Aide au développement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 May 2024 11:06:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Aide au développement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ce que j’ai appris lors de mon voyage humanitaire en Afrique https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/ce-que-jai-appris-lors-de-mon-voyage-humanitaire-en-afrique/ Wed, 01 May 2024 11:06:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100643 ZONE EXPERTS — Un voyage qui est à la fois une leçon d’humilité et d’illumination.

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Il y a de ces expériences où nous ne sommes pas certains qui a le plus aidé qui… Mon récent voyage en Afrique de l’Ouest est l’un de ces exemples de vie pour moi.

Depuis que je suis toute petite, je rêvais de faire du bénévolat en Afrique, je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi ce désir m’habitait, c’était un rêve de vie.

Donc, le 28 mars dernier, me voilà partie pour deux semaines au Sénégal. La première semaine a été consacrée au bénévolat dans des orphelinats, à distribuer des sandwichs aux enfants dans la rue et à apporter de l’aide aux habitants des villages reculés. Chaque jour apportait son lot d’émotions et de défis, m’immergeant dans une réalité que je n’avais jamais connue auparavant.

Puis, au cours de la deuxième semaine, j’ai eu l’opportunité de découvrir le Sénégal sous un autre angle, en séjournant chez une amie dans ce que l’on pourrait qualifier de « Westmount » du pays.

Quelle dualité !

À la fin de la première semaine, j’avais le gout de tout vendre, de vivre la simplicité volontaire quasi-extrême que j’avais rencontrée. Puis, à la fin de la deuxième semaine je me suis dit…peut-être pas finalement !

Ce voyage m’a enseigné de nombreuses leçons, mais l’une des plus importantes est celle-ci :

La culpabilité ne contribue pas à faire une différence dans le monde, au contraire.

Au début de ma deuxième semaine, alors que j’étais assise dans un appartement valant quelques centaines de milliers de dollars, que je mangeais des fruits frais, du jus vert, des croissants, que j’avais accès à tout ce que je désirais manger et que je dormais dans un lit confortable après avoir pris une douche chaude tous les soirs, je me suis rappelé que, quelques jours auparavant, je faisais du bénévolat dans des orphelinats, que je berçais des bébés qui y étaient depuis leur naissance pour certains, que je jouais avec des enfants qui n’avaient jamais vu un frisbee et qui étaient tellement heureux d’avoir de nouveaux ballons gonflés !

Je me suis rappelé que quelques jours auparavant, nous avions préparé et distribué des sandwichs pour les enfants de la rue : un bout de baguette avec du nutella et un sachet de lait caillé sucré. Les sourires sur leurs visages, les « thumbs up » lorsqu’ils voyaient le nutella — ce fut un pur délice !

Je me suis rappelé que, quelques jours auparavant, un petit garçon a vendu son sachet de lait caillé qu’il venait à peine de recevoir pour avoir de l’argent, car, s’il rapportait de l’argent, il aurait un endroit où coucher le soir.

Et là, moi assise dans cet appartement, avec mon jus vert, mes fruits frais, je faisais face à deux options :

  1. Culpabiliser
  2. Décider de contribuer

On n’arrivera jamais à éliminer la souffrance, la pauvreté. On n’arrivera jamais à aider tout le monde.

Culpabiliser ne changera pas le monde ni ne fera pas une différence. Minimiser notre ambition « car d’autres ont moins que nous » ne sert à personne.

Combien de fois j’entends des entrepreneurs minimiser leur ambition avec des…

  • On ne peut pas tout avoir dans la vie
  • Il y en a qui ont moins que moi
  • Quand on se compare, on se console

Combien de fois je discute avec des entrepreneurs qui ne veulent pas parler de leur succès, de leurs accomplissements, que les choses vont bien — voir très bien — parce qu’ils ne veulent pas que les autres se sentent mal ? On se dit…

  • Personne n’aime ceux qui se pètent les bretelles
  • Personne n’aime celui qui se lance des fleurs

Ces expressions nous amènent à limiter notre potentiel, elles ne servent à personne. Car personne ne gagne si vous jouez la carte de la culpabilité, si vous jouez petit, si vous diminuez vos ambitions, si vous n’osez pas voir plus grand, à la hauteur de vos rêves.

La responsabilité de l’entrepreneur est de démontrer ce qui est possible. Nous sommes devenus entrepreneurs, car nous avons un désir de plus, un désir de liberté, un désir de décider des règles du jeu de la vie.

L’abondance, c’est de donner d’un espace de confiance qu’il y aura toujours assez (et même plus)

L’abondance, c’est de montrer à ceux qui sont à la quête du monde des possibilités comment y arriver

L’abondance, c’est d’offrir plus de mieux

Soyons fiers de ce que nous accomplissons

Soyons fiers de nos ambitions

Soyons fiers de notre succès (selon VOTRE définition !)

Culpabiliser ne changera pas le monde, ne fera pas une différence.

MAIS la contribution OUI !

Contribuer à créer un monde où on s’autorise à voir grand.

Contribuer à un monde où vivre sa vie pleinement est la norme.

Contribuer à aider vos clients à voir plus grand, à voir que leurs rêves sont possibles.

Décidez qu’à partir d’aujourd’hui vous jouerez la carte de la contribution et non celle de la culpabilité.

Vous avez du succès ? Bravo, parlez-en !

Vous avez des projets ? Bravo, réalisez-les et parlez-en !

Vous avez des rêves ? Bravo, concrétisez-les et parlez-en !

Si on veut changer le monde, faire une différence, c’est en l’incarnant, en montrant le chemin, en en parlant qu’on le fait.

Et ça, c’est notre responsabilité numéro 1.

Dans ma prochaine chronique, je vous parlerai de ma deuxième constatation à la suite de ce voyage… mais je suis encore en grande introspection, car elle est d’une profondeur que moi-même j’ai de la difficulté à réaliser.

D’ici là… contribuez !

Personne n’est en affaires pour accumuler de l’argent, faire de l’argent juste pour faire de l’argent.

Avoir une business, faire de l’argent — faire beaucoup d’argent — nous permet de contribuer plus. Soyons fiers de cette mission !

C’est toujours avec plaisir que je lis vos commentaires. Vous pouvez me joindre ici et rester en contact avec moi via : LinkedIn, Facebook, YouTube et Instagram

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4 outils précieux pour améliorer la dynamique d’équipe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/4-outils-precieux-pour-ameliorer-la-dynamique-dequipe/ Fri, 15 Mar 2024 10:03:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99646 ZONE EXPERTS - Favoriser une collaboration efficace et maximiser les performances de votre pratique d’affaires.

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Nous le savons tous, l’entrepreneuriat est un sport d’équipe; personne n’est « self-made ». Derrière chaque entrepreneur, il y a d’autres personnes qui lui permettent de se concentrer sur sa zone de génie.

Alors, comment construire notre équipe? Comment savoir si nous avons les bonnes personnes dans les bons rôles au sein de celle-ci?

Pour répondre à cette question, j’ai fait appel à quatre experts afin qu’ils nous partagent leurs outils de prédilection pour améliorer la communication, optimiser le talent, embaucher les bonnes personnes et évaluer l’intelligence émotionnelle au sein de votre équipe.

Process Communication (PCM) Modèle scientifique utilisé par la NASA

L’authenticité est l’une des caractéristiques les plus recherchées chez les leaders. Ainsi, on peut dire que la conscience de soi est fondamentale pour exercer du leadership. Or, les leaders savent quoi faire, mais ce qui nuit à leur performance se trouve dans leurs angles morts. J’utilise le modèle Process Communication (PCM) pour révéler aux leaders et à leurs équipes ces angles morts, indique Catherine-Julie Charrette, coach, conférencière et consultante  – Développement du leadership et de l’agilité organisationnelle.

« Plus précisément, avec ce modèle mes clients découvrent ce qui fait qu’avec certaines personnes c’est facile de connecter alors qu’avec d’autres… c’est tout le contraire ! », dit-elle. PCM est un modèle scientifique utilisé par la NASA et des centaines d’organisations à travers le monde pour : développer le quotient d’adaptabilité, susciter une communication plus inclusive et favoriser la collaboration dans les contextes où les émotions sont fortes, les enjeux sont importants et les opinions divergent.

StrengthsFinder – Identifier les talents naturels

Le StrengthsFinder vise à identifier et à classer les talents naturels d’une personne. Il évalue 34 thèmes différents de force, représentant des qualités telles que l’empathie, la créativité, la concentration, etc. L’objectif de cet outil est d’aider les leaders à mieux comprendre leurs talents naturels, ainsi que ceux de leurs employés, afin de les utiliser de manière plus efficace. En identifiant et en capitalisant sur leurs points forts, les équipes améliorent leur performance, leur engagement et leur satisfaction au travail, ainsi que leur développement personnel.

« En identifiant les talents les plus importants, vous réussirez à construire sur vos véritables acquis. Ceci permettra un développement personnel et collectif plus efficace, maximisant le potentiel des équipes et favorisant l’épanouissement individuel. En fin de compte, vous optimiserez vos résultats en tirant le meilleur parti de vos équipes. », selon Vincent Fournier,

Conseiller stratégique chez Fournier, Stratégies-Conseils, conférencier international, auteur et formateur.

AtmanCo – Maximisez votre recrutement et votre rétention

Saviez-vous que 75 % des départs volontaires sont en partie dus au gestionnaire? Il ne suffit pas de trouver la bonne personne pour le poste, vous voulez également le « bon fit » à tous les niveaux. Les évaluations psychométriques AtmanCo mesurent cinq paramètres essentiels : l’aptitude cognitive, la personnalité, les préférences organisationnelles, le mode d’apprentissage et le triple bilan. Les évaluations psychométriques AtmanCo sont donc beaucoup plus que « juste un test psychométrique » et constituent un véritable outil!

Les tests AtmanCo sont utilisés pour améliorer la précision des processus de recrutement, réduire le taux de rotation du personnel, développer les compétences des employés, promouvoir le leadership et la gestion des équipes, et optimiser les performances organisationnelles globales. « Ils nous offrent une approche scientifique et objective de l’évaluation des talents, permettant aux entreprises de prendre des décisions basées sur des données et de maximiser le potentiel de leur capital humain. », selon Isabelle Lefebvre, M.Sc. P.C.C. Coach professionnelle certifiée ICF Consultante certifiée Tests psychométriques AtmanCo  – Coach, coaching Affaires, gestion, argent.

Le diagnostic EQi 2.0 – Le test le plus utilisé dans le monde, depuis 1997

L’intelligence émotionnelle (IE) est une compétence incontournable à cultiver par les leaders en 2024! L’IE englobe un ensemble de compétences sociales et émotionnelles qui façonnent notre perception de nous-mêmes, notre expression, nos relations sociales, cruciales dans un monde de plus en plus complexe. Une IE solide favorise des relations positives, des décisions éclairées et guide les équipes vers le succès.

Le diagnostic EQi 2.0 est le test d’IE le plus largement utilisé au monde depuis 1997. Mesurant divers aspects de l’intelligence émotionnelle tels que l’expression, la compréhension et la gestion émotionnelles, ainsi que les compétences relationnelles et l’adaptabilité, il offre des informations précieuses sur les forces et les faiblesses de chacun, utiles pour le développement personnel, le leadership et la vie professionnelle, estime Robert Derome, coach exécutif certifié, consultant sénior, conférencier, formateur

Comme l’a si bien dit John C. Maxwell : Un leader est celui qui est capable de guider les autres vers leur plein potentiel.

En tant que leader, nos premiers clients sont nos employés. Assurons-nous d’avoir les bonnes personnes, dans les bons rôles afin qu’ils s’épanouissent pleinement. En utilisant ces outils précieux, nous pouvons bâtir une équipe solide et performante, prête à relever tous les défis et à atteindre de nouveaux sommets.

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L’aide au développement de la Banque mondiale vers les pays pauvres détournée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/laide-au-developpement-de-la-banque-mondiale-vers-les-pays-pauvres-detournee/ Wed, 11 Mar 2020 12:26:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64684 PLANÈTE FINANCE - Une publication interne publiée le 18 février par la Banque mondiale montre que les versements d’aide au développement envoyés aux pays pauvres nourrissent la corruption de ces pays.

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Une étude interne récemment dévoilée au public met la Banque mondiale dans une position inconfortable. Réalisée par trois chercheurs de la Banque mondiale, « L’aide financière accaparée par les élites » questionne l’efficacité de l’action de cette institution.

Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont analysé les flux financiers des 22 États les plus dépendants des aides de la Banque mondiale. Et chez ceux-ci, 7,5 % des versements de l’institution aux pays en voie de développement ont été détournés certainement par des « politiciens au pouvoir, des bureaucrates et de leurs acolytes », note le rapport. Ces fonds filent ensuite vers les pays développés et se retrouvent dans des paradis fiscaux comme la Suisse, le Luxembourg et Singapour.

« Les versements d’aide vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de transferts vers des centres financiers offshore connus pour leur opacité et leur gestion privée de fortune », peut-on lire dans l’étude.

La part de versements qui sont détournés monte même à 15 % pour les sept pays où l’aide de la Banque mondiale représente au moins 3 % du produit intérieur brut comme l’Ouganda, la Sierra Leone ou le Mozambique, révèle un article publié par RTBF.

Les trois chercheurs utilisent le conditionnel lorsqu’ils mentionnent ce lien de causalité, toutefois, ils écartent les autres hypothèses qui pourraient expliquer de tels transferts d’argent comme les catastrophes naturelles ou les crises économiques, note Le Figaro.

« Des interprétations alternatives existent, mais nous les trouvons difficiles à concilier avec toutes les données », commentent-ils.

Un rapport gênant

La Banque mondiale n’aurait pas apprécié les conclusions du rapport et l’état-major de l’institution en aurait bloqué la publication en novembre 2019, rapporte le journal Le Monde. Elle a finalement fait paraître l’étude après que l’un de ses auteurs l’ait publiée sur son propre site Internet.

Les rumeurs portant sur la volonté de garder les conclusions de celles-ci secrètes ont toutefois été démenties par l’institution dans un communiqué publié le 18 février. Dans celui-ci, elle affirmait que le retard de publication s’expliquait par les vérifications qu’elle effectuait. Elle conclut même en disant prendre « très au sérieux la corruption et les risques fiduciaires qui lui sont liés ».

Ce rapport n’est cependant certainement pas sans lien avec le départ de Pinelopi Goldberg, économiste en chef à la Banque mondiale, début février, seulement quinze mois après sa nomination.

« L’aide financière accaparée par les élites » relance le débat sur l’efficacité des aides versées par la Banque mondiale. « L’efficacité des aides dépend en grande partie de la qualité des institutions et des politiques des pays qui les reçoivent », soulignent les auteurs du rapport.

Une corruption plus profonde

Pour Papa Demba Thiam, un économiste sénégalo-suisse qui a travaillé pendant quatorze ans à la Banque mondiale, ce rapport révèle une situation plus profonde que la corruption des dirigeants africains. Celui-ci mettrait ainsi en relief la corruption interne à la Banque mondiale.

Pour lui, un tel détournement ne pouvait pas passer inaperçu à l’institution. « Les cadres sont présents à chaque étape – de la conception à l’évaluation finale, en passant par le financement par tranches – de tout projet, détaille-t-il. Le décaissement ne se fait pas sans avoir obtenu le satisfecit (l’approbation) de la mise en œuvre. Il y a forcément des complicités à l’intérieur », révèle-t-il au journal suisse Le Temps.

Ce genre d’accusation n’est pas une première pour la Banque mondiale qui a mis en place une unité spécialisée dans la lutte contre la corruption dont le rôle est de traquer les pots-de-vin dans l’exercice d’appel d’offres pour les projets qu’elle finance.

Toutefois Papa Demba Thiam affirme que la bureaucratie étouffe les initiatives, notamment en faisant taire les lanceurs d’alerte en les licenciant par exemple. Un autre problème, selon lui, c’est que les employés ne désirent pas dénoncer leurs collègues de peur de perdre leurs privilèges.

« Le système se nourrit de lui-même et tous les maillons sont solidaires. »

Afin que l’institution reste pertinente, il faudrait, selon lui, en revoir la mission et faire en sorte qu’elle fonctionne davantage comme une banque commerciale. « Elle ne doit prêter que pour financer des projets solides et avérés. Mais surtout, elle doit promouvoir en Afrique une politique d’industrialisation fondée sur les matières premières locales, avec des partenaires qui acceptent qu’une partie de la valeur ajoutée revienne au continent », explique-t-il.

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