biotechnologie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 25 Mar 2025 12:44:34 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png biotechnologie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ce qu’il faut savoir sur les applications de prise de notes par IA https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/ce-quil-faut-savoir-sur-les-applications-de-prise-de-notes-par-ia/ Mon, 14 Apr 2025 10:37:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106413 DÉVELOPPEMENT — La compréhension du contexte canadien, l’intégration logicielle et la sécurité sont les clés du choix.

L’article Ce qu’il faut savoir sur les applications de prise de notes par IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un logiciel de prise de notes alimenté par l’IA peut aider les conseillers à gagner du temps en transcrivant les réunions, en rédigeant des courriels de suivi et en effectuant des recherches dans les notes. Cependant, il est important de prendre le temps de choisir celui qui correspond le mieux à votre pratique.

Advisor.ca a contacté des utilisateurs expérimentés pour savoir comment ils ont fait leur choix. Leurs conseils : recherchez des applications qui reconnaissent les termes financiers canadiens, qui s’intègrent à d’autres logiciels de gestion de cabinet et qui répondent aux exigences en matière de sécurité.

Nous avons également interviewé les PDG de trois fournisseurs de logiciels américains qui s’adressent au marché canadien :

  • Focal,
  • Jump
  • et Zocks.

Bien que les principales caractéristiques soient similaires, ils offrent aux conseillers différents niveaux de personnalisation du flux de travail.

L’application doit connaître le Canada

 

De nombreuses applications de prise de notes ayant été développées aux États-Unis, les conseillers canadiens devraient rechercher des options qui reconnaissent les termes financiers propres au Canada, tels que REER et CELI. Ceux qui ont des clients francophones pourraient aussi vouloir une application en français.

Bien que les trois applications reconnaissent la terminologie financière canadienne, elles ne peuvent pas toutes transcrire en français. Jump et Zocks offrent cette fonctionnalité, mais, pour le moment, Focal ne prend en charge que l’anglais.

Intégration des logiciels

La pile technologique de chaque conseiller étant unique, il doit s’assurer que l’application de prise de notes qu’il choisit s’intègre au logiciel de réunion virtuelle et de gestion de la relation client (GRC) de son cabinet.

Un conseiller a déclaré qu’il était plus enclin à utiliser une application spécifique de prise de notes parce qu’elle s’intégrait à son logiciel de gestion de la relation client (CRM) et de calendrier. Toutefois, un autre conseiller a fait remarquer que les utilisateurs devraient vérifier auprès de leur entreprise qu’ils ont l’autorisation de le faire.

Focal, Jump et Zocks fonctionnent tous avec les principaux logiciels de CRM tels que Redtail, Salesforce et Wealthbox, ainsi qu’avec des programmes de vidéo-réunion tels que Google Meets, Microsoft Teams et Zoom.

Une fois intégré, Focal peut consolider les discussions des réunions précédentes pour générer un ordre du jour avant un appel client, et rédiger une liste de tâches et des courriels de suivi après l’appel. Il peut également extraire des informations des conversations pour remplir des formulaires.

La fonction « ask-me-anything » de Focal est en version bêta et devrait être disponible d’ici la fin du deuxième trimestre. Elle permet aux conseillers de poser à l’intelligence artificielle (IA) des questions telles que le nombre d’enfants du client ou son niveau de tolérance au risque.

Par mesure de sécurité, Zocks ne crée pas ses propres enregistrements audio ou vidéo lorsqu’il se joint à un appel. Mais les conseillers peuvent télécharger des enregistrements distincts à des fins d’archivage et de transcription.

Zocks peut déclencher des flux de travail avec un CRM lié et rédiger un courriel de suivi pour le conseiller après une réunion avec un client. Les conseillers peuvent choisir ce qu’ils veulent inclure dans le courriel et décider s’il veut que celui-ci soit rédigé en paragraphes ou en puces. L’application peut également extraire des informations du CRM et des conversations passées pour remplir des formulaires et informer le conseiller des informations manquantes.

Les utilisateurs peuvent demander à l’IA de Zocks d’extraire des données sur les clients à partir de conversations, de données CRM et de courriels pour fournir des informations, par exemple en dessinant un arbre généalogique. En outre, les conseillers peuvent interroger leur base de données pour repérer, par exemple, les clients qui n’ont pas d’assurance-vie.

Les utilisateurs de Jump peuvent choisir de conserver l’enregistrement audio ou vidéo. L’application crée un document d’une page pour le conseiller avant un rendez-vous avec un client et rédige des tâches et des courriels de suivi. Les conseillers peuvent personnaliser le flux de travail automatisé après la réunion.

En outre, l’IA de Jump peut remplir des formulaires, intégrer des données financières dans un logiciel de planification et repérer des mots-clés dans les résumés des réunions. Sa fonction « ask-anything » permet de consulter l’historique des conversations d’un client donné ou de rechercher des réponses dans l’ensemble du pool de clients.

Bien que l’IA soit capable de tirer rapidement des informations de sources multiples, les conseillers affirment que leurs pairs devraient toujours vérifier la source de l’information pour s’assurer qu’elle est exacte.

La sécurité

La sécurité est une priorité pour les conseillers qui mettent en œuvre des outils alimentés par l’IA dans leur pratique. Un conseiller a déclaré qu’il était prêt à payer un supplément pour une application dotée de solides garanties de sécurité.

Les trois applications sont conformes à SOC 2 Type 2, une norme internationale d’audit des contrôles des technologies de l’information pour les organisations de services.

Focal repose sur l’architecture en nuage de Microsoft Azure. Ses modèles d’IA ne stockent pas d’informations privées et n’utilisent jamais les données des clients pour l’entraînement. Les résultats de l’IA sont également protégés par un réseau privé virtuel et un cryptage de bout en bout.

L’IA de Jump ne retient pas les informations personnelles identifiables et ne les utilise pas pour former ses modèles. Les conseillers peuvent personnaliser leurs préférences en matière de conservation et d’archivage des données et faire des déclarations standard.

Zocks est conçu pour être géofencé (utilisant un périmètre virtuel autour d’une zone géographique pour détecter la présence d’une personne dans cette zone) et géolocalisé (permettant de déterminer la position géographique exacte d’une personne), avec des centres de données situés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne pour l’Union européenne. Bien que la législation canadienne n’exige pas que les données soient domiciliées au Canada, Zocks ajoutera un centre de données canadien au cours du deuxième trimestre.

Tarification

Alors que les conseillers qui travaillent pour une entreprise peuvent bénéficier d’une technologie qui leur est fournie, le prix des logiciels est un facteur important pour les conseillers indépendants. Un conseiller a confié avoir changé de fournisseur de logiciels après avoir renoncé à une application plus coûteuse.

Les applications de prise de notes proposent différents niveaux, les versions les plus chères offrant des fonctionnalités supplémentaires ou des transcriptions illimitées. Les abonnements annuels bénéficient également d’une réduction par rapport aux abonnements mensuels, et les trois sociétés proposent des plans d’entreprise avec des tarifs personnalisés.

La version la moins chère de Focal commence à 50 dollars américains (USD) par mois, facturés annuellement, et prend en charge jusqu’à 360 profils de clients. Pour 100 USD par mois, elle prend en charge un nombre illimité de réunions et inclut des fonctions de collaboration avec d’autres membres de l’équipe.

La version Jump commence à 75 USD par mois, avec une facturation annuelle, et se limite à un siège et à 60 sorties IA par mois. Les sorties IA illimitées sont facturées à partir de 100 USD par mois.

Zocks coûte 67 USD par mois, facturés annuellement, pour sa version standard, qui prend en charge 50 réunions par mois. Pour 109 USD par mois, les conseillers bénéficient de 100 réunions mensuelles. Les réunions supplémentaires coûtent 0,99 USD chacune pour les deux plans. Il n’y a pas beaucoup de publicité à ce sujet, mais les conseillers canadiens peuvent bénéficier d’une réduction.

Méthodologie

Cet article a été rédigé avec l’aide des conseillers suivants :

  • Carlo Valle, fondateur de Delta Financial Analytics à Montréal ;
  • Christian Batistelli, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Unified Advisory Group, Assante Financial Management à Bowmanville (Ontario) ;
  • et Scott Sather, président et planificateur financier chez Awaken Wealth Management à Regina.

Les trois sociétés de logiciels ont répondu par des démonstrations et des entretiens :

  • John Connell, cofondateur et PDG de Focal à San Francisco ;
  • Mark Gilbert, fondateur et PDG de Zocks à San Francisco ;
  • et Parker Ence, cofondateur et PDG de Jump à Salt Lake City.

L’article Ce qu’il faut savoir sur les applications de prise de notes par IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Expansion nord-américaine pour Jolt Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/expansion-nord-americaine-pour-jolt-capital/ Mon, 17 Jun 2024 11:45:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101408 Montréal accueillera son siège pour l’Amérique du Nord

L’article Expansion nord-américaine pour Jolt Capital est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La société de capital-investissement européenne, Jolt Capital, spécialisée dans l’investissement de croissance dans les entreprises de technologies profondes, a annoncé l’ouverture de son siège pour l’Amérique du Nord, à Montréal.

L’annonce de cette expansion à l’international s’est faite en marge de la Conférence de Montréal organisée par le Forum Économique International des Amériques. « Après avoir consolidé sa place de leader européen des fonds spécialisés en financement de croissance des entreprises de technologies profondes, Jolt Capital a choisi le Canada comme premier avant-poste hors d’Europe. », indique la communication de la société.

Cette expansion soutient deux objectifs. « La prospection de nouveaux investisseurs pour le fonds Jolt Capital V et ses successeurs, ainsi que la création d’une plateforme opérationnelle pour la croissance en Amérique du Nord des entreprises du portefeuille de Jolt Capital ». LE bureau de Montréal aura aussi le mandat de piloter les autres points de présence de Jolt Capital, dans la Silicon Valley et à Boston.

Clément Bourgogne a été nommé au poste de directeur des relations investisseurs pour le Canada. Ingénieur mécanique spécialisé dans le bâtiment durable et les infrastructures critiques, il possède un MBA de HEC Paris. Il a travaillé pour le Boston Consulting Group et occupait plus récemment le poste de COO chez Scale AI, un fonds d’investissement montréalais.

Eoghan Hickey, l’un des associés historiques du fonds, présent chez Jolt Capital depuis 2015, devient pour sa part directeur général Canada. Ancien joueur de rugby professionnel, il est diplômé du MBA de HEC Paris, où il a également enseigné par la suite. Il a aussi travaillé pour Island Renewable Energy. Il gère actuellement le département transactions de Jolt et s’installera à Montréal d’ici le printemps 2025.

« Toutes les sociétés de growth deeptech adressent des marchés mondiaux très tôt dans leur croissance. L’Amérique du Nord est bien entendu une destination primordiale pour l’expansion de nos sociétés, et nos bureaux sont là pour aider leur implantation, la recherche de partenaires stratégiques, d’acquisitions ou encore de co-investisseurs. Grâce à la richesse et à la diversité de leur écosystème technologique ainsi que la proximité des États-Unis, le Canada et Montréal offrent une opportunité véritablement stratégique d’ancrage de notre nouveau siège régional Amérique du Nord », a indiqué le président de la société, Jean Schmitt.

Jolt Capital est implanté à Paris, Lausanne, Copenhague, Londres et Milan.

L’article Expansion nord-américaine pour Jolt Capital est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nouveaux visages au CCIT https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-visages-au-ccit/ Mon, 07 Aug 2023 10:10:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95361 NOUVELLES DU MONDE - Le comité accueille sept nouveaux membres.

L’article Nouveaux visages au CCIT est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
De nouvelles personnes font leur entrée au comité consultatif sur l’innovation technologique (CCIT) de l’Autorité des marchés financiers, à la suite de l’appel de candidatures lancé le 31 mars dernier. Il s’agit de :

  • Sébastien Bergeron, Banque Nationale ;
  • Laure Fouin, Osler, Hoskin & Harcourt ;
  • Vincent Gautrais, Université de Montréal ;
  • Marie-Chantal Leduc, BlockZero Innovations ;
  • Alexandre Prince-Levasseur, KPMG ;
  • Véronique Tremblay, Beneva ;
  • Pascal Van Wynendaele, Desjardins.

Ces représentants de l’industrie s’ajoutent aux six membres qui siègent actuellement au CCIT. Ils sont nommés pour un mandat initial de deux ans reconductible. Le comité se réunit de quatre à six fois par année.

Le CCIT est un forum de discussion sur l’innovation technologique dans l’industrie des produits et services financiers. Il maintient une vigie sur ce sujet et aide l’AMF à repérer et analyser les enjeux qui y sont reliés.

L’article Nouveaux visages au CCIT est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Rééquilibrage du Nasdaq 100 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reequilibrage-du-nasdaq-100/ Wed, 19 Jul 2023 10:06:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95119 Quel impact pour les investisseurs ?

L’article Rééquilibrage du Nasdaq 100 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une grande partie de la volatilité associée au prochain rééquilibrage spécial du Nasdaq 100 s’est déjà produite, suggère un gestionnaire de portefeuille.

« Je pense que la volatilité qui devait découler de ce rebalancement s’est produite lundi dernier, alors que nous avons pu observer une certaine pression à la vente auprès de quelques-uns des plus grands noms », avance Robert Cavallo, qui cogère le Fonds mondial de technologie RBC et le Fonds RBC Sciences et technologies de la vie. « Je pense qu’il s’agit de bruit à très court terme. »

Le Nasdaq 100 se rééquilibrera le 24 juillet afin de répondre à la pondération démesurée qui caractérise les principaux titres de l’indice, connus sous le nom de Magnificent Seven (les sept magnifiques) : Microsoft Corp., Apple Inc., Nvidia Corp. Amazon.com Inc., Meta Platforms Inc., Tesla Inc. et Alphabet Inc.,

Les rééquilibrages spéciaux effectués précédemment par le Nasdaq 100, en 1998 et 2011, n’ont pas entraîné de volatilité démesurée, rappelle Robert Cavallo.

En outre, alors que les fonds indiciels qui suivent le Nasdaq 100 seront obligés d’ajuster leurs pondérations, les fonds qui gérés activement pourraient ne pas avoir à apporter autant de modifications.

Robert Cavallo a illustré cette situation en évoquant ses deux fonds qui sont toujours structurellement sous-pondérés Microsoft (12,67% du Nasdaq 100 avant le rééquilibrage) et Apple (12,04%), parce qu’ils ont un plafond de sécurité unique de 10%. (Aucun de ses fonds n’utilise le Nasdaq 100 comme référence.)

« Pour beaucoup de fonds, ce sont des poids qui n’étaient pas vraiment envisageables de toute façon, donc je ne sais pas si [le rééquilibrage] va vraiment changer la donne pour beaucoup de gens », questionne-t-il. « Je sais que de notre côté, cela n’aura pas d’impact sur notre philosophie de posséder ou non ces titres. »

Robert Cavallo aime les sept magnifiques, à l’exception de Tesla, malgré sa domination dans l’industrie des véhicules électriques. « Notre position est que nous ne pouvons pas nous sentir à l’aise avec ce qui est actualisé à l’avenir dans le prix d’aujourd’hui », dit-il. « Nous pensons toujours que le rapport risque-récompense n’est pas favorable. »

D’un autre côté, il est optimiste sur Nvidia.

« L’action est moins chère aujourd’hui qu’elle ne l’était plus tôt dans l’année, et ce que le marché sous-estime encore, c’est que les vents favorables de l’IA générative vont se manifester sur une plus longue période », analyse-t-il. « Nvidia est toujours dans une très bonne position où les chiffres vont se stabiliser au cours de la prochaine année ou la suivante. »

Lorsqu’ils investissent dans la technologie, Robert Cavallo a déclaré que les gens peuvent commettre l’erreur de s’attendre à ce que les entreprises perdantes rattrapent les gagnantes.

« Une chose que nous constatons avec la technologie, c’est que ce n’est pas nécessairement un retour à la moyenne – c’est une répulsion à la moyenne », lance-t-il. « Dans une perspective à plus long terme, les gagnants gagnent. »

Pour cette raison, il évite les titres de type valeur dans le secteur de la technologie. « Les redressements sont vraiment difficiles dans le domaine de la technologie », avance-t-il, expliquant que lorsqu’une entreprise manque un cycle de produit, il devient encore plus difficile de rétablir sa position concurrentielle.

Par exemple, Intel Corp. dominait le marché des semi-conducteurs en raison de ses prouesses de conception et de fabrication. « Mais TSMC les a dépassés, et cela fait des années et des années qu’ils tentent de rattraper ce retard », illustre-t-il.

Dans le domaine des semi-conducteurs, Robert Cavallo aime également Cadence Design Systems Inc. et Synopsys (toutes deux basées en Californie), qui, selon lui, se trouvent essentiellement en situation d’oligopole en matière de conception de semi-conducteurs.

Le Nasdaq 100 se reconstitue chaque mois de décembre, mais doit également se rééquilibrer chaque fois que les actions qui comptent pour plus de 4,5% de l’indice totalisent plus de 48%. Ce poids doit alors être ramené à 40 %. Les sept magnifiques représentent actuellement plus de 55% du poids de l’indice Nasdaq 100.

Pour l’année se terminant le 14 juillet, le Nasdaq 100 a rapporté 43,4%, tandis que le S&P 500 a rapporté 17,8%.

L’article Rééquilibrage du Nasdaq 100 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Flambée des fusions-acquisitions dans le secteur biotechnologique  https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/flambee-des-fa-dans-le-secteur-biotechnologique/ Wed, 05 Jul 2023 10:38:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94427 ZONE EXPERTS - La fièvre, l’antidote et le coup de grâce.

L’article Flambée des fusions-acquisitions dans le secteur biotechnologique  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Bien que les activités de fusion et acquisition (F&A) à l’échelle mondiale se soient considérablement calmées depuis l’année dernière, notamment en raison de la hausse fulgurante des coûts d’emprunt et du climat d’incertitude qui règne sur les marchés, il subsiste quelques zones où l’appétit des investisseurs n’a pas été gâché. Il s’agit notamment des soins de la santé, des produits industriels et des matériaux, et ces secteurs tirent parti de quatre grandes et puissantes tendances :

  1. relocalisation des chaînes d’approvisionnement en raison des tensions géopolitiques;
  2. électrification et besoin en matériaux rares;
  3. urbanisation mondiale et besoin en infrastructure et énergie optimisées;
  4. taux d’inflation et d’intérêt élevés qui font grimper les coûts de gestion de la dette.

Dans le secteur des soins de la santé, les activités ont atteint un sommet notable cette année. En effet, le volume d’ententes a surpassé de presque 50 % celui de l’année dernière. Au cours des quelques derniers mois, on a annoncé des douzaines d’ententes dans l’industrie pharmaceutique et biotechnologique, ce qui a fourni aux investisseurs en arbitrage sur fusion un flot d’ententes de première qualité. Cette effervescence est due à une multitude de facteurs venant tant du marché que des secteurs en question qui, ensemble, ont instauré un climat propice aux F&A.

Penchons-nous plus avant sur le secteur de la biotechnologie, lequel jouit présentement d’une forte reprise sur le plan des F&A.

Les entreprises biotechnologiques ont normalement pour produit un seul médicament ou traitement. Elles doivent réunir des millions de dollars pour financer les recherches et le développement, et faire approuver leur remède par la FDA alors que la date de mise en marché et l’issue sont incertaines. À la lumière de cette information, il va de soi que l’investissement dans une entreprise biotechnologique est hautement spéculatif. Ainsi, à cause des taux d’intérêt élevés, du marché plus volatil et de la perte d’appétit pour le risque des investisseurs spéculatifs, nombre d’entreprises biotechnologiques se sont retrouvées à court de capital et se négocient à un escompte considérable.

Les grandes compagnies pharmaceutiques assorties d’un solide bilan et de copieuses trésoreries sont bien placées pour faire l’acquisition d’un concepteur de médicament aux résultats cliniques probants ou prometteurs. En effet, les acquéreurs peuvent ensuite mettre à profit leurs propres services de marketing et de distribution, ainsi que leurs coûts indirects fixes, une stratégie à même de justifier le paiement d’une prime élevée pour bonifier leur portefeuille d’un nouveau médicament.

Bien que les grandes entreprises pharmaceutiques et d’assurance se trouvent de plus en plus sous la loupe des régulateurs, les nouveaux médicaments et traitements mis au point par le secteur biotechnologique recoupent de moins en moins ceux existants et rencontrent de ce fait moins de problèmes réglementaires. Comme les sociétés biotechnologiques sont normalement achetées avec des liquidités disponibles et intégrées à des entreprises pharmaceutiques plus importantes, ce genre d’acquisition a tendance à se conclure plus vite, ce qui apporte aux investisseurs sur arbitrage un rendement intéressant, particulièrement lorsque l’entente est structurée sous forme d’offre publique d’achat.

Normalement, une offre publique d’achat ne nécessite pas l’approbation du conseil d’administration ni le vote des porteurs de parts, ce qui accélère considérablement le processus menant à la fusion.

Voici, à titre d’exemple, une entente semblable qui concernait l’acquisition de Provention Bio, Inc. (NASDAQ : PRVB) par Sanofi S.A. (EPA : SAN). Sanofi voulait ainsi ajouter TZIELD de Provention, un médicament de premier plan pour le diabète de type 1, à son portefeuille d’actifs médicaux. Le 13 mars 2023, Sanofi a annoncé qu’elle entendait se porter acquéreur de Provention en vertu de modalités stipulant le lancement d’une offre publique d’achat par Sanofi visant toutes les actions en circulation de Provention à raison de 25 $ la part. Le cours de clôture des parts de Povention s’élevait à 24,10 $ quand l’offre d’achat a été annoncée. La fusion a été achevée à peine 46 jours plus tard le 28 avril 2023. Investir dans cette fusion au prix de clôture des actions à la date de l’annonce et y rester jusqu’à sa réalisation aurait rapporté un rendement de 3,7 % et un taux de rendement annualisé de plus de 33 %, ce qui met en évidence les mérites de ce genre de structure.

Le secteur de la biotechnologie a été la cible de nombreuses activités de F&A, offrant aux investisseurs en arbitrage une multitude d’occasions de première qualité, à faible risque et dotée d’un bon potentiel de rendements élevés. Nous avons récemment ajouté bon nombre de nouvelles positions dans le Fonds alternatif d’arbitrage Pender, notamment : Heska Corporation (NASDAQ : HSKA), Prometheus Biosciences Inc. (NASDAQ : RXDX), Satsuma Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : STSA), BELLUS Health Inc. (NASDAQ : BLU), Spectrum Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : SPPI) et IVERIC bio, Inc. (NASDAQ : ISEE).

Les sociétés de capital-investissement demeurent actives en ce qui a trait aux ententes sur le marché public, représentant la plus grande part des transactions et la majorité des ententes d’envergure pour l’année[1].

Considérant que les sociétés de capital-investissement possèdent presque un billion de dollars devant être déployés, que les valeurs sur le marché public sont plus attrayantes que celles sur le marché privé, que le retour en scène des banques en matière de financement par emprunt et que diverses mesures incitatives encouragent ce genre d’entente, le contexte est on ne peut plus favorable aux activités de F&A à l’avenir.

L’augmentation de la volatilité et des risques réglementaires a cependant eu comme effet positif l’élargissement des écarts sur arbitrage le mois dernier. En effet, les investisseurs en sont à réévaluer le risque afférent aux ententes et à demander un effet compensatoire plus élevé sous forme de primes pour les risques encourus et pour le manque de liquidité. Cela mène à une dispersion plus prononcée des écarts ou à des erreurs d’évaluation des risques, ce qui permet aux investisseurs en arbitrage de paramétrer leur exposition aux diverses ententes et d’optimiser leurs rendements ajustés en fonction du risque.

-30-

[1] https://www.institutionalinvestor.com/article/b8yk7w5g0tjg3m/Take-Private-Dealmaking-Continues-at-a-Record-Pace

L’article Flambée des fusions-acquisitions dans le secteur biotechnologique  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>