bien-être – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 01 Nov 2024 17:19:36 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png bien-être – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le bien-être émotionnel : une priorité des employeurs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/le-bien-etre-emotionnel-une-priorite-des-employeurs/ Tue, 29 Oct 2024 11:20:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103423 DÉVELOPPEMENT – Le télétravail et les horaires flexibles y contribuent.

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Le bien-être émotionnel des employés devient une priorité incontournable pour les employeurs. Ils prennent de plus en plus conscience de l’importance de la santé mentale et des liens sociaux au sein de leurs entreprises. Une récente étude de Gallagher révèle que 85 % des organisations estiment crucial de créer un environnement de travail équilibré et sain.

Selon l’étude, plus des deux tiers (68 %) des 473 employeurs interrogés au Canada dans divers secteurs d’activité affirment que le bien-être émotionnel des employés est plus important que le bien-être financier (37 %), physique (34 %) ou professionnel (33 %).

« Les employeurs veulent des employés en santé, qui prennent soin de leur bien-être et qui se sentent bien dans leur environnement de travail. C’est essentiel pour la fidélisation des talents », a souligné Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale Est pour la division services-conseils en avantages sociaux et en ressources humaines de Gallagher au Canada, lors d’une table ronde présentée le 2 octobre.

La rétention des employés est un défi pour les entreprises canadiennes, alors que, en 2023, un employeur sur trois a enregistré un taux de roulement de plus de 15 %, dont 10 % dépassant un taux de rotation de 30 %, selon l’étude. Pour près d’une organisation sur trois, le taux de roulement enregistré l’an dernier a été supérieur aux prévisions, rapporte l’étude.

Parmi les causes des départs, la rémunération arrive en tête, suivie des facteurs liés à l’industrie et des restructurations.

Selon Nathalie Francisci, la rémunération non monétaire peut servir à attirer et retenir les talents, là où augmentations de salaire ne suffisent pas.

« La rémunération ne se résume pas à des dollars dans les poches des employés. C’est bien plus que ça », affirme-t-elle. Elle peut inclure par exemple du télétravail, des horaires flexibles, des comptes santé, des prestations parentales complémentaires et des heures de bénévolat rémunérées.

Pour que les éléments de la rémunération  jouent ce rôle, il faut bien les communiquer, précise Bilal Khoder, conseiller principal en rémunération chez Gallagher. « Parfois, un employé peut éprouver de la frustration à l’égard de son régime d’assurance collective, car il trouve qu’il lui coûte trop cher s’il ne perçoit pas la valeur ajoutée par la cotisation de son employeur », illustre-t-il. Un des défis consiste alors à s’assurer que chaque dollar est investi là où cela a du sens pour l’employé.

Les relevés de rémunération sont souvent utilisés par les employeurs pour mettre en évidence la valeur de la rémunération lors de l’embauche ou des augmentations salariales. Cependant, pour qu’ils soient efficaces, il ne faut pas oublier de rappeler régulièrement aux employés les avantages offerts, qu’ils soient financiers ou non, indique Catherine Bernard, conseillère en rémunération.

Le régime d’intéressement à long terme (RILT)

Pour fidéliser les employés clés, un nombre croissant d’entreprises adoptent le régime d’intéressement à long terme (RILT), qui consiste à accorder à des employés une compensation conditionnelle à leur fidélité sur plusieurs années liée à la performance financière de l’entreprise et à la performance individuelle de l’employé ou de son équipe.

« Le RILT n’est pas une simple tendance, c’est un TGV qui traverse actuellement le Québec. Les entreprises qui en entendent parler l’implantent, car c’est une solution gagnant-gagnant pour l’employé comme pour l’employeur », précise Jonathan Plourde, vice-président et chef de pratique régional chez Gallagher.

Initialement réservé aux grandes entreprises cotées en Bourse, ce type de régime s’est démocratisé ces dernières années aux entreprises de taille moyenne. Jonathan Plourde souligne que le RILT est efficace pour retenir les talents, car il relie directement la performance et l’engagement à des récompenses financières significatives à long terme.

Conseils pour prioriser le bien-être émotionnel

Voici quelques conseils partagés avec les participants à la table ronde pour prioriser le bien-être émotionnel des employés :

  1. Concentrez-vous sur le développement des employés. Proposez des programmes de formation et de mentorat pour les aider à grandir au sein de l’organisation. Engagez-les dans des projets stimulants et définissez leurs rôles en fonction de leurs aspirations professionnelles. Les générations plus jeunes souhaitent connaître leur trajectoire, prendre des responsabilités supplémentaires et être reconnues pour leurs contributions. Répondre à ces besoins renforcera leur engagement et leur satisfaction au travail.
  2. Établissez des plans de relève. Si la rémunération peut attirer et retenir des talents à court terme, elle ne remplace pas la reconnaissance ni une culture de travail positive. À des fonctions élevées, les descriptifs de poste peuvent être similaires, mais c’est le contexte et les occasions de développement qui font la différence. La véritable motivation réside dans la reconnaissance des contributions des employés, au-delà des augmentations de salaire ou des bonis.
  3. Assurez-vous que vos gestionnaires soient de véritables ambassadeurs de votre philosophie de rémunération. Plus de 70 % des organisations leur confient la responsabilité de transmettre les informations sur la rémunération. Il est donc essentiel de les former afin qu’ils comprennent et communiquent clairement la philosophie de l’entreprise à cet égard.
  4. Réévaluez constamment votre enveloppe de rémunération. Assurez-vous d’inclure des dispositifs qui récompensent à la fois l’ensemble des employés et distinguent les plus performants, car ces derniers souhaitent être reconnus. Intégrez également des options de rémunération à long terme pour renforcer le sentiment d’appartenance et d’engagement de vos dirigeants.

En mettant l’accent sur le bien-être émotionnel et en développant des stratégies de rémunération adaptées, vous pouvez créer un environnement de travail qui favorise la rétention des talents et la satisfaction des employés.

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Ne négligez pas votre propre santé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ne-negligez-pas-votre-propre-sante/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103397 DÉVELOPPEMENT — Avant de se soucier des autres, il est bon de se pencher sur soi-même.

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Bien que la majorité des dirigeants reconnaissent l’importance de ne pas négliger la santé physique et mentale de leurs employés pour garantir le bon fonctionnement de l’entreprise, il en va différemment en ce qui concerne leur propre bien-être. Trop de dirigeants oublient ainsi de prendre soin d’eux-mêmes, un manquement qui pourrait finalement affecter leur performance au travail et celle de leur équipe.

Dans un article du Harvard Business Review, Palena Neale, fondatrice de unabridged, un cabinet de développement du leadership s’est penché sur la question. En plus d’explorer les raisons pour lesquelles de nombreux dirigeants négligent leur bien-être, dans son article, elle suggère également une approche pour inverser cette tendance.

L’experte note ainsi que cet « oubli » peut être attribué notamment à des facteurs culturels, sociétaux et organisationnels. Selon le type de mentalité, certaines cultures organisationnelles valorisent ce que certains clients qualifient de « force et d’héroïsme », au détriment des soins personnels.

De plus, les dirigeants affirment souvent qu’ils manquent de temps et de connaissances, ce qui explique les obstacles à leur engagement envers l’autosoin.

Se préparer à réussir

Avant même de proposer de se lancer dans cette pratique, Palena Neale suggère de changer d’état d’esprit. La première étape, selon elle, consiste à se donner la permission de prendre soin de soi et à faire preuve d’empathie envers soi-même. Le dirigeant devrait ainsi se questionner sur ce qui le retient de prendre soin de lui.

Si l’idée semble trop étrange, le dirigeant devrait partir de ce qui existe déjà pour lui en ce sens, comme son examen médical annuel. Il est alors temps de faire le point sur les améliorations possibles en matière d’alimentation et d’exercice pour vos voyages. Pourquoi ne pas utiliser également la prochaine réunion d’équipe pour identifier des domaines où vous pouvez demander de l’aide et du soutien aux autres ?

Il est bon d’éviter de penser que c’est tout ou rien. La pratique de l’autosoin est complexe, il est ainsi impossible de ne passer d’aucun soin à une pratique parfaite. Celle-ci devrait être dynamique. Il est normal d’essuyer quelques échecs au début, tout est une question d’ajustement, assure Palena Neale.

Le but est d’y aller graduellement, en identifiant par exemple une ou deux petites modifications à apporter dans la semaine et en s’engageant à les mettre en œuvre régulièrement. Cela peut être très simple, comme prendre les escaliers au travail ou profiter de sa pause pour écouter une musique que l’on aime au lieu de travailler.

Une liste de vérification

Palena Neale propose une liste de vérification qui englobe cinq éléments essentiels de l’autosoin :

  • le corps,
  • l’esprit,
  • les relations,
  • la capacité à faire des choix
  • et le développement personnel.
  • Le corps

Prendre soin du corps n’est pas évident. Le cerveau anticipe les besoins énergétiques de votre corps, déterminant ce qui est nécessaire pour vous maintenir en vie et vous épanouir, en s’appuyant sur vos expériences passées comme référence. On dépense de l’énergie lorsqu’on est en mouvement, mais on la régénère en mangeant, en buvant et en dormant et on diminue cette dépense dans les moments de détente.

Comme n’importe quel budget, il faut s’assurer que les dépenses ne dépassent pas les gains. Palena Neale suggère aux dirigeants d’évaluer leurs habitudes d’exercice, de sommeil et d’alimentation avant de chercher un moyen de les améliorer.

Parmi ses petites suggestions, elle propose :

  • de réduire le nombre de réunions Zoom tôt le matin ou tard le soir ;
  • d’investir dans la planification des repas ;
  • d’intégrer des microséances d’entraînement dans sa routine ;
  • et de pratiquer une consommation d’alcool consciente ou nulle lors des déplacements.
  • L’esprit

Il est important d’apprendre à réguler les émotions et de savoir se détendre.

Pour cela, il faut prendre conscience des grandes émotions que l’on ressent. Sous l’influence de ces dernières, il n’est pas évident d’être créatif et de résoudre des problèmes.

Il faut également comprendre ce qui se cache sous ces émotions fortes. C’est la meilleure façon d’apaiser ces dernières.

Finalement, la communication est essentielle. Il est bon de savoir parler de ces émotions et problèmes avec la personne à l’origine de ces émotions ou une personne qui pourra vous écouter et vous aider à les surmonter.

Un autre point essentiel est d’apprendre à se détendre. La pratique de la détente varie d’une personne à l’autre : cela peut consister à passer du temps dans la nature, à retrouver des amis, à caresser un animal de compagnie ou à pratiquer des exercices de relaxation. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous.

  • La relation

Un dirigeant doit réfléchir à sa manière d’interagir avec les autres, en se demandant comment il donne, reçoit et collabore, notamment avec ses collègues.

Le leadership repose avant tout sur les relations et la communauté, ce qui rend d’autant plus crucial le fait de modéliser des relations positives et de collaborer de manière intentionnelle.

Parfois, il suffit de modifier son approche lors d’une conversation pour tout changer. Par exemple, un « bonjour » enthousiaste au début d’une réunion peut transformer l’ambiance de cette dernière.

  • La capacité à faire des choix

Selon les recherches scientifiques, les êtres humains aspirent à l’autonomie, ce qui implique la possibilité de choisir. En effet, une étude a démontré que l’autonomie et le choix sont fondamentaux pour le bonheur.

Nous pouvons reprendre le contrôle en multipliant les occasions de choisir — ces moments où nous réalisons que le choix est à notre portée. Cela peut inclure la décision de demander de l’aide ou celle d’engager une conversation difficile.

Certains dirigeants peinent à demander de l’aide de peur d’être perçus comme vulnérables ou par manque de confiance.

Pour les aider, Palena Neale suggère de se questionner sur ses propres limites. Petit conseil : ressentir de l’accablement ou du ressentiment est souvent le signe d’un besoin de poser des limites. Dans ce cas, elle propose d’identifier trois tâches que l’on peut déléguer. Cela créera une habitude saine et prouvera au dirigeant qu’il est pratique de se reposer parfois sur les autres.

  • Développement personnel

Ce point touche à votre autoréalisation ; ce qui vous épanouit à ce stade de votre vie et de votre carrière. Pour les jeunes dirigeants, cela implique souvent la nécessité de dégager du temps pour la parentalité, l’apprentissage ou l’engagement communautaire.

Pour les dirigeants en milieu de carrière on parle davantage d’activités enrichissantes telles que le chant, les visites de collèges, la pratique de la pleine conscience et le temps passé avec leurs parents.

Il est essentiel pour le dirigeant de cerner ce qu’il désire approfondir et prendre du temps pour cela.

Toutes ces pratiques contribueront à un mode de vie plus sain et réduiront le risque de burn-out. Petit rappel pour les dirigeants qui n’ont pas encore intégré ces habitudes dans leur vie : faites-le progressivement, afin d’éviter d’abandonner l’idée d’améliorer votre santé à la première difficulté.

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Comment booster votre bien-être au travail ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/comment-booster-votre-bien-etre-au-travail/ Tue, 30 Jul 2024 11:52:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101739 DÉVELOPPEMENT – Ces six techniques devraient vous aider.

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Le burn-out est un mot qui fait peur tant aux employeurs qu’aux employés. Pourtant, personne n’est à l’abri. Mais le Harvard business Review propose six techniques scientifiquement validées pour améliorer votre bien-être au travail, vous permettant ainsi de mieux gérer le stress excessif.

  • S’assurer quotidiennement que vous allez bien

« Comment je me sens aujourd’hui ? » quoique simple, on oublie trop souvent cette question que l’on devrait pourtant se poser chaque jour.

Ensuite, quelle que soit la réponse, évitez de réagir trop rapidement pour essayer de changer votre état. L’objectif est plutôt de prendre conscience de votre situation émotionnelle.

En étant attentif à ses émotions, on améliore notre bien-être général. Reconnaître et accepter nos émotions, même les plus négatives, contribue à en réduire l’impact.

  • Ne pas négliger les courtes pauses

Privilégiez la qualité à la quantité. Prenez des moments dans votre journée pour totalement déconnecter du travail afin de recharger vos batteries.

Saviez-vous que pour fonctionner de façon optimale, un cerveau a besoin de prendre une pause toutes les 90 à 120 minutes ? En effet, cela l’empêche de se sentir dépassé et d’accumuler du stress.

Passer du temps sur les médias sociaux ou rattraper son retard sur sa liste de tâches n’est pas ce que l’on entend par des pauses de qualité.

Profitez plutôt de ces brèves pauses pour aller vous promener. Cette activité, quoique simple, est connue pour remonter le moral et améliorer la concentration tout comme la motivation.

  • Se concentrer sur ce que l’on contrôle

L’acceptation se fait en deux étapes :

  • évaluer la situation de façon objective,
  • et identifier les actions que l’on peut entreprendre pour avancer tout en réduisant le stress.

Ruminer des situations stressantes épuise notre énergie. Il est donc préférable de se concentrer sur ce que l’on peut contrôler et d’adopter des mesures productives. Ces petites victoires procurent un sentiment de progression qui encourage souvent à chercher d’autres stratégies utiles à appliquer.

  • Privilégier les moments de connexion avec ses collègues

Que ce soit au téléphone ou en personne, accueillez toujours vos collaborateurs avec un enthousiasme sincère. Prenez le temps de discuter quelques minutes avant d’entrer dans le vif du sujet.

Prenez des nouvelles de vos collègues ; tout le monde a besoin de maintenir des liens humains. Cette connexion contribue à améliorer la santé mentale tout en réduisant le stress et l’anxiété.

Prenez également le temps d’échanger avec au moins un collègue chaque jour pour lutter contre le sentiment de solitude.

  • Pratiquer la gratitude

Il est essentiel d’instaurer une pratique quotidienne de gratitude pour contrer le biais de négativité du cerveau. Pourquoi ne pas noter chaque jour trois choses que vous appréciez ?

Cultiver un état d’esprit de gratitude est bénéfique pour le bien-être en général, et particulièrement en période d’incertitude. En pratiquant la gratitude, vous invitez votre cerveau à élargir son champ de vision et à orienter son attention vers des aspects positifs, significatifs ou réconfortants de la vie.

L’objectif n’est pas d’ignorer les difficultés que vous rencontrez, mais plutôt de vous rappeler que la vie ne se limite pas à cela.

  • Pratiquer le repos actif en dehors du travail

Il est crucial de consacrer son temps en dehors du travail à des activités que l’on aime, comme son hobby. L’essentiel est de s’engager dans quelque chose qui nous revitalise et nous nourrit d’une manière différente de notre vie professionnelle.

L’objectif est de trouver une activité qui permet de mettre le travail de côté tout en enrichissant notre bien-être. Rappelez-vous que vous êtes bien plus que votre travail, même s’il vous passionne. C’est pourquoi il est important de consacrer une partie de votre temps libre à d’autres activités que vous appréciez.

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L’importance des objectifs personnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/limportance-des-objectifs-personnels/ Fri, 26 Jul 2024 10:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101983 ZONE EXPERTS — Pour réduire le stress dans le secteur financier.

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Selon le professeur Bruno Lussier, Directeur de l’Institut de vente HEC Montréal, la profession de conseiller en services financiers est considérée comme la plus stressante. Cette affirmation, basée sur ses recherches, soulève une question cruciale : comment les professionnels de la finance peuvent-ils gérer efficacement le stress inhérent à leur métier ?

Une solution possible réside dans la poursuite d’objectifs personnels, en particulier ceux liés au sport. En effet, l’activité physique régulière a été largement reconnue comme un moyen efficace pour réduire le stress, améliorer la santé mentale et augmenter la productivité au travail. Dans le contexte stressant du secteur des services financiers, l’importance de ces objectifs personnels ne peut être sous-estimée.

Intégrer l’activité physique dans votre routine quotidienne peut être plus facile que vous ne le pensez. Voici quelques suggestions :

  • Définissez des objectifs clairs : Que ce soit pour courir un certain nombre de kilomètres par semaine, faire un certain nombre de séances de yoga, ou simplement faire une promenade quotidienne, avoir un objectif précis peut vous aider à rester motivé.
  • Planifiez votre activité physique : Essayez de réserver un créneau horaire spécifique chaque jour pour votre activité physique. Cela pourrait être tôt le matin avant le travail, pendant votre pause déjeuner, ou le soir après le travail.
  • Variez vos activités : Pour éviter l’ennui, essayez différentes activités. Cela pourrait être la course à pied, le vélo, la natation, le yoga, ou même des sports d’équipe.
  • Faites de l’exercice une activité sociale : Faire de l’exercice avec des amis ou des collègues peut rendre l’activité plus agréable et vous aider à rester motivé, et qui sait, peut-être rencontrerez-vous de nouveaux prospects.
  • Rendez l’exercice amusant : Trouvez des activités que vous aimez vraiment pour que l’exercice ne soit pas une corvée, mais quelque chose que vous attendez avec impatience.
  • Inscrivez-vous à un évènement : nul besoin de vous transformer en Ironman, le simple fait de s’inscrire à une course de 5 km à la fin de l’été vous fournira une source de motivation supplémentaire.
  • Suivez vos progrès : Utilisez une application ou un journal pour mesurer vos progrès. Cela peut vous aider à rester motivé et à voir comment vous vous améliorez avec le temps.
  • Le réseau social Strava est aussi un bon moyen de se motiver. L’équipe de l’ARSF à lancer un groupe afin que vous puissiez vous connecter avec vos collègues : Rejoindre le club ARSF sur STRAVA

Finalement, le simple défi de regarder votre nombre de pas en fin de journée peut être une bonne première étape. La quantité recommandée quotidiennement pour un adulte est de 10 000 pas. Il est important de noter que même un nombre de pas inférieur à celui recommandé peut avoir des impacts positifs sur la santé. De plus, chaque augmentation de 500 pas par jour peut réduire la mortalité cardiovasculaire d’environ 7% et chaque augmentation de 1 000 pas par jour peut réduire la mortalité globale d’environ 15%.

Article rédigé par Charles-Antoine Faubert, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Assurer le bien-être financier des générations d’employés https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/assurer-le-bien-etre-financier-des-generations-demployes/ Thu, 02 May 2024 10:27:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100452 DÉVELOPPEMENT – Comment répondre à leurs besoins.

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Les avantages sociaux liés à l’épargne et à la retraite sont bénéfiques pour tous les employés. Cependant, chaque génération de travailleurs nécessite en plus un soutien spécifique pour naviguer efficacement dans la gestion de ses finances, rapporte Employee Benefit News (EBN). C’est une question de santé mentale et de productivité.

Selon un rapport de la société MarketWatch, le manque de connaissances financières entraîne un manque à gagner moyen par salarié de près de 1 500 $ par an. Pour combler cette lacune, les employeurs peuvent offrir des programmes d’éducation financière et fournir des outils, des formations ou des conseils d’experts, signale l’étude.

Le spécialiste David Straughan souligne l’importance de l’empathie et de la clarté dans ces initiatives. Les employés qui rencontrent des difficultés financières ont souvent besoin de regagner confiance en leurs capacités, et cela nécessite une approche bienveillante et compréhensive de la part de l’employeur.

Voici quelques recommandations pour répondre aux besoins spécifiques de chaque génération d’employés :

Génération Z : Établir un budget

Les jeunes professionnels de la génération Z gagneront à bénéficier d’un accompagnement pour établir un budget et mettre en place un plan d’épargne. Ils pourront ainsi atteindre leurs objectifs financiers plus tôt et planifier un avenir plus lointain, comme la retraite.

En comprenant l’importance des intérêts composés, ils peuvent commencer à faire fructifier leur épargne dès le début de leur carrière, ce qui peut renforcer leur situation financière de manière importante à long terme.

Millénariaux : Gérer les dettes

Les millénariaux sont souvent confrontés à un niveau élevé d’endettement et à des charges financières importantes liées à la fondation d’une famille. Ils nécessitent donc un soutien particulier pour gérer efficacement leurs dettes. Des conseils sur l’art d’établir un budget ou des solutions d’investissement adaptées à leur situation peuvent les aider à stabiliser leurs finances.

Par ailleurs, de nombreux jeunes adultes de cette génération assument des responsabilités de proches aidants auprès de parents âgés. Ils doivent jongler avec les responsabilités familiales et financières. De l’information et des références sur les ressources, les avantages fiscaux et les programmes disponibles peuvent les aider à mieux gérer cette charge.

Génération X : Se préparer à la retraite

Les membres de la génération X entrent dans une phase de transition vers la retraite. Ils ont besoin de soutien pour envisager et planifier cette étape importante de leur vie. Ils doivent réfléchir à l’évolution de leurs dépenses après la retraite et revoir leur budget en conséquence.

Des conseils sur la gestion des actifs financiers, la révision du budget et la prévision des dépenses post-retraite peuvent les aider à aborder cette transition en toute confiance.

Baby-boomers : Décaisser en toute tranquillité

Les baby-boomers, qui ont des parcours professionnels plus linéaires que les générations suivantes, ont souvent accumulé des économies considérables en vue de la retraite. Ils peuvent bénéficier de conseils sur la manière de gérer efficacement ces fonds et sur les options de décaissement les plus avantageuses.

De plus, ils peuvent également être intéressés par des conseils sur la manière d’aider financièrement leurs enfants adultes à démarrer dans la vie ou même soutenir leurs parents face aux défis que peuvent notamment soulever la santé et l’hébergement. Le décaissement n’est pas alors une simple question d’argent, mais il concerne également les valeurs qui animent profondément les individus.

En reconnaissant et en répondant aux besoins financiers uniques de chaque génération, les employeurs peuvent jouer un rôle essentiel dans le renforcement du bien-être financier des salariés à toutes les étapes de leur vie.

Le fait d’investir dans des programmes d’éducation financière et d’offrir un soutien adapté favorise également la création d’un environnement de travail où les employés se sentent soutenus et plus en confiance sur le plan financier.

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Santé et bien-être au travail https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/sante-et-bien-etre-au-travail/ Wed, 03 Apr 2024 10:44:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99880 Employés et employeurs n’ont pas les mêmes perceptions.

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C’est ce que rapporte un nouveau rapport publié par Dialogue, une plateforme de soins et de bien-être au Canada, en collaboration avec Environics Research.

Selon l’étude intitulée La santé et le bien-être en milieu de travail au Canada en 2024, des obstacles empêchent les employés canadiens d’améliorer leur état de santé général, notamment des contraintes financières (39 %), un manque de motivation (41 %) ainsi qu’un simple manque de temps (45 %).

Le rapport signale également des écarts de perception entre les employés et leurs employeurs en ce qui concerne les avantages sociaux. Ainsi,

  • la moitié des employés estiment que leur régime d’avantages sociaux est insuffisant ou déclarent qu’il ne répond pas à leurs besoins en matière de bien-être ;
  • quatre répondants sur dix déclarent que leur employeur n’accorde pas la priorité à la santé mentale de ses employés ;
  • seuls 18 % des répondants indiquent que leurs gestionnaires sont équipés pour reconnaître et soutenir la santé mentale de leurs équipes.

Quant aux employés, ils ne perçoivent pas toujours les efforts déployés par les employeurs pour améliorer leur bien-être. D’après l’étude,

  • 86 % des professionnels des ressources humaines affirment que leur organisation accorde de l’importance à la santé mentale des employés et reconnaît cette responsabilité ;
  • plus de 50 % des employés n’ont jamais utilisé leur PAE, même s’ils le considèrent comme une ressource précieuse pour la santé mentale, les problèmes familiaux et les conseils financiers.

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La formation continue, pour miser sur vous-même https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-formation-continue-pour-miser-sur-vous-meme/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99026 DÉVELOPPEMENT - Un pari gagnant, selon HBR.

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L’apprentissage en continu vous permet de développer vos compétences, de vous adapter à votre marché et de vous épanouir sur tous les plans. S’engager dans une formation continue, c’est donc miser sur soi, et sur sa capacité à s’adapter et à évoluer, signale un article de Harvard Business Review France.

C’est un pari gagnant, car il est porteur d’espoir dans l’avenir. Or, des recherches démontrent que l’espoir est étroitement lié à la performance au travail, à la satisfaction professionnelle, à l’engagement dans l’entreprise, ainsi qu’à la santé et au bien-être au travail.

En vous formant de façon régulière, vous affirmez aussi votre volonté de vous dépasser et de vous épanouir, quel que soit votre niveau de départ, indiquent les études.

Une enquête européenne révèle que 96% des personnes interrogées considèrent l’apprentissage tout au long de la vie comme essentiel. Cette importance est motivée par le désir d’améliorer ses compétences professionnelles (64 %) et son développement personnel (66 %).

Le fait de vous former en continu vous permet également de prendre soin de votre santé cognitive et psychique, selon une autre étude. En effet, le cerveau se comporte comme un muscle. Il peut se remodeler en fonction de l’utilisation que l’on en fait. Ainsi, plus on le sollicite, plus il se développe et plus les connexions entre les neurones se renforcent.

Apprentissages informels

Un autre avantage de la formation continue : elle favorise l’apprentissage informel, qui s’étend au-delà des connaissances enseignées, notamment grâce aux échanges avec les formateurs et les autres participants. Ces compétences transversales, qui s’appliquent dans de nombreux domaines professionnels, sont très précieuses, rapporte HBR France.

Les apprentissages informels jouent un rôle clé dans la formation continue plus formelle, selon les études. Le travail quotidien est une occasion de cultiver et de développer les compétences des collaborateurs. Leur confier de nouvelles responsabilités, légèrement au-delà de leurs compétences actuelles, est une manière très efficace de stimuler leur désir d’apprendre et de se développer.

Pour ce faire, la mise en place de programmes de mentorat, avec le soutien d’une institution extérieure par exemple, ou l’encouragement du mentorat informel au sein de l’institution, peuvent être des outils très efficaces pour développer des apprentissages informels.

De plus, les rencontres effectuées en contexte de formation sont autant de tremplins potentiels pour assurer le développement de votre réseau professionnel.

Finalement, la formation permet aussi de valoriser les choix de vie et de formation que vous avez réalisés dans le passé, en les replaçant dans leur contexte et en les reconnaissant comme des étapes de votre cheminement qui peut encore évoluer plutôt que comme des choix qui déterminent de manière figée et linéaire votre trajectoire professionnelle.

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