Bourses – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 30 Oct 2024 11:15:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Bourses – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Construction de portefeuille, comment s’enligner pour la prochaine année ?  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/construction-de-portefeuille-comment-senligner-pour-la-prochaine-annee/ Wed, 30 Oct 2024 11:15:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103736 L’importance de faire fi du bruit ambiant.

L’article Construction de portefeuille, comment s’enligner pour la prochaine année ?  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« Je crois que le portefeuille 60/40 est toujours pertinent, avec une politique monétaire marquée par des baisses de taux d’intérêt, et que la diversification demeure très importante, spécialement dans un environnement où les attentes de rendement demeurent plus faibles – compte tenu des bonnes séquences que nous avons connu ces dernières années (on ne peut pas toujours faire du 30%) », réagissait Frederick, Demers, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO, qui était l’un des deux experts invités au Webinaire organisé par CFA Montréal, le 2 octobre dernier, sur la construction de portefeuille.

« La diversification c’est au fond la répartition des risques. L’objectif c’est d’avoir une diversification qui vient réduire les risques au moment où le portefeuille en a besoin. Au-delà du portefeuille 60/40, cela passe par différentes classes d’actifs, qui vont être réellement diversifiantes », a renchéri Francis Thivierge, gestionnaire principal de portefeuille, multi-classe d’actifs et gestion de devises à la CIBC.

Modéré par Georgi Pavlov, directeur adjoint à l’Association de bienfaisance et de retraite des policiers et policières de la Ville de Montréal, le panel d’experts a été appelé, entre autres, à parler de leurs approches et façons de faire, des enjeux qui touchent à la construction de portefeuille, à aborder de nombreux thèmes d’actualité en plus de répondre aux questions des participants.

Invité notamment à commenter à quel point le contexte macro-économique influençait l’évolution des marchés bousiers, Frederick Demers, de BMO gestion mondiale d’actifs, a rappelé que le bruit des marchés était souvent l’arbre qui cachait forêt. « Par contre, et on l’a vu en 2022, avoir une vue fondamentale vers où l’économie est appelée à se diriger ne nous aide pas autant qu’avoir une vue sur le narratif du marché. Je le dis souvent à la blague, le marché ne transige pas sur la réalité, mais sur la peur et la spéculation. » Le stratège a fait remarquer qu’en 2022 la majorité des observateurs avaient des vues très fortes sur l’économie américaine, qui a fait au-delà de 3% de croissance. « Cela n’a toutefois pas aidé sur le positionnement actions-obligations. Le narratif reste très important. Il faut rester à l’affût, ce qui n’est pas facile à naviguer. »

Gérer le bruit ambiant

Pour faire fi du bruit ambiant et mieux garder le cap sur ses objectifs financiers, Francis Thivierge est d’avis que tout commence par un processus d’investissement bien défini. « On a au préalable clairement identifié ce que l’on fait, comment on le fait et pourquoi on le fait. Si on notre travail a été fait rigoureusement en amont, on sait quelle information est pertinente ou non pour nous et on peut l’écarter rapidement.  »

Frederick Demers partage l’avis de son collègue sur le processus d’investissement. Il ajoute: « Ce n’est jamais facile de trouver un équilibre entre une approche 100% rationnelle, fondée sur des données, versus une autre approche où l’on croit qu’il y a une exagération dans les attentes du marché. Le meilleur exemple récent était ceux qui avaient une vue sur la politique monétaire américaine et s’attendaient à ce qu’il y ait de 5 à 6 baisses alors que d’autres n’en prévoyaient aucune. Selon le moment de l’année, tous deux ont eu raison. C’était donc difficile à monétiser. »

À surveiller en 2025

« Il y a toujours un risque de récession. Il n’y a rien qui fait plus mal pour les marchés boursiers qu’une récession. Les génératrices sont recherchées quand il y a des pannes électriques », fait remarquer Frederick Demers de BMO gestion mondiale d’actifs. Selon le gestionnaire, 2022 n’est pas encore assez loin pour que les gens aient totalement oublié la contre-performance boursière, mais les rendements des dernières années ont peut-être amené les investisseurs à baisser leur garde. « Peut-être qu’en termes de rendement, on peut sacrifier un peu de bêta pour être dans une position un peu plus confortable, une position plus défensive advenant un choc macro-économique.»

Francis Thivierge est d’avis qu’encore aujourd’hui on ressent les contrecoups du cycle économique qui a suivi la crise pandémique. « C’est un cycle exceptionnel, du jamais vu alors qu’on a essentiellement fermé l’économie mondiale pendant quelques mois pour mieux la rouvrir et l’inonder de liquidités. On est toujours dans cet environnement post-pandémique avec les répercussions que l’on ressent toujours. » À cet environnement rempli d’incertitudes, le gestionnaire de portefeuille à la CIBC souligne que viennent s’ajouter d’autres facteurs aggravants, comme les guerres au Proche-Orient et en Ukraine, les confrontations géopolitiques entre la Chine et les États-Unis, et, plus près dans le temps, les élections américaines. « Dans un contexte semblable, rempli d’incertitudes macro-économiques, la diversification continue à jouer un rôle très important. »

La Chine, l’éléphant dans la pièce?

À la question d’un participant qui souhaitait savoir si la Chine devait toujours être considérée comme un pays où l’on pouvait investir, Frederick Demers s’est montré circonspect. « Ce n’est pas facile, un jour elle va l’être, on n’est pas encore rendu là. Encore une fois, et ce n’est pas nouveau, c’est la dimension politique qui me préoccupe un peu plus. Cela a commencé après la crise financière de 2008. Prenez ce qu’elle a fait aux banques, qui étaient trop grosses et représentaient une menace pour le régime. On sait ce qui est arrivé aussi à Alibaba. » Le gestionnaire de portefeuille et stratège à la BMO rappelle ses défis structuraux, sa démographie, et son niveau d’endettement.  « Le contexte géopolitique joue beaucoup aussi, spécialement si Trump arrive au pouvoir, je ne serais pas surpris que la Chine soit le premier pays à subir les tarifs américains. »  À long terme, si le gouvernement chinois se réaligne du côté des investisseurs, Frederick Demers croit que cela pourrait être intéressant, particulièrement par rapport à ce qui se fait du côté de l’industrie automobile.

Francis Thivierge abonde dans le même sens. « Derrière le rideau opaque, il y a beaucoup de développements positifs en Chine, notamment du point de vue de l’industrie technologique, de la construction de voitures et de panneaux solaires. Elle a aussi fait des progrès pour augmenter son statut dans les chaînes de production. » Le gestionnaire de portefeuille rappelle qu’historiquement la Chine était très présente dans l’industrie manufacturière à bas coup et qu’elle occupe aujourd’hui une place grandissante, voire dominante, dans des industries de pointe.

Et la place de l’or dans le portefeuille?

Dans ce haut de cycle pour l’or, Frederick Demers se montre plus prudent par rapport à cette valeur refuge. « L’or a bien fait durant la période de hausse des taux, a bien fait pendant la pause, je suis cependant un peu plus sceptique quant à la phase de baisse de taux. Je serais surpris, si on me disait dans 12 mois, par exemple, que l’or avait surpassé les actions. » « Les commodités ont certainement un rôle à jouer à plus long terme dans le portefeuille, », mentionne pour sa part Francis Thivierge. « Mais à court terme, étant donné les récents mouvements qu’on a observés du côté de l’or, c’est difficile d’avoir une forte conviction. »

L’article Construction de portefeuille, comment s’enligner pour la prochaine année ?  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
ACVM : consultation concernant la réglementation sur les émetteurs émergents https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/acvm-consultation-concernant-la-reglementation-sur-les-emetteurs-emergents/ Tue, 06 Aug 2024 10:56:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102113 Les commentaires sont attendus d’ici le 30 octobre 2024.

L’article ACVM : consultation concernant la réglementation sur les émetteurs émergents est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) lancent une consultation publique sur des projets de modification réglementaire. Les changements touchent principalement la définition d’« émetteur émergent » et visent à adapter la réglementation à la nouvelle catégorie supérieure créée par la Bourse des valeurs canadiennes (CSE).

La création de cette catégorie supérieure par la CSE, effective depuis le 3 avril 2023, a pour objectif d’accueillir des émetteurs non émergents avec des obligations alignées sur celles des autres bourses d’émetteurs non émergents. Cependant, la CSE étant actuellement classée comme une bourse d’émetteurs émergents dans la législation, cette situation crée un décalage réglementaire que les ACVM cherchent à corriger.

Par ailleurs, l’avis de consultation inclut des ajustements réglementaires pour tenir compte des changements de dénomination de certaines bourses, tels que La Neo Bourse Aequitas devenue Cboe Canada, et les marchés PLUS transformés en AQSE Growth Market.

Les ACVM proposent également d’harmoniser certaines dispenses et conditions d’admissibilité pour assurer un traitement équitable entre la CSE et les autres bourses similaires. De plus, les modifications intègrent les récents changements apportés à la Loi canadienne sur les sociétés par actions concernant le vote majoritaire.

La période de consultation, qui se terminera le 30 octobre 2024, offre aux parties prenantes l’occasion de commenter ces propositions qui visent à moderniser et à clarifier le cadre réglementaire des valeurs mobilières au Canada.

L’article ACVM : consultation concernant la réglementation sur les émetteurs émergents est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’application Webull maintenant disponible au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lapplication-webull-maintenant-disponible-au-canada/ Mon, 08 Jan 2024 11:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98325  Le courtier à escompte propose des actions canadiennes et américaines.

L’article L’application Webull maintenant disponible au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Webull Corporation fait son arrivée dans le secteur du courtage au Canada par l’entremise de sa plateforme de négociation. Les résidents canadiens pourront ainsi négocier des actions cotées en bourse au Canada et aux États-Unis via la société de négociation de services financiers sous licence, Webull Securities (Canada) Ltd.

Webull Canada a obtenu son autorisation en novembre 2023 et lance pour le moment des services de courtage pour l’exécution des ordres seulement. Outre la négociation d’actions, la société propose aux investisseurs des cotations en temps réel et des données de marché approfondies, plus de 20 widgets de graphiques et plus de 60 indicateurs, la négociation sur papier et des outils éducatifs.

« Webull voit une occasion incroyable de perturber un système de courtage traditionnellement coûteux au Canada, a déclaré Anthony Denier, président du Groupe Webull. Depuis sa création, nous fournissons de puissants outils de données de marché partout dans le monde. Nous nous réjouissons à l’idée de pénétrer un autre marché et de faciliter l’accès au commerce pour tous. »

La plateforme de négociation Webull a été lancée aux États-Unis en 2018 par l’entremise de sa filiale membre de la FINRA et de son courtier en valeurs mobilières enregistré auprès de la SEC. Elle peut être téléchargée à partir de l’App Store d’Apple et de Google Play Store.

« L’application Webull, à la fine pointe de la technologie, fournit gratuitement des données sur les marchés, des outils, des analyses et de la formation et offre une solution de négociation à faible coût. Nous avons déjà des dizaines de milliers d’utilisateurs canadiens qui tirent parti des données et des analyses de marché. Nous sommes donc fiers de leur offrir les services de courtage primés et nous avons hâte d’élargir notre base d’utilisateurs au Canada. », a pour sa part indiqué Michael Constantino, chef de la direction de Webull Securities (Canada) Limited.

Le Groupe Webull a son siège social à St. Petersburg, en Floride, et est soutenu par des investisseurs privés situés aux États-Unis, en Europe et en Asie. Webull sert des dizaines de millions d’utilisateurs dans plus de 180 pays, en offrant aux investisseurs de détail un accès 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, aux marchés financiers du monde entier. La plateforme de négociation Webull, qui est disponible aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Hong Kong, à Singapour, en Australie, en Afrique du Sud, au Japon, au Mexique et au maintenant Canada.

L’article L’application Webull maintenant disponible au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
88 200 cryptomillionnaires dans le monde https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/88-200-cryptomillionnaires-dans-le-monde/ Thu, 28 Sep 2023 11:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96176 PLANÈTE FINANCE - Selon un nouveau rapport sur la richesse liée aux cryptomonnaies.

L’article 88 200 cryptomillionnaires dans le monde est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
C’est ce que révèle notamment le premier Rapport sur la richesse en cryptomonnaies (Crypto Wealth Report) publié par Henley & Partners, spécialiste international de la migration des patrimoines et des investissements.

Sur les 88 200 cryptomillionnaires, environ 40 500 détiennent leur fortune en bitcoins.

La valeur totale du marché des cryptomonnaies est désormais évaluée à 1 180 milliards de dollars et 425 millions de personnes sur la planète possèdent des cryptomonnaies.

Voilà quelques-unes des statistiques contenues dans le rapport sur le nombre de millionnaires, centimillionnaires et milliardaires en cryptomonnaies et en bitcoins.

Ces informations ont été compilées par la société de renseignement mondiale sur la richesse New World Wealth, mais proviennent également d’universitaires, d’experts de l’industrie et d’acteurs de la cryptomonnaie, précise le communiqué émis par la société.

Les 10 pays les plus favorables aux investisseurs

Le rapport présente aussi l’indice d’adoption des cryptomonnaies.

Comportant plus de 750 points de données, l’indice d’adoption des cryptomonnaies évalue les pays d’accueil de migration des investissements favorables aux cryptomonnaies, en fonction de leur niveau d’adoption et d’intégration des cryptomonnaies et de la technologie de la chaîne de blocs.

Selon Juerg Steffen, PDG de Henley & Partners, les négociateurs, les investisseurs et les crypto-entrepreneurs explorent continuellement des stratégies de migration des investissements afin de protéger leurs intérêts.

« Au cours des six derniers mois, nous avons constaté une hausse importante du nombre de demandes de cryptomillionnaires cherchant à se protéger contre d’éventuelles interdictions futures sur la négociation ou l’utilisation de cryptomonnaies dans leurs propres pays et à atténuer les risques de politiques fiscales agressives qui taxent les actifs numériques à la source. »

Parmi les dix pays considérés comme les plus favorables aux crypto-investisseurs, Singapour occupe la première place du classement général avec un score de 50,2 sur 60, soit 83,76 %, suivi de la Suisse (78,17 %), des Émirats arabes unis (76,17 %), de Hong Kong (76 %), des États-Unis (73,83 %), de l’Australie (71,83 %), du Royaume-Uni (71,17 %), du Canada (67,33 %), de Malte (64,83 %) et de la Malaisie (62,5 %).

Les options les plus avantageuses en matière de fiscalité

Quant au paramètre de la convivialité fiscale, qui évalue l’approche d’un pays en matière de taxation des activités liées aux cryptomonnaies, Singapour et les Émirats arabes unis obtiennent chacun le meilleur score (10/10), suivis de Hong Kong, Maurice et Monaco (9/10 chacun), puis d’Antigua-et-Barbuda, de la Malaisie, de la Namibie et de la Suisse (8/10 chacun).

De plus, les Émirats arabes unis et Singapour sont de nouveau en tête en matière d’adoption par le public, qui mesure le niveau de sensibilisation, d’intérêt et d’engagement relativement aux cryptomonnaies dans la population générale, chacun obtenant 7/10.

Par contre, pour ce qui est de l’adoption des infrastructures, comme le nombre de guichets automatiques de cryptomonnaies, l’intégration avec les banques locales et la présence d’échanges d’actifs numériques, les États-Unis sont actuellement en tête des 10 meilleurs pays à cet égard, suivis de la Grèce, de la Thaïlande, de Hong Kong et de la Nouvelle-Zélande.

Un « fait accompli »

Comme le souligne dans le rapport Jeff D. Opdyke, expert mondial en investissement, « [l]a cryptomonnaie est le commerce et la technologie les plus inévitables de ces 30 dernières années, et elle constitue désormais une occasion fantastique d’acheter car il est peu probable que nous revoyions ces prix un jour ».

L’article 88 200 cryptomillionnaires dans le monde est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Lourde amende pour un baron de la cryptosphère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lourde-amende-pour-un-baron-de-la-cryptosphere/ Thu, 04 May 2023 11:26:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93470 PLANÈTE FINANCE – Il a été condamné à payer plus de 4,4 G$.

L’article Lourde amende pour un baron de la cryptosphère est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le patron sud-africain de la plateforme de cryptomonnaies Mirror Trading International, Cornelius Johannes Steynberg, a été condamné le 27 avril par un juge américain à verser plus de 4,4 milliards de dollars (G$), dont la moitié sous forme d’amende, à la suite d’une fraude impliquant des échanges en Bitcoin, a annoncé la Commodity Futures Trading Commission (CFTC).

Placée en liquidation judiciaire en juillet 2021, MTI, qui comptait près de 300 000 utilisateurs, promettait aux investisseurs des rendements potentiels de plus de 100% par an, grâce à un faux algorithme. Selon la CFTC, la société fautive aurait accepté plus de 2,3 G$ de dépôts sous forme de Bitcoins, dont une partie provenait de 23 000 résidents américains.

Le juge Lee Yeakel, du tribunal de première instance du district ouest du Texas, a condamné MTI et son fondateur à rembourser l’ensemble des déposants ainsi qu’à payer une amende. Il a jugé que MTI avait versé des rendements à certains membres à partir de dépôts d’autres participants au système. « Il s’agit de la plus importante condamnation financière au civil dans un cas présenté par la CFTC », a signalé le régulateur américain, ajoutant qu’il s‘agissait également du cas le plus important de fraude impliquant du Bitcoin. Les victimes ont peu de chance de récupérer leur argent, a ajouté l’agence, car « les malfaiteurs n’ont sans doute pas les fonds suffisants ».

Selon la CFTC, au lieu d’effectuer des opérations sur le marché des changes comme annoncé, MTI a exploité un modèle commercial frauduleux de marketing à plusieurs niveaux entre 2018 et 2021. Le régulateur leur reproche d’avoir détourné l’argent des investisseurs, d’avoir fait de fausses déclarations sur leurs opérations et leurs performances, d’avoir produit des relevés de compte fictifs et d’avoir créé un courtier fictif auprès duquel les opérations étaient censées se dérouler.

Système de Ponzi

Deux jours après la décision de justice rendue aux États-Unis, la Haute Cour du Cap-Occidental, en Afrique du Sud, a conclu que MTI était une « chaîne de Ponzi illégale » qui générait des bénéfices pour les premiers investisseurs grâce à des investissements prélevés sur ceux qui avaient rejoint la société plus tard.

« Je suis d’accord avec les requérants pour dire que les fraudes perpétrées par Steynberg et MTI n’étaient pas des incidents isolés mais plutôt des aspects fondamentaux de la structure des entreprises et qu’en tant que tels, ils ont entaché les activités commerciales de MTI dans leur ensemble », a déclaré la juge suppléante Alma de Wet. Elle a jugé que tous les accords conclus entre MTI et ses investisseurs « en ce qui concerne l’échange, la gestion et l’investissement de Bitcoins » étaient illégaux.

Les activités de MTI ont été suspendues en décembre 2020 en raison des accusation portées par le régulateur. La société a fait l’objet de plusieurs enquêtes. Un mandat d’arrêt international a été émis contre Cornelius Johannes Steynbergm qui a été arrêté en décembre 2021 au Brésil, où il est actuellement détenu. Il risque l’extradition vers l’Afrique du Sud pour répondre à des procédures civiles lancées par des utilisateurs de la plateforme.

L’article Lourde amende pour un baron de la cryptosphère est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des réserves sur le rebond boursier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-reserves-sur-le-rebond-boursier/ Tue, 07 Feb 2023 11:45:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91728 L'économiste en chef de Desjardins estime que les investisseurs sont trop optimistes.

L’article Des réserves sur le rebond boursier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’optimisme des investisseurs est « questionnable », estime l’économiste en chef du Mouvement Desjardins, Jimmy Jean, qui émet des réserves sur le rebond boursier du début de l’année.

« L’idée, c’est que les investisseurs anticipent des hausses de bénéfice à partir de maintenant, explique l’économiste en entrevue en marge d’une conférence web sur ses prévisions financières. C’est comme si le recul qu’on a vu en 2022 était terminé alors que, d’après nous, le pire est encore devant nous. »

Les analystes anticipent en moyenne une augmentation de 10 % des bénéfices des grandes sociétés américaines inscrites au S&P 500. Or, la majorité des économistes anticipent, pour leur part, que la hausse des taux d’intérêt provoquera une récession en 2023. « En moyenne, lorsqu’on regarde les précédents cycles depuis les années 1950, les bénéfices se contractent de 19 % en moyenne durant une récession », souligne Jimmy Jean.

Depuis le début de l’année, le S&P 500, à New York, a rebondi de près de 7 %. Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto a avancé de plus de 6 % sur la même période.

Les investisseurs qui espèrent que la récession amènera une baisse rapide des taux d’intérêt pourraient également être déçus, croit Jimmy Jean. « Les risques que les taux d’intérêt soient amenés plus haut ou qu’ils restent élevés pour plus longtemps, et bien, ce n’est pas très porteur pour les valorisations boursières. »

Jimmy Jean est toutefois moins pessimiste pour la Bourse de Toronto, car les actions canadiennes sont « plus abordables » que les actions américaines.

Selon la firme Yardeni, le S&P 500 s’échange à près de 18,2 fois les prévisions de bénéfice pour les 12 prochains mois. En comparaison, ce multiple est de 12,5 fois pour les actions canadiennes. Pour l’indice Monde MSCI, l’évaluation est de 15,5 fois.

Jimmy Jean souligne, en entrevue, que le prix du pétrole se maintient, malgré les craintes d’une récession. La transition énergétique amène aussi une forte demande pour les métaux. Ce contexte structurel « sourit » à la Bourse canadienne, selon lui.

S’il juge qu’il est trop tôt pour crier victoire pour les actions, l’économiste est plus optimiste pour les obligations. « Cette année, si c’est une année où il y a une pause dans les hausses de taux et éventuellement à la fin d’année une baisse des taux d’intérêt, et bien, les marchés prennent cela en compte à l’avance. »

La valeur d’une obligation est inversement corrélée aux taux d’intérêt. Lorsque les taux diminuent, la valeur des obligations augmente. « Ça ne sera pas faramineux en ce sens que les taux ne reviendront pas à zéro, mais on a quand même une meilleure performance qu’en 2022 si on a raison qu’il y aura une récession et une aversion pour le risque. »

Le rebond boursier a également « surpris » l’économiste en chef de la Banque Nationale, Stéfane Marion. « Bien qu’une récession puisse encore être évitée, nous demeurons prudents à propos d’une augmentation de notre proportion d’actions après la récente flambée boursière record », commente l’économiste dans une note, lundi.

L’article Des réserves sur le rebond boursier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un concours pour apprendre aux ados à investir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-concours-pour-apprendre-aux-ados-a-investir/ Mon, 21 Feb 2022 13:12:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85384 Un portefeuille virtuel de 100 000 dollars en actions et en cryptomonnaies.

L’article Un concours pour apprendre aux ados à investir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
À partir du 28 février, les adolescents du Canada et des États-Unis pourront s’initier à l’investissement en se disputant plusieurs milliers de dollars de prix en espèces, en NFT et en récompenses dans le cadre de la deuxième édition du Défi des jeunes investisseurs, une initiative de trois étudiants montréalais.

« La compétition se déroule sous une forme ludique, mais on ne veut pas pour autant que les participants pensent que gérer son épargne est un jeu. On ne vise pas la spéculation mais l’épargne », déclare Charles Frédette. L’étudiant au baccalauréat en finance à HEC Montréal a créé ce concours il y a deux ans avec Philip Becker et Ryan Dollinger, deux amis fréquentant respectivement l’Université McGill et le Collégial international Sainte-Anne, afin de promouvoir la littératie et l’éducation financières.

La première édition, lancée en 2020, avait réuni près de 3500 participants du niveau collégial. Cette année, les organisateurs ont décidé d’ouvrir la compétition à tous les jeunes de 20 ans et moins. Ils visent ainsi atteindre 10 000 participants, ce qui ferait de l’événement la plus grande compétition d’investissement en Amérique du Nord, selon ses promoteurs.

Le concours, qui débute le 28 février, se compose d’une simulation boursière portant sur un portefeuille de 100 000 $ en actions et cryptomonnaies, et d’un « stock pitch » au cours duquel les participants doivent défendre leur compagnie cotée en bourse favorite devant un jury de professionnels de l’industrie financière.

Une occasion de se pratiquer

Les gagnants de la simulation boursière sont déterminés en fonction de la performance du portefeuille. Des prix sont également décernés au portefeuille le plus éthique, à la meilleure stratégie écologique d’investissement ou encore aux meilleurs participants de moins de 14 ans. La simulation utilise les données boursières en temps réel, ce qui permet aux concurrents d’être dans la position réelle des investisseurs mais sans les risques.

« Même s’il y a plusieurs initiatives gouvernementales en éducation financière au Québec, on manque d’occasions de se pratiquer, constate Charles Frédette. Ce concours permet aux ados d’apprendre comment gérer leur argent et de tester différentes stratégies d’investissement », souligne-t-il. L’inscription à la compétition est gratuite afin de permettre au plus grand nombre de participer. L’interface de l’application a été simplifiée par rapport à la précédente édition pour la rendre plus conviviale et le vocabulaire financier est expliqué.

Au-delà de l’excitation de voir son portefeuille fictif prendre de la valeur, l’objectif principal du concours reste d’inciter les jeunes à épargner. « Beaucoup de mes amis dépensent leur argent dans des affaires stupides, comme des bonbons ou le dernier téléphone cellulaire. À notre âge, on pense souvent qu’on a le droit de se faire plaisir, mais il faudrait aussi penser à épargner plus tôt », dit le jeune dans la vingtaine.

Épargner pour l’indépendance financière

Élevé par des parents comptables, Charles Frédette est tombé dans la marmite de la finance dès son plus jeune âge. Il avait 10 ans lorsque son père a commencé à l’initier à la gestion passive avec un petit portefeuille.

La plus grande leçon apprise au cours de ses premières années comme investisseur ? « Quand on achète un titre, il faut regarder la compagnie derrière, son histoire, ses dirigeants, ses résultats. Il faut se demander pourquoi on lui fait confiance. »

Au cours des dernières années, il a perdu plusieurs plumes et réussi quelques coups de circuit. Son meilleur : avoir acheté des actions de Wells Fargo au moment du scandale des comptes fictifs qui a frappé la banque américaine en 2016, alors que le milliardaire Warren Buffet se débarrassait des siennes. Un bon coup, puisque le changement d’équipe de direction effectué en 2019 a permis à la compagnie de redresser la barre. Elle déclarait un bénéfice net de 5,75 milliards de dollars, soit 1,38 dollar par action, au 4e trimestre 2021.

L’étudiant estime que grâce aux applications de courtage en bourse il est aisé pour les parents de créer un compte pour leur enfant et de l’aider à le gérer. « Plus on commence jeune, plus on augmente ses chances de devancer la retraite ou d’acquérir plus tôt l’indépendance financière, conclut-il. Et puis, on peut se permettre de faire des erreurs, car on a toute la vie devant soi pour se rattraper. »

L’article Un concours pour apprendre aux ados à investir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Bourse : la diversité se fait encore attendre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/bourse-la-diversite-se-fait-encore-attendre/ Tue, 16 Feb 2021 13:51:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77935 Les femmes, notamment, sont encore peu présentes au sein des conseils d’administration des sociétés inscrites.

L’article Bourse : la diversité se fait encore attendre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Même si des mécanismes ont été introduits au pays dans le but d’accroître la diversité dans les hautes sphères des entreprises inscrites en Bourse, la cadence des renouvellements est généralement « lente », observe l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) dans une nouvelle analyse.

Un an après l’entrée en vigueur des amendements à la Loi canadienne sur les sociétés par actions obligeant les sociétés assujetties au régime fédéral à présenter des renseignements relatifs à la diversité, l’Institut a décidé de brosser un portrait, qui qualifie notamment le gouvernement canadien de « précurseur » en raison du cadre réglementaire mis en place.

Les documents publiés par 76 des 78 compagnies de l’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto en vue de leur assemblée annuelle ont ainsi été évalués.

En moyenne, les conseils d’administration étaient formés par 29,43 % de femmes, 4,47 % de personnes issues des minorités visibles, 0,6 % de membres des groupes autochtones et 0,49 % de personnes avec incapacité. Du côté de la haute direction, ces proportions étaient respectivement de 23,94 %, 7,94 %, 0,14 % et 0,35 %.

« Cela montre que le rythme de renouvellement est extrêmement lent, a souligné le directeur général de l’IGOPP, François Dauphin, en entrevue. On ne peut toutefois pas s’attendre à ce que ces changements soient immédiats même si l’on impose de nouvelles mesures. Dans un conseil d’administration, le rythme de renouvellement oscille généralement entre 8 % et 10 % annuellement. »

Celui-ci cosigne le document avec le président du conseil d’administration de l’Institut Yvan Allaire, et le chargé de projet Mantote Sambiani.

Parmi les constats présentés, François Dauphin a également relevé la « sous-représentativité assez importante » du côté des minorités visibles, qui représentent pourtant environ 22,3 % de la population.

« C’est un élément que l’on constate, mais nous n’avons pas de causalité, a dit François Dauphin. C’est un constat quand même assez frappant. »

Si la représentation féminine a presque doublé au sein des conseils d’administration au cours de la dernière décennie, elle demeure néanmoins en deçà de la cible de 40 % établie par l’Institut en 2009 dans le cadre d’une prise de position, est-il souligné dans l’analyse.

Le portrait brossé par l’IGOPP, qui se penche également sur les lois en matière de diversité au sein des conseils d’administration des sociétés inscrites en Bourse de 13 pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, en vient à la conclusion que le Canada se trouve à « l’avant-garde » en ce qui a trait à la recherche de la diversité.

Toutefois, le pays a plutôt opté pour l’approche de la divulgation plutôt que des quotas, comme cela se fait ailleurs dans le monde, pour stimuler les changements.

L’équipe de l’IGOPP qui signe l’analyse ne s’est pas avancée sur la pertinence d’imiter ou non d’autres pays qui ont décidé d’imposer des quotas aux compagnies inscrites en Bourse.

« Il y a un pas à franchir pour imposer certaines choses, a dit François Dauphin. C’est un arbitrage que le gouvernement doit faire. On a vu que la divulgation a quand même permis de réaliser certaines avancées du côté de la représentativité des genres. »

Selon le directeur général de l’Institut, les autorités fédérales semblent plutôt miser sur des changements qui s’observeront à la suite de pressions effectuées par des investisseurs institutionnels qui intègrent de plus en plus les critères ESG, environnement, social et gouvernance, dans leurs décisions.

L’IGOPP a par ailleurs relevé que bon nombre de sociétés assujetties au cadre fédéral avaient interprété « très librement » le règlement entourant le nombre de cadres qui doivent être considérés en matière de divulgation. Cela a compliqué la comptabilité des données. De plus, le mécanisme de l’« auto-identification » pour déterminer l’appartenance d’une personne à un groupe « introduit un risque de non-divulgation ou un risque de divulgation opportuniste », a souligné l’analyse.

L’article Bourse : la diversité se fait encore attendre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
S’améliorer avec le temps : le FNB fêtera ses 30 ans https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/sameliorer-avec-le-temps-le-fnb-fetera-ses-30-ans/ Thu, 23 Jan 2020 19:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63374 ZONE EXPERTS - Bon anniversaire, FNB : le 9 mars 2020, le fonds négocié en Bourse (FNB) aura 30 ans.

L’article S’améliorer avec le temps : le FNB fêtera ses 30 ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En seulement trois décennies, le FNB, un fonds d’investissement qui vous permet d’acheter un panier diversifié d’actions ou d’obligations individuelles en un seul achat sur une Bourse, a enregistré six billions de dollars américains d’actifs sous gestion, soit plus de 7 800 fonds dans le monde. Le FNB est de plus en plus l’instrument de placement de choix pour les investisseurs en raison de sa liquidité, de sa transparence, de son efficacité et de sa facilité de négociation.

Son origine

Bien que le FNB soit devenu un phénomène d’investissement mondial, son origine est une réussite canadienne. Le premier FNB mondial est lancé en 1990 à la Bourse de Toronto sous le nom de TIPs (Toronto 35 Index Participation Funds) : le Fonds de participation à l’indice Toronto 35. Aujourd’hui, TIPs est mieux connu sous le nom de iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU), le plus important FNB au Canada avec environ neuf milliards de dollars (G$) canadiens d’actifs sous gestion.

Le succès du premier FNB au monde a rapidement été reproduit au sud de la frontière. Trois ans plus tard, le 22 janvier 1993, se forme le premier FNB américain : le FNB S&P 500 Trust (SPDR). Aujourd’hui, rebaptisé SPY, il est le plus important au monde avec environ 300 milliards de dollars américains (G$ US) d’actifs sous gestion.

Depuis lors, des FNB ont été lancés dans 58 pays à travers le monde, et de nouveaux voient le jour régulièrement.

Types de FNB

 Alors que le premier FNB offrait une exposition passive à des indices de base comme le TSX-35 et le S&P 500, le paysage actuel des FNB offre une plus grande variété aux investisseurs. En voici des exemples :

  • FNB indiciel : Également appelé FNB de référence, le FNB indiciel offre aux investisseurs une exposition passive au rendement des indices boursiers, ses avoirs reflétant les composantes de son indice de référence. Il s’agit souvent du FNB le plus populaire et le moins coûteux.
  • FNB à gestion active : À la différence du FNB indiciel, les avoirs du FNB à gestion active peuvent changer quotidiennement, à la discrétion de leur gestionnaire de portefeuille. Les stratégies de ce FNB peuvent aller de la réduction de la volatilité à la tentative de surpasser le marché.
  • FNB lié aux marchandises : Le FNB de marchandises permet aux investisseurs d’accéder plus facilement à des marchandises précises en détenant des contrats dérivés de manière à refléter le cours de la marchandise sous-jacente, comme l’or ou le pétrole.
  • FNB de titres à revenu fixe : Les titres à revenus fixes sont habituellement illiquides et difficiles à négocier, alors que le FNB permet aux investisseurs autonomes recherchant la sécurité et un revenu d’accéder à des obligations et à d’autres titres de créance.
  • FNB à effet de levier et à effet de levier inversé : Grâce à l’effet de levier et à la vente à découvert, ce FNB offre aux investisseurs la possibilité d’obtenir une exposition de 2x, -1x et -2x aux indices et stratégies de marché populaires.

 Le FNB par rapport aux FCP : La prochaine évolution

 Avant le FNB, il y avait le fonds commun de placement (FCP). Bien que son histoire remonte au 18siècle, le premier FCP des temps modernes a été lancé aux États-Unis en 1924. Pendant près de 70 ans, il a été le moyen le plus facile d’accéder à un panier diversifié de titres.

Mais avec l’avènement du FNB, une meilleure façon d’investir est née. Comme son nom l’indique, le fonds négocié en Bourse se négocie en bourse, tandis que le FCP doit être acheté par l’entremise d’un fournisseur ou d’une maison de courtage.  Le FNB offre également plusieurs autres avantages par rapport au FCP, notamment :

  • De la liquidité : Le FNB peut être acheté et vendu tout au long d’un jour de bourse, alors que les parts d’un FCP ne peuvent être achetées ou vendues qu’après la clôture du marché.
  • Un coût inférieur : En moyenne, les frais de gestion du FNB sont inférieurs à ceux du FCP. En effet, contrairement au FNB, le FCP peut être assorti de coûts supplémentaires, comme des frais d’acquisition ou de commercialisation, ou des commissions de suivi.
  • De la transparence : Les avoirs en FNB sont régulièrement mis à jour et publiés, tandis que ceux du FCP ne le sont pas toujours en totalité.

Les FCP contrôlent toujours une part importante des actifs sous gestion, mais des signes montrent que la tendance est aux FNB. En 2018, les ventes de FNB ont excédé celles des FCP pour la première fois en 10 ans, une performance qui s’est répétée en 2019. Est-ce le début de la fin de l’ère des FCP?

Le FNB au Canada aujourd’hui

Au 30 novembre 2019, les FNB canadiens détenaient un actif sous gestion de plus de 200 G$ canadiens, en hausse de plus de cinq fois leur niveau d’actif en 2010. En 2010, il n’y avait que quatre fournisseurs de FNB. Aujourd’hui, leur nombre est passé à 36 et ils gèrent près de 750 FNB au Canada, soit environ 10 % du nombre mondial de FNB.

Source : Strategic Insight, en date du 30 décembre 2019

Perspectives du FNB

Si la dernière décennie est un indicateur des perspectives du FNB, l’avenir est prometteur. Pour les investisseurs intéressés par certaines des tendances qui se pointeront à l’horizon au cours de la prochaine décennie, en voici quelques-unes à surveiller :

  1. Le FNB est le véhicule de choix pour de nouvelles catégories d’actifs et de nouveaux thèmes : De la marijuana au bitcoin en passant par les produits liquides de substitution, le FNB est devenu, en raison de sa structure efficace, le véhicule de choix des fournisseurs qui mettent de nouvelles catégories d’actifs sur le marché. En 2020, d’autres offres innovatrices devraient être lancées par l’entremise de structures de FNB.
  2. Une concurrence accrue pourrait entraîner une baisse de frais : La croissance du marché canadien des FNB a accentué la concurrence entre les fournisseurs, et bon nombre d’entre eux se disputent une plus grande part du marché et réduisent leurs frais pour attirer de nouveaux investissements.
  3. Une plus grande attention accordée aux investissements responsables : En 2019, l’investissement responsable est devenu le point central des investissements canadiens. Les préoccupations environnementales, sociales et gouvernementales (ESG) font en sorte que de nombreux FNB sont maintenant passés au crible. Plusieurs fournisseurs cherchent à attirer les investisseurs soucieux des questions ESG en proposant des fonds qui correspondent à leur éthique et à leurs valeurs.

L’article S’améliorer avec le temps : le FNB fêtera ses 30 ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Aurons-nous un joyeux Noël? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/francois-gagnon/aurons-nous-un-joyeux-noel/ Fri, 06 Dec 2019 13:52:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63098 ZONE EXPERTS - Malgré la volatilité géopolitique américaine actuelle et toutes les autres sources de stress à l’international, les marchés boursiers continuent de progresser et touchent de nouveaux sommets. Bien que la croissance économique ait ralenti, l’économie reste robuste.

L’article Aurons-nous un joyeux Noël? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
 Les élections aux États-Unis auront lieu dans moins d’un an et les investisseurs porteront une attention particulière aux faits et gestes des politiciens. Si le cycle électoral joue en notre faveur, nous obtiendrons un accord commercial avant le 15 décembre, date à laquelle les nouveaux tarifs sont censés entrer en vigueur.  Autrement, la Maison-Blanche devra retarder à nouveau l’entrée en vigueur des tarifs, mais elle aurait avantage à conclure un accord avec la Chine avant l’élection présidentielle de 2020 afin de rassurer les électeurs et soutenir le marché haussier.

Le marché du travail américain reste relativement ferme avec un taux de chômage de seulement 3,6% et 128 000 nouveaux emplois nets ajoutés en octobre. Un marché du travail solide devrait continuer à soutenir les dépenses des consommateurs tout au long du temps des fêtes. De plus, les bénéfices et les revenus des sociétés du troisième trimestre ont été meilleurs que prévu, ce qui suggère que le quatrième trimestre et dernier trimestre de l’année pourrait être encore meilleur que prévu.

Plusieurs investisseurs se disent que la bourse avait trop monté de janvier à novembre et que cela pourrait difficilement se poursuivre en décembre. En examinant l’histoire des marchés, lorsqu’une bonne performance a été démontrée entre janvier et novembre la tendance se maintient en décembre comme le démontre le tableau qui suit :

Source : Tableau Gestion Privée Phoenix S.A, données Stock Traders Almanac

Selon les données historiques, lorsqu’il y a eu un gain important pour l’année en cours jusqu’au mois de novembre, le mois de décembre a rapporté en moyenne 1,7% et a enregistré un gain net positif lors de 71,4% des années analysées. Après une année en forte hausse, l’année suivante rapporte en moyenne un gain de 9,91%.

L’année 2019 se classe présentement comme la dixième meilleure année de notre classement, ce qui renforce nos perspectives positives pour le reste de 2019 et si la tendance se maintient, pour l’année 2020 également. Les titres des technologies ont bousculé le marché le mardi 3 décembre, étant dépendants de la santé du commerce international, poussant les indices boursiers à enregistrer leur plus forte baisse depuis plus de deux mois. La volatilité se fait sentir en ce début décembre, mais si l’histoire se répète, on devrait connaître un joyeux Noël!

L’article Aurons-nous un joyeux Noël? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>