Blockchain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Mar 2025 11:01:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Blockchain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les investisseurs curieux de cryptomonnaies testent le secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investisseurs-curieux-de-cryptomonnaies-testent-le-secteur/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106165 Les sociétés de conseil offrent un accès différent aux FNB et fonds communs de placement cryptographiques.

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Lorsqu’Andrew Feindel, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Richardson Wealth, évoque la cryptomonnaie avec ses clients, il commence par retracer les origines du bitcoin. La première cryptomonnaie au monde et la plus largement acceptée a certainement été créée dans le sillage de la crise financière par Satoshi Nakamoto. C’est ce que l’on pense. Bien que le bitcoin soit de plus en plus accepté par le grand public, l’identité de Nakamoto reste mystérieuse, et on ignore toujours si ce nom correspond réellement au fondateur.

« Lorsque nous parlons de cela, il faut comprendre dans quoi nous nous engageons. Le mystère qui entoure le créateur de cette monnaie ajoute probablement de la valeur, avance Andrew Feindel. Il y a une blague qui circule : si nous découvrons un jour qui a créé ce produit, sa valeur pourrait chuter à zéro. »

Le conseiller basé à Toronto, qui dit n’être ni pro ni anti-crypto, a inclus des fonds bitcoin comme option pour ses clients depuis que les premiers fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptomonnaies ont été lancés au Canada au début de l’année 2021. (Un fonds à capital fixe de 3iQ a été coté à la Bourse de Toronto en 2020.)

Cependant, il précise que seul un petit pourcentage de ses clients détient des actifs cryptographiques et que ceux-ci ne font pas partie du portefeuille de base de la société.

Même s’il pense que le bitcoin a plus de chances d’augmenter que de s’effondrer, « c’est purement spéculatif », rappelle-t-il. « SI les clients ne comprennent pas qu’ils peuvent perdre 50 %, 75 %, voire 100 % de ce placement très rapidement, ils ne devraient pas investir dans ce type d’actifs. »

L’essor des cryptomonnaies

L’année dernière, l’ascension du bitcoin au-dessus de 100 000 $ et l’entrée de BlackRock dans les FNB bitcoin au comptant ont attiré l’attention des investisseurs du monde entier. Alors que le prix de cet actif volatile a rebondi, il a également bénéficié d’une couverture accrue de la part du président américain Donald Trump, qui a promis des réformes favorables aux cryptomonnaies, a lancé sa propre meme coin et a signé un décret en mars pour établir une réserve de bitcoins aux États-Unis.

Le Canada a été le premier pays au monde à approuver les FNB de bitcoins. Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), il y avait 16 FNB cryptographiques canadiens avec un actif net de 8 milliards de dollars (G$) et 12 fonds communs de placement cryptographiques avec un actif net de 216 millions de dollars (M$) à la fin de l’année 2024. Les cryptomonnaies ont fait leur entrée dans les produits à large base de gestionnaires d’actifs respectés tels que Fidelity Investissements. Et les fabricants continuent de proposer de nouveaux FNB, y compris ce qui pourrait être le premier FNB de cryptomonnaie à effet de levier du Canada, proposé par Evolve Funds Group.

Michael Zagari, conseiller en investissement et gestionnaire de portefeuille associé chez Zagari Wealth Advisory Group, basé à Montréal et faisant partie de Wellington-Altus, affirme que les clients viennent également lui demander des conseils sur des cryptoactifs ésotériques tels que les meme coins.

« Si le client engage la conversation, il a généralement un jeton ou une cryptomonnaie en particulier dont il veut discuter. Gardez à l’esprit qu’il y en a des millions sur le marché, souligne-t-il. Et je réponds souvent : “Je n’ai jamais entendu parler de cette monnaie auparavant”. »

Michael Zagari, qui a commencé à intégrer les cryptoactifs dans ses portefeuilles modèles dès le lancement du premier FNB de bitcoin au Canada, explique qu’il utilise ces appels pour informer ses clients.

La plupart d’entre eux sont attirés par l’aspect spéculatif des cryptoactifs, « pensant qu’ils peuvent devenir riches du jour au lendemain », rapporte Michael Zagari. « Vous vous rendez vite compte qu’il faut les ramener à la réalité et vous discutez alors de la technologie sous-jacente, des taux d’adoption et des cas d’utilisation de ce jeton. »

« Une fois que nous avons franchi cette étape, les clients prennent du recul et se disent : “D’accord, je ne suis pas dans mon élément à ce stade, je devrais probablement rester à l’écart” ».

Les investisseurs individuels peuvent acheter des FNB et des fonds communs de placement de cryptomonnaies de leur propre chef par l’intermédiaire d’un compte de courtage, ou acheter des cryptomonnaies directement par l’intermédiaire de bourses, dont certaines seulement sont autorisées à exercer leurs activités au Canada. Alors que de plus en plus de clients s’intéressent aux actifs numériques, le danger pour les conseillers qui ne peuvent ou ne veulent pas s’engager sur le sujet est que les clients les contournent, prenant potentiellement plus de risques qu’ils ne peuvent en gérer, prévient Michael Zagari.

Approuver ou ne pas approuver

La plupart des courtiers indépendants n’abordent pas publiquement la question des cryptomonnaies et n’indiquent pas s’ils offrent à leurs clients l’accès à des fonds cryptomonnaies.

Cependant, Gestion mondiale d’actifs CI affirme que 16 courtiers en valeurs mobilières autorisent leurs conseillers à vendre les fonds cryptographiques CI Galaxy. L’entreprise s’est associée à Galaxy Digital Capital Management pour proposer des FNB de cryptomonnaies. Elle propose également un fonds indiciel blockchain.

Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution à Gestion mondiale d’actifs CI, explique que les entreprises ont leur propre processus d’évaluation lorsqu’il s’agit de nouveaux produits.

« Elles ont toutes leur propre processus de diligence raisonnable, leur propre processus d’évaluation des risques et leurs propres ressources [pour] évaluer la pertinence de ce produit sur leurs étagères et le mettre à la disposition des investisseurs », résume Jennifer Sinopoli.

Un porte-parole de Richardson Wealth a confirmé que la société procédait à un contrôle préalable complet, à l’issue duquel la plupart des nouveaux produits à prospectus — mais pas tous — étaient ajoutés à son catalogue.

« Mais pour les fonds et les classes d’actifs plus complexes, nous nous réservons le droit de les examiner et d’en bloquer la vente si nous ne sommes pas à l’aise avec les risques associés, même si l’émetteur a d’autres fonds sur notre plateforme, affirme la société dans un communiqué envoyé par courriel. À ce stade, du point de vue du risque général, la décision a été prise de n’avoir d’exposition qu’aux FNB de cette catégorie d’actifs. »

Edward Jones Canada, dont le directeur des produits canadiens, Scott Sullivan, a confirmé qu’il « ne recommande aucune solution cryptographique ». Mais on ne sait pas combien d’autres ont pris la même décision. Plusieurs sociétés n’ont pas répondu aux demandes d’Investment Executive concernant les fonds cryptographiques sur leur gamme de produits.

« Beaucoup d’organisations, y compris les banques, ne voient tout simplement pas l’intérêt, et offrir ces services ne correspond pas vraiment à leur philosophie », commente Noah Billick, associé chez Renno & Co., un cabinet d’avocats spécialisé dans la cryptomonnaie et la blockchain à Montréal. Il compte parmi ses clients le gestionnaire d’actifs numériques 3iQ.

« Il y a de nombreux endroits où cela n’a tout simplement pas été approuvé, ou ne l’a été que de manière exceptionnelle », déclare-t-il, notant que si les clients ne peuvent pas acheter de fonds cryptographiques par l’intermédiaire de leur conseiller, les investisseurs peuvent y accéder par le biais de comptes d’investissement autogérés avec les courtiers à escompte des banques.

Outre les exigences habituelles en matière de connaissance du client et du produit, certaines entreprises ont une clause de non-sollicitation qui empêche les conseillers de discuter des actifs numériques avec leurs clients, à moins que ces derniers ne prennent l’initiative de la discussion.

Selon un avis du personnel de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) datant de la mi-2023, tous les FNB et fonds communs de placement cryptographiques existants sont classés dans la catégorie des fonds communs de placement alternatifs. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont proposé de classer tous les nouveaux fonds cryptographiques de la même manière — cette proposition, publiée le 18 janvier, est soumise à consultation jusqu’au 17 avril.

Tout conseiller titulaire d’un permis de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) peut investir ses clients dans des FNB de cryptomonnaies — si son entreprise le permet, fait remarquer Jennifer Sinopoli. Les conseillers agréés par l’ACFM doivent satisfaire à une exigence de compétence fixée par le courtier.

Même si leur entreprise l’autorise, de nombreux conseillers et gestionnaires de portefeuille se tiennent à l’écart des cryptomonnaies, observe Noah Billick.

« De nombreux gestionnaires de portefeuilles discrétionnaires ne toucheront pas aux cryptomonnaies, car ils ne les comprennent pas et n’y croient pas, rapporte Noah Billick, qui est également directeur de la réglementation, des fonds et de la conformité de l’entreprise. Bien que cela soit encore loin d’être largement adopté, je pense que cela se développe. De plus en plus de conseillers commencent au moins à s’y intéresser. »

Comme Microsoft dans les années 1990

 

Selon Jim Thorne, responsable de la stratégie de marché chez Wellington-Altus Private Wealth, les craintes liées à la conformité empêchent certaines entreprises et certains conseillers de se lancer dans ce domaine.

« C’est exactement la même situation qu’au début des années 1990, lorsque les investisseurs [de détail] achetaient Microsoft avant que les courtiers ne se sentent suffisamment à l’aise pour l’intégrer à leur programme d’allocation d’actifs, en raison de la vision des nouveaux produits innovants par leur institution et le département de conformité », compare-t-il.

En 2017, la CVMO a publié un avis du personnel qui décrivait les attentes des entreprises en matière de changement d’enregistrement afin de vendre des fonds cryptographiques, rappelle Noah Billick.

Mais Noah Billick constate que certaines entreprises offrent des fonds cryptographiques sans être enregistrées à cet effet.

En réponse à des questions envoyées par courriel, un porte-parole de la CVMO a déclaré que le changement d’enregistrement « ne créait pas de nouvelles obligations ». Cependant, « les entreprises qui vendent des fonds cryptographiques sans être enregistrées à cet effet peuvent potentiellement être en infraction avec les exigences de la loi sur les valeurs mobilières de l’Ontario et pourraient faire l’objet de mesures d’application ».

« En tant que gestionnaire de portefeuille moi-même, je n’aurais pas nécessairement pensé que je devais m’adresser au régulateur pour obtenir sa permission de conseiller à mes clients d’acheter une petite quantité d’un produit qualifié de prospectus s’il leur convenait par ailleurs, affirme Noah Billick, qui était titulaire d’une licence de gestionnaire de portefeuille de 2018 à début 2023. Pour moi, c’est une chose étrange. »

Le cas de l’investissement

Les défenseurs du bitcoin affirment que sa valeur provient de sa rareté — il n’y aura jamais que 21 millions de pièces — et de la technologie blockchain du grand livre immuable qui la sous-tend.

Mais les cryptoactifs défient les méthodes d’évaluation traditionnelles, souligne Noah Billick.

« Beaucoup de gens ont expliqué pourquoi certaines cryptomonnaies ont de réels fondamentaux, mais ce qu’elles n’ont pas, ce sont des actifs sous-jacents ou des flux de trésorerie, explique-t-il. Elles ne se prêtent pas aux méthodes traditionnelles d’évaluation des actifs. »

La valeur du bitcoin et des autres cryptoactifs est basée sur un mélange de rareté, d’adoption et de psychologie du marché plutôt que sur des mesures traditionnelles, décrit Michael Zagari. Il note que l’utilité de la technologie est importante, tout comme le sentiment, qui peut faire grimper ou chuter les valeurs.

« Il est important de mentionner que les perceptions vis-à-vis des actifs numériques ne sont pas un phénomène exceptionnel », dit-il. « Les premières étapes de l’adoption [d’une innovation] suivent généralement une voie spéculative », en fonction de l’impact de son utilité.

Que les conseillers soient ou non convaincus par les bénéfices propres aux cryptoactifs, le bitcoin n’est plus une valeur marginale. En témoigne l’approbation par BlackRock, à la fin de l’année dernière, d’une allocation de 1 à 2 % au bitcoin à des fins de diversification et de couverture contre l’inflation.

Jim Thorne, de Wellington-Altus, estime que les cryptomonnaies peuvent jouer un rôle similaire à celui de l’or dans un portefeuille. « Soyons clairs, tout comme pour les matières premières, si vous allouez 3 à 5 % de votre portefeuille à des bitcoins, vous améliorez le ratio de Sharpe de votre portefeuille et son rendement ajusté au risque. Il y a un chapitre à ce sujet dans le programme CFA », affirme-t-il.

Un environnement réglementaire plus facile

 Des fraudes très médiatisées ont été associées au secteur des cryptomonnaies, notamment l’effondrement de la plateforme FTX en 2022 et le piratage de 1,5 G$ de la bourse de cryptomonnaies Bybit le 21 février. Rien qu’en 2023, les Américains ont déclaré avoir perdu 5,6 G$ dans des fraudes liées aux cryptomonnaies, selon le premier rapport du FBI sur les fraudes liées aux cryptomonnaies, publié en septembre.

Aux États-Unis, Donald Trump a indiqué qu’un environnement réglementaire et d’application plus facile était en cours pour les cryptomonnaies, ce qui pourrait accroître les risques pour les investisseurs.

Mais le Canada a acquis une réputation positive pour sa relative certitude réglementaire avec les dépositaires basés aux États-Unis, affirme Noah Billick.

« Je suis sûr que la déréglementation attendue aux États-Unis entraînera davantage de risques, déclare Noah Billick. Cela dit, je peux vous dire qu’il y a eu une réelle maturation dans le secteur. »

Même si le Canada n’a pas créé de cadre législatif pour les cryptomonnaies — ce que les États-Unis pourraient bien faire avant nous — de nombreux clients américains de Noah Billick opèrent déjà ici et considèrent l’environnement réglementaire comme positif. « Ils sont intéressés par la réglementation et la certitude réglementaire, et ils sont intéressés par la façon dont les entités canadiennes ont résolu ce problème. »

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Hyperactivité dans les FNB de cryptoactifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/hyperactivite-dans-les-fnb-de-cryptoactifs/ Wed, 12 Mar 2025 10:03:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105957 FOCUS FNB — Des émetteurs intensifient leurs efforts afin de lancer des FNB novateurs.  

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Une série de lancements imminents de fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptoactifs abondent depuis le début de 2025, rapportent deux études de Valeurs mobilières TD. Et souvent, leurs prospectus préliminaires laissent croire que ces fonds — s’aventurent dans des zones relativement exotiques.

Le principal creuset d’activité survient autour de Solana avec le dépôt, le 27 janvier dernier, d’un prospectus préliminaire de FNB Solana Staking par 3iQ, puis le 29 janvier par Purpose Investments. Ces fonds visent une appréciation du capital à long terme en investissant directement dans les cryptoactifs.

3iQ et Purpose se positionnent ainsi pour devenir les premiers émetteurs de tels FNB, mais la course met en jeu plusieurs autres firmes du côté américain, notamment Grayscale, VanEck, 21Shares et Bitwise. « Le FNB Solana de Purpose peut être le premier si les régulateurs canadiens en valeurs mobilières donnent leur feu vert avant la SEC (Securities and Exchange Commission aux États-Unis) », affirme VMTD.

Par ailleurs, aux mêmes dates, rapporte Banque Nationale Marchés financiers, 3iQ déposait la demande pour un FNB XRP investissant dans cette cryptomonnaie, avec des frais de gestion de 1,00 %, tandis que Purpose le faisait pour un FNB Ripple, investissant dans la crypto du même nom pour un même frais de gestion.

Les frais de gestion des deux FNB Solana sont de 0,15 % pour celui de 3iQ et de 1,00 % pour celui de Purpose, rapporte Banque Nationale Marchés financiers. Quand le « staking » est activé, les gestionnaires peuvent recevoir jusqu’à 40 % des bénéfices de ce « staking » avec le FNB de 3iQ, de 20 % avec celui de Purpose. Ce « staking » — ou validation — requiert quelques explications.

L’originalité de Solana

Comme le Bitcoin, Solana se présente en tant que cryptomonnaie, mais avec une mission élargie. Bitcoin se veut essentiellement une alternative virtuelle aux monnaies traditionnelles, alors que Solana est conçu comme une plateforme « chaîne de blocs » susceptible de recevoir d’autres projets capitalisant sur les chaînes de bloc, que ce soit en comptabilité ou en finance décentralisée.

Une particularité du Solana tient à ce qu’on appelle « Proof-of-Stake, PoS », à la différence de Bitcoin qui repose sur le « Proof-of-Work, PoW ». Le PoW se base sur le travail des « mineurs » de Bitcoin qui résolvent des équations mathématiques complexes pour créer de nouveaux jetons. Le PoS est un mécanisme de vérification et de sécurisation des transactions sur la blockchain. « La mise en œuvre précise varie, mais à la base, les utilisateurs mettent leur crypto en jeu, un peu comme un dépôt de garantie, pour avoir une chance d’ajouter un nouveau bloc à la blockchain. En règle générale, les chances d’être choisi pour valider le prochain bloc sont proportionnelles au montant mis en jeu et à la durée de détention de l’actif par l’utilisateur. De cette manière, le réseau récompense les participants les plus investis. Si le nœud sélectionné valide avec succès un bloc, il reçoit la récompense de sa mise », explique Coinbase. Ce processus donne à Solana l’avantage d’une plus grande vitesse de transaction et de plus faibles coûts transactionnels.

Selon VMTD, la SEC exigeait que, pour être éligible, un FNB de crypto devait être porté par un parquet de contrats à terme. Cependant, ce frein pourrait être levé, anticipe VMTD : « Bien qu’une SEC remaniée puisse envisager de donner le feu vert à un FNB de Solana sans que des contrats à terme soient cotés, la cotation de contrats à terme SOL sera probablement une étape clé pour l’approbation d’un FNB de Solana en Amérique du Nord. »

Également à la fin de janvier, Evolve ETFs a déposé une demande pour les premiers FNB crypto à effet de levier, ce levier étant de 1,25 fois le capital en jeu. Il s’agit des FNB Evolve Levered Bitcoin (LBIT) et Evolve Levered Ether (LETH), qui suivront les changements de prix quotidiens en dollars US de Bitcoin et Ether.

« Ces FNB peuvent être intéressants pour les investisseurs lorsque les prix de Bitcoin et d’Éther remontent, écrit VMTD. À mesure que les taux d’intérêt baissent, les coûts d’emprunt diminuent également pour l’effet de levier des liquidités. Par conséquent, un marché caractérisé par des taux d’intérêt bas et des prix élevés pour les cryptomonnaies profitera à ces produits à effet de levier. Les nouveaux investisseurs pourraient voir dans ces nouveaux FNB crypto à effet de levier une occasion de rattraper leur retard en matière de crypto, tandis que les investisseurs existants pourraient chercher à hausser leur exposition. Toutefois, ces FNB à effet de levier pourraient également connaître une sous-performance si les cryptomonnaies entrent dans un marché baissier. »

Dans la dernière semaine de janvier, la firme américaine Calamos lançait le Calamos Bitcoin Structured Alt Protection ETF (CBOJ), apportant dans le monde des cryptomonnaies les montages à résultats structurés. Ce FNB suivra le prix du CME CF Bitcoin Reference Rate — New York Variant (BRRNY) jusqu’à un plafond de gains de 11,65 % sur la période allant du 22 janvier 2025 au 30 janvier 2026. En contrepartie, toute perte à la baisse sera épongée à 100 %. Deux autres produits de Calamos, dévoilés au début de février, CBXJ et CBTJ proposent des protections à la baisse de 90 % et 80 % respectivement. Leurs plafonds respectifs s’établiront en contrepartie entre 28 % et 31 % pour CBXJ et entre 50 % et 55 % pour CBTJ.

Enfin, l’Américaine Tuttle Capital, toujours à la fin de janvier, a déposé des demandes pour 10 FNB crypto avec levier double (2X). Les cryptomonnaies à l’honneur sont XRP, Solana, Litecoin et Cardano, mais on y trouve aussi des jetons de niche comme BONK, Chainlink et Polkadot, mais aussi TRUMP et MELANIA. « Ce développement, écrit VMTD, est considéré comme un nouveau test des limites de la SEC. La formation du nouveau groupe de travail sur les cryptomonnaies, dirigé par le commissaire Hester Peirce, jouera un rôle crucial dans la détermination du paysage réglementaire des FNB de cryptoactifs. »

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Les banques américaines se lancent dans l’expérimentation de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-se-lancent-dans-lexperimentation-de-la-blockchain/ Tue, 21 May 2024 10:51:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100800 PLANÈTE FINANCE —Le projet vise à rationaliser le règlement des marchés monétaires.

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Le secteur financier américain étudie l’idée de tokeniser divers instruments financiers, notamment les bons du Trésor américain, la monnaie des banques centrales de gros et la monnaie des banques commerciales, ce qui permettrait aux transactions sur ces instruments d’être réglées sur un seul grand livre partagé.

À l’heure actuelle, les transactions portant sur les différents éléments du système financier de gros sont toutes effectuées sur des systèmes distincts. Un nouveau projet examinera le concept de tokenisation de ces instruments afin de faciliter le règlement sur une plateforme unique, dans les cadres juridiques existants.

« S’appuyant sur les résultats d’une précédente [initiative] de l’industrie, ce projet approfondira la recherche sur le règlement des espèces et des titres tokenisés sur un système commun », déclare la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA) dans un communiqué.

La SIFMA assure la gestion du projet, avec la participation de plusieurs grandes institutions financières, dont Citi, J. P. Morgan, Mastercard, Swift, la Banque TD, U.S. Bank, USDF, Wells Fargo, Visa et Zions Bancorp.

Parmi les autres contributeurs au projet figurent la Bank of New York Mellon, Broadridge, DTCC, l’International Swaps and Derivatives Association, Tassat Group et MITRE.

La Federal Reserve Bank of New York sera un observateur technique « pour acquérir des connaissances sur l’utilisation de la technologie du grand livre partagé comme infrastructure pour effectuer des transferts entre les institutions financières réglementées, y compris le règlement de la monnaie de banque centrale de gros tokenisée, de la monnaie de banque commerciale et des titres du Trésor américain », précise la SIFMA.

« Cette exploration de la technologie du grand livre partagé est une initiative importante pour explorer les innovations travaillant avec des formes numériques d’espèces et de titres en dollars américains, alors que les acteurs du marché continuent d’innover pour soutenir des marchés de capitaux efficaces et résilients », souligne Charles de Simone, directeur général de la SIFMA.

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L’immigration propulse les technologies financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/limmigration-propulse-les-technologies-financieres/ Fri, 06 Oct 2023 09:41:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96558 Selon le plus récent rapport FinTech Québec.

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Les immigrants, qui arrivent en grand nombre au Canada depuis quelques années, stimulent l’offre de nouveaux services financiers, signale le rapport FinTech Québec publié par Finance Montréal, la Station FinTech Montréal et Fathom4sight en marge du 10e Forum FinTech. Ce rapport fait état des activités du secteur des technologies financières au Québec pour les six premiers mois de 2023.
Entre 2016 et 2021, un peu plus de 1,3 million de nouveaux immigrants se sont établis au pays de façon permanente, selon Statistique Canada. Actuellement, près de 75 % de la croissance de la population provient de l’immigration, principalement dans la catégorie économique. Les nouveaux arrivants, munis d’un permis de résidence permanente ou temporaire, forment une clientèle ciblée par les institutions financières au pays, qui ont lancé plus d’une vingtaine de produits directement à leur intention en 2023, souvent en partenariat avec des FinTechs, signale le rapport.

Les forfaits bancaires pour nouveaux arrivants et les programmes qui proposent l’ouverture d’un compte et la vérification des antécédents de crédit avant l’arrivée au Canada sont les initiatives les plus répandues. Certains produits visent des clientèles très ciblées. La banque RBC a ainsi conçu un programme pour les immigrants entrepreneurs leur offrant des conseils personnalisés pour déménager vers le Canada. Elle a aussi développé un partenariat avec une banque indienne qui permet aux étudiants de ce pays de transférer directement leurs CPG dans un CPG de la RBC à leur arrivée au Canada.

La Banque Scotia offre aux nouveaux arrivants de partager les informations de leurs dossiers de crédit étrangers pour obtenir certains produits. BMO propose une plateforme qui permet aux immigrants de développer leurs connaissances financières. Desjardins a concocté un forfait bancaire pour les étudiants internationaux. La Banque Nationale donne accès pendant un an à ses clients nouvellement arrivés au pays à des conseils sur l’habitation, les emplois et les soins de santé afin de faciliter leur intégration.

Boom des applications de l’IA

Outre la floraison de produits ciblés pour la clientèle des nouveaux arrivants, le début de 2023 a été marqué par une forte augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les services financiers. Ce boom est favorisé par la popularité de l’application ChatGPT, conçue par la firme américaine Open AI, qui multiplie les collaborations avec les institutions financières et les FinTechs d’ici pour développer des applications concrètes de l’IA dans les services financiers. Par exemple des robots conversationnels qui peuvent répondre aux demandes de clients sur leurs comptes et leur prodiguer des conseils personnalisés.

L’IA générative, l’intelligence artificielle qui sert à créer de nouveaux contenus, est le nouvel Eldorado. Cette technologie offre un potentiel quasi infini pour propulser des robots conseillers financiers, des assistants en investissement ou encore des aides pour la gestion des dépenses d’entreprise.

Les FinTechs mettent également à profit l’intelligence artificielle pour créer des outils afin d’aider les conseillers à mieux évaluer le niveau de tolérance au risque des clients et à définir des stratégies de planification financière plus pointues. L’IA est utilisée aussi par les institutions financières pour détecter les mécanismes de fraudes, notamment celles reliées aux paiements par carte de crédit. Elle sert à assurer la conformité réglementaire, établir les rapports ESG et automatiser certaines tâches.

La banque ouverte : l’avenir

Les BaaS (Systèmes Bancaires ouverts ou Banking-as-a-Service) sont de plus en plus populaires. Ils répondent à une demande grandissante pour les services financiers intégrés et à l’augmentation du nombre de marques qui veulent ajouter des outils de paiement à leur plateforme. Le marché du Québec n’est pas en reste dans ce domaine. Au cours des derniers mois, la Montréalaise Nuvei a lancé son système bancaire ouvert. L’Américaine Synctera a fait son entrée sur le marché canadien grâce à un partenariat avec la Banque Nationale. La FinTech Neo Financial, de Calgary, a conclu des partenariats avec Tim Hortons et Cathay Pacific pour lancer leur carte de crédit.

En 2023, des FinTechs québécoises telles que Lightspeed, Cubeler Business Hub, ReInvestWealth, WorkJam, Kiwili, Nethris et Budgeto ont également aidé plusieurs PME à consolider leurs activités commerciales secondaires en les aidant à réduire leur nombre de fournisseurs.

Finalement, on a assisté ces derniers mois à une consolidation du secteur des cryptoactifs au Canada avec la signature en juillet d’une entente historique entre WonderFi, Coinsquare et Coinsmart. La société née de cette transaction forme l’un des plus importants écosystèmes réglementés de placement en cryptoactifs au Canada avec plus de 1,6 million d’utilisateurs inscrits.

Bouillonnement des FinTechs

Le secteur québécois des FinTechs a connu quatre acquisitions de taille durant la première moitié de l’année, dont l’achat par Nuvei de Paya, l’un des principaux fournisseurs américains de solutions intégrées de paiement. L’acquisition par la Financière Sun Life de la plateforme de santé virtuelle montréalaise Dialogue n’est pas non plus passée inaperçue.

Depuis le début de l’année, 17 ententes de partenariat impliquant une FinTech fondée au Québec ont vu le jour. Nuvei et Hopper se trouvent au sommet de la liste pour le nombre de partenariats conclus. Une douzaine de nouveaux produits sont nés de la collaboration entre des FinTechs et des institutions financières.

Au 1er semestre de 2023, les FinTechs québécoises ont réalisé cinq cycles de financement, pour une somme totale de 183,8 M$. Equisoft, qui développe des logiciels pour les compagnies d’assurance et de gestion de patrimoine a obtenu le cycle le plus élevé, à 125 M$. Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, a obtenu 21 M$, et Novisto, spécialisée dans les données et rapports ESG, a recueilli 20 M$.

Dix nouvelles FinTechs sont nées au Québec en 2023, ce qui porte leur nombre total à 226, et la majorité d’entre elles est située à Montréal. Plus d’une cinquantaine de ces entreprises produisent des technologies de paiement, 29 conçoivent des technologies d’investissement, 23 sont en Assurtech et 20 en intelligence artificielle. Environ 60% des FinTechs québécoises sont formées de cinq à 99 employés, et la moitié d’entre elles ont un modèle de gestion Business to Business.

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Où se trouvent les « cryptomilliardaires » ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ou-se-trouvent-les-cryptomilliardaires/ Thu, 10 Aug 2023 11:11:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95478 PLANÈTE FINANCE – Les États-Unis en abritent le plus grand nombre.

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Depuis la création du Bitcoin en 2008, plusieurs entrepreneurs et investisseurs se sont considérablement enrichis grâce à la finance décentralisée, une économie qui était évaluée en début d’année à 2 000 milliards de dollars américains (G$ US), selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Pour savoir où l’argent de l’industrie de la cryptomonnaie se concentre, l’évaluateur de performance de casinos en ligne WeGamble a compilé les classements annuels des plus grandes fortunes publiés par Forbes et par Bloomberg, ainsi que des articles de médias spécialisés dans les cryptomonnaies et des rapports d’analyse du marché.

Sans grande surprise, c’est aux États-Unis que l’on retrouve le plus grand nombre d’ultrariches qui ont engrangé les billets verts grâce aux cryptomonnaies. La liste de l’évaluateur fait état de neuf milliardaires américains dans cette industrie qui possèdent une valeur nette totale estimée à 28,6 G$ US.

La liste compte des noms d’entrepreneurs et d’investisseurs tels que Brad Garlinghouse (10 G$), cofondateur de la société de blockchain Ripple avec son compère Chris Larsen (2,6 G$), les frères Cameron et Tyler Winklevoss, créateurs de la plateforme d’échange Gemini (3 G$), Michael Novogratz, patron du fonds d’investissement crypto Galaxy Investment Partners (2,6 G$), Brian Armstrong, fondateur de Coinbase (2,4 G$) ou encore Barry Silbert, qui est à l’origine du groupe d’investissement Digital Currency Group (DCG).

La Chine et le Canada

Après les États-Unis, la Chine arrive en deuxième position au palmarès des citoyens qui se sont le plus enrichis grâce aux cryptomonnaies avec deux milliardaires, dont un des champions du domaine. Il s’agit de Changpeng Zhao, fondateur de Binance, qui possédait une valeur nette de plus de 10 G$ fin 2022, selon Bloomberg. Né en Chine, celui qui est surnommé CZ possède la double nationalité sino-canadienne et réside actuellement à Singapour. Il apparait comme la 44e personne la plus fortunée du monde au classement de Forbes. En comparaison, la fortune de son compatriote Jihan Wu, cofondateur de Bitmain, l’un des principaux fabricants de matériel de minage de bitcoins, semble bien modeste. Elle est tout de même évaluée à 1,8 G$.

Avec un trésor de guerre de 1 G$, Anthony Di Iorio place le Canada en troisième position sur la liste des pays accueillant des milliardaires de la cryptosphère. Né à Toronto, l’entrepreneur et investisseur a cofondé la plateforme décentralisée de contrats intelligents Ethereum en 2014. Il a par la suite créé Decentral, une société de développement de logiciels axée sur les technologies décentralisées à l’origine du portefeuille électronique multi-devises Jaxx. Il agit actuellement à titre d’investisseurs dans diverses compagnies dans le domaine de la chaîne de blocs.

Grandeur et décadence

Le milliardaire canadien devance de quelques dizaines de millions le Sud-Coréen Song Chi-Hyung (950 M$), fondateur de Dunamu, qui exploite la bourse de cryptomonnaies Upbit. Le multimillionnaire sud-coréen a perdu une grande partie de sa fortune évaluée à 3,7 G$ en 2022, dans la tourmente qui a frappé l’industrie des cryptos, pour chuter de la 9e à la 41e position au classement des 50 Coréens les plus riches de Forbes en 2023. En septembre 2021, Dunamu avait levé 85 M$ pour une valeur de 8,7 G$. L’entreprise vaudrait aujourd’hui moins d’un quart de sa valeur de 2021.

L’île de Saint-Christophe-et-Niévès, dans les Caraïbes, outre ses plages, ses maisons colorées et ses eaux turquoise, se distingue comme terre d’accueil d’un autre nabab des cryptos, Roger Ver (465 M$). Cet Américain d’origine, qui a abandonné sa citoyenneté pour devenir un Christophien, a été l’un des premiers investisseurs dans le Bitcoin avant de devenir PDG de la boite de 2014 à 2019. Il fait maintenant la promotion du Bitcoin Cash, une monnaie virtuelle lancée en 2017.

Parmi les autres noms importants figurant sur la liste dressée par WeGamble figurent également l’investisseur Tim Draper, l’entrepreneur en série Dan Larimer, Matthew Roszak, investisseur et co-fondateur de la start-up blockchain Bloq, l’entrepreneur Brock Pierce, Gary Wang, cofondateur de la bourse de crypto-monnaies FTX avec Sam Bankman-Fried, et Jed McCaleb, fondateur de la technologie de la cryptomonnaie Stellar.

Des investissements institutionnels

« Les États-Unis ont émergé comme le pays crypto le plus riche du monde, avec le plus grand nombre de cryptomilliardaires. La présence d’échanges de cryptomonnaies de premier plan et d’un environnement réglementaire propice a fait des États-Unis une destination attrayante pour les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies », indique un porte-parole de WeGamble.

Les États-Unis disposent selon la firme de plusieurs atouts pour attirer les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies, dont un marché financier très développé et un environnement réglementaire favorable. Le pays a notamment connu une montée en puissance des investissements institutionnels dans les cryptomonnaies en 2020 et 2021, avec de grandes entreprises qui ont investi des sommes importantes dans le Bitcoin, telles que Tesla et Square.

Le fait que les États-Unis abritent certaines des plus grandes bourses de cryptomonnaies, telles que Coinbase et Kraken, contribue également à stimuler ce marché, estime la firme. Elle considère en outre que la volonté démontrée par la Securities & Exchange Commission (SEC), le régulateur américain, de clarifier la réglementation relative aux cryptomonnaies, avec plusieurs accusations portées récemment contre des acteurs du secteur, pourrait également contribuer à restaurer la confiance des investisseurs dans le marché des cryptoactifs.

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La réglementation, clé de l’adoption de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-reglementation-cle-de-ladoption-de-la-blockchain/ Tue, 11 Apr 2023 11:03:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92912 C’est une des conclusions de l’EBC 2023.

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Le besoin de réglementation a été un des thèmes dominants de la cinquième édition de l’European Blockchain Convention (EBC), qui s’est tenue à Barcelone, en Espagne, en février dernier.

La nécessité d’une plus grande clarté réglementaire dans le secteur des cryptomonnaies a fait l’unanimité parmi les quelque 2 500 participants à l’événement, principalement des experts de l’industrie, des investisseurs et des entrepreneurs, selon un compte-rendu publié par Pitchbook, une firme américaine de recherche sur les marchés financiers mondiaux.

Les défaillances en cascades, dont celle de FTX en novembre 2022, ont largement alimenté les discussions. Lors d’une table ronde intitulée « What’s next after the FTX crash ? », certains panélistes ont fait valoir que les réglementations n’auraient pas atténué la fraude financière qui s’est produite. Un représentant de PitchBook, qui était également présent, a plutôt soutenu que si des réglementations avaient été en place, l’ampleur de l’effondrement aurait été plus modérée.

Les participants ont toutefois convenu que la mise en place d’une réglementation est essentielle pour l’adoption à grande échelle de la blockchain qui se développe à un rythme rapide. Des règles claires et cohérentes seront nécessaires pour assurer la sécurité des investisseurs et rétablir la confiance des utilisateurs de la technologie.

Les participants étaient également d’avis que les régulateurs se devront de trouver un équilibre entre l’innovation et la protection des consommateurs. Pour y arriver, il leur faudra travailler en étroite collaboration avec les acteurs de l’industrie pour développer une réglementation équilibrée et efficace. Plusieurs juridictions ont d’ailleurs amorcé le travail en édictant des règles et des directives plus rigoureuses pour les marchés de cryptomonnaies, souligne Pitchbook.

La confidentialité des données

Un autre sujet de préoccupation pour les acteurs du secteur des cryptomonnaies a été la confidentialité des données des utilisateurs. L’une des technologies qui a le plus attiré l’attention dans les derniers mois est celle des preuves à connaissance zéro (ZKP), des méthodes de vérification cryptographique qui permettent de vérifier l’emplacement géographique d’un utilisateur sans avoir besoin de connaître son adresse personnelle. Les ZKP sont également utiles pour authentifier l’accès sans qu’il soit nécessaire de saisir un mot de passe ou de fournir des informations personnelles, telles qu’un nom ou une adresse électronique.

À l’EBC, des startups ont discuté des défis que représente la construction d’une identité privée sur des blockchains publiques. Bien que la plupart des blockchains sur le marché sont dites pseudonymes (et non anonymes), la tendance semble se diriger vers des chaînes de confidentialité totale.

Parmi les entreprises présentatrices, il y a eu Holonym qui permet aux utilisateurs de créer une identification d’autogardiennage à utiliser sur le Web3 pour prouver l’âge, la résidence ou le statut d’investisseur accrédité sans avoir à fournir de données à l’application finale. De son côté, Aleph Zero a construit une blockchain de niveau 1 évolutive et respectueuse de la vie privée basée sur ZKP. De telles chaînes axées sur la confidentialité permettent des données et des transactions totalement privées, et sont plus susceptibles de gagner la faveur des entreprises.

Après les investisseurs et les entreprises, c’est au tour des institutions de montrer de l’intérêt envers le marché des cryptomonnaies. À l’EBC, les discussions concernant l’adoption institutionnelle ont tourné principalement autour de son infrastructure qui est encore naissante dans l’espace crypto. Elle manque par le fait même de sécurité, de fiabilité et de fonctionnalités de conformité et d’intégration avec les systèmes existants. Avec une meilleure infrastructure en place, les institutions pourront offrir à leurs clients un accès aux actifs cryptographiques par le biais de comptes d’investissement ou de retraite.

Un marché résilient

Plusieurs autres sujets ont été abordés lors de la conférence de deux jours, y compris la finance décentralisée (DeFi), le Web3, la tokenisation des actifs, les stablecoins, les dérivés cryptographiques, les jeux et le Metaverse, et les dépositaires.

Il n’en reste pas moins que, malgré la chute de plus de 2 000 milliards de dollars de capitalisation du marché des cryptomonnaies en 2022, le marché reste résilient avec une capitalisation boursière s’élevant désormais à plus de 1 billion de dollars, selon CoinMarketCab, un fournisseur de données cryptographiques.

Selon Pitchbook, les investissements en capital-risque ont été assez étroitement corrélés aux prix des actifs cryptographiques ces dernières années, et les investissements devraient augmenter lentement en 2023.

Une des conclusions de l’EBC 2023, c’est que l’Europe devrait rester l’un des marchés les plus forts pour l’innovation et le développement des cryptomonnaies.

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Cryptomonnaie : il est important de tenir un registre des opérations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cryptomonnaie-il-est-important-de-tenir-un-registre-des-operations/ Tue, 04 Apr 2023 11:36:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92788 Vos clients détiennent de la cryptomonnaie ou comptent s’en procurer ? Ces renseignements pourraient leur être utiles.

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D’abord, vos clients doivent savoir qu’une cryptomonnaie est un type d’actif virtuel protégé à l’aide de la cryptographie. Ce procédé utilise en général un système nommé chaîne de blocs pour enregistrer les opérations et en conserver un historique.

Les cryptomonnaies, par exemple le bitcoin, sont indépendantes, c’est-à-dire qu’elles ne dépendent ni du soutien des gouvernements, ni des banques centrales, ni d’autres autorités centrales.

Les cryptomonnaies servent à un éventail d’activités, comme l’achat de biens, le paiement de factures ou l’investissement.

Pourquoi tenir un registre ?

Il est important que vos clients comprennent que les opérations touchant les cryptomonnaies ont souvent une incidence fiscale.

Ainsi, pour éviter tout problème avec le fisc, ils doivent tenir des registres financiers appropriés de toutes leurs activités liées à des cryptomonnaies.

Lorsqu’ils achètent de la cryptomonnaie, en disposent ou font du cryptominage, ils doivent l’inscrire dans leur registre afin de conserver des renseignements exacts sur leurs activités. Ces renseignements sont importants pour leurs dossiers et pour la présentation de leurs déclarations de revenus.

Lorsqu’ils échangent ou vendent de la cryptomonnaie ou lorsqu’ils font du cryptominage, ils doivent mentionner dans leur déclaration tout revenu ou gain en capital tiré de ces activités.

En contrepartie, ils pourront être en mesure de déclarer leurs dépenses et leurs pertes à cet égard. S’ils échangent des produits ou services taxables contre de la cryptomonnaie, ils pourraient devoir déclarer la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH).

Que doivent contenir les registres ?

Dans leurs registres, vos clients doivent conserver tous leurs renseignements et documents à propos des opérations en cryptomonnaie, notamment :

  • Dates des opérations
  • Adresses de cryptomonnaie
  • Numéros d’identification (ID) des opérations
  • Reçus d’achat ou de transfert de cryptomonnaie
  • Valeur de la cryptomonnaie en dollars canadiens au moment de l’opération
  • Description de l’opération et de l’autre partie qui y prend part (par exemple, son adresse de cryptomonnaie)
  • Registres des échanges
  • Registres de portefeuilles
  • Frais comptables et juridiques
  • Coûts de logiciels liés à la gestion de leurs affaires fiscales

S’ils font du cryptominage, ils doivent aussi conserver les documents suivants :

  • Reçus pour l’achat de matériel informatique de cryptominage
  • Reçus pour appuyer leurs dépenses associées aux opérations de minage
  • Contrats et registres de groupes de minage
  • Tout autre document sur leurs activités de minage
  • Renseignements sur la disposition de la cryptomonnaie gagnée dans le contexte d’activités de minage

Pour en savoir plus, vos clients peuvent aller à tenue de registres comptables.

Quoi faire pour corriger une situation fiscale ?

Si vos clients n’ont pas déclaré leurs revenus ou gains en capital tirés d’opérations en cryptomonnaie, ils pourraient devoir payer de l’impôt, des pénalités et des intérêts sur ces montants.

S’ils corrigent d’eux-mêmes leur situation fiscale, ils pourraient éviter les pénalités et intérêts ou les réduire. Pour indiquer un revenu qu’ils n’ont pas déclaré pour une année précédente et corriger leur situation fiscale (y compris une déclaration de la TPS/TVH), ils peuvent demander :

Pour en savoir plus relativement aux obligations fiscales sur les activités liées aux cryptomonnaies, vos clients peuvent consulter le Guide de la monnaie virtuelle pour les utilisateurs de cryptomonnaie et les professionnels de l’impôt de l’Agence du revenu du Canada.

Comme ce guide fait actuellement l’objet d’une mise à jour, vos clients et vous pouvez rester informés en vérifiant les renseignements les plus récents.

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Que réserve le secteur des investissements spéculatifs en 2023 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-le-secteur-des-investissements-speculatifs-en-2023/ Fri, 03 Feb 2023 13:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91595 ZONE EXPERTS - Sept éléments apparaissent sur le radar.

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  • Les placements alternatifs vont à nouveau surpasser les investissements de type traditionnel
  • Dans l’ensemble, 2022 a été une bonne année pour les fonds spéculatifs alors que la performance moyenne sur les marchés publics des obligations et des actions se trouve dans un contexte d’une baisse à deux chiffres. L’indice HFRI pondéré par les actifs a affiché un gain de près de 1 %, tandis que les portefeuilles 60/40 traditionnels ont perdu 17 %. Nous pouvons dire que le secteur des placements alternatifs a une fois de plus souligné son utilité en tant que protecteur du patrimoine et fournisseur de rendements non corrélés.

    Néanmoins, les disparités de performance entre les stratégies de fonds spéculatifs ont été plus importantes qu’à l’habitude ; les fonds macro, les fonds qui suivent les tendances et de nombreux fonds multistratégies se sont distingués par leurs meilleures performances, tandis que les fonds Long Bias Long-Short Equity ont été pénalisés.

    La plupart des prévisions pour les 12 mois à venir tablant sur la poursuite de la volatilité des marchés, les avantages propres à l’investissement dans les fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux, alors que les investisseurs se diversifient en s’éloignant du modèle traditionnel d’investissement 60/40. Nous nous attendons à ce que les actions long/short connaissent une meilleure année, car les opportunités de sélection de titres abondent des deux côtés.

    1. La bifurcation du secteur des fonds spéculatifs va se poursuivre

    La pandémie et ses conséquences ont été le témoin d’une bifurcation de plus en plus profonde du secteur des fonds spéculatifs, l’argent et le talent étant de plus en plus concentrés dans les plus grandes sociétés de fonds spéculatifs. Au cœur de cette évolution se trouve le renforcement de l’influence des gestionnaires multi-stratégies/d’actifs, dont beaucoup ont réalisé leurs meilleurs gains pour les investisseurs au cours des dernières années. À mesure que les investisseurs institutionnels se tournent davantage vers les fonds spéculatifs, nous nous attendons à ce que ces sociétés soient favorisées, ce qui se traduira par un écart encore plus grand en termes d’actifs sous gestion entre les plus grands gestionnaires de fonds du secteur et les autres.

    1. L’industrie se concentre sur les coûts alors que l’inflation persiste

    Avec des niveaux d’inflation qui atteignent des sommets jamais atteints depuis plusieurs décennies, l’impact conséquent sur l’augmentation des frais d’exploitation (y compris l’augmentation des coûts de la technologie et des données, les frais de déplacement), sans parler de la guerre continue pour les talents, poussera l’industrie à réévaluer davantage les processus, les structures et les environnements de travail des entreprises. Le but étant de maintenir les coûts dans une zone plus gérable tout en conservant les employés. Afin de réduire davantage leurs coûts, les gestionnaires de fonds qui ne sont pas en mesure de fournir les performances requises par les investisseurs subiront de nouvelles pressions pour réduire leurs frais.

    1. La détermination des partisans de l’ESG sera mise à l’épreuve

    2023 pourrait s’avérer être une année charnière pour le mouvement de l’investissement durable. La menace imminente d’une récession mondiale incite les investisseurs à réexaminer leurs portefeuilles et à poser des questions difficiles sur ce qu’ils attendent de leurs fonds d’investissement spéculatifs en matière d’application des principes ESG, surtout si l’on ne sait pas comment cela affectera les rendements.

    Pendant ce temps, la réglementation liée à l’ESG en Europe et dans la région Asie-Pacifique devrait se cristalliser davantage, avec l’entrée en vigueur des règles relatives aux noms et aux divulgations des fonds. Les États-Unis s’intéressent également à la réglementation de l’investissement responsable, même si la politisation de l’ESG à travers le fossé rouge-bleu pourrait contrecarrer certains efforts sur ce front.

    1. Les initiatives réglementaires de 2023 augmenteront encore la charge de conformité

    L’agenda réglementaire mondial pour le secteur des investissements spéculatifs est rarement calme, mais le déluge de propositions radicales de la SEC américaine l’année dernière a fait réagir les équipes juridiques et de défense du secteur. En 2023, bon nombre de ces propositions seront mises en œuvre et le travail d’intégration ne manquera pas. L’AIMA est bien préparée à cette tâche.

    Le Royaume-Uni a commencé son processus de découplage du régime réglementaire de l’UE, qui, bien que bienvenu en partie, créera plus de travail pour les gestionnaires. Dans l’UE, la révision de l’AIFMD sera finalisée, mais il est peu probable qu’elle exige des changements substantiels des politiques des entreprises.

    1. Le crypto-hiver s’assombrit, mais les actifs numériques sont là pour rester.

    Pas plus que tout autre groupe, le secteur des cryptomonnaies a été très content de faire ses adieux à 2022. Malgré cette année turbulente, les observateurs du secteur des cryptomonnaies font preuve d’un optimisme prudent, affirmant que les secousses auront pour effet de rendre le secteur des actifs numériques plus robuste. L’inévitable réglementation contribuera dans une certaine mesure à restaurer la confiance, mais on s’attend à ce que l’année soit difficile pour la collecte de fonds et à ce qu’elle marque une pause importante dans l’adoption par les institutions.

    Ce qui est incontestable, cependant, c’est la viabilité de la technologie des chaînes de blocs, avec un nombre croissant de cas d’utilisation dans une variété de plus en plus importante de chaînes d’approvisionnement mondiales. Nous voyons également certains des plus grands noms de l’industrie « jetoniser » leurs fonds pour amener la formation de capital à la chaîne de blocs, ce qui permet de rendre la levée de capitaux plus efficace. Malgré le battage médiatique, le secteur des actifs numériques n’en est qu’à ses débuts et, en tant que tel, il continuera à faire l’objet d’énormes innovations à mesure qu’il trouvera sa place au sein des marchés financiers bien établis.

    1. La prochaine vague de capitaux dans les produits spéculatifs proviendra des investisseurs individuels

    La démocratisation de l’industrie des investissements spéculatifs a toujours semblé se profiler à l’horizon, mais elle semble plus proche que jamais, maintenant que le marché haussier des actions et des obligations est terminé. Alors que de nombreux investisseurs institutionnels sont déjà pleinement investis dans les placements alternatifs, les patrimoines privés, en revanche, sont largement sous-pondérés. Cette situation représente une énorme opportunité de nouveaux capitaux pour les gestionnaires au cours de la prochaine décennie, s’ils peuvent adapter leurs canaux de distribution et adopter les instruments de fonds appropriés pour y accéder.

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    Investir dans les technologies du futur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/investir-dans-les-technologies-du-futur/ Mon, 21 Nov 2022 13:05:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90240 Des secteurs promis à la croissance.

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    Les innovations influencent le marché boursier. Et selon McKinsey, il y aura davantage de progrès technologiques au cours de la prochaine décennie qu’au cours des 100 dernières années. Blockchain, intelligence artificielle, metaverse : que doivent savoir les clients à propos des tendances du futur ? Voici quelques éléments de réponse offerts par la firme de courtage FBS.

    ·      Biotechnologies : dopées par la pandémie

    La pandémie, avec les vaccins contre le coronavirus, a braqué les feux sur l’industrie des biotechs. Ce secteur regroupe des entreprises spécialisées dans la mise au point de médicaments et de technologies de diagnostic pour traiter et prévenir les maladies. Ce marché mondial devrait connaître une croissance annuelle de 15 % pour atteindre 1 683 milliards de dollars (G$) d’ici 2026, selon Mordor Intelligence.

    Le vieillissement de la population nourrit également la croissance du secteur des technologies médicales. Les entreprises qui offrent des diagnostics par intelligence artificielle, la collecte et l’analyse de données médicales ou encore des opérations moins invasives réduisant le temps d’hospitalisation devraient voir leur demande accélérer, d’après Frédéric Rollin, stratège pour le gestionnaire d’actifs Pictet. L’impact devrait être significatif notamment pour les produits pharmaceutiques, la génomique, l’alimentation et la fabrication chimique.

    Les sociétés biotechnologiques demeurent cependant un secteur risqué, signale Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marché chez eToro, car le financement incertain et la possibilité d’échecs dans la recherche menant au développement d’un médicament peuvent affecter les résultats.

    • Chaîne de blocs : propulsée par la cybersécurité

    La chaîne de blocs (ou blockchain) est la technologie sous-jacente qui assure la sécurité et la transparence du marché des cryptomonnaies. Selon Fortune Business Insights, ce marché devrait passer de 7 G$ en 2022 à 164 G$ en 2029. Cette technologie offre des applications dans de nombreux secteurs de l’industrie, tels que l’énergie et les services financiers.

    La chaîne de blocs est souvent associée à l’investissement dans les cryptomonnaies, lui-même marqué par des arnaques et une grande volatilité, d’après les experts. Elle peut toutefois contribuer à la partie alternative d’un portefeuille de placement. L’économiste Aleh Tsyvinski, de l’Université de Yale, considère ainsi que les portefeuilles d’investissement devraient avoir une allocation de 1 % à 6 % en Bitcoins à des fins de diversification.

    Pour obtenir une part des bénéfices de ce marché en limitant le risque, une solution consiste à choisir des instruments financiers plus sûrs, comme les fonds négociés en Bourse.

    ·      Cybersécurité : des technologies recherchées

    Le marché mondial de la cybersécurité était évalué à 180 G$ en 2021 et devrait connaître une croissance composée de 14 % au cours des cinq prochaines années, selon Mordor Intelligence. Cette croissance est alimentée par les tendances du BYOD (Bring your own device), de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets et de l’apprentissage automatique, affirment les analystes.

    Les technologies de cybersécurité sont toujours en demande, car les pirates informatiques s’adaptent aux dispositifs de cybercontrôle les plus modernes et parviennent à franchir ces protections. Une enquête du Forum économique mondial a révélé qu’après les impacts de la COVID-19, qui a accéléré le passage au travail numérique, environ 87 % des dirigeants envisageaient d’améliorer leurs politiques de cyberrésilience à court terme.

    ·      Informatique quantique : résoudre des problèmes complexes

    L’informatique quantique utilise les lois de la mécanique quantique pour résoudre des problèmes trop complexes pour les ordinateurs classiques. Ce marché pourrait dépasser 9 G$ d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel de 40 %, selon Statista.

    Ce marché couvre les logiciels, le matériel et les services d’infonuagique. Les technologies issues de l’informatique quantique touchent principalement les domaines de l’énergie, de la finance, de la pharmacie, des télécommunications et de l’agriculture.

    ·      Intelligence artificielle : faciliter l’analyse de la fraude

    L’intelligence artificielle (IA) simule l’intelligence humaine par des machines et des systèmes informatiques. Cette technologie s’applique à des secteurs tels que la robotique, les traitements médicaux, la fabrication, la protection de l’environnement et la construction de réseaux.

    Le commerce de détail et les services financiers sont les deux secteurs qui investissent le plus dans l’intelligence artificielle, selon International Data Corporation (IDC). Les institutions financières utilisent principalement cette technologie pour l’analyse et l’enquête sur les fraudes. Selon des données de Statistica et d’IDC, les revenus des systèmes d’IA devraient atteindre 110 G$ d’ici 2024, avec un taux de croissance annuel de 20%.

    ·      Internet des objets (IdO) : pour rester connecté

    L’Internet des objets est constitué par l’interconnexion des objets inanimés au réseau Internet. Cette technologie intègre des logiciels, des capteurs, des capacités de traitement et d’autres technologies qui échangent des données avec d’autres dispositifs. Elle inclut un grand nombre d’objets variés, qui vont des maisons intelligentes aux voitures à conduite autonome en passant par les moteurs d’avions.

    Le marché de l’IdO pourrait atteindre 2465 G$ en 2029, avec une croissance annuelle de 26 %, selon IDC. Les secteurs de l’énergie, de la fabrication et des soins de santé recèlent actuellement les applications les plus prometteuses.

    ·      Metaverse : en croissance, malgré la chute de Meta

    Le metaverse est un espace numérique qui permet aux utilisateurs de se rencontrer dans la réalité virtuelle pour socialiser, jouer ou effectuer des transactions. La croissance de ce marché mondial est évaluée à 40 % par année. Il pourrait représenter 5000 G$ d’ici 2030, selon une étude de McKinsey. En 2022, les investissements dans ce secteur ont plus que doublé par rapport à l’année précédente pour atteindre plus de 120 G$.

    L’épidémie de COVID-19 a accéléré le développement du potentiel de ce marché. En 2021, les entreprises du secteur ont levé plus de 10 G$, soit plus du double de l’année précédente.

    Selon les prévisions de McKinsey, les secteurs qui devraient s’imposer dans l’univers du metaverse sont le commerce électronique, l’éducation, la publicité et le jeu en ligne. Malgré la baisse drastique de l’action de Meta, créée par Facebook, avec des résultats nets en baisse de 52 % au troisième trimestre, Morningstar continuait jusqu’à tout récemment à tabler sur une accélération de la croissance du secteur à partir de 2023.

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    FinTech 2022 : accélérer le virage numérique des services financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/fintech-2022-accelerer-le-virage-numerique-des-services-financiers/ Thu, 03 Nov 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90128 Du 7 au 9 novembre aura lieu la neuvième édition du Forum FinTech.

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    Ce rendez-vous unique au Canada braquera les projecteurs sur les prochaines innovations technologiques qui révolutionneront l’industrie de la finance.

    Chaîne de bloc, données ouvertes, web 3.0 : les technologies numériques seront au cœur des discussions des experts canadiens et internationaux réunis la semaine prochaine par Finance Montréal sur le thème « Réussir la prochaine phase de numérisation des services financiers ».

    En quoi consistera au juste cette prochaine phase ? « La prochaine évolution permettra de placer l’expérience numérique des clients au cœur des décisions des institutions financières », répond Philippe Daoust, vice-président et directeur, capital de risque, à la Banque Nationale, qui participera à une discussion sur le thème des données ouvertes (open banking).

    Partage des données

    La pandémie a mis en lumière le retard du marché des services financiers canadien par rapport à d’autres pays et à d’autres industries dans l’adoption des technologies numériques, estime le spécialiste.

    Selon lui, les données ouvertes aideront principalement l’industrie à devenir « plus amicale pour le client ». Le partage, consenti par les clients, de leurs données personnelles entre institutions bancaires ou avec d’autres industries, par exemple les secteurs de l’assurance et des télécommunications, permettra aux consommateurs d’avoir accès plus facilement et plus rapidement à certains produits et services, comme les cartes de crédit. « C’est une tendance mondiale, déjà implantée en Grande-Bretagne et en Australie, et qui le sera bientôt aux États-Unis », soulève l’expert.

    Une fois installé au Canada, l’open banking permettra également aux fintechs et aux entreprises en démarrage de concurrencer plus aisément les grandes institutions. Cela contribuera à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises des fintechs et à augmenter globalement le niveau de compétitivité de l’industrie, prédit Philippe Daoust

    Adopter la chaîne de blocs

    La chaîne de blocs (blockchain) est une autre composante importante de la prochaine étape de la numérisation de l’industrie. Cette technologie transforme déjà de nombreux secteurs, tels que les paiements, la cybersécurité et la gestion de patrimoine.

    Selon Laure Fouin, associée et spécialiste de la blockchain chez Osler, Hoskin et Harcourt, qui participera à un panel portant sur les applications les plus passionnantes de la chaîne de blocs, cette technologie gagnerait à bénéficier « d’une adoption plus généralisée et à offrir des applications plus variées pour les clients ».

    Actuellement, pour mettre en place des jetons sur la chaîne de blocs, il faut passer par une structure indirecte, telle qu’une société en commandite. La prochaine étape consistera à émettre des blocs de façon instantanée sur la chaîne, sans avoir à passer par une structure intermédiaire.

    Dans le domaine de l’immobilier, par exemple, cette évolution permettra à des investisseurs moins fortunés d’accéder plus facilement à ce marché en achetant seulement des fractions de titres.

    Cependant, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, estime la spécialiste, car le système financier canadien n’est pas prêt pour ce virage.

    Éducation et confiance

    Pour accélérer l’adoption de la technologie de la chaîne de blocs par l’industrie, Laure Fouin mise sur l’éducation et la confiance. « Il y a beaucoup de travail à faire au niveau des institutions. Bien que la blockchain existe depuis une quinzaine d’années, il persiste une confusion entre la technologie et certains produits, comme les cryptoactifs, qui sont associés à de la fraude et à de la volatilité. Il faut marteler le message qu’une chaine bien construite peut être l’outil le plus sécuritaire du monde. »

    Des acteurs importants

    La participation au forum de Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, comme conférencier de marque, est perçue comme un signal positif par les intervenants « alors que l’institution essaie de se positionner dans le secteur des technologies », estime Laure Fouin.

    Également, la réunion de fintechs précurseurs comme Wealthsimple, qui vient d’obtenir l’approbation de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) pour effectuer des opérations de validation de blocs en Ethereum (stacking), et de tenants d’une industrie plus traditionnelle, tel Mastercard, « donne un signal qu’on avance », selon l’experte.

    La présence de Jane Baratt, de MX, une sommité en open banking aux États-Unis, est quant à elle soulignée par Philippe Daoust comme un événement, qui permettra « de découvrir comment les institutions américaines vivent l’ouverture des données au jour le jour ».

    Signalons également, parmi la soixantaine de conférenciers invités, la présence de plusieurs dirigeants d’institutions financières importantes et de fintechs à succès, telles que Shopify, Nubank, Conquest Planning, Lightspeed, Flinks, Xero, et plusieurs autres.

    Cette édition du forum FinTech est placée sous la présidence d’honneur de Paul Desmarais III, président et chef de la direction de Sagard Holdings. Il s’agira d’un premier retour en présentiel après la pandémie pour l’événement, qui sera présenté à Montréal selon une nouvelle formule hybride sur trois jours.

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