allocation d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 05 Jan 2024 18:17:34 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png allocation d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les éléments de vérification diligente à effectuer https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-elements-de-verification-diligente-a-effectuer/ Wed, 10 Jan 2024 11:24:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97525 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle des éléments de vérification diligente, outre les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle.

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Finance et Investissement (FI) : Hormis les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle, quels éléments de vérification diligente les conseillers devraient-ils effecter spécifiquement au moment de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) pour leurs clients?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Il y a plusieurs points à considérer parce que, présentement (en novembre 2023), il y a plus de FNB qui se transigent sur le Toronto Stock Exchange (TSX) que de titres.

Il faut comprendre que les choix sont multiples. Donc, il faut prendre le temps de lire les documents publics. Si on a le temps, évidemment, il faudrait lire un prospectus, un fund factsheet, etc., des documents qui sont tous disponibles de façon publique, auxquels on peut accéder sans vraiment creuser et qui permettent ainsi de comprendre ce qu’on achète.

Il faut savoir quels genres de titres on détient en sous-jacent, comment l’indice est construit; car ce sont tous des produits qui sont bâtis de façon systématique. Ainsi, contrairement à un gestionnaire de portefeuille qui, lui, va peut-être modifier sa façon de penser du jour au lendemain, ici, il s’agit d’une recette qu’on réplique. Il est donc très faisable de se documenter là-dessus pour l’investisseur.

Un deuxième point, c’est de déterminer si ce FNB est liquide, en se demandant : est-ce que ses sous-jacents sont liquides? Une fois qu’on a compris la méthodologie, après ça il faut l’appliquer dans un scénario. Est-ce que tous les sous-jacents peuvent se transiger à l’intérieur d’une journée. Est-ce qu’il détient des titres privés ou des obligations à rendements élevés, des petites cap. Ça peut être des actifs qui sont quand même liquides, mais qui, dans des périodes de volatilité, peuvent l’être moins. Mars 2020 a ouvert les yeux à plusieurs investisseurs qui se sont rendu compte que le FNB se transigeait à une prime ou un escompte. Un nouveau concept qu’on a redécouvert en période de volatilité, mais qui existe réellement.

Si les sous-jacents ne se transigent pas, malheureusement, il y a un coût qui est associé à la transaction du FNB en tant que tel.

Donc c’est quoi la méthodologie, est-ce qu’il est liquide et troisièmement, il faut comprendre comment le transiger s’il est liquide. Donc mettre des ordres limites sur le marché et non un ordre de marché. Cela permet de dire qu’on veut le FNB à un tel prix sinon on peut se retrouver dans des situations où le manque de profondeur peut augmenter le coût à chaque part supplémentaire que l’on achète.

Ce sont les trois points clés que je recommanderais de vérifier aux investisseurs et conseillers qui achètent des FNB.

FI : Quels éléments de vérification diligente liés à l’émetteur de FNB sont les moins bien compris ou devraient l’être davantage?

EJB : Je pense que la taille de l’émetteur et la force de cette entreprise sont des éléments importants et souvent sous-évalués. Est-ce que ça fait longtemps que cette firme fait ça? Est-ce que ça fait longtemps qu’elle offre des FNB? Est-ce qu’elle a déjà eu des FCP? Ce sont des points clés.

Il est important qu’une firme soit grosse, car si jamais quelque chose arrive, on peut être supporté par une autre ligne de business ou une autre gamme de produits. On a vu que dans les périodes de volatilité, lorsque des petits émetteurs lancent des stratégies, elles sont également plus volatiles et à risque de fermeture. Je pense que pour un investisseur, ça peut être une des pires choses parce qu’on se retrouve immobiliser dans quelque chose qui finalement ne nous offre plus ce service d’investissement-là.

Donc la taille est très importante comme le type de stratégie. Quelque chose de plus vanille a plus de probabilité de passer à travers le temps que quelque chose qui est peut-être plus exotique.

FI : Auriez-vous un conseil pour un conseiller qui commence à s’intéresser au secteur des FNB?

EJB : Je lui conseillerais de lire. Il y a beaucoup de documentations sur comment ce véhicule fonctionne réellement, c’est quoi la différence entre la gestion active et passive. Ce sont deux des éléments qui sont les plus importantes.

Donc, comprendre le véhicule, comment le transiger, comment faire ses vérifications. On mentionnait la vérification sur la liquidité et la taille de l’émetteur, ce sont toutes des démarches qu’on peut faire avec un minimum d’efforts.

Ceci dit, ça demande quand même un effort. Donc si vous êtes un investisseur, peut-être vous fier à un conseiller, et, si vous êtes un conseiller, peut-être vous fier à des ressources dans l’industrie. Que ça soit chez votre courtier ou auprès de firmes de gestion de portefeuille comme Fidelity. Ce sont toutes de bonnes sources d’informations qui sont à votre portée.

Je recommanderais également de faire la diligence avant de commencer. Mais une fois que vous allez commencer, vous allez voir les opportunités que ça peut vous apporter en termes de recrutement de nouvelles clientèles. Pour un investisseur, ça peut être de nouvelles allocations d’actifs. Bref, je pense que pour les conseillers ça va être important de répondre aux besoins à long terme de la plus jeune génération qui a grandi avec les FNB comme le véhicule principal d’investissement à leur portée. Donc, pour le futur, c’est à considérer.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-pension-canadiens-laissent-tomber-le-canada/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98331 Selon une analyse de Letko Brosseau.

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Avant 1990, les fonds de pension canadiens devaient investir 90% de leurs actifs au Canada. Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, les huit principales caisses de retraite canadiennes – les notoires Maple 8 – ne possèdent plus que 25% de leurs actifs au Canada. La part des actions publiques languit à 3%, soit le poids du Canada dans l’indice MSCI Monde.

Selon une analyse de Letko Brosseau, il s’agit d’une situation aberrante où le Canada tient place de parent pauvre. Aux États-Unis, les actifs américains dans les fonds de pension de ce pays occupent une part de 75%, en Australie, de 50%, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, de 45%.

Empreinte gigantesque

Or, les Maple 8 occupent une place démesurée dans le paysage d’investissement canadien. Le plus important de ces huit joueurs, le Régime de pension du Canada, équivaut à 19,7% du PIB canadien. Les dix plus importants se découpent une part de 79,4%. C’est une empreinte gigantesque quand on la compare à celle de 11,5% des dix premiers fonds aux États-Unis et à 9,8% dans l’Union Européenne.

Les gestionnaires de caisses fuient-ils le pays parce que les rendements y sont trop mauvais ? Il n’en est rien. À l’échelle internationale, le marché canadien se détache comme une destination de premier choix. Dans la période allant du 1er janvier 2000 au 30 septembre 2023, les rendements au Canada dépassent ceux de tous les autres marchés boursiers, même ceux des États-Unis. Ainsi, ils sont supérieurs de 1,88% à l’indice MSCI Marchés émergents, de 4% à l’indice MSCI EAFE et de 1,3% à l’indice MSCI US.

Au cours des dix dernières années, le marché canadien arrive au deuxième rang mondial après celui des États-Unis, où la performance a été supérieure de 6,74%.

Oublier les réalités économiques

L’exode des capitaux canadiens obéit à « une logique strictement financière », dit Daniel Brosseau, président cofondateur de Letko Brosseau, une logique qui oublie les réalités économiques qui devraient sous-tendre ces affectations de capitaux.

Prenons l’exemple d’un investissement de 1 M$ effectué à l’étranger qui, au bout d’un an, donne un rendement de 10%; rapatrié au pays, ce rendement hausse de 100 000$ le PIB canadien. Le même 1,0 M$ investi dans une entreprise au Canada va permettre l’achat d’une machine au même montant qui va avoir une production de 1,0 M$ et probablement générer un profit de 100 000$. Au bout d’un an, le PIB s’est enrichi de 2,1 M$, non plus seulement de 100 000$.

La logique strictement financière cache toute la réalité sous-jacente à l’investissement initial. Le 1,0 M$ a produit des biens ou des services, payé des salaires, qui ont conduit à l’achat d’autres biens et services. Enfin, à partir de ces salaires, des contributions sont revenues au fonds de pension sous forme de cotisations additionnelles. Effectué à l’étranger, un investissement initial de 1,0 M$ suscite ailleurs un enrichissement de 2,1 M$ au lieu de le voir éclore au Canada.

Économie en perte de vitesse

Or, l’économie canadienne montre des carences d’investissement à tous les détours. Il n’est peut-être pas étonnant que depuis l’autorisation donnée aux fonds d’investir plus de 10% de leurs actifs à l’étranger, le PIB par habitant au pays a fléchi de 10 points de pourcentage par rapport à celui des États-Unis, passant à 75%.

Par ailleurs, « les Américains investissent environ 125% de plus par travailleur, » note Daniel Brosseau, tandis que le Canada sous-investit de façon chronique dans ses entreprises en démarrage. Pour chaque dollar qu’y injecte le Canada, les États-Unis en injectent 39$. « De plus, les Canadiens ne fournissent que 34% du financement de leurs propres ‘startups’, tandis que les 66% restants sont fournis par d’autres », ajoute-t-il.

Une récente étude de l’Institut C.D. Howe confirmait la lecture de Letko Brosseau, révélant que le PIB par travailleur s’élevait à 105 000$ comparé à 149 000 $ aux États-Unis,143 000$ en France et 141 000$ au Royaume-Uni. La productivité du Canada est constamment en déclin surtout à cause de la baisse de l’investissement, juge l’Institut.

Pourtant, « les occasions d’investissement ne manquent pas au Canada », lance Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à Banque Nationale du Canada Marchés financiers. « Le Canada a admis 1,2 million d’immigrants dans la dernière année alors qu’on a une crise du logement. N’y a-t-il pas un rôle social à jouer dans un tel contexte. (…) Ce n’est pas vrai de dire que l’impératif de la diversification justifie l’attitude des fonds de pension. »

Une règle indicielle financière – pas économique

Sous cet impératif de diversification s’en cache un autre, celui de la règle indicielle de 3% : parce que le Canada ne représente que 3% de l’économie mondiale, les gestionnaires devraient limiter leur part d’investissement à cette proportion. C’est ce que les consultants en allocation d’actifs leurs conseillent systématiquement. Appliquer cette règle « laisserait le pays dépendant de la bonne volonté du reste du monde pour combler la part d’investissement de 97% qui manque », affirme Letko Brosseau.

Daniel Brosseau ne porte pas de blâme à l’endroit des gestionnaires de fonds de pension. « Ils accomplissent le mandat qu’ils ont reçu », dit-il. Par contre, il est grandement temps qu’ils corrigent le tir, juge-t-il, et pour y parvenir il propose d’imposer une contrainte semblable à celle qu’on trouve dans le secteur bancaire. Ainsi, rien n’interdit une banque canadienne de financer une hypothèque à Miami ou à San Francisco, mais elle devra appliquer contre ce prêt une réserve de capital supérieure. De même, rien ne devrait interdire un fonds d’investir à l’étranger, mais il devrait le faire au prix d’une réserve de 5% mise de côté.

« Les entreprises et le pays qui n’investissent pas en eux-mêmes risquent de perdre du terrain et de faillir, juge Daniel Brosseau. Le Canada est riche d’opportunités. Il a besoin de gens qui croient en son avenir et qui ne se détournent pas. »

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Les nouveaux milliardaires s’enrichissent par l’héritage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-nouveaux-milliardaires-senrichissent-par-lheritage/ Thu, 14 Dec 2023 06:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98043 PLANÈTE FINANCE - Plus que par le travail.

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La majorité de la richesse accumulée par les nouveaux milliardaires en 2023 provient d’un héritage, dépassant ainsi la richesse produite par leur travail, selon le rapport UBS Billionaire Ambitions Report.

Sur les 291,5 milliards de dollars (G$) US contrôlés par les nouveaux milliardaires, 150,8 G$ proviennent d’un héritage, tandis que 140,7 G$ ont été générés par eux-mêmes. Il s’agit de la première fois en neuf ans d’existence de l’enquête que les milliardaires ont créé plus de richesses par l’héritage que par le travail.

Familles multigénérationnelles

Les 30 dernières années ont été marquées par une augmentation du nombre d’entrepreneurs milliardaires. Plus de 1 000 milliardaires devraient ainsi transmettre un patrimoine de 5 200 G$ à leurs héritiers au cours des 20 à 30 prochaines années.

« Alors qu’un nombre croissant des premiers magnats vieillissent, la responsabilité commence à être transmise à leurs héritiers, ce qui favorise l’émergence de futures familles de milliardaires multigénérationnelles », indique le rapport.

Le nombre de milliardaires dans le monde a augmenté de 7 % cette année pour atteindre 2 544. Il y a eu 157 nouveaux milliardaires en 2023, soit plus que les 35 qui se sont ajoutés en 2022, mais moins que les 416 de 2021.

La Chine, incluant Hong Kong et Macao, représentait près de la moitié du total des nouveaux milliardaires. La Chine continentale à elle seule représentait environ un cinquième du nombre total de milliardaires.

Milliardaires entrepreneurs

Bien qu’ils disposent de moins d’actifs, les nouveaux milliardaires qui ont fait fortune par le biais de l’entrepreneuriat sont au nombre de 84 dans le rapport, soit plus que les 53 nouveaux milliardaires qui ont hérité de leur fortune.

La plupart des milliardaires qui se sont enrichis grâce à leur travail l’ont fait en développant leur entreprise. Une majorité d’entre eux (65 %) ont fait fortune grâce au développement de leur activité commerciale, tandis que 21 % ont fait croître leur patrimoine par des introductions en bourse.

Plus de deux tiers (68%) des milliardaires ayant hérité déclarent qu’ils visent à poursuivre et à développer ce que leurs ancêtres ont accompli, que ce soit en termes d’entreprise, de marque ou d’actifs. Presque autant (60 %) veulent permettre aux générations futures de bénéficier de leur patrimoine.

Cependant, les héritiers ont aussi leurs propres ambitions. Moins de la moitié (43 %) des héritiers milliardaires choisissent d’occuper des postes dans l’entreprise familiale, souvent parce que le secteur d’activité ne leur convient pas.

Comment ils investissent

En matière d’investissement, les créateurs de richesse et les héritiers montrent des appétits différents pour le risque. Ceux de la première génération sont plus soucieux de préserver leur patrimoine que de le faire fructifier. Ils sont plus attirés par la dette et les placements à revenu fixe.

Environ quatre milliardaires de première génération sur dix (43 %) ont l’intention d’augmenter leur allocation à la dette privée au cours des 12 prochains mois et un nombre similaire (38 %) souhaitent investir davantage dans les d’obligations des marchés développés.

Les héritiers privilégient quant à eux le capital-investissement. Plus de la moitié (59 %) recherchent des investissements en private equity.

Rôle des family offices

L’étude révèle que seulement 42 % des family offices disposent d’un plan de succession pour les membres de la famille. « Cela signifie que les générations ont de plus en plus besoin d’être convaincues des plans de succession plutôt que d’en être simplement informées. »

« Les family offices s’occupent souvent de communiquer et collaborer, sans comprendre l’importance de trouver un objectif commun aux membres de la famille. »

Enfin, pour 68% des milliardaires créateurs de richesses, la philanthropie constitue un objectif principal, comparativement à 32% chez les héritiers.

« Les générations suivantes sont souvent réticentes à donner de l’argent qu’elles n’ont pas gagné et, dans certains cas, elles peuvent se contenter de poursuivre les fondations familiales existantes », indique le rapport.

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La CVMO confrontée aux promesses et aux risques de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-cvmo-confrontee-aux-promesses-et-aux-risques-de-lia/ Thu, 12 Oct 2023 10:28:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96642 Un rapport révèle que la technologie est utilisée pour segmenter les clients et générer des informations.

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L’intelligence artificielle (IA) est déjà largement utilisée sur les marchés financiers canadiens, y compris dans le secteur du conseil, ce qui met en évidence le risque croissant de conseils biaisés et erronés générés par la technologie.

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a publié un rapport, élaboré en collaboration avec Ernst & Young LLP, qui examine l’état de l’IA sur les marchés financiers. Selon ce rapport, l’adoption de l’IA en est à un stade « intermédiaire ».

« Les acteurs des marchés financiers utilisent actuellement l’IA pour améliorer leurs produits et services existants plutôt que pour en créer de nouveaux. »

Là où le déploiement de l’IA est le plus avancé est dans le soutien des fonctions de conseil et de service à la clientèle, ainsi que dans la surveillance des transactions et l’amélioration de l’efficacité et de la précision opérationnelles, selon le rapport.

Les entreprises utilisent l’IA « pour fournir des fonctions automatisées d’assistance à la clientèle et aider les conseillers en contact avec les clients en leur fournissant des informations, des analyses et des recommandations », indique le rapport. « Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des données disponibles en détectant les modèles, les tendances et les anomalies avec une plus grande précision. »

La technologie peut également être utilisée pour faciliter la segmentation des clients en catégories de valeur supérieure et inférieure en fonction des revenus et de la rentabilité.

« Une fois cette segmentation effectuée, l’IA peut être utilisée pour générer des rapports et des recommandations personnalisés pour les clients à faible valeur ajoutée, afin de fournir des services sur mesure à moindre coût. L’IA peut également être utilisée pour traiter des informations sur les clients à forte valeur ajoutée provenant de sources et de types de données multiples afin de générer des informations sur les profils, les activités et les préférences des clients et de fournir des informations aux conseillers et aux personnes travaillant dans les domaines de la vente et de la négociation », a déclaré l’entreprise.

L’utilisation croissante de la technologie pour faciliter le service à la clientèle et les fonctions de conseil comporte son propre lot de risques, selon le rapport.

« Même lorsque les outils d’IA sont utilisés pour guider les conseillers, il est à craindre que ces derniers ne deviennent dépendants de ces outils au point d’être incapables de reconnaître que des conseils médiocres ou biaisés sont recommandés sur la base de données erronées. La mesure dans laquelle les consommateurs comprennent ces risques est également un facteur important à prendre en compte », indique le rapport.

L’utilisation de la technologie est moins avancée dans des domaines tels que l’allocation d’actifs et la gestion des risques.

« Si les grands fonds spéculatifs utilisent l’IA pour la recherche, l’analyse économique et l’exécution des ordres, son utilisation pour le négoce et l’allocation d’actifs est par ailleurs limitée. La gestion des risques présente des degrés variables d’adoption de l’IA », indique le rapport.

« Des applications plus avancées et plus sophistiquées du traitement du langage naturel sont activement explorées, mais des défis subsistent. Les questions liées à la qualité des données, à la confidentialité, à l’équité, à l’explicabilité et à l’interprétabilité, ainsi que les défis en matière de personnel, la fidélisation des développeurs et les changements de modèles culturels et opérationnels devront être abordés de manière réfléchie pour tirer pleinement parti de l’IA », a indiqué le rapport.

Ces défis soulèvent également des questions pour les régulateurs – y compris le potentiel d’utilisation malveillante – qui nécessiteront une collaboration pour assurer une « innovation responsable », a déclaré Grant Vingoe, PDG de la CVMO, dans un communiqué.

À cette fin, la CVMO a appelé les participants aux marchés financiers à partager leurs commentaires sur l’utilisation de l’IA dans le secteur de l’investissement par l’intermédiaire de sa plateforme OSC IdeaHub.

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Fonds alternatifs : le Canada sera dans la ligne de mire des investisseurs internationaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-alternatifs-le-canada-sera-dans-la-ligne-de-mire-des-investisseurs-internationaux/ Wed, 05 Jul 2023 10:43:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94735 Des perspectives importantes en vue.

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Les gestionnaires de fonds alternatifs voient le Canada comme le mieux placé pour leurs collectes d’investissement d’ici 2025.

Deux gestionnaires de fonds alternatifs sur trois (65%) considèrent que le Canada sera la zone géographique la plus ciblée pour la collecte de fonds dans les 18 prochains mois, indique une étude d’Ocorian, un fournisseur de services de fonds alternatifs.

Le Canada précède les États-Unis (61 %), le Royaume-Uni (59 %), le Moyen-Orient (57 %) et Singapour (56 %) dans cette étude menée auprès des gestionnaires de fonds alternatifs basés en Amérique du Nord et en Europe.

Les investisseurs professionnels américains augmenteront considérablement leur allocation aux fonds alternatifs d’ici 2025, selon 37 % des répondants. Au total, ils sont même…

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