Wealthsimple – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 06 Nov 2024 15:51:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Wealthsimple – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Record annuel de créations nettes de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/record-annuel-de-creations-nettes-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 10:50:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104011 FOCUS FNB – Il n’a fallu que les 10 premiers mois de 2024 pour battre le précédent record de l’année 2021.

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En octobre, les fonds négociés en Bourse canadiens (FNB) ont réalisé leur deuxième meilleure performance de l’année avec des créations nettes de 8 milliards de dollars (G$), un résultat surpassé seulement en juin (9,7 G$) cette année. En comparaison, les entrées nettes en septembre s’élevaient à 5,8 G$.

Ces créations nettes ont porté l’actif sous gestion des FNB canadiens à 488,6 G$ à la fin d’octobre. Depuis janvier, ils ont accumulé des entrées nettes de 56,5 G$ ce qui est supérieur au record de créations nettes annuelles établit en 2021, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Si cette tendance se maintient pour le reste de l’année, les créations nettes pourraient dépasser 70 G$, soit presque le double des entrées observées en 2023 et 2022, précisent les analystes Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma de BNMF.

Excepté les FNB de cryptoactifs, les FNB de toutes les catégories d’actifs enregistrent des créations nettes significatives en octobre. Les FNB d’actions affichent des créations nettes de 4,1 G$ et les FNB de titres à revenu fixe, de 3,1 G$, selon BNMF.

Parmi les catégories de FNB ayant profité de cette hausse, les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des entrées nettes de 124 millions de dollars (M$) en octobre, inversant la tendance des deux trimestres précédents marqués par des rachats nets, d’après BNMF.

Contrairement aux rachats ciblés sur quelques produits au cours des trimestres passés, les entrées nettes d’octobre proviennent d’une large gamme de FNB. Le fonds Wealthsimple Developed Markets ex North America Socially Responsible Index (WSRD) a reçu à lui seul des entrées nettes cumulées de 95 M$ cette année, représentant près de 20 % de son actif sous gestion. Cette dynamique suggère que la demande des investisseurs de détail pour les FNB ESG reste solide en 2024, malgré des ajustements ponctuels dans certains portefeuilles institutionnels, signale le rapport de BNMF.

Les États-Unis en tête des FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré 4,1 G$ en créations nettes en octobre contre 2,8 G$ en septembre. Chacune des trois principales régions (Canada, États-Unis et international) a attiré des fonds. Les actions américaines ont été les plus prisées en octobre, avec 1,6 G$ de créations nettes, comparativement à 1,4 G$ pour le Canada. Les actions internationales ont enregistré un apport de 1 G$, notamment grâce à un FNB mondial sur l’intelligence artificielle (CIAI) qui a reçu des entrées nettes de 132 M$ en un mois, selon BNMF.

Dans les FNB sectoriels d’actions, le secteur financier a été le plus prisé avec 679 M$ d’entrées nettes, tandis que les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme l’immobilier et les services publics, ont aussi bénéficié de créations nettes, respectivement de 218 M$ et 167 M$.

Les titres du marché élargi attirent

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 3 G$ en octobre, dépassant les 2,3 G$ de septembre, d’après BNMF. Les entrées se sont élargies à presque toutes les catégories de titres à revenu fixe, et plus seulement les FNB du marché monétaire, qui avaient dominé le tableau en septembre. Les FNB de titres à revenu fixe de marché large ont enregistré des entrées nettes de 2,5 G$. Les FNB d’obligations à long terme et de marché monétaire ont moins bien performé en octobre, enregistrant des rachats nets. La catégorie des obligations canadiennes agrégées a affiché des entrées de 1,9 G$, tandis que les FNB d’obligations à très court terme ont par ailleurs affiché la plus forte croissance en pourcentage en octobre.

Les cryptoactifs redescendent

Après un bref retour en territoire positif en septembre, les FNB de cryptomonnaies ont affiché des rachats nets de 81 M$ en octobre, portant le solde annuel de cette catégorie à des rachats nets totaux de 483 M$ de janvier à octobre. Pendant ce temps, l’or a continué à propulser les FNB de matières premières, avec des entrées nettes de 49 M$.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en octobre. BMO est en tête avec 2 G$, suivi de RBC iShares avec 1,7 G$, Vanguard avec 1,1 G$, CI avec 767 M$ et Fidelity avec 528 M$, selon BNMF.

À l’inverse, TDAM a subi des rachats de 80 M$. Parmi les fonds individuels, CAGG de CI a capté 1 G$ en octobre, tandis que TCLB (fonds d’obligations fédérales canadiennes à long terme) de TD a subi les plus importants rachats nets du mois (322 M$).

Lancement de nouveaux FNB

Le mois d’octobre a vu le lancement de 15 nouveaux FNB au Canada, dont quatre FNB par les émetteurs de FNB américains Capital Group et J. P. Morgan, portant le nombre de fournisseurs à 44. Capital Group a d’ailleurs récolté plus de 200 M$ dès le lancement de ses FNB. La majorité des nouveaux produits sont gérés activement, à l’exception de ZIQ de BMO, qui suit un indice MSCI. Manuvie, Guardian et Dynamic ont également mis de nouveaux fonds sur le marché.

Depuis janvier, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent près de la moitié des entrées avec 30 G$. Les FNB obligataires en accumulent 20 G$. Les FNB pondérés par la capitalisation boursière dominent les entrées, alors que les FNB à faible volatilité perdent de l’attrait. Les FNB multifactoriels et fondamentaux enregistrent également des entrées nettes significatives, avec des créations nettes supérieures de 20 % à leur actif de départ.

Par ailleurs, pour les dix premiers mois de 2024, BMO affiche les plus importantes créations nettes avec 13,6 G$, suivie de RBC iShares 11,5 G$, Vanguard 10,6 G$, Fidelity (4,5 G$) et TD (3,4 G$).

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Artisan d’un renouveau https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/artisan-dun-renouveau/ Mon, 11 Nov 2024 05:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103854 Il mise sur la croissance organique et l'acquisition de talents.

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« Un vent de changement souffle à la Scotia. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis là », affirme Martin Lavigne, premier directeur régional, Québec, à ScotiaMcLeod.

Embauché en mars 2023 comme directeur général, stratégie et croissance Québec, Martin Lavigne a été promu dans son rôle actuel après le départ à la retraite d’André Bourret, le 31 juillet 2023. Ce vétéran qui a passé près de 30 ans à la Scotia occupait ce poste de longue date.

Avec son équipe, Martin Lavigne souhaite contribuer à l’initiative Croissance au Québec, qui vise à développer l’ensemble de ses segments d’activités.

Toutes les équipes, que ce soit celles des réseaux bancaires de détail et commercial ou de la gestion privée, désirent travailler ensemble pour avoir la meilleure offre intégrée possible. « Cela génère un flot de références impressionnant entre les [secteurs]. C’est l’un des gros aspects qui m’a attiré », indique Martin Lavigne.

Dans les dernières années, la banque a ouvert 12 nouvelles succursales et des centres financiers, notamment à Anjou, Brossard, Laval, Pointe-Claire et Sainte-Foy. Certains de ces centres regroupent des équipes de services aux entreprises, de gestion de patrimoine et, même, de Roynat Capital, une filiale spécialisée dans le financement d’entreprises de la Scotia.

« C’est le seul endroit au Canada où la Scotia déploie de tels efforts. Ça démontre à quel point le Québec est un marché prioritaire, souligne Martin Lavigne. La Scotia veut y faire les choses différemment, et elle se donne les moyens de ses ambitions. »

Pour stimuler cette croissance, la Scotia a créé le poste de président, Québec, et a nommé Jean-François Courville pour l’occuper. Diplômé de l’Université McGill, celui-ci a notamment occupé des postes de direction à Wealthsimple, à RBC Gestion de patrimoine et a dirigé les activités canadiennes de State Street Corporation ainsi que celles de Gestion d’actifs Manuvie à l’échelle mondiale.

Cet engagement de la haute direction a d’ailleurs convaincu Martin Lavigne de se joindre à la Scotia. « Je suis un bâtisseur, un agent de changement, et si la Scotia n’avait pas voulu [s’engager], on ne se parlerait pas aujourd’hui », affirme-t-il.

Il attribue cette évolution à Scott Thomson, nommé président de la Scotia en décembre 2022, puis président et chef de la direction en février 2023, et à sa volonté de saisir les occasions au pays.

Martin Lavigne est galvanisé par l’importance attribuée à ScotiaMcLeod dans l’équation des résultats globaux de la banque dans le cadre de cette nouvelle stratégie. « Ce n’est pas dans toutes les institutions financières que la business du courtage récolte la même importance ni la même attention », relève-t-il.

Retour d’un passionné

Fort de 25 ans d’expérience dans le secteur financier, Martin Lavigne a passé plus de 15 ans dans des postes de direction à la Banque Nationale (BN), dont neuf années comme président de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine (FBNGP), jusqu’en mai 2020.

Malgré ce parcours, Martin Lavigne ne se destinait pas à évoluer dans le secteur financier. Le natif de Québec rêvait plutôt de jouer au baseball professionnel. Ce rêve devient réalité en 1990 quand les Dodgers de Los Angeles lui offrent un contrat à titre de joueur autonome. Le lanceur gaucher évolue trois saisons pour différents clubs-écoles des Dodgers avant d’être libéré. À son retour, il s’inscrit au baccalauréat en administration des affaires à l’Université Laval. C’est là qu’un professeur lui fait découvrir « la finance ».

Martin Lavigne a par la suite décroché un emploi à temps partiel dans une institution financière comme caissier, puis sa situation a évolué. « J’ai fini par découvrir le conseil et j’ai eu la piqûre. Le rôle de conseiller est tellement primordial dans l’ensemble de la vie des gens. C’est ça qui m’a allumé et qui nourrit encore ma passion », raconte Martin Lavigne.

Il fait un passage remarqué à Investissements Fidélité, de 2000 à 2005, à titre de vice-président de district. « J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec l’équipe extraordinaire de Fidélité », mentionne Martin Lavigne. Il évoque « un groupe uni » auquel appartenait Charles Guay, qui est plus tard parti pour la BN.

Nommé président de Placements Banque Nationale, Charles Guay le recrute et l’année suivante, en 2006, Martin Lavigne lui succède. En 2008, il devient premier vice-président, solutions d’affaires aux tiers, puis en 2011, il prend les commandes de la FBNGP. Il salue le courage de Luc Paiement de l’y avoir nommé. Martin Lavigne gagne rapidement la confiance des conseillers et y connaît un certain succès.

Lorsqu’il quitte la BN en 2020, Martin Lavigne ne s’imaginait pas revenir dans l’industrie, mais plutôt acquérir une entreprise. Or, les années 2020 et 2021 ne se révèlent pas les plus indiquées pour une telle démarche. Il effectue alors des mandats de consultation à titre de directeur exécutif pour KPMG Canada, avant de se joindre à la Scotia.

« J’adore cette industrie. Il n’y a rien qui me rend plus heureux que de travailler avec des conseillers. Je suis un passionné », lance Martin Lavigne.

Avant son arrivée, ScotiaMcLeod comptait, depuis quelques années, une cinquantaine de conseillers en placement (CP) dans ses rangs au Québec et affichait une part de marché en léger déclin.

À son arrivée, le dirigeant constate qu’il y a « beaucoup de marge de manœuvre au Québec pour le développement ». En mars 2023, la firme comptait 50 conseillers en placement (CP) qui géraient un actif de 20,1 milliards de dollars (G$), soit une part de marché des activités québécoises exprimées en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec de 5,7 %, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec. Un an plus tard, en mars 2024, la part de marché est demeurée la même à 5,7 %, alors que le nombre de CP était de 52 et l’actif sous gestion, de 22,4 G$.

Martin Lavigne crée de nouveaux postes afin de compléter l’équipe existante. « Beaucoup de gens se joignent présentement à l’équipe. C’est en ébullition. »

Entre autres, Angela D’Angelo, qui a travaillé une quinzaine d’années au sein de la BN, a été nommée vice-présidente régionale, expansion des affaires et croissance, Québec, en février 2024. « Bâtir une offre-conseil pour le Québec et le faire avec Martin Lavigne pour une deuxième fois, en retrouvant notre complicité de collaboration, m’interpelait », dit-elle.

« Martin est un leader d’action, qui a une énergie contagieuse et une fibre entrepreneuriale exponentielle. Avec Martin, il n’y a jamais d’ambiguïté, ce qui facilite les choses lorsque vient le temps de transposer sa vision en actions concrètes. Son authenticité et son pragmatisme font que ses équipes savent où elles s’en vont et se sentent inspirées par sa vision », témoigne Angela D’Angelo.

Si la priorité était de consolider l’équipe, la suite consiste à « redynamiser et construire. On doit s’impliquer davantage dans la communauté, puis faire connaître ou faire redécouvrir les atouts de notre groupe », indique Martin Lavigne.

Son plan vise autant l’acquisition de ménages et de conseillers que l’accélération de la croissance organique. « Un entrepreneur investit dans sa business. L’idée est de faire des partenariats avec les CP pour qu’ils puissent se développer davantage », déclare Martin Lavigne.

Les conseillers sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois accueillent généralement de manière positive ce renouveau à la direction du courtier.

« La nouvelle équipe de direction semble désireuse d’apporter des changements positifs et de se moderniser. On connaît une diminution de la concurrence interne et notre part de marché plus petite permet d’accroître le potentiel de croissance », dit un répondant.

Comme atouts, le courtier a un excellent ratio conseillers/planificateurs financiers de même qu’un multifamily office interne composé de fiscalistes, d’avocats et d’un spécialiste en transfert d’entreprise.

Les conseillers peuvent aussi compter sur le soutien en matière de gestion de portefeuille et de gestion de patrimoine d’une grosse équipe établie à Toronto. Cette équipe est composée d’analystes et de gestionnaires de portefeuille qui sont dédiés et qui produisent également de la recherche et de l’analyse spécifiquement pour les conseillers de gestion patrimoniale.

Le soutien techno d’arrière-guichet (back office), y compris venant du personnel de back office, est un défi, de l’avis de divers CP sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de 2024.

Certains d’entre eux critiquent également l’aide offerte aux conseillers pour servir leurs clients en français, dont la pénurie de traducteurs. La direction en est consciente. Sur le plan technologique, la Scotia « n’a rien à envier aux autres », et s’engage à continuer à augmenter les investissements en la matière, selon Martin Lavigne.

S’il s’attendait au pire à son arrivée, il a été agréablement surpris. L’outil de gestion de la relation client (GRC), Salesforces, est en place depuis plus de dix ans, « alors que certaines firmes n’ont même pas encore de GRC », et des investissements sont effectués pour le faire évoluer, affirme-t-il.

« La Scotia a des systèmes d’ouverture de compte automatisés depuis très longtemps », ajoute-t-il, évoquant aussi un système de gestion de portefeuille en voie d’être optimisé. « D’ici deux ans, nous aurons probablement l’un des meilleurs systèmes de gestion de portefeuille au Canada », affirme-t-il.

Le déploiement du logiciel Architecte Planification globale, à l’intention de ses clients de Gestion de patrimoine Scotia et de Gestion financière MD, est également prévu. Il s’agit d’un outil de planification financière offrant notamment des capacités de planification rehaussées, soutenues par l’intelligence artificielle, visant à faciliter l’intégration du plan financier dans les conversations des conseillers avec les clients et à y apporter des modifications régulièrement.

Sur le plan du français, le dirigeant dit qu’une équipe de traduction a été mise en place et s’ajuste de façon hebdomadaire : « Il y a vraiment une attention portée par la Scotia à cet égard. Ce n’est pas parfait, mais je vois des améliorations. »

Autre défi, l’application des réformes axées sur le client, qui ajoutent de nouvelles responsabilités aux conseillers en matière de connaissance du client, des produits et des conflits d’intérêts.

« La plupart des gens dans l’industrie s’y sont adaptés. Même si parfois ils vont critiquer, les CP vont finir par s’adapter. Il y a une lourdeur : ils veulent que tu prennes des notes, que tu déclares tes conflits d’intérêts, mais il y a beaucoup de choses qui sont du gros bon sens. Il faut que ça fasse maintenant partie de notre pratique », explique le dirigeant.

Invité à se prononcer sur l’avenir du conseil financier, Martin Lavigne juge que les conseillers demeureront un atout afin de gérer toute la charge émotive de leurs clients liée aux questions d’argent. « L’intelligence artificielle, la technologie vont nous aider à être plus productifs, à être plus proactifs, à donner de meilleurs conseils. Probablement qu’on va être capable d’avoir un niveau de sophistication, de certitudes plus élevées à cause de la technologie. Mais je ne crois pas qu’elle va remplacer le contact humain dont on a besoin. »

Avec son équipe, Martin Lavigne est aujourd’hui déterminé à créer la prochaine vague de croissance chez le courtier. « ScotiaMcLeod a déjà été un acteur dominant du courtage au Québec. C’est à nous de le rebâtir et de lui redonner ses lettres de noblesse », lance-t-il.

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Les concurrents aux grandes banques enregistrent des gains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-concurrents-aux-grandes-banques-enregistrent-des-gains/ Tue, 01 Oct 2024 11:02:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103188 Mais ils ont encore du chemin à faire.

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Il n’est pas facile de lutter contre l’oligopole bancaire canadien, mais certains essaient.

Des entreprises comme la Banque EQ et Wealthsimple proposent de nouvelles offres moins chères, élargissent leur clientèle de base et gagnent en notoriété. Mais les experts affirment que plutôt que de créer une menace perturbatrice pour les grandes banques, les acteurs de taille moyenne sont plus susceptibles d’être rachetés par celles-ci.

« Le marché bancaire au Canada n’est pas réputé pour être très concurrentiel. Ça ne va pas s’améliorer », a déclaré Claire Célérier, titulaire de la chaire de recherche du Canada en finances des ménages à la Rotman School of Management de l’Université de Toronto, qui s’attend à voir venir davantage de consolidations.

Elle exprime ce constat après la conclusion du rachat de HSBC Canada par RBC pour 13,5 milliards de dollars (G$) en mars. La Banque Nationale est quant à elle en train d’acheter la Banque canadienne de l’Ouest pour 5 G$.

Concurrence des frais

La perte de ces deux acteurs de taille moyenne dans ce qui était déjà un petit bassin de concurrents des six grandes banques laisse peu d’autres acteurs suffisamment importants les distraire.

Wealthsimple est en train de devenir une société unique, après avoir annoncé la semaine dernière qu’elle détenait plus de 50 G$ d’actifs, soit plus du double de l’année dernière et plus de sept fois ce qu’elle avait il y a cinq ans.

La croissance observée grâce au modèle d’affaires de l’entreprise a conduit le directeur général Michael Katchen à déclarer que Wealthsimple est la « première et la seule solution de rechange crédible aux grandes banques au Canada ». Les faibles frais de l’entreprise de technologie financière sont un atout majeur, lui permettant de proposer des transactions sans commission et des taux de gestion d’investissement bas dans le cadre d’une gamme croissante de produits alors qu’elle tente de combler un vide concurrentiel.

« Lorsqu’on élimine les acteurs de milieu de gamme, on rend [le marché] encore moins concurrentiel. Ça se manifeste en faisant souffrir les Canadiens sur le plan des frais », a indiqué Michael Katchen.

Les grandes banques maintiennent que le secteur est intensément concurrentiel, en particulier dans des domaines comme les taux hypothécaires.

Mais le cabinet de conseil North Economics a estimé en mars que les Canadiens paient plus de 7 G$ par an en frais excédentaires. Cette estimation approximative a été réalisée en comparant les résultats financiers des cinq grandes banques canadiennes à ceux du Royaume-Uni et de l’Australie, où les frais sur les comptes, les ouvertures de crédit, les retraits aux distributeurs automatiques et d’autres sont beaucoup moins chers, ou gratuits.

Les consommateurs de pays comme le Royaume-Uni bénéficient de régulateurs dynamiques qui ont mis en place des mesures telles que la simplification du changement de compte, en obligeant les banques à transférer toutes les données de paiement et autres informations sur un nouveau compte.

Il n’y a pas beaucoup de signes qu’une telle facilité de changement pourrait arriver au Canada, les concurrents comme la Banque EQ se concentrent donc plutôt sur la façon d’inciter les consommateurs à changer progressivement.

« Nous essayons de faire en sorte que cela semble être une activité à faible risque pour quelqu’un afin que vous puissiez ouvrir un compte bancaire tout en gardant votre autre compte bancaire ouvert », a indiqué le directeur général Andrew Moor.

La banque paie des taux d’intérêt plus élevés sur les comptes où un client a transféré sa masse salariale, ce qui peut servir de point d’ancrage, a-t-il ajouté.

EQ a également lancé de nouveaux produits comme son compte d’épargne à préavis lancé en juin, qui verse des taux d’intérêt plus élevés lorsque les consommateurs acceptent de donner un préavis d’au moins 10 ou 30 jours avant un retrait. La semaine dernière, elle a lancé un compte bancaire ciblant spécifiquement les petites entreprises.

« L’avantage d’être une banque de taille moyenne, c’est qu’il est beaucoup plus facile de penser à apporter ce genre d’innovation de produit sur le marché », a déclaré Andrew Moor.

Les efforts de la banque ont permis à ses actifs d’à peu près doubler au cours des cinq dernières années, pour atteindre quelque 54 G$.

Le marché au sens large

Les bonds de taille de Wealthsimple et d’EQ contrastent avec ceux d’autres acteurs plus petits comme la Banque Laurentienne, qui a vu ses actifs augmenter de 7 % pour atteindre 47,5 G$ au cours de la même période.

La Banque Laurentienne a travaillé sur un redressement comprenant de nombreux remaniements de direction, la vente de lignes d’affaires et d’autres restructurations. Les analystes sont toujours sceptiques quant à la traction que la banque peut obtenir même si elle résout ses problèmes opérationnels.

« On ne sait pas exactement quel sera l’avantage structurel et l’avantage concurrentiel de la Banque Laurentienne au bout du compte », a résumé Nigel D’Souza, analyste chez Vertias Corp.

Elle n’est pas la seule à avoir du mal à voir une croissance importante. La Banque Manuvie a connu une croissance d’environ 11 % pour atteindre 30 G$ depuis 2019, et ATB Financial a augmenté d’environ 14 % pour atteindre 62 G$.

La Banque canadienne de l’Ouest a connu une croissance plus élevée, en hausse de 38 % pour atteindre 42,5 G$, mais elle est en train d’être rachetée. Dans le monde coopératif, Desjardins a réussi à croître d’environ 43 % pour atteindre 444 G$, un chiffre pas très loin derrière la Banque Nationale, la plus petite des six grandes banques, avec 454 G$.

Par ailleurs, RBC, la plus grande société cotée en bourse du pays, possède environ 2080 G$ d’actifs.

Les défis des petits acteurs

Bien que certaines des plus petites banques s’en sortent mieux que d’autres, elles sont toutes confrontées au fait qu’il est rendu plus coûteux de collecter des fonds, en partie en raison du paiement de taux d’intérêt plus élevés pour attirer les dépôts, a déclaré Nigel D’Souza. Elles doivent également conserver davantage de capitaux disponibles, car elles sont considérées comme moins stables.

La perception de stabilité peut également rendre plus difficile de convaincre les gens de déposer plus d’argent liquide à la banque que les 100 000 $ assurés par le gouvernement fédéral, bien que Wealthsimple ait contourné ce problème en déposant l’argent des clients en fiducie auprès de plusieurs banques pour offrir jusqu’à 500 000 $ de dépôts assurés.

Toutefois, les hésitations générales concernant la stabilité, ainsi que d’autres obstacles comme l’absence d’un réseau de succursales, l’échelle limitée des marchés et la diversification moindre, signifient qu’il sera toujours difficile pour les acteurs de taille moyenne de gagner des parts de marché, a souligné Nigel D’Souza.

« Nous avons toujours pensé qu’il y aura davantage de consolidation au sein de l’espace bancaire canadien, car les grandes banques ont des avantages concurrentiels structurels. »

La consolidation pourrait entraîner à sa manière une baisse des frais, a-t-il indiqué, car les banques bénéficient de davantage d’économies d’échelle. Le secteur bancaire canadien est déjà assez compétitif en matière de taux de prêt, a-t-il ajouté.

Si une industrie financière concentrée est quelque chose de particulièrement remarquable au Canada, elle fait partie d’une tendance plus large à long terme, a indiqué Claire Célérier.

« Les marchés bancaires sont de plus en plus concentrés, et c’est le cas plus ou moins partout ».

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Sagard nomme un vice-président, Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sagard-nomme-un-vice-president-quebec/ Wed, 26 Jun 2024 11:36:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101496 NOUVELLES DU MONDE — Il s’agit d’un avocat bien connu dans la communauté d’affaires.

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Sagard, un gestionnaire multi-stratégies d’actifs alternatifs mondial membre du conglomérat montréalais Power Corporation, a annoncé la nomination d’André Morrissette au poste de vice-président, Québec.

« Sagard est ravi d’accueillir André, dont le parcours remarquable et le vaste réseau contribueront à accélérer notre croissance au Québec auprès des entrepreneurs, des bureaux de gestion de patrimoine et des investisseurs fortunés ».

André Morrissette, un avocat de droit commercial et de droit fiscal, est l’un des bâtisseurs de BCF Avocats d’affaires, dont il a présidé le conseil d’administration pour plus de 13 ans.

Comptant plus de 30 années de pratique à son actif, André Morrissette conseille autant des familles en affaires, des hauts dirigeants de grandes sociétés, que des entreprises technologiques émergentes et des entreprises de taille moyenne. En 2017, il a reçu le titre d’avocat émérite (Ad.E.) du Barreau du Québec pour son apport exceptionnel à la profession d’avocat.

En marge de ses nouvelles fonctions visant à soutenir Sagard au Québec, André Morrissette conservera ses responsabilités chez BCF Avocats d’affaires.

Sagard, à titre de gestionnaire multi-stratégies, est engagé dans les secteurs du capital de risque, du private equity, du crédit privé, et de l’immobilier. La firme propose également des services de gestion privée de patrimoine et de création d’entreprises risquées par l’entremise de ses partenaires d’écosystème Grayhawk et Diagram. Depuis 2016, les actifs sous gestion de Sagard sont passés à plus de 25,1 G$, alors que son personnel compte aujourd’hui plus de 300 professionnels. Plus de 125 sociétés font partie de son portefeuille, incluant Wealthsimple.

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Ce qu’il faut savoir pour conseiller les clients musulmans https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ce-quil-faut-savoir-pour-conseiller-les-clients-musulmans/ Wed, 07 Feb 2024 12:29:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98878 Les défis comprennent la disponibilité des produits et la construction d'un portefeuille adéquat.

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Malgré les efforts déployés ces dernières années par certaines institutions financières pour accroître la disponibilité des produits destinés aux musulmans canadiens, ces clients sont encore mal desservis, faute de produits disponibles et d’expertise appropriée pour construire un portefeuille adéquat.

Hash Assad, un consultant financier exécutif basé à Calgary et travaillant pour IG Gestion de patrimoine, estime que les conseillers en services financiers doivent être attentifs à la compatibilité d’un investissement avec la loi islamique avant de le recommander aux investisseurs musulmans, qui suivent les critères du halal, ce qui est permis, et du haram, ce qui est interdit.

Par exemple, certains fonds communs de placement d’actions n’affichent que leurs dix principaux titres et peuvent contenir des entreprises appartenant à des industries haram telles que le tabac, l’alcool et les jeux d’argent, prévient Hash Assad. « Lorsque nous nous intéressons au halal, chaque titre doit être vérifié en fonction de ces critères. »

Les sociétés de services de conformité islamique fournissent une autorisation institutionnelle pour les investissements canadiens. Par exemple, le portefeuille halal de Wealthsimple a été vérifié par des experts religieux de la société Ratings Intelligence, basée à Londres.

Il existe même des applications et des plateformes en ligne qui permettent de vérifier la conformité des fonds négociés en Bourse (FNB), des actions individuelles et des indices entiers. « La possibilité de trouver un investissement, en particulier un titre comme les actions, s’est considérablement simplifiée au cours des cinq dernières années », souligne Hash Assad.

Pour ce qui est de la construction d’un portefeuille, la règle traditionnelle du 60/40 est hors de question, car les actifs conventionnels à revenu fixe sont haram, l’intérêt étant considéré comme une exploitation par la loi islamique. Au lieu de cela, les investisseurs musulmans conservent des liquidités ou achètent de l’or. Bien qu’un portefeuille moins diversifié signifie que ces investisseurs sont exposés à davantage de risques, Hash Assad prend soin de construire le bon portefeuille en fonction de l’âge du client, de ses besoins en liquidités et de ses comptes d’épargne enregistrés.

Au cours de la dernière décennie, des sociétés canadiennes comme Wealthsimple, Manuvie et Manzil ont commencé à proposer des investissements halal, mais les choix sont encore minces. Par exemple, l’indice TSX 60 Shariah présente 60 sociétés halal, telles que la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Shopify et Thompson Reuters, couvrant environ 73 % de la capitalisation boursière de la bourse, mais il n’existe pas de fonds indiciel TSX 60 Shariah, et les investisseurs devraient acheter chacune des 60 actions individuellement, explique Hash Assad.

Mohamad Sawwaf, fondateur et PDG de la société d’investissement halal Manzil, basée à Toronto, estime que les musulmans canadiens possèdent jusqu’à 50 milliards de dollars d’actifs investis sur des comptes chèques. « Ce capital reste sur la touche, en liquide, sans être déployé et sans apporter de valeur économique », déplore-t-il.

Manzil propose cinq portefeuilles aux investisseurs musulmans par l’intermédiaire de OneVest, qui est le gestionnaire de portefeuille et le conseiller en investissement. Selon  Mohamad Sawwaf, la disponibilité des fonds halal au Canada augmentera avec le temps, mais le processus sera lent. Il cite en exemple les marchés plus matures du Royaume-Uni et des États-Unis, où il existe des fonds halal valant des milliards de dollars.

Si les fonds halal sont encore peu nombreux au Canada, c’est en partie parce que de nombreuses institutions financières exigent un historique de cinq ans avant d’inscrire un produit sur leurs tablettes, et que de nombreux fonds halal ont moins de cinq ans d’existence. Le coût de gestion d’un fonds est « extrêmement élevé », rapporte Mohamad Sawwaf. L’absence d’une distribution plus large signifie qu’il est plus difficile pour un fonds d’atteindre le seuil de rentabilité, et s’il ne l’atteint pas au cours de la première ou des deux premières années, le gestionnaire devra payer de sa poche pour maintenir le fonds en activité.

Les conseillers peuvent aider les clients musulmans en sensibilisant les équipes chargées des produits à la nécessité d’envisager des produits d’investissement halal afin d’accroître la distribution. « N’hésitez pas à demander à vos services de conformité ou de produits d’évaluer le fonds », suggère Mohamad Sawwaf. Vous avez une obligation fiduciaire à l’égard de vos clients et vous devez au moins passer par le processus pour dire : « au moins, j’ai essayé de faire en sorte que ce fonds soit accepté ».

Le secteur de la gestion de patrimoine pourrait également mieux informer les conseillers sur les investissements musulmans. Hash Assad explique qu’il a vu des cas où des investisseurs musulmans ont reçu de mauvais conseils de la part de conseillers bien intentionnés, et qu’un conseiller s’en est remis à lui alors qu’il ne savait pas trop comment conseiller un client musulman.

« J’apprécie vraiment cela, car au lieu d’essayer de vendre et d’être payé, il a dit : « Je ne me sens pas à l’aise pour faire cela », explique Hash Assad. Il avait cette conviction et cette compréhension fondamentales qu’il faut faire ce qui est bon pour le client. »

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Power Corporation : des résultats supérieurs aux attentes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/power-corporation-des-resultats-superieurs-aux-attentes/ Thu, 16 Nov 2023 10:56:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97555 Mais enregistre des pertes avec ses plateformes de placements alternatifs

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Power Corporation veut prendre son temps avec le développement de ses plateformes de placements dans les actifs alternatifs, qui ne sont pas encore rentables.

Le conglomérat de la famille Desmarais a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes, notamment grâce à sa participation dans l’assureur Great-West et la Société financière IGM.

Les plateformes de placements alternatifs, qui ne représentent que 7 % de la valeur de l’actif brut de la société, ont enregistré une perte nette de 11 millions de dollars (M$) au troisième trimestre. Cette division comprend notamment le gestionnaire d’actifs Power Sustainable.

Questionné sur le sujet, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, s’est dit prêt à patienter avant d’amener cette division à la rentabilité, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes, mardi.

Il a expliqué que le lancement de nouvelles stratégies faisait en sorte de repousser le moment de l’atteinte de la rentabilité. Il croit toutefois qu’en offrant une diversité de stratégies, les plateformes de placements d’actifs alternatifs deviennent plus attrayantes pour les investisseurs. « Ça repousse l’atteinte de la rentabilité, mais ça crée plus de valeur sur un horizon de trois ou quatre ans. C’est le compromis que nous faisons. »

L’industrie financière doit composer avec des vents de face au moment où les activités tournent au ralenti, a souligné Jeffrey Orr.

« L’environnement est difficile, non seulement pour les levées de fonds, mais aussi pour leur déploiement. Il y a moins d’activités, il y a moins de fusions-acquisitions. On le lit tout le temps (dans la presse financière). »

« Lorsque vous lancez une nouvelle stratégie, vous le faites lorsque vous avez déployé les fonds de la précédente levée de fonds. Si vous déployez les fonds plus lentement, votre capacité de croître et de lancer de nouveaux produits est réduite. »

Résultats supérieurs aux attentes

Pour l’ensemble du conglomérat, Power a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes au troisième trimestre.

Son bénéfice net atteint 997 M$, comparativement à 642 M$ à la même période l’an dernier.

L’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, souligne que le bénéfice ajusté dilué par action à 1,52 $ est supérieur au consensus des analystes à 1,06 $. L’écart est attribuable en grande partie à la vente d’une société détenue par la division Groupe Bruxelles Lambert (GBL). « Sans cet élément, que nous jugeons exceptionnel, le bénéfice aurait été de 1,06 $ », nuance l’analyste.

Valeur de l’actif net

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin 2022, mais il a remonté à 32 % depuis. « C’est un écart beaucoup plus grand que la moyenne de 25 % sur un an et cinq ans », souligne l’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux.

Avec cet écart et un rendement du dividende supérieur à 6 %, Geoffrey Kwan trouve le titre attrayant pour « les investisseurs à la recherche de revenus qui ont un horizon à long terme ». « Ils pourraient profiter d’une importante réévaluation, nous croyons que Power va continuer à faire des transactions pour simplifier sa structure et faire émerger de la valeur. »

L’action de Power gagne 1,19 $, ou 3,48 %, à 35,26 $ à la Bourse de Toronto vers midi.

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L’engouement pour le CELIAPP se confirme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lengouement-pour-le-celiapp-se-confirme/ Tue, 15 Aug 2023 10:41:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95581 Se réjouit Chrystia Freeland.

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L’utilisation d’un nouveau compte d’épargne pour les acheteurs d’une première propriété dépasse les attentes, selon la vice-première ministre Chrystia Freeland, bien qu’elle reconnaisse les limites de ce qu’il peut faire pour résoudre le problème de l’accessibilité financière.

S’exprimant après avoir rencontré à Toronto des électeurs désireux d’acheter une maison, Chrystia Freeland a déclaré que le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) n’était qu’un outil parmi d’autres pour aider les gens à entrer sur le marché.

« Il ne résoudra pas tous leurs problèmes, je ne le prétends pas, mais c’est un petit coup de pouce », a-t-elle dit.

Le CELIAPP, qui a été lancé en avril avec un plafond de cotisation de 8000 $ par an et un plafond total de 40 000 $, est actuellement disponible dans sept institutions financières.

Questrade Inc. a préparé son compte pour le lancement du 1er avril, tandis que Wealthsimple a également commencé depuis peu à offrir l’option, y compris aux quelque 20 000 Canadiens qui étaient sur leur liste d’attente. Desjardins a aussi annoncé la semaine dernière l’arrivée du nouveau compte épargne dans l’ensemble de son réseau de caisses ainsi qu’en ligne sur AccèsD.

RBC, qui a lancé son programme en avril, affirme que ses clients ont ouvert des « dizaines de milliers » de comptes depuis lors, dont un peu plus d’un quart ont déjà atteint le montant annuel maximal.

La banque précise que 56 % des titulaires de comptes ont entre 25 et 34 ans, 20 % entre 35 et 44 ans et 6 % plus de 45 ans.

La Banque Nationale a également mis en place son CELIAPP, tandis que les autres grandes banques canadiennes annoncent que le leur sera prêt plus tard dans l’été ou à l’automne.

Les détracteurs du CELIAPP ont soutenu qu’il ne ferait qu’accroître la demande, et les prix des propriétés, tout en ne contribuant guère à améliorer l’abordabilité des logements.

Une bataille à tous les niveaux

Chrystia Freeland a affirmé que les jeunes avec lesquels elle s’est entretenue lui ont fait part de leurs difficultés en matière d’habitation et qu’il faudra faire beaucoup plus à tous les niveaux de gouvernement pour s’attaquer à ce problème.

« Ce qu’ils ont vraiment dit, c’est qu’il s’agit d’une crise, et d’une crise intergénérationnelle, et j’en suis tout à fait consciente, a dit la ministre libérale. Je crois vraiment qu’il est important pour nous, au niveau fédéral, provincial et municipal, de mettre en avant tous les outils dont nous disposons pour résoudre cette crise. »

Elle a ajouté que le premier ministre et elle-même se concentrent sur la construction d’un plus grand nombre de logements pour contribuer à résoudre le problème.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement prévoit que le pays aura besoin de 3,5 millions de logements de plus d’ici 2030 que ce qu’il est actuellement en mesure de construire.

Il existe cependant un nombre impressionnant d’obstacles à l’accélération du rythme de construction des logements, qu’il s’agisse de l’octroi de permis ou de l’inflation.

Le rythme de la construction de logements ne correspondant pas à la croissance démographique, les économistes de la Banque Nationale et de la Banque TD ont averti la semaine dernière que le nombre élevé de nouveaux arrivants au Canada menaçait d’aggraver la crise de l’accessibilité au logement.

Beata Caranci, économiste en chef à la Banque TD, a déclaré que la stratégie actuelle de forte croissance de l’immigration pourrait aggraver la pénurie de logements d’environ un demi-million d’unités d’ici deux ans, en soulignant que les décideurs politiques doivent tenir compte à la fois de la croissance et de la capacité.

Stéfane Marion, économiste à la Banque Nationale, a mentionné dans une note que l’ouverture des « vannes de l’immigration » a créé un déséquilibre record entre l’offre et la demande de logements, et que le gouvernement fédéral devrait reconsidérer ses objectifs pour permettre à l’offre de rattraper la demande.

D’après Chrystia Freeland, si le gouvernement cherche à augmenter l’offre pour résoudre la crise, il est également important de poursuivre l’expansion du pays.

« Je pense que c’est une très bonne chose que l’économie canadienne se développe et que la population du Canada augmente », a-t-elle soutenu.

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Wealthsimple lance un fonds de crédit privé avec Sagard https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/wealthsimple-lance-un-fonds-de-credit-prive-avec-sagard/ Tue, 28 Mar 2023 11:14:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92756 PRODUITS - L’accès au fonds, qui est assorti de limites de rachat et de frais de performance, sera limité à certains investisseurs.

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Wealthsimple lance un fonds de crédit privé destiné aux investisseurs individuels, mais dont l’admissibilité est assortie de diverses restrictions.

La plateforme de conseil et de négociation en ligne lance Wealthsimple Private Credit en collaboration avec le gestionnaire multi-stratégies d’actifs alternatifs Sagard. Sagard a été créée en 2002 par Power Corporation du Canada, qui détient également une participation importante dans Wealthsimple.

Le nouveau fonds de crédit privé vise un rendement annualisé de 9% assorti de paiements mensuels. La société la positionne comme une opportunité pour les investisseurs particuliers d’accéder à une classe d’actifs généralement réservée aux investisseurs institutionnels. Wealthsimple a lancé un fonds de capital de risque l’an dernier.

Le fonds de crédit privé prêtera à des entreprises sélectionnées par l’équipe de crédit privé de Sagard, dirigée par Adam Vigna, qui a été pour près d’une décennie directeur général et chef mondial du groupe des investissements dans les titres de créance (PCI) à l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (« OIRPC »).

En plus des frais de conseil standard, le fonds de crédit privé applique des frais de conseil de 1,25%. Si le fonds obtient un rendement de 5 % ou plus, des frais de rendement de 15 % sont ajoutés.

L’intérêt des actifs en crédit privé et autres placements alternatifs a considérablement augmenté auprès les investisseurs qui recherchant un rendement en dehors des titres publics en raison de l’environnement de bas taux d’intérêts de la dernière décennie. Ces investissements s’accompagnent toutefois de risques supplémentaires, notamment l’illiquidité.

Wealthsimple a déclaré qu’elle prévoyait offrir aux investisseurs des retraits trimestriels à compter de six mois après le lancement du fonds. Cependant, les retraits sont limités à 5% du fonds et « le gestionnaire a le pouvoir discrétionnaire de suspendre les rachats », a déclaré la société.

Les fonds d’investissement privés imposent souvent des limites de rachat, une pratique communément appelée « gating ». L’année dernière, Blackstone Inc. a limité les retraits de son FPI privé phare d’une valeur 69 milliards de dollars américains, après que les demandes de rachat aient atteint les limites prédéfinies du fonds, et le prêteur hypothécaire privé Romspen a gelé les rachats en invoquant les conditions économiques et « les demandes inhabituellement élevées des investisseurs en matière de liquidités ».

Le fonds de crédit privé n’est offert aux clients de Wealthsimple que dans le cadre de ses portefeuilles gérés, et la société a instauré une série de restrictions d’entrée.

Seuls les clients ayant des dépôts d’au moins 100 000 $ auprès de Wealthsimple auront ainsi accès au fonds, et l’investissement minimal est fixé à 10 000 $. De plus, l’investissement dans le fonds ne peut dépasser 20% du portefeuille d’un client.

Les investisseurs intéressés doivent répondre à un court sondage sur la convenance au moyen de l’application Wealthsimple ou auprès d’un gestionnaire de portefeuille.

« Nous posons une série de questions pour nous assurer que l’investisseur a un horizon temporel, un objectif de placement, une tolérance au risque et un profil de liquidité qui conviennent au crédit privé », a déclaré Wealthsimple dans un courriel. « Nous travaillons ensuite avec les clients pour déterminer une répartition appropriée en fonction de l’ensemble de leur situation financière. »

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Power Corp subira des effets limités de la débâcle de Silicon Valley Bank https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/power-corp-subira-des-effets-limites-de-la-debacle-de-silicon-valley-bank/ Sun, 19 Mar 2023 20:56:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92609 Et présente des résultats en deçà des attentes des analystes.

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Les nuages qui planent sur le secteur bancaire dans la foulée de la crise de liquidités qui a frappé la Silicon Valley Bank ne devraient pas avoir d’effets « matériels » sur le portefeuille de Power Corporation, anticipe la direction du conglomérat de la famille Desmarais.

La clientèle de la Silicon Valley Bank, qui est passée sous contrôle du gouvernement américain, est majoritairement issue du milieu des entreprises technologiques. Dans les derniers jours, Power Corp a fait le tour de ses différents investissements dans le secteur des fintechs afin d’évaluer le risque encouru. « Il n’y a rien de « matériel » en ce qui concerne le groupe dans son ensemble », assure le chef des finances, Gregory Tretiak, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers, vendredi.

Ça ne veut pas dire que toutes les fintechs en portefeuille ne sont pas concernées par les manchettes économiques des derniers jours. « C’est sûr que pour certaines entreprises en démarrage, ça perturbe les activités, admet Gregory Tretiak. Elles doivent trouver différentes sources de crédit à court terme. »

Ces entreprises ne sont toutefois pas à risque, assure-t-il. « On n’a pas vu de perturbations majeures pour les entreprises en portefeuille, que ce soit au Canada ou en Europe. »

Power Corporation détient des participations majoritaires dans l’assureur Great-West, la Société financière IGM et Whealtsimple. Elle a également des investissements dans les entreprises québécoises Lion Électrique, un constructeur d’autobus et de camions électriques, et Lumenpulse, un spécialiste de l’éclairage.

Résultats inférieurs aux attentes

Power Corporation a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes, après la fermeture des marchés la veille.

Dans sa présentation aux analystes vendredi, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, a mentionné que le contexte économique était difficile pour le secteur financier. Il a souligné que l’industrie des fonds communs canadiens avait enregistré des retraits records en 2022 dans un contexte où les marchés boursiers et obligataires affichaient des rendements négatifs. « Ce n’était pas une année où la confiance des investisseurs était très élevée. »

Au quatrième trimestre, le bénéfice net du conglomérat s’établit à 486 millions de dollars (M$), comparativement à 626 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté dilué par action était de 59 cents, par rapport à 1 $.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 98 cents, selon la firme de données financières Refinitiv.

Par filiale, l’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, estime que la Great-West, la Société financière IGM et le Groupe Bruxelles Lambert ont donné des résultats similaires aux prévisions. « Cependant, cela a été contrebalancé par les pertes dans les plateformes d’investissements et les entreprises autonomes », commente-t-il dans une note.

Au cours du trimestre, Power a déprécié la valeur de son actif dans Lion Électrique de 109 M$. Le conglomérat juge cependant que le constructeur d’autobus et de camions électriques est sur la bonne voie. La direction est satisfaite des plus récents résultats de l’entreprise.

« Ça ne veut pas dire que nous avons perdu de l’argent, je veux le clarifier, insiste Jeffrey Orr. Nous avons investi un peu plus de 100 M$ et la valeur de notre participation est d’environ 220 M$. Nous avons dû prendre une charge, mais la valeur est significativement plus élevée que l’argent investi. »

L’analyste Phil Hardie, de Banque Scotia, croit qu’il n’y a pas de grandes conclusions à tirer des résultats trimestriels tandis que les résultats « volatiles » des entreprises autonomes sont une source de « bruit ».

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin, mais est remonté à 24 %.

Jeffrey Orr estime que l’écart est sur une tendance baissière. Cette tendance n’est pas linéaire et la réduction de l’écart s’accompagne de soubresaut, défend-il.

Phil Hardie croit, pour sa part, que l’écart se résorbera. Il estime que l’évaluation est attrayante quand on tient compte de l’élargissement de l’aubaine sur la valeur de l’actif net dans les derniers mois. « En attendant, les investisseurs sont récompensés par un généreux dividende de 6 % », ajoute l’analyste.

Vendredi, l’action reculait de 1,10 $, ou 3,12 %, à 34,18 $ à la Bourse de Toronto, vers midi.

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Brèves du secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/breves-du-secteur/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91691 FOCUS FNB - Elles concernent entre autres les FNB ESG et de cryptoactifs.

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Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) observe différentes tendances dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention récemment.

Populaires, les FNB ESG

Les fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont devenus la plus grande catégorie de FNB thématiques.

« Les FNB thématiques ont gonflé en actifs, passant de 2,6 milliards de dollars (G$) à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022, soit près de quatre fois plus. L’essentiel des actifs sous gestion et des créations nettes des FNB thématiques est désormais dominé par les FNB ESG, qui représentent 8 G$ d’actifs », lit-on dans une analyse de BNMF.

Aux États-Unis, les créations nettes de FNB ESG sont beaucoup plus faibles en 2022 que l’année précédente. Or, au Canada, elles sont restées fortes en 2022, à 2,8 G$, menées par les FNB ESG gérés activement, les FNB ESG obligataires et les FNB ESG de la plateforme de conseillers-robot Wealthsimple, d’après les analystes de BNMF.

On continue de croire aux cryptos

Les investisseurs qui se sont procurés des FNB ayant comme sous-jacent des cryptoactifs n’ont pas vendu leurs position malgré la volatilité dans le prix de ces actifs, observe Banque National marchés financiers.

Selon l’institution, à son sommet, en novembre 2021, l’actif sous gestion des FNB canadiens de cryptoactifs atteignait 7,5 G$. « Malgré ce repli des cours du bitcoin et de l’Ethereum, les détenteurs de FNB de cryptoactif n’ont pas encore cédé leurs titres en masse », lit-on dans une note.

Lors des baisses précédentes (par exemple, mai 2021), le rythme des créations nettes a ralenti plutôt que de devenir négatif. Récemment, ce type de fonds a connu de faibles rachats nets. « Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme », d’après l’étude.

Solactive prend du galon

Parmi les fournisseurs d’indice de référence pour les FNB canadiens, ce sont ceux de la société Solactive qui gagnent le plus de terrain. Le fournisseur d’indice allemand a fait son entrée au Canada à la mi-2014 pour un FNB de titres énergétiques d’Horizons. De plus, il s’est associé plus de 130 FNB canadiens, selon BNMF.

« Depuis les deux dernières années, la part de marché de Solactive en termes d’actif en FNB indiciels est passée de 8,2 %, en décembre 2020 à 10,3 % en septembre 2022, ce qui est très près de la part de MSCI, numéro 3, laquelle s’établit à 10,5 %, selon Investor Economics », écrit le courtier.

Concurrence accrue pour les FNB d’options d’achats couvertes

En janvier, RBC iShares faisait son entrée dans le secteur des FNB d’options d’achats couvertes. Le manufacturier lançait à la mi-janvier le FNB options d’achat couvertes en dividendes canadiens RBC et du FNB options d’achat couvertes en dividendes américains RBC. Les nouveaux FNB d’options d’achat couvertes sont gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Les FNB d’options d’achat couvertes sont conçus à l’intention des investisseurs qui veulent obtenir des revenus courants et atténuer le risque de baisse.

« Ces deux produits sont les 9e et 10e lancements consécutifs de stratégies d’options d’achat couvertes dans le secteur des FNB, une stratégie qui a gagné en popularité ces derniers mois, les investisseurs anticipant la volatilité des marchés boursiers au début de 2023 », lit-on dans l’analyse de BNMF.

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