Cela peut être synonyme d’anxiété. Il existe toutefois des façons de réduire son stress, la meilleure étant d’identifier ses racines et d’en déterminer la cause. Le Harvard Business Review a ciblé quatre questions pour ce faire.

1)     Quelles sont mes journées idéales?

Il est important de bien comprendre ce que vous aimez dans votre vie de travailleur indépendant et pourquoi. Est-ce le fait de pouvoir déjeuner avec votre conjoint? D’avoir un horaire flexible? De pouvoir faire votre épicerie à 14h ? Ou de ne jamais avoir de collègue qui envahit votre espace personnel pour vous poser une question quelconque?

À l’inverse, cibler les désagréments du travail à la maison. Cela pourrait être le bruit que font vos enfants, ou vos voisins qui viennent vous déranger pendant une réunion Zoom.

Une autre stratégie est de réfléchir à la structure de base de votre journée de travail. Êtes-vous plutôt une personne qui aime travailler de 9 à 5 ou quelqu’un qui préfère travailler le matin, puis recommencer vers 15h et finalement finir le soir après que vos enfants soient couchés?

Le rythme est important. Réfléchissez aux interactions qui vous drainent et celles qui vous rechargent. Considérez votre journée de travail comme un moyen de tirer le meilleur parti de vos heures productives et non comme un moyen d’être tout le temps connecté.

2)     Qu’est-ce qui me stresse?

Après avoir déterminé la structure idéale de vos journées, intéressez-vous aux principaux facteurs de stress et à la façon dont ils se manifestent lorsque vous êtes en télétravail et lorsque vous êtes au bureau.

Pendant la pandémie, nombre de personnes ont été stressées par la confusion des rôles. En travaillant de la maison, on est travailleur, partenaire, femme ou homme de ménage et parent tout en même temps. Il est fort probable que depuis que le télétravail a commencé vous fassiez également certaines tâches quotidiennes nécessaires au bon fonctionnement du foyer pendant vos heures de travail.

Cela peut être très satisfaisant. Mais jongler avec les devoirs des enfants pendant que vous êtes en réunion l’est nettement moins. Demandez-vous s’il n’y aurait pas un moyen de mieux structurer vos journées de travail.

L’autre angoisse peut venir des collègues ou du patron. Il peut être stressant d’être toujours numériquement ou physiquement présent pour ses collègues.

Cibler vos facteurs de stress. Votre anxiété est-elle liée aux attentes de mon patron ? Examinez ensuite les motivations qui se cachent derrière ces attentes. Votre responsable vient-il d’un milieu où il est important d’arriver à l’heure et de finir tard? A-t-il du mal à gérer ses employés à distance et vous transmet-il son stress? Est-il également anxieux de revenir travailler à 100 % au bureau?

3)     Comment mon patron définit le succès actuellement?

Une fois que vous vous êtes penché sur vous-même, analysez votre entreprise et votre patron. La gestion d’équipe à distance n’est facile pour personne et certains n’ont pas eu d’aide de l’organisation pour apprendre à le faire.

Si vous travaillez à distance et que votre patron ne sait pas ce que vous faites de votre temps, il est évidemment plus susceptible de vous tourner autour. Ce dernier veut habituellement savoir ce que vous faites et où vous êtes et préfère que votre horaire flexible ne crée pas plus de travail pour lui ou pour l’équipe.

Pour régler cela, soyez ouvert, communiquez. Et si vous adoptez un horaire flexible, promettez d’être toujours joignable et prouvez que vous l’êtes.

Votre patron a sûrement des critères de réussite. Faites-en sorte de les connaître, sinon présentez les vôtres. Une fois que les objectifs sont convenus, mettez en place des mécanismes pour les moments où les gens ne sont pas au bureau afin d’avoir des entretiens individuels et de rester en phase avec la réussite.

4)     Qu’est-ce que je valorise?

La pandémie en a fait réfléchir plus d’un. De nombreuses personnes ont fait des changements  de carrière parce qu’ils ont réalisé qu’ils n’étaient pas heureux dans leurs tâches. Demandez-vous quel est l’impact de la pandémie sur vous-mêmes, quelles sont les expériences que vous avez faites et comment cela vous a façonné.

L’anxiété va disparaître lorsque vous saurez ce qui fonctionne ou non avec vous. C’est pour ça qu’il est important de se poser ces questions, de réfléchir et identifier vos sentiments actuels. Cela vous permettra de mieux négocier les conditions idéales pour que vous réalisiez vos objectifs dans votre vie professionnelle et personnelle.

En 2020, vous avez certainement appris à travailler d’une tout autre manière du jour au lendemain. Vous êtes donc capable de trouver comment gérer avec succès un horaire hybride et travailler de la manière qui vous convient le mieux.

Au lieu de travailler dans un style qui vous gêne, demandez la flexibilité qui vous convient.

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Du 12 mars à la fin de la semaine dernière, Alphabet Inc – la société mère de Google – a vu le cours de ses actions augmenter d’environ 15%. Le cours de l’action de Microsoft Corporation a augmenté d’environ 28% au cours de la même période. Les deux entreprises fournissent des technologies de cloud computing et de vidéoconférence qui sont devenues indispensables aux travailleurs à distance pendant la pandémie.

Mais ces actions et d’autres technologies peuvent-elles poursuivre leur ascension une fois que nous aurons enfin pris un virage dans cette pandémie ? Hans Albrecht, gestionnaire de portefeuille chez Horizons ETFs Management (Canada) Inc. à Toronto, pense que oui.

« Je ne pense absolument pas que ce soit un feu de paille », affirme celui qui gère trois fonds négociés en Bourse (FNB) technologiques pour Horizons.

La COVID-19, soutient-il, a créé un « besoin plus pressant » pour les entreprises de commencer leur transformation numérique en adoptant des technologies qui les rendent plus efficaces et plus compétitives.

Felix Narhi, directeur des investissements chez PenderFund Capital Management Ltd, basé à Vancouver, estime que le coronavirus n’a fait qu’accélérer une révolution technologique qui était inévitable.

« Ces tendances structurelles qui auraient pu se produire au cours des cinq ou dix prochaines années ont maintenant été accélérées, assure-t-il. Des choses qui allaient se produire de toute façon se produisent beaucoup plus rapidement. »

Slack Technologies, Inc, le fournisseur d’une plate-forme de communication numérique pour les entreprises, a été un autre bénéficiaire apparent de la pandémie. Son cours en bourse a augmenté de près de 32 % depuis le 12 mars.

Les entreprises qui ont commencé à utiliser des plates-formes comme Slack en raison du confinement sont peu susceptibles d’abandonner la technologie lorsque la pandémie sera terminée, affirme Hans Albrecht.

« Je ne pense pas que beaucoup de ces choses vont disparaître juste parce que nous sortons de la COVID-19, appuie-t-il. Je pense que certaines de ces choses seront là pour longtemps. »

Bien entendu, cela ne signifie pas nécessairement que toutes les entreprises qui ont bénéficié de la pandémie continueront à bien se porter après son passage.

Zoom Video Communications, Inc. le fournisseur d’une plateforme de vidéoconférence qui a été critiqué pour son bilan mitigé en matière de protection de la vie privée, a vu son cours en bourse monter en flèche d’environ 38% du 12 mars à la fin de la semaine dernière.

Mais les actions comme Zoom, estime Felix Narhi, sont les « versions à bulles » des actions de la technologie de travail à domicile qui ont décollé au cours des six dernières semaines. Zoom a une capitalisation boursière d’environ 40 milliards de dollars américains, mais n’avait qu’environ 600 millions de dollars américains de revenus en 2019, a-t-il dit.

« Le calcul pour justifier le prix des actions est presque impossible, à mon avis », affirme-t-il.

Il faudrait que le taux de croissance de Zoom soit « fou » pendant une longue période pour justifier cette évaluation, ajoute-t-il. « En fin de compte, ce serait un grand court-circuit, à mon avis. »

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