Les effets de la propagation du nouveau coronavirus sur l'économie font grimper les chances de voir la Banque du Canada abaisser son taux directeur principal cette semaine, et peut-être de manière plus importante que prévu, selon des économistes.
L'élimination des barrières commerciales interprovinciales et la réforme des systèmes fiscaux et réglementaires permettraient de soutenir la future croissance économique du pays, a fait valoir mercredi la numéro deux de la Banque du Canada.
La Réserve fédérale des États-Unis a laissé son taux d'intérêt de référence inchangé mercredi, alors que l'économie semble être en bonne santé, mais que certaines menaces mondiales persistent.
La Banque du Canada maintient son taux directeur à 1,75 % et prévoit que l'économie canadienne connaîtra un début d'année 2020 plus lent que prévu.
La Banque du Canada sera attentive aux signes indiquant que les effets négatifs des différends commerciaux se font sentir en dehors des secteurs d'exportation directement touchés, a affirmé jeudi le gouverneur de la banque centrale.
Paul Volcker, l'ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis, qui, au début des années 1980, a relevé les taux d'intérêt à des sommets historiques, est décédé, selon son bureau. Il avait 92 ans.
Lorsque Stephen Poloz a annoncé vendredi qu'il ne briguerait pas de deuxième mandat de sept ans au poste de gouverneur de la Banque du Canada, l'attention des observateurs s'est rapidement tournée vers les candidats potentiels pour le remplacer.
Un sous-gouverneur de la Banque du Canada a souligné jeudi que l'économie canadienne demeurait résiliente malgré les incertitudes mondiales causées par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Le gouvernement et le secteur privé devraient développer davantage de moyens pour partager des informations sur les menaces à la cybersécurité qu'ils détectent régulièrement, a fait valoir mardi un haut responsable de la Banque du Canada.
La Banque du Canada laisse pour sa part son taux directeur inchangé.