biodiversité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 31 Oct 2024 11:43:11 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png biodiversité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Un outil financier québécois dévoilé à la COP16 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-outil-financier-quebecois-devoile-a-la-cop16/ Thu, 31 Oct 2024 11:43:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103758 Pour évaluer les impacts des investissements financiers sur la biodiversité.

L’article Un outil financier québécois dévoilé à la COP16 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La firme québécoise Habitat a profité de la COP16 sur la biodiversité, en Colombie, pour lancer un outil qui permet d’évaluer les impacts des investissements financiers sur la biodiversité et ainsi aider les bailleurs de fonds à faire des investissements durables.

À travers le monde, près de 7000 milliards de dollars (G$) sont investis chaque année par des entreprises et des gouvernements, dans des projets ou des activités qui ont des effets nocifs directs sur la biodiversité.

Ces investissements représenteraient l’équivalent d’environ 7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.

C’est ce que soutient le rapport « Situation des financements pour la nature » publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Afin de renverser le déclin de la biodiversité, il faut rediriger les flux financiers dans des projets neutres ou positifs pour l’environnement.

Mais pour certaines entreprises ou certains grands investisseurs, il est souvent complexe d’évaluer l’impact d’un projet sur la nature.

C’est pour répondre à ce besoin que la firme montréalaise Habitat lancera, vendredi après-midi, un « outil clé en main » appelé NatureInvest qui permettrait, à partir de plusieurs types de données, d’évaluer l’impact de grands projets sur la biodiversité.

« C’est un outil qui s’adresse à la fois aux investisseurs, aux banques, aux entreprises elles-mêmes », a expliqué Jérôme Dupras, cofondateur et président-directeur général d’Habitat, dans une entrevue réalisée avant le lancement de NatureInvest le 25 octobre à Cali, où se déroule la COP16 sur la biodiversité.

Habitat annoncera également à la COP16 que le Fonds de solidarité FTQ et Sienna Investment Managers, une société française qui gère des actifs de plus de 40 G$, seront les deux premières institutions à déployer NatureInvest.

« Le Fonds est fier de compter Habitat parmi ses partenaires parce que c’est avec les meilleures ressources que nos entreprises auront un impact positif direct sur notre biodiversité », a écrit Dany Pelletier, premier vice-président aux placements privés et investissements d’impact du Fonds de solidarité FTQ, dans un communiqué.

Plusieurs types de données

Jérôme Dupras, qui est également professeur d’économie écologique à l’Université du Québec en Outaouais, a expliqué que l’outil NatureInvest se nourrit de données qui proviennent de trois différentes sources.

« Il y a des données qui sont prises au sein même de l’entreprise qui porte le projet et qui concernent par exemple le processus de gouvernance » et qui permettent d’estimer le « degré d’engagement envers la biodiversité de l’entreprise évaluée » ainsi que ses stratégies internes.

Une « deuxième prise de données est liée à l’écologie » et « l’impact du projet sur les écosystèmes » et « finalement, d’autres données proviennent de cadres légaux et réglementaires », comme la loi qui porte sur les milieux humides ou encore celle sur les espèces menacées.

NatureInvest permet aussi de déterminer le caractère additionnel qu’une entreprise ou un projet peut avoir en regard de la législation en place. « On évalue si le projet en question offre une additionnalité, donc s’il va un peu plus loin que ce qui est demandé par la loi », a résumé Jérôme Dupras.

Positif, neutre ou négatif

En compilant les données, l’outil permet d’identifier les « drapeaux rouges » potentiels pour la biodiversité. Il produit un « pointage », en plus de fournir un rapport qui aide les organisations à améliorer leur performance écologique avant qu’un projet ne soit lancé.

« Au final, ça nous permet de savoir si l’investissement ou la stratégie d’entreprise est positif, négatif ou neutre pour la biodiversité », a expliqué le président-directeur général d’Habitat.

Un projet négatif pourrait être, par exemple, « la construction d’une usine dans un bassin versant où elle contribuerait à la pollution de l’eau, à un endroit où on retrouve des écosystèmes sensibles », a indiqué Jérôme Dupras.

Pour illustrer un « projet positif pour la biodiversité », le biologiste a donné l’exemple d’une compagnie forestière qui aurait « un programme de reboisement dédié au carbone et qui ferait les bonnes interventions au niveau des espèces, de l’aménagement écologique, du paysage » ou encore « un projet d’infrastructure » dans lequel le promoteur « reconnecterait certains habitats naturels pour améliorer la connectivité écologique ».

Atteindre les cibles de l’accord Kunming-Montréal

Le PDG d’Habitat fait valoir que le nouvel outil d’aide à la décision d’investissement permettrait de contribuer à l’atteinte des cibles 18 et 19 de l’accord du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal.

La cible 18 appelle à identifier d’ici 2025 les subventions néfastes à la biodiversité et les supprimer progressivement.

En vertu de la cible 19, les pays du monde doivent mobiliser 200 G$ par an d’ici 2030 pour contrer le déclin de la biodiversité.

Lors de la COP16, qui se termine le 1er novembre, les pays tentent de déterminer la marche à suivre pour mettre en place l’accord Kunming-Montréal, qui a été signé dans la métropole canadienne en 2022.

L’article Un outil financier québécois dévoilé à la COP16 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/proteger-la-biodiversite-grace-a-des-investissements-innovants/ Thu, 30 May 2024 09:54:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100998 SOMMET FD 2024 - Une nouvelle génération de produits financiers « pronature » voit le jour.

L’article Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après le climat, l’intégration de mécanismes financiers pour favoriser un impact positif sur la biodiversité devient essentielle, estime Hervé Duteil, directeur de la durabilité de BNP Paribas Amériques. Selon les Nations Unies, il faudra multiplier les investissements par deux d’ici à 2025 pour éliminer les flux financiers négatifs pour la nature

Au fil des années, la finance durable a évolué pour inclure le capital naturel et la biodiversité, donnant naissance à la finance verte et bleue. « Les gestionnaires construisent désormais des portefeuilles avec des impacts clairement définis, comme la gestion de l’eau ou la reforestation », explique Hervé Duteil.

BNP Paribas Asset Management a commencé depuis quelques années à développer des mesures d’impact similaires à celles des émissions de gaz à effet de serre (GES), mais appliquées au capital naturel et à la biodiversité. Elle propose une gamme de fonds durables axés sur la biodiversité, qui ciblent l’eau, le climat et la restauration des écosystèmes.

L’intérêt pour la finance verte a véritablement pris racine après la COP 21 en 2015, signale Hervé Duteil. « Avant 2015, les obligations vertes étaient principalement émises par des entreprises privées, mais les accords de Paris ont catalysé l’intégration des critères climatiques dans le secteur financier. Toutefois, la biodiversité, contrairement au climat, n’a pas de mesure universelle simple comme les émissions de carbone, ce qui rend son intégration plus complexe.

Élargir le champ de la finance durable

À partir de 2016, BNP Paribas a élargi ses efforts au-delà du climat pour inclure des aspects sociaux et environnementaux. En 2019, l’institution financière européenne s’est engagée envers la protection des océans. Une enveloppe de 1 milliard d’euros jusqu’en 2025 a été consacrée au transport maritime durable (GNL, hydrogène, voile, etc.). En 2021, une politique mondiale sur la biodiversité a été lancée. La banque a commencé à indexer les taux d’intérêt sur des critères de biodiversité, tels que l’intensité en eau ou la réhabilitation des anciennes mines.

Dans la foulée, une série de produits financiers innovants ont vu le jour, comme les swaps « dette contre nature » ou les « outcome bonds », qui permettent de rediriger une partie de la dette extérieure d’un pays en développement vers des investissements locaux dans des mesures de conservation de l’environnement.

Des produits comme les crédits plastiques, mis en place par la Banque mondiale sur le modèle des crédits carbone pour lutter contre la pollution, commencent à émerger, offrant de nouvelles occasions d’investissement.

« La finance pour la biodiversité est plus complexe que pour le climat car il n’y a pas de mesure unique et les impacts sont souvent très locaux », souligne Duteil. Des initiatives comme le Groupe de travail sur la divulgation financière liée à la nature (TNFD), lancé en 2021, travaillent à établir un cadre de gestion et de divulgation des risques liés à la nature.

Responsabilité partagée

Afin d’encourager les entreprises qu’elle finance à prendre en compte leurs impacts environnementaux, BNP Paribas leur offre des incitatifs. « Nous cherchons à créer des mécanismes financiers où les entreprises qui surpassent leurs objectifs en matière de biodiversité bénéficient de compensations », explique Hervé Duteil.

Lors du 4e sommet de la finance durable, plusieurs experts ont partagé leurs perspectives sur la finance verte et bleue.

André Martin Bouchard, directeur mondial, Sciences de la Terre et environnement de WSP a souligné que 60 % des économies mondiales dépendent de la santé de la biodiversité, comme l’agriculture, la pêche ou le tourisme.

La firme d’ingénierie soutient ses clients à travers le monde pour les aider à réparer leurs impacts sur la nature ou pour développer des projets plus respectueux de l’environnement, comme la restauration de la mine de cuivre de Murdochville, au Québec, transformée en parc, ou le corridor électrique de 900 km du projet EnergyConnect de Transgrid en Australie, pour lequel WSP a caractérisé les écosystèmes.

Bertrand Millot, chef Investissement durable à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), a insisté sur la difficulté de quantifier les dangers menaçant la biodiversité et la nécessité de mobiliser les acteurs. La CDPQ prévoit d’investir 2 milliards de dollars dans la biodiversité d’ici 2026, avec 326 millions déjà engagés. Le dirigeant a mis en avant l’importance de travailler avec les banques pour améliorer les pratiques des entreprises et développer des instruments financiers supportant les investissements pro-nature.

Layalee Ramahi, coordinatrice régionale pour l’Amérique du Nord à l’UNEP FI, le bras financier du programme des Nations unies pour l’environnement, a rappelé que près de 7 000 milliards de dollars sont investis chaque année à travers le monde dans des activités qui ont des effets nocifs directs sur la nature.

Elle a signalé que la première génération de produits financiers durables à avoir vu le jour en 2020 inclut de nouveaux indicateurs de performance tels que l’intensité de l’eau, la réhabilitation des sites miniers et la réintroduction d’espèces en voie de disparition et qu’elle inclut des thèmes tels que les communautés autochtones, les océans ou encore la sécurité alimentaire.

Comme l’a rappelé un intervenant lors du panel, il est crucial de redéfinir le risque en finance pour inclure la biodiversité. Cela nécessite une approche collaborative impliquant gouvernements, secteur privé et consommateurs. Chaque acteur a un rôle à jouer pour casser le cycle de l’inaction et mettre en œuvre un mouvement global en faveur de la biodiversité. La finance, en particulier, a la capacité de motiver ce changement en intégrant des critères de durabilité dans ses mécanismes et en offrant des incitations pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

L’article Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une expertise pour le financement de la biodiversité à Montréal ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-expertise-pour-le-financement-de-la-biodiversite-a-montreal/ Mon, 27 May 2024 11:40:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100902 Finance Montréal y travaille.

L’article Une expertise pour le financement de la biodiversité à Montréal ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Finance Montréal compte lancer le Centre de Montréal pour les solutions fondées sur la nature et le financement de la biodiversité, un centre de recherche pour répondre à l’appel urgent à l’action lancé lors de la COP15 avec la signature du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.

Ce centre aidera les décideurs publics, les institutions financières et les entreprises à adopter des pratiques durables, ce qui permettra, espère Finance Montréal, de répondre à la demande croissante de solutions pour protéger la nature et la biodiversité.

Le Centre de Montréal a également pour objectif de faciliter la collaboration entre les réseaux internationaux.

Pour lancer une telle entité, Finance Montréal s’appuie sur les conseils techniques de l’Initiative Finance du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP FI).

« Ce centre représente une lueur d’espoir face à une biodiversité qui décline à un rythme alarmant. En collaboration avec l’UNEP FI, nous nous engageons à démontrer l’efficacité des solutions basées sur la nature, redéfinissant ainsi les paradigmes de la finance durable à Montréal et au-delà, » affirme Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Le Centre, qui est déjà perçu comme un jalon majeur pour le développement durable mondial, aura pour mission de soutenir le développement et la mise en œuvre de mécanismes financiers pour encourager l’investissement dans des solutions basées sur la nature.

Pour cela il créera de nouveaux instruments financiers comme des obligations liées à biodiversité, des crédits de biodiversité et des modèles d’investissement à impact.

Il aura ainsi cinq objectifs principaux :

  • le développement et la promotion de la finance dédiée à la biodiversité ;
  • l’élaboration de solutions fondées sur la nature ;
  • il devra également aider au partage de connaissances et l’accroissement des capacités ;
  • influencer les politiques et les dynamiques de marché pour une économie durable ;
  • et renforcer les partenariats d’impact global avec des institutions financières internationales, des organisations environnementales et des acteurs académiques.

« Le secteur financier mondial joue un rôle crucial pour enrayer et inverser la perte de biodiversité, et pour contribuer aux solutions basées sur la nature. Le lancement prochain du Centre de Montréal pour les solutions fondées sur la nature et la finance pour la biodiversité est une avancée passionnante pour accélérer l’action du secteur financier dans la protection de la planète, et nous nous réjouissons de son succès », commente Eric Usher, chef de l’UNEP FI.

D’ici les prochains mois, Finance Montréal peaufinera son plan directeur, consolidera les partenariats et financements et renforcera la visibilité et l’appui des différentes parties prenantes.

L’article Une expertise pour le financement de la biodiversité à Montréal ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fondaction et Triodos unissent leurs forces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/fondaction-et-triodos-unissent-leurs-forces/ Fri, 10 May 2024 11:43:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100750 Pour créer un nouveau fonds sur la biodiversité.

L’article Fondaction et Triodos unissent leurs forces est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fondaction s’associe à la banque néerlandaise Triodos pour financer des projets axés sur la biodiversité, la préservation de la nature et la résilience climatique.

Le partenariat avec Triodos Investment Management vise à créer un nouveau fonds d’investissement durable afin de combler le déficit de financement des initiatives liées au capital naturel dans les pays développés. Le nouveau fonds investira dans des solutions tangibles. Il adoptera une structure à capital fixe et mobilisera des capitaux privés pour soutenir des projets et des organisations engagés dans la préservation de la biodiversité, la protection de la nature et la résilience climatique. Il investira par exemple dans des projets d’agriculture régénératrice, de gestion durable des forêts et de restauration de la nature.

« Le partenariat avec Triodos Investment Management offre une opportunité exceptionnelle de mobiliser nos forces pour multiplier notre impact auprès de l’économie et du secteur financier », déclare Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction.

Les deux partenaires prévoient d’investir dans leurs activités respectives au cours des deux prochaines années, signale Jeroen Rijpkema, président du conseil d’administration et directeur général de la Banque Triodos.

Fondaction et Triodos considèrent que les institutions financières doivent cesser de soutenir des activités préjudiciables à la biodiversité et à la nature pour financer plutôt des solutions ayant un impact positif sur l’environnement.

Selon Fondaction, la collaboration avec Triodos représente un pas de plus vers une transformation positive du secteur financier, basée sur la coopération entre individus, organisations et communautés autour d’une vision commune.

L’organisation considère que la société a besoin de solutions financières innovantes à grande échelle pour promouvoir la collaboration dans le secteur financier. « C’est par la collaboration avec d’autres leaders du mouvement que nous pourrons avoir un impact encore plus grand », signale Geneviève Morin.

Au cours des deux prochaines années, les deux partenaires s’efforceront d’identifier des objectifs et des priorités communes, afin de mobiliser des ressources, des compétences et des réseaux pour provoquer des changements. Ils partageront également leur expertise en finance durable et uniront leurs voix pour influencer les décideurs politiques et le secteur financier en vue de promouvoir la transparence et façonner un cadre réglementaire et opérationnel financier.

L’article Fondaction et Triodos unissent leurs forces est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs Lester lance un fonds de biodiversité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gestion-dactifs-lester-lance-un-fonds-de-biodiversite/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99308 PRODUITS - Le premier au Canada.

L’article Gestion d’actifs Lester lance un fonds de biodiversité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs Lester lance le Fonds Biodiversité Mondiale Lynx, le premier fonds de biodiversité au Canada.

Pour faire croître son capital, le Fonds mise ainsi sur des sociétés cotées en bourse au niveau mondial qui bénéficieront des fortes tendances à long terme liées à l’arrêt et à l’inversion de la perte de biodiversité, à la protection et à l’amélioration de l’environnement, à la promotion de la durabilité et à la résolution de problèmes connexes tels que la sécurité de l’eau et alimentaire.

« L’environnement est un domaine que nous comprenons très bien, ayant réalisé d’excellents rendements pour nos clients depuis plus de 15 ans en investissant dans des secteurs tels que la filtration de l’eau, la détection des fuites, l’assainissement des sols et les services de consultation en environnement, dans le cadre de notre stratégie d’actions canadiennes. L’élargissement de nos compétences à un univers plus large de sociétés bénéficiant de fortes tendances environnementales, offrira un potentiel de croissance et de diversification supplémentaire aux portefeuilles d’investissement », déclare Stephen Takacsy, président et chef de la direction de Gestion d’actifs Lester.

Les thèmes d’investissement comprennent ainsi :

  • l’intendance environnementale, notamment l’évaluation, la surveillance, l’assainissement, la restauration, la gestion de ressources naturelles, et l’infrastructure verte ;
  • le contrôle de la pollution, dont le traitement de l’eau et des eaux usées, la gestion des déchets, le recyclage, le contrôle des émissions, et la technologie propre ;
  • les produits et processus durables, les chaînes d’approvisionnement circulaires, et l’efficacité énergétique ;
  • l’agriculture at systèmes alimentaires durables, l’agrotechnologie, l’agriscience et l’aquaculture.

« Nous disposons d’un comité consultatif expérimenté qui est aux premières loges pour connaître les risques liés à la nature auxquels sont confrontées les entreprises et la manière dont l’arrêt et l’inversion de la perte de biodiversité peuvent être relevés. Une stratégie axée sur la nature est tout à fait alignée à nos valeurs de longue date qui consistent à prendre en compte les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) lors de la prise de décisions d’investissement. Accroître le capital d’investissement en préservant le capital naturel promet d’être très valorisant pour les investisseurs », conclut Stephen Takacsy.

L’article Gestion d’actifs Lester lance un fonds de biodiversité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
De nombreux produits à impact à venir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nombreux-produits-a-impact-a-venir/ Fri, 16 Feb 2024 12:14:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99008 Quatre gestionnaires d'actifs canadiens sur dix prévoient d’en lancer.

L’article De nombreux produits à impact à venir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Plus de quatre gestionnaires d’actifs canadiens sur dix (43 %) prévoient de lancer des produits à impact en 2024, selon une étude d’intentions publiée lundi par la société montréalaise Millani.

Toutefois, le rapport révèle que les gestionnaires d’actifs et les investisseurs sont néanmoins préoccupés par les nuances entre les résultats et l’impact, l’écoblanchiment sur les étiquettes des fonds, l’inclusion de la biodiversité dans les rapports environnementaux et la lenteur du développement d’une classification canadienne pour les investissements verts.

« Nous avons été témoins de certaines allégations commerciales trompeuses concernant les fonds ESG ou de développement durable. Le marché doit apprendre à ne pas commettre les mêmes erreurs alors que nous passons de l’intégration ESG aux résultats et à l’impact de la durabilité », indique le rapport.

Alors que les résultats de la durabilité ne comprennent que la performance financière et la mesurabilité, l’impact de la durabilité exige également que l’impact soit fait dans un but précis (intentionnalité) et que l’investissement ait un impact positif net (additionnalité).

Les gestionnaires d’actifs ont déclaré que la perception erronée selon laquelle les investisseurs doivent renoncer aux rendements financiers au profit de l’environnement freinait l’investissement d’impact au Canada. La clé pour briser cette idée fausse est de limiter l’écoblanchiment sur les étiquettes des fonds et d’éduquer les investisseurs sur le fait que l’intégration de l’ESG ne se fait pas nécessairement au détriment de la performance financière, assure le rapport de Millani.

La société recommande que les documents de marketing des fonds utilisent un langage clair et précis concernant les allégations liées à l’impact afin d’éviter « l’écoblanchiment ». Les régulateurs ont mis à jour leur surveillance des produits ESG, et les faux pas pourraient entraîner des conséquences financières et sur la réputation, selon le rapport.

Entre-temps, la biodiversité a gagné en importance en tant qu’élément clé de l’ESG, 47 % des personnes interrogées la citant comme l’un des trois principaux enjeux, contre 18 % en décembre 2021.

« Les participants reconnaissent que la biodiversité est différente du climat, mais qu’elle est fortement liée à la discussion sur le climat, ce qui explique l’élargissement de cette conversation aux « questions environnementales » », indique le rapport.

Les investisseurs exigent que les émetteurs divulguent l’importance de la biodiversité pour leurs activités et commencent à discuter des risques, selon l’étude. En conséquence, Millani s’attend à ce que les attentes en matière de divulgation d’informations sur la biodiversité augmentent.

En ce qui concerne l’opinion des répondants sur le système de classification des investissements climatiques tel qu’il est décrit dans l’énoncé économique de l’automne 2023, beaucoup estiment que le gouvernement fédéral a été trop lent à l’élaborer, 63 % d’entre eux estimant que l’annonce a été faite trop tard et que le Canada perdait sa position concurrentielle.

En général, les personnes interrogées ont estimé que l’annonce visait davantage à retarder les efforts qu’à répondre aux besoins du marché. L’absence d’un système officiel de classification des investissements verts signifie que des capitaux attendent d’être déployés pour soutenir les opportunités de décarbonisation au Canada, selon le rapport.

L’étude a consisté en des entretiens en décembre 2023 avec 32 propriétaires et gestionnaires d’actifs représentant environ 4,5 billions de dollars d’actifs sous gestion.

L’article De nombreux produits à impact à venir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>