actifs sous gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 04 Oct 2024 11:23:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png actifs sous gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Rester fort : aperçu du sondage de l’AIMA sur les gestionnaires émergents https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/rester-fort-apercu-du-sondage-de-laima-sur-les-gestionnaires-emergents/ Fri, 04 Oct 2024 11:23:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103308 ZONE EXPERTS – Leur rôle dans le secteur devrait aller en s’accroissant.

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Dans un marché qui évolue rapidement, qui sont les gestionnaires de fonds alternatifs qui redéfinissent les stratégies d’investissement ? Tandis que la concurrence s’intensifie et que les conditions du marché évoluent, les gestionnaires émergents, les petites entreprises dynamiques, jouent un rôle essentiel dans le développement de l’avenir des gestionnaires de fonds alternatifs.

Le sondage Emerging Manager Survey 2024, mené par l’Alternative Investment Management Association (AIMA) en collaboration avec Marex Prime Services, au début de l’année, a fourni un aperçu complet des expériences, des défis et de la réussite de ces gestionnaires de la prochaine génération.

Le sondage, dont il s’agit de la quatrième édition, réuni les réponses de 171 gestionnaires de fonds alternatifs, qui représentent un total de 18,3 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG) et celles de 60 investisseurs supervisant plus de 400 G$ de capital. Le rapport propose une analyse approfondie des gestionnaires ayant des actifs sous gestion allant jusqu’à 500 M$, tout en incluant des informations comparatives sur les entreprises gérant jusqu’à 1 G$. Ces gestionnaires émergents, souvent considérés comme des innovateurs dans leur domaine, remodèlent souvent le paysage des fonds alternatifs.

Si les stratégies d’actions à long terme dominent toujours le secteur, leur popularité diminue légèrement, car un plus grand nombre de gestionnaires s’orientent vers des stratégies de crédit et de revenu fixe. Cette diversification reflète la capacité d’adaptation croissante des gestionnaires émergents en réponse à la demande des investisseurs pour des approches spécialisées. Le sondage révèle que l’ASG moyen des répondants s’élève à 107 M$, 70 % d’entre eux gérant entre 101 M$ et 499 M$.

Malgré l’examen minutieux des frais, les gestionnaires émergents ont maintenu des structures de frais stables, ce qui leur permet de répondre aux attentes des investisseurs. La commission de gestion moyenne s’élève à 1,37 %, avec une légère tendance à la hausse alors que des entreprises facturent à plus de 2 %, bien que la majorité d’entre elles se situe toujours en dessous de ce seuil. Les commissions de performance sont également restées stables. La moyenne de 16,36 % indique que les investisseurs continuent de récompenser les gestionnaires pour leurs bonnes performances tout en gardant à l’esprit les considérations de coûts.

Dans un environnement opérationnel difficile marqué par une inflation croissante et des changements économiques post-pandémiques, l’efficacité des coûts demeure une priorité absolue pour les gestionnaires émergents. Le sondage a révélé que le seuil de rentabilité moyen des ASG nécessaire pour maintenir les opérations est de 65 M$. Cela représente une légère augmentation par rapport aux 64 M$ évoqués en 2022. L’externalisation est devenue un moyen de plus en plus populaire de gérer les coûts opérationnels, de nombreux gestionnaires tirant parti de l’expertise externe pour faire évoluer leurs activités sans compromettre la qualité.

Il n’est donc pas surprenant que l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les gestionnaires émergents reste la recherche de capitaux. Le délai moyen pour conclure un nouvel investissement est passé de six à huit mois, ce qui s’explique par des processus de diligence raisonnable plus stricts et par la complexité croissante des structures de fonds. Il y a toutefois des raisons d’être optimiste : le sondage révèle que davantage d’investisseurs sont prêts à investir dans des fonds de plus petite taille. Près de la moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’elles investiraient dans des fonds dont l’ASG est inférieur à 50 M$, ce qui témoigne d’une confiance croissante dans la flexibilité et le potentiel des gestionnaires de petite taille.

Les gestionnaires émergents sont bien placés pour jouer un rôle de plus en plus important dans le secteur des fonds alternatifs. Alors que les investisseurs continuent d’ouvrir leurs portes à des fonds plus petits et plus agiles, ces gestionnaires sont prêts à tirer profit de nouvelles occasions. Pour l’AIMA et Marex Prime Services, il est essentiel de soutenir ces pionniers pour que l’industrie des gestionnaires de fonds alternatifs reste innovante et tournée vers l’avenir.

Les gestionnaires émergents ne se contentent pas de suivre le rythme des changements dans l’industrie, ils en pavent la voie. En mettant l’accent sur la rentabilité, en restant en phase avec les investisseurs et en s’adaptant aux nouvelles conditions du marché, ces gestionnaires contribuent à façonner l’avenir de la gestion des fonds alternatifs et à répondre aux demandes des investisseurs.

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Investissements alternatifs : le point sur la gestion d’actifs et de patrimoine https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/investissements-alternatifs-le-point-sur-la-gestion-dactifs-et-de-patrimoine/ Fri, 06 Sep 2024 10:17:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102707 ZONE EXPERTS – Des données de l’enquête annuelle de l’AIMA.

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L’enquête annuelle 2024 de l’AIMA sur le marché canadien a bénéficié d’un taux de réponse élevé de la part des acteurs de l’industrie canadienne des marchés de l’investissement alternatif. Comme les années précédentes, des intervenants de trois catégories de répondants clés ― investisseur, gestionnaire et prestataire de services d’actifs ― ont participé à l’enquête.

Forces motrices et défis du marché canadien de l’investissement non traditionnel

Les investisseurs représentaient 58 % des répondants, les gestionnaires 30 % et le reste étant composé des prestataires de services d’actifs. Les résultats de l’enquête confirment que l’appétit pour les produits alternatifs sur le marché canadien reste fort, une situation qui a été mise en évidence au cours des dernières années.

Les résultats de l’enquête soutiennent la thèse de l’industrie selon laquelle le marché des produits alternatifs au Canada est stimulé par la demande des investisseurs locaux qui cherchent à maintenir ou à accroître l’exposition de leur portefeuille à ce type de produits, ce qui représente la réalité de 94 % de l’ensemble des investisseurs qui ont participé à l’enquête. Cette demande de produits alternatifs est satisfaite par les gestionnaires canadiens qui continuent à développer des produits alternatifs innovants visant à fournir aux clients une exposition à des résultats de performance alpha.

Il est important de noter que l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que le développement de produits alternatifs innovants continue d’exercer une pression sur plusieurs acteurs du marché, à savoir les gestionnaires d’actifs et les courtiers. Ces derniers devront continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services afin d’offrir des solutions de gestion globales pour les catégories d’actifs alternatifs publics et privés. Les courtiers, quant à eux, devront tenir compte des besoins de leurs clients en matière de alternatifs, car à bien des égards, ils sont les gardiens de l’approbation de ce type de produits et de l’accès des investisseurs à ces produits. Ces facteurs restent des défis majeurs pour le secteur.

Les réponses à l’enquête auprès des investisseurs canadiens ont réitéré que l’intention stratégique et l’appétit sont restés largement inchangés par rapport à 2023. Un large éventail de stratégies ― y compris, mais sans s’y limiter, les fonds d’actions long/court, de crédit long/court, multi-stratégies, de crédit privé, immobiliers et hypothécaires ― domine les besoins des investisseurs.

Équilibrer la conformité réglementaire et l’innovation dans le secteur des investissements non traditionnels au Canada

79 % des investisseurs sont actuellement exposés à deux (ou plus) stratégies alternatives ; et 60 % des répondants ont confirmé une allocation supérieure à 10 % des actifs sous gestion aux produits alternatifs. Ces données restent cohérentes avec les résultats de 2023 et indiquent un fort appétit pour les produits alternatifs. La plupart des investisseurs ont indiqué leur intention de maintenir ou d’augmenter leur exposition à de tels produits, ce qui confirme le sentiment que les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles et à générer de l’alpha par le biais d’une exposition accrue aux produits alternatifs.

Les gestionnaires canadiens continuent d’ailleurs de répondre à l’appétit des investisseurs pour les produits alternatifs en proposant de nouveaux produits d’investissement. D’un point de vue structurel, les fonds basés sur un prospectus, l’accès aux fonds spéculatifs par le biais d’une notice d’offre et le crédit privé dominent les lancements de nouveaux produits. La plupart des gestionnaires de produits alternatifs qui ont conseillé ces nouveaux produits sont principalement gérés par des équipes d’investissement internes existantes, ce qui démontre la solidité des capacités des services de première ligne en matière de produits alternatifs, ainsi que le talent des gestionnaires basés au Canada, un domaine qui fait l’objet d’un investissement et d’une attention continus.

Du point de vue du ciblage du marché, les objectifs des gestionnaires canadiens sont de présenter leurs stratégies principalement aux investisseurs basés au Canada. Dans cette optique, il convient de noter que la plupart des gestionnaires ont indiqué que l’approbation des courtiers et l’accès aux plates-formes, l’évaluation interne des risques des courtiers et les formalités administratives supplémentaires constituent toujours les principaux obstacles à l’exposition des investisseurs potentiels aux produits alternatifs.

Les fournisseurs de services d’actifs ont confirmé un sentiment similaire à celui exprimé par les gestionnaires : le type de produits alternatifs qu’ils s’attendent à voir arriver sur le marché canadien. Compte tenu de la croissance des produits alternatifs, les gestionnaires d’actifs doivent continuer à développer et à étendre leurs solutions de bout en bout pour gérer les produits alternatifs. Les principaux éléments à prendre en compte sont la gestion des actifs alternatifs publics et privés, ainsi que la rationalisation des rapports, des évaluations, de la tarification et de l’analyse des données.

Compte tenu des résultats de l’enquête au cours des deux dernières années, les gestionnaires d’actifs devraient continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services en vue de réduire le risque opérationnel associé aux portefeuilles d’actifs alternatifs. Les prestataires de services d’actifs ont également indiqué que leurs clients citaient la distribution, le fardeau réglementaire et les obstacles de l’industrie/les perceptions erronées des actifs alternatifs comme des défis clés susceptibles d’être rencontrés dans les années à venir.

D’après l’étude annuelle du marché canadien 2024 de l’AIMA, la demande de produits alternatifs et les lancements de tels produits correspondants restent très forts au Canada. Compte tenu de ces tendances, nous prévoyons que la demande des investisseurs canadiens pour les produits alternatifs constituera une véritable incitation pour les gestionnaires canadiens à faire évoluer leurs propositions de produits afin de répondre aux besoins et aux attentes des investisseurs.

Face à cette forte demande de produits alternatifs, les défis traditionnels de l’industrie demeurent. Les régulateurs et les principaux acteurs du secteur doivent trouver un moyen de travailler ensemble pour améliorer l’éducation des investisseurs et la manière dont les institutions distribuent les produits alternatifs, afin de garantir que les investisseurs puissent bénéficier de produits alternatifs adaptés à leurs besoins. Bien qu’il soit nécessaire de se conformer à la réglementation, il faut trouver un équilibre pour ne pas empêcher les gestionnaires de produits alternatifs au Canada de fournir et de distribuer de tels produits et de poursuivre la transformation de l’industrie canadienne de la gestion d’actifs alternatifs.

AIMA | Source: KPMG au Canada

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GPTD espère quintupler ses actifs dans les FNB d’ici 2029 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-espere-quintupler-ses-actifs-dans-les-fnb-dici-2029/ Wed, 26 Jun 2024 11:35:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101465 La croissance provenant d’autres secteurs, la fermeture imminente des FNB ESG de la société s’inscrit dans une tendance plus large du secteur.

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La décision de Gestion de Placements TD (GPTD) de fermer ses cinq fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur l’ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) ne reflète pas une diminution de l’engagement à l’égard de l’ESG, bien au contraire, affirme l’entreprise.

« Notre responsable des questions ESG relève directement du [directeur des investissements] David Sykes », explique Jonathan Needham, vice-président et directeur, responsable de la distribution des FNB, chez GPTD*.

Jonathan Needham rapporte que tous les portefeuilles de GPTD considèrent l’ESG comme un facteur de risque important. « En plus du fait qu’on ne constatait pas beaucoup d’intérêt et qu’il y avait beaucoup de confusion lorsque l’on mettait une étiquette ESG sur un produit particulier… nous avons estimé qu’il était prudent de fermer [les cinq] fonds », explique-t-il.

GPTD a annoncé en avril qu’elle mettrait fin à ses cinq FNB TD Morningstar ESG, lancés en novembre 2020. Les fonds ont été retirés de la cote vers le 21 juin. Les actifs sous gestion (ASG) combinés de la série étaient de 32 millions de dollars (M$) au 31 mai, selon Marchés financiers Banque Nationale.

« Nous n’envisageons pas vraiment de fermer de produits, sauf si, d’un point de vue philosophique, ils ne correspondent pas à notre gamme ou si leur valeur est inférieure à 20 M$ par fonds », rapporte Jonathan Needham.

GPTD continue de proposer des fonds communs de placement axés sur les facteurs ESG, et sa décision de fermer ces FNB s’inscrit dans une tendance plus large.

« Les lancements de FNB ESG ont ralenti depuis 2023. En fait, jusqu’à présent en 2024, nous n’avons vu aucun nouveau lancement ou dépôt dans la thématique des FNB ESG au Canada », déclare Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche sur les FNB et les produits financiers à la Financière Banque Nationale.

Les radiations des FNB ESG se sont accélérées entre 2023 et 2024, ajoute-t-elle, et les entrées ont également ralenti. Le nombre total de FNB ESG s’élève à 133, récoltant 18,8 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (4,4 % de tous les actifs sous gestion), en baisse par rapport au pic de 143 produits en 2022.

« Nous pensons que le concept d’ESG a une véritable force de frappe durable sur la base de nos conversations avec les conseillers en services financiers et les clients institutionnels, assure Tiffany Zhang. Beaucoup d’entre eux ont utilisé ou envisagent d’allouer des FNB ESG dans leurs portefeuilles. Je ne serais donc pas du tout surprise que les flux s’accélèrent à nouveau à l’avenir. »

Selon Jonathan Needham, les autres FNB de GPTD se répartissent en quatre grandes catégories :

  • passifs,
  • actifs,
  • thématiques à large assise (comme la technologie et les soins de santé)
  • et quantiques (comme les fonds factoriels).

Selon la Banque Nationale, GPTD détenait la sixième plus grande part de marché de tous les fournisseurs de FNB au 31 mai, avec 15,3 G$ d’ASG (3,6 %).

Jonathan Needham prévoit un taux de croissance de 12,5 % pour les ASG des FNB nationaux et il s’attend à ce que le secteur récolte 750 G$ d’ici la fin de 2029. Son objectif est que GPTD atteigne 75 G$ d’ASG au cours de la même période.

Il pense également que GPTD sera le cinquième plus grand fournisseur de FNB d’ici 2025.

Selon Jonathan Needham, la croissance nécessaire viendra du lancement de produits à revenu fixe prévu dans un avenir proche, puis du lancement de fonds communs de placement qui détiendront des FNB TD. La troisième phase consistera à lancer des FNB basés sur la gamme de fonds communs de placement actifs de GPTD.

Plus récemment, en avril, GPTD a lancé une série de FNB d’obligations à échéance cible, qui a depuis accumulé 170 M$ d’ASG. « Je pense que nous allons continuer à développer cette gamme de produits à revenu fixe », explique Jonathan Needham.

Celui-ci n’exclut pas la possibilité d’une croissance par acquisition, mais précise qu’il n’y a toutefois aucune nécessité de le faire. Au lieu de cela, « je pense que des partenariats stratégiques seraient probablement plus judicieux », dit-il. Plus précisément, GPTD recruterait des sous-conseillers ou agirait comme sous-conseiller pour d’autres manufacturiers.

À l’heure actuelle, la distribution des FNB de GPTD est répartie également entre des sources externes et la banque elle-même. Selon Jonathan Needham, l’équilibre doit pencher en faveur de la distribution externe pour que GPTD atteigne son objectif de 75 G$.

Il est optimiste. « Au cours des 12 derniers mois, nous avons connu une croissance massive de notre distribution externe », déclare-t-il. Mais même une institution aussi connue que GPTD doit faire ses preuves pour gagner de l’espace en rayon.

« Lorsque vous lancez un [FNB] quantitatif ou actif, les gens veulent voir un bilan de trois ou cinq ans, en particulier au niveau du siège social avec les réformes axées sur le client », dit-il.

Par exemple, la gamme de dividendes améliorés de GPTD, qui, selon Jonathan Needham, a enregistré une très bonne performance relative, vient d’atteindre un milliard de dollars d’actifs sous gestion après cinq ans. « Même avec une marque comme TD, [s’agit-il] d’une réussite du jour au lendemain ? Non. »

Au cours des prochaines années, Jonathan Needham prévoit que d’autres manufacturiers historiques de fonds communs de placement entreront dans le secteur des FNB avec un succès mitigé. Mais il estime que les plus petits acteurs du marché des FNB ont la possibilité de prospérer.

« Vous allez voir certaines de ces entreprises plus petites et plus agiles proposer des idées qui conviennent probablement très bien aux intérêts d’un client, et qui peuvent ou non s’aligner sur la philosophie de certaines des grandes entreprises », estime-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connu sous le nom de Horizons ETFs Management (Canada), est une autre société de FNB qui a rendu public son objectif en matière d’actifs sous gestion. Au cours des cinq prochaines années, la société souhaite doubler ses actifs sous gestion et porter sa part de marché à 10 %. Au 31 mai, Global X avait 31,5 G$ d’ASG, soit une part de marché de 7,3 %, selon la Financière Banque Nationale.

*Clarification : GPTD a précisé, après la publication de cet article, que les facteurs ESG constituent un domaine d’intérêt et de recherche important, et qu’ils ne sont pas intégrés dans toutes les activités de la société, comme l’a déclaré Jonathan Needham.

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Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

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Les conseillers se méfient de l’avertissement des régulateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-se-mefient-de-lavertissement-des-regulateurs/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98154 Concernant les récompenses du secteur.

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Les conseillers font le point sur l’avertissement des autorités de régulation concernant les récompenses de type « pay-to-play » et celles basées sur des objectifs de vente, et nombre d’entre eux se félicitent de ce nouvel examen.

Au début du mois, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) ont envoyé un courriel aux sociétés et aux représentants inscrits, les avertissant que la mention – ou la simple participation – à des récompenses basées sur les ventes, les actifs sous gestion (ASG) ou la génération de revenus dans les interactions avec les clients serait considérée comme « une lacune en matière de conformité ».

Le courriel mentionne des références sur les sites web et les profils LinkedIn, mais les ACVM ont refusé de commenter d’autres exemples d’interactions avec les clients, affirmant que cela pourrait constituer un conseil juridique.

« Nous encourageons les entreprises à examiner les règles avec leur conseiller juridique », a écrit Ilana Kelemen, conseillère stratégique principale auprès de l’ACVM, dans un courriel.

Bien qu’il soit présenté comme un « rappel », le courriel d’avertissement des régulateurs semble avoir pris le secteur au dépourvu, compte tenu de la prolifération des programmes de récompenses pour les conseillers au cours des dernières années.

Néanmoins, les défenseurs des investisseurs et les conseillers se sont déclarés satisfaits de cette initiative.

« Je suis très favorable à la position adoptée par les autorités de régulation sur cette question », affirme Jean-Paul Bureaud, directeur exécutif et PDG de FAIR Canada.

S’il n’y a rien de mal à reconnaître les réussites, ajoute-t-il, les récompenses du type de celles décrites par les régulateurs « sont potentiellement trompeuses et peuvent suggérer que le conseiller est plus compétent et plus apte à servir le client qu’il ne l’est réellement ».

David O’Leary, fondateur et directeur de Kind Wealth à Toronto, connaît bien les détails des programmes de récompenses. Il a présidé le Morningstar Canadian Investment Awards Committee – un programme qui a cessé d’exister après que la CVMO ait publié en 2015 des directives stipulant que les gestionnaires de fonds ne peuvent annoncer que des récompenses fondées sur des critères quantitatifs. Les prix Morningstar prenaient également en compte des critères qualitatifs.

Bien que David O’Leary ait exprimé des inquiétudes quant à la position adoptée par la CVMO en 2015, il a déclaré qu’il soutenait la mise en garde des ACVM et de l’OCRI concernant les récompenses accordées aux conseillers.

« Si l’on veut évaluer correctement un conseiller, il faut qu’il y ait une composante qualitative, assure David O’Leary. Si l’évaluation est uniquement quantitative, elle finira inévitablement par s’appuyer sur les actifs sous gestion et le nombre de clients servis, plutôt que sur la question de savoir si un conseiller fait du bon travail. »

Il ajoute qu’il est plus difficile de comparer les conseillers que les gestionnaires de fonds en raison des différences dans les besoins et les caractéristiques des clients.

Par conséquent, « de nombreuses récompenses ne sont pas fondées sur la question de savoir si ces conseillers font du bon travail pour leurs clients, mais plutôt sur la capacité des conseillers à vendre, constate-t-il.  Cela crée beaucoup plus de dégâts que ça ne rapporte de bienfaits. »

Darren Coleman, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, chez Coleman Wealth à Oakville, en Ontario, reconnaît que la comparabilité est un défi inhérent aux prix décernés aux conseillers.

« Essayer d’utiliser des classements et d’autres éléments pour distinguer les gens ou démontrer leurs compétences est une chose très délicate à faire, souligne Darren Coleman, qui a remporté plusieurs prix au sein de son entreprise et de tierces parties. Tous ces classements sont de toute façon problématiques, parce qu’il y a tellement de variables sur lesquelles quelqu’un pourrait choisir un conseiller. »

Il a utilisé l’analogie entre le choix d’un film en fonction de son succès au box-office et celui d’un restaurant en fonction de son chiffre d’affaires. « Vous pourriez dire que McDonald’s fait des hamburgers minables, mais qu’ils ont beaucoup de succès, n’est-ce pas ? »

Rona Birenbaum, fondatrice et présidente de Caring for Clients à Toronto – et ancienne lauréate du prix – soutient les efforts des régulateurs visant à minimiser la confusion pour les clients.

« Nous voulons que les consommateurs soient en mesure d’évaluer leurs options de manière objective, sur la base de critères qui reflètent ce que les consommateurs veulent aujourd’hui – et non pas ce qui les impressionnait il y a 25 ans, comme l’actif sous gestion », affirme-t-elle. Si vous demandez aux consommateurs de dresser une liste des attributs qu’ils recherchent chez leur conseiller idéal, « vendeur ou spécialiste du marketing talentueux » ne figurerait probablement pas parmi les dix premiers.

Darren Coleman reconnaît que cette politique devrait inciter les conseillers à revoir leur communication avec les clients et les prospects.

« Le conseiller doit être capable d’articuler sa proposition de valeur, à mon avis, sans représenter les performances passées de l’investissement – parce que cela n’est pas reproductible », dit-il.

Et maintenant qu’un conseiller ne peut plus s’appuyer sur ses succès passés, « il doit trouver un autre moyen de démontrer au client qu’il peut être un bon choix. [La restriction des prix] ne fait qu’élever un peu la barre quant à notre capacité à le faire ».

Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que les régulateurs ont visé juste.

Rob Pollard, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, The Wyndham Group, à Toronto, déclare qu’il est d’accord sur le fait que les récompenses liées à la rémunération et à la vente pouvaient induire les clients en erreur. « Une récompense ne devrait jamais être basée sur la production, car cela crée un mauvais comportement », résume-t-il.

Mais inclure les actifs sous gestion dans l’avertissement « n’a pas beaucoup de sens, parce que si vous êtes bon, vous allez probablement croître », continue-t-il.

Mais il espère que la conversation évoluera au-delà du mérite des prix eux-mêmes. « J’aimerais que le débat se concentre davantage sur les bons résultats pour les clients et sur les éléments que nous pouvons mesurer en termes de résultats », partage-t-il.

En pratique, les entreprises commencent à examiner les profils et les sites web des conseillers afin d’apporter les changements nécessaires. Darren Coleman affirme ne pas être préoccupé par la suppression des références de récompenses dans ses profils en ligne.

« Évidemment, nous aimons dire à nos clients que nous avons gagné l’Oscar, le Tony et le Grammy, plaisante-t-il. Mais je ne sais pas à quel point les clients accordent de l’importance aux récompenses [de l’industrie]. À la fin, je préfère que mon client continue à me choisir. En fin de compte, c’est la bonne forme de reconnaissance – que les clients pensent que nous pouvons effectuer le travail ».

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Partenariat stratégique entre 3iQ et BlockZero Conseils https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-strategique-entre-3iq-et-blockzero-conseils/ Thu, 02 Mar 2023 11:11:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92063 Pour démystifier les actifs numériques.

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Deux spécialistes des actifs numériques s’allient pour aider les investisseurs institutionnels à naviguer dans l’univers de cette classe d’actifs en croissance.

3iQ Digital Asset Management (3iQ), qui a été le premier gestionnaire de fonds d’investissement canadien à proposer un fonds d’investissement public en bitcoins, fait appel à l’expertise de BlockZero Conseil en services stratégiques d’éducation et de conseil pour enrichir son programme OCIO lancé en début d’année.

Le programme du Bureau d’investissement crypté externalisé (OCIO pour Outsourced Crypto Investment Office) a été conçu pour aider les investisseurs institutionnels à relever les défis que présentent les actifs numériques. Il propose notamment des programmes personnalisés de coaching des cadres, des membres du conseil d’administration et du personnel en plus d’offrir des conseils en stratégie et en intelligence de marché.

L’alliance avec BlockZero Conseil, qui accompagne des institutions financières, des fintechs, des régulateurs et des entreprises pour améliorer leur compréhension et leur expérimentation des actifs numériques, permettra à 3iQ de profiter de ses perspectives uniques sur l’évolution et les risques du marché des cryptomonnaies.

« Notre partenariat offre une solution complète aux institutions qui cherchent à gérer leurs actifs numériques, en fournissant aux chefs d’entreprise et aux principales parties prenantes les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées », a affirmé Louis LaValle, directeur général de 3iQ.

« L’industrie des actifs numériques et des cryptomonnaies est suffisamment différente des marchés traditionnels pour que devenir cryptocompatible soit un défi pour la plupart », a soutenu pour sa part Laurent Féral-Pierssens, associé directeur de BlockZero Conseils.

Les deux partenaires seront ainsi en mesure « d’équiper les clients de l’OCIO avec les connaissances, l’ensemble des outils et la feuille de route nécessaires pour embrasser pleinement le potentiel d’innovation que recèlent l’innovation blockchain et les actifs numériques », a-t-il ajouté.

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Convergence des actifs numériques et des fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/convergence-des-actifs-numeriques-et-des-fonds-speculatifs/ Fri, 03 Jun 2022 12:07:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87248 ZONE EXPERTS - Les points forts de la conférence sur les actifs numériques de l'AIMA.

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L’AIMA a récemment organisé sa conférence introductive sur les actifs numériques. Elle fut portée par des échanges impliquant les industries du placement spéculatif et des actifs numériques en se concentrant sur les modalités d’allocation des actifs numériques.

L’événement était d’autant plus opportun que la volatilité dramatique du marché se manifeste à travers plusieurs cryptomonnaies majeures concernées par la suppression du taux plancher du stablecoinTerraUSD. Cela a effacé un milliard de dollars de valeur sur le marché alors que son propriétaire a épuisé ses réserves d’actifs numériques en essayant d’empêcher son effondrement.

Au moment de la rédaction de ce billet, le Bitcoin a récupéré toutes ses pertes de la semaine dernière. Toutefois, cet épisode a souligné l’importance d’améliorer la compréhension des investisseurs envers les marchés d’actifs numériques par le biais d’événements, de recherches et d’autres ressources.

Les sessions matinales de la conférence ont synthétisé l’environnement macroéconomique et les arguments d’investissement pour les actifs numériques. D’un point de vue macroéconomique, les actifs numériques subissent les conséquences du programme de hausse des taux de la Réserve fédérale et sont corrélés aux actions. Bien que le Bitcoin ne s’avère pas être une protection efficace contre l’inflation, le BTC et l’ETH devraient bien se comporter dans une ère de dépréciation monétaire.

En ce qui concerne les sociétés en commandite, l’attrait des actifs numériques réside dans la possibilité d’accéder à un nouveau paradigme technologique à un stade précoce, en nouant des relations avec des associés commandités et des entrepreneurs clés afin d’acquérir des capacités futures. La taille des positions est généralement beaucoup plus faible que sur les marchés traditionnels en raison du niveau élevé de volatilité, bien que le mouvement actuel des prix n’ait pas obligé les institutions à se retirer des marchés.

Les investisseurs en fonds spéculatifs voient également des opportunités d’arbitrage sur des marchés inefficaces, rappelant les fonds spéculatifs des années 1990, mais la spécialisation est essentielle étant donné la complexité des actifs numériques. La formation des parties prenantes reste un défi et les stratégies les plus efficaces continuent à établir des parallèles avec des paradigmes familiers plutôt que d’essayer d’expliquer les technologies sous-jacentes. De leur côté, les responsables de la collecte d’actifs dans les fonds d’investissement continuent de tirer parti de la technologie pour fournir du contenu et informer les investisseurs potentiels à grande échelle.

À ce stade, le secteur passe encore beaucoup de temps à se demander « pourquoi les actifs numériques » plutôt qu’à se concentrer sur les bénéfices relatifs à une sous-stratégie, une société ou un fonds particulier, bien que les stratégies directionnelles, macro, multi-stratégies et systématiques/quantitatives semblent populaires. Les sociétés en commandite et les associés commandités en capital-risque ont discuté des propriétés uniques des marchés d’actifs numériques et donc de la nécessité de disposer d’équipes de spécialistes. Contrairement au capital-risque traditionnel, où les associés commandités de renom pouvaient soutenir des appels de capitaux ultérieurs et une future introduction en bourse, dans le secteur des actifs numériques, les projets sont souvent convertis en jetons après un appel initial de capitaux. Ou bien ils sont structurés comme des organisations autonomes décentralisées et n’ont donc pas besoin des gardiens des services financiers traditionnels. Compte tenu du montant record de capitaux déployés en 2021 et au premier trimestre de 2022, il y aura de fortes différences dans les investissements en capital-risque, l’année 2020 devant être particulièrement intense.

Lorsqu’il s’agit d’investir dans les actifs numériques, compte tenu de la nouveauté et de leur complexité opérationnelle, les professionnels de l’investissement passent beaucoup plus de temps sur les services d’infrastructure, de post-marché et de suivi de marché que sur les marchés traditionnels (ou « TradFi », comme on les appelle en abrégé sur Web3). Les répartiteurs qui laissent généralement la diligence opérationnelle à des collègues spécialisés ayant une formation en comptabilité et en audit ont écouté avec attention les discussions sur la recherche de fournisseurs de services et les meilleures pratiques en matière de diligence opérationnelle. Une attention particulière a été accordée à la séparation des tâches (notamment en ce qui concerne la garde et la division des fragments), au risque lié aux personnes clés, aux doubles signatures, à l’audit par des tiers, aux activités commerciales extérieures et aux conflits d’intérêts, entre autres questions.

À mesure que l’investissement dans les actifs numériques devient plus complexe et qu’il ne s’agit plus d’une simple opération d’achat et de conservation, les exigences à l’égard des conservateurs d’actifs numériques s’intensifient et de nouvelles solutions continuent d’être lancées. Le commerce dynamique des actifs numériques introduit de nouvelles contreparties qui peuvent rendre l’expérience plus proche de l’investissement TradFi, mais aussi de nouveaux fournisseurs pour aider à placer les jetons et à obtenir un rendement supplémentaire.

Le secteur est encore en train de mettre au point les outils, les modèles et les mesures qui sous-tendent la théorie moderne des portefeuilles, mais outre la mesure de la volatilité, l’évaluation de la liquidité et l’optimisation de la taille des positions, le risque opérationnel reste une préoccupation majeure pour les sociétés en commandite et les associés commandités. La recherche d’opportunités commerciales potentielles auprès des contreparties, en particulier les dépositaires, les Bourses et les administrateurs de fonds, est beaucoup plus importante pour les actifs numériques que pour les placements spéculatifs traditionnels, où la plupart des fournisseurs sont connus.

La cybersécurité est également primordiale, étant donné la généralisation des pirates informatiques et l’irréversibilité des transactions. Cependant, d’autres concepts de base restent valables dans ce nouveau monde, comme la lecture attentive des documents. La réglementation est restée un domaine d’intérêt essentiel pour les sociétés de TradFi et d’actifs numériques, sans oublier les législateurs des principales juridictions nationales et internationales.

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Hypothèse surprenante derrière le déclin des FNB de liquidités  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/hypothese-surprenante-derriere-le-declin-des-fnb-de-liquidites/ Wed, 11 Aug 2021 10:07:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80984 FOCUS FNB - Elle serait l’effet de peu d’investisseurs et on ignore quand les rachats nets cesseront.

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Depuis le début de 2021, pratiquement toutes les semaines on observe des rachats nets dans les fonds négociés en Bourse (FNB) de liquidités et de comptes à intérêt élevés, aussi désignés fonds de « cash management » ou de « cash alternative ».

De janvier à la fin de mai 2021, cette catégorie de FNB du secteur de revenu fixe affichait des rachats nets de 1,67 G$, portant l’actif sous gestion (ASG) cumulatif de cette catégorie à 5,27 G$, d’après les données de Banque Nationale Marchés financiers.

Par comparaison, pour l’année 2020, les FNB de liquidités enregistraient des créations nettes de 2,94 G$, l’ASG cumulatif de ces fonds s’élevant à 7,06 G$ à la fin de décembre dernier, d’après Banque Nationale Marchés financiers.

Valeurs mobilières TD met de l’avant trois scénarios afin d’expliquer ce déclin. Or, avant de les exposer, examinons brièvement leur structure.

Les FNB de gestion de liquidité ou d’épargne à intérêt élevé, comme on les appelle souvent, sont des FNB de construction assez simple.

Chaque dollar investi dans ces FNB est divisé en plus petits morceaux et investi dans des comptes à intérêt élevé auprès de diverses banques canadiennes de premier ordre. La répartition entre les banques est similaire, mais peut varier légèrement selon le FNB. Chaque FNB aura un certain nombre de banques canadiennes dans le syndicat, mais cela va généralement de trois à cinq banques canadiennes.

« Les FNB paient des intérêts mensuels basés sur un écart négatif fixe par rapport au taux préférentiel. Jusqu’à présent, toutes les banques, sinon la plupart, paient le même écart par rapport au taux préférentiel, ce qui donne un taux brut d’environ de 0,75 % avant les frais de gestion pour les FNB libellés en $CAD », écrivaient des analystes de Valeurs mobilières TD, en avril dernier.

Ils mettent de l’avant trois scénarios expliquant les rachats nets.

  1. Étant donné que toutes les banques ont jusqu’à présent payé le même taux et que l’écart par rapport au taux préférentiel est resté le même au cours des dernières années, le facteur économique le plus important à prendre en compte est le taux préférentiel du Canada lui-même. Le taux préférentiel du Canada est passé de 3,95 % à 2,45 % au début de la pandémie et est resté inchangé depuis.

Malgré la baisse du taux préférentiel, la pandémie de COVID 19 a été un facteur positif pour les FNB de gestion de liquidités, les investisseurs se tournant vers ces FNB en tant que valeurs refuges. Il semble donc peu probable que les récentes sorties de fonds des FNB de liquidités soient une réaction retardée à la baisse du taux préférentiel. En fait, les taux d’intérêt à long terme dans le monde entier ont continué à baisser tout au long de l’année dernière, rendant le taux brut de 0,75 % payé par ces FNB encore plus attrayants.

  1. On pourrait également affirmer que les investisseurs déploient leurs liquidités excédentaires dans le cadre d’une reprise. Cependant, dans un environnement où les valeurs de croissance et le marché dans son ensemble ont marqué un temps d’arrêt en février/mars, il est peu probable que les investisseurs aient tous augmenté leurs liquidités en même temps, de manière constante, et qu’ils aient continué à le faire pendant de nombreuses semaines.
  2. Cela laisse comme explication pour cette diminution aux négociations d’une seule entité. « C’est ce qui est le plus logique étant donné que les sorties sont constantes et souvent en petites quantités par FNB. La taille totale des sorties souligne également que seul un grand courtier ou une grande institution serait capable de stocker des centaines de millions de dollars en espèces », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

Dans le contexte actuel de taux bas, l’attrait relatif de ces FNB reste fort, « ce qui rend les sorties de fonds hors normes des FNB de gestion de liquidités encore plus frappantes qu’elles ne le seraient normalement. Il ne reste plus qu’à se demander quand cela va s’arrêter », concluent les auteurs de la note.

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Les robots-conseillers prennent de l’ampleur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-robots-conseillers-prennent-de-lampleur/ Tue, 03 Nov 2020 18:42:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76009 FOCUS FNB - Ils prennent une part croissante du marché de détail en FNB.

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Les robots-conseillers gagnent d’année en année des parts du marché de détail en distribution de fonds négociés en Bourse (FNB), d’après un rapport réalisé par Investor Economics pour le compte de l’Association canadienne des FNB.

En effet, leur actif sous gestion en FNB inscrits à une Bourse canadienne ou étrangère a progressé de 2,5 milliards de dollars (G$) à 7,4 G$ de la fin de mars 2018 à la fin de décembre 2019, d’après ce rapport.

Comme le démontre le graphique suivant, leur part de marché de la distribution des FNB à des investisseurs de détail est donc passée 2,05 % à 4,80 % sur la même période.

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Ce gain de part de marché s’est principalement fait aux dépens du secteur du courtage de plein exercice. En effet, durant cette période, la part de marché en FNB détenu par les investisseurs de détail de ce canal de distribution est passée de 58,9 % à 56,3 %. En chiffres absolus, l’actif sous gestion en FNB inscrits à une Bourse canadienne ou étrangère des investisseurs de ce réseau a augmenté de 63,6 G$ en mars 2018 à 80,2 G$ à la fin de 2019. Il s’agit d’une croissance annuelle composée sur cette période de 10,4 % pour les courtiers de plein exercice par rapport à 96,6 % pour les robots-conseillers.

Rappelons que les robots-conseillers sont des plateformes en ligne qui permettent à des investisseurs d’avoir accès à divers produits d’investissement. Les FNB sont souvent l’actif sous-jacent principal des portefeuilles offerts aux clients.

Dans le courtage de plein exercice, les FNB ne sont qu’un des divers produits financiers offerts par les conseillers en placement. La proportion moyenne en FNB dans l’actif sous gestion d’un conseiller en placement type est de 7,4 %, d’après le Pointage des courtiers québécois de 2020 de Finance et Investissement.

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S’améliorer avec le temps : le FNB fêtera ses 30 ans https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/sameliorer-avec-le-temps-le-fnb-fetera-ses-30-ans/ Thu, 23 Jan 2020 19:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63374 ZONE EXPERTS - Bon anniversaire, FNB : le 9 mars 2020, le fonds négocié en Bourse (FNB) aura 30 ans.

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En seulement trois décennies, le FNB, un fonds d’investissement qui vous permet d’acheter un panier diversifié d’actions ou d’obligations individuelles en un seul achat sur une Bourse, a enregistré six billions de dollars américains d’actifs sous gestion, soit plus de 7 800 fonds dans le monde. Le FNB est de plus en plus l’instrument de placement de choix pour les investisseurs en raison de sa liquidité, de sa transparence, de son efficacité et de sa facilité de négociation.

Son origine

Bien que le FNB soit devenu un phénomène d’investissement mondial, son origine est une réussite canadienne. Le premier FNB mondial est lancé en 1990 à la Bourse de Toronto sous le nom de TIPs (Toronto 35 Index Participation Funds) : le Fonds de participation à l’indice Toronto 35. Aujourd’hui, TIPs est mieux connu sous le nom de iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU), le plus important FNB au Canada avec environ neuf milliards de dollars (G$) canadiens d’actifs sous gestion.

Le succès du premier FNB au monde a rapidement été reproduit au sud de la frontière. Trois ans plus tard, le 22 janvier 1993, se forme le premier FNB américain : le FNB S&P 500 Trust (SPDR). Aujourd’hui, rebaptisé SPY, il est le plus important au monde avec environ 300 milliards de dollars américains (G$ US) d’actifs sous gestion.

Depuis lors, des FNB ont été lancés dans 58 pays à travers le monde, et de nouveaux voient le jour régulièrement.

Types de FNB

 Alors que le premier FNB offrait une exposition passive à des indices de base comme le TSX-35 et le S&P 500, le paysage actuel des FNB offre une plus grande variété aux investisseurs. En voici des exemples :

  • FNB indiciel : Également appelé FNB de référence, le FNB indiciel offre aux investisseurs une exposition passive au rendement des indices boursiers, ses avoirs reflétant les composantes de son indice de référence. Il s’agit souvent du FNB le plus populaire et le moins coûteux.
  • FNB à gestion active : À la différence du FNB indiciel, les avoirs du FNB à gestion active peuvent changer quotidiennement, à la discrétion de leur gestionnaire de portefeuille. Les stratégies de ce FNB peuvent aller de la réduction de la volatilité à la tentative de surpasser le marché.
  • FNB lié aux marchandises : Le FNB de marchandises permet aux investisseurs d’accéder plus facilement à des marchandises précises en détenant des contrats dérivés de manière à refléter le cours de la marchandise sous-jacente, comme l’or ou le pétrole.
  • FNB de titres à revenu fixe : Les titres à revenus fixes sont habituellement illiquides et difficiles à négocier, alors que le FNB permet aux investisseurs autonomes recherchant la sécurité et un revenu d’accéder à des obligations et à d’autres titres de créance.
  • FNB à effet de levier et à effet de levier inversé : Grâce à l’effet de levier et à la vente à découvert, ce FNB offre aux investisseurs la possibilité d’obtenir une exposition de 2x, -1x et -2x aux indices et stratégies de marché populaires.

 Le FNB par rapport aux FCP : La prochaine évolution

 Avant le FNB, il y avait le fonds commun de placement (FCP). Bien que son histoire remonte au 18siècle, le premier FCP des temps modernes a été lancé aux États-Unis en 1924. Pendant près de 70 ans, il a été le moyen le plus facile d’accéder à un panier diversifié de titres.

Mais avec l’avènement du FNB, une meilleure façon d’investir est née. Comme son nom l’indique, le fonds négocié en Bourse se négocie en bourse, tandis que le FCP doit être acheté par l’entremise d’un fournisseur ou d’une maison de courtage.  Le FNB offre également plusieurs autres avantages par rapport au FCP, notamment :

  • De la liquidité : Le FNB peut être acheté et vendu tout au long d’un jour de bourse, alors que les parts d’un FCP ne peuvent être achetées ou vendues qu’après la clôture du marché.
  • Un coût inférieur : En moyenne, les frais de gestion du FNB sont inférieurs à ceux du FCP. En effet, contrairement au FNB, le FCP peut être assorti de coûts supplémentaires, comme des frais d’acquisition ou de commercialisation, ou des commissions de suivi.
  • De la transparence : Les avoirs en FNB sont régulièrement mis à jour et publiés, tandis que ceux du FCP ne le sont pas toujours en totalité.

Les FCP contrôlent toujours une part importante des actifs sous gestion, mais des signes montrent que la tendance est aux FNB. En 2018, les ventes de FNB ont excédé celles des FCP pour la première fois en 10 ans, une performance qui s’est répétée en 2019. Est-ce le début de la fin de l’ère des FCP?

Le FNB au Canada aujourd’hui

Au 30 novembre 2019, les FNB canadiens détenaient un actif sous gestion de plus de 200 G$ canadiens, en hausse de plus de cinq fois leur niveau d’actif en 2010. En 2010, il n’y avait que quatre fournisseurs de FNB. Aujourd’hui, leur nombre est passé à 36 et ils gèrent près de 750 FNB au Canada, soit environ 10 % du nombre mondial de FNB.

Source : Strategic Insight, en date du 30 décembre 2019

Perspectives du FNB

Si la dernière décennie est un indicateur des perspectives du FNB, l’avenir est prometteur. Pour les investisseurs intéressés par certaines des tendances qui se pointeront à l’horizon au cours de la prochaine décennie, en voici quelques-unes à surveiller :

  1. Le FNB est le véhicule de choix pour de nouvelles catégories d’actifs et de nouveaux thèmes : De la marijuana au bitcoin en passant par les produits liquides de substitution, le FNB est devenu, en raison de sa structure efficace, le véhicule de choix des fournisseurs qui mettent de nouvelles catégories d’actifs sur le marché. En 2020, d’autres offres innovatrices devraient être lancées par l’entremise de structures de FNB.
  2. Une concurrence accrue pourrait entraîner une baisse de frais : La croissance du marché canadien des FNB a accentué la concurrence entre les fournisseurs, et bon nombre d’entre eux se disputent une plus grande part du marché et réduisent leurs frais pour attirer de nouveaux investissements.
  3. Une plus grande attention accordée aux investissements responsables : En 2019, l’investissement responsable est devenu le point central des investissements canadiens. Les préoccupations environnementales, sociales et gouvernementales (ESG) font en sorte que de nombreux FNB sont maintenant passés au crible. Plusieurs fournisseurs cherchent à attirer les investisseurs soucieux des questions ESG en proposant des fonds qui correspondent à leur éthique et à leurs valeurs.

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