Tesla – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Tesla – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’immobilier au banc des accusés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/limmobilier-au-banc-des-accuses/ Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102629 Les fonds de pension se détournent de l’immobilier de bureau au profit du crédit privé.

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Les rendements de certains des plus grands fonds de pension du Canada ont été faibles au cours du premier semestre 2024, leurs investissements immobiliers ayant subi des pertes, indique Morningstar DBRS dans un rapport publié le 27 août dernier.

L’agence de notation indique que la faible performance des actifs immobiliers des grands fonds — qui représentent 10 % à 15 % des portefeuilles des grands fonds de pension canadiens — a freiné les gains provenant des actions et d’autres classes d’actifs avec des rendements positifs.

« Comme en 2023, la faiblesse de l’immobilier s’est poursuivie au cours du premier semestre [de 2024], les taux d’intérêt élevés ayant eu un impact négatif sur les évaluations immobilières et le coût du service des prêts hypothécaires », explique Morningstar DBRS.

« Les tendances macroéconomiques ont exercé une pression sur les taux de capitalisation, affecté la liquidité et maintenu les volumes de transactions du marché à un faible niveau, les impacts les plus négatifs étant observés dans les secteurs des bureaux aux États-Unis et au Canada. »

Cette faiblesse des actifs immobiliers s’est produite face aux rendements « très élevés » des actions publiques, menés par les gains des grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Amazon, Meta, Apple, Alphabet, Nvidia et Tesla.

« Les actions à grande capitalisation dans les secteurs de la communication, de l’énergie et de la santé ont également contribué à la forte performance des actions », continue le rapport.

Les fonds ont également généré des rendements positifs grâce aux actifs de crédit privé, selon le rapport. OMERS, par exemple, a gagné 7,8 % en crédit privé au cours du premier semestre.

Selon Morningstar DBRS, les fonds de pension participent à ce marché à la fois directement et indirectement par le biais de fonds de crédit tiers. « Mais, de plus en plus, nous les voyons se doter de capacités de souscription internes pour améliorer leurs capacités d’investissement et réduire leur dépendance à l’égard des fonds de crédit de tiers afin de garantir de meilleures normes de contrôle », observe le rapport.

En ce qui concerne l’avenir, Morningstar DBRS estime que les fonds de pension devraient continuer à repositionner leurs portefeuilles immobiliers « en délaissant les bureaux et les commerces traditionnels au profit de sous-secteurs immobiliers plus performants ».

Le rapport prédit qu’il pourrait également y avoir une certaine rotation vers des classes d’actifs telles que l’infrastructure et le crédit privé, « stimulée par des rendements plus élevés et la durée plus courte de ces prêts, servant de diversificateur aux allocations d’actifs existantes ».

Cependant, Morningstar DBRS avertit que les performances du capital-investissement « sont mises sous pression par des taux d’intérêt élevés, une croissance des bénéfices plus faible, moins de distributions de la part des sociétés de portefeuille et moins d’opportunités de sortie ». En conséquence, certains grands fonds ont réduit leur exposition à cette classe d’actifs, et l’agence s’attend à ce qu’ils continuent à réduire sélectivement leur exposition tout au long de 2024.

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À la recherche de rendement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/a-la-recherche-de-rendement/ Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97664 PRODUITS - Gestion mondiale d’actifs CI a lancé un nouveau fonds obligataire axé sur les marchés émergents.

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Le Fonds d’obligations de marchés émergents CI, qui a une commission de gestion de 1,50 % et un niveau de risque faible à moyen, détient un mélange d’obligations d’État (actuellement environ 81 %) et d’obligations d’entreprises des marchés émergents, bien qu’il puisse également investir dans la dette des marchés développés (cinq de ses six principales positions sont des investissements à revenu fixe américains).

La note de crédit moyenne des titres du fonds est BB+, avec environ 20 % de titres notés AAA et 30 % de titres notés BB. Près de 9 % des titres sont notés B ou moins. La durée du fonds est de 5,65 ans avec un taux d’intérêt nominal moyen de 4,16%.

CI a également réduit les frais de gestion d’un certain nombre de fonds obligataires.

Du côté des actions, Hamilton Capital Partners a ajouté à sa série de FNB de rendement le FNB Sociétés Américaines Maximiseur de Rendement Hamilton (TSX : SMAX) et le FNB technologie maximiseur de rendement Hamilton (TSX : QMAX).

Le SMAX offre une exposition à un portefeuille à peu près également pondéré de 25 actions américaines de grande capitalisation avec une répartition sectorielle similaire à celle du S&P 500. Ce FNB vise à fournir un revenu mensuel plus élevé et une volatilité réduite en vendant des options d’achat couvertes sur environ 30 % du portefeuille.

Le QMAX adopte la même approche pour un portefeuille à pondération à peu près égale de 15 entreprises technologiques américaines, dont les « Sept Magnifiques » (Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla)

Les deux FNB, dont les frais de gestion s’élèvent à 0,65 %, sont conçus pour générer des revenus mensuels et n’utilisent pas d’effet de levier.

Ces produits sont les derniers d’une série qui comprend des fonds couvrant les valeurs financières canadiennes, les services publics et les bons du Trésor américain.

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Comparaison des FNB à titre unique et des CCAÉ https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/comparaison-des-fnb-a-titre-unique-et-des-ccae/ Mon, 16 Oct 2023 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96662 GUIDE DES FNB - Les deux produits offrent une exposition fractionnée aux actions américaines, mais ils diffèrent fortement l’un de l’autre.

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Le concept de base des fonds négociés en ­Bourse (FNB) d’actions est la diversification par titres. Cependant, avec la création de ­FNB qui ne détiennent qu’une seule action, ce concept n’est plus toujours exact.

Aux ­États-Unis, les premiers ­FNB à titre unique ont été négociés pour la première fois en juillet de l’an dernier, après avoir reçu l’approbation de la ­Securities and ­Exchange ­Commission (SEC). Au ­Canada, le premier fonds de ce genre à obtenir l’approbation réglementaire provient de Purpose Investments.

Purpose a lancé ses cinq ­FNB ­Actions à revenu en décembre de l’an dernier. Les frais de gestion de chaque FNB sont de 0,40 %. Ils détiennent actuellement un total combiné d’environ 90 millions de dollars (M$) d’actifs.

« ­Leur utilité et leur cas d’utilisation sont conformes à ce que nous espérions avant de les lancer », affirme ­Vlad Tasevski, président directeur général et chef des produits à ­Purpose. Lors de la structuration des ­FNB Actions à revenu, ­Purpose a consulté ses clients pour savoir ce qui était important pour eux. La réponse de ceux-ci à l’offre a été enthousiaste.

L’exposition à une seule action à partir d’un titre négocié en ­Bourse avait été introduite auparavant en juillet 2021 lorsque ­CIBC a émis ses premiers certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ), offrant une détention fractionnaire d’actions d’Amazon.com. Bien que les ­CCAÉ soient structurés comme des comptes de titres distincts, ils sont cotés à ­Cboe ­Canada et se négocient comme des ­FNB.

De cinq ­CCAÉ nés à l’été 2021, la gamme s’est étendue à 41, d’autres sont prévus, et les actifs avoisinent les 2,7 milliards de dollars.

« ­La réaction des investisseurs a été positive, avec un fort taux d’adoption à la fois pour les canaux d’investisseurs autonomes et de conseillers », indique ­Elliot ­Scherer, directeur général et chef mondial du groupe ­Solutions de patrimoine à ­Marchés mondiaux ­CIBC. La simplicité des CCAÉ en fait un produit de placement facile à comprendre pour les conseillers et à expliquer aux clients, et facile à assimiler pour les investisseurs autonomes.

Les ­CCAÉ de ­CIBC et les ­FNB ­Actions à revenu de Purpose offrent tous deux une exposition entièrement couverte au risque de change relatif aux actions américaines et permettent une exposition fractionnée aux actions d’une entreprise. Par ailleurs, même si l’actif ­sous-jacent est la même action, les deux produits diffèrent énormément.

Les cinq ­FNB ­Actions à revenu – qui offrent une exposition à ­Alphabet, ­Amazon.com, Apple, Berkshire Hathaway et ­Tesla – utilisent une combinaison de vente d’options d’achat couvertes et un effet de levier relativement faible.

Les options d’achat couvertes, vendues sur 40 à 50 % des actifs ­sous-jacents, génèrent des distributions mensuelles aux investisseurs. Inversement, un effet de levier allant jusqu’à 25 % des actifs en actions accroît les rendements potentiels, mais augmente également le risque. (Lire ­Bien comprendre les ­FNB avec stratégie d’options)

Le revenu engendré par les ­FNB ­Actions à revenu à partir de la vente d’options d’achat couvertes agit comme une protection contre l’augmentation du risque causée par l’effet de levier, estime Vlad Tasevski. « ­Sur une longue période de temps, le profil de risque réel, quand on mesure le risque en termes de volatilité, devrait être assez semblable à la détention d’actions. »

Selon ­lui, le revenu mensuel, sous forme de gains en capital fiscalement avantageux, est la principale caractéristique qui différencie les ­FNB Actions à revenu des ­CCAÉ ou de l’achat direct d’actions américaines.

Les ­FNB Actions à revenu permettent également aux investisseurs d’exprimer un point de vue moins haussier sur l’action ­sous-jacente, remarque ­Vlad ­Tasevski. En supposant que l’investisseur considère que l’action se maintient à l’intérieur d’une fourchette, que les perspectives de gain en capital à court terme sont moindres et que la volatilité est élevée, le ­FNB ­Actions à revenu sera plus attrayant en raison de la vente d’options d’achat couvertes.

Toutefois, si l’action monte suffisamment pour être rachetée par l’acheteur de l’option d’achat couverte, le FNB Actions à revenu ratera une partie de l’appréciation du prix. Selon ­Vlad ­Tasevski, si l’investisseur estime qu’il existe une forte possibilité de hausse de l’action, le ­CCAÉ correspondant ou l’achat direct d’actions fourniront une meilleure exposition.

Elliot ­Scherer souligne que la simplicité a été un aspect fondamental du succès de la gamme de produits ­CCAÉ.

« ­Les ­CCAÉ procurent une expérience semblable à celle d’un investissement direct dans l’une des entreprises américaines ­sous-jacentes, et les clients peuvent s’attendre à des performances et à des rendements en dividendes similaires, ainsi qu’à une apparence de détention d’actions américaines dans leur compte de courtage, tout en réduisant le risque de change », explique-t-il.

La couverture du risque de change est une nécessité d’affaires pour ­CIBC, car les ­CCAÉ n’entraînent pas de frais de gestion, de garde ou d’autres frais. CIBC tire des revenus de la gestion du risque de change, dont le coût intégré peut aller jusqu’à 0,6 % par an pour les investisseurs.

Pour compenser cela, les ­CCAÉ se négocient en dollars canadiens, ainsi les investisseurs n’ont pas à assumer le coût de conversion de la devise canadienne en dollars américains, comme ils le feraient pour acheter directement une action américaine. Il en est de même pour les investisseurs en ­FNB ­Actions à revenu.

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Elon Musk devra verser 40 M$ pour un tweet mensonger sur Tesla https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/elon-musk-devra-verser-40-m-pour-un-tweet-mensonger-sur-tesla/ Thu, 07 Sep 2023 10:20:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96025 PLANÈTE FINANCE - À la suite d’un accord à l’amiable passé avec la SEC.

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Au terme d’une saga judiciaire de quatre ans, les investisseurs qui ont perdu de l’argent lorsque Elon Musk a tweeté son intention de retirer l’action de Tesla de la cote pour se rétracter deux semaines plus tard, seront bientôt indemnisés à la suite d’un accord à l’amiable conclu avec le milliardaire et la firme, a annoncé la Securities and Exchange Commission (SEC).

Les actionnaires lésés par les propos mensongers du patron de Tesla émis le 7 août 2018 bénéficieront d’un fonds de 42,3 millions de dollars(M$) américains, mis en place lorsque le milliardaire a réglé les accusations fédérales de fraude sur les valeurs mobilières, a indiqué Reuters.

Au total, 3 350 actionnaires se partageront 41,53 M$. Le fonds d’indemnisation s’élevait à l’origine à 40 M$, Elon Musk et Tesla contribuant chacun à hauteur de 20 M$. Il est passé à 42,3 M$ avec les paiements d’intérêts. D’autres sommes seront retenues pour couvrir les frais, les taxes et les dépenses. Les actionnaires floués récupéreront ainsi 51,7 % de leurs pertes, selon la SEC.

Lourdes pertes

Le 7 août 1028, Elon Musk avait annoncé vouloir racheter l’action de Tesla à 420 $, soit 20 % de plus que le cours de l’époque. Lorsqu’il avait finalement renoncé à l’opération deux semaines plus tard, les actions du fabricant de voitures électriques avaient plongé de plus de 13 % pour atteindre leur plus bas niveau de l’année. Ce revirement avait entraîné de lourdes pertes pour des milliers d’actionnaires.

Poursuivi pour fraude par la SEC, Elon Musk s’était vu alors menacé de ne plus pouvoir diriger une société cotée en Bourse. Il avait également été démis de la présidence de Tesla par le conseil d’administration et sommé de cesser de publier de l’information et des opinions à propos de Tesla sur Twitter.

Après avoir acheté le réseau social à l’effigie de l’oiseau bleu en octobre dernier et l’avoir rebaptisé X, le milliardaire a tenté de faire annuler le décret de la SEC, mais sa demande a été rejetée en mai par la cour d’appel fédérale de Manhattan.

Selon Forbes, les sanctions décrétées par la SEC à l’encontre du magnat américain ont plutôt été salutaires pour Tesla, qui a ainsi pu mettre de l’ordre dans sa gouvernance et se concentrer sur ses opérations.

Maison de verre peu transparente

Celui qui a été nommé l’homme le plus riche du monde dans le plus récent classement des milliardaires de Forbes n’en a pas pour autant fini avec la justice. Le gouvernement américain et la SEC ont ouvert une autre enquête touchant cette fois un projet secret de maison de verre dans la région d’Austin, au Texas, où se trouve le siège de Tesla, selon le Wall Street Journal.

Le quotidien se réfère à des sources proches du dossier pour affirmer que le parquet fédéral de Manhattan a réclamé des informations sur des « avantages personnels versés à Elon Musk, sur le montant dépensé par Tesla pour ce projet […] et sur son utilisation future ».

Le « Project 42 » concerne « la construction d’une spacieuse structure de verre » potentiellement destinée à Elon Musk. Une enquête interne a été déclenchée chez Tesla en raison d’une commande de verre hors de l’ordinaire qui a fait réagir des employés ainsi que des membres du conseil d’administration.

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Où se trouvent les « cryptomilliardaires » ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ou-se-trouvent-les-cryptomilliardaires/ Thu, 10 Aug 2023 11:11:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95478 PLANÈTE FINANCE – Les États-Unis en abritent le plus grand nombre.

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Depuis la création du Bitcoin en 2008, plusieurs entrepreneurs et investisseurs se sont considérablement enrichis grâce à la finance décentralisée, une économie qui était évaluée en début d’année à 2 000 milliards de dollars américains (G$ US), selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Pour savoir où l’argent de l’industrie de la cryptomonnaie se concentre, l’évaluateur de performance de casinos en ligne WeGamble a compilé les classements annuels des plus grandes fortunes publiés par Forbes et par Bloomberg, ainsi que des articles de médias spécialisés dans les cryptomonnaies et des rapports d’analyse du marché.

Sans grande surprise, c’est aux États-Unis que l’on retrouve le plus grand nombre d’ultrariches qui ont engrangé les billets verts grâce aux cryptomonnaies. La liste de l’évaluateur fait état de neuf milliardaires américains dans cette industrie qui possèdent une valeur nette totale estimée à 28,6 G$ US.

La liste compte des noms d’entrepreneurs et d’investisseurs tels que Brad Garlinghouse (10 G$), cofondateur de la société de blockchain Ripple avec son compère Chris Larsen (2,6 G$), les frères Cameron et Tyler Winklevoss, créateurs de la plateforme d’échange Gemini (3 G$), Michael Novogratz, patron du fonds d’investissement crypto Galaxy Investment Partners (2,6 G$), Brian Armstrong, fondateur de Coinbase (2,4 G$) ou encore Barry Silbert, qui est à l’origine du groupe d’investissement Digital Currency Group (DCG).

La Chine et le Canada

Après les États-Unis, la Chine arrive en deuxième position au palmarès des citoyens qui se sont le plus enrichis grâce aux cryptomonnaies avec deux milliardaires, dont un des champions du domaine. Il s’agit de Changpeng Zhao, fondateur de Binance, qui possédait une valeur nette de plus de 10 G$ fin 2022, selon Bloomberg. Né en Chine, celui qui est surnommé CZ possède la double nationalité sino-canadienne et réside actuellement à Singapour. Il apparait comme la 44e personne la plus fortunée du monde au classement de Forbes. En comparaison, la fortune de son compatriote Jihan Wu, cofondateur de Bitmain, l’un des principaux fabricants de matériel de minage de bitcoins, semble bien modeste. Elle est tout de même évaluée à 1,8 G$.

Avec un trésor de guerre de 1 G$, Anthony Di Iorio place le Canada en troisième position sur la liste des pays accueillant des milliardaires de la cryptosphère. Né à Toronto, l’entrepreneur et investisseur a cofondé la plateforme décentralisée de contrats intelligents Ethereum en 2014. Il a par la suite créé Decentral, une société de développement de logiciels axée sur les technologies décentralisées à l’origine du portefeuille électronique multi-devises Jaxx. Il agit actuellement à titre d’investisseurs dans diverses compagnies dans le domaine de la chaîne de blocs.

Grandeur et décadence

Le milliardaire canadien devance de quelques dizaines de millions le Sud-Coréen Song Chi-Hyung (950 M$), fondateur de Dunamu, qui exploite la bourse de cryptomonnaies Upbit. Le multimillionnaire sud-coréen a perdu une grande partie de sa fortune évaluée à 3,7 G$ en 2022, dans la tourmente qui a frappé l’industrie des cryptos, pour chuter de la 9e à la 41e position au classement des 50 Coréens les plus riches de Forbes en 2023. En septembre 2021, Dunamu avait levé 85 M$ pour une valeur de 8,7 G$. L’entreprise vaudrait aujourd’hui moins d’un quart de sa valeur de 2021.

L’île de Saint-Christophe-et-Niévès, dans les Caraïbes, outre ses plages, ses maisons colorées et ses eaux turquoise, se distingue comme terre d’accueil d’un autre nabab des cryptos, Roger Ver (465 M$). Cet Américain d’origine, qui a abandonné sa citoyenneté pour devenir un Christophien, a été l’un des premiers investisseurs dans le Bitcoin avant de devenir PDG de la boite de 2014 à 2019. Il fait maintenant la promotion du Bitcoin Cash, une monnaie virtuelle lancée en 2017.

Parmi les autres noms importants figurant sur la liste dressée par WeGamble figurent également l’investisseur Tim Draper, l’entrepreneur en série Dan Larimer, Matthew Roszak, investisseur et co-fondateur de la start-up blockchain Bloq, l’entrepreneur Brock Pierce, Gary Wang, cofondateur de la bourse de crypto-monnaies FTX avec Sam Bankman-Fried, et Jed McCaleb, fondateur de la technologie de la cryptomonnaie Stellar.

Des investissements institutionnels

« Les États-Unis ont émergé comme le pays crypto le plus riche du monde, avec le plus grand nombre de cryptomilliardaires. La présence d’échanges de cryptomonnaies de premier plan et d’un environnement réglementaire propice a fait des États-Unis une destination attrayante pour les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies », indique un porte-parole de WeGamble.

Les États-Unis disposent selon la firme de plusieurs atouts pour attirer les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies, dont un marché financier très développé et un environnement réglementaire favorable. Le pays a notamment connu une montée en puissance des investissements institutionnels dans les cryptomonnaies en 2020 et 2021, avec de grandes entreprises qui ont investi des sommes importantes dans le Bitcoin, telles que Tesla et Square.

Le fait que les États-Unis abritent certaines des plus grandes bourses de cryptomonnaies, telles que Coinbase et Kraken, contribue également à stimuler ce marché, estime la firme. Elle considère en outre que la volonté démontrée par la Securities & Exchange Commission (SEC), le régulateur américain, de clarifier la réglementation relative aux cryptomonnaies, avec plusieurs accusations portées récemment contre des acteurs du secteur, pourrait également contribuer à restaurer la confiance des investisseurs dans le marché des cryptoactifs.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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Elon Musk vendra 10 % de ses actions Tesla https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/elon-musk-pense-vendre-10-de-ses-actions-tesla/ Mon, 08 Nov 2021 14:29:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83490 Il a laissé la décision aux mains de ses abonnés sur Twitter.

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Le PDG de Tesla, Elon Musk, a demandé dimanche sur Twitter s’il devait vendre 10 % de ses actions de la société de véhicules électriques, alors que des pressions sont exercées à Washington pour augmenter les impôts des milliardaires comme lui.

Certains démocrates ont fait pression pour que les milliardaires paient des impôts lorsque le prix des actions qu’ils détiennent augmente, même s’ils ne les vendent pas. Il s’agit d’un concept appelé « gains non réalisés », et Elon Musk en possède beaucoup avec une valeur nette d’environ 300 milliards de dollars.

« On parle beaucoup ces derniers temps des gains non réalisés comme d’un moyen d’éviter les impôts, je propose donc de vendre 10 % de mes actions Tesla », a-t-il tweeté samedi après-midi. « Êtes-vous d’accord avec cela ? »

Lundi, le fondateur du constructeur automobilie a annoncé qu’il vendrait ces actions se pliant ainsi au résultat du vote auquel 3,5 millions de personnes ont participé et où le « oui  » l’a emporté à 57,9 %.

Une grande partie de la richesse d’Elon Musk est détenue en actions de Tesla, qui ne lui verse pas de salaire en espèces. « Je n’ai que des actions, donc la seule façon pour moi de payer des impôts est de vendre des actions », a-t-il tweeté.

Elon Musk, qui est connu pour ses tweets parfois désinvoltes, a déclaré qu’il « respecterait les résultats de ce sondage ».

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Elon Musk devient l’homme le plus riche du monde https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/elon-musk-devient-lhomme-le-plus-riche-du-monde/ Thu, 28 Oct 2021 12:10:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83199 PLANÈTE FINANCE - Il a gagné 36 G$ en une journée!

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Lundi a été une journée à marquer d’une pierre blanche pour Elon Musk. L’action de Tesla a explosé, faisant ainsi entrer l’entreprise dans le club très sélect des entreprises valant plus de 1000 milliards de dollars (G$), et laissant Elon Musk entrer dans les annales pour le plus gros gain en un jour dans l’histoire de l’indice Bloomberg des milliardaires.

Cette explosion est essentiellement due à Hertz qui a annoncé son intention d’acheter 100 000 véhicules électriques, rapporte Forbes, la plus grosse commande de véhicules électriques jamais passée qui rapportera environ 4,2 G$ de revenus à Tesla. Après cette annonce, l’action du groupe a gagné 12,66 % terminant à 1.024,86 dollars à Wall Street, et atteignant ainsi une capitalisation boursière de 1029 G$, selon Huffington Post.

Comme à son habitude, Elon Musk a commenté l’événement sur Twitter. Il a simplement publié le message « Wild $T1mes ! », mélangeant chiffres et lettres dans un jeu de mots avec le signe du trillion de dollars en anglais.

Avec ce gain, Tesla vaut 12 fois plus que General Motors, le plus gros vendeur de voitures aux États-Unis. Désormais, seuls Apple, Microsoft, Google et Amazon valent plus chers sur la place de New York.

Évidemment, cette croissance phénoménale a eu un effet sur la fortune d’Elon Musk qui détient 17 % des parts de Tesla. Grâce à cela, l’homme d’affaires a réalisé le plus gros gain en un jour dans l’histoire de l’indice Bloomberg des milliardaires en gagnant la coquette somme de 36,2 G$, selon le Financial Post.

À la clôture de la Bourse de New York lundi, la fortune d’Elon Musk atteignait les 289 G$, rapporte BFM TV, enterrant ainsi Jeff Bezos et ses 193 G$ et Bernard Arnault et ses 163 G$. Il devient ainsi la personne la plus riche qu’il ait jamais été.

Depuis le début de 2020, le patrimoine du patron de Tesla et Space X, une entreprise récemment évaluée par les investisseurs à 74 G$, a bondi de 119 G$. Lui qui se disputait la place d’homme le plus riche du monde avec Jeff Bezos au début de l’année a maintenant pris une confortable avance.

À noter que la COVID-19 a aggravé les disparités de revenus aux États-Unis. Les plus riches deviennent encore plus riches, cet exemple le prouve. Entre janvier 2020 et avril 2021, les milliardaires américains se sont enrichis d’environ 1200 G$

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Plus possible de payer sa Tesla en bitcoins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-possible-de-payer-sa-tesla-en-bitcoins/ Fri, 14 May 2021 12:05:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80010  Cette annonce d’Elon Musk a fait lourdement chuter le cours de la cryptomonnaie.

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Le mercredi 12 mai, le patron de Tesla a annoncé sur Twitter que son entreprise n’accepterait plus le bitcoin comme moyen de paiement en raison de l’énergie fossile nécessaire pour miner ces derniers.

« La cryptomonnaie est une bonne idée sur plusieurs plans et nous pensons qu’elle a un futur prometteur, mais cela ne peut se faire à un si grand prix pour l’environnement », a-t-il déclaré sur le média social.

Pour voir ce tweet en grand, cliquez ici.
Rappelons qu’Elon Musk avait introduit la possibilité de payer sa Tesla avec la monnaie numérique en mars 2021. Comme ce fut le cas à l’époque, cette annonce n’a pas été sans conséquence sur le cours du marché du bitcoin. Alors qu’en mars, évoquer la possibilité de payer une de ces voitures du futur avec la cryptomonnaie a fait exploser le cours de ladite monnaie, cette nouvelle interdiction a fait chuter le marché.

Malgré cette annonce, une grande partie du portefeuille de Tesla reste composé de cryptomonnaies. Et Elon Musk a affirmé qu’il ne comptait pas s’en départir et entendait bien les utiliser une fois que les mines seraient alimentées par des énergies plus durables.

Un lourd impact environnemental

L’impact du bitcoin sur l’environnement n’est plus un secret pour personne. Mais récemment, la revue scientifique Nature a publié une étude sur l’impact des mines de bitcoins chinoises. Ces sites sont composés d’une multitude d’ordinateurs générant des bitcoins grâce à des calculs mathématiques de plus en plus complexes et consomment de ce fait beaucoup d’électricité.

L’étude note ainsi que les mines chinoises alimentent près de 80 % du commerce mondial de cryptomonnaies. Selon les calculs de la revue, si rien n’est fait, elles produiront 130,50 millions de tonnes d’émissions de CO2 d’ici 2024, soit l’équivalent des émissions annuelles de gaz à effet de serre d’un pays.

Évidemment, d’autres mineurs tentent de réduire cet impact en utilisant des énergies renouvelables. Ainsi une étude publiée par l’Université de Cambridge en septembre dernier montre que 39 % des mines sont alimentées par des énergies renouvelables. Mais l’Asie reste encore très en retard sur ce point.

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