Amazon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 05 Feb 2025 12:03:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Amazon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Richesse et pauvreté : les écarts se creusent de façon accélérée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/richesse-et-pauvrete-les-ecarts-se-creusent-de-facon-acceleree/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105145 Selon Oxfam.

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Le rapport annuel de l’ONG Oxfam, publié en marge du Forum économique mondial de Davos, dresse un tableau de l’accélération des inégalités économiques dans le monde. Voici sept constats issus de cette analyse.

  1. Une accélération vertigineuse en 2024

En 2024, la fortune des milliardaires a augmenté de 2 000 milliards de dollars (G$) dans le monde, un rythme trois fois plus rapide qu’en 2023. Les chiffres sont impressionnants : chaque milliardaire a vu sa fortune augmenter en moyenne de 2 millions de dollars américains (M$ US) par jour. Pour les dix plus grandes fortunes, ce chiffre atteint 100 M$ US quotidiens (tous les montants sont en dollars américains).

Aux États-Unis, Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg figurent parmi les grands gagnants, eux qui contrôlent des industries dominantes, voire monopolistiques. À lui seul, Jeff Bezos possède une fortune nette de 219,4 G$ US, principalement issue d’Amazon qui contrôle jusqu’à 70 % des achats en ligne dans plusieurs pays occidentaux.

  1. L’effet Trump et ses conséquences

L’élection de Donald Trump en novembre 2024 soulève de vives inquiétudes chez les experts d’Oxfam. Le rapport souligne que son retour à la Maison-Blanche représente « une aubaine pour les milliardaires » et présage une augmentation significative des inégalités.

Les politiques économiques annoncées par l’administration Trump devraient, selon les analystes, favoriser davantage la concentration des richesses au détriment des classes moyennes et populaires. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où la Banque mondiale estime qu’au rythme actuel, plus d’un siècle serait nécessaire pour éradiquer la pauvreté sans réduction des inégalités.

  1. L’héritage plutôt que le mérite

L’année 2023 marque un tournant historique : pour la première fois, l’héritage supplante l’entrepreneuriat comme principale source de richesse chez les nouveaux milliardaires.

Le rapport révèle que tous les milliardaires de moins de 30 ans, sans exception, doivent leur fortune aux legs de leurs parents plutôt qu’à leurs propres initiatives. Plus largement, 60 % de la fortune totale des milliardaires provient désormais d’héritages, de liens de connivence, de pratiques relevant de la corruption ou de situations de monopole. Au cours des trois prochaines décennies, plus de 1000 milliardaires actuels prévoient de transférer plus de 5200 G$ US à leurs héritiers.

  1. Des héritages peu taxés

Le rapport d’Oxfam révèle que la moitié des milliardaires mondiaux résident dans des pays n’appliquant aucun droit de succession sur les héritages destinés à leurs enfants. Les recherches menées par l’organisation montrent que deux tiers des pays n’imposent aucune taxe successorale aux descendants directs.

  1. Un écart qui se creuse avec la classe moyenne

Pendant que les ultrariches prospèrent, la situation de la classe moyenne se dégrade.

Le rapport met en lumière une accumulation de difficultés :

  • multiplication des dettes irrécouvrables,
  • érosion des salaires réels
  • et flambée des prix alimentaires.

Les conséquences de la pandémie continuent de peser sur les ménages, tandis que les effets du dérèglement climatique aggravent les inégalités existantes.

  1. Les femmes, premières victimes des inégalités
    Le rapport met en lumière les disparités de genre : à l’échelle mondiale, une femme sur dix vit dans une pauvreté extrême.

En Amérique du Nord, les femmes issues de minorités ethniques et les travailleuses précaires sont particulièrement affectées, amplifiant les défis pour réduire ces inégalités.

  1. Une dynamique héritée du colonialisme
    Oxfam rappelle que les systèmes financiers mondiaux continuent de favoriser les pays du nord, y compris les États-Unis et le Canada, au détriment des nations plus pauvres. En 2023, les 1 % les plus riches des pays du nord ont accumulé 30 M$ US par heure au détriment des pays du sud.

 

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Émission rapide : l’intérêt croît https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/emission-rapide-linteret-croit/ Tue, 15 Oct 2019 04:41:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61711 FOCUS SUR LES CONSEILLERS – Les progrès technos et les jeunes clients propulseraient ce marché.

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Les ventes de produits d’assurance de personnes à émission rapide augmentent lentement mais sûrement, d’après les trois derniers sondages annuels menés par Finance et Investissement auprès des conseillers dans le cadre du Top des cabinets multidisciplinaires.

En 2017, ces produits constituaient 12,2 % du nombre de contrats d’assurance vendus par les conseillers joints par sondage. En 2018, la proportion passait à 15,6 %. Cette année, le pourcentage a atteint 17,9 %.

«À la Financière MSA, on observe également une croissance lente et constante des ventes de produits à émission rapide. Selon nous, ce type de produit reste l’option B des conseillers, à savoir une solution potentielle lorsque les produits traditionnels ne peuvent pas combler le besoin», signale David Benamron, directeur exécutif des ventes, marchés avancés à la Financière MSA.

David Benamron explique que ce type de produit s’adresse, en grande partie, aux individus ayant des problèmes de santé.

Par conséquent, «ces produits sont plus chers et leurs limites de couverture sont plus basses que celles des produits traditionnels. Mais il est clair que le marché existe», ajoute-t-il.

Adeptes de la vitesse et de l’instantanéité, les clientèles jeunes pourraient-elles être tentées par ces produits à émission rapide ? «Les jeunes pourraient l’être à cause de la rapidité d’émission et de la simplicité du processus», répond David Benamron.

Comme Amazon ?

Afin d’illustrer la forte demande en rapidité et simplicité, Guy Couture, chef de la mise en marché, produits d’assurance individuelle à la Financière Manuvie, utilise une image choc : les attentes des jeunes consommateurs formés à l’école d’Amazon.

«Bien souvent, ils reçoivent leurs colis le lendemain même de l’achat. Patienteront-ils un mois ou deux avant de savoir s’ils se qualifient ou non à un produit d’assurance de personnes ? Poser la question, c’est y répondre», dit-il.

Cependant, poursuit Guy Couture, les produits à émission rapide n’ont pas encore réussi à percer ce marché démographique.

«L’offre de produits à émission rapide est insuffisante. Les assureurs qui les proposent sont trop peu nombreux», estime-t-il.

Les progrès technologiques pourraient éventuellement changer les choses, d’après Guy Couture : «Chez Manuvie, la tarification accélérée a permis de réduire le temps d’attente à quatre ou cinq jours. C’est encore trop long pour de nombreux individus de la génération des 18 à 34 ans, qui sont généralement réfractaires aux produits traditionnels. Mais avec les progrès de l’intelligence artificielle et de l’analyse des grandes masses de données, on travaille à réduire ce temps d’attente.»

Ce n’est pas fini !

Les ventes de produits à émission rapide devraient continuer à augmenter lentement mais sûrement, selon Louis-Charles Leclerc, directeur, produits d’assurance chez iA Groupe financier : «Les clients, plus particulièrement les jeunes, recherchent la rapidité. Les produits à émission rapide répondent à des besoins de base et c’est ce que souhaitent bon nombre de clients. Il est également vrai qu’ils sont un peu plus coûteux que les produits traditionnels. Cependant, les différences de prix tendent à s’aplanir, car la concurrence est plus forte que par le passé.»

Les ventes se limitent-elles aux individus ayant des problèmes de santé ? «Des signes montrent qu’un certain nombre de consommateurs en bonne santé préfèrent les produits à émission rapide en raison de leur rapidité et de leur simplicité. Ces consommateurs sont prêts à payer quelques dollars de plus», observe Louis-Charles Leclerc.

Ces clients en bonne santé, poursuit-il, peuvent faire partie du marché des familles nécessitant de l’assurance et à ce titre, être joints par des cabinets qui génèrent de plus gros volumes d’affaires.

«En revanche, les clientèles plus aisées ne sont pas des marchés naturels de produits à émission rapide. On abordera plutôt les besoins de ces clientèles, par exemple en planification successorale, par l’intermédiaire des produits traditionnels», explique Louis-Charles Leclerc.

Les sondages de Finance et Investissement témoignent du fait que les conseillers ayant des revenus de production bruts supérieurs à 250 000 $ par année font moins usage des produits à émission rapide que la moyenne.

En 2017, les produits à émission rapide constituaient 10,8 % de la totalité des contrats vendus par ces conseillers hautement performants, comparativement à 12,2 % en 2018 et à 16,6 % en 2019. Bien qu’en hausse, ces pourcentages restent moins élevés que ceux de l’ensemble des conseillers.

Les ventes globales de produits à émission rapide n’ont pas encore plafonné, estime par ailleurs Simon Girard, leader du Centre d’excellence pour les services en assurance et en actuariat de EY (autrefois Ernst & Young) : «Les assureurs développent leur expertise en intelligence artificielle et en gestion de grandes masses de données. Cela permet d’améliorer la sélection des risques, ce qui fait diminuer le coût des primes et permet de hausser les limites de couverture.»

Le spécialiste de EY souligne à quel point les jeunes consommateurs veulent un processus simple et des décisions rapides. «En bref, le marché des produits à émission rapide n’a pas atteint son altitude maximale», affirme Simon Girard.

La proportion du nombre de contrats qui sont des polices à émission rapide est en progression.

Top 20 %* / Les autres 80 %

2017 10,8 % / 12,8 %

2018 12,2 % / 16,4 %

2019 16,6 % / 18,6 %

* Conseillers ayant des revenus de production bruts supérieurs à 250 000 $/an

SOURCE : Top des cabinets multidisciplinaires 2019

Tableau : finance et Investissement

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Les riches font confiance au GAFAM https://www.finance-investissement.com/edition-papier/developpement-des-affaires-edition-papier/les-riches-font-confiance-au-gafam/ Thu, 01 Mar 2018 05:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=42094 La dernière édition de l'enquête annuelle Capgemini «World Wealth Report» révèle qu'un millionnaire sur deux (56,2 %) n'aurait aucune réticence à confier ses affaires financières au Gafam (acronyme des géants Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

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En entrevue au site ifa, un des auteurs de l’enquête affirme que la confiance, qui fut longtemps l’apanage des conseillers, se déplace maintenant du côté des grandes technos à la Google et Amazon. Philip Gomm, de Capgemini, explique que les immenses réservoirs de données et les remarquables capacités technologiques du Gafam leur auraient fait gagner énormément de terrain par rapport aux rencontres face à face avec des conseillers.

Toutefois, à la lecture du rapport de Capgemini, il apparaît nettement que les conseillers des millionnaires font davantage qu’assembler des portefeuilles de fonds négociés en Bourse. Ainsi, en 2016, le taux de rendement de l’actif investi des millionnaires de l’enquête a atteint le chiffre phénoménal de 24 % !

L’enquête Capgemini «World Wealth Report» porte sur des individus aux actifs liquides, pouvant être investis, et d’au moins 1 M$.

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