Brexit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 06 Jan 2021 13:04:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Brexit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des gains à l’horizon, si les vaccins se déploient sans heurts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-gains-a-lhorizon-si-les-vaccins-se-deploient-sans-heurts/ Wed, 06 Jan 2021 13:04:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77202 Le rendement des actions mondiales devrait se situer entre 5 et 7 % au cours de la prochaine décennie, selon Vanguard.

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Avec l’arrivée des vaccins contre la COVID-19, l’année à venir s’annonce plus saine, tant pour les personnes que pour les économies.

« En fin de compte, notre cadre pour déterminer l’état et la santé de l’économie commence et se termine par la santé », a déclaré Joe Davis, économiste en chef mondial et chef du groupe de stratégie d’investissement de The Vanguard Group à Valley Forge, Pa, dans le cadre d’une conférence de presse virtuelle à propos de son rapport Vanguard economic and market outlook 2021: Approaching the dawn en décembre.

Les gestionnaires de la société Franklin Templeton Investments (FTI), basée à Toronto, se sont également montrés optimistes quant à la croissance mondiale. Toutefois, ces derniers estiment que les économies pourraient connaître quelques soubresauts au cours des prochains mois.

« Nous voyons des vents contraires à la croissance mondiale, a déclaré Ian Riach, vice-président senior des gestionnaires de portefeuille de FTI, lors d’une présentation des perspectives en décembre. Nous pensons que le coronavirus va freiner l’activité alors que le nombre de cas continue d’augmenter. Mais il y a des nouvelles positives sur le front des vaccins et nous en avons appris un peu plus sur les traitements et la gestion des cas depuis le printemps dernier. »

Plusieurs sociétés pharmaceutiques ont annoncé des essais de vaccins réussis en novembre 2020. Depuis lors, les pays travaillent à la mise en place de ces vaccins.

Cette réduction de l’« écart d’immunité » – le nombre de personnes qui sont vaccinées/immunes par rapport à celles qui ne le sont pas – est la pierre angulaire des attentes économiques positives de Vanguard pour cette année. Cet écart devrait se combler vers la fin de 2021, encourageant ainsi le retour à une activité commerciale normale, en particulier dans le secteur des services.

Au Canada, le gouvernement prévoit de vacciner la population d’ici septembre, ce qui est une bonne nouvelle pour l’économie. La Banque de développement du Canada, par exemple, prédit une croissance du PIB de 4,5 % en 2021 si les vaccins sont déployés comme prévu. Un rapport de la BMO prévoit, quant à lui, une croissance de 5 %.

Les États-Unis devraient connaître une croissance d’environ 5 % au cours de l’année à venir. Cette estimation est également basée sur un déploiement de vaccins, un endiguement du virus et une relance budgétaire d’environ un trillion de dollars (après la publication du rapport, le Congrès américain a approuvé le 21 décembre 2020 un projet de loi de 900 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie).

En Europe continentale, Vanguard prédit une croissance similaire d’environ 5 %. La société de gestion de placement estime que l’Europe pourrait atteindre les niveaux économiques d’avant la pandémie d’ici la fin 2021, malgré une contraction au quatrième trimestre 2020 due à de sévères blocages.

Vanguard a également prévu des taux de croissance légèrement plus élevés au Royaume-Uni en 2021, de 7 à 7,5 % (ces prévisions ont été faites avant que le Royaume-Uni n’annonce un troisième confinement lundi).

« Ce n’est pas parce que le Royaume-Uni se porte particulièrement bien, c’est simplement parce que la chute d’activité de cette année a été si importante que le Royaume-Uni doit encore progresser », a déclaré Peter Westaway, l’économiste en chef européen de Vanguard, lors de la présentation de décembre.

Le Brexit est un autre vent contraire pour l’économie britannique. Le 1er janvier, le Royaume-Uni a quitté le marché unique européen. Le 24 décembre 2020, ce pays insulaire et l’Europe continentale ont conclu un accord qui prévoit notamment l’absence de droits de douane et de quotas pour le commerce.

Pour sa part, Vanguard, qui a publié son rapport avant l’accord et qui n’a pas prévu qu’un accord affecterait de manière significative la croissance du Royaume-Uni à long terme, a déclaré que la production du pays pourrait chuter de 6 à 8 % au cours des 10 prochaines années.

La Chine, quant à elle, devrait afficher de bons résultats économiques au cours de l’année à venir. Vanguard estime que la puissance asiatique pourrait connaître une croissance de 9 % en 2021 grâce à ses efforts pour contenir les virus.

Les marchés émergents en général devraient connaître une croissance globale d’environ 6 %. Vanguard précise que quelques régions pourraient mettre plus de temps à se remettre au cours de l’année à venir en raison de la lenteur de la réaction de leur gouvernement face à la crise, comme le Brésil et les Philippines.

En ce qui concerne les marchés des actions, Vanguard s’attend à des rendements globaux de 5 à 7 % au cours de la prochaine décennie. Contrairement à ces dernières années, la société d’investissement a déclaré que les régions en dehors des États-Unis brilleront au cours de l’année à venir.

FTI, quant à elle, a suggéré que les États-Unis et les marchés émergents devraient surpasser le marché canadien au cours des 12 à 18 prochains mois en raison des niveaux d’endettement élevés du Canada et des préoccupations touchant le secteur de l’énergie.

« Des coûts d’équilibre plus élevés ici au Canada signifient que nous pourrions être à la traîne des autres pays producteurs d’énergie lors de toute reprise », a déclaré Ian Riach.

Sans surprise, les deux sociétés étaient moins enthousiastes à l’égard des revenus fixes, les taux d’intérêt devant rester bas jusqu’en 2023. Compte tenu de cela, l’ITF était surpondérée en actions, mais comme l’a dit Ian Riach, « nous n’abandonnons pas les obligations et pensons qu’elles jouent toujours un rôle vital dans les portefeuilles ».

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Brexit : Ottawa et Londres gèlent temporairement leurs tarifs douaniers respectifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/brexit-ottawa-et-londres-gelent-temporairement-leurs-tarifs-douaniers-respectifs/ Wed, 23 Dec 2020 20:04:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77132 Le Canada et le Royaume-Uni ont signé un accord temporaire qui empêchera une augmentation automatique des tarifs douaniers qui serait intervenue lorsque les Britanniques quitteront officiellement l'Union européenne la semaine prochaine.

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La vice-première ministre Chrystia Freeland a annoncé mardi la conclusion de cet accord de dernière minute, qui garantit que des produits canadiens comme le sirop d’érable, le homard, le bœuf et les pièces automobiles ne seront pas soumis aux tarifs douaniers britanniques le 1er janvier.

Le commerce bilatéral de marchandises avec le Royaume-Uni valait 29 milliards de dollars (G$) en 2019, selon le gouvernement fédéral. Le Royaume-Uni est le troisième marché d’exportation du Canada. Or, le commerce entre les deux pays est actuellement couvert par l’accord de libre-échange que le Canada a conclu avec l’UE, mais ce ne sera plus le cas lorsque le Royaume-Uni quittera officiellement le bloc européen le 1er janvier.

Ottawa et Londres ont donc négocié un Accord de continuité commerciale Canada_Royaume-Uni, mais le Parlement n’a pas pu l’entériner avant de suspendre ses travaux pour les Fêtes. Ce « vide réglementaire » a poussé les deux gouvernements à se démener pour trouver un moyen d’empêcher les tarifs douaniers d’être automatiquement réimposés en janvier.

La ministre Freeland et sa collègue du Commerce international, Mary Ng, affirment que le nouveau protocole d’entente entre les deux pays permet aux tarifs douaniers de rester à leurs niveaux actuels jusqu’à ce que le nouvel accord commercial soit adopté au Parlement.

Les responsables commerciaux britanniques avaient exprimé leur inquiétude et leur déception, au début du mois, en voyant que le Parlement canadien ne ratifierait pas officiellement le nouvel Accord de continuité commerciale avant le 1er janvier. Ils craignaient que ce retard n’inflige « des dommages » aux entreprises et ils ont imputé la situation aux politiciens canadiens qui, selon eux, ne pouvaient pas mettre de côté leurs divergences partisanes.

« En annonçant l’adoption du protocole d’entente et du traitement tarifaire préférentiel correspondant avant le 1er janvier 2021, le gouvernement du Canada s’assure que les entreprises et les importateurs peuvent facilement poursuivre leurs activités commerciales, tout en leur évitant des formalités administratives supplémentaires », indique Affaires mondiales Canada dans un communiqué.

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Incertitudes du Brexit : risques et occasions pour les investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/incertitudes-du-brexit-risques-et-occasions-pour-les-investisseurs/ Tue, 15 Dec 2020 20:38:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76976 L’arrivée des vaccins et une épargne abondante pourraient stimuler la consommation.

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Incertitude. C’est le mot qui décrit le mieux le paysage mondial alors que l’année 2020 touche à sa douloureuse fin. Mais il s’agit peut-être aussi d’un contexte que les investisseurs peuvent mettre à profit pour explorer les opportunités au cours des mois à venir.

John Reynolds, EVP et gestionnaire de portefeuille chez Templeton Global Equity Group (lié à Franklin Templeton Investments Corp.) à Londres, constate que si l’incertitude est effectivement présente sur plusieurs fronts – le Brexit, le contexte politique américain, l’impact de la COVID-19 – une période de plus grande stabilité pointe probablement à l’horizon.

« Lorsque vous avez davantage de certitude, vous vous trouvez dans un contexte plus favorable pour l’achat d’actions », a-t-il commenté.

À l’instar de John Reynolds, Martin Fahey, vice-président principal et chef de l’équipe Mackenzie Investments Europe, à Dublin, était prudemment optimiste.

Bien que certains des impacts économiques découlant des restrictions liées à la COVID-19 sont susceptibles de persister, a-t-il noté, la perspective d’une protection généralisée découlant d’une campagne de vaccination devrait néanmoins améliorer les perspectives de l’économie mondiale.

« Les consommateurs ont accumulé massivement des économies au cours des neuf derniers mois », a noté Martin Fahey.

« Ils ont maintenant désespérément besoin de dépenser de l’argent », ce qui indique, selon lui, un « rebond de consommation raisonnablement grand ».

Martin Fahey, qui gère les fonds mondiaux de petites et moyennes capitalisations de Mackenzie, prévoit que ce rebond se produira aux deuxième et troisième trimestres, et qu’il sera soutenu par des politiques budgétaires assouplies.

En ce qui concerne les facteurs de risque négatifs, Martin Fahey est d’avis que de nombreux pays adopteront des budgets plus serrés, qui seront probablement combinés à des impôts plus élevés. Il a vu des propriétaires d’entreprise se préparer à vendre leurs participations afin d’éviter des hausses d’impôts sur les plus-values.

« Vous commencez déjà à en voir les retombées sur les investissements », a-t-il déclaré, en évoquant la forte augmentation des fusions et acquisitions.

Parmi les autres tendances susceptibles d’avoir un impact sur l’investissement, citons la hausse des prix des produits de base et un dollar américain plus faible, a indiqué Martin Fahey. Des tendances qui pourraient créer des conditions plus favorables pour les entreprises non américaines.

Occasions d’investissement

Les actions britanniques se négocient à escompte par rapport aux actions européennes, ce qui rend certains titres attrayants, a noté John Reynolds.

Par exemple, le constructeur de maisons neuves, Persimmon plc, basé au Royaume-Uni, est « une entreprise très bien positionnée » qui continuera de croître, quel que soit le résultat du Brexit, a affirmé John Reynolds.

Celui-ci s’intéresse également à la prise de position dans des sociétés bien gérées de type « FTSE 250, FTSE 350, qui ont plus de concentrations nationales que d’exposition internationale ».

Martin Fahey a toutefois relevé que les ventes de logements effectués au cours de l’année avaient été soutenues par une suspension temporaire des taxes foncières qui prendra fin en mars 2021.

John Reynolds était prudemment optimiste quant à la tendance envers les véhicules électriques, qui s’est dégagée avant les récentes perturbations. Il croit que de nouvelles directives européennes strictes sur les émissions pourraient mener à une aubaine, en particulier pour les petites et moyennes entreprises qui soutiennent les infrastructures connexes, par exemple en construisant des points de recharge pour véhicules électriques ou en développant des logiciels d’infrastructure de réseau.

John Reynolds a conseillé la prudence autour des entreprises qui ont bien fonctionné pendant les périodes de mise sur pause de l’économie. Les épiceries, par exemple, pourraient ne pas être en mesure de maintenir leurs gains lorsque l’ensemble des restrictions seront levées.

John Reynolds éviterait par ailleurs de miser sur certaines entreprises plus traditionnelles qui sont susceptibles de devoir lutter pour s’adapter aux changements structurels. C’est le cas des constructeurs automobiles conventionnels. Les banques pourraient également traverser une période plus difficile.

« Les sociétés énergétiques ont été légèrement plus attractives, a-t-il évoqué, mais font face à une transition raisonnablement importante. » Cela crée des occasions pour acheter des entreprises jugées davantage « sûres » dans ce secteur, dotées de bilans solides et qui investissent pour devenir plus propres.

Brexit

Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d’Angleterre, a déclaré en novembre qu’un Brexit sans accord aurait des retombées économiques plus négatives que la COVID-19.

« Je pense qu’il a raison, et cela, pour un certain nombre de raisons », a estimé Martin Fahey.

« Premièrement, cela va entraîner une perturbation massive de la chaîne d’approvisionnement », a-t-il dit.

Martin Fahey s’attend également à voir une livre sterling plus faible, ce qui augmentera les coûts des nombreuses importations au Royaume-Uni, y compris les produits alimentaires. Ajoutez à cela ce qui devrait être une augmentation importante du chômage, un déficit en flèche et le possible départ de nombreuses entreprises de services financiers basées à Londres vers d’autres pays européens, et le tableau s’assombrit.

« Vous mettez tous ces facteurs ensemble, et un Brexit dur va se révéler très négatif pour le Royaume-Uni », a ajouté Martin Fahey.

Mais toutes les retombées, bien que significatives, finiront par s’atténuer, a indiqué John Reynolds. « Je pense que nous sommes au début de la fin de ce processus, a-t-il précisé. Cela a contribué à unifier l’Europe et, à plus long terme, apportera plus de certitudes. »

Martin Fahey abonde dans le même sens, notant que l’accent mis par l’Europe sur les industries vertes soutiendra également une future reprise économique. « Je pense que les perspectives sont bien meilleures que l’actualité ne le suggère », a-t-il déclaré.

Après avoir échoué à parvenir à un accord avant la date butoir auto-imposée le week-end dernier, le premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se sont entendu pour prolonger les discussions cette semaine afin d’éviter un Brexit sans accord le 1er janvier.

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À quoi ressemblera l’économie post-COVID? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/a-quoi-ressemblera-leconomie-post-covid/ Thu, 05 Nov 2020 13:04:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76281 Certains éléments nous fournissent des indices.

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Si la pandémie a entraîné avec elle la « récession la plus profonde depuis les années 1930 », les perspectives mondiales sont loin d’être complètement mauvaises, a déclaré Julien Boudreau, Économiste, Équipe des stratégies multi-actifs Placements Mackenzie à l’occasion d’une conférence virtuelle tenue début novembre par sa firme.

L’année 2020 a été particulièrement pénible économiquement parlant. En plus de la mise sur pause de l’économie en raison de la COVID-19, le Canada a été également frappé par une chute du prix du pétrole. Encore aujourd’hui, les pays s’endettent autant qu’en temps de guerre dans l’espoir que la pandémie ne contamine pas trop le secteur de la finance.

Toutefois si la chute a été « grandiose », la reprise a également été impressionnante, note Julien Boudreau. Le rebond a été bien plus rapide que ce que beaucoup d’experts prévoyaient. Toutefois, il ne s’agit pas tout à fait d’une reprise en V vu que la croissance s’est quelque peu tassée.

Résilience du prix des actions

Les actions ont bénéficié de trois supports :

  1. Le rebond anticipé des bénéfices en 2021;
  2. Le support agressif des gouvernements;
  3. L’anticipation d’un gel des taux directeurs à des niveaux particulièrement bas.

La deuxième vague de la COVID-19 a toutefois un peu bousculé le tout. Le rebond s’est quelque peu tari et le retour de la pandémie pourrait retarder la reprise tant attendue. L’annonce des nouveaux confinements ayant cours en Europe a d’ailleurs pesé sur les marchés.

L’espoir demeure néanmoins présent, estime l’économiste. Le confinement actuel n’est que partiel, soit bien moins contraignant qu’au printemps. Les industries les plus touchées sont celles de la restauration et de contact, qui n’avaient pas réellement récupéré.

« Pour l’économie, un restaurant à mi-capacité qui ferme, c’est moins pire qu’un restaurant au maximum de sa capacité qui doit fermer », précise Julien Boudreau.

Les confinements devraient également rester partiels, car même si le nombre de cas est préoccupant, on dénombre moins de morts et d’hospitalisation. La firme Morgan Stanley estime que ces confinements au Q4 n’auront que 20 % de l’impact que ceux du printemps.

De plus, il y a toujours la possibilité qu’un vaccin soit rendu public dans les prochains mois. Certains secteurs (tourisme, restauration, etc.) ne retrouveront d’ailleurs pas leur pleine capacité avant cela. L’économie canadienne peut certainement se maintenir sans ces secteurs, mais ces derniers emploient une grande partie de la population qu’il ne sera pas évident de réorienter.

Les taux directeurs et l’inflation

Le seul point qui semble immuable est les taux directeurs particulièrement bas. Les prévisionnistes s’attendent ainsi à ce que la cible de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque du Canada demeure en dessous de 2 % pendant au moins deux ans. La Banque du Canada a déjà annoncé ses couleurs à cet égard, ne jugeant pas être en mesure de stimuler suffisamment la demande pour faire remonter les taux.

À moins que des pressions inflationnistes apparaissent dans certains secteurs, à moyen terme, l’environnement global sera très clairement déflationniste, prévoit Julien Boudreau.

Si à l’époque, de bas taux d’intérêt suffisaient pour régénérer le marché, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les banques centrales se sont d’ailleurs tournées vers d’autres outils. La Fed a acheté pour 2,7 trillions de dollars d’actifs sur les marchés. Certains craignent que cela crée une spirale inflationniste, mais l’équipe de Julien Boudreau ne pense pas que ce sera le cas. « Il y a dix ans, on avait déjà prédit ça, mais ça n’est pas arrivé », commente ce dernier.

Ainsi, l’argent circule moins qu’à l’époque. Depuis 2008, la réglementation oblige les banques à garder davantage de liquidité pour faire face aux chocs économiques et les consommateurs n’utilisent pas leur argent, préférant davantage rembourser leurs dettes.

Ce qui pourrait éventuellement avoir un impact inflationniste, ce sont les emprunts des gouvernements qui contribuent donc à faire circuler une bonne part de l’argent. Mais est-ce que cela sera significatif ? Peu probable estime Julien Boudreau.

Le vrai problème sera davantage du côté fiscal. Les gouvernements vont devoir agir au bon moment, donc ni trop vite, en coupant les aides gouvernementales trop rapidement, ni trop tard en les laissant traîner. Julien Boudreau espère que la ministre des Finances Chrystia Freeland annoncera des mesures « procroissance » en novembre pour expliquer comment le gouvernement agira pendant et après la crise.

« En faisant des ajustements « procroissance », on pourrait rattraper le retard découlant de la crise », explique l’économiste en citant par exemple un investissement public qui stimulerait  les investissements et la productivité des entreprises.

Ne pas négliger la diversification

Côté portefeuille, en raison des faibles taux d’intérêt, il est devenu plus difficile d’obtenir des rendements significatifs avec le revenu fixe. Pour atteindre leur rendement cible, les investisseurs devront diminuer leur cible ou augmenter leur appétit au risque.

Toutefois, Julien Boudreau souligne que le revenu fixe joue encore un rôle crucial dans un portefeuille en tant que source de diversification.

« On ne peut pas prévoir quel sera l’environnement économique dans 10 ans ni quand aura lieu le prochain choc boursier. Même si l’on fait de bonnes prévisions, on n’a pas toujours raison, donc il faut construire des portefeuilles diversifiés, ce qui rend vital le revenu fixe », affirme-t-il.

Chez Mackenzie, on privilégie une répartition neutre, dit-il. On surpondère légèrement les marchés émergents et sous-pondère un peu les marchés européens.

Côté devise, on aime l’euro, mais pas la livre sterling en raison du Brexit. Toutefois, la deuxième vague de la COVID-19 pourrait poser un problème quant à ce positionnement, donc on reste à l’affût des divers changements dans le marché, conclut Julien Boudreau.

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FNB : les investisseurs institutionnels prennent de l’ampleur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-investisseurs-institutionnels-prennent-de-lampleur/ Tue, 03 Nov 2020 18:42:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76051 FOCUS FNB - Ils s’imposent dans l’actif sous gestion des FNB canadiens.

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Les investisseurs institutionnels représentent collectivement une part de plus en plus importante de l’actif en fonds négociés en Bourse (FNB) détenu par des investisseurs canadiens, d’après une étude d’Investor Economics.

En effet, cette firme a comparé la détention en FNB d’investisseurs institutionnels avec celle d’investisseurs de détail, dans son rapport trimestriel ETF & Index Report, produit en collaboration avec ISS Market Intelligence, la société mère d’Investor Economics. Pour ce faire, ils ont comparé l’actif détenu par les premiers en FNB inscrits à une Bourse canadienne avec l’actif détenu par les seconds en FNB inscrits à la fois à une Bourse canadienne et à une Bourse américaine.

Au 30 juin 2020, les investisseurs institutionnels représentaient 38,6 % des 265,2 G$ d’actif en FNB dans ces trois segments de marché, selon Investor Economics. À la fin de décembre 2016, ils correspondaient à 31,3 % des 137,7 G$ en actif, en décembre 2018, à 33,3 % des 188,8 G$, et en décembre 2019, à 37,0 % des 243,7 G$, d’après cette firme.

Cette croissance de la part des investisseurs institutionnels s’est faite aux dépens de la part des investisseurs de détail en FNB inscrits à une Bourse canadienne. En effet, cette proportion est passée de 51,2 % en décembre 2016 à 43,5 % en juin 2020. La part des investisseurs de détail en FNB inscrits à une Bourse américaine a été relativement stable, passant de 17,5 % à 17,9 %, durant cette période.

Cette croissance de l’actif en FNB par les investisseurs institutionnels s’explique notamment par les créations nettes de FNB et par les fluctuations à la hausse et la baisse des marchés financiers ou market effect en anglais.

Investor Economics n’effectue pas de suivi des créations nettes de FNB par les investisseurs institutionnels. Il est également difficile de les connaître précisément étant donné que les manufacturiers de FNB ignorent quels investisseurs finaux détiennent leurs FNB, contrairement aux fonds communs de placement.

Il est aussi difficile d’estimer le poids relatif des investisseurs institutionnels dans les activités de négociations menées sur les Bourses et plateformes de négociations, d’après Daniel Straus, directeur, recherche et stratégie sur les FNB, à la Financière Banque Nationale.

« Cette difficulté est justement une des raisons pour lesquelles les investisseurs institutionnels aiment les FNB. Ils peuvent un peu effacer les traces de leurs activités. En négociant sur une Bourse, le détenteur final du fonds reste anonyme. On peut seulement savoir quels courtiers ont fait la négociation », explique-t-il.

Même en segmentant le volume de négociation d’un FNB en fonction des blocs les plus importants, cette méthode n’est pas parfaite. Prenons le cas d’un émetteur dont l’actif sous gestion des fonds communs qu’il offre est principalement constitué de ses FNB maison. Dans ce cas, un rééquilibrage fait au niveau du fonds commun lui-même ou des ventes nettes importantes à ce même niveau peuvent déclencher d’importantes négociations de FNB, illustre Daniel Straus.

Quoi qu’il en soit, les créations nettes de FNB par des investisseurs institutionnels sont loin d’être négligeables. Les analystes de Banque Nationale Marchés financiers les mettent en lumière de temps à autre dans leurs rapports mensuels, lorsqu’ils en sont informés de manière anecdotique.

Par exemple, en juillet 2020, le FNB de revenu fixe sans contraintes (NUBF) de Banque Nationale Investissements a représenté à lui seul 1,6 G$ en créations nettes, soit 43 % des créations nettes de FNB de titres à revenu fixe de juillet et 18 % de celles enregistrées du début de janvier à la fin de juillet 2020, rapporte Banque Nationale Marchés financiers.

En juillet, les analystes de cette firme notaient également que, dans le secteur des FNB établis en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le principal moteur des nouvelles créations de FNB ESG a été l’activité de création « ponctuelle » de la part des grandes souscriptions institutionnelles.

L’intérêt est là

En outre, en moyenne, les investisseurs institutionnels canadiens allouent 19 % de l’ensemble de leur actif en FNB, d’après un sondage mené auprès de 51 d’entre eux par Greenwich Associates, d’octobre à décembre 2018 et dont les résultats ont été publiés au deuxième trimestre de 2019.

Comparativement, en moyenne, les conseillers en placement du Québec ont 7,4 % de leur actif qui est investi en FNB, selon le Pointage des courtiers québécois de 2020 de Finance et Investissement.

Différentes tendances expliquent l’utilisation croissante des FNB dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels.

« Selon Greenwich Associates, les institutions financières choisissent les FNB pour leur facilité d’utilisation qui leur permet d’intégrer rapidement et sans complications de nouvelles expositions dans leurs portefeuilles et leurs catégories d’actifs. Elles peuvent aussi tirer parti d’autres caractéristiques des FNB telles que la rapidité d’exécution, la diversification dans une transaction unique et leur liquidité », indique Michael Cooke, vice-président principal et responsable des fonds négociés en Bourse chez Placements Mackenzie, dans un courriel.

De plus, bon nombre d’investisseurs institutionnels ont réduit leur part en gestion active, remplaçant généralement celle-ci par une part indicielle et les FNB constituent un outil de placement de choix pour ce faire, selon l’étude de Greenwich Associates.

Selon cette étude, 74 % des répondants conservent leur FNB un an ou plus, 66 % utilisent les FNB dans leur allocation de base (core) et la moitié, pour diversifier leur actif à l’international.

La volatilité des dernières années ainsi que la crise de la COVID-19 ont aussi favorisé l’adoption par les investisseurs institutionnels de FNB, d’après Michael Cooke.

« Nous ne disposons pas encore de données sur l’utilisation post-COVID de FNB, mais pendant les épisodes antérieurs de gestion des risques lors d’événements de marché (hausse des taux d’intérêt, craintes de récession, Brexit, guerres commerciales, etc.), on a vu une utilisation institutionnelle accélérée des FNB pour mettre en œuvre des changements spécifiques [à leurs portefeuilles] », note-t-il.

Les investisseurs institutionnels verraient aussi d’un bon œil la bonne tenue des FNB dans les débuts de la pandémie. Rappelons qu’en mars, durant la crise de la COVID-19, bon nombre de FNB obligataires se sont négociés avec un escompte par rapport à leur valeur liquidative. Malgré cette situation, les FNB obligataires se sont échangés avec un volume record du 16 au 20 mars, soit le triple de leur volume habituel, d’après une étude de l’équipe d’analystes de Banque Nationale Marché des capitaux, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma, publiée en avril. En effet, il est possible que les FNB soient restés le seul outil de placement relativement liquide pour ceux désirant à tout prix vendre des titres à revenu fixe, faisaient-ils valoir.

Depuis, les marchés se sont stabilisés, notamment en raison des achats massifs d’obligations et de FNB obligataires annoncés par les banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine. Ces dernières sont devenues ainsi des investisseurs institutionnels de poids dans le marché des FNB.

Les faibles frais et la liquidité élevés des FNB inscrits à une Bourse américaine expliquent notamment pourquoi les investisseurs institutionnels les ont historiquement utilisés, d’après Daniel Straus : « Les investisseurs institutionnels canadiens ont souvent leurs propres ressources afin d’effectuer de la couverture du risque de devises. Ils n’ont pas non plus les mêmes réticences fiscales que peuvent avoir les investisseurs de détail canadiens. Il y a donc moins de barrières pour qu’un investisseur institutionnel participe au marché américain des FNB. »

Or, l’offre grandissante de FNB inscrits au Canada ainsi que leur efficacité fiscale pour les investisseurs de détail qui en détiennent dans des comptes non enregistrés incitent davantage les investisseurs institutionnels à utiliser les FNB canadiens, d’après Michael Cooke : « Comme par le passé, nous pouvons nous attendre à une augmentation permanente de l’ampleur et de la profondeur de l’utilisation de FNB par des investisseurs institutionnels. »

Selon l’étude de Greenwich Associates, 48 % des répondants avaient l’intention d’augmenter leur utilisation de FNB factoriels dans l’année à venir, par rapport à 27 %, pour les FNB d’obligations et à 20 %, pour les FNB d’actions.

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Boris Johnson se prépare à un « no deal » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/boris-johnson-se-prepare-a-un-no-deal/ Mon, 19 Oct 2020 12:01:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75859 PLANÈTE FINANCE – Le Premier ministre britannique regrette l’abandon d’un accord de libre-échange par les membres de l’UE.

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Le Premier ministre britannique n’a pas encore fermé toutes les discussions avec l’Europe autour du Brexit, mais affirme regretter « l’abandon, par Bruxelles, de toute idée d’accord de libre-échange sur le modèle de celui conclu par les Européens avec le Canada », rapporte le quotidien Les Echos.

Dans une brève allocution télévisée, il a déclaré trouver étrange que l’Europe ait refusé un tel accord au Royaume-Uni alors que celui-ci a appartenu pendant près de 50 ans à l’Union européenne (UE).

Il estime qu’à la fin du délai de la période de transition et la sortie du marché commun de dix semaines, les conversations risquent encore une fois d’échouer à moins d’un revirement de dernière minute. Il conseille donc aux entreprises britanniques de se « préparer à un scénario de no deal ».

« Comme les Européens refusent de discuter sérieusement, j’en ai conclu que nous devons nous préparer le 1er janvier 2021 à des arrangements plus proches d’un accord australien », soutient-il.

« S’il y a un changement fondamental d’approche, évidemment, nous sommes toujours prêts à écouter », glisse-t-il toutefois.

Rappelons que le Premier ministre britannique avait fixé la mi-octobre comme date limite pour parvenir à un compromis politique. Toutefois, les dirigeants européens n’ont pas cédé à la pression.

« C’est le Royaume-Uni qui a le plus à perdre d’un “no deal” », argumente le président français Emmanuel Macron.

Le ministre Johnson est donc revenu sur sa menace et n’a finalement pas fermé la discussion avec les 27 États membres de l’Union. Il a plutôt laissé la balle dans leur camp, leur demandant d’agir.

Un accord déjà défini

Selon le journal Le Monde, les deux parties n’ont pas le choix d’accepter les compromis nécessaires à un accord dont les grandes lignes commencent déjà à se dessiner. L’Europe va devoir ainsi concéder la fin du statu quo sur l’accès aux eaux britanniques.

De son côté, le Premier ministre britannique devra donner davantage de gages à Bruxelles, qui craint une concurrence déloyale, notamment concernant les aides d’État. Le Royaume-Uni devra également accepter des règles de gouvernance de l’accord strictes.

« Notre principal problème, ce sont des règles de concurrence loyale. Notre proposition, qui correspond à notre accord avec la Suisse, c’est l’accès au marché unique en contrepartie du respect de nos règles sanitaires, environnementales, sociales, en matière d’aides d’État. La proposition des Britanniques est l’accès au marché unique sans respect des règles. C’est inacceptable », souligne le président Macron.

« Les négociations sont terminées si l’UE ne change pas de position », a quand même menacé un porte-parole de Downing Street en réponse à l’entêtement de l’UE.

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Une jeune fintech londonienne évaluée à 5,5 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-jeune-fintech-londonienne-evaluee-a-55-g/ Fri, 06 Mar 2020 12:48:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64694 PLANÈTE FINANCE - L’appétit pour les applications fintechs bancaires ne se dément pas malgré le Brexit.

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La fintech anglaise Revolut a été évaluée à 5,5 milliards de dollars (G$) ce qui en fait l’une des startups fintechs les plus précieuses d’Europe, et ce, même si elle est toujours déficitaire.

En 2018, Revolut a enregistré des recettes de 58,2 millions de livres (99,4 millions de dollars canadiens), contre 12,8 millions de livres en 2017, révèle Bloomberg. L’entreprise a déclaré une croissance de 380% du nombre de clients actifs quotidiens en comparaison de l’année précédente et elle vise 100 millions de clients dans les cinq prochaines années (alors qu’elle en compte un peu plus de 10 millions aujourd’hui).

Il est intéressant de voir que, malgré le Brexit, la startup compte bien être présente dans toute l’Europe, ce qui prouve l’engouement pour les applications fintechs bancaires. Dans un communiqué, celle-ci a effectivement annoncé que les 500 millions de dollars (M$) qu’elle a réussi à lever lors d’une récente ronde d’investissement lui serviront à développer ses produits et accroître ses opérations bancaires à travers tout le territoire européen.

Revolut prévoit ainsi accorder des prêts aux clients de services bancaires aux particuliers et aux entreprises, étendre ses comptes d’épargne au-delà du Royaume-Uni et améliorer son service à la clientèle.

« Notre objectif est de déployer les opérations bancaires en Europe, d’augmenter le nombre de personnes qui utilisent Revolut pour leurs opérations quotidiennes, et de viser la rentabilité », affirme Nik Storonsky, le directeur général de la fintech, dans ce communiqué.

Un marché concurrentiel

Les sociétés de technologie financière offrant une alternative aux banques traditionnelles évoluent dans un environnement très concurrentiel. Peu de temps avant Revolut, soit en août dernier, c’était la société suédoise de transferts de paiements et de banque Klarna qui avait réussi à faire passer sa valeur post-marginale à 5,5 G$.

Revolut joue maintenant des coudes avec des entreprises comme Monzo et Starling Bank. Pour se distinguer, la fintech a renforcé ses rangs en 2019 en engageant l’ancien directeur financier de la Metro Bank Plc, Dave MacLean, comme directeur financier et en nommant Martin Gilbert, directeur de Standard Life Aberdeen, comme président.

La société compte également ajouter 1 000 employés d’ici la fin de l’année aux 2 000 qu’elle compte actuellement, selon Nik Storonsky.

Le financement porte à 836 millions de dollars le total que Revolut a réuni lors de rondes d’investissement tenues principalement avec l’aide de la société américaine de capital-risque TCV, qui a également investi l’année dernière dans la société londonienne fintech WorldRemit, qui aide les gens à envoyer de l’argent au-delà des frontières.

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Le Brexit, finalement une réalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-brexit-enfin-une-realite/ Mon, 03 Feb 2020 12:53:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63972 Après plus de trois ans d’échéances sans cesse repoussées, le 31 janvier 2020, le Brexit est enfin devenu une réalité. Mais qu’est-ce que cela implique?

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Le 31 janvier 2020 marque la conclusion tant attendue de processus tumultueux qui a commencé le 23 juin 2016 à la suite d’un vote populaire qui a redéfini la place de la Grande-Bretagne sur la scène mondiale. Après 27 ans d’adhésion, à 23h, heure londonienne, le Royaume-Uni a quitté officiellement l’Union européenne (UE). Quelles sont les conséquences d’un tel dénouement?

D’abord dans les conséquences directes, 73 députés européens britanniques perdront leur emploi, après moins d’un an de mandat, note CBC. Pour les autres conséquences, notamment commerciales, du côté des droits des citoyens et des soins de santé, beaucoup seront reportées à la fin de la « période de transition » de 11 mois, pendant laquelle la Grande-Bretagne continue à contribuer au budget de l’UE et à être liée par les règles de l’UE.

Il est toutefois possible qu’aucun accord réglant ces questions ne soit conclu d’ici la fin 2020. En effet, ce délai, imposé par Boris Johnson, le premier ministre anglais, a été qualifié, à Bruxelles, d’insuffisant pour négocier un nouvel accord commercial.

Déjà les négociations ne se présentent pas comme une partie de plaisir. Boris Johnson vise un accord de libre-échange équivalent à celui signé entre l’UE et le Canada, sans alignement sur les règles communautaires, quitte à accepter des contrôles douaniers. Mais Bruxelles a affirmé que sans « conditions équitables » en matière d’environnement, de travail ou de fiscalité, il n’y aurait pas de « large accès au marché unique ».

Le ministre français de l’Europe estime donc que la fin 2020 sera le théâtre d’un scénario chaotique où la Grande-Bretagne quittera l’UE sans accord. Toutefois, une prolongation d’un à deux ans pourrait être conclue par les parties, à condition de la demander avant le 1er juillet 2020.

Une question frontalière épineuse

Outre la question commerciale, la question de la frontière avec l’Irlande du Nord est également épineuse. La République d’Irlande et l’Irlande du Nord partagent la seule frontière terrestre entre le Royaume-Uni et l’UE. À la suite de la période de transition, les marchandises ou personnes franchissant cette frontière seront soumises à la nouvelle réglementation, quelle qu’elle soit. Sauf que, pour le moment, les propositions ne satisfont pas les parties impliquées.

Créer une frontière rigide avec des contrôles douaniers et d’immigration semble hors de question. Cette possibilité a suscité la grogne des parties et des menaces de retour à la violence.

Boris Johnson a écarté la possibilité de négocier un dispositif de protection de la frontière qui entrerait en vigueur, empêchant une frontière dure, jusqu’à ce qu’un nouvel accord puisse être négocié. Toutefois, son nouveau protocole irlandais qui crée une frontière douanière efficace entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, a alimenté la colère des loyalistes d’Irlande du Nord qui s’opposent à toute division avec la Grande-Bretagne.

L’Irlande du Nord n’est pas le seul territoire posant problème. L’Écosse avait voté à 60 % en faveur de l’UE. Confronté à l’obligation de quitter l’UE, un mouvement indépendantiste écossais s’est développé affirmant qu’une Écosse indépendante pourrait réintégrer l’UE.

Le premier ministre écossais Nicola Sturgeon a remporté un vote symbolique auprès de l’Assemblée législative écossaise, exigeant que le premier ministre anglais convoque un second référendum sur l’indépendance. Ce dernier refuse catégoriquement une telle possibilité

Nicola Sturgeon s’est toutefois dit prêt à lutter contre le refus de Londres d’autoriser un référendum sur le sujet. Pour le prouver, même après la déclaration officielle du Brexit, un drapeau de l’UE continue de flotter au Parlement écossais, révèle La Presse.

Et le Canada là-dedans?

Alors que l’accord commercial entre l’Europe et le Canada est entré en vigueur en 2017 après sept ans de négociation, il est temps de revenir à la planche à dessin pour créer un nouvel arrangement qui régira le commerce avec la Grande-Bretagne.

Mais cette fois, pas le temps de traîner. Le Canada devra conclure un nouvel accord avant la fin de la transition s’il ne veut pas perdre son troisième partenaire commercial, avec lequel il procède à un échange bilatéral annuel de près de 30 milliards de dollars de marchandises, prévient CBC.

Un futur houleux pour la Bourse de Londres

Secouée par le Brexit et le Coronavirus, l’indice londonien, le FTSE 100, a perdu 4 % en une semaine, note La Presse. Si rien ne change concrètement pour les marchés financiers, pour le moment, la Grande-Bretagne se lance dans l’inconnu.

La période de transition sera marquée par de difficiles négociations commerciales pour définir la relation commerciale de long terme avec l’UE, ce qui aura certainement un impact sur les marchés boursiers.

Les investisseurs devront rester à l’écoute pour en savoir plus sur la stratégie du premier ministre Boris Johnson, qu’il devrait dévoiler cette semaine.

Toutefois, la d’Angleterre a déjà baissé sa prévision de croissance pour 2020, désormais attendue à 0,8 %. Cette croissance sera la plus faible depuis 2009.

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Report du vote des élus britanniques sur le Brexit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/report-du-vote-des-elus-britanniques-sur-le-brexit/ Mon, 21 Oct 2019 12:51:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61729 Les élus britanniques ont voté de reporter la décision permettant d'entériner ou de rejeter le nouvel accord négocié par le premier ministre conservateur Boris Johnson sur les modalités de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE).

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Les parlementaires devaient pourtant voter sur cet accord lors d’une séance extraordinaire samedi au parlement britannique puisque le gouvernement conservateur de Boris Johnson souhaite quitter l’UE d’ici la fin du mois.

Plutôt que de ratifier l’accord négocié par M. Johnson, les députés ont voté à 322 pour le report de ce vote alors que 306 s’y opposaient.

La tournure des événements est un coup dur pour le premier ministre Johnson qui dit maintenir le cap pour aller de l’avant avec le Brexit d’ici le 31 octobre et qu’il n’y aura pas de nouvelles négociations avec l’UE.

Tout indique que le divorce ne sera pas si facile puisque le chef de l’opposition officielle Jeremy Corbyn a dit que l’accord négocié par le gouvernement Johnson met en péril des emplois, les droits des citoyens, les services en santé et l’environnement. Le chef du Parti travailliste a aussi qualifié cet accord « de pire que le précédent » qui a été rejeté à trois reprises par les élus britanniques.

Une porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva, a affirmé que l’UE prend acte de la décision des élus britanniques, mais n’a pas suggéré d’actions à venir. Dans un gazouillis sur Twitter, l’Union européenne a écrit que c’est au gouvernement du Royaume-Uni d’indiquer aux 27 États membres de l’UE « dès que possible » ce qu’il compte faire.

Pendant ce temps, à l’extérieur du parlement britannique des dizaines de milliers de manifestants ont convergé samedi vers Westminster pour réclamer le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne.

Plusieurs des manifestants portaient un béret bleu avec une couronne d’étoiles jaunes symbolisant le drapeau de l’UE.

Des manifestants arboraient notamment des pancartes sur lesquelles ils lançaient un appel à la suspension de la procédure de divorce avec l’UE amorcée après le référendum de 2016.

(The Associated Press)

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Brexit : le Canada suit la situation de près https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/brexit-le-canada-en-quete-suit-la-situation-de-pres/ Fri, 18 Oct 2019 19:14:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61672 Des experts préviennent qu'un Royaume-Uni post-Brexit représentera pour les entreprises canadiennes une grande incertitude pour des milliards de dollars en échanges commerciaux et en investissements, indépendamment du résultat du vote que tiendra samedi le Parlement britannique.

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Le résultat du vote à Londres est, en soi, loin d’être prévisible, le premier ministre britannique Boris Johnson éprouvant des difficultés à obtenir du soutien pour l’accord controversé qu’il a conclu jeudi avec l’Union européenne.

Cependant, des observateurs estiment que même une victoire de M. Johnson ne serait que le point de départ de nouvelles séries de négociations difficiles entre Londres et Bruxelles et, éventuellement, entre le Canada et le Royaume-Uni.

Clifford Sosnow, avocat spécialisé dans le commerce, estime que le principal avantage du plan de M. Johnson est de prévoir 14 à 36 mois de négociations pour conclure un nouvel accord commercial pour deux des plus importants marchés d’exportation et d’investissement du Canada.

Il ajoute que les négociations ouvertes entre le Royaume-Uni et le Canada ne seraient autorisées qu’une fois que le Royaume-Uni aura quitté l’Union européenne, le 31 octobre, si le calendrier de Boris Johnson est adopté par la Chambre des communes britannique.

Achim Hurrelmann, de l’Université Carleton, reconnaît que les enjeux sont importants, puisque le Royaume-Uni représente 40 % du commerce de marchandises du Canada avec l’Europe, et l’Union européenne est un énorme marché pour les entreprises canadiennes.

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