Wells Fargo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 May 2024 10:51:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Wells Fargo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les banques américaines se lancent dans l’expérimentation de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-se-lancent-dans-lexperimentation-de-la-blockchain/ Tue, 21 May 2024 10:51:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100800 PLANÈTE FINANCE —Le projet vise à rationaliser le règlement des marchés monétaires.

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Le secteur financier américain étudie l’idée de tokeniser divers instruments financiers, notamment les bons du Trésor américain, la monnaie des banques centrales de gros et la monnaie des banques commerciales, ce qui permettrait aux transactions sur ces instruments d’être réglées sur un seul grand livre partagé.

À l’heure actuelle, les transactions portant sur les différents éléments du système financier de gros sont toutes effectuées sur des systèmes distincts. Un nouveau projet examinera le concept de tokenisation de ces instruments afin de faciliter le règlement sur une plateforme unique, dans les cadres juridiques existants.

« S’appuyant sur les résultats d’une précédente [initiative] de l’industrie, ce projet approfondira la recherche sur le règlement des espèces et des titres tokenisés sur un système commun », déclare la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA) dans un communiqué.

La SIFMA assure la gestion du projet, avec la participation de plusieurs grandes institutions financières, dont Citi, J. P. Morgan, Mastercard, Swift, la Banque TD, U.S. Bank, USDF, Wells Fargo, Visa et Zions Bancorp.

Parmi les autres contributeurs au projet figurent la Bank of New York Mellon, Broadridge, DTCC, l’International Swaps and Derivatives Association, Tassat Group et MITRE.

La Federal Reserve Bank of New York sera un observateur technique « pour acquérir des connaissances sur l’utilisation de la technologie du grand livre partagé comme infrastructure pour effectuer des transferts entre les institutions financières réglementées, y compris le règlement de la monnaie de banque centrale de gros tokenisée, de la monnaie de banque commerciale et des titres du Trésor américain », précise la SIFMA.

« Cette exploration de la technologie du grand livre partagé est une initiative importante pour explorer les innovations travaillant avec des formes numériques d’espèces et de titres en dollars américains, alors que les acteurs du marché continuent d’innover pour soutenir des marchés de capitaux efficaces et résilients », souligne Charles de Simone, directeur général de la SIFMA.

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Parler d’argent reste tabou chez les femmes à hauts revenus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/parler-dargent-reste-tabou-chez-les-femmes-a-hauts-revenus/ Wed, 07 Feb 2024 12:29:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98729 Elles sont moins à l’aise que les hommes pour parler de leur santé financière.

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Même quand elles sont au sommet de la hiérarchie professionnelle, les femmes sont moins à l’aise que leurs collègues masculins lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet de leurs finances personnelles, selon une étude conjointe de Wells Fargo et The Female Quotient.

Sur 3 200 adultes américains interrogés en octobre 2023, 52 % des femmes disent se sentir à l’aise pour discuter de leur santé financière, comparativement à 62 % des hommes. Lorsqu’il s’agit de discuter des dettes, seulement 48 % des femmes abordent le sujet sans réserve, tandis que 57 % des hommes se montrent plus ouverts.

Santé financière et dettes

L’écart entre les femmes et les hommes se creuse avec l’ancienneté dans le monde du travail. Seules 57 % des femmes occupant des postes de niveau supérieur se sentent à l’aise pour discuter de leur santé financière, comparativement à une proportion plus élevée de 70 % chez leurs homologues masculins.

De même, 46 % des femmes de haut niveau abordent librement le sujet de leurs dettes, tandis que ce chiffre s’élève à 67 % chez les hommes. Ces disparités mettent en lumière les défis spécifiques auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’il s’agit de parler d’argent, en particulier à des postes de direction.

Finances domestiques

L’écart entre les genres se manifeste également dans la gestion des finances domestiques. Alors que 60 % des hommes déclarent prendre des décisions financières dans le couple, seulement 39 % des femmes revendiquent cette responsabilité.

De plus, 42 % des femmes affirment partager équitablement cette charge avec leur conjoint, tandis que 28 % des hommes jugent que les rôles financiers sont partagés équitablement au sein du foyer.

Confiance financière

Les résultats soulignent également une différence marquée dans la satisfaction et la confiance financière entre les sexes. Ainsi, 65 % des hommes se déclarent confiants dans leur gestion financière, comparativement à 51 % des femmes.

En moyenne, les hommes attribuent une note de 7,3 sur 10 à leur santé financière, tandis que les femmes évaluent la leur à 6,3, ce qui traduit un manque des femmes dans leurs compétences financières.

Parler d’argent est impoli

« En tant que femmes, nous sommes conditionnées à croire que parler d’argent est impoli, mais la meilleure façon d’apprendre quelque chose est d’en parler, et nous n’en parlons pas assez », a déclaré Krista Phillips, vice-présidente exécutive, responsable des cartes de crédit à la consommation et du marketing chez Wells Fargo.

Elle est d’avis que cet état d’esprit limite la croissance financière des femmes, freine leurs possibilités d’investissement et réduit leur potentiel de gain.

L’étude montre par ailleurs que le tabou entourant la discussion sur l’argent n’est pas seulement lié au genre mais aussi à l’âge. La génération Z (53%) est nettement plus encline à croire que les hommes ont plus de chances de réussir financièrement que les femmes, comparativement à 42% pour les millénariaux, 42% pour la Génération X et 45% pour les baby-boomers.

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Problèmes de compte chez plusieurs grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/problemes-de-compte-chez-plusieurs-grandes-banques/ Tue, 07 Nov 2023 12:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97244 Nombre de dépôts directs retardés…

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Un accroc de traitement dans un réseau de chambres de compensation multi-banques a causé des retards dans des dépôts directs prévus chez les clients de JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Truist et U.S. Bank le 3 novembre dernier, rapporte Think Advisor.

« Le problème affecte plusieurs banques et clients de banques parce qu’un ou plusieurs fichiers de paie n’ont pas encore été envoyés », affirmait un porte-parole de JPMorgan Chase à ThinkAdvisor par courriel.

« La Clearing House (TCH) (une société qui gère des réseaux de paiement qui compensent et règlent plus de 2 000 milliards de dollars par jour) a rencontré un problème de traitement avec un seul fichier ACH. TCH travaille avec les institutions financières concernées sur la question », renchérissait un porte-parole de The Clearing House à ThinkAdvisor.

Selon le site de surveillance des pannes Downdetector, les dépôts n’étaient pas les seuls problèmes que l’on pouvait constater. Il y aurait aussi eu des erreurs concernant les soldes des comptes et les transactions.

Selon le porte-parole de TCH, le problème, qui était imputable à une erreur humaine, aurait touché moins de 1 % du volume quotidien du réseau de chambres de compensation automatisées, une chambre de compensation automatisée autorisée aux États-Unis qui trie les paiements reçus des banques et les dirigent vers les institutions financières destinataires.

Plusieurs clients ont rapporté sur les médias sociaux qu’ils avaient été informés qu’une chambre de compensation utilisée par de nombreuses banques avait connu une panne pendant la nuit.

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Les activités de gestion de patrimoine des banques déçoivent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-activites-de-gestion-de-patrimoine-des-banques-decoivent/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97055 Les clients ont gardé davantage leurs actifs en espèces.

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Après des années de forte croissance, les divisions de gestion de patrimoine de certaines grandes institutions financières ont déçu les attentes en 2023. Morgan Stanley, Bank of America et Wells Fargo ont moins bien brillé à cet égard par rapport à l’année précédente, selon leurs récents états financiers. Les dirigeants pointent les taux d’intérêt élevés, qui incitent les clients particuliers à conserver davantage leurs actifs en espèces plutôt que de les investir, rapporte Thinkadvisor.

Morgan Stanley déclare ainsi 35,7 milliards de dollars (G$) de nouveaux actifs nets au cours du troisième trimestre de 2023, soit 45 % de moins qu’à la même période de l’année précédente et 60 % de moins qu’au deuxième trimestre. Les revenus nets de la banque sont en baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent et les actifs sous gestion totaux ont reculé de 2 %, tout cela alors que les revenus et les actifs des clients ont augmenté de 5 % et de 16 % respectivement sur l’année.

Du côté de Bank of America, l’activité de gestion de patrimoine a rapporté 1 G$ au troisième trimestre, soit 13 % de moins qu’à la même période en 2022. Les revenus ont quant à eux chuté de 2 % par rapport à 2022, s’établissant à 5,3 G$.

Chez Wells Fargo, les bénéfices de la gestion de patrimoine ont plongé de 17 % par rapport à l’année précédente. Lors de la présentation de ses financiers du troisième trimestre, le 13 octobre, le directeur financier de l’institution financière, Mike Santomassimo, a déclaré que les sorties de l’activité de gestion de patrimoine avaient contribué à une baisse de 5 % des dépôts moyens par rapport à 2022, tandis que le PDG, Charlie Scharf, a mentionné que l’activité Wells Fargo Advisors avait « fait du surplace pendant longtemps ».

La faute aux taux d’intérêt

Situation inédite : Les espèces représentent actuellement 23 % des actifs des clients particuliers de Morgan Stanley, comparativement à une moyenne historique de 18 %. Conséquence : les revenus d’intérêts nets accusent un recul de 9 % par rapport au trimestre précédent et de 3 % sur l’année. Chez Wells Fargo, les revenus nets d’intérêts ont chuté de 7 %, pour la même raison.

Bank of America a indiqué pour sa part le 17 octobre lors d’une conférence téléphonique que le montant des investissements à court terme orientés vers la trésorerie, tels que les fonds du marché monétaire et les titres du Trésor, était passé d’environ 500 G$ à près de 800 G$ au cours des dernières années.

Les pertes dues à la hausse des taux d’intérêt ont cependant été compensées chez Bank of America par des frais de gestion d’actifs plus élevés dus à des niveaux de marché supérieurs et aux flux de clients, selon le président et chef de la direction, Brian Moynihan. Les nouveaux conseillers ont rapporté un total de 87 G$ tandis que l’activité mondiale de gestion de patrimoine a établi près de 7 000 nouvelles relations client, a-t-il indiqué.

Malgré les résultats mitigés des activités de gestion de patrimoine en 2023, les dirigeants des trois institutions financières se sont montrés plus optimistes pour l’année 2024. Ils misent sur une forte croissance organique et s’attendent à ce que les avancées technologiques permettent aux conseillers de gagner en efficacité. Ils souhaitent également que la diminution des taux d’intérêt, attendue en 2024 et 2025, incitera les clients à conserver moins d’espèces dans leur cochonnet et à investir davantage leurs liquidités.

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Peine de prison en vue pour l’ex-directrice de Wells Fargo https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/peine-de-prison-en-vue-pour-lex-directrice-de-wells-fargo/ Thu, 14 Sep 2023 10:19:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96109 PLANÈTE FINANCE - Dans le scandale des comptes falsifiés.

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L’ex-directrice de la banque Wells Fargo, Carrie L. Tolstedt, risque une peine d’un an de prison pour avoir entravé l’enquête sur une pratique de la banque qui consistait à ouvrir des comptes pour des clients sans leur autorisation, a indiqué le bureau du procureur général de Los Angeles, rapportent plusieurs médias, dont Investment News.

Selon un document déposé devant le tribunal fédéral de Los Angeles, les procureurs ont demandé à la juge Josephine L. Staton d’incarcérer l’ex-banquière pendant 12 mois, estimant que « la peine doit refléter la gravité du crime » et que « l’accusée a tenté de dissimuler aux régulateurs l’un des plus grands scandales bancaires de l’histoire moderne ».

Les avocats du gouvernement américain ont ajouté que lorsque des cadres supérieurs d’entreprises commettaient des délits, « ils ne devraient pas pouvoir éviter la prison uniquement parce qu’ils ont peu de chance de récidiver ».

Jusqu’à 16 mois de prison

Carrie L.Tolstedt est la seule dirigeante de Wells Fargo à être accusée d’actes criminels dans le cadre du scandale des faux comptes de 2016. En mars, elle a accepté de plaider coupable devant la Securities and Exchange commission (SEC) d’obstruction à un examen bancaire du Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC). Dans le cadre de ce règlement, elle a accepté de ne plus travailler dans le secteur bancaire et de payer une amende de 17 millions de dollars à l’OCC. Selon l’accord signé, elle risquait jusqu’à 16 mois de prison. La peine maximale prévue par la loi pour entrave à l’examen d’une banque est de cinq ans de prison fédérale.

Il est reproché à l’ex-banquière d’avoir omis de divulguer le nombre d’employés qui ont été licenciés ou qui ont démissionné dans l’attente d’une enquête sur des pratiques commerciales répréhensibles, ont déclaré les procureurs. Elle n’a pas non plus révélé aux enquêteurs que la banque n’avait enquêté que sur un très faible pourcentage d’employés qui s’étaient livrés à ces pratiques, selon le gouvernement.

Le bureau de probation des États-Unis avait recommandé d’écarter l’ex-dirigeante pendant une période de trois ans de toute activité dans le secteur bancaire, sans peine d’emprisonnement, mais les procureurs ont plutôt réclamé une sentence de prison ferme en raison de la gravité des faits. L’audience de détermination de la peine est fixée au 15 septembre.

Faire évoluer la gouvernance

Wells Fargo a payé 3 G$ de pénalités en 2020 afin de régler trois enquêtes fédérales civiles et criminelles pour avoir incité ses employés à ouvrir 3,5 millions de faux comptes. Depuis que le scandale a éclaté, Wells Fargo a déjà versé en tout plus de 7 G$ en pénalités financières liées à ses pratiques commerciales.

L’institution a modifié ses pratiques de rémunération et ne base plus le salaire de ses employés sur la vente de comptes supplémentaires aux clients, a indiqué Wells Fargo dans une déclaration rapportée par ThinkAdvisor.

En octobre 2016, la banque a remplacé son ancien président, John Stumpf, aux commandes depuis 2005, par Tim Sloan, qui a quitté son poste en juin 2019. Il a été remplacé quelques mois plus tard par Charlie Scharf, un ancien directeur de la Bank of New York Mellon, qui a la lourde tâche de faire évoluer la gouvernance de l’institution financière pour restaurer la confiance des régulateurs.

Invité à témoigner devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants le 20 septembre à Washington, le PDG de Wells Fargo a estimé que la banque pourrait encore subir des revers, selon des propos rapportés par Reuters. Il a ajouté qu’en raison de la complexité et du volume des problèmes de la banque, il faudra probablement plusieurs années avant que toutes les préoccupations des régulateurs à son encontre soient résolues.

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BMO et des sociétés de Wall Street sanctionnées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-des-societes-de-wall-street-sanctionnees/ Fri, 11 Aug 2023 09:55:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95557 Les régulateurs ont imposé des amendes d'un montant total de 549 M$

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La Banque de Montréal (BMO) a versé 60 millions (M$) de dollars américains en guise de réponse à des allégations d’infractions en matière de tenue de dossiers formulées par des organismes américains de réglementation des valeurs mobilières et des produits dérivés.

C’est ainsi que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a réglé des accusations portées contre quatre entreprises, dont la BMO. Les manquements allégués concernent l’omission d’empêcher les employés d’utiliser des applications de messagerie non approuvées – comme WhatsApp, Signal et iMessage – et le fait de ne pas avoir consigné les communications effectuées par l’entremise de ces canaux.

BMO a accepté de payer 35 M$ pour régler les allégations de la CFTC. Les autres institutions financières, soit BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ont chacune accepté de payer 75 M$.

Parallèlement, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a également réglé des accusations portées contre 11 sociétés de Wall Street, dont BMO Marchés des capitaux, pour des violations similaires liées à des exigences en matière de tenue de dossiers concernant des applications de communication non approuvées.

Dans ce cas, BMO a accepté de verser une pénalité de 25 M$ en guise de règlement avec la SEC.

La SEC a également sanctionné diverses filiales de BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ainsi qu’une poignée d’autres institutions financières. Au total, les entreprises ont payé 289 M$ pour répondre aux accusations du régulateur.

Outre les sanctions financières, les sociétés ont reçu l’ordre de cesser ces pratiques, de s’abstenir de toute violation future, et de faire appel à des consultants indépendants en matière de conformité pour revoir leurs politiques et procédures relatives à la conservation des communications électroniques.

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UBS se préparerait à faire un grand ménage chez Credit Suisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ubs-se-preparerait-a-faire-un-grand-menage-chez-credit-suisse/ Thu, 29 Jun 2023 12:59:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94838 PLANÈTE FINANCE - Près de 35 000 emplois sont en jeu, selon Bloomberg.

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Trois mois après qu’UBS a été amené à racheter sa rivale Credit Suisse, des suppressions de postes se profilent à l’horizon. Ces réductions d’effectifs s’ajouteront aux milliers de licenciements annoncés ces derniers mois par plusieurs banques d’investissement de Wall Street, dont Morgan Stanley et Goldman Sachs.

À la suite de la fusion, UBS a l’intention de diminuer son effectif d’environ 30 %, soit 35 000 personnes, a indiqué mardi l’agence Bloomberg, citant des sources anonymes bien au fait des plans de la compagnie. Le nombre total d’employés de la banque avait grimpé à environ 124 000 personnes fin 2022. Les suppressions de postes permettraient de réaliser des économies de quelque 6 milliards de dollars (G$) au cours des prochaines années.

UBS prévoirait notamment de supprimer plus de la moitié des 45 000 emplois de Credit Suisse dès le mois prochain, selon Bloomberg. L’agence d’information économique affirme, citant les mêmes sources, que trois vagues de coupures devraient avoir lieu cette année, soit à la fin du mois de juillet, en septembre et en octobre.

7000 postes supprimés en Suisse

Les employés de la banque d’investissement de Credit Suisse à Londres, à New York et en Asie devraient « être les plus touchés, la quasi-totalité de leurs activités étant menacée ». Par ailleurs, au moins 7 000 postes pourraient être supprimés à Zurich, où se trouve le siège de Credit Suisse, d’après Reuters.

Dans le secteur Asie-Pacifique, UBS prévoit de conserver quelques centaines de banquiers privés de son ancienne rivale. La banque devra également garder en poste, au moins dans un premier temps, les personnes responsables de la gestion des prêts structurés de Credit Suisse aux clients fortunés et des portefeuilles de dérivés sur actions, rapporte Bloomberg.

Anticipant le couperet, de nombreux cadres parmi les plus performants auraient déjà trouvé à se recaser chez des concurrents, notamment à la Deutsche Bank, chez Jefferies Financial Group et chez Wells Fargo.

En Suisse, UBS pourrait choisir d’intégrer les ex-employés de son ancien compétiteur ou d’opter pour la scission ou la cotation en bourse. Au total, jusqu’à 10 000 emplois seraient supprimés si les deux entités étaient fusionnées. UBS devrait rendre sa décision à ce sujet au troisième trimestre, selon les informations récoltées par l’agence.

En marge du Forum Point Zero sur les services financiers, présenté à Zurich le 27 juin, le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, a affirmé que l’intégration se déroulait « très bien ». Au début du mois, lors du 25e Swiss Economic Forum, il avait admis que l’emploi serait « le volet le plus difficile » de l’intégration, ajoutant que les suppressions de postes étaient inévitables en raison des doublons dans certaines des activités des deux banques.

Mégabanque aux super pouvoirs

Depuis qu’elle a été annoncée, la fusion des deux géants de la finance est suivie avec grand intérêt par le monde des affaires et la classe politique suisses, inquiets des super pouvoirs que pourrait posséder une mégabanque fusionnée.

L’Association suisse des employés de banque n’a pas voulu commenter l’ampleur des licenciements, mais elle a déclaré à Reuters qu’il s’agissait de « changements majeurs » qui « transformeraient le visage de la Suisse ». Elle a également appelé UBS à coopérer avec ses partenaires sociaux pour trouver des solutions afin de garantir la stabilité du marché financier.

Le 19 mars, UBS avait accepté de racheter Credit Suisse, en proie à une série de scandales, sous la pression des autorités helvètes, pour 4,5 G$. UBS avait indiqué au début de l’acquisition qu’elle avait l’intention de réduire de manière considérable les effectifs de la banque d’investissement déficitaire de Credit Suisse, à l’origine de la perte de 7 G$ dans le cadre du scandale du fonds Archegos en 2021.

La transaction, conclue le 12 juin, a donné naissance à un géant de la finance affichant un bilan de 2 000 G$ et administrant plus de 6 000 G$ d’actifs. Le président d’UBS, Colm Kelleher, avait alors qualifié l’opération, dans un discours diffusé sur le site Internet de la banque, de « plus grande fusion bancaire de l’histoire » et d’événement « historique » non seulement pour la nouvelle UBS, mais aussi pour toute la Suisse ainsi que pour l’industrie financière mondiale.

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La Banque Royale pointée par des groupes écologistes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-royale-pointee-par-des-groupes-ecologistes/ Fri, 14 Apr 2023 11:14:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93138 Pour son financement de l'industrie fossile.

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La Banque Royale du Canada (RBC) a été le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, selon les données de la dernière étude de Banking on Climate Chaos, publiée jeudi par un consortium de groupes écologistes.

L’aide financière de la Royale au secteur des combustibles fossiles a atteint 42 milliards de dollars américains (G$) en 2022 selon l’étude, soit 3 G$ de plus qu’en 2021.

La banque avait pratiquement doublé son aide à cette industrie de 2020 à 2021, la faisant passer de 19 G$ à 39 G$, selon Banking on Climate Chaos.

La Banque Royale fait pourtant partie de l’alliance bancaire Net Zéro, une initiative des Nations Unies.

Les banques qui se joignent à cette alliance doivent s’engager à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissement en vue d’atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effets de serre nette d’ici 2050, ainsi qu’à fixer des objectifs intermédiaires pour 2030 ou plus tôt.

De passage à Montréal pour la COP15 en décembre, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait appelé à une réforme du système financier et avait demandé notamment aux banques de faire en sorte que leurs placements favorisent la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.

« Notre appel n’est pas seulement pour les banques canadiennes, c’est pour le secteur financier en général. Il faut que les banques et les institutions financières en général et les organisations qui les détiennent (…) accélèrent leur changement, qu’elles passent du financement des combustibles fossiles au financement de l’économie verte », avait indiqué le secrétaire général des Nations unies en conférence de presse.

La banque américaine JPMorgan Chase se retrouve en deuxième position du classement de Banking on Climate Chaos, dernière la Royale. Wells Fargo, Bank of America et Citi se trouvent également parmi les cinq plus grands financiers des combustibles fossiles pour l’année 2022.

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Une ancienne directrice de Wells Fargo plaide coupable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-ancienne-directrice-de-wells-fargo-plaide-coupable/ Thu, 23 Mar 2023 11:51:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92615 PLANÈTE FINANCE - Dans le cadre du scandale des faux comptes.

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Une ancienne directrice de Wells Fargo a accepté de plaider coupable d’entrave à un examen bancaire dans le cadre du scandale des faux comptes qui a ébranlé la banque en 2016, rapporte l’agence Reuters.

L’accord déposé le 15 mars devant un tribunal fédéral de Los Angeles prévoit que Carrie Tolstedt purgera une peine de prison de 16 mois pour avoir entravé l’enquête des régulateurs sur les pratiques de vente abusives qui ont conduit la banque à payer des milliards de dollars d’amendes.

L’ancienne directrice a également accepté de payer une amende de 17 millions de dollars (M$) dans le cadre d’un accord civil distinct avec le gouvernement, qui lui interdit également de retravailler dans le secteur bancaire. L’entente sera présentée à la cour le 7 avril prochain.

Elle a dissimulé des fautes

« Le système judiciaire et les régulateurs comptent sur les entreprises et leurs dirigeants pour coopérer pleinement lors d’enquêtes sur des actes répréhensibles potentiels. Mais, dans ce cas, Mme Tolstedt a pris des mesures pour dissimuler les fautes commises par Wells Fargo », a déclaré le procureur général par intérim Joseph McNally.

Carrie Tolstedt a été directrice principale de la banque qui gérait les activités de Wells Fargo pour les consommateurs et les petites entreprises de 2007 à 2016. En 2020, Wells Fargo a admis avoir exercé des pressions sur les employés pour qu’ils atteignent des objectifs de vente irréalistes, ce qui les a amenés à ouvrir de faux comptes pour les clients. La banque a payé 3 G$ pour régler trois enquêtes fédérales civiles et criminelles relativement à cette affaire.

Le Bureau du contrôleur de la monnaie avait alors engagé des poursuites civiles contre l’ancienne directrice et plusieurs autres ex-cadres supérieurs de la banque, dont le PDG, John Stumpf, qui se sont vu interdire de travailler dans le secteur bancaire par la suite.

3,5 millions de comptes fictifs

Wells Fargo a reconnu avoir ouvert 3,5 millions de comptes fictifs entre 2002 et le printemps 2017, grâce à quoi elle a perçu des millions de dollars de frais et d’intérêts auxquels elle n’avait pas droit, a rappelé le bureau du procureur.

Les employés falsifiaient les signatures de clients pour ouvrir des comptes sans autorisation, créaient des codes pour activer des cartes de débit non autorisées et transféraient de l’argent de comptes clients vers des comptes non autorisés. Ils touchaient ainsi des primes liées à la vente de nouveaux produits. La banque a reconnu également avoir fait payer des primes d’assurance inutiles à plus d’un demi-million de ses clients sur leurs crédits automobiles.

En 2018, la Réserve fédérale avait pris la banque dans son collimateur et lui avait donné 60 jours pour améliorer son mode de fonctionnement, notamment son système de contrôle interne, ce qui avait abouti au remplacement de quatre membres du conseil d’administration.

À la suite du scandale déclenché par le dévoilement au grand jour de ses pratiques frauduleuses, l’institution a renvoyé quelque 5 300 employés et a écopé d’une amende de 190 M$ en vertu d’une première entente conclue en septembre 2016 avec les autorités américaines.

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Ne liquidez pas trop vite vos obligations   https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ne-liquidez-pas-trop-vite-vos-obligations/ Wed, 16 Jun 2021 10:49:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80494 Ces dernières peuvent encore avoir leur utilité!

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En raison des rendements très faibles des obligations, plusieurs experts songent à éventuellement les supprimer des portefeuilles. Mais avant de se faire, un gestionnaire devrait se poser plusieurs questions, selon le Think Advisor.

Un rapport de Wells Fargo liste cinq éléments à considérer avant de choisir de vendre les obligations du portefeuille des clients sur la base de leur faible potentiel de rendement.

1)     La performance

Selon Wells Fargo, un portefeuille de titres à revenu fixe bien diversifié dépasse encore les alternatives en espèce. Avant de prendre toute décision précipitée visant à liquider les obligations, il est bon d’évaluer la performance des titres à revenu fixe en tenant compte du rendement total.

Les gestionnaires peuvent également rappeler aux investisseurs pourquoi les titres à revenu fixe font partie de leur allocation d’actifs. Faites bien attention à bien respecter la tolérance au risque du client.

2)     Diversification

En réduisant ou en éliminant une classe d’actifs, le portefeuille devient moins diversifié et ainsi plus risqué, car plus concentré.

Décider de ne plus utiliser les titres à revenu fixe revient à se fermer une grande possibilité de diversification.

3)     Volatilité

Réaffecter certains montants pour obtenir un rendement plus élevé, c’est s’exposer davantage à la volatilité. Dans le cadre d’une stratégie d’investissement diversifiée, les obligations peuvent contribuer à atténuer la volatilité des rendements.

4)     Rendement

Avant de choisir un investissement en obligation offrant davantage de rendement, il est bon de réfléchir à l’avantage marginal que représente le fait de se déplacer vers l’extérieur de la courbe des taux. Les échéances à long terme sont ainsi très sensibles aux taux d’intérêt. À l’inverse, opter pour des obligations à trop courte échéance n’offre que peu de rendement et de profit.

Wells Fargo recommande donc des échéances intermédiaires qui génèrent des rendements plus élevés que les courtes échéances, mais qui sont moins sensibles aux taux d’intérêt.

5)     Liquidité

Il est toujours bon de planifier ses besoins de liquidité pour ne pas retirer ses fonds au mauvais moment. L’échéance des obligations devrait correspondre au moment où les clients auront besoin d’une grande somme d’argent afin qu’ils ne retirent pas leurs fonds avant l’échéance du titre, car cela pourrait être très coûteux.

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