Accord de Paris – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 23 Aug 2023 14:52:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Accord de Paris – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les banques canadiennes traînent à financer la transition énergétique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-canadiennes-trainent-a-financer-la-transition-energetique/ Thu, 24 Aug 2023 09:52:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95704 Elles en font trop peu, et le font trop lentement.

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Les banques canadiennes sont trop lentes pour financer la transition vers une économie décarbonée, affirme un rapport du groupe de pression Investors for Paris Compliance. Cette organisation pousse les entreprises cotées en bourse à tenir leurs promesses en matière d’émissions nettes de gaz à effet de serre (GES).

Les grandes banques se sont toutes engagées à respecter l’Accord de Paris de limitation des GES, en consacrant 2 000 milliards de dollars d’ici 2030 à la finance durable, rappelle l’organisation.

En fait, les banques canadiennes se contentent en font trop peu, trop lentement. Certes, elles proposent des obligations vertes et des prêts liés au développement durable… mais uniquement pour la forme, et à condition que cela leur rapporte des profits. Ces produits financiers ne sont pas nécessairement liés avec la réduction de GES. « Tant que les banques peuvent tirer profit de l’augmentation des émissions, elles le feront, même si cela contredit leurs propres promesses d’émissions nettes zéro », soutient Matt Price, le directeur exécutif d’Investors for Paris Compliance, cité par Corporate Knights.

Compte-tenu du comportement des banques canadiennes, le seul moyen de leur faire respecter leur engagement en matière de réduction des GES est la réglementation. Les régulateurs fédéraux des banques…

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Mark Carney plaide en faveur de l’Accord de Paris https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/mark-carney-plaide-en-faveur-de-laccord-de-paris/ Fri, 02 Jun 2023 11:33:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94364 Et invite les institutions financières à contribuer davantage à créer une économie durable.

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L’envoyé spécial des Nations unies pour le financement de l’action climatique, Mark Carney, a appelé les institutions financières à aligner leurs investissements sur l’Accord de Paris et créer davantage de produits financiers qui rendent l’économie plus durable, lors de son passage au Sommet de la finance durable à Montréal, mercredi.

Les changements climatiques sont un enjeu de taille pour les grandes institutions financières, mais celles-ci sont en train de s’adapter, selon Mark Carney, et c’est grâce aux mouvements citoyens.

« On doit reconnaître qu’en raison des jeunes, des mouvements citoyens au Québec et partout dans le monde, les gens veulent des changements et cette pression amène le système financier à changer », a indiqué l’ancien directeur de la Banque du Canada, avant d’ajouter qu’ultimement, « il faut que les prêts de tous les jours, les hypothèques de tous les jours, les investissements de tous les jours » respectent les principes de la finance durable.

Le désinvestissement des énergies fossiles

Celui qui est maintenant envoyé spécial des Nations unies pour le financement de l’action climatique a expliqué qu’actuellement, pour chaque dollar investi dans des énergies fossiles, environ 1,70 dollar est consacré aux énergies propres.

Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle, comme le stipule l’Accord de Paris, il faut « que d’ici la fin de la décennie, ce ratio soit de quatre contre un », a indiqué Mark Carney.

Du pain sur la planche pour les banques

Force est de constater que plusieurs banques canadiennes ne sont pas sur la voie de la carboneutralité.

Pour l’année 2022, cinq banques du pays se retrouvent parmi les 15 plus grands bailleurs de l’industrie fossile dans le monde, selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos.

La Banque Royale du Canada (RBC) a été le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, avec des investissements de 42 milliards de dollars amérciains (G $), selon l’étude.

Ces banques canadiennes font pourtant partie de l’alliance bancaire Net Zéro, une initiative des Nations unies, lancée par l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney.

Les banques qui se joignent à cette alliance doivent s’engager à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissements en vue d’atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effet de serre nette d’ici 2050.

Mark Carney n’était pas disponible pour répondre aux questions des médias mercredi, mais lors de son discours aux centaines d’acteurs du secteur financier présents à Montréal, il a indiqué que « les investissements des banques doivent être cohérents avec l’atteinte de la cible de 1,5 degré » et « que l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050 est inscrite dans la loi », en faisant référence à la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, devenue une loi le 29 juin 2021.

Mark Carney était accompagné sur la scène par le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier. Desjardins ne fait pas partie de la liste des 15 plus grands bailleurs de fonds de l’industrie fossile, mais il a encore des investissements dans ce secteur.

« Si l’entreprise du secteur fossile a un plan, si elle a des objectifs et si on sent qu’elle est réellement sérieuse et qu’elle intègre vraiment le risque climatique dans des décisions d’affaires, on va prendre le temps d’être autour de la table. Mais parfois, on quitte la table. Depuis 2017, on a quitté l’industrie du charbon thermique. On n’est plus dans ce financement-là », a expliqué Guy Cormier à La Presse Canadienne.

« Depuis 2016, 2017, on quitte graduellement le secteur des énergies fossiles, et aujourd’hui, ça représente 0,6 % de nos actifs », a ajouté le président du Mouvement Desjardins avant d’ajouter que ces investissements représentent « quelques centaines de millions, mais je n’ai pas les chiffres précis ».

Pendant leur entretien devant les participants au sommet de la finance durable, Mark Carney et Guy Cormier ont souligné l’importance de développer de nouveaux produits financiers qui respecteront les engagements en matière de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

Guy Cormier a donné l’exemple d’une « remise verte à sa nouvelle offre de swap ESG ».

L’institution financière a récemment investi 125M$ dans le projet de parc éolien Paintearth, en Alberta.

Le produit financier « swap ESG vise à couvrir le risque de fluctuations du taux d’intérêt de la dette et à récompenser l’atteinte de résultats mesurables en matière de performance ESG ». En d’autres mots, l’entreprise se verra remettre une récompense financière si elle atteint certains objectifs environnementaux et sociaux.

Investir dans l’économie circulaire

Comme plusieurs panélistes présents lors du sommet qui s’est déroulé sur deux jours à Montréal, Guy Cormier et Mark Carney ont encouragé les acteurs du secteur financier à investir dans l’économie circulaire.

« Je vous donne l’exemple du secteur de la construction. C’est un fort producteur de perte. Quand vous détruisez des immeubles, vous faites quoi avec la brique? Au Québec, on enfouit ça. Est-ce qu’on pourrait recirculer ça dans un autre produit? », a demandé le président de Mouvement Desjardins.

Guy Cormier a également souligné que Desjardins a récemment financé un « laboratoire d’accélération sur la construction » mis en place à l’École de technologie supérieure (ÉTS) pour trouver des façons de réutiliser les déchets générés par l’industrie de la construction au Québec.

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Les changements climatiques plus dommageables que la COVID https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-changements-climatiques-plus-dommageables-que-la-covid/ Fri, 18 Jun 2021 12:05:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80612 Et les pays n’en font pas encore assez.

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Alors que les sept pays les plus riches du monde se réunissent pour le G7 du 11 au 13 juin à Cornwall, en Angleterre, une analyse d’Oxfam basée sur des recherches de l’Institut Swiss Re montre que les pays vont devoir mettre les bouchées doubles en matière d’environnement.

Selon Oxfam, les changements climatiques auront un impact bien plus lourd que celui de la pandémie sur l’économie. Les pays les plus pauvres sont les plus mal lotis. L’Inde risque de perdre 27 % de son économie et le PIB de la République des Philippines pourrait diminuer de 35 % d’ici 2050.

« La crise climatique dévaste déjà des vies dans les pays les plus pauvres, mais les économies les plus développées du monde ne sont pas à l’abri », a déclaré Danny Sriskandarajah, directeur général d’Oxfam GB, dans un communiqué

Selon les calculs d’Oxfam, les pays riches risquent de perdre 5 000 milliards de dollars par an au cours des trois prochaines décennies en raison des conséquences catastrophiques du changement climatique. Les changements climatiques et leur cortège de conséquences néfastes, à savoir tempêtes, inondations, sécheresses, entraîneront des migrations humaines massives et de lourds dommages matériels, ce qui entraînera à son tour des perturbations commerciales et une baisse de la productivité.

Les pays du G7 pourraient ainsi voir leur PIB diminuer de 8,5 % par an d’ici les 30 prochaines années si les tendances actuelles du changement climatique se poursuivent. En comparaison, la COVID-19, qui a provoqué un chômage généralisé et une chute des dépenses, n’a fait chuter le PIB de ces pays que de 4,2 % en moyenne.

Et contrairement à la pandémie, l’économie ne connaîtra pas de rebond à la suite des dommages causés par les changements climatiques. Au contraire, les chercheurs estiment que les effets économiques vont s’empirer d’année en année.

132 millions de personnes supplémentaires risquent de se retrouver dans une situation d’extrême pauvreté d’ici à 2030 en raison du changement climatique, selon la Banque mondiale.

Oxfam encourage les pays du G7 à renforcer leurs objectifs en matière d’action climatique et à réduire davantage leurs émissions de carbone, d’autant plus que, pour le moment, la plupart des pays ne sont pas en mesure de procéder aux ajustements nécessaires pour maintenir le réchauffement de la planète en deçà de 1,5 °C. Rappelons qu’il s’agit de la limite fixée dans l’accord de Paris et, selon les experts, si cette dernière est dépassée, cela déclencherait un changement climatique catastrophique.

Selon Oxfam renforcer les objectifs climatiques aurait des avantages économiques. Ainsi, alors que les projections actuelles montrent que l’économie du Royaume-Uni se rétrécira de 6,5 % d’ici à 2050, la baisse pourrait être limitée à 2,4 % si les pays du G7 changeaient de vitesse pour mieux suivre l’accord de Paris.

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Une cible ambitieuse pour RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-cible-ambitieuse-pour-rbc/ Thu, 11 Mar 2021 13:07:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78397 L’institution compte investir 500 G$ d’ici 2025 dans le cadre de sa stratégie climatique.

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RBC a promis de fournir 500 milliards de dollars (G$) d’ici 2025 en finance durable dans le cadre de sa stratégie climatique. Rappelons que l’institution avait initialement promis de verser 100 G$, une somme atteinte en 2020.

« Le changement climatique est l’un des enjeux les plus pressants de notre époque. C’est pourquoi il est essentiel que nous collaborions plus étroitement avec nos clients, nos pairs, les autres secteurs d’activité économique et les paliers de gouvernement pour contribuer à bâtir une économie durable pour les générations futures », dit Dave McKay, président et chef de la direction de RBC.

En plus de cette nouvelle cible de financement, RBC s’engage à devenir carboneutre d’ici 2050 conformément à l’Accord de Paris et adhère au Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) et au Center for Climate-Aligned Finance du RMI.

RBC promet également de mesurer et déclarer les émissions découlant de ses activités de financement dans certains secteurs clés. Ces informations seront publiées dans le rapport de son Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC) prévu pour 2022.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, RBC compte se fixer des objectifs intermédiaires qui l’aideront à réduire progressivement les émissions découlant de ses activités de financement et prévoit élaborer des programmes de simulation de crise liés au climat. L’institution compte également réduire de 70 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) ; et s’approvisionner en électricité entièrement auprès de sources renouvelables et non émettrices de GES d’ici 2025.

« Notre stratégie climatique actualisée renforce le rôle important que RBC doit jouer pour aider ses clients et les collectivités à effectuer la transition vers une économie à zéro émission nette d’ici 2050. Notre engagement à faire progresser les objectifs de nos clients en matière d’ESG et à accélérer les progrès réalisés par la société à cet égard repose sur notre conviction que les capitaux peuvent être un facteur de changement positif », assure Dave McKay.

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La Banque Nationale veut réduire son empreinte carbone https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-nationale-veut-reduire-son-empreinte-carbone/ Mon, 05 Oct 2020 12:08:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75405 Et s’aligner sur l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris.

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La Banque Nationale compte réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), liées à ses opérations au sein de ses secteurs d’activités et filiales, de 25 % par rapport à 2019 d’ici cinq ans. Cette cible se base sur l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris dont le but est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.

Cette annonce concorde avec le premier anniversaire de la signature des Principes bancaires responsables de l’ONU, principes dont la Banque Nationale est d’ailleurs une signataire fondatrice.

« Une réduction de 25 % de nos émissions de gaz à effet de serre est une cible ambitieuse qui va certainement nous demander de faire les choses différemment. À travers son histoire, la Banque a démontré qu’elle était capable de relever des défis d’envergure pour atteindre ses objectifs et pour rencontrer les attentes de la société. Nous franchissons aujourd’hui une étape importante dans nos engagements pour le développement durable », commente Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale.

Effectivement, la Banque Nationale semble avoir l’environnement en tête. En 2019, l’institution s’était fixé des objectifs de carboneutralité qu’elle a atteints grâce à l’achat de crédits-carbone auprès de l’organisme Conservation de la nature Canada ainsi que l’achat de droits d’émission auprès de Coop Carbone.

Pour atteindre cette ambitieuse cible d’ici 2025, la Banque prévoit notamment optimiser les déplacements d’affaires et laisser une place au télétravail. Elle continuera également à miser sur son efficacité énergétique. À noter que la Banque compte déjà une empreinte carbone, par employé et mètre carré de superficie, parmi les plus basses en Amérique du Nord, notamment parce qu’elle utilise beaucoup l’hydroélectricité.

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