burn-out – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 Jan 2025 12:58:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png burn-out – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La maladie d’urgence, ça se soigne ! https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/la-maladie-durgence-ca-se-soigne/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105022 DÉVELOPPEMENT —Des conseils pour lever le pied.

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Au travail, il vous arrive fréquemment de sauter d’une tâche à l’autre sans prendre le temps de vous occuper de vous-même ? Vous souffrez peut-être de la maladie d’urgence. Cette pathologie insidieuse peut vous laisser physiquement et mentalement épuisé, rapporte Kandy Wiens, chercheuse à l’Université de Pennsylvanie et spécialiste du burn-out et de l’intelligence émotionnelle, dans Harvard Business Review. Plus la fatigue s’accumule, plus votre système immunitaire s’affaiblit, ce qui vous rend plus vulnérable aux maladies. Mais pas de panique : des solutions existent.

La maladie d’urgence peut être contre-productive et nuire à votre performance au travail en vous amenant à prendre de mauvaises décisions et à commettre des erreurs d’inattention, signale Kandy Wiens. De plus, lorsque l’on veut tout accomplir le plus vite possible, notre capacité à assimiler, traiter et utiliser de nouvelles informations se réduit, ce qui diminue notre créativité. Les relations avec les collaborateurs pâtissent également, car on devient irritable si les autres ne suivent pas notre rythme.

Comment repérer la « maladie »

Voici quelques signes et symptômes pouvant indiquer la présence de cette « maladie », selon l’experte :

  • tout semble urgent et doit être terminé aussi rapidement que possible ;
  • vous interrompez fréquemment les autres ou les pressez d’adopter votre rythme ;
  • vous avez l’impression de vivre une perpétuelle course contre la montre ;
  • vous vous sentez toujours en retard malgré vos efforts ;
  • vous êtes irrité quand quelque chose vous empêche d’accomplir une tâche ;
  • votre bien-être (sommeil, alimentation, loisirs) passe au second plan ;
  • vous considérez les pauses comme une perte de temps ;
  • et vous êtes accro à la décharge de dopamine lorsque vous terminez une tâche.

Certains traits de personnalité, tels que le perfectionnisme, le besoin de plaire ou la tendance à associer productivité et estime de soi, peuvent également accroître le risque de développer la maladie d’urgence, signale l’experte. Elle se développe par ailleurs plus facilement dans les organisations dont la culture valorise les résultats rapides et le surmenage.

Comment se soigner

Bien que les conséquences de la maladie d’urgence puissent être graves, des solutions accessibles permettent de ralentir et retrouver un équilibre, sans compromettre la performance au travail, signale Kandy Wiens.

La spécialiste suggère notamment de bloquer du temps à son agenda pour faire face aux imprévus. Elle conseille également d’effectuer des tâches en profondeur sans objectif précis et de prendre le temps de réévaluer les priorités avant de se lancer à corps perdu dans l’action.

Avant d’accepter une tâche, vous pouvez vous demander si elle correspond bien à vos objectifs ou si quelqu’un d’autre ne pourrait pas la réaliser à votre place. Notez par écrit les conséquences de vos décisions, car cela vous aider à ralentir la cadence et à évaluer si une nouvelle tâche vaut le stress qu’elle entraîne chez vous.

Kandy Wiens suggère d’utiliser la méthode des 4 D pour prioriser les tâches :

  • Do (à faire),
  • Defer (à différer),
  • Delegate (à déléguer),
  • et Delete (à supprimer).

Elle propose également de dresser une liste des bienfaits que peut vous apporter un rythme plus lent. Par exemple, des recherches démontrent que le fait de dormir plus longtemps, de passer plus de temps avec vos proches ou de vous détendre réellement a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant certains effets du stress chronique comme l’hypertension artérielle, les maux de tête et l’insomnie.

Quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation chaque jour peuvent également aider à réduire le stress. La chercheuse recommande de privilégier la bienveillance envers soi-même et de remplacer les pensées négatives par des réflexions constructives. L’aide d’un coach, d’un thérapeute ou d’un groupe de soutien peut aussi aider à adopter des habitudes plus saines de manière durable.

« Si vous ressentez le besoin urgent de ralentir, votre santé, vos équipes, les personnes que vous servez dans le cadre de votre travail et vos proches vous remercieront d’avoir pris des mesures pour vous libérer de la maladie de la précipitation », affirme Kandy Wiens.

Selon elle, l’essentiel n’est pas la vitesse à laquelle on accomplit une tâche, mais la façon on utilise le temps dont on dispose.

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Êtes-vous capable de reconnaître un burn-out? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/etes-vous-capable-de-reconnaitre-un-burn-out/ Tue, 09 Feb 2021 13:05:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77738 DÉVELOPPEMENT – Il est important de le détecter pour pouvoir parer à la situation.

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L’épuisement professionnel ou burn-out n’est pas une nouveauté, mais la pandémie mondiale n’a certainement pas amélioré la situation. L’incertitude engendrée par la COVID-19 s’est accompagnée de niveaux d’épuisement record, selon un article de LinkedIn. Si vous-même n’êtes pas à l’abri, vos employés non plus, il est donc important de reconnaître les signes avant-coureurs avant qu’il ne soit trop tard.

Si la plupart des gens sont conscients que le burn-out est un état d’épuisement émotionnel, physique ou mental, encore nombre d’entreprises peines à l’identifier chez leurs employés, souligne le Harvard Business Review.

Selon cette revue, les enquêtes annuelles servant à détecter l’épuisement professionnel ont de nombreuses limites. Déjà, elles n’évalueraient que les formes passives d’épuisement, ignorant les formes plus actives. De plus, elles ne donnent qu’un aperçu dans le temps et ne sont souvent pas réalisées quand les employés sont réellement confrontés à un haut niveau d’épuisement. Sans compter que les employés qui se sentent dépassés ne prennent souvent même pas la peine de remplir ces sondages.

Le Harvard Business Review détaille donc les signes auxquels il faut être attentif.

Des indicateurs importants

Il est bon de savoir qu’il existe plusieurs formes de burn-out qui se déclinent de différentes façons. Il y a d’abord le burn-out passif interne ou externe.

Le burn-out passif

Les expressions internes du burn-out passif sont particulièrement complexes à repérer. Les employés qui en souffrent ont souvent un sentiment de lassitude, d’inadéquation et de tristesse. Cela peut finir par nuire à leur productivité, car ces sentiments peuvent se transformer à la longue en désespoir et en anxiété transformant ainsi chaque petit problème en véritable montagne.

Ces employés vont finir par se désengager, car ils se demanderont pourquoi continuer si c’est pour échouer à nouveau. Ce découragement peut se manifester sous forme de morosité et d’acceptation de la douleur. Il faut donc être attentif aux phrases telles que : « c’est comme ça » ou « pourquoi se donner la peine ».

Les formes externes sont plus facilement décelables. Les employés abaissent leurs normes de performance habituelles, assouplissent les règles ou manquent des délais en raison de l’apathie liée au burn-out.

À la longue, ces employés pourraient vouloir éviter toute forme d’interactions avec leurs collègues et laisser passer des problèmes qu’ils auraient normalement abordés.

Le burn-out actif

Les comportements du burn-out actif sont plus facilement reconnaissables que ceux du burn-out passif.

Les formes internes de l’épuisement comprennent des comportements érosifs. Les personnes atteintes pourraient adopter des habitudes alimentaires malsaines, consommer de l’alcool ou négliger leurs activités sportives ou de loisir. Cela peut être difficile à remarquer sur le lieu de travail, mais souvent ces personnes pourraient avoir des déficiences mentales et physiques et manquer des jours de travail.

Avant d’en arriver là, ces employés feront preuve de davantage d’impatience et de mécontentement. Des comportements à surveiller, surtout si habituellement ces personnes sont calmes et patientes.

À la longue, ces personnes pourraient faire preuve d’incivilité et avoir des accès de colère ou de pleurs fréquents et spontanés. Ces expressions peuvent être particulièrement nuisibles pour le moral du reste de l’équipe, donc il est important de reconnaître l’épuisement avant qu’elles ne surviennent.

Gérer l’épuisement professionnel

Il est plus simple d’éviter le burn-out que de s’en remettre. Mais avant d’intervenir, vérifiez bien que vous-même allez bien, sinon vous ne pourrez pas aider les autres. Le but est de bien connaître vos employés afin de pouvoir savoir quand ils changent de comportement.

N’hésitez pas à leur poser régulièrement des questions pour savoir ce qui les stresse le plus au travail et comment réduire cette pression.

Apprenez également à vos employés à prendre du recul, recadrer les problèmes, et quelles sont les demandes qu’ils peuvent refuser de traiter ou reporter.

Posez-vous également la question de votre côté. Quelles tâches sont réellement urgentes? Vos délais sont-ils réalistes? Pourriez-vous soulager davantage votre équipe ?

Les solutions aux burn-out ne sont pas universelles. Elles dépendent des employés. Faites donc preuve de créativité. Et si vous ne pouvez rien faire, faites simplement preuve d’empathie et d’écoute.

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