Vanguard – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 05 Nov 2024 18:57:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Vanguard – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Demande soutenue pour les FNB d’allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/demande-soutenue-pour-les-fnb-dallocation-dactifs/ Wed, 09 Oct 2024 10:27:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103342 FOCUS FNB - Elle a enregistré 4 G$ d’entrées nettes depuis le début de l’année.

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En septembre, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 5,8 milliards de dollars (G$), surpassant ainsi août (4,2 G$) et juillet (5,2 G$). Cependant, les résultats de septembre restent bien en deçà du record de juin (10 G$). Ces créations nettes portent l’actif total sous gestion des FNB canadiens à 481 G$ à la fin septembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 48,8 G$, faisant de septembre le troisième meilleur mois de l’année. Selon Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma, auteurs du rapport de BNMF, les FNB canadiens pourraient battre en 2024 le record annuel de 52,5 G$ en créations nettes établi en 2021.

Les FNB d’actions en hausse

Les FNB d’actions ont rebondi en septembre, avec 2,8 G$ d’entrées nettes en septembre par rapport à 1,6 G$ en août. La croissance des FNB d’actions est stimulée par les FNB indiciels pondérés en fonction de la capitalisation boursière, qui ont capté 1,6 G$.

La demande pour les FNB d’actions canadiennes s’est redressée, générant 1 G$ d’entrées nettes, après des rachats du même montant en août. Les fonds d’actions américaines restent populaires, mais elles ont connu une légère baisse, avec un peu plus d’1 G$ d’entrées nettes en septembre, soit environ la moitié des créations nettes d’août. De leur côté, les FNB d’actions mondiales ont attiré 572 millions de dollars (M$).

Soutien constant pour les FNB d’allocation d’actifs

La catégorie des FNB d’allocation d’actifs reste recherchée. Elle a enregistré 441 M$ d’entrées nettes en septembre et près de 4 G$ depuis le début de l’année. Cela place cette catégorie en quatrième position pour les entrées nettes, après les FNB de titres à revenu fixe, les actions américaines et les actions mondiales.

En septembre, les FNB de dividendes/revenus ont attiré 248 M$ d’entrées nettes, tandis que les FNB à faible volatilité en ont reçu de 231 M$, notamment en raison de réajustements stratégiques chez certains fournisseurs, précisent les auteurs du rapport.

Sur le plan des FNB d’actions sectoriels, tous les secteurs ont connu des entrées nettes, à l’exception des matériaux et des services publics. Les FNB ESG ont reçu 67 M$ d’entrées nettes.

Revenu fixe : toujours attractif

En septembre, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont accueilli 2,3 G$ d’entrées nettes. Les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, CBIL) ont enregistré les plus fortes créations nettes mensuelles de l’année dans cette catégorie (658 M$ en septembre).

Cependant, les FNB d’obligations à court terme et d’actions privilégiées ont subi des rachats, malgré le succès du FNB d’obligations mondiales à court terme (CGSB) de CI, qui a généré 367 M$ en une seule journée, selon BNMF. Les FNB d’obligations canadiennes de marché total (379 M$), les obligations du gouvernement canadien (492 M$) et les obligations étrangères (627 M$) ont enregistré les plus grandes entrées nettes de septembre.

Les FNB à échéance cible ont subi des rachats, notamment en raison de l’arrivée à échéance du FNB d’obligations de sociétés canadiennes RBC Target 2024 (RQL) et de sa liquidation, précise le rapport.

Les cryptoactifs remontent légèrement

Les FNB de cryptoactifs cotés au Canada sont revenus en territoire positif en septembre avec 30 M$ d’entrées nettes. Cette catégorie avait déjà enregistré 102 M$ de créations nettes en août, en grande partie grâce aux FNB de bitcoins et d’Ethereum. Le bilan de cette catégorie depuis le début de l’année reste toutefois négatif, avec des rachats nets totalisant 403 M$ pour les neuf premiers mois de 2024.

Les FNB de produits de base ont continué d’attirer des capitaux, avec 90 M$ d’entrées nettes, principalement dans les FNB de lingots d’or. Cette augmentation s’explique par la demande croissante pour l’or, dont le prix a atteint 2 500 $ l’once cet été.

Nouveaux lancements

Les principaux émetteurs ont enregistré des entrées nettes en septembre. RBC iShares a dominé le mois avec 1,7 G$, suivi par BMO (868 M$), Vanguard (844 M$) et Global X (358 M$). CI GAM a enregistré des rachats de 196 M$. Parmi les fonds individuels, le FNB VFV de Vanguard, qui suit l’indice américain S&P 500, a été le plus en demande et a capté 407 M$ d’entrées nettes, tandis que le FSB (Fonds amélioré d’obligations à courte durée) de CI a subi les plus importants rachats nets du mois (367 M$).

En septembre, 21 nouveaux FNB ont été lancés, dont un premier fonds par Corton Capitalle (RAAA), qui investit dans des obligations adossées à des créances bancaires (CLO) avec une note de crédit d’au moins « A ».

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions représentent la moitié des entrées nettes totales, avec 26 G$ tandis que les FNB de titres à revenu fixe ont attiré 17 G$ s. Les FNB d’allocation d’actifs ont également été populaires (3,8 G$) en créations nettes.

Par ailleurs, pour les neufs premiers mois de 2024, BMO est l’émetteur de FNB qui affiche les plus importantes créations nettes (11,6 G$), suivi de RBC iShares (9,9 G$), de Vanguard (9,4 G$), de Fidelity (4 G$), de TD (3,5 G$) et de Global X (1,9 G$), selon BNMF.

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Vers une réglementation favorable aux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vers-une-reglementation-favorable-aux-fnb/ Wed, 09 Oct 2024 10:24:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103363 FOCUS FNB — Elle toucherait les normes en capital des assureurs de personnes.

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S’ils sont adoptés tels quels, des ajustements proposés aux normes de suffisance de capital des assureurs de personnes favoriseraient l’utilisation de fonds négociés en Bourse (FNB) par ces investisseurs institutionnels dans leur compte général, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Selon une version proposée à la ligne directrice sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) 2025 publié à la fin d’août par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les changements proposés pourraient avoir un effet sur la façon dont les assureurs déterminent le risque entourant les FNB.

En clair, une partie des outils de placement qui respecteraient certaines conditions seraient considérés comme « moins risqués » par rapport au traitement actuel de la ligne directrice, selon les auteurs de la note de BNMF, soit Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma. Les FNB de titres à revenu fixe et d’actions étrangères sont les deux catégories de fonds qui pourraient bénéficier le plus de cette proposition de modification des règles.

Selon les lignes directrices sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) actuelles, le risque de crédit et de marché d’un FNB est calculé « en supposant que le FNB investit entièrement dans la catégorie d’actifs pour laquelle l’exigence de capital est la plus élevée, dans toute la mesure permise par son prospectus ou sa notice annuelle. Cette règle s’applique également aux fonds communs de placement, aux fonds distincts et aux sociétés d’investissement immobilier », lit-on dans la note de BNMF.

Selon les modifications proposées, les assureurs pourraient calculer ces facteurs de risque dans les comptes généraux en utilisant les expositions sous-jacentes réelles si ces FNB respectent deux principales conditions.

La première est que des informations suffisantes et fréquentes sont fournies à l’assureur concernant les expositions sous-jacentes du FNB. La deuxième est que ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante.

« Cet ajustement s’applique spécifiquement aux FNB, probablement en raison de leur plus grande transparence que les fonds communs de placement. Par conséquent, les FNB (plutôt que les fonds communs de placement ou les fonds distincts) seront sur un pied d’égalité avec les investissements directs en actions et en obligations en termes de profils de risque. Ce changement pourrait favoriser l’adoption des FNB dans les comptes généraux des compagnies d’assurance canadiennes », lit-on dans la note.

Ces deux conditions pourraient être remplies avec un minimum d’efforts de la part des fournisseurs de FNB, selon les auteurs de la note. « De nombreux FNB indiciels de premier plan, tels que ceux d’iShares et de BMO, publient déjà leurs actifs quotidiennement sur leurs sites web, tandis que Vanguard Canada met à jour les avoirs de ses FNB au moins une fois par mois. En outre, certains fournisseurs de FNB peuvent avoir mis en place leurs propres systèmes pour fournir directement aux clients des données sur les positions des FNB quotidiennement, ce qui peut être plus fréquent que les mises à jour du site web. »

Par ailleurs, la ligne directrice sur le TSAV ne précise pas qui peut être considéré comme un vérificateur indépendant. Les banques (mainteneurs de marché de FNB), les dépositaires ou les auditeurs sous contrat pourraient être considérés comme des vérificateurs indépendants.

BNMF analyse l’effet du changement proposé sur le FINB BMO obligations agrégées (ZAG), qui suit l’indice de référence des obligations canadiennes : l’indice obligataire universel FTSE TMX. Bien que ce FNB détienne un mélange d’obligations d’État et d’obligations d’entreprises de qualité, la ligne directrice actuelle le traite comme si l’ensemble du portefeuille était noté BBB et que l’échéance effective était supérieure à 10 ans (le pire scénario autorisé par la méthodologie de l’indice).

Résultat, le facteur de risque de crédit de ZAG est plutôt pénalisant, malgré que 73 % de sa pondération est constituée d’obligations fédérales et provinciales canadiennes.

Selon la règle proposée, le facteur de risque du ZAG (ou de tout FNB de titres à revenu fixe) pourrait devenir la moyenne pondérée des obligations sous-jacentes, ce qui réduirait de manière significative le facteur de risque de crédit du portefeuille total, selon BNMF.

Pour les assureurs, cela voudrait dire qu’ils devraient détenir une part moins importante de capital réglementaire requis pour gérer ce risque de crédit, souligne Valeurs mobilières TD, dans une note sur le même thème.

« La nouvelle méthode de calcul proposée élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe, ce qui facilite l’achat et la détention de FNB par les assureurs », écrivent les analystes de Valeurs mobilières TD.

À la suite d’un changement de réglementation analogue pour les assureurs aux États-Unis, entré en vigueur en 2017, les actifs des FNB à revenu fixe détenus par les assureurs américains ont augmenté d’environ 50 % depuis lors, selon Valeurs mobilières TD : « Compte tenu de l’importance des actifs à revenu fixe gérés par les assureurs vie au Canada, les modifications réglementaires proposées au Canada devraient profiter à la fois au secteur des FNB et à celui de l’assurance au Canada. »

La règle proposée aurait également un effet sur les FNB d’actions mondiales qui détiennent une partie des actions des marchés émergents, selon BNMF. En vertu de la règle actuelle, ces FNB mondiaux seraient réputés détenir 100 % d’actions des marchés émergents, ce qui se traduirait par un facteur de risque élevé. Toutefois, avec la mise en œuvre de la proposition, le facteur de risque de marché pour ces FNB serait considérablement réduit.

« Par exemple, l’iShares Core MSCI All Country World ex Canada Index ETF (XAW) alloue 90 % de ses actifs aux marchés développés et seulement 10 % aux marchés émergents. Avec la méthode actuelle, le facteur de risque des actions du FNB serait de 45 %, mais avec la méthode de transparence proposée, ce facteur de risque des actions serait ramené à 36,4 % », lit-on dans la note de BNMF.

La méthode proposée ne modifierait pas le calcul du facteur de risque pour les FNB investissant uniquement dans des pays développés ou uniquement des pays en développement, tels que les FNB d’actions canadiennes, les FNB d’actions américaines ou les FNB d’actions des marchés émergents.

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Le premier semestre se conclut en lion pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-premier-semestre-se-conclut-en-lion-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 17 Jul 2024 10:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101682 FOCUS FNB – 2024 pourrait être une année record sur le plan des créations nettes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 9,7 milliards de dollars (G$) d’entrées nettes en juin. C’est le plus important volume de créations nettes réalisé historiquement pour un mois. Les créations nettes de juin représentent plus de deux fois les entrées nettes de 4,7 G$ récoltées en mai. Ce résultat dépasse de 25 % le précédent record, qui avait été établi en février 2020, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les six premiers mois de 2024, les FNB canadiens ont enregistré 33 G$ en créations nettes, un record par rapport aux entrées nettes des premiers semestres des années précédentes. En 2021, meilleure année à ce jour, les créations nettes avaient totalisé 30 G$ au premier semestre et 52 G$ pour toute l’année.

Si la tendance se maintient, ce record pourrait être battu en 2024, signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élève à 441 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe surpassent les actions

La demande pour les FNB de titres à revenu fixe a été plus forte en juin, avec 6,8 G$ de créations nettes comparativement à 1,7 G$ en mai. Elle a battu en brèche la demande pour les actions, qui a dominé le bal des créations nettes en avril et en mai.

Les FNB d’obligations canadiennes mondiales (ZAG) et d’obligations de sociétés canadiennes (ZCS, ZCM, ZST) ont reçu chacun plus de 2 G$ d’entrées nettes le mois dernier. Les FNB du marché monétaire (ZMMK) ont réalisé 1,3 G$ de créations nettes. Elles se sont élevées à 108 M$ dans les FNB de trésorerie alternative.

La demande pour les FNB canadiens d’actions a ralenti en juin. Ils ont attiré 2,3 G$ de créations nettes, comparativement à 2,6 G$ en mai. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées de 439 M$, soit 128 M$ de plus que le mois précédent.

La popularité des actions américaines, qui avait été forte en mai, a ralenti en juin. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des rachats de 432 M$ comparativement à des entrées nettes de 1,1 G$ en mai.

Les investisseurs leur ont privilégié les actions canadiennes ainsi que celles des marchés internationaux, qui ont reçu des créations nettes de plus d’un milliard de dollars chacun. En mai, les actions canadiennes avaient récolté 206 M$ en créations nettes, comparativement à 1,4 G$ en juin.

Des rachats dans les FNB canadiens

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont concentrés dans le FNB BMO ESG Leaders pour la région des États-Unis, qui a enregistré 1,8 G$ de sorties nettes dans le cadre d’une opération de substitution de la part d’investisseurs institutionnels, précise le rapport de BNMF.

Les autres rachats proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur de l’énergie, qui a enregistré des sorties de 39 M$ le mois dernier, et du secteur des soins de santé (21 M$). Les secteurs de la finance et des matières premières ont chacun reçu plus de 100 M$ de créations nettes. Les technologies, les services publics et l’immobilier sont aussi dans le vert.

Les FNB de cryptomonnaies ont subi des rachats de 20 M$, en partie en raison des sorties d’un fonds fermé converti en FNB (ETHC/B), dont les premiers détenteurs de parts ont cherché à obtenir de la liquidité, signalent les analystes de BNMF. Au cours des six premiers mois de 2024, les sorties nettes dans les FNB de cryptomonnaie totalisent 832 M$.

En juin, BMO se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes de 5,8 G$. RBC IShares arrive deuxième (1,1 G$), suivi par Vanguard (899 M$).

Au total, 14 nouveaux FNB ont été lancés en juin. Quadravest entre en scène avec un nouvel FNB à actions privilégiées divisées, ce qui porte à 41 le nombre d’émetteurs. Les nouveaux FNB comprennent des FNB de portefeuille d’allocation d’actifs, des FNB factoriels gérés activement et un FNB d’Ether staking. Franklin Templeton a émis 4 nouveaux FNB, Mackenzie en a lancé 3, et 2 proviennent de Manuvie.

Vers une année record ?

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions ont reçu des créations nettes de 19 G$ menées par les actions américaines, qui ont représenté près de la moitié des créations nettes durant cette période.

Les FNB de titres à revenu fixe ont récolté 12 G$. Les obligations de sociétés canadiennes ont créé 4 G$, suivies par les obligations mondiales canadiennes, les obligations étrangères et les FNB du marché monétaire.

Le VFV de Vanguard a reçu 2,9 G$ au cours des six premiers mois de l’année. En conséquence, il a dépassé le XIU et s’est emparé du titre de « plus grand FNB au Canada », à la fois sur une base non ajustée et ajustée, précisent les analystes de BNMF.

Les FNB ESG canadiens auraient enregistré des créations nettes de 888 M$ depuis le début de l’année, n’eut été un rachat institutionnel de 1,8 G$ en juin.

Les analystes de BNMF signalent par ailleurs que le projet de loi C-59 adopté le 20 juin pourrait impacter l’investissement ESG au Canada et stimuler les investissements dans les technologies propres. En revanche, les dispositions de la loi en matière de communication contre l’écoblanchiment pourraient inciter les entreprises à réduire leurs informations ESG de peur de tomber sous le coup de nouvelles règles, ce qui constituerait un frein à l’adoption accrue des investissements dans les FNB ESG à des fins d’information, indique Batej Sidhu, analyste des ESG chez BNMF. L’experte envisage un impact potentiel de la nouvelle loi sur les secteurs des services publics, de l’énergie et de la finance.

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Incursion de Desjardins dans les fonds indiciels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/incursion-de-desjardins-dans-les-fonds-indiciels/ Wed, 26 Jun 2024 10:43:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101529 Les quatre FNB ont déjà amassé 1,4 G$.

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Le 18 avril dernier, Desjardins Société de Placement lançait quatre fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels, une première pour le groupe dans le secteur coupe-gorge des FNB à frais planchers. Le pari donne tous les signes d’être gagné puisque, seulement deux mois plus tard, les fonds avaient déjà accumulé des actifs de 1,4 milliard de dollars (G$). Dans les produits indiciels, le nerf de la guerre tient avant tout aux volumes de vente.

Les nouveaux FNB couvrent quatre grands marchés : les actions canadiennes (DMEC), les obligations canadiennes (DCBC), les actions américaines (DMEU) et les actions internationales (DMEI). Chacun suit un indice respectif composé par Solactive. Le premier suit l’indice Solactive Canada Broad Market, le second le Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR, le troisième le Solactive GBS Unites States 500 CAD, le quatrième le Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD. Les trois fonds d’actions, via leurs indices respectifs, ont pour mission d’investir dans des titres de grande et de moyenne capitalisation dans leurs marchés respectifs.

Viser le moins cher

Dans ces produits indiciels, « on vise à être concurrentiels et à se positionner parmi les moins chers », affirme Jean-François Girard, directeur, développement des fonds d’investissement chez Desjardins. C’est le cas. Trois des nouveaux FNB proposent des frais identiques à ceux des grands concurrents. Par exemple, les frais de 0,05% du DMEC sont les mêmes que ceux de Vanguard (VCN), iShare (XIC) et BMO (ZCN). Il en est de même pour les obligations canadiennes et les actions internationales.

Dans un cas, celui du FNB d’actions américaines, les frais sont nettement inférieurs à ceux des trois grands concurrents, soit 0,05% contre 0,08%. Le temps dira si ces géants choisiront de répliquer au geste de Desjardins.

Pour l’instant, l’avancée des fonds de Desjardins est remarquable. « Peu de produits vendent à hauteur de 1,4 G$ en 2 mois au Canada », fait ressortir Jean-François Girard. Disponibles en bourse, les produits sont distribués à l’intérieur du large réseau de Desjardins où joue au premier chef une « relation de proximité », ajoute-t-il. Ainsi, ils sont promus dans les Caisses via le service Signature Desjardins, chez Valeurs mobilières Desjardins et chez Disnat. Parce que SFL Gestion de patrimoine ne dispose pas d’une plateforme de vente de FNB, les nouveaux produits indiciels ne sont pas disponibles à cette enseigne.

Se distinguer avec une palette de produits complète

L’afflux fulgurant d’actifs tient en grande partie à un déplacement d’argent hors de produits concurrents vers les nouveaux fonds de Desjardins, reconnaît, Jean-François Girard. « Ce n’est pas du déplacement à 100%, nuance-t-il, mais c’est le cas en grande partie. »

Desjardins entend être tout à tous dans le monde des FNB encore en pleine croissance, y compris dans les produits à frais très bas. La firme ne vise pas nécessairement à toujours offrir le produit le moins cher, comme c’est le cas avec le FNB d’actions américaines, mais elle vise à toujours loger « parmi les moins chers », note Jean-François Girard.

Ainsi, la société prévoit le lancement d’un nouveau produit indiciel en septembre. Et elle n’en restera pas là. « On veut développer un spectre complet allant du plus simple au plus complexe et jusqu’aux produits alternatifs liquides, souligne Jean-François Girard. On veut compléter notre offre là où on pense que les besoins ne sont pas comblés, et on poursuivra notre emphase sur l’investissement responsable. »

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Tirer le meilleur parti des FNB momentum https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tirer-le-meilleur-parti-des-fnb-momentum/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99599 FOCUS FNB - L’un des aspects attrayants de ce facteur est qu’il ne tient pas compte du style.

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Au Canada, les fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur le facteur momentum se présentent sous deux formes principales. Le plus courant repose sur la notion que les tendances positives des prix des actions ont tendance à persister. L’autre, appelé faible élan ou « momentum lite », combine le facteur momentum avec d’autres facteurs.

La gamme de fonds de Fidelity Investments Canada, qui propose une série de FNB d’actions canadiennes, américaines et internationales, est celle qui est la plus représentative du facteur momentum. Le FNB mondial à facteur momentum Vanguard (VMO) et le FNB iShares Edge MSCI USA Momentum Factor (MTUM) sont d’autres exemples de cette mouvance.

« Notre objectif est généralement d’offrir l’exposition la plus élevée au facteur que nous essayons de suivre », rapporte Andrew Clee, vice-président des produits chez Fidelity Canada, dont la gamme comprend d’autres stratégies basées sur des facteurs tels que la haute qualité, la faible volatilité et la valeur. Andrew Clee rappelle que ces stratégies et les FNB axés sur le momentum sont conçus pour « se comporter en fonction du facteur et non d’un biais involontaire ».

Gestion mondiale d’actifs CI (CI GMA), qui, comme Fidelity, est présent dans trois catégories d’actions, adopte ce qu’il décrit comme une approche plus diversifiée du momentum. La dernière offre de CI est le FNB indiciel momentum amélioré américain CI. Le fonds a été lancé le 16 janvier et est disponible en versions couverte et non couverte par rapport à la devise.

Le FNB est basé sur un indice créé et maintenu par la société new-yorkaise VettaFi, qui est devenue en janvier une filiale à part entière du Groupe TMX. La méthodologie de VettaFi prévoit une pondération de 60 % pour le facteur momemtum, de 20 % pour la croissance des revenus et de 20 % dans d’autres facteurs qualitatifs, y compris la rentabilité et l’endettement.

« Si les stratégies à facteur unique se sont avérées plus performantes à long terme, elles peuvent aussi être sujettes à des périodes prolongées de sous-performance, souligne Jaron Liu, directeur de la stratégie des FNB chez CI GMA. Il a été démontré qu’une approche multifactorielle permettait également d’améliorer la diversification des portefeuilles sans sacrifier la surperformance. »

En comparaison, la méthodologie qui sous-tend les FNB momentum de Fidelity est pondérée à 70 % en fonction de l’évolution des cours, à 15 % en fonction des bénéfices inattendus et à 15 % en fonction de l’élimination des actions qui font l’objet d’un intérêt élevé de la part des vendeurs à découvert.

Comme l’a expliqué Andrew Clee, le filtre en fonction des titres qui sont vendus à découvert a pour but d’éviter les actions sujettes à un resserrement de la vente à découvert, mais dont le momentum est fort. « Ces actions pourraient alors revenir à la réalité. »

D’autres éléments de la méthodologie de Fidelity comprennent le plafonnement de l’exposition sectorielle à un maximum de 7 % au-dessus ou en dessous de son poids sur le marché, et l’ajustement des pondérations des actions de sorte que la capitalisation boursière globale du portefeuille réplique le marché général dans lequel le FNB investit.

Andrew Clee explique qu’en minimisant l’exposition à d’autres facteurs tels que la valeur, la croissance, la faible volatilité et les petites capitalisations, on obtient une exposition pure au facteur momentum. « Nous pensons qu’il s’agit d’un outil très utile du point de vue de la construction d’un portefeuille. »

L’un des aspects attrayants du facteur momentum est qu’il ne tient pas compte du style, explique Andrew Clee. Étant donné que le momentum suit la performance des actions, un fonds momentum peut parfois présenter les caractéristiques d’un portefeuille « valeur », tout en ressemblant à d’autres moments à un portefeuille de croissance ou même à un portefeuille à faible volatilité. « Il n’est pas biaisé et n’est pas figé dans ses habitudes du point de vue du style d’investissement. »

L’idée qui sous-tend l’investissement momentum est que les actions qui ont récemment surperformé continueront à surperformer, tandis que celles qui ont sous-performé continueront à le faire. Mais cela ne tient pas nécessairement compte des fondamentaux des entreprises, « et cela peut aussi potentiellement conduire à investir dans des actions de plus en plus risquées », prévient Jaron Liu.

L’approche de CI en matière de momentum, ajoute-t-il, consiste à « essayer de trouver le bon équilibre entre les sociétés de qualité qui ont des fondamentaux solides, tout en conservant la majorité de l’exposition au facteur momentum ».

Le nouvel FNB momentum de CI a fait double emploi avec le FNB Indice Morningstar États-Unis Momentum CI, vieux de dix ans, qui a également des versions couverte et non couverte contre le risque de change. CI cherche à obtenir l’approbation des investisseurs pour fusionner l’ancien FNB avec le nouveau.

La performance n’est pas le problème du FNB américain Morningstar. Il est le seul FNB à facteur de momentum, toutes catégories confondues au Canada, à avoir obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements historiques ajustés au risque.

Or, le nouvel FNB de CI est moins cher, avec des frais de gestion de 30 points de base, soit la moitié de ceux du FNB Morningstar, et il est également plus largement diversifié. Jaron Liu rapporte que le nouvel FNB est exposé à 200 titres, soit deux fois plus que le produit de l’indice Morningstar.

Deux autres FNB alimentés par Morningstar — FNB Indice Morningstar Canada Momentum C et FNB Indice Morningstar International Momentum CI — restent dans la gamme CI. Les indices de momentum Morningstar sont basés principalement sur les mouvements de prix des actions, ainsi que sur la révision des bénéfices, la surprise des bénéfices et le rendement des capitaux propres.

Le momentum, qui fonctionne bien lorsque les actions sont à la hausse, a également le potentiel d’être plus performant lorsque les marchés sont en baisse. « L’investissement momentum consiste essentiellement à essayer d’identifier les actions gagnantes qui montrent de la vigueur et à vendre les actions perdantes, explique Jaron Liu. Ce concept s’applique même pendant les marchés baissiers, lorsque le sentiment du marché est négatif. »

Toutefois, le facteur « momentum » a tendance à donner de mauvais résultats lorsque la tendance du marché s’inverse. « Les stratégies de momentum aiment les marchés qui suivent des tendances, explique Andrew Clee. Les marchés stagnants ou volatils ainsi que les marchés qui connaissent des changements dans le leadership [du marché] ne favorisent pas les stratégies de momentum. »

Les tendances de performance de l’investissement momentum, comme l’économie elle-même, sont cycliques. Historiquement, les périodes les plus rentables pour la stratégie tendent à être celles où la reprise économique est bien engagée.

Au cours des 12 derniers mois, qui se sont terminés le 29 février, les actions de croissance à grande capitalisation, comme certains titres parmi les « Sept Magnifiques », ont nourri une croissance des marchés et la plupart des FNB « momentum » ont enregistré des rendements robustes supérieurs à 10 %.

« Lorsque vous arrivez au milieu ou à la fin du cycle, le leadership a tendance à s’établir, constate Andrew Clee. Le momentum reprend les tendances et a l’habitude de très bien se comporter. »

Le tableau des performances globales est toutefois mitigé d’un point de vue historique. Les performances passées, ajustées au risque de presque tous les FNB momentum, sont soit moyennes, soit inférieures à la moyenne, selon Morningstar.

Les actifs combinés de tous les FNB de momentum totalisent actuellement environ 1 milliard de dollars. Plus de la moitié de ces actifs est détenue par le FNB Indice Morningstar Canada Momentum CI, d’une valeur de 562 millions de dollars, qui affiche un rendement de trois étoiles selon Morningstar. Jusqu’à présent, en tant que groupe, les FNB momentum ont eu peu de succès en termes de ventes.

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Vanguard ne commercialisera pas de FNB de bitcoin https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vanguard-ne-commercialisera-pas-de-fnb-de-bitcoin/ Tue, 16 Jan 2024 12:25:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98475 Une décision critiquée.

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Les investisseurs ne pourront pas acheter les fonds négociés en Bourse (FNB) de bitcoin sur la plateforme de Vanguard, a confirmé un porte-parole le 10 janvier dernier en expliquant que les produits ne correspondaient pas à l’objectif du géant des fonds, rapporte Think Advisor.

Pour rappel, la Securities and Exchange Commission a pris la semaine dernière une décision historique et a approuvé les 11 premiers FNB du pays investissant dans le bitcoin. Suite à cette annonce, Fidelity, BlackRock, Franklin Templeton, ARK Investment Management, WisdomTree et Grayscale ont commencé à proposer ces nouveaux produits.

Vanguard, à l’inverse, a décidé d’aller à l’encontre de ces firmes et n’a pas demandé l’autorisation de commercialiser un FNB de bitcoin.

« Alors que nous évaluons en permanence notre offre de courtage et de nouveaux produits sur le marché, les FNB de bitcoin ne seront pas disponibles à l’achat sur la plateforme Vanguard. Nous n’avons pas non plus l’intention de proposer des FNB Vanguard Bitcoin ou d’autres produits liés à la cryptographie », a assuré une porte-parole à ThinkAdvisor par courriel.

« Nous pensons que ces produits ne correspondent pas à notre offre axée sur les classes d’actifs telles que les actions, les obligations et les liquidités, que Vanguard considère comme les éléments constitutifs d’un portefeuille d’investissement à long terme bien équilibré », a-t-elle ajouté.

Une décision qui fait du bruit

Comme l’on pouvait s’y attendre, cette décision a été aussi bien critiquée qu’acclamée.

Certains clients de la firme ont assuré qu’ils comptaient dépenser leur argent ailleurs. Alors que Better Markets, un groupe de pression qui soutient le renforcement de la réglementation des marchés, a applaudi la position de Vanguard.

« Bravo Vanguard ! L’un des émetteurs de fonds et des gestionnaires de fonds les plus importants et les plus connus au monde doit être félicité pour avoir fait passer les intérêts de ses investisseurs en premier, a assuré Dennis M. Kelleher, cofondateur, président et directeur général de l’association, dans un communiqué. Ce faisant, elle résiste à d’énormes pressions concurrentielles et renonce à des profits prédateurs rapides, faciles et importants, tout cela pour le bien de ses clients. Cela exige de l’intégrité et prouve une fois de plus pourquoi Vanguard est l’une des sociétés financières les plus respectées et les plus dignes de confiance du pays. »

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Regain d’appétit pour les FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/regain-dappetit-pour-les-fnb-dactions/ Wed, 13 Dec 2023 09:38:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98123 FOCUS FNB - Ils enregistrent des créations nettes de 2,7 G$ en novembre.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a poursuivi en novembre le mouvement de pente ascendante amorcé en octobre. Près de 5 milliards de dollars (G$) ont été investis dans les FNB canadiens le mois dernier, ce qui représente le deuxième plus important volume de créations nettes enregistrées depuis le début de l’année, après celui du mois de mars 2023, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En conséquence, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada totalisait 370 G$ à la fin de novembre, soit 24 G$ de plus par rapport au mois précédent.

Retour en force des actions

Les FNB actions ont fait un retour en force en novembre avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils effectuent un bond important par rapport à octobre, où leurs entrées nettes s’étaient élevées à 691 millions de dollars (M$).

Cette progression revient principalement aux FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière (XIU, XIC, VFV), qui ont continué à bien faire en novembre, ayant attiré 1,6 G$ en créations nettes.

« L’appétit des investisseurs pour les actions s’est récemment amélioré en raison de la forte performance des principaux indices boursiers à l’échelle mondiale », indiquent les analystes de BNMF à l’origine du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions se sont concentrées dans les fonds d’actions canadiennes (1,9 G$) et d’actions américaines (955 M$), tandis que les marchés développés et les marchés émergents ont enregistré des rachats nets en novembre.

Rebond des FNB de cryptoactifs

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont accueilli 815 M$, ce qui représente les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie depuis mai 2021. « Les prix des cryptoactifs ont grimpé au cours des deux derniers mois, le cours du bitcoin ayant franchi la barre des 40 000 $US le 4 décembre, bien qu’il soit encore loin du sommet de près de 70 000 $US atteint en novembre 2021 », signalent les auteurs du rapport de BNMF. Les créations nettes ont été les plus importantes chez Purpose et CI (BTCC/B, BTCC/U, BTCX/U, BTCX/B), ainsi que chez 3iQ et Fidelity.

Les FNB canadiens multiactifs ont accueilli des entrées nettes de 253 M$ et les FNB canadiens à effet de levier ont récolté 124 M$.

Les FNB canadiens sectoriels ont reçu des créations nettes de 551 MS. Le secteur des technologies a bénéficié des entrées les plus importantes (174 M$) ainsi que les services publics (133 M$). Le secteur financier a accueilli 72 M$, soit moins que l’immobilier (83 M$) et l’énergie (81 M$). Les seules sorties enregistrées l’ont été dans le secteur des soins de santé.

Les FNB de titres à revenu fixe ralentissent

Les FNB de titres à revenu fixe ont ralenti le pas en novembre. Ils totalisent des créations nettes de 974 M$, alors qu’en octobre, ils avaient récolté 1,9 G$. Les FNB du marché monétaire ont reçu la part du lion, avec des entrées de 676 M$ (HISA, CSAV, CASH). Les obligations à long terme ont enregistré des entrées de 666 M$ et les FNB à échéance cible de 250 M$. Les FNB d’obligations étrangères (QEBL) et les FNB d’obligations de qualité inférieure (ZHY) ont enregistré des rachats.

Du côté des fournisseurs, BMO et Mackenzie ont subi des rachats nets en novembre, concentrés sur certains FNB. Les rachats chez BMO se sont concentrés sur ZFM et ZFS. Chez Mackenzie sur QEBL. « Les réaffectations institutionnelles dans le secteur des titres à revenu fixe semblent être à l’origine d’une partie de ce remaniement. « Mackenzie a affiché des rachats nets sur le plan des FNB d’obligations des marchés émergents, tandis que, chez BMO, les rachats semblent s’expliquer parce que des investisseurs se détournent des obligations fédérales au profit des obligations provinciales », signalent les analystes de BNMF.

Par ailleurs, en novembre, RBC iShares a affiché les plus importantes créations nettes (2,1 G$), suivi de Placements CI (566 M$), Evolve (427 M$) et Horizons (398 M$).

Moins de nouveaux produits

Les lancements de FNB sur le marché du Canada ont ralenti en novembre, avec sept nouveaux FNB, alors qu’une quarantaine avaient été lancés en septembre et octobre. Un nouvel émetteur, Tralucent, a lancé un FNB de fonds alternatifs à long/short d’actions mondiales, ce qui porte à 41 le nombre total de fournisseurs de FNB au Canada. Mackenzie a lancé quatre FNB couvrant diverses catégories d’actifs, tandis que Guardian a lancé deux FNB factoriels d’actions.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes de 34,4G$. Plus de la moitié des créations nettes est allée aux FNB à revenu fixe (19,8G$). Les FNB d’actions ont récolté 11 G$.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 9,8 G$. Les obligations mondiales canadiennes ont accueilli 4,3 G$ et les obligations du gouvernement canadien ont récolté plus de 3 G$. Les FNB ESG canadiens ont enregistré des entrées nettes de 4,3 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2023, RBC iShares prend le premier rang des manufacturiers au chapitre des créations nettes avec 6,5 G$, suivi de Horizons (4,1 G$), Banque Nationale Investissement (3,9 G$), Placements CI (3,8 G$), BMO (3,4 G$) et Vanguard (3,4 G$).

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Blackrock réduit son soutien aux propositions pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/blackrock-reduit-son-soutien-aux-propositions-pour-le-climat/ Thu, 02 Nov 2023 09:59:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96951 PLANÈTE FINANCE – Le gestionnaire d’actifs juge ces résolutions redondantes.

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Pour la deuxième année consécutive, BlackRock a fortement réduit son soutien aux propositions d’actionnaires sur les questions environnementales et sociales, rapporte le Financial Times.

Dans un récent rapport, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde avec plus de 9 000 milliards de dollars américains sous gestion, a déclaré que son soutien avait diminué, car les propositions étaient redondantes et que nombre d’entreprises s’étaient déjà ajustées aux demandes des actionnaires.

BlackRock a ainsi soutenu un nombre moins important de résolutions d’actionnaires concernant les questions ESG au cours des 12 mois précédant juin 2023. La société a voté en faveur de seulement 26 propositions d’actionnaires touchant les ESG lors d’assemblées générales à travers le monde. Cela représente environ 7 % des résolutions climatiques et sociales déposées par des actionnaires qui ont été acceptées. L’année dernière, BlackRock avait soutenu 22 % de ces résolutions au niveau mondial. En 2021, ce sont 47 % d’entre elles qui avaient été approuvées.

La société a expliqué dans un récent rapport qu’elle avait pris cette décision « parce que tant de propositions allaient trop loin, manquaient de vertus économiques, ou étaient simplement redondantes, il était peu probable qu’elles contribuent à promouvoir la valeur actionnariale à long terme. [Elles] ont donc reçu moins de soutien des actionnaires, y compris de BlackRock, que les années précédentes », selon des propos rapportés par Moningstar.

Propositions des actionnaires plus nombreuses

Ce désengagement de BlackRock survient alors que le nombre de propositions d’actionnaires en lien avec les critères ESG déposées aux assemblées générales des entreprises cotées en Bourse n’a jamais été aussi important. Le nombre de textes inscrits aux ordres du jour des entreprises américaines à la demande d’actionnaires a augmenté de 18 % en 2023. Depuis janvier 2023, un nombre record de 340 propositions ESG ont été votées aux États-Unis, contre 300 en 2022, selon Institutional Shareholder Services (ISS). Sur les 616 résolutions déposées cette année, le nombre de celles qui portent sur des sujets environnementaux et sociaux a augmenté de 23%.

La décision de la Securities and Exchange Commission de changer ses politiques pour rendre la tâche plus difficile aux entreprises qui veulent bloquer les propositions des actionnaires a contribué à rendre les gestionnaires d’actifs plus frileux, signale Financial Times.

La polarisation du débat face aux enjeux ESG aux États-Unis a également contribué à corser le tableau, alors que des pressions politiques contribuent à affaiblir l’engagement des groupes de gestion en faveur du climat.

Plus tôt cette année, Larry Fink, le directeur général de BlackRock, a déclaré qu’il avait cessé d’utiliser l’acronyme ESG parce qu’il avait été « militarisé » par des personnalités politiques de droite et de gauche.

Les grands gestionnaires suivent

BlackRock n’est pas le seul acteur à réduire son soutien aux propositions ESG des actionnaires. Le mouvement touche d’autres grands acteurs du secteur tels que Vanguard, State Street Global Advisors et Fidelity. Ils ont soutenu moins de votes en faveur du climat lors d’assemblées générales l’an dernier par rapport à l’année précédente, signale l’ONG ShareAction. Morningstar rapporte que les résolutions environnementales et sociales ont vu leur taux moyen d’approbation reculer de 30 % à 20 % de la part des grands investisseurs en 2023.

State Street, qui détient de 15 % à 20 % des entreprises américaines avec BlackRock par l’entremise de leurs fonds d’investissement, a adopté une position similaire à son concurrent, en citant le changement de politique de la SEC comme facteur contribuant à ce déclin. State Street a cependant augmenté son taux d’approbation, qui est passé de 59 % à 66 % en 2023, tout en déclarant que la polarisation croissante du discours sur le climat influençait ses décisions.

Chez Vanguard, le taux d’approbation des propositions d’actionnaires portant le climat est tombé à 2 % en 2023, comparativement à 12 % l’année dernière. La firme indique qu’elle n’a pas « soutenu les propositions qui allaient au-delà de la transparence et qui empiétaient sur la stratégie et la gestion opérationnelle de l’entreprise. » Elle estime par ailleurs qu’il revient au conseil d’administration et aux dirigeants de garder la main « sur la stratégie et les tactiques pour maximiser le rendement à long terme de l’entreprise et de ses actionnaires. »

La situation soulève des questions sur la manière dont les gestionnaires d’actifs contribuent à la lutte contre le changement climatique, alors que les investisseurs cherchent de plus en plus à aligner leurs portefeuilles sur des critères ESG.

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Une bruyante contestation de l’investissement ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-bruyante-contestation-de-linvestissement-esg/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94443 La quête de rendements à titre de justificatif.

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En décembre 2022, Vanguard provoqua l’effet d’un coup de canon dans les milieux de l’investissement ESG (Environnement – Société – Gouvernance) en quittant la Net-Zero Asset Managers initiative (NZAM).

NZAM est un regroupement d’environ 220 firmes financières internationales qui gèrent un actif collectif de 57 billions $US et souscrivent à l’objectif de ramener à zéro les émissions de gaz à effet de serre avant 2050 de façon à limiter la hausse des températures planétaires à 1,5o C. Le regroupement fait partie d’un ensemble plus large encore, le Glasgow Financial Alliance for Net-Zero, affilié aux Nations-Unies, qui regroupe pour sa part 150 B$ d’actifs collectifs, dont un autre sous-groupe, par exemple, rassemble les grands assureurs de la planète : Net-Zero Insurance Alliance.

Vanguard, le plus grand gestionnaire de portefeuille au monde avec Blackrock, et dont les actifs s’élèvent à 8 billions $US, avait joint NZAM en 2021. Dès 2022, il s’en est retiré, expliquant dans son communiqué de presse qu’il avait « un unique objectif de maximiser les rendements à long terme (de ses clients) et de donner les meilleurs chances de succès à leurs investissements en prévision de leur retraite, de l’éducation de leur enfant, de l’achat d’une maison… »

ESG sans valeur ajoutée

Dans une entrevue accordée au Financial Times, Tim Buckley, chef de la direction de Vanguard, a remis en question le bien-fondé d’investir en ESG, disant « que nous ne pouvons pas affirmer que l’investissement ESG donne de meilleurs rendements qu’une approche de marché large. Notre recherche indique que l’investissement ESG n’offre aucun avantage face à l’investissement indiciel. »

Un article du Wall Street Journal salue le geste de Tim Buckley. « Moins d’un gestionnaire de portefeuille actif sur sept surpasse le marché général sur une période de cinq ans, écrit le WSJ. Au cours des cinq dernières années, aucun n’a compté exclusivement sur une méthode d’investissement net-zéro. (…) L’an dernier, les titres technologiques ont chuté de plus de 30% tandis que le secteur de l’énergie, incluant l’industrie du pétrole et du gaz, a grimpé de près de 60%. Pourtant, à cause de leur engagement net-zéro, les fonds ESG continuent de surpondérer les premiers et de sous-pondérer le second. »

Méprise sur le devoir fiduciaire

L’article du WSJ relie la décision de Vanguard à son « devoir fiduciaire » de répondre aux besoins de ses clients. Avoir voulu soutenir une orientation ESG conforme aux buts de NZAM aurait contrevenu à ce devoir.

C’est une méprise, juge Michel Mailloux, éthicien et président du Collège des professions financières. Le devoir fiduciaire impose de « prioriser l’intérêt du client, d’agir avec bonne foi, de fournir des informations complètes et justes, de ne pas tromper le client et de lui exposer tous les conflits d’intérêt. Si le client est bien informé de tout ça, il n’y a pas de contradiction. Si Tim Buckley avait obligé Vanguard à n’avoir que des fonds ESG d’ici 2050, cela aurait pu mener à des rendements dépressifs, mais ce n’est nullement en contradiction avec le devoir fiduciaire. »

Dans un article paru dans le Harvard Business Review, Kenneth Pucker, professeur à l’Université Tufts, dit du geste de Vanguard qu’il s’agit d’un retour à la raison, « d’une décision cohérente et honnête, qui tranche avec les décisions de plusieurs gestionnaires d’actifs qui demeurent dans la coalition NZAM alors qu’ils détiennent encore des titres d’énergie fossile et survendent les produits ESG. »

Cette réorientation tient en grande partie à la structure de Vanguard, qui est propriété de ses 30 millions d’investisseurs, des investisseurs individuels plutôt qu’institutionnels. Elle participe à un assainissement du secteur ESG. Cet assainissement entraînera la formation de véritables fonds ESG qui se concentrent sur des impact sociaux et environnementaux tandis que les fonds qui promettent confusément à la fois des rendements supérieurs et des impacts ESG tendront à disparaître. La démission du NZAM par Vanguard, écrit Kenneth Pucker, « reconnaît les limites d’un ESG gagnant-gagnant et représente une clarification dans le parcours urgent vers la décarbonisation. »

Quel devoir fiduciaire?

Par ailleurs, le geste de Vanguard suscite des interrogations à l’endroit de fonds d’investissement public, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec qui affiche un engagement ESG très clair. « En tant que gestionnaire de fonds publics, bâtir un monde plus équitable et plus durable n’est pas un choix. C’est une responsabilité en adéquation avec notre devoir fiduciaire. Nous avons un devoir fiduciaire envers nos déposants… » écrit Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse dans son mot d’introduction du Rapport d’investissement durable 2022.

Pour l’année 2022, le rapport annuel de CDPQ rend compte d’un rendement négatif de -5,6%. Or, une consultation du journal Chief Investment Officer nous apprend que les programmes de pension public, tant aux États-Unis qu’au Canada, ont donné en 2022 un rendement moyen, net des contributions de leurs déposants, d’environ 7,5%.

La Caisse fait une distinction claire entre ses « clients » et les déposants, ses principaux clients étant, entre autres, Finances Québec, Retraite Québec, le RREGOP et la Commission de la construction du Québec. Nous avons appelé Retraite Québec pour qu’il éclaircisse ce « devoir fiduciaire » réclamé par la CDPQ dans son engagement ESG, mais sans qu’il y ait eu de consultation auprès des « déposants ». Retraite Québec nous a référé à la Caisse qui, elle, n’a pas voulu nous accorder une entrevue et nous a plutôt référé vers les deux rapports cités plus haut.

Le retrait du NZAM par Vanguard suscite quelques questions à l’endroit de la Caisse, tout comme de plusieurs autres fonds publics de pension (par exemple le Régime de pension du Canada) qui ont unilatéralement pris un virage ESG sans consulter leurs déposants. Quel est leur premier devoir fiduciaire? Créer « un monde plus durable et équitable » pour leurs déposants ? Ou assurer à ces mêmes déposants le meilleur rendement possible de leurs épargnes ?

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Un gestionnaire de portefeuille factoriel https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-gestionnaire-de-portefeuille-factoriel/ Mon, 08 May 2023 04:09:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93809 Il prône notamment l’approche valeur.

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Ruben Antoine, 38 ans et gestionnaire de portefeuille chez Tulett, Matthews et Associés à Kirkland, est adepte de l’approche factorielle en investissement qui, dit-il, « a l’avantage d’être appuyée par une recherche scientifique très étendue ».

Le gestionnaire apporte un bagage d’expérience riche et très diversifié à sa profession. Né à Montréal de parents haïtiens, il a d’abord étudié à HEC Montréal en vue de devenir comptable agréé. Mais un emploi aux îles Vierges pour une des grandes firmes comptables l’a exposé au monde des fonds d’investissement, qui a capté son intérêt. Après l’obtention de son titre de CFA, il s’est retrouvé à Londres, où il a travaillé pour la société de capital privé Black Lion. Puis, de retour à Montréal avec Maple Group, il s’est finalement joint à Tulett Matthews en 2015.

« Après avoir expérimenté plusieurs domaines d’investissement, dit Ruben Antoine, j’ai réalisé que je voulais pouvoir combiner toutes mes connaissances avec le contact humain, pas simplement être assis toute la journée devant des écrans Bloomberg. » C’est ce qu’il fait au bureau de Kirkland, où il fait profiter ses clients de son parcours en comptabilité, en fiscalité et en gestion privée.

Gérant un portefeuille de 90 millions de dollars, ce qui représente presque un cinquième du capital de sa firme, il s’adresse à une clientèle plus fortunée d’entrepreneurs, de cadres supérieurs, de professionnels de la santé et de retraités issus de ces trois groupes.

Condition pour trouver place dans le portefeuille:un nouveau client doit adhérer à l’approche factorielle, « qui est un mariage entre l’indiciel et le traditionnel actif » , note le gestionnaire. Les principaux facteurs qu’on retrouve dans son portefeuille sont la valeur et les petites capitalisations. « C’est une approche très systématique, avec des règles précises qui visent à écarter les aspects émotifs dans la prise de décision d’investissement. »

Ruben Antoine se refuse à faire quelque prévision des marchés que ce soit, bien qu’il reconnaisse que plusieurs éléments provoquent en ce moment beaucoup de volatilité : inflation, hausses de taux directeur, guerre en Ukraine, faillites bancaires. Son attitude vis-à-vis des fonds est essentiellement optimiste, dit-il, parce qu’elle porte sur le court et le long terme, et s’appuie sur les confirmations scientifiques de la pertinence des facteurs.

ACTIONS CANADIENNES DE BASE
Manufacturier : Dimensional Fund Advisors Canada
Offre initiale du fonds : juin 2004
Actif sous gestion (ASG) (20 avril 2023) : 2,8 G$
Ratio de frais de gestion (RFG) : 0,22 %, série F
Rendement annualisé depuis la création : 7,28 %
Réf. : Canadian Core Equity Fund (F)
(dimensional.com)

Dimensional est un des pionniers de l’approche factorielle, la firme se distinguant par une large équipe de mathématiciens, de statisticiens, d’économétriciens et même un lauréat d’un prix Nobel, qui poursuivent tous une approche scientifique de l’investissement, privilégiant les chiffres et le parcours historique par-dessus tout. « Cette perspective scientifique interpelle beaucoup les médecins dans ma clientèle », souligne Ruben Antoine.

Ce fonds d’actions canadiennes abrite un échantillon très vaste de 424 entreprises, où prédominent évidemment les grands secteurs typiques des financières, de l’énergie et des matériaux. « C’est un peu comme acheter tout le marché, de façon à ne pas être trop loin de l’indice de référence », explique Ruben Antoine.

Pour assurer un biais valeur et petites capitalisations, il surpondère les actions de ce type en portefeuille, et sous-pondère les titres de croissance. Le biais ne vise pas la « valeur profonde », mais plutôt « raisonnable », le ratio prix/valeur comptable s’établissant à 1,6.

« Je suis comptable de formation, rappelle le gestionnaire, de telle sorte que je vois un manufacturier de fonds comme je lis un rapport annuel pour avoir la meilleure performance au meilleur coût. » C’est ce qu’il trouve avec ce fonds de Dimensional, qui affiche un taux de rotation de seulement 11,59 % et un ratio de frais d’exploitation de 0,01 %. Comme son équivalent canadien, ce fonds de titres américains présente une performance inférieure à son indice de référence : 13,43 % sur dix ans comparativement à 14,37 % pour le Russell 3000. Au Canada, les rendements pour la même période sont de 5,9 %, contre 7,86 % pour l’indice de référence.

ACTIONS AMÉRICAINES DE BASE
Manufacturier : Dimensional Fund Advisors Canada
Offre initiale du fonds : juin 2005
Actifs sous gestion
ASG (20 avril 2023) : 3,9 G$
RFG : 0,22%, série F
Rendement annualisé depuis la création : 8,58 %
US Core Equity Fund (F)

Cela tient surtout à la surperformance explosive des titres de croissance et à la sous-performance relative du facteur valeur, soutient Ruben Antoine, une constatation qui n’influe pas sur son adhésion à l’approche par facteurs. Car, dans la perspective à long terme, la seule qui l’intéresse, le facteur valeur l’emporte nettement sur la croissance. Ainsi, la valeur au Canada de 1977 à 2021 a donné un rendement annualisé de 10,85 %, contre 8,29 % pour la croissance. Aux États-Unis, pour une période plus longue s’étalant de 1928 à 2021, la valeur a donné 12,6 %, contre 9,76 % pour la croissance.

Or, le feu d’artifice « croissance » a fait son temps, juge le gestionnaire, et la valeur va retrouver sa prééminence historique.

Un autre avantage du style valeur tient à sa plus grande résistance auxmarchés baissiers, ce que la déconfiture de 2022 a démontré. Le fonds canadien présente un rendement de 1,03 %, contre -5,84 % pour le S&P/TSX ; du côté américain, devant une chute de -13,74 % pour le Russell 3000, le fonds a reculé de -8,89 %.

Le VEQT est un fonds atypique qui abrite 13 666 titres. L’acheteur qui y investit achète presque la totalité des marchés mondiaux.

PORTEFEUILLE FNB D’ACTIONS (VEQT)
Manufacturier : Vanguard
Offre initiale du fonds : janvier 2019
ASG (20 avril 2023) : 2,0 G$
RFG : 0,24 %, série F
Rendement annualisé depuis la création : 9,33 %
All-Equity ETF Portfolio (VEQT)
-en Vanguard Canada

« On l’utilise peu, signale Ruben Antoine, mais on le recommande beaucoup pour les clients qui veulent ouvrir un CELI pour un enfant, par exemple, ou qui veulent gérer un pécule à part. C’est comme avoir un robot-conseiller, mais à faible coût. Il offre une diversification instantanée et se rééquilibre continuellement. »

Ce fonds est en fait constitué de quatre fonds séparés qui combinent les marchés canadien, américain, mondial et émergent. « Auparavant, pour avoir une diversification égale, les gens devaient acheter quatre FNB séparés et faire leur propre rééquilibrage. Ce fonds, c’est comme acheter un gestionnaire de portefeuille à 0,24 %. »

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