Bourse – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 19 Jun 2024 13:18:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Bourse – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Rendement des portefeuilles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rendement-des-portefeuilles/ Wed, 19 Jun 2024 10:40:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101446 Peu de chance de reproduire les succès passés.

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À l’occasion de sa soirée annuelle des prévisions tenue le 13 juin dernier au Palais des Congrès, CFA Montréal avait convié ses membres et de nombreux acteurs de l’industrie de la finance, soit plusieurs centaines de personnes, à venir entendre Karen Karniol-Tambour, co-chef des placements chez Bridgewater, et Torsten Slok, économiste en chef et associé chez Apollo Global Management, qui présentaient tous deux leurs points de vue sur les grandes tendances économiques et financières mondiales.

Les portefeuilles traditionnels (70% en actions et 30% en obligations) ont connu des années fastes au cours de la dernière décennie (2010-2020) avec des rendements moyens de 8,5%, constate avec le recul Karen Karniol-Tambour de chez Bridgewater dans sa présentation d’introduction. « Tous les voyants étaient au vert durant cette période, que ce soit du côté des facteurs cycliques ou séculaires, c’était le temps idéal pour investir, d’acheter l’index et d’attendre. »

La co-chef des placements chez Bridgewater est toutefois d’avis que de pareils rendements seront difficiles à reproduire dans le futur, à tout le moins pour la prochaine décennie. « La situation a complètement changé et la plupart des voyants sont maintenant au rouge. »

Elle mentionne des facteurs cycliques, comme la valorisation élevée des titres boursiers dans leur ensemble, l’inflation plus forte et la politique monétaire serrée de la Réserve Fédérale américaine. S’ajoutent à cela, en périphérie, des facteurs séculaires tels que des risques géopolitiques accrus, une diminution de la croissance de la mondialisation, des politiques moins favorables aux entreprises et un marché qui est en pleine transition énergétique. « Le seul voyant au vert à l’heure actuelle est le vecteur de l’intelligence artificielle (IA) qui, paradoxalement, à cause des dépenses qu’il engendre, contribuera à nourrir les poussées inflationnistes. »

Dans son aperçu économique, Torsten Slok, économiste en chef et associé chez Apollo Global Management, est quant à lui d’avis qu’il n’y aura pas de récession à court et moyen terme aux États-Unis. « Le pivot effectué par la Réserve fédérale en décembre (quand elle a parlé de futures baisses) a dopé le S&P 500 (hausse de l’ordre de 11 trillions de dollars), stimulé la croissance de l’économie et les entreprises ont affiché de solides bénéfices. Elles profitent d’un bon vent de dos à l’heure actuelle. »

Il croit cependant que des facteurs structurels comme la démondialisation, les restrictions en matière d’immigration et les dépenses liées à la défense, sont autant d’éléments qui vont contribuer à faire en sorte que l’inflation demeure élevée, tout comme les taux d’intérêt qui graviteront selon lui autour de 4-5% pour les années à venir.

Torsten Slok a rappelé à l’auditoire que les hausses successives des taux d’intérêt par la Réserve fédérale ont eu un impact négatif sur les consommateurs, les firmes (start-up et société à capital de risque), ainsi que les banques. « Les consommateurs, particulièrement les jeunes et les personnes avec de plus petits salaires et un plus gros niveau d’endettement, ont vite subi l’effet des hausses, de même que les entreprises plus endettées qui ne sont pas encore profitables ». Les banques, particulièrement les banques régionales ont mal géré leur bilan financier, selon lui, et ont été aux prises avec le problème de l’immobilier commercial, exacerbé par le télétravail et la hausse des taux. »

Tout au long de l’événement, le modérateur Vincent Delisle, CFA, premier vice-président et chef des Marchés liquides à la Caisse de dépôt et placement du Québec, a invité l’auditoire à répondre en direct à quelques questions prévisionnelles. Il a notamment demandé aux participants ainsi qu’aux panélistes de sonder leur boule de cristal et de prédire ce que la Réserve fédérale américaine ferait au cours des 12 prochains mois. Plus de la moitié des répondants ont indiqué qu’ils s’attendaient à deux baisses de taux d’intérêt au cours de la période. À la question sur les perspectives  économiques du pays de l’Oncle Sam pour les douze prochains mois, 36% des 484 répondants parmi l’auditoire ont estimé qu’il n’y aurait aucun « atterrissage » et 19% ont évoqué le spectre d’une récession.

L’économiste Torsten Slok croit plutôt que la Réserve fédérale américaine va s’abstenir de baisser les taux avant la tenue des élections à l’automne. Il constate que les bénéfices des entreprises sont au rendez-vous et anticipe que l’économie américaine sera encore en expansion pour au moins une année ou deux. « Les vents de dos, que ce soit sur le plan des politiques fiscales et de conditions favorables aux entreprises, combinés aux risques politiques de l’élection en novembre me portent à croire qu’il n’y aura pas de baisses de taux, à tout le moins pas avant décembre prochain. »

Karen Karniol-Tambour de chez Bridgewater estime qu’il est très difficile de prédire ce que fera la banque centrale américaine. Mais elle observe que la Fed a nettement un préjugé favorable pour les baisses de taux. « Ils sont anxieux d’agir et de les baisser. » Elle croit cependant que l’environnement économique a changé ces dernières années et que les fluctuations des taux d’intérêt à l’échelle mondiale ont mis en lumière d’autres secteurs, dont le marché des devises. « Les pays ont longtemps eu des taux identiques de 0. Outre les obligations, c’est le marché des devises qui devient intéressant de nouveau. »

Vincent Delisle de la CDPQ a rappelé que le S&P 500 avait affiché un rendement de 25% au cours des 12 derniers mois et demandé à l’auditoire ce qu’elle anticipait être la performance de l’indice pour les douze prochains mois. 70% des répondants ont estimé que l’indice phare américain afficherait une performance de plus de 10%. La balance a opté pour des précisions plus pessimistes, soit un rendement négatif de -10% et plus.

La co-chef des placements chez Bridgewater croit que l’index est quelque peu déformé à l’heure actuelle avec le poids des sept magnifiques (les principaux titres des grosses capitalisations du secteur technologique représentés par Nvdia, Apple et Microsoft, entre autres). Elle croit aussi que le marché des actions mondiales est très dominé par les États-Unis. « Il y a comme une prime additionnelle à être listé aux États-Unis. Cela dit, je crois qu’un rendement de 10% et plus est une prévision somme toute raisonnable. »

Torsten Slok a fait remarquer que les 10 plus importantes compagnies de l’index ont des ratios cours-bénéfice d’environ 21, alors que le 10% des plus petites entreprises ont des ratios moyens d’environ 14. « Il y a un grand écart, les grandes capitalisations sont plus dispendieuses, car, contrairement aux plus petites, c’est le facteur IA qui les a tirées vers le haut. Le facteur IA est indifférent aux hausses de taux d’intérêt. »

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Un incendie détruit la vieille Bourse de Copenhague https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-incendie-detruit-la-vieille-bourse-de-copenhague/ Wed, 17 Apr 2024 09:54:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100298 PLANÈTE FINANCE – Les passants se sont précipités pour sauver les trésors du bâtiment.

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Un incendie a ravagé mardi l’un des plus anciens bâtiments de Copenhague, provoquant l’effondrement de la flèche emblématique de la vieille Bourse du XVIIe siècle, tandis que les passants se précipitaient pour aider les services d’urgence à sauver des peintures inestimables et d’autres objets de valeur.

Le ministre danois de la Culture, Jakob Engel-Schmidt, a déclaré qu’il était « émouvant » de voir combien de personnes ont prêté main forte « pour sauver des trésors artistiques et des images emblématiques du bâtiment en feu ». Un homme a sauté de sa bicyclette alors qu’il se rendait à son travail pour participer à l’effort.

Brian Mikkelsen, directeur de la Chambre de commerce danoise, dont le siège se trouve dans la vieille Bourse, et son personnel ont étudié un classeur contenant des photos de tableaux à sauver. Ceux-ci ont été transportés au parlement et aux archives nationales danoises, situés à l’angle du bâtiment en flammes.

« Nous avons pu sauver beaucoup de choses, a déclaré à la presse Brian Mikkelsen, visiblement ému. C’est une catastrophe nationale. »

Il a également participé au sauvetage de tableaux et d’autres objets de valeur des flammes, et a déclaré qu’ils avaient dû utiliser des outils tels qu’un pied-de-biche pour les dégager.

Le feu s’est déclaré mardi matin dans le toit en cuivre de la vielle Bourse, ou Boersen, et s’est propagé à une grande partie du bâtiment et du toit, dont certaines parties se sont également effondrées, et a détruit l’intérieur du bâtiment, a révélé le porte-parole des pompiers, Jakob Vedsted Andersen.

« L’incendie n’est toujours pas maîtrisé », a prévenu Jakob Vedsted Andersen, ajoutant que la moitié du bâtiment avait été détruite et s’était effondrée. Il a ajouté qu’il n’y avait aucun risque que le feu se propage à d’autres bâtiments. Les pompiers ont déclaré qu’ils s’attendaient à rester sur les lieux pendant les prochaines 24 heures.

Tommy Laursen, de la police de Copenhague, a dit qu’il était trop tôt pour dire ce qui avait causé l’incendie et qu’ils pourraient entrer dans le bâtiment dans « quelques jours ».

Les pompiers, qui auraient pompé de l’eau du canal voisin, ont été vus en train de pulvériser de l’eau dans l’embrasure de la salle dorée de la vieille Bourse, utilisée pour les dîners de gala, les conférences, les fêtes et d’autres événements, et où sont accrochées de nombreuses peintures.

Le bâtiment, qui se trouve à côté du palais de Christiansborg où siège le parlement, est une attraction touristique populaire et a été photographié des millions de fois. Sa flèche caractéristique, en forme de queue de quatre dragons enroulés ensemble, atteint une hauteur de 56 mètres.

D’énormes volutes de fumée se sont élevées au-dessus du centre de Copenhague et des personnes ont été vues se précipitant à l’intérieur du bâtiment pour sauver des tableaux. Le panache était visible depuis le sud de la Suède, qui est séparée par une étroite voie d’eau.

Des ambulances se sont rendues sur les lieux, mais aucune victime n’a été signalée. Un porte-parole de l’entreprise chargée de la rénovation du bâtiment a déclaré que les charpentiers qui travaillaient sur le toit étaient tous sortis.

Jusqu’à 90 membres d’une unité de l’armée ont également été déployés depuis une base voisine pour boucler la zone et « sécuriser les objets de valeur », ont annoncé les forces armées danoises.

Le roi Frederik a écrit sur Instagram qu’« ils se sont réveillés avec le triste spectacle » d’« une partie importante de notre patrimoine architectural » détruite par les flammes.

La première ministre Mette Frederiksen a écrit qu’un « patrimoine culturel irremplaçable » et « un morceau de l’histoire danoise sont en feu ».

« Cela fait mal à voir », a écrit Mette Frederiksen sur Instagram.

Le bâtiment et la flèche étaient entourés d’échafaudages, qui se sont ensuite effondrés dans l’incendie. Le toit, la maçonnerie, le grès et la flèche de Boersen ― construit en 1615 et considéré comme un exemple majeur du style Renaissance hollandaise au Danemark ― étaient en cours de rénovation, a déclaré la Chambre de commerce, qui s’est installée dans le bâtiment après le départ de la bourse de Copenhague en 1974. La chambre est propriétaire du bâtiment.

Le palais de Christiansborg, situé à proximité, a brûlé à plusieurs reprises et, plus récemment, en 1990, un incendie s’est déclaré dans une annexe du parlement danois, connue sous le nom de Proviantgaarden. La vieille Bourse a cependant survécu sans dommages.

Cette annexe, qui se trouve dans le bloc situé derrière la vieille Bourse, a été évacuée par précaution, de même que les différents ministères situés dans la rue derrière le bâtiment en feu.

La police a indiqué sur le réseau social X qu’une route principale de Copenhague était fermée et qu’il fallait s’attendre à ce que la zone soit bouclée pendant un certain temps. Plusieurs lignes de bus ont été déviées et les médias danois ont fait état d’énormes embouteillages dans les environs.

La reine Margrethe, qui a fêté ses 84 ans mardi, a atténué les célébrations en raison de l’incendie, a indiqué la chaîne de télévision TV2. Un orchestre de la Garde royale devait jouer pour l’ancienne monarque devant le château de Fredensborg, où elle séjourne pour le printemps et l’été, mais l’événement a été annulé.

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Mon arme secrète pour une meilleure gestion de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mon-arme-secrete-pour-une-meilleure-gestion-de-portefeuille/ Wed, 13 Mar 2024 09:48:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99588 L’utilisation des FNB certes, mais aussi la méditation.

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« La Bourse est un moyen de transférer de l’argent de l’impatient au patient ».

Cette citation de Warren Buffett souligne l’importance de maintenir un état d’esprit constant en matière d’investissement. Elle suggère qu’un investissement réussi ne consiste pas à réagir constamment aux fluctuations ou à tenter d’anticiper le marché, mais plutôt à s’en tenir à une stratégie d’investissement bien pensée et exécutée à long terme.

Les gestionnaires de portefeuille sont constamment bombardés par différents bruits de fond relatif aux marchés financiers, comme des nouvelles, des rumeurs, etc. De plus, comme gestionnaire de portefeuilles, nous sommes influencés par nos propres pensées et nos émotions — ainsi que celles de nos clients. Pour prendre de bonnes décisions d’investissement, il faut réfléchir clairement et résister à la tentation de réagir de façon impulsive aux mouvements à court terme du marché.

Au cours de mes plus de 35 années comme conseillère, de nombreux marchés baissiers ont mis à l’épreuve ma force mentale, mais la crise financière de 2008-2009 a été particulièrement éprouvante.

Cette période m’a amené à changer ma philosophie de gestion de portefeuille. Elle a également marqué le début de mon engagement dans la pratique de la méditation.

Pendant la Grande Récession, les marchés boursiers semblaient ne pas vouloir toucher le fond en tombant de plus en plus bas sur une période de 14 mois. L’incrédulité face à l’ampleur de la situation était généralisée. Le crédit s’est évaporé, personne ne voulait prêter de l’argent et, surtout, personne ne semblait savoir comment les choses allaient évoluer. De nombreux clients étaient naturellement pris de panique.

J’ai dû faire face au stress, à la peur et à la panique, ainsi qu’à la culpabilité de ne pas avoir agi différemment pour protéger mes clients.

J’ai expliqué dans un article précédent comment cette période m’a conduite à adopter une stratégie d’investissement dans les fonds négociés en Bourse (FNB) pour la gestion de mon portefeuille. À l’époque, les FNB n’étaient pas très connus, mais les statistiques d’après-crise confirmeraient que la plupart des gestionnaires de fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence sous-jacents.

Cependant, je savais que les FNB ne pouvaient pas à eux seuls garantir une bonne performance du portefeuille. Je devais également être en mesure de me protéger du bavardage mental qui peut obscurcir des décisions d’investissement judicieuses.

Je méditais de temps en temps depuis de nombreuses années et je savais que la méditation pouvait être un outil puissant pour cultiver un esprit stable. J’avais lu que la méditation aidait à développer la conscience de soi et la résilience émotionnelle, ce qui m’aiderait à reconnaître et à réguler les réactions aux facteurs de stress financier. La méditation enseigne des techniques pour rester présent dans l’instant, et d’ainsi éviter de ressasser les erreurs financières du passé ou de s’inquiéter excessivement des incertitudes de l’avenir.

J’étais convaincue des bienfaits d’une pratique régulière de la pleine conscience — il ne me restait plus qu’à la mettre en pratique. J’ai participé à une retraite d’une semaine pour apprendre les techniques de la pleine conscience et de la concentration. J’ai désigné un endroit chez moi pour méditer. Comme j’avais trois enfants à la maison et un emploi du temps chargé, je méditais surtout le soir, mais j’ai respecté mon engagement. Peu à peu, j’ai commencé à ressentir les bienfaits qui m’avaient attirée vers la pratique.

Non seulement la méditation m’a aidée à réduire mon niveau de stress, mais elle a aussi amélioré ma concentration. J’ai appris à faire régulièrement le point avec moi-même et mes pensées pour m’assurer que j’étais bien ancrée dans ma réflexion avant de prendre des décisions importantes. Cette technique de vérification de mes émotions avant de modifier mon portefeuille fait désormais partie de ma liste de contrôle en matière de gestion de portefeuille et de négociation.

Des années plus tard, lorsque la pandémie a frappé et que nous avons tous été contraints au confinement, mon coussin de méditation est devenu un endroit où je me réfugiais pour trouver la paix de l’esprit. Pendant l’isolement intense de la pandémie, beaucoup ont pris conscience du peu de temps que nous passons seuls avec nous-mêmes et nos pensées.

Au cours de cette période, la méditation s’est répandue et a lentement fait son entrée dans le monde de la finance. Des organisations telles que le CFA Institute ont commencé à proposer des séances de méditation à leurs membres. J’ai entendu de plus en plus de collègues et d’amis dire qu’ils essayaient des choses comme le yoga, le qigong et la méditation en ligne.

Récemment, le moment m’a semblé venu de créer un groupe de méditation national pour ma société de courtage. Le concept de webinaire d’une « sangha » ou d’un groupe de méditation, qui avait gagné en légitimité pendant la COVID-19, pouvait maintenant être utilisé pour aider les collègues à travers le Canada.

L’accueil réservé à cette nouvelle initiative chez Raymond James a été très positif. Depuis le bureau du président, des personnes se sont jointes à nous pour méditer avec notre professeur, pour créer un moment de calme dans leur journée et apprendre à stabiliser leur esprit.

Les gestionnaires de portefeuille ne sont pas les seuls à bénéficier de la méditation, les membres de notre équipe et de notre communauté de travail en profitent également. Et indirectement, nos clients bénéficieront d’esprits stables et concentrés pour superviser la gestion de leur argent.

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Les ACVM exposent les vulnérabilités des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-acvm-exposent-les-vulnerabilites-des-marches/ Wed, 28 Feb 2024 12:20:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99320 C’est une première.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de divulguer pour la première fois leur rapport sur les risques systémiques qui pèsent sur les marchés des capitaux au Canada.

En vertu de leur souhait d’accroître la transparence et l’efficacité de leur surveillance, les ACVM rendent public leur rapport annuel 2023 sur les marchés des capitaux, émis par leur Comité sur les risques systémiques.

Ce rapport annuel, qui n’avait jamais été publié jusque-là, identifie les tendances récentes des marchés financiers, ainsi que les principales vulnérabilités des marchés des capitaux au Canada. Les ACM mettent en exergue la transition à des taux d’intérêt de référence sans risque, les risques de liquidité auxquels sont exposés les marchés financiers, ainsi que la conjoncture difficile occasionnée par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement de la politique monétaire.

Parallèlement, les régulateurs canadiens ne se montrent guère inquiets. « Les risques à la stabilité financière des marchés des capitaux canadiens sont bien maîtrisés », assurent les ACVM, avant de détailler les principales vulnérabilités.

La liquidité du marché obligataire

Le rapport note que « la hausse des taux d’intérêt n’a entraîné aucune conséquence néfaste sur le marché obligataire ». La qualité de crédit des obligations de sociétés non financières canadiennes s’est toutefois légèrement détériorée ces dernières années. Le renouvellement des émissions d’obligations par ces sociétés ne montre pas de risque de refinancement élevé, car ces sociétés disposent d’une flexibilité suffisante pour se retirer du financement de marché, indique le rapport.

Le marché des cryptoactifs

Le Comité des risques systémiques prévient que « le marché des cryptoactifs demeure volatil et instable ». Cependant, le secteur des cryptoactifs et le secteur financier traditionnel semblent avoir des liens limités. Les faillites survenues sur le marché des cryptoactifs n’ont pas eu d’incidence significative sur le marché traditionnel. Parmi les 10 % de Canadiens qui détiennent des cryptoactifs, la majorité d’entre eux ne sont pas exposés pour plus de 20 000 $. Les ACVM soulignent qu’elles contribuent à la mise en œuvre de dispositifs de protection, notamment en ce qui concerne les plateformes de négociations des cryptoactifs.

Les FNB

Les ACVM se montrent également rassurantes quant à la résilience du marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) en cas de choc financier important. Le Comité des risques systémiques entend se pencher davantage sur les FNB qui investissent dans des actifs moins liquides et qui emploient des stratégies de gestion active. En effet, les FNB actifs représentent aujourd’hui 12 % du marché canadien des FNB en termes d’actifs nets. Or, leurs gestionnaires ne divulguent pas quotidiennement la composition du portefeuille de leurs FNB, « probablement pour préserver le caractère confidentiel de leurs stratégies d’investissement ». Les participants au marché peuvent donc moins contribuer à la réduction des écarts entre les cours et la valeur liquidative.

Les marchés

Le rapport relève qu’une panne des bourses du GroupeTMX pourrait empêcher des courtiers et d’autres participants au marché d’être en mesure de réacheminer leurs flux d’ordre vers d’autres plateformes. « Par conséquent, une panne des bourses du Groupe TMX pourrait compromettre l’accès à l’information de certains participants au marché et investisseurs, ce qui empêcherait dans les faits la poursuite des opérations sur les autres marchés qui sont toujours fonctionnels. » Ainsi, lors de la panne qui a touché le Groupe TMX le 1er novembre 2022, les activités ont connu une baisse considérable sur la quasi-totalité des marchés. Son impact a toutefois été limité et ne représente pas un risque systémique pour la stabilité financière, assurent les ACVM.

Les courtiers en placement

Les ACVM mettent en garde contre le risque que survienne la faillite d’un grand courtier en placement, qui pourrait avoir de vastes répercussions, notamment en raison de la plus grande utilisation de l’effet de levier par les filiales de courtage des institutions de dépôt.

Les OPC

Concernant les organismes de placement collectif (OPC), c’est le risque d’asymétrie de liquidité qui interpelle les ACVM. « Plus précisément, il peut y avoir asymétrie entre la liquidité des parts d’OPC, habituellement rachetables quotidiennement par les investisseurs, et certains actifs sous-jacents de nature moins liquide. Cette asymétrie peut présenter des risques dans le cas peu probable où un fonds serait confronté à des rachats massifs. »

Cependant, le rapport précise que ce risque de liquidité est relativement faible, même si des hausses soudaines des tensions sur la liquidité sont possibles.

Les dérivés de gré à gré

Le marché des dérivés de gré à gré présente une vulnérabilité qui réside dans « l’effet domino

néfaste pouvant résulter de la faillite d’une entité à fort effet de levier ayant un degré d’interdépendance très élevé en raison de ses opérations sur ces dérivés ». Les ACVM entendent donc surveiller de près les tendances sur ce marché, tout en développant des outils d’analyses.

La titrisation privée

Enfin, les ACVM se sont penchées sur la titrisation privée, comme la création de titres négociables garantis par des actifs dont la négociation est difficile, tels que les prêts hypothécaires. La qualité du crédit des produits titrisés est solide, toutefois « la détérioration accrue des conditions économiques et le maintien de taux d’intérêt élevés (pourraient venir) accentuer la pression, ce qui pourrait nuire aux produits titrisés associés au crédit à la consommation.

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Bourse : ne misez pas trop sur la technologie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/bourse-ne-misez-pas-trop-sur-la-technologie/ Tue, 23 Jan 2024 12:18:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98550 La performance de 2023 sera difficile à répéter, prévient cet expert.

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Cette année, la technologie pourrait moins bien performer qu’en 2023. « C’est dur de faire mieux que l’année passée, surtout au niveau des États-Unis », souligne Martin Roberge, directeur général et stratège de gestion de patrimoine Canaccord Genuity, dans une entrevue avec Radio Canada sur les risques et occasions dans les marchés boursiers en 2024.

Pour rappel, l’an passé l’indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, a enregistré une hausse de 24 %. En comparaison, le TSX a progressé de 8 %. Cette belle performance est avant tout imputable aux Magnificent Seven soit Nvidia, Apple, Microsoft, Tesla, Alphabet, Meta et Amazon.

2023 a ainsi été l’année des entreprises technologiques notamment grâce aux progrès en intelligence artificielle. Toutefois, ces entreprises auront de la peine à avoir un « rendement aussi élevé que l’année dernière », estime Martin Roberge.

« On a comme mis la barre trop haute pour ces titres-là en 2024, souligne-t-il, de sorte que ce sera très difficile pour ce secteur-là de surprendre. »

L’expert s’attend donc à un renversement des tendances en 2024. Il estime que les secteurs qui ont été « le plus à la traîne en 2023 » pourraient bien être ceux qui vont le mieux performer cette année. Une bonne nouvelle pour l’indice principal de la Bourse de Toronto qui est principalement composé de titres du secteur des finances, des matériaux et de l’énergie. En effet, si ses attentes s’avèrent exactes, le marché canadien, étant moins orienté vers la technologie, pourrait être en meilleure position que l’américain.

Quant aux taux d’intérêt, Denis Taillefer et son équipe croient qu’il y aura bien une baisse des taux cette année, mais peut-être pas aussi tôt que le prévoient la plupart des investisseurs l’anticipent.

« On croit qu’on va avoir de trois à quatre baisses de taux d’intérêt et ce serait dans la deuxième moitié d’année, alors que le marché croit que ce serait dès le mois de mars », souligne l’expert.

Un autre élément à garder à l’œil cette année est évidemment les élections américaines. « La fenêtre de vulnérabilité » sur les marchés est « probablement trois mois avant l’élection » de novembre en sachant que les investisseurs anticipent toujours les événements, souligne Martin Roberge. Mais d’ici là, nous devrions « avoir assez d’informations pour savoir si l’économie est capable d’effectuer un atterrissage en douceur », tempère-t-il, donc la volatilité causée par les élections ne le préoccupe pas trop.

Pour les investisseurs qui naviguent seuls dans les marchés, les experts recommandent de miser sur la diversification et d’étudier attentivement les compagnies qu’ils choisissent pour favoriser celles qui ont de bons bilans financiers. Martin Roberge, de son côté, gardera à l’œil les secteurs conservateurs, comme les compagnies téléphoniques, les oléoducs ou le secteur de la santé aux États-Unis.

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Les émissions d’actions ont bondi au Canada en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-emissions-dactions-ont-bondi-au-canada-en-2023/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98357 Malgré une baisse du nombre de transaction.

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Malgré un quatrième trimestre faible, les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse de l’activité des nouvelles émissions en 2023, signale LSEG Data & Analytics.

Le total des émissions d’actions a bondi de 37 % l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars (G$), indique la société. Cette forte augmentation est survenue malgré une baisse du nombre de transactions, qui a diminué de 19 % d’une année sur l’autre.

Le solide gain enregistré en 2023 s’est également produit face au quatrième trimestre, qui a vu les émissions chuter de 47 % par rapport au trimestre précédent, selon LSEG.

Le secteur de l’énergie et de l’électricité a mené l’activité des nouvelles émissions pour l’ensemble de 2023, avec 53 % du produit total. Le secteur des matériaux s’est classé deuxième avec 17 %, suivi du secteur industriel avec une part de 7 %.

BMO Marchés des capitaux a dominé le classement général des actions, supplantant RBC Marchés des Capitaux, qui a chuté au deuxième rang.

Valeurs Mobilières TD Inc. est passée de la sixième place en 2022 à la troisième place, tandis que la Banque Scotia est demeurée à la quatrième place et que Marchés mondiaux CIBC est passée de la troisième place l’année précédente à la cinquième place.

La Scotia est en tête du classement pour l’émission de titres privilégiés, la Banque CIBC au premier rang pour les produits structurés de détail, et Canaccord Genuity et Citi se partage le leadership pour les premiers appels publics à l’épargne, constate LSEG.

LSEG indique également que les émissions de titres de créance ont augmenté de 19 % en 2023 pour atteindre 218,9 G$. Le nombre de transactions a augmenté de 28 % d’une année sur l’autre, a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la souscription de titres de créance, RBC a pris la première place, suivie de la TD, de la Banque CIBC, de la Scotia et de BMO. La Financière Banque Nationale a glissé au sixième rang l’an dernier, alors qu’elle occupait le premier rang en 2022.

La TD était en tête pour ce qui est de la dette publique, tandis que RBC occupait la première place sur le marché canadien des titres de créance de sociétés.

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Le Groupe TMX fait l’acquisition de VettaFi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-groupe-tmx-fait-lacquisition-de-vettafi/ Mon, 08 Jan 2024 10:56:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98322 Il détenait déjà près du quart de l’entreprise.

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Le Groupe TMX a complété l’acquisition de VettaFi Holdings LLC. En décembre 2023, il a en effet réalisé l’acquisition de la tranche résiduelle d’environ 78 % des parts ordinaires de VettaFi, une société établie aux États-Unis qui est un leader en matière de création d’indices, de distribution numérique et d’analyse de données.

Le Groupe TMX a effectué un investissement stratégique dans VettaFi au premier semestre de 2023 qui lui a permis à ce moment d’acquérir environ 22 % des parts ordinaires de la société.

Cette acquisition devrait accélérer l’expansion mondiale à long terme du Groupe TMX et augmenter la part des produits tirés du segment Solutions globales, perspectives et stratégies d’analyse ainsi que de sources récurrentes, indique-t-on par communiqué.

« L’ajout de VettaFi augmente la profondeur et la valeur des services d’analyse fondée sur les données que le Groupe TMX offre à sa clientèle, accroît les capacités et l’expertise numériques de la société et enrichit son rôle de chef de file en matière de soutien aux émetteurs de FNB », peut-on lire.

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La Bourse de Montréal : un modèle à exporter https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-bourse-de-montreal-un-modele-a-exporter/ Thu, 21 Dec 2023 11:17:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98234 DÉVELOPPEMENT - Selon le président et chef de la direction, Luc Fortin.

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Avec une croissance soutenue, une internationalisation réussie et une volonté constante d’innover pour répondre aux besoins changeants du marché financier mondial, la Bourse de Montréal est un modèle à exporter, a indiqué Luc Fortin, son président et chef de la direction, invité en novembre par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) à discuter des marchés boursiers et de la place des produits dérivés dans une économie innovante.

Celui qui est chef des activités globales de négociation du Groupe TMX estime que la réussite de la transformation du groupe repose sur une vision stratégique, une ouverture aux nouvelles technologies et une volonté constante de répondre aux besoins de sa clientèle.

Cette évolution passe par la nécessité de mondialiser les activités du Groupe TMX, en « attirant une clientèle globale avec des produits globaux ». Une étape essentielle, alors que plus de 50 % de l’activité du groupe provient désormais de clients internationaux, indique-t-il.

Pour se positionner sur ce marché, la Bourse de Montréal, spécialisée dans les produits dérivés, a pris les devants. Elle a étendu ses horaires pour être ouverte 20,5 heures par jour afin de répondre aux besoins de la clientèle internationale, en particulier celle de l’Asie. Malgré la volonté d’explorer de nouveaux marchés et de ne plus se cantonner au seul marché nord-américain, les États-Unis continuent d’occuper une place importante dans la stratégie du Groupe TMX, en raison de la présence de nombreuses banques canadiennes.

Transformation numérique

La Bourse de Montréal a pris le virage numérique au tournant des années 2000. Elle s’est alors spécialisée dans les produits dérivés, devenant la première bourse nord-américaine à échanger des contrats à terme de manière entièrement automatisée. La fusion avec la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSX, en 2008, pour former le Groupe TMX, a marqué une étape importante de son développement. Elle a permis de consolider la position de Montréal sur le marché des produits dérivés et a ouvert la voie à de nouvelles opportunités.

Le marché des produits dérivés a connu une croissance accumulée d’environ 10 % en dix ans, signale Luc Fortin. Ce marché représente aujourd‘hui un capital actions de 4000 milliards de dollars (G$) et une activité de 1700 G$ en intérêts courus. Entre 650 000 et 700 000 contrats à terme se négocient chaque jour à la Bourse de Montréal grâce à la plateforme de négociation Sola, lancée en 2003 pour rivaliser avec le NY StockExchange et le NASDAQ. Développée à Montréal, cette plateforme sert également au Boston Options Exchange (Box). Le soutien technologique pour la plateforme américaine se fait entièrement à partir de Montréal.

La Bourse de croissance TSX constitue l’autre moteur de croissance du Groupe TMX. Depuis les 20 dernières années, plus de 700 petites sociétés ont gradué de la Bourse de croissance pour rejoindre les rangs du TSX. « Elle est un vecteur d’enrichissement, car la réussite des grandes entreprises permet aux plus petites de se financer », dit Luc Fortin.

Internationalisation

L’achat en 2012 de TMX par le groupe Mapple, un consortium composé d’investisseurs canadiens et québécois, a permis au groupe de se positionner face à la concurrence étrangère, alors que les Bourses du monde s’unissent pour attirer les capitaux et réaliser des économies d’échelle.

L’acquisition, quelques années plus tard, du britannique Trayport, un fournisseur mondial de solutions technologiques à l’intention des négociateurs, courtiers et bourses de produits énergétiques, a contribué à renforcer la position de la Bourse de Montréal sur la scène mondiale des produits énergétiques. Cette plateforme pourrait intéresser en particulier la clientèle de l’Asie, où il y a beaucoup d’occasions pour les commodités.

« La technologie est au cœur de l’innovation à la Bourse de Montréal », souligne Luc Fortin, ajoutant que l’utilisation de l’IA dans la négociation a déjà été testée avec succès aux États-Unis dans les nouvelles plateformes Alpha-X et Alpha DRK lancées le 7 novembre dernier. « Il y a énormément d’innovation qui se passe chez nous en création de produits dans l’espoir que la clientèle l’utilise. On écoute la clientèle et on livre le produit », indique-t-il. Cette approche constitue selon lui une clé importante dans le développement de la Bourse de Montréal.

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Les revenus nationaux ne composent que 48% des titres boursiers canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-revenus-nationaux-ne-composent-que-48-des-titres-boursiers-canadiens/ Wed, 11 Oct 2023 09:57:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96518 Est-ce que l'économie se dé-globalise ?

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On lit souvent que l’économie mondiale se « dé-globalise ». Selon cette idée, les entreprises ramènent les productions de l’étranger et rapatrient leurs chaînes d’approvisionnement. Le marché des actions nous dit tout autre chose : la mondialisation poursuit inexorablement ses avancées, selon une récente étude de Morningstar.

« Malgré la pandémie et les tensions géopolitiques, la globalisation ne semble pas être en régression », écrit Dan Lefkowitz, stratège chez Morningstar et auteur de l’étude. Le Canada en est un exemple flagrant. Alors que 53% des revenus des entreprises cotées en bourse provenaient de l’intérieur des frontières canadiennes en 2019, cette proportion est tombée à 48% en 2023, une baisse très sensible de cinq points de pourcentage en trois ans.

Les bourses des pays développés se mondialisent plus que jamais

L’économie du Canada « rejoint celle des États-Unis, du Japon, de l’Australie et de la majeure partie de l’Europe de l’Ouest en devenant moins domestique, » note l’étude. Il en est ainsi pour 31 des 45 marchés d’actions recensés.

Si les pays se mondialisent, c’est parce que les entreprises se mondialisent. L’étude repère deux entreprises représentatives de la tendance : BMO Groupe financier, un des principaux titres au Canada, et Meta Platforms, un géant américain. Au cours de son dernier exercice financier, BMO a tiré la majorité de ses revenus des États-Unis pour la première fois. Au cours de l’exercice précédent, le Canada représentait encore près de 60 % des revenus de BMO.

Aux États-Unis, Meta Platforms, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp, a vu sa part de revenus provenant de l’extérieur des États-Unis augmenter au fil des ans. Ainsi, la région Asie-Pacifique est son plus grand marché international. Grâce à Meta et à d’autres, la part des revenus domestiques dans les titres boursiers américains est passée de 66 % en 2019 à 61 % aujourd’hui.

Le Japon, deuxième plus important marché d’actions au monde, suit une même tendance. D’une part de 60% en 2019, les revenus domestiques ont fondu de sept points de pourcentage à 53% aujourd’hui.

Les marchés européens sont de loin les plus globaux en termes de sources de revenus. Ainsi, 12 pays de l’Union européenne tirent plus des deux tiers de leurs revenus de l’extérieur des frontières nationales. La part de revenus domestiques dans l’indice boursier du Royaume-Uni est de 22%, tandis que les Pays-Bas, la Suisse, l’Irlande et la France affichent les plus bas pourcentages au monde, soit 8%, 9%, 13% et 16% respectivement. Ces marchés se sont encore mondialisés au cours des dernières années grâce aux activités de sociétés comme Nestlé, Novo Nordisk, LVMH, Atlas Copco, Siemens, Nokia et AstraZeneca.

Marchés émergents plus encapsulés

Les marchés émergents, au premier rang desquels prend place la Chine, tendent à avoir des sources de revenus plus nationales. La Chine affiche le taux le plus élevé au monde, avec 90% des revenus des entreprises cotés en Bourse étant de provenance domestique. En Inde, c’est 75%, en Indonésie, 89%. Il est étonnant de constater qu’avec un taux de 61%, les États-Unis se rangent plus près des pays émergents que des pays développés.

La plupart des pays émergents ne se sont pas mondialisés ces dernières années, souligne Morningstar. Cela tient au fait que les banques, les télécommunications et les services publics, qui tendent à être plus nationaux que les entreprises liées à la technologie et à la santé, dominent largement ces indices.

La Corée du Sud et Taïwan, qui tirent la majorité de leurs revenus de l’étranger, sont deux exceptions parmi les marchés émergents (plusieurs jugent que ces deux pays font maintenant partie du club des pays développés). Il s’agit d’ailleurs de marchés à forte composante technologique où on trouve deux leaders technologiques mondiaux comme Samsung Electronics et Taiwan Semiconductor, le plus grand fabricant mondial de puces électroniques.

Un résultat de la mondialisation croissante des sources de revenus, en particulier sur les marchés développés, tient à l’augmentation des corrélations entre les marchés d’actions. Cette forte corrélation se vérifie beaucoup moins dans les pays émergents, étant donné leur part beaucoup plus élevée de revenus domestiques. « Pour de nombreux investisseurs, écrit Dan Lefkowitz, la mondialisation des sources de revenus brouille les frontières entre le marché domestique et la partie internationale d’un portefeuille. »

Re-mondialisation en cours

Les marchés d’actions sont-ils en contradiction avec une tendance générale à la dé-mondialisation? C’est une erreur de croire que l’économie se dé-mondialise, selon un article du Wall Street Journal. Il faudrait plutôt parler de « re-mondialisation ». Suite à l’imposition de tarifs sur les exportations chinoises en 2018 par l’administration Trump, plusieurs ténors ont parlé d’un renversement de la « dé-localisation » vers la « re-localisation ».

Certes, plusieurs productions autrefois déplacées vers la Chine reviennent aux États-Unis, pays où le « reshoring » est le plus actif parmi les économies avancées, mais les tarifs américains sur la Chine ont plutôt eu l’effet « d’accroître les importations américaines en provenance de pays du Sud-Est asiatique comme le Vietnam, l’Indonésie, la Thailande, aux dépens de la Chine », écrit le Wall Street Journal. Aussi, ajoute le WSJ, le Mexique est un des pays les mieux positionnés pour profiter des tensions sino-américaines.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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