficacités du marché du revenu fixe», dit le président, Steve Hawkins, qui ajoute qu’il y avait «une foule d’occasions pour que le revenu fixe à gestion active surperforme le revenu fixe de référence traditionnel». Manquant de l’expertise en investissement nécessaire à l’interne, Horizons a embauché le sous-conseiller de Montréal Fiera Capital pour gérer ses FNB d’obligations et d’actions privilégiées, et une autre firme de Montréal, AlphaFixe Capital, pour son FNB de prêts de premier rang.

En offrant des FNB de revenu fixe à gestion active, les manufacturiers détenus par une institution financière et les manufacturiers indépendants qui gèrent également des fonds communs de placement peuvent tirer profit de leurs compétences internes en investissement. BMO et RBC sont tous deux bien représentés en revenu fixe actif, alors que Gestion d’actifs CIBC a lancé deux stratégies de gestion d’obligations à gestion active quand elle est entrée sur le marché des FNB en janvier de 2019. Parmi les indépendants, les FNB de revenu fixe à gestion active de Mackenzie sont gérés par l’équipe interne qui gère également ses fonds communs. De même, Franklin Templeton s’appuie sur ses gestionnaires de portefeuille internes, à Calgary, et sur ses gestionnaires associés, en Californie.

Misant sur la prise en charge, First Asset a été acquise en 2015 par Placements CI, dont elle est devenue une division. Ceci a facilité le lancement de FNB de revenu fixe supplémentaires, gérés par Signature Gestion mondiale d’actifs et par Marret Asset Management, toutes deux filiales de la Financière CI. «Si vous examinez le nombre de groupes de gestion de portefeuille que compte CI, cela nous permettait vraiment d’étendre cette partie de notre gamme de FNB avec beaucoup plus de facilité que si CI ne nous avait jamais acquis», dit Peter Tomiuk, vice-président principal, stratégie FNB, chez First Asset.

Beaucoup moins présents dans toute l’industrie, les mandats en actions à gestion totalement active ont été les pierres angulaires des manufacturiers de fonds communs. Les gros mandats en actions de base à gestion active que gère l’équipe de Signature de CI n’ont aucun équivalent en FNB chez First Asset. «Cela ne signifie pas que nous n’étendrions pas davantage notre côté actions sur le plan gestion active totalement discrétionnaire», dit Peter Tomiuk. Il a ajouté qu’il va y avoir «un véritable appétit» pour certaines des stratégies en matière d’actions à gestion active de CI qui, actuellement, ne sont pas disponibles sous forme de FNB.

Invesco Canada, de Toronto, a adopté l’approche des mandats factoriels en actions, plutôt que celle des mandats totalement discrétionnaires, depuis qu’elle a commencé à offrir des FNB en 2011. Les gestionnaires de FNB et les gestionnaires de fonds communs n’ont pas toujours les mêmes besoins, dit Jasmit Bhandal, vice-présidente et directrice, stratégie et développement FNB, chez Invesco. Parfois, ajoute-t-elle, «les gens veulent des outils très pointus et plus de fractions granulaires de certaines catégories d’actif». Ceci est moins vrai dans l’univers des fonds communs.

Jasmit Bhandal laisse la porte ouverte à étendre aux FNB d’Invesco les stratégies traditionnelles de sélection de titres ascendante de ses fonds communs d’actions. «Nous évaluons toujours et tentons de déterminer ce que les clients veulent, et dans quels outils ils le veulent, parce que, franchement, nous sommes souples en matière d’outils. Si le client veut cela dans un FNB, nous le créerons dans un FNB.»

En même temps, chez AGF il n’existe aucun chevauchement entre ses gammes de fonds communs et celles de FNB, même si certains membres de son personnel d’investissement gèrent les deux types de produits. «Du côté des FNB, de nombreuses fois, le conseiller recherche des composantes nettes pour bâtir des portefeuilles, des modèles et des stratégies qu’il peut rééquilibrer par lui-même, en se basant sur ses convictions et ses biais, dit Florence Narine, vice-présidente principale et chef de produit chez AGF. Nous revoyons toujours la décision, à savoir si nos stratégies fondamentales existantes cadrent mieux comme sous-jacentes d’un fonds commun ou d’un FNB. Nous avons adopté la démarche [qui consiste à nous demander : ] « Qu’est-ce que le conseiller et le client visent à faire avec un FNB ? »«

Florence Narine précise également que les réformes axées sur le client que souhaitent instaurer les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont l’avantage de maintenir des frontières distinctes entre les FNB et les fonds communs. Ceci, dit-elle, clarifie les choses pour les conseillers, qui n’ont pas à décider des coûts et autres différences entre les deux structures.

L’une des tendances relevées dans le «Rapport sur les FNB», publié en juin dernier par BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), est l’utilisation de la gestion active dans les marchés moins efficients. Ceci s’est avéré le cas pour les FNB spécialisés dans l’industrie de la marijuana, avec des FNB à gestion active gérés par Purpose et par Evolve Funds Group, de Toronto, surperformant le secteur dans son ensemble. «Avec tant de volatilité dans ce marché et tant de changements se produisant du point de vue réglementation et politique gouvernementale, nous avons senti que c’était aussi un secteur où la gestion active se justifiait», dit Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve.

Toutefois, les manufacturiers de FNB doivent être conscients des défis posés par les transactions intrajournalières dans les marchés moins efficients. «Ce qui est très important quand un FNB devient l’instrument de placement d’un mandat de gestion distinct, c’est de penser à l’expérience de négociation, et de s’assurer que la liquidité est là et que les écarts de cours vont être à un niveau raisonnable», dit Mark Raes, chef de produit chez BMO GMA.

La divulgation des titres peut aussi être un problème pour certains gestionnaires actifs, mais peut-être moins qu’auparavant. «Dans l’ensemble, le marché a surmonté cela, et les FNB à vraie gestion active qui en sont ressortis ont bien réussi», dit Mark Raes. Le fait que les règles de divulgation des FNB canadiens soient les mêmes que celles des fonds communs, et que la pratique de divulgation quotidienne des titres de FNB ne soit pas obligatoire est une grande aide.

Les récents ajouts de FNB chez BMO incluent les lancements en décembre des fonds d’actions canadiennes et d’actions nord-américaines à gestion totalement active, sous-conseillés par SIA Wealth Management, de Calgary. Il ne fait aucun doute que d’autres s’en viennent. Les FNB à gestion active sont «une autre occasion de distribuer notre produit, et cela s’aligne très bien sur ce que font les conseillers et les gestionnaires de portefeuille, soit d’ajouter la proportion de titres cotés en Bourse dans leur bloc d’affaires, dit Mark Raes. Nous voulons être exactement là et avancer en collaborant avec cela.»

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Les nouveaux FNB sont-ils réellement populaires ? https://www.finance-investissement.com/dossiers_/magazines/les-nouveaux-fnb-sont-ils-reellement-populaires/ Mon, 23 Sep 2019 04:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61043 L'engouement n'est pas particulièrement fort.

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À première vue, les fonds négociés en Bourse (FNB) nouvellement lancés semblent exercer un certain pouvoir d’attraction sur les investisseurs.

Ainsi, en décembre 2018, les 25 plus gros FNB lancés en 2018 avaient un actif cumulatif représentant un cinquième (20,7 %) des ventes nettes de 2018, selon l’Association canadienne des FNB. En décembre 2017, les 25 plus importants FNB lancés cette année-là cumulaient un actif équivalent à 19,6 % des ventes nettes de 2017. En décembre 2016, l’actif total de ce groupe analogue représentait 10,4 % des ventes nettes de 2016.

Gestionnaire de portefeuille adjoint chez Claret Gestion de placements, Maxime Dubé souligne l’importance qu’ont les nouvelles tendances aux yeux d’un certain nombre d’investisseurs individuels : «Chez certains, toutes les modes sont bonnes. Ils achètent les produits du jour. Les FNB y répondent à merveille, comme c’est le cas par exemple de la marijuana ou de l’investissement de type ESG [avec critères environnementaux, sociaux et de gouvernance].»

Président de la firme de gestion de portefeuille Placements Idema, Ian Gascon ajoute que les FNB ont tendance à être «vendus» plutôt qu’achetés. «Les équipes de vente tendent à stimuler les ventes des produits les plus récents. Bien souvent, tout repose sur des efforts de marketing, comme si la nouveauté était une valeur en soi», dit-il.

Ian Gascon ajoute que l’offre de FNB est devenue pléthorique en raison de cette approche de vente et de l’appétit des grands manufacturiers : «Plusieurs institutions financières lancent énormément de FNB. Beaucoup sont similaires à ce qui existe déjà. L’investisseur individuel est confronté à des choix ardus et il en perd son latin. Comment, dans une telle abondance, peut-on construire adéquatement un portefeuille de FNB ? Chose certaine, cette abondance contribue à justifier les frais du conseil.»

Par ailleurs, les investisseurs institutionnels jouent également un rôle. «Ces dernières années, les taux d’intérêt ont été extrêmement bas. Des investisseurs institutionnels ont eux-mêmes acheté des FNB spécialisés en revenu fixe, afin d’augmenter des rendements peu attrayants. Comme ils n’embauchent pas de gestionnaires spécialisés, ils baissent leurs coûts. Cela peut favoriser certains manufacturiers», signale Maxime Dubé.

Bien qu’ils ne détiennent que le tiers des actifs en FNB, les investisseurs institutionnels ont également la possibilité de faire bouger les marchés, d’après le document «Canadian Investment Funds Industry : Recent Developments and Outlook», de Strategic Insight. «Un seul ordre d’achat de leur part peut avoir beaucoup d’impact sur les ventes», constate Maxime Dubé.

Malgré sa relative jeunesse, le marché canadien des FNB est très exigeant à l’égard des petits nouveaux qui aimeraient se faire une place au soleil.

«Bon nombre de petits manufacturiers n’ont presque pas eu de ventes nettes dans les cinq premiers mois de l’année !» s’exclame Alain Desbiens, directeur général – distribution des FNB Québec et Atlantique chez FNB BMO.

D’après Strategic Insight, les investisseurs n’ont pas de préférence marquée pour les nouveaux FNB : «Une grande portion des ventes de FNB a gravité autour d’un petit nombre de FNB plus vieux et déjà établis, et ayant souvent beaucoup d’actif. En 2018, les 15 FNB les meilleurs vendeurs ont cumulé 48,2 % des ventes nettes annuelles et seulement 4 sur les 15 ont été lancés après 2015.»

Dans une note de recherche publiée le 11 mars dernier, l’analyste Daniel Straus, de la Financière Banque Nationale, a compilé des statistiques révélatrices. Elles portent sur les actifs des FNB canadiens en fonction de leur date de création et de leur secteur d’appartenance. On y constate que rares sont les FNB créés en 2017, 2018 ou 2019 qui font partie des premiers de classe sur le plan de l’actif sous gestion.

Finance et Investissement a créé un échantillon comprenant presque tous les FNB d’actions et FNB d’obligations réunis dans la note de recherche, lequel avait alors 151,4 G$ en actif sous gestion (ASG). Le groupe des FNB créés depuis 2017 représentait 9,7 % de l’ASG de tout l’échantillon. L’actif des «nouveaux FNB» d’actions comptait pour 8,5 % de celui de l’ensemble des FNB d’actions. De son côté, l’ASG des FNB d’obligations derniers nés représentait 12,2 % de celui de tous les FNB de titres à revenu fixe de l’échantillon. Les constatations varient en fonction des sous-groupes.

Prenons, par exemple, le secteur des grandes capitalisations canadiennes. Parmi les 59 FNB composant ce secteur en mars, on trouvait 20 FNB créés entre 2017 et 2019, la plupart ayant 100 M$ d’actif ou moins. Ces 20 fonds ne représentaient que 4 % de l’actif total de ce secteur.

Parmi les 23 FNB de marchés émergents, 8 ont été lancés en 2017, 2018 ou 2019. Ils affichent 12,1 % de l’actif total sous gestion sectoriel.

Seuls les secteurs thématiques échappent à cette tendance. Il s’agit des FNB spécialisés en chaînes de bloc (ou blockchain), où la proportion des FNB créés entre 2017 et 2019 atteint 100 % ; des FNB spécialisés en technologies (100 %) ; des FNB de type ESG (70,7 %) ; des FNB d’infrastructures (46,3 %) et des FNB de marijuana (100 %). En revanche, ces secteurs thématiques ne pèsent pas très lourd puisqu’ils affichent, au total, 3,2 G$ en actif sous gestion.

Les secteurs liés aux titres à revenu fixe laissent une certaine place aux FNB créés entre 2017 et 2019. C’est le cas, par exemple, des titres à revenu fixe à haut rendement (high yield fixed income), où les petits nouveaux engrangent 30,5 % de l’actif total des 30 FNB en présence.

Selon Strategic Insight, les nouveaux manufacturiers de FNB font face à de lourds défis. Les frais de gestion, très bas dans cet univers, laissent peu de place à l’erreur. De plus, la «prolifération de produits et l’imitation rapide des formules gagnantes rendent la différenciation entre manufacturiers de plus en plus difficile à faire».

Avec la collaboration de Guillaume Poulin-Goyer

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Les ventes de FNB dépasseront-elles indéfiniment celles des FCP? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-ventes-de-fnb-depasseront-elles-indefiniment-celles-des-fcp/ Tue, 02 Jul 2019 14:21:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59398 FOCUS FNB - C’est ce que croit un observateur de l’industrie.

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En 2018, les ventes nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) ont dépassé celles de fonds communs de placement (FCP) pour la première fois depuis 2009. Et ce scénario de ventes supérieures de FNB devrait se reproduire chaque année.

C’est ce qu’a prédit Matt Hougan, président du conseil d’administration d’Inside ETF, lors de la conférence du même nom, en juin dernier à Montréal.

Selon lui, dans la plupart des marchés où les ventes de FNB ont commencé à déclasser celles de FCP pour une année civile donnée, cette tendance va se poursuivre. Ainsi, les ventes annuelles de FNB vont continuer de dépasser les ventes annuelles de FCP dans le futur.

En 2018, les FNB ont affiché des ventes nettes de 20,5 G$ par rapport à des ventes de FCP de 0,1 G$, selon les données de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). C’était la deuxième année où ce phénomène se produisait, la première étant en 2009 alors que les FNB enregistraient des ventes nettes de 7,6 G$ et les FCP, de 2,4 G$.

De janvier à mai 2019, les ventes nettes cumulatives de FNB connaissent la même tendance. Durant cette période, ces dernières se sont élevées à 10,8 G$ selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB), par rapport à 5,3 G$ pour les ventes nettes de FCP, d’après l’IFIC.

De janvier à mai, les ventes nettes de FCP de titres à revenu fixes se sont élevées à 7,9 G$, par rapport aux ventes nettes de FNB de revenu fixe, qui se sont chiffrées 5,2 G$. Toutefois, les FCP d’actions et les FCP équilibrés ont affiché des rachats nets de 4,4 G$ et 1,5 G$, respectivement, durant cette période. Pour ce qui est des FNB d’actions et des FNB regroupant plusieurs types d’actifs, ces catégories ont connu des ventes nettes de 4,67 G$ et de 0,9 G$, respectivement.

Point d’inflexion ou soubresaut?

Il est difficile de connaître l’avenir et de déterminer si la prédiction de Matt Hougan se vérifiera. Certains facteurs pourraient favoriser ou nuire aux ventes de FNB. En voici quelques-uns.

D’abord, les réseaux des succursales bancaires et des caisses populaires sont parmi les meilleurs réseaux de distribution pour les FCP. Généralement, peu de conseillers en succursale offrent des FNB, entre autres parce qu’ils n’ont pas accès à la technologie appropriée pour le faire. Le même défi technologique se présente aussi pour les courtiers en épargne collective non affiliés à un réseau bancaire ou une caisse.

Ces deux réseaux dépendent largement des fonds communs afin de concevoir leur offre aux clients. Les courtiers en épargne collective non affiliés à des institutions de dépôt ont environ 90 % de leur actif sous administration en fonds commun, selon le rapport Canadian Investment Funds Industry: Recent Developments and Outlook, publié par Strategic Insight.

Les changements réglementaires prévus, lesquels mettent l’accent sur les frais des fonds, risquent d’avoir un effet sur l’utilisation de FCP par ce réseau. Il est aussi possible que les ventes de FCP dont l’actif sous-jacent sont des FNB augmentent, afin de réduire les frais des fonds offerts.

Ensuite, parmi les réseaux de courtiers de plein exercice, les FCP ne sont pas morts, au contraire. À la fin de 2012, les fonds communs et les FNB représentaient 26 % des actifs de ce canal de distribution, soit 23 % pour les premiers et 3 % pour les seconds, selon Strategic Insight. En décembre 2017, la part de marché combinée de ces types de fonds d’investissement était de 32 %, soit 26 % pour les FCP et 6 % pour les FNB.

D’un autre côté, l’adoption croissante de comptes à honoraire parmi les courtiers de plein exercice a favorisé les ventes nettes de FNB. Cette tendance devrait se poursuivre.

Par ailleurs, l’adoption d’outils de placement à moindre coût par l’intermédiaire de réseaux de distribution directs au client pourrait favoriser les ventes nettes de FNB. En effet, les robot-conseillers incluent principalement des FNB dans leurs portefeuilles modèles et l’intérêt demeure grand pour les FNB dans les comptes de courtage direct en ligne. La part de marché de l’ensemble de l’actif financier de ces deux réseaux combinés devrait croitre, passant de 9,5 % en 2007 à 14,5% en 2026, selon Strategic Insight.

Enfin, en 2018, la volatilité des marchés boursiers a sapé le moral des détenteurs de FCP, ce qui a initié une vague de rachats nets de FCP dans la seconde moitié de l’année. Cette sensibilité des ventes de FCP aux mouvements de marchés ne semble pas aussi prononcée parmi les ventes de FNB. Il reste qu’un mouvement de marché favorable pourrait peut-être avoir l’effet contraire, favorisant les ventes de FCP.

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Les défis des dix prochaines années https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-defis-des-dix-prochaines-annees/ Fri, 14 Jun 2019 19:20:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59176 L'industrie des fonds d'investissement fait face à de grands défis d'ordre démographique, d'offre de produits indifférenciés et de concentration accrue parmi les réseaux de distribution.

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Dans un panorama publié sous les auspices de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), Strategic Insight met le doigt sur ces défis d’aujourd’hui et de demain.

Démographie

Débutons par le premier, d’ordre démographique. Les 65 ans et plus sont désormais plus nombreux que les moins de quinze ans.

Selon Strategic Insight, gestionnaires de fonds et distributeurs sont confrontés au dilemme suivant : comment répondre aux besoins des 65 ans et plus qui cherchent à préserver leur capital via l’aide de conseillers expérimentés, tout en s’outillant pour s’attirer la faveur des jeunes consommateurs nés après 1992 en phase d’accumulation et qui veulent accéder à des outils de gestion d’actif sur Internet ?

D’après cette société-conseil, « plusieurs » firmes choisiront de se spécialiser dans l’un ou l’autre de ces deux grands segments, au même titre que certaines ont déjà concentré leurs offres de services vers les clientèles plus fortunées en laissant de côté les individus peu fortunés.

Offre pléthorique

Il devient de plus en plus difficile de différencier l’offre de produits entre manufacturiers de fonds négociés en Bourse (FNB). Il y a un effet d’imitation, amplifié par l’arrivée récente, sur ce terrain, de manufacturiers de FCP.

Que pourrait-il en résulter ? Strategic Insight prévoit une inévitable phase de « consolidation » parmi les manufacturiers de FNB.

Distribution

Peu à peu, les réseaux de distribution bancaires établissent leur suprématie auprès des consommateurs. Fin 2017, ces réseaux comprenaient, à l’échelle canadienne, 12 000 conseillers et représentants. Ils captent environ 485 G$ en actif sous gestion.

Face à eux, les réseaux indépendants et leurs 551 G$ en actif sous gestion. En 2017, ces réseaux indépendants comprenaient 83 courtiers de fonds communs de placement et d’investissement, dont cinq avec force de vente dédiée. En 2012, il y en avait 108, ce qui représente une baisse de 23 % en cinq ans.

De ces deux types de réseaux, celui des indépendants est celui dont les FCP pèsent le plus lourd, soit environ 90 % de l’actif sous gestion.

Pour leur part, les réseaux de distribution bancaires ont réussi à développer leur offre et à l’élargir. Ce faisant, ils ont aussi diminué les références de clients à leurs firmes de courtage de plein exercice.

D’après Strategic Insight, les réseaux de distribution bancaires capteront 947 G$ d’actif en 2026. Ils dépasseront alors facilement les réseaux indépendants qui afficheront 748 G$ en actif sous gestion.

Voilà quelques-uns des défis relevés dans l’étude intitulée Canadian Investment Funds Industry : Recent Developments and Outlook.

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Le GAFA tapi dans l’ombre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-gafa-tapi-dans-lombre/ Fri, 14 Jun 2019 12:44:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59174 L'ombre des géants du web plane sur l'univers des manufacturiers et distributeurs de fonds d'investissement, prévient Strategic Insight. Qui paiera les premiers pots cassés ?

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Dans le cadre d’une étude commanditée par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), cette firme torontoise d’étude de marchés a brossé une superbe fresque de l’offre et de la demande en fonds communs de placement (FCP) et en fonds négociés en Bourse (FNB).

Selon elle, la venue éventuelle du GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) au Canada est un scénario plausible.

Strategic Insight rappelle que Google a déjà produit une étude sur le secteur de la gestion d’actif tandis qu’Apple et Facebook se sont aventurés dans le monde des paiements via des appareils mobiles. « Amazon est devenu un acteur de poids dans le secteur des services financiers grâce à ses différents services dont les prêts, les assurances et plus récemment, les comptes chèques », précise Strategic Insight.

La firme d’étude de marchés ajoute qu’il existe « des preuves convaincantes » à l’effet que l’émergence de concurrents non traditionnels pourrait être bien accueillie par de nombreux investisseurs individuels, appâtés par l’élargissement potentiel de la gamme de produits et par la probabilité de la réduction des coûts de transaction.

En théorie, la vulnérabilité des manufacturiers de fonds d’investissement face au GAFA ne fait pas de doute. « Les entreprises axées sur la technologie pourraient être attirées par la lenteur des acteurs traditionnels à adopter de nouvelles technologies, par les perspectives positives de croissance du secteur et par ses besoins en capital plus limités comparativement à d’autres secteurs des services financiers tels que les banques », précise Strategic Insight.

Cela dit, les grands manufacturiers traditionnels ont indéniablement la capacité financière d’anticiper les prochains mouvements du GAFA. Utilisent-ils cet avantage à bon escient ? Strategic Insight a des doutes. Citant un sondage publié en 2018, la firme d’étude de marché écrit qu’une « majorité des sociétés de gestion d’actif ont admis que leur société n’avait pas de stratégie numérique claire. Près des deux tiers des personnes interrogées ont également admis avoir sous-financé diverses initiatives numériques ».

Strategic Insight ajoute que les grands manufacturiers sont handicapés par leurs systèmes informatiques en place depuis de nombreuses années, les systèmes de type legacy.

La pression exercée en gestion d’actif par les GAFA ou par d’éventuels Uber pourrait faire ses premières victimes du côté des petits manufacturiers incapables de suivre la parade.

« Cela pourrait conduire à de nouvelles acquisitions et à une consolidation dans les rangs des plus petits acteurs sous-capitalisés incapables de payer le prix des nouvelles technologies », affirme Strategic Insight.

L’étude de Strategic Insight a pour titre Canadian Investment Funds Industry : Recent Developments and Outlook.

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Produits et clientèles : le chaud et le froid https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/produits-et-clienteles-le-chaud-et-le-froid/ Thu, 13 Jun 2019 13:21:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59165 Quels sont les produits ayant le vent dans les voiles dans l'univers des fonds d'investissement ? Quelles sont les clientèles qui font rêver les manufacturiers de fonds communs de placement (FCP) et de fonds négociés en Bourse (FNB) ?

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Intitulée Canadian Investment Funds Industry: Recent Developments and Outlook, une récente étude de Strategic Insight apporte un lot de réponses, à la fois stimulantes et convaincantes.

En avant, toute !

Le « déclin » des fonds communs individuels n’est pas à la veille d’être stoppé, affirme Strategic Insight. En 2026, les fonds de fonds devraient s’accaparer 42,1 % du marché des fonds d’investissement, en hausse de quatre points par rapport à la fin de 2017.

La firme d’étude de marché met en lumière l’importance grandissante des FNB en tant qu’élément incorporé aux portefeuilles bâtis par des manufacturiers de FCP. Ainsi, à la fin de 2018, 62 programmes intégrés de FCP comportaient environ 1 G$ d’actif en FNB.

Par ailleurs, la popularité des séries de fonds destinées aux clientèles fortunées (HNW) s’approfondit. En 2012, ces séries constituaient 14 % de l’actif des fonds d’investissement. Cinq ans plus tard, la proportion avait grimpé à 24 % !

Du côté des stratégies de placement, Strategic Insight signale que les stratégies quantitatives, de type factoriel ou bêta stratégique, ainsi que celles qui intègrent les avancées de l’intelligence artificielle attireront l’intérêt (et l’argent) des investisseurs. Strategic Insight est d’avis que les nouvelles classes alternatives devraient également s’imposer dans le grand public, à la condition que les fonds portent sur des stratégies alternatives, et non pas sur des classes d’actif spécifiques comme les marchandises (commodities).

Dans l’ensemble, les stratégies d’investissement « plus passives » ont le vent en poupe, précise la firme d’étude de marché qui croit « que les perspectives incertaines des marchés mondiaux inciteront les investisseurs à adopter un plus grand conservatisme et à vouloir préserver le capital; ces conditions favoriseront les stratégies plus passives ».

Les frais de gestion ont baissé d’en moyenne 25 points de base en dix ans. Sur cinq ans, la diminution moyenne est de 21 points de base. À ce point de vue, le changement s’est accéléré et cette tendance, affirme Strategic Insight, se poursuivra au cours des prochaines années.

Il ne faudrait cependant pas s’attendre à ce qu’une nouvelle structure de frais de gestion basée sur le partage du risque avec le manufacturier en vienne à prendre racine. « Les investisseurs canadiens ont évité les frais axés sur la performance car cela pourrait encourager des activités de placement et de négociation inappropriées axées sur la recherche de rendement à court terme », signale Strategic Insight.

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Rodées comme des bolides, les banques foncent droit devant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rodees-comme-des-bolides-les-banques-foncent-droit-devant/ Wed, 12 Jun 2019 02:46:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59153 En raison de l'efficacité de leurs modèles d'affaires, les banques canadiennes devraient continuer, au cours des prochaines années, à approfondir leur hégémonie dans l'industrie très convoitée des fonds d'investissement.

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Dans une récente étude intitulée Canadian Investment Funds Industry : Recent Developments and Outlook, Strategic Insight brosse un riche portrait de l’évolution de la situation de l’offre en fonds communs de placement (FCP) et en fonds négociés en Bourse (FNB).

Strategic Insight fait ressortir que les banques canadiennes sont passées maîtres dans l’art de rejoindre les consommateurs, où qu’ils soient par rapport à leurs objectifs d’accumulation de richesse.

Cette firme d’étude de marché souligne également que les banques – ce qui inclut les caisses populaires et credit unions – ont été promptes à se saisir d’occasions de croissance par acquisitions.

Près de la moitié de l’ASG

À la fin de 2018, signale Strategic Insight, les réseaux bancaires détenaient près de la moitié (49,4 %) de l’actif sous gestion (ASG) de l’industrie canadienne des fonds d’investissement.

Dix ans plus tôt, en 2007, leur part de l’ASG était de 35,9 %.

Selon les prévisions de Strategic Insight, la croissance de l’actif capté par les réseaux bancaires sera près de deux fois plus rapide, d’ici 2026, que chez les indépendants.

Strategic Insight explique cette situation par divers facteurs, à commencer par le développement de grandes forces de ventes et par le déploiement d’offres attrayantes, tant au niveau des produits que des prix.

« Il est également évident, poursuit Strategic Insight, que les clients des banques préfèrent traiter avec leurs principales institutions financières pour des raisons de stabilité et, surtout, de commodité ».

Selon cette firme d’étude de marchés, les banques arrivent maintenant à « intercepter », avec plus de succès que jamais, leurs clients haut de gamme du marché de masse (mass affluent) et leurs clients fortunés avant qu’ils ne fassent faux bond vers la gestion privée indépendante.

Elles arrivent également à canaliser, à l’intérieur de leurs propres réseaux de courtage à escompte, les clients désireux de piloter eux-mêmes leurs décisions d’investissement.

Chose remarquable, les grandes banques canadiennes réussissent à maintenir des marges bénéficiaires plus élevées que leurs compétiteurs. Elles y arrivent de diverses façons, dont les économies d’échelle et surtout, par le fait que « plus de 90 % de l’actif de leurs clients se trouve dans des fonds maison ».

Les acquisitions

Strategic Insight rappelle diverses acquisitions récentes. La Banque Scotia avalait successivement Patrimoine Dundee en 2011, ING Direct en 2012 et Jarislowsky Fraser et Gestion financière MD en 2018. La Banque CIBC a acquis les activités de conseil en placement privé de McLean Budden en 2012 alors que TD achetait le gestionnaire d’actifs new yorkais Epoch Investment Partners en 2012.

« Ces acquisitions, parmi bien d’autres, ont permis de renforcer la gamme de produits des banques et d’élargir leurs bases de clients en gestion de patrimoine », constate Strategic Insight.

La recherche de Strategic Insight a été commanditée par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

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