Comment accroître le rendement des cotisations des travailleurs qui gagnent moins que la moitié du maximum des gains admissibles (MGA), soit 27 450 $ en 2017 ?Le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, propose qu'une nouvelle exemption soit accordée dans le calcul du Supplément de revenu garanti (SRG) pour un certain gain additionnel.
Une autre proposition du projet québécois de réforme du Régime de rentes du Québec (RRQ) risque de compliquer le quotidien des représentants. Il s'agit de l'introduction d'un facteur de longévité. Celui-ci réduirait les rentes du RRQ si l'espérance de vie venait à s'accroître encore.« Depuis l'entrée en vigueur du Régime, l'espérance de vie à 65 ans a augmenté de 1,5 mois par année », constate-t-on dans le document de consultation Consolider le Régime pour renforcer l'équité intergénérationnelle. En effet, cette espérance de vie pour ceux qui atteignent 65 ans est passée de 16 à 22 ans pour les femmes et de 13 à 19 ans pour les hommes, d'où une pression énorme sur les cotisations.
En décembre, le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, a proposé une bonification du Régime de rentes du Québec (RRQ) qui vise, entre autres, à éviter que les travailleurs à faible revenu obtiennent un faible rendement sur leurs cotisations additionnelles (voir l'encadré sur les bas salariés). Si l'intention est louable, les effets de cette réforme risquent de compliquer les plans financiers de presque tous les clients.Ainsi, si les modifications proposées au Régime de pension du Canada (RPC) par le gouvernement fédéral étaient adoptées telles quelles au RRQ, des retraités moins nantis pourraient voir leur Supplément de revenu garanti (SRG) réduit de 0,50 $ à 0,75 $ pour chaque dollar additionnel de prestation de RRQ, pour certaines tranches de revenu.
Contrer le risque de longévité en générant des revenus stables et ajustés au coût de la vie tout au long de la retraite, c'est ce que propose Sentry Investissements avec son programme Revenu réel. Analysons ce programme qui ne cherche pas à concurrencer la rente viagère, mais les attentes qu'il crée en donnent l'impression.La gestion de portefeuille traditionnelle a souvent comme principal objectif d'accroître la richesse de l'épargnant, croit Sentry. À l'approche de la retraite, on devrait plutôt essayer de trouver un juste équilibre entre la valeur du portefeuille, le niveau de revenu souhaité à la retraite et le niveau de confiance désiré, afin de mieux protéger les clients contre le risque de longévité.
Denis Preston ne se doutait pas que la toute première entrevue d'embauche qu'il allait faire après ses études «juste pour s'entraîner» déboucherait sur une carrière de près de 30 ans dans l'industrie financière.Il rit de bon coeur en racontant l'anecdote. «Je n'avais jamais voulu travailler en assurance. J'ai répondu à la première offre d'emploi que j'ai vue, et le problème, c'est que cela a marché !»
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – L'augmentation de l'espérance de vie fait en sorte que de plus en plus d'épargnants s'inquiètent de ne pas avoir suffisamment d'argent pour vivre décemment jusqu'à un âge avancé. Reporter certaines rentes gouvernementales ou acheter une rente différée peut se révéler une solution intéressante pour apaiser leurs craintes.Dans une telle situation, la première stratégie à envisager sera le report de la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) et de la rente du Régime de rentes du Québec (RRQ). «La possibilité de reporter de 65 à 70 ans la PSV et la RRQ est une excellente idée sur le plan financier», affirme Hélène Gagné, gestionnaire de portefeuille chez Gestion privée Peak.
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – Après avoir estimé la longévité en années du portefeuille de retraite et l'avoir comparée à l'espérance de vie du client, le conseiller peut entamer avec celui-ci des conversations franches et s'assurer de bien se faire comprendre, explique Moshe A. Milevsky dans la parution printanière du journal du CFA Institute (http://cfa.is/2crwSPw). Selon le professeur de finance de l'Université York, les conseillers accordent trop d'importance aux probabilités de survivre à l'actif. Beaucoup de scénarios basés sur des simulations de type Monte Carlo reposent sur des hypothèses que de nombreux conseillers méconnaissent.
ZONE EXPERTS - Les Normes d'hypothèses de projection 2016 de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) sont disponibles depuis le 16 juin. Cet outil, mis à jour annuellement, en est à sa huitième année de publication. Depuis l’année dernière, ces Normes sont préparée en collaboration avec des Intervenant du Financial Planning Standards Council (FPSC). Les Normes sont donc véritablement utilisées d’un océan à l’autre
En rabaissant à 65 ans l'âge d'admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) et en créant une allocation plus généreuse pour plusieurs parents d'enfants mineurs, le ministère des Finances du Canada a fait des cadeaux à certains clients. Toutefois, il a notamment sonné le glas sur un avantage des fonds corporatifs, mis fin à une stratégie fiscale pour les détenteurs de billets liés et aboli une autre stratégie fiscale populaire touchant l'assurance vie.Transfert moins avantageuxCommençons par les mauvaises nouvelles pour les clients. D'abord, Ottawa a éliminé une stratégie fiscale qui permettait à certains d'entre eux de sortir des liquidités libres d'impôt d'une société par actions en transférant une police d'assurance vie personnelle vers cette société.
Le dernier budget de québec prévoit des allègements pour certains clients entrepreneurs, dont la réduction des taxes sur la masse salariale et l'assouplissement de la déduction pour petite entreprise.Ainsi, Québec prévoit une réduction accélérée de la cotisation au Fonds des services de santé (FSS) à compter du 1er janvier 2017. D'ici 2021, le taux de cotisation au FSS applicable aux entreprises dont la masse salariale est inférieure à 1 M$ passera de 1,60 % à 1,45 % pour les secteurs primaire et manufacturier et de 2,7 % à 2,0 % pour les secteurs des services et de la construction.