Welcome Spaces – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 11 Aug 2023 13:02:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Welcome Spaces – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Portrait financier des 18 à 44 ans au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/portrait-financier-des-18-a-44-ans-au-quebec/ Fri, 11 Aug 2023 10:15:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95565 Les jeunes générations en manque de connaissances et d’outils.

L’article Portrait financier des 18 à 44 ans au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
WelcomeSpaces, une plateforme d’échange entre les clients et les professionnels de la finance lancée en janvier 2023, vient de livrer une première enquête afin de brosser un portrait financier de jeunes Québécois.

En juillet 2023, WelcomeSpaces a mené une enquête en ligne auprès de 1000 participants de 18 à 44 ans.

L’étude comportait trois volets : la littératie financière, les opinions sur la finance et la gestion des finances personnelles.

Des connaissances lacunaires

Les participants ont d’abord été interrogés sur leurs connaissances de base dans divers domaines, dont la consommation, la finance personnelle, les finances publiques, la fiscalité personnelle, l’immobilier ou l’investissement.

Sur les 25 questions posées, la moyenne obtenue par les participants au sondage est de 62 %. Les hommes ont obtenu une moyenne de 65 %, comparativement à 61% pour les femmes.

Les répondants détenant un diplôme universitaire ont obtenu un score de 65 % comparativement à 53 % pour ceux ne détenant pas un tel diplôme ou avec un diplôme de niveau inférieur. Les 18-24 ont obtenu une moyenne de 57 %.

Parmi les exemples de questions manquées, 33 % des répondants ne savent pas ce qu’est l’intérêt composé et moins de 43 % connaissent le taux maximal du revenu admissible à une cotisation au REER. De plus, 68 % ignorent le coût de la prime payée à la SCHL pour l’achat d’une propriété, et 43 % ne savent pas le pourcentage nécessaire pour éviter de payer cette prime.

Conscients de leurs lacunes, 80 % estiment que l’éducation financière reçue est peu satisfaisante (35%) ou insatisfaisante (45%). De plus, 79 % jugent que le ministère de l’Éducation devrait incorporer plus d’éducation financière dans le parcours scolaire.

Une amélioration avec l’âge

Cela dit, le sondage montre une amélioration des résultats à mesure que les répondants avancent en âge, « ce qui tend à démontrer que les connaissances financières sont surtout acquises par expérience ».

Ainsi, la moyenne obtenue pour les 25-29 et les 30-34, est de 62 %, puis elle grimpe à 64 % pour les 35-39 ans et les 40-44 ans.

Une anxiété financière à la hausse

Autre aspect mis en relief dans le sondage, 55 % des répondants disent éprouver de l’anxiété par rapport à leurs finances, et 40 % affirment que celle-ci est plus élevée que l’an dernier. Les femmes (59 %) souffrent davantage d’anxiété financière que les hommes (51 %).

Une conscience environnementale affirmée

Interrogés sur l’environnement, 66 % sont en faveur d’une taxe environnementale pour diminuer la consommation et l’inflation, tandis que 72 % accordent de l’importance aux fonds ESG dans leurs placements, les femmes (76 %) étant plus nombreuses que les hommes (65 %).

Parmi les sondés, 77 % sont d’accord pour diminuer leur impact environnemental en réduisant leur consommation et en soutenant des initiatives écologiques.

Le budget ignoré

En ce qui a trait aux habitudes financières, 61 % des participants ont cotisé à leur REER ou à leur CELI dans la dernière année. Parmi ceux-ci, 69 % sont des hommes et 55 % sont des femmes, ce qui constitue un écart de 14 %.

Si en moyenne les participants ont répondu qu’il leur faudrait 6 ans et 4 mois pour récolter la somme nécessaire pour acquérir une première propriété, 50 % ne font pas de budget dans ce but.

Par ailleurs, 40 % des participants ne parviennent pas à régler le solde complet de leur carte de crédit chaque mois, une réalité qui touche davantage les femmes (45 %) que les hommes (31 %). Parmi ces personnes, 58 % ne font pas de budget.

L’apport d’un conseiller

Selon le sondage, seulement 36 % des participants font appel au service d’un conseiller en services financiers.

L’apport de ce dernier semble faire une différence, puisque 70 % des personnes sondées ayant un conseiller arrivent à payer leur solde de carte de crédit, contre 54 % pour ceux qui n’en ont pas.

En outre, 69 % des répondants ayant un conseiller font un budget contre 40 % pour ceux qui n’en ont pas.

Finalement, moins de 20 % des personnes faisant appel à un conseiller ont échoué au test de littératie.

L’IA peut attendre

En matière de finances personnelles, 82 % des répondants préconisent les conseils d’un humain et 65 % ne font pas confiance à l’intelligence artificielle (IA) pour les conseiller.

Enfin, l’étude souligne que les 30-44 ans font davantage confiance à l’IA que les moins de 30 ans. De fait 74 % des moins de 30 ans ont répondu non, contre 58 % pour les 30-44 ans.

L’article Portrait financier des 18 à 44 ans au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Welcome Spaces, le « Tinder » des services financiers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/welcome-spaces-le-tinder-des-services-financiers/ Thu, 13 Apr 2023 12:13:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92775 DÉVELOPPEMENT - La plateforme met en relation des professionnels de la finance indépendants avec de nouveaux clients.

L’article Welcome Spaces, le « Tinder » des services financiers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
D’un côté, il y a des particuliers qui ne savent pas trop comment ni où trouver un expert financier. De l’autre, il y a des professionnels qui doivent mettre en œuvre différentes stratégies pour développer leur clientèle. Comment faciliter la vie des uns et des autres et les faire se rencontrer ?

C’est à cette problématique que s’est attaqué Beehivr, une entreprise technologique spécialisée dans les solutions d’aide à la vente, qui vient de lancer Welcome Spaces, une plateforme web de rencontre virtuelle entre des particuliers et des professionnels de la finance, mais aussi des assurances, de l’immobilier et du droit.

« Grâce à l’intelligence artificielle, notre outil permet le meilleur match possible entre la demande des utilisateurs et l’offre des professionnels », explique Maly Charbonneau, cofondatrice et directrice du marketing de Welcome Spaces.

La plateforme a été conçue pour répondre plus spécifiquement aux besoins de la nouvelle génération de consommateurs qui fait tout en ligne. « Les millénariaux n’aiment pas parler au téléphone ni se déplacer pour aller à la rencontre d’un professionnel. Ils recherchent quand même les contacts humains, mais préfèrent qu’ils soient 100 % sur le Web », explique Maly Charbonneau, qui parle en toute connaissance de cause faisant elle-même partie de cette génération.

Une vitrine pour les professionnels

L’idée de créer Welcome Spaces a germé au début de la pandémie. Beehivr a alors mis au point une application pour faciliter les rencontres virtuelles entre les commerçants et leurs clients. « On a fait évoluer notre produit pour créer une vitrine pour les professionnels. On a sondé le terrain auprès de différents experts pour connaître leurs besoins en matière de fonctionnalités », raconte Maly Charbonneau qui a cofondé Beehivr avec trois associés en 2013.

Il a fallu plusieurs mois de développement pour mettre au point la plateforme qui est en ligne depuis janvier dernier. Actuellement, Welcome Spaces compte un répertoire d’environ 75 professionnels de divers domaines (avocats, comptables, représentants en épargne collective, conseillers en investissement, assureurs de personnes, fiscalistes, etc.).

« Notre objectif, c’est d’ajouter 50 nouveaux professionnels par mois », précise Maly Charbonneau.

L’outil est facile d’utilisation. En quelques clics, les utilisateurs peuvent trouver l’expert qu’ils recherchent en fonction de leurs besoins et de leurs attentes. Les échanges se font par le biais d’espaces privés et sécurisés qui permettent des rencontres virtuelles, l’échange, la signature et le stockage de documents.

Pour les particuliers, l’accès à l’outil de recherche est gratuit. Pour les professionnels, différentes options s’offrent à eux. L’utilisation peut être gratuite ou ils peuvent choisir entre deux plans d’abonnement, au prix de 438 $ ou de 998 $ par année, qui offrent différentes fonctionnalités.

« On s’est rendu compte que ce n’était pas tous les professionnels qui ajoutaient leur biographie alors que cela aide les utilisateurs à faire leur choix. On a donc créé un outil intelligent qui permet de générer un texte à partir des réponses à des questions prédéfinies qu’ils fournissent. Maintenant, presque tous les professionnels ont leur bio », raconte Maly Charbonneau.

Ces derniers peuvent également acheter des services complémentaires, dont des plans de visibilité sur les réseaux sociaux. « Notre équipe de marketing et de design peut aider les professionnels à créer une campagne qui leur permettra d’atteindre leur cible de clientèle. On veut faciliter leur démarchage », explique la jeune entrepreneure.

Une formule gagnante

« En créant notre plateforme, on a aussi pensé aux gens qui sont en dehors des grands centres, ajoute-t-elle. Ils ont maintenant accès à un plus large bassin de professionnels avec qui ils peuvent faire des affaires à distance. Quant aux experts, ils peuvent trouver une clientèle qu’ils n’auraient jamais démarchée auparavant. »

Pour le moment, Welcome Spaces, qui a obtenu un financement de 1 million de dollars d’investissement Québec, est présent exclusivement sur le territoire québécois. « On voit toutefois grand. On vise un développement à la grandeur du Canada et aux États-Unis », précise Maly Charbonneau.

À suivre, donc.

L’article Welcome Spaces, le « Tinder » des services financiers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>