TriVest Wealth Counsel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 19 Mar 2020 12:17:38 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png TriVest Wealth Counsel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Cinq leçons à tirer de la panique actuelle sur les marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cinq-lecons-a-tirer-de-la-panique-actuelle-sur-les-marches/ Thu, 19 Mar 2020 12:17:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65156 La correction des dernières semaines peut être très instructive.

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Si ces dernières semaines resteront certainement dans les mémoires comme la baisse la plus rapide et la plus violente de l’histoire : aucune autre période n’a connu une baisse supérieure à 20 % en si peu de temps.

Actuellement, les marchés subissent la panique des investisseurs. Les actions sont vendues à des prix réduits, les banques liquident les positions de leurs clients pour couvrir les déficits de marge, les fonds négociés en Bourse (FNB) se débarrassent des positions sous-jacentes illiquides, bref la situation va vite et les marchés connaissent des chutes sans précédent.

Cependant, il est possible de tirer des leçons de cette situation désespérée, note le Financial Post dans un article récent.

  • L’influence des médias sociaux

« Non, tout le monde ne panique pas, c’est juste que vous n’entendez que les personnes qui le font », affirme Michael Batnick, directeur de la recherche chez Ritholtz Wealth.

Effectivement, les médias sociaux n’aident pas à calmer les investisseurs. Les médias traditionnels doivent lutter contre les médias sociaux comme Facebook, Twitter ou Instagram, où les utilisateurs publient ou partagent des informations sensationnalistes à un très large public. Et malheureusement, les histoires qui se partagent le plus et le plus rapidement sont les plus catastrophiques augmentant ainsi la panique des gens.

Selon Sprinklr, les articles mentionnant le coronavirus et les autres termes connexes attirent le public. Dans les médias sociaux, les sites d’information et à la télévision ces publications sont passées d’un million de visites quotidiennes le 20 février à un nombre impressionnant de 19,1 millions le 11 mars.

  • L’investissement passif aggrave la volatilité

Lorsque les investisseurs vendent leurs FNB, toutes les positions sous-jacentes doivent être vendues proportionnellement afin de satisfaire aux exigences de rachat. Ces positions sous-jacentes peuvent être des positions moins liquides qui doivent alors être liquidées à n’importe quel prix, ce qui n’arriverait pas dans un fonds à gestion active, puisque le gestionnaire de portefeuille a un pouvoir discrétionnaire sur ce qui est vendu.

  • La tolérance au risque

Les périodes de volatilité sur le marché sont idéales pour évaluer la tolérance au risque des clients. Si ceux-ci ne cessent de vous appeler et s’inquiètent de leur situation, il est probable que leur portefeuille ne corresponde pas à leur tolérance.

  • Impossible de prévoir les mouvements du marché, mais la situation est loin d’être désespérée

Peu de gens ont réussi à prévoir la vitesse à laquelle la peur du coronavirus se répandrait et c’est aussi le cas pour les gestionnaires tenant de la gestion active, car, puisque le gestionnaire de portefeuille a un pouvoir discrétionnaire sur ce qui est vendu. Les marchés se sont effondrés et personne ne s’y attendait réellement.

Vanguard a réalisé une étude pour montrer l’impact des ventes à perte trop rapide. L’étude se penche ainsi sur un portefeuille à 60/40 en décembre 2018, lorsque les marchés ont plongé pour terminer l’année avant de rebondir tout aussi rapidement pour commencer 2019.

Un investisseur ayant un portefeuille d’un million de dollars le 1er novembre 2018 aurait perdu 5,7 % de sa valeur à la veille de Noël, mais deux mois plus tard, il aurait enregistré un gain de 4,2 %. Un investisseur qui aurait paniqué et vendu, et serait allé chercher de l’argent la veille de Noël, aurait eu près de 100 000 dollars de moins qu’un investisseur qui aurait simplement maintenu le cap.

  • Des occasions à venir

S’il faut du courage pour négocier contre la foule, surtout lorsqu’elle est en pleine panique, ces environnements sont souvent des occasions uniques.

Il n’y a pas de meilleur moment pour rééquilibrer et se repositionner que sur le marché actuel, affirme Martin Pelletier gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements chez TriVest Wealth Counsel.

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Les obligations à la rescousse des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-obligations-a-la-rescousse-des-investisseurs/ Tue, 17 Mar 2020 12:10:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64971 Les obligations pourraient atténuer les dégâts sur les portefeuilles des investisseurs causés par les corrections actuelles.

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Les marchés des actions connaissent de fortes baisses en raison des mouvements de panique liés principalement au coronavirus. Le problème c’est qu’à mesure que les ventes s’accélèrent faisant chuter le marché, les personnes ont de plus en plus de mal à gérer les pertes ce qui les amène à vendre au mauvais moment.

Intégrer la gestion des risques dans la conception d’un portefeuille peut aider à contenir cette situation, estime Martin Pelletier gestionnaire de portefeuille chez TriVest Wealth Counsel dans un article du Financial Post.

En gérant la volatilité à court terme, cela améliore la structure des rendements et limite ces chutes. Pour cela, deux facteurs essentiels sont à considérer, car ils minimisent la volatilité initiale et contribuent donc à empêcher l’aversion aux pertes de s’installer et de faire des ravages dans un portefeuille, note-t-il.

Évidemment la diversification est la solution idéale pour éviter d’être trop impacté par la chute des actions, mais certains produits seraient plus intéressants que d’autres pour déployer cette stratégie, notamment les obligations d’État.

Beaucoup ont évité d’intégrer ce type d’obligations à leur portefeuille en raison de leur faible rendement. Les gestionnaires ont ainsi privilégié les portefeuilles composés d’actions et de liquidités avec peu ou pas de revenus fixes. Sauf que, lors des corrections du marché, les liquidités restent stables, alors que les obligations d’État se redressent protégeant ainsi les portefeuilles contre les baisses à court terme.

Depuis 2009, TriVest Wealth Counsel a calculé qu’un portefeuille entièrement composé d’actions a gagné 12,9 % sur une base annuelle, un portefeuille 70/30 en espèces 9,5 %, tandis qu’un portefeuille 70/30 en obligations a gagné 10,4 %. Mais, si l’on examine le ratio de Sortino, qui mesure le rendement ajusté au risque d’un actif d’investissement, le portefeuille obligataire 70/30 a gagné 1,97, soit 19 %, de plus que le portefeuille d’actions et de liquidités 70/30, qui a gagné 1,66, remarque Martin Pelletier.

En raison de l’évolution des obligations, il est peut-être déjà trop tard pour les gestionnaires qui ne les ont pas encore adoptés de le faire, toutefois d’autres tactiques de rééquilibrage pourraient les aider comme en plaçant une partie de l’excédent de liquidités sur le marché ou le maintien d’une position serrée jusqu’à ce que la situation se stabilise.

Pour ceux qui sont totalement dans les actions, Martin Pelletier conseille de ne pas paniquer. Il rappelle ainsi qu’en moyenne, le S&P 500 subit des corrections de 5 % ou plus au moins trois fois par an. Évidemment, il s’agit d’une moyenne, certaines années connaissent donc plus de baisses et d’autres n’en connaissent aucune, laissant ainsi l’impression que « cette fois c’est différent », mais c’est faux.

Si le coronavirus aura un impact important sur l’économie, TriVest Wealth Counsel estime que cela n’aura pas l’ampleur du krach de 2008 car les banques centrales assurent la circulation ordonnée des capitaux et de l’argent sur les marchés.

Et lorsque les choses se stabiliseront, Martin Pelletier conseille aux gestionnaires de portefeuille de garder en tête cet épisode et de se rappeler que les obligations permettent d’atténuer les dégâts et donc de ne pas les ignorer lors de la construction de leurs portefeuilles.

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