Dans quelle mesure la pandémie a-t-elle ébranlé les objectifs énoncés par Québec ?
Après trois mois de lutte acharnée au virus de la COVID-19, les finances du Québec sont à sec.
Le directeur parlementaire du budget estime qu'une extension de la Prestation canadienne d'urgence (PCU), pour rallonger le nombre de semaines et permettre aux gens de toucher un autre revenu d'appoint, coûterait 64 milliards de dollars (G$) de plus.
Un retour à l’équilibre budgétaire est envisagé dans 3 à 5 ans, mais pas aux frais du contribuable.
Même si la pandémie de la COVID-19 fera renouer le Québec avec les déficits, cela ne devrait pas ébranler sa cote de crédit, du moins à court terme, estime l'une des principales agences de notation.
Avant d’utiliser sa carte de crédit à tort et à travers, d’autres options devraient être envisagées. En voici quelques-unes.
BUDGET QUÉBEC 2020 – À l’automne 2019 lors du Point sur la situation économique et financière du Québec, le gouvernement annonçait l’abolition de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants rétroactivement au 1er janvier 2019. Cette abolition de la « taxe famille » faisait semble-t-il parti des promesses électorales.
BUDGET QUÉBEC 2020 – D’autres mesures visent également les parents et les propriétaires immobiliers.
BUDGET QUÉBEC 2020 – Revenu Québec accentuera ses actions visant les entreprises de services monétaires.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme que le gouvernement fédéral, tout comme le gouvernement du Québec, d'ailleurs, dispose de la marge de manœuvre nécessaire pour augmenter ses dépenses tout en demeurant financièrement viable à long terme, ce qui n'est pas le cas de nombreuses provinces.